Le syndicat Eau 17 a mis en œuvre une politique foncière sur les parcelles les plus stratégiques pour la qualité de l’eau. Le syndicat a notamment mené avec la SAFER un échange multilatéral de parcelles en concertation entre agriculteurs, éleveurs et propriétaires. Eau 17 a également acquis certaines parcelles pour les remettre en prairies.
Cette fiche bilan de 22 pages présente les travaux de restauration, le suivi écologique et ses résultats, le bilan du projet de restauration et propose des recommandations techniques à destination des gestionnaires (diagnostic, travaux, suivis).
En raison des aménagements réalisés au cours des deux siècles derniers, la vallée de Saint Ruph-Glière-Eau Morte, en amont du lac d’Annecy, présentait une alternance de secteurs incisés et excédentaires et un marais alluvial déconnecté des régimes de crues. Ces dysfonctionnements ont occasionné des inondations importantes sur les habitations, par exemple lors de la crue de 2015. Pour réduire ce risque, un programme de restauration fonctionnelle de la vallée a été élaboré par la Communauté de commune des sources du lac d’Annecy. Il s’est traduit par la suppression de plusieurs obstacles transversaux et contraintes latérales, un travail sur la géométrie du lit, la reconnexion du marais de Giez à la rivière ainsi que par la restauration d’un espace de mobilité plus important sur la partie aval. Les mesures mises en œuvre ont démontré un effet bénéfique objectivé lors des suivis piézométriques réguliers, et observable lors des dernières crues (2023-2024), au cours desquelles le marais a joué le rôle de zone d’expansion des crues, limitant les impacts sur les habitations. Ce programme se poursuit sur les affluents, désormais étayé par l’identification dans le Plan local d’urbanisme intercommunal des espaces de bon fonctionnement de la rivière et des zones humides devant faire l’objet de prescriptions particulières dans le cadre d’une démarche de type ERC (éviter/réduire /compenser).
Dans le quartier des Sciers, un concept ambi- tieux de gestion des eaux de pluie à ciel ouvert a été planifié dès le début des années 2000, au stade du plan directeur de quartier. Vingt ans après, le quartier réalisé fait ses preuves, avec des aménagements extérieurs et des ouvrages qui contribuent à la qualité de vie des nouveaux habitant.e.s. Une bonne anticipation de la ges- tion des eaux, la créativité et la persévérance des concepteurs ainsi qu’un dialogue de qualité entre maîtres d’ouvrages, mandataires, commune et administration cantonale ont permis d’aboutir à ce beau résultat.
Des aménagements ont été réalisés pour préserver la qualité du site tout en maintenant son rôle de champ d’expansion des crues. Son ouverture au public a été un des axes principaux du projet, afin de permettre la découverte de la biodiversité présente et de sensibiliser les citoyens à la richesse de leur environnement. La présence de plusieurs espèces protégées dont la Jacinthe de Rome, la Céphalaire de Transylvanie ou l’Alpiste bleuâtre a nécessité une demande de dérogation pour pouvoir réaliser les travaux.
L'action consiste en la restauration du ruisseau de Chanteclair, petit cours d'eau situé sur la tête de bassin versant du Modon, affluent du Cher dans le département de l’Indre (36).
LA LISTE DES ETABLISSEMENTS PROPOSANT DES STAGES Consultez la liste de tous les établissements proposant des stages dans les métiers de l'eau, classés par département
Dans le cadre de l'étude sur la continuité écologique des ouvrages du département des Landes, le seuil d'Aire sur l'Adour, support des mesures des débits avec une station limnimétrique, est considéré prioritaire pour restaurer la circulation piscicole. La solution d'aménagement de l'ouvrage a été choisie par l'Instution Adour car compatible avec la pérennité des fondations du pont situé en amont. Le maître d’ouvrage a privilégié un dispositif rustique pour conserver un aspect paysager et patrimonial plus attractif. La passe à poissons est fonctionnelle, le projet est une réussite pour le franchissement piscicole au droit de cet ouvrage, même si des points de blocage pour la migration piscicole restent présents à l'aval. Des opérations de restauration sont donc à prévoir pour favoriser la continuité écologique sur cet axe. L’association locale de canoë-kayak a par ailleurs approuvé la passe à canoë.
Face à la dégradation de la qualité écologique des cours d’eau, à la perte de biodiversité et aux menaces liées aux changements climatiques, le Syndicat Mixte du Bassin de la Dives (SMBD) a lancé deux programmes d’actions d’adaptation fondées sur la nature. Les deux programmes, axés sur les aménagements d’hydraulique douce et la restauration de la trame verte, sont complémentaires.
Le Gioulé est un cours d’eau qui se situe dans le Sud-Est des Landes. C’est un affluent rive droite de l’Adour, d’un linéaire de 18,3 km. Cette masse d’eau (FRFRR327C_11) a subi de fortes altérations hydromorphologiques, notée comme élevée dans le SDAGE 2022-2027.
En raison de cet état, lors de l’élaboration de son PPG, le Syndicat Adour Midouze avait retenu des actions qui permettait d’agir sur ce compartiment. Suite à cela, le syndicat a candidaté à un Appel à Projet de l’Agence de l’Eau portant sur la renaturation de cours d’eau, pour lequel il a été retenu.
A la base, la communauté de Mesland a constaté des problèmes de voirie sur le ruisseau de la petite Cisse qui, chenalisé, longeait la rue des Fontaines. La dynamique de la rivière artificialisée entrainait des problèmes d’érosion, menaçant la voirie. Le SMBCISSE s’est alors lancé dans un travail de remise en fond de talweg de ce tronçon de la Petite Cisse, ce qui a permis, au passage, d’aménager une zone d’expansion de crue de 5000 m2 où la rivière peut déborder, dissiper son énergie, s’infiltrer dans les sols et s’auto-épurer.
Cette opération a eu lieu à l’été 2013, dans le cadre du premier contrat territorial de milieux aquatiques du bassin. Elle s’est appuyée sur le réseau local des clubs jeunes nature (CJNA) qui se trouvait organiser un rassemblement international cet été là.
Sur un linéaire de 500 mètres, 10 banquettes ont ainsi été aménagées pour diversifier les écoulements de la rivière. 10 ans après, le syndicat revient sur ce projet.
Le Syndicat Mixte d’Aménagements de la Moyenne et Basse Vallée de l’Ognon a lancé fin 2021 les travaux de reméandrement du ruisseau du Cassis et du ruisseau de Bard-les-Pesmes. Cette restauration a eu lieu sur la commune de Bresilley, en Haute-Saône. L’objectif est de permettre aux cours d’eau de retrouver leurs lits d’origine avec des méandres correspondant au fonctionnement naturel du milieu. Ces travaux permettront à terme également la création d’une importante zone humide à proximité de la rivière Ognon, synonyme de ralentissement de la force motrice de l’eau, d’une meilleure infiltration de l’eau dans les sols et d’un retour certain de la biodiversité des milieux humides.
Le jardin de pluie de Bram est un projet innovant répondant au fort ruissellement urbain dans ce village d'Occitanie situé en plaine alluviale. Le quartier du Téoulel était particulièrement concerné par cette problématique car son exutoire était une ancienne sablière, limitant l'infiltration lors des fortes pluies. Le projet a exploité la capacité d'infiltration naturelle en créant des zones d'absorption pour les eaux de ruissellement et offre aujourd’hui une solution de rafraîchissement urbain aux riverains.
Les cours Oasis à Paris sont une méthode novatrice de rénovation des cours des établissements scolaires, visant à les transformer en havres de fraîcheur. Les cours rénovées offrent des espaces plus naturels, avec une végétation abondante, une gestion optimale de l'eau de pluie et des points d'eau, des installations ludiques variées, des zones paisibles et une distribution équilibrée de l'espace.
En juillet 2021, la Communauté de Communes Aunis Atlantique a installé un radeau végétalisé sur l’étang du Centre Nature du Marais Poitevin, situé à Taugon (17) sur un terrain communal.
L’étang présentait une végétation aquatique peu fournie et peu diversifiée. La CCAA a décidé de tester la technique du radeau végétalisé, inscrite dans un projet global de renaturation du site.
Le radeau végétalisé ou « île flottante » est une installation possible sur des eaux stagnantes ou courantes. Elle permet de favoriser la biodiversité et de contribuer à épurer l’eau.
Le Syndicat Mixte d’Aménagement des Bassins Aume-Couture, Auge et Bief (SMABACAB) est récemment intervenu pour restaurer le petit cours d’eau, tant du point de vue de sa morphologie que du point de vue de sa « petite continuité » écologique. Le lit mineur et, dans la mesure du possible, le lit majeur de proximité ont pu être retravaillés avec une réflexion autour d’un suivi qui permettra d’apprécier les effets des travaux dans cinq ans.
Selon l’étude Charente 2050, le bassin de la Charente devrait perdre entre 30 et 40% de ses débits d’étiage à l’horizon 2050. Dans un contexte de manque d’eau chronique sur le bassin son territoire, le SMABACAB effectue des travaux de restauration qui visent à limiter la vidange de la nappe alluviale notamment en tête de bassin. Afin d’évaluer l’efficacité de ces travaux, le syndicat a mis en place des piézomètres rustiques en régie avec les moyens du bord et équipés de sondes permettant de suivre les niveaux de nappe par télétransmission.
Le bassin de la Couture est très marqué par le recalibrage et la rectification des cours d’eau, entrainant une banalisation des habitats. La Divise, affluent de la Couture, avait déjà fait l’objet d’une restauration sur un secteur test de 250ml (voir retour d’expérience) en vue de prolonger ultérieurement la restauration sur un linéaire plus conséquent. Le test étant concluant, le Syndicat Mixte d’Aménagement des Bassins Aume Couture, Auge et Bief (SMABACAB) a décidé de poursuivre les travaux sur un kilomètre.
Les travaux visent à augmenter les durées et les fréquences de connexion entre la Loire et ses boires. Le caractère humide des boires n’est pas renforcé car, du fait de la nature sableuse et perméable des terrains, les boires se mettent déjà en eau par remontée de nappe. En revanche, les échanges d’espèces animales comme végétales entre la Loire et ses boires sont favorisés. Pour deux boires (Dampierre aval, Benâcle-Parnay et Gennes), le potentiel de frayère à brochets sera amélioré.
Afin de retrouver un profil et une dynamique proches de l’état naturel, le Syndicat du Moron a testé la mise en place de « pièges à sables » sur les dix derniers kilomètres non domaniaux à l’aval du Moron. Il s’agit d’ouvrages de génie écologique installés dans le lit mineur du cours d’eau et qui reprennent le principe des fascines. Ces pièges à sable qui se fondent sur les dynamiques sédimentaires naturelles du Moron permettent de resserrer son lit mineur.
Remettre en cause un ouvrage de protection des activités humaines, même lorsqu’il y a peu d’enjeux, soulève forcément des craintes et des oppositions. Ce projet a mis en exergue le besoin de sensibilisation des riverains et acteurs locaux sur ce sujet complexe de dynamique fluviale de la rivière Allier, en capitalisant et vulgarisant les services rendus par cette expérience efficace de travaux d’effacement de protection de berge.
Ce projet est le fruit d’une rencontre entre un gestionnaire de voie d’eau se posant des questions très opérationnelles de suivi, de quantification, de dimensionnement de son projet..., et le monde de la recherche disposant de stratégies de connaissance susceptibles de répondre à certaines questions pratiques ansi qu’à des questions plus fondamentales sur le transport sédimentaire. De cette rencontre est née ce magnifique projet R-TEMUS qui s’inscrit dans le cadre d’une implication historique de l’Université de Tours auprès des acteurs de la Basse Loire. Que les enseignements de R-TEMUS contribuent pour de longues années à une meilleure compréhension des effets des opérations engagées dans le Contrat pour la Loire et ses Annexes.
L’Ouin et certains affluents sont directement concernés par les ambitions de reconquête de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques programmées dans le CT EAU 2021-2026. A la fin des années 80, l’Ouin et ses affluents ont fait l’objet d’une opération de recalibrage et de rectification des méandres. Le gabarit des cours d’eau a été modifié en profondeur et en largeur, limitant les débordements, contribuant à l’abaissement de la nappe alluviale, perturbant les connexions lit mineur/lit majeur. En 2021, Une opération globale d’envergure de restauration de l’hydrosystème cours d’eau / zones humides a été réalisée sur la commune de la Petite Boissière (79).
Asséchés au XVIIe siècle et dégradés par trente ands de maïsiculture, les marais d’Olive à Parempuyre en Gironde ont fait l’objet d’un projet de renaturation porté par Bordeau Métropole à partir de 2018. Ce projet d’ampleur sur plus de 86 hectares a été l’occasion de mettre en commun l’expertise de plusieurs bureaux d’étude en environnement et de génie écologique.
Restauration de la continuité écologique sur le fleuve Charente dans le Département de la Vienne, suite à l’effondrement de la partie amont de la chaussée du Moulin de Roche, en juillet 2018.
A la confluence de l’Adour et du ruisseau de la Gaube, un vannage servait à l’irrigation des cultures situées en amont par submersion des parcelles. Aujourd’hui cet ouvrage est en ruine et n’a plus d’usage. Il représente un obstacle à la continuité écologique et sédimentaire.
La restauration de la continuité au droit de cet ouvrage a été intégré dans le Plan Pluriannuel de Gestion du syndicat.
LA LISTE DES ETABLISSEMENTS PROPOSANT DES STAGES Consultez la liste de tous les établissements proposant des stages dans les métiers de l'eau, classés par département
Afin de restaurer la continuité écologique, 2 micro-seuils, générant chacun une chute de 25 cm, ont été créés et un radier a été rehaussé afin d’élever la ligne d’eau de quelques centimètres.
Le lit de la Mauve à Prélefort a été élargi et linéarisé au fil des décennies. Depuis, l’eau était nitrifiée, moins oxygénée, la diversité halieutique du secteur était appauvrie. Par conséquent, la végétation tendait aussi à se généraliser. Les élus ont pris la décision de restaurer un lit fonctionnel et biogène.
Les travaux permettent à la Mauve de retrouver un fonctionnement écologique normal sur ce secteur.
Les cystoseires sont des algues brunes aussi appelées « espèces ingénieures » car elles structurent leur habitat au bénéfice du développement d’une multitude d’autres organismes.
Ce projet est né de la volonté de la ville de réduire les effets du phénomène d’ICU qui impacte le climat et la qualité de vie dans le centre-ville de Lille, dont le bâti est dense et ancien. La désimperméabilisation et végétalisation des cours d’écoles lilloises contribue à faire des écoles des îlots de fraîcheur et à améliorer la qualité des élèves comme de tous les Lillois du centre-ville. Ce sont aussi des lieux d’apprentissage du développement durable pour les enfants, futurs “ambassadeurs” d’un nouveau rapport à la planète et à la nature en ville.
Ce programme de restauration écologique de grande ampleur doit permettre d’évaluer notre capacité à agir sur le maintien ou le rétablissement de certaines fonctions écologiques clés comme la fonction de nurserie dans des zones perturbées ou dégradées. Il s’agit aussi d’évaluer la faisabilité de restaurer des écosystèmes côtiers comme l’herbier de cymodocée. Plus largement, les résultats attendus permettront d’orienter les décisions sur la conduite de nouvelles actions de restauration écologique à mener sur le long terme et la révision ou la mise en place de mesures de gestion et de protection de ce site.
Ce projet pluri-thématique et multi-partenarial a pour objet la restauration du fonctionnement naturel de deux cours d’eau (Armance et Landion) et des zones humides annexes. En effet, le lit mineur de ces deux cours d’eau a été en grande partie recalibré et/ou rectifié. Ces travaux d’aménagement hydraulique ont conduit à l’augmentation de l’énergie de l’Armance, aggravant ainsi l’incision du lit mineur au sein du lit majeur, et réduisant l’espace de mobilité du cours d’eau.
Le Pôle-relais lagunes méditerranéennes a organisé en partenariat avec l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse un webinaire interrégional sur “Les retours d’expérience de plans de gestion en zones humides littorales méditerranéennes” le 16 décembre à l’attention des structures porteuses des plans de gestion et des DOCOB concernant les milieux lagunaires.
En 2010, l’AAPMA de Saint-Cyprien a fait appel au SMETAP Rivière Dordogne et aux propriétaires pour envisager une intervention sur une portion de 550 mètres, du ruisseau du Moulan, classé en réserve de pêche, afin de l’aménager en ruisseau- pépinière pour la truite fario.
Le SAVI a remis en eau d'anciens méandres de l'Echandon au lieu-dit les Gués de Prés longs à Tauxigny-Saint Bauld permettant ainsi à la rivière de retrouver son ancien lit. En 1973, ce cours d'eau a été mis au droit et recalibré, ce qui a entraîné une dégradation de la qualité de l'eau, une sous-alimentation de la nappe souterraine et une accentuation des risques d'inondations à l'aval.
Afin de répondre en partie aux objectifs de la Directive Cadre sur l’eau et en application du plan de gestion du Muhlbach de Wolfisheim-Eckbolsheim, la Communauté Urbaine de Strasbourg a décidé de recréer des milieux humides afin de diversifier les habitats et de créer des zones potentielles de frayère. C’est ainsi qu’il a été décidé de créer une annexe hydraulique dans une anse du Muhlbach de Wolfisheim-Eckbolsheim, au début du ban communal d’Eckbolsheim, sur laquelle se situait une pâture appartenant à cette commune.
Les travaux entrepris ont consisté à aménager le déversoir du moulin pour le rendre franchissable grâce à l’installation d’une passe rustique et de la réfection de son système de vannage.
Les travaux ont consisté à déconnecter l’étang du cours d’eau pour le rendre indépendant. Sa surface a été réduite par l’implantation d’une digue de séparation créant un nouvel étang de 1 800 m2 (2 400 m2 auparavant), suffisant au maintien des usages préexistants et alimenté uniquement par les eaux pluviales, sans effet négatif sur le fonctionnement de la rivière.
Renforcer l’interconnexion de l’Indre avec ses annexes hydrauliques. Assurer une meilleure régulation des crues et donc réduire le risque d’inondation à l’aval tout en renforçant les fonctions biologiques comme la reproduction de la faune (brochets, carpes, batraciens...).
Cette première année d’animation est principalement ciblée sur la réduction des teneurs en nitrates, élément déclassant le captage de Saint-Thibault. Concrètement, 8 exploitants se sont portés volontaires pour des analyses de fumier afin de connaître précisément la composition de leurs effluents d’élevage. À l’aide d’une courbe de modélisation, ils pourront piloter au plus juste les apports de fertilisants [...]
Un forage unique alimente en eau potable les 800 habitants de la commune de Rachecourt-sur-Marne. La remise en culture, en 2000, de prairies situées dans le périmètre de protection immédiate du captage, a entraîné une forte augmentation du taux de nitrates, allant jusqu’à rendre l’eau impropre à la consommation. Une longue bataille juridique et des mesures agro-environnementales ont permis la remise en herbe d’une grande majorité des surfaces qui ne l’était pas encore sur l’aire d’alimentation du captage. Ceci a permis la restauration de la qualité de l’eau.
Gestion intégrée des eaux pluviales pour l'aménagement du stationnement de la partie centrale entre le pôle administratif Aynié et l'Hôtel d'entreprises.
En 1984, la Réserve Naturelle Nationale (RNN) du Marais de Lavours est créée et l'Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication (EIRAD) est désignée gestionnaire du site en 1985, par convention avec l'Etat. Depuis plus de 30 ans l'EIRAD définit et met en oeuvre les opérations de restauration et les pratiques de gestion. L'objectif d'un tel projet? Restaurer et maintenir le fonctionnement hydrodynamique du marais afin de permettre le développement d'espèces végétales et animales, mais aussi valoriser le patrimoine naturel du site auprès du grand public.
Pour préserver les milieux naturels du marais de l’Etournel, diverses actions ont été entreprises depuis le classement du site en zone Natura 2000 en 2005. En 2015, la labellisation en Espace Naturel Sensible (ENS) par le Département de l’Ain a permis au Parc naturel Régional du Haut- Jura, gestionnaire du site, de conduire la révision du document d’objectifs et d’élaborer le plan de gestion du site pour la période 2017-2021. Les objectifs des premières actions sont complémentaires : revitalisation des milieux naturels, mise en place de zones de quiétude par la canalisation de la fréquentation (aménagement d’un sentier découverte tous publics), lutte contre les espèces invasives, et renforcement de la connaissance et de la compréhension écosystémique du site.
Impulsé par la volonté de la commune de Serrières-de-Briord de préserver l’Espace Naturel Sensible (ENS) des anciens méandres du Rhône, le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes a élaboré un programme d’action en 2005, en concertation avec les propriétaires, les acteurs locaux et les usagers du site. Aujourd’hui, un deuxième plan de gestion est en cours pour la période 2013-2022, en partenariat avec le Département de l’Ain. L’objectif de ce projet ? Mettre en place des actions de restauration et des pratiques de préservation en dialoguant avec les acteurs locaux, et garantir ainsi le maintien de la biodiversité du site.
Présentation de M. Quentin VATRINET, Chargé de missions actions préventives, Service de l'Eau Potable et des Milieux Aquatiques (SEPoMA), Département de Seine-et-Marne.
Les rivières torrentielles et les torrents sont le théâtre de crues très spécifiques, caractérisées notamment par des transports de matériaux pouvant être volumineux et très rapides. Comment faire pour bien gérer les ouvrages situés sur ces cours d’eau ? Quelles sont les bonnes pratiques en prévention des inondations torrentielles ? Pour y répondre, voici le point de vue du Syndicat Mixte d'Aménagement de l'Arve et de ses Affluents (SM3A).
La compétence de "Gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations" (GEMAPI) est entrée en vigueur pour toutes les intercommunalités en janvier 2018, mais certaines d’entre elles ont devancé l’échéance. Cette série de fiches est ainsi dédiée au partage d’expériences de collectivités pionnières dans la prise de compétence GEMAPI. Les premiers retours d'expérience sont disponibles en téléchargement.
La remise à ciel ouvert du ruisseau Pen Ar Biez à Lannion a restauré une zone humide grâce au réaménagement du site du STANCO sur une période de trois ans. Depuis la fin des travaux en 2018, cette restauration écologique a rafraîchi l'environnement urbain en apportant une source d'eau naturelle et a permis aux habitants de redécouvrir la nature en ville.
Sur le bassin versant de la Durance, la rationalisation des systèmes de protection contre les crues n’a pas attendu le décret de 2015. Aujourd’hui, le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance (SMAVD) accompagne ses intercommunalités adhérentes pour définir, déclarer et gérer les « systèmes d’endiguement ». Conseils et retour d’expérience de Bertrand JACOPIN, directeur des études et des travaux du SMAVD.
12 fiches retours d'experiences qui permettent d'avoir un apperçu du contexte, des étapes de mise en oeuvre et du financement de la compétence GEMAPI sur chacun des territoires.
Cette base de données réunit l’ensemble des retours d’expériences réalisés au cours des journées régionales du Graie sur l’autosurveillance des systèmes depuis 2006. Ce recueil, présenté sous la forme d’une feuille Excel, permet un accès aux 55 présentations (PDF) ainsi qu’un tri par grands thèmes.
Dans le cadre du SAGE Oudon, le Syndicat du bassin * de l'Oudon met en oeuvre différentes actions de gestion et de restauration des milieux aquatiques. Elles contribuent directement à la reconquête de la biodiversité à travers une meilleure qualité et une diversification des habitats. En complément des travaux menés, la sensibilisation est essentielle pour impliquer l'ensemble des acteurs et le public. Dans ce cadre, l'équipe Gest'eau a recueilli le témoignage de Régine TIELEGUINE (Directrice du Syndicat du bassin * de l'Oudon et animatrice de la Commission Locale de l'Eau * ), Emeline GUAIS (Technicienne milieux aquatiques au Syndicat du bassin de l'Oudon) et Sylvain LACÔTE (Ingénieur milieux aquatiques au Syndicat du bassin de l'Oudon).
La deuxième journée régionale des animateurs de démarches de protection des aires d’alimentation de captages prioritaires ou de bassins versants pollutions diffuses a eu lieu le 19 décembre 2017 à Orléans. Cette journée, organisée par la DREAL, la DRAAF et les Agences de l’eau Loire-Bretagne et Seine-Normandie, a réuni 52 participants.
L'agence de l’eau Rhin-Meuse et la Chambre d’agriculture d’Alsace ont organisé jeudi 22 mars 2018 une journée technique sur la thématique "coulées de boue". Cette journée a regroupé une cinquantaine d’élus alsaciens venus échanger autour de retours d’expériences présentés par l’agence de l’eau Rhin Meuse, la Chambre d’agriculture d’Alsace, la Chambre régionale d’agriculture Grand Est (projet GERIHCO), le Conseil départemental du Haut-Rhin, la Direction Départementale des Territoires du Bas-Rhin, Messieurs les Maires de Dettwiller et de Landser, la Région Grand Est et le Syndicat des Eaux et de l'Assainissement Alsace-Moselle.
Ce document constitue les actes de l'atelier international Eau et Climat "Génie écologique et risques climatiques". Découvrez dans cette publication des témoignages et retours d’expériences pour relever le défi de l’adaptation des territoires au changement climatique et de la préservation des écosystèmes.
Cette étude analyse les dispositifs incitant à modifier les pratiques agricoles pour économiser la ressource en eau. Elle s'appuie sur une revue de littérature, des entretiens avec des experts, et 7 études de cas dans 5 pays (Chypre, Espagne, Grèce, Italie, Roumanie).
La Cellule Migrateurs Charente Seudre (EPTB Charente, Groupement des fédérations de pêche de Poitou-Charentes et CREAA) a rédigé un Recueil d’expériences pour la restauration de la libre circulation des anguilles dans les marais Charentais. Ce document s’adresse plus particulièrement aux acteurs des marais littoraux. Il expose tout d’abord le fonctionnement des marais Charentais et des ouvrages qui y sont rencontrés puis il présente des exemples de travaux de restauration de la continuité écologique, par type de marais. Il aborde enfin la possibilité d’y réaliser des suivis biologiques pour mesurer l’effet positif des aménagements sur la circulation piscicole.
La prise en compte des eaux pluviales dans les projets d’aménagement est un enjeu important pour notre territoire. Les collectivités et les aménageurs sont de plus en plus demandeurs d’informations et de retours d’expériences. Parallèlement, des opérations exemplaires en la matière se développent dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, parfois en toute discrétion.
Le Graie oeuvre pour capitaliser les informations sur ces opérations afin de :
- les valoriser et améliorer leur visibilité - favoriser le transfert des connaissances par les échanges et les visites - inciter à une gestion alternative des eaux pluviales par l’exemple.
L'agence de l'eau a organisé le 16 janvier dernier, une journée d'échange à destination des animateurs « pollutions diffuses » du bassin Rhin-Meuse. 80 personnes étaient présentes à cette journée. Après une matinée consacrée au futur programme d’intervention de l’agence de l’eau en cours d’élaboration (quelles priorités, quelles inflexions…), l’après-midi a porté sur des retours d’expériences d’Eau de Paris et de l’Agence de l’eau Artois-Picardie.
Le Pôle-relais mares, zones humides intérieures et vallées alluviales, porté par l'Association Française des EPTB, et le Forum des Marais Atlantiques ont organisé une journée d'échanges sur la séquence Eviter-Réduire-Compenser (ERC) appliquée en zones humides, le 14 novembre 2017 à l'Institut Polytechnique UniLaSalle de Beauvais. Cette journée avait pour but d’apporter des éléments de connaissance et de méthode aux acteurs locaux concernés par la protection et de la gestion des zones humides, aux porteurs de projets et aux services instructeurs, pour accompagner la mise en œuvre de la séquence ERC en zones humides.
La ville d'Acigné souhaitait réaménager les étangs des 2 sites, fortement colonisés par la Jussie, plante exotique envahissante compliquée à éradiquer. Plusieurs méthodes d’arrachage manuel et mécanique avaient été testées par la commune. Dans le cadre de la réhabilitation pour la compensation des impacts de la LGV BPL à proximité des sites, un partenariat entre la ville et Eiffage Rail Express a donc été réalisé afin de mettre en place une intervention contre cette espèce.
La Jussie, Ludwiggia grandiflora, est une plante amphibie invasive présente dans les marais de Brière et du Brivet depuis les années 1990. Globalement, depuis son identification, son implantation n’a cessé de s’étendre. L’année 2017 a pourtant été une année particulière avec une régression des surfaces colonisées par rapport à 2016. Afin de tenter de comprendre ce phénomène, l’équipe du Parc naturel régional de Brière a effectué un travail de compilation d’observations de terrain (suivis des implantations, observatoire photographique « Jussie », observations sur site, etc.) et d’analyse permettant de mieux appréhender et de mieux cerner la dynamique de la plante et l'originalité de son développement en 2017.
Cette journée technique a comporté dans un premier temps la présentation du contexte foncier actuel. Puis des présentations ont abordé les stratégies foncières et les modes de gestion en fonction des typologies du foncier. Enfin, des retours d’expériences sur des actions mises en œuvre dans le but de valoriser et de préserver des milieux sensibles ont été présentés. Les échanges entre gestionnaires ont été favorisés par des temps dédiés à la suite de chaque session thématique.
L’organisation d’une réunion avec les acteurs impliqués dans le suivi voire la gestion des poissons a pour objectif de créer un groupe d’échange thématique sur les poissons exotiques envahissants. Cette première réunion a pour but de : - Présenter des éléments de connaissance disponibles pour contribuer aux réflexions sur les poissons exotiques et leur statut ; - Echanger sur les espèces exotiques potentiellement envahissantes pour lesquelles des études concernant leurs éventuels impacts seraient à mettre en place.
Travaux réalisés en août et septembre par le Parc naturel régional du Haut-Jura comprenant le reméandrement du Doubs sur 256 m, la neutralisation de 1150 m de fossés et la remise en eau de 0,5 ha d'anciennes fosses d'extraction de tourbe.