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Etude des interactions nappe - zone humide - rivière et de leur impact sur la qualité des eaux de rivière

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Type d'offre : Stage (5 mois)
Localisation : Ile-de-France
Société : PNR de la Haute Vallée de ChevreuseLogo PNR de la Haute Vallée de Chevreuse
Date limite de candidature : 24/11/2018 (publiée le 24/10/2018)

Présentation de l'offre

Contexte

Affluent de l’Yvette, le Rhodon est un petit cours d’eau dont le débit dépend à plus de 90 % des apports de la nappe des Sables de Fontainebleau (Lefebvre, 2015). Bien que sa dynamique et sa  qualité soient fortement impactées par les activités anthropiques, c’est la nappe qui impose sa signature à la rivière dans sa partie avale. Cependant, la majorité des flux de nappe passe par des  zones humides avant d’arriver à la rivière. Qu’elles soient prairies ou forêts, toutes les zones humides peuvent contribuer à améliorer la qualité des eaux de nappe avant leur entrée en rivière. De même,la zone hyporhéique peut aussi jouer un rôle primordial dans l’autoépuration des eaux. Toutefois à ce jour, il n’existe pas de relation univoque entre le type de végétation humide rencontré et le taux d’épuration des eaux de nappe en sortie. A la jonction entre les communes de Magny-les-Hameaux, Milon-la-Chapelle et Saint Lambert, une zone humide s’étend en fond de vallée de part et d’autre du Rhodon. Initialement boisée, cette dernière a été rouverte sur les ¾ de sa surface à des fins paysagères, agricoles et naturalistes. Préalablement étudié avant sa réouverture, ce site représente un laboratoire naturel unique pour l’étude des changements enregistrés depuis sa réouverture, autant sur la dynamique hydrologique  des relations nappe – rivière que sur les processus d’épuration des eaux dans la zone humide et dans la zone hyporhéique.

Description du stage

Les engagements de la Charte du Parc. La charte prévoit de « Mener des études prospectives sur le changement climatique local, la dynamique des hydrosystèmes et l'adaptation des espèces et habitats naturels ». Pour ce faire, le
Parc « encourage et facilite les travaux de recherche sur les risques de déstabilisation du monde vivant sauvage ou cultivé, à cause du changement climatique et des modifications du cycle de l’eau » avec « une attention particulière sur les eaux souterraines ». (Disposition 1.3 de la Charte du Pnr). Dans le cadre d’un projet de restauration de prairie en fond de vallée et de l’analyse et du suivi de la qualité des eaux souterraines et superficielles, le Parc et son Conseil scientifique ont élaboré en 2016 un projet de recherche sur la dynamique et la qualité des eaux au sein d’un site restauré, en partenariat avec les laboratoires GEOPS de l’université Paris Sud/Paris Saclay et GéHCO de
l’université François Rabelais de Tours. Le sujet de stage d’inscrit dans ce projet de recherche
tripartite.

Site d’étude

Zone humide riveraine du Rhodon en aval de l’Abbaye de Port Royal des Champs (Saint Lambert)

Objectifs du stage de recherche

Cette étude a pour but de déterminer l’évolution des propriétés hydrodynamiques et géochimiques
de la zone humide et notamment la variabilité des capacités épuratoires des deux interfaces en
réponse à un changement de l’occupation des sols.
Il s’agit donc d’identifier précisément les interactions entre eau souterraine – zone humide – zone
hyporhéique – rivière et de caractériser les processus à l’origine des évolutions de la composition
géochimique des eaux de surface et souterraines en fonction des conditions hydrodynamiques.

Méthodologie

Le travail réalisé comportera :

 Une phase de quantification des flux d’eau de la nappe vers la rivière et de la rivière vers la nappe grâce à la mise en place d’instruments de mesures et de traçages géochimiques ;
 Une phase d’étude de l’évolution de la chimie des eaux depuis septembre 2016 afin de caractériser l’impact des interfaces eau souterraine – rivière sur la qualité de l’eau en fonction des conditions hydrauliques sur le site
Une phase de modélisation des flux d’eau afin de caractériser la dynamique des interactions entre eau de surface et eau souterraine ; cette troisième phase sera traitée en fonction de l’avancée des deux premières phases. Le type de modélisation réalisé dépendra du temps restant à consacrer à cette partie.

Techniques proposées et travail attendu

- Traçages au sel ou à la fluorescéine pour le bilan de masse sur la zone ;
- Relevés topographiques du profil en long de la rivière sur la zone d’étude et des sources
alimentant la rivière ;
- Installation d’un système de prélèvement à différentes profondeurs dans le lit de la rivière
- Mesures géochimiques des différents types d’eau présents sur le site ;
- Sondages thermiques dans la rivière et son lit pour identifier le sens des flux ;
- Traitement et analyse des données hydrologiques et géochimiques récoltées depuis
septembre 2016 ;
- Modélisation de la dynamique des flux au sein de la zone humide.

Moyens humains

Le (la) stagiaire sera intégré(e) au sein de l’équipe du Parc dans la Mission Nature & Environnement,
et encadré(e) par la chargée d’étude en charge de l’hydrologie. Le projet étant réalisé en partenariat
avec les universités Paris-Sud/Paris-Saclay et François Rabelais, le (la) stagiaire sera aussi encadré(e)
par le chercheur en charge du projet dans chacune des structures.

Moyens matériels

Le Parc fournit l’ensemble du matériel nécessaire au stage (bureau, ouvrages, etc.). Des voitures de
service sont également disponibles. Néanmoins leur nombre étant limité, le (la) stagiaire aura parfois
à utiliser son véhicule personnel (documents d’assurance à fournir).

Rémunération

Basée sur le forfait réglementaire mis à jour chaque année en décembre (en guise de
référence ce tarif était de 3.6 € / heure soit 514.08 € par mois en 2017).  Le (la) stagiaire est également indemnisé pour l’utilisation de son véhicule personnel sur la  base légale des services fiscaux.

Période
Stage à temps complet (35h) de février à juin 2019 (possibilité de prolongation en juillet et août)

Profil recherché

Les stagiaires seront sélectionnés sur la base d’un entretien (Pnr / Chercheurs partenaires). Le (la) candidat(e) doit avoir une formation en hydrologie et en géochimie, c’est-à-dire savoir utiliser le matériel de mesures in situ tel que pH-mètre, conductimètre et micro-moulinet, avoir des connaissances sur le cycle hydrologique, la loi de Darcy et ses applications, la chimie de l’eau et les traçages géochimiques. Le(la) candidat(e) doit avoir un permis B.

La date limite de réponse est dépassée : 24/11/2018

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