L’eau, l’une des matières premières les plus importantes en Algérie. Du fait de son importance, il est indispensable de connaitre sa vulnérabilité aux changements climatiques, en Algérie. En Algérie, la vulnérabilité aux changements climatiques s’exprime à travers plusieurs aspects : explosion démographique, diminution probable des écoulements des eaux, la rareté des ressources, la dégradation des infrastructures hydrauliques, les menaces aux zones humides...etc. Face à cette situation, l’Algérie a pris des mesures quantitatives et qualitatives adaptatives dans le cadre d’une gestion durable de cette précieuse ressource pour l’avenir.
Les autorités algériennes ont l’intention de gérer elles-mêmes les eau dans la capitale Alger. Cette décision prendra effet en août 2021, à la fin du contrat signé entre la Société de l’eau et de l’assainissement d’Alger (Seaal) et Suez. La compagnie basée à Paris (France) gère l’eau potable à Alger depuis 2005.
Afin de donner un coup de pouce décisif à ses zones humides vulnérables, le Gouvernement de l’Algérie adopte une nouvelle stratégie de conservation à long terme, dans l’intérêt de son peuple et de la nature. Lancée officiellement en février, la Stratégie nationale de gestion des écosystèmes de zones humides, d’une durée de 15 ans, marque une nouvelle ère dans la conservation des zones humides du pays.
L’objectif de cet article est de caractériser la variabilité de la pluie dans le bassin versant de la Macta. D’une superficie de 14390 Km2, le bassin versant de la Macta est située au nord-ouest de l’Algérie. Les données sont récoltées sur un réseau de 48 pluviomètres. Cette caractérisation permettra de mieux gérer l’incertitude, liée au caractère aléatoire, des précipitations et de mieux prévoir les risques qui peuvent y être engendrés.
Guerbès-Senhadja est un complexe de zones humides d'importance majeure (classé Site Ramsar 2001) qui constitue un réservoir de biodiversité faunistique et floristique avec des espèces d'origines biogéographiques diverses. Toutefois cette zone subit une pression anthropique importante à cause des défrichements, des incendies et de l'exploitation des sablières.