Une calanque est une formation géologique particulière se présentant sous forme d'un vallon étroit et profond à bords escarpés, en partie submergé par la mer. On les trouve sous cette forme autour de la Méditerranée, et sous ce nom dans le Sud-Est de la France.
Considéré comme un « bout du monde » aux marges d'une cité portuaire de dimension mondiale avant de devenir, en 2012, la porte d'entrée d'un parc national destiné à accueillir des milliers de touristes, cet espace a longtemps été un lieu de relégation des industries les plus polluantes. C'est cette histoire méconnue, dont l'héritage est aujourd'hui si lourd à porter, que nous avons choisi d'évoquer à travers une approche résolument pluri-disciplinaire, associant étroitement sciences sociales et sciences de la nature, pour tendre vers une vision globale, base d'une réflexion sur la gestion des sites pollués sur le littoral Méditerranéen.
Source : http://amzn.to Ajouté le 04 octobre 2016 à 18:16
Par une décision n°23-81.410 rendue ce 26 mars 2024, la Cour de cassation a apporté d'importantes précisions sur les conditions de réparation du préjudice écologique. La décision conforme une convergence intéressante entre le régime de réparation du préjudice écologique organisé par le code civil et le régime de réparation du dommage environnemental organisé par le code de l'environnement. Elle souligne également que le montant de la réparation du préjudice écologique ne peut pas être calculé en fonction de la valeur vénale d'espèces et habitats protégés qui ne peuvent pas être commercialisés. Analyse.
Les eaux du parc national des calanques voient apparaître plusieurs espèces de vertébrés aquatiques venant du sud de la mer Méditerranée. Un phénomène lié au changement climatique.
L'entreprise est accusée d'avoir déversé pendant plusieurs années des boues rouges, résidus solides du rafinage de bauxite dont est extrait l'alumine, dans le parc national des Calanques.
Quiconque a fréquenté une plage de Méditerranée a déjà marché sur cette plante : l'herbier de posidonie s'échoue naturellement sur le rivage, et forme des banquettes. Cette plante méditerranéenne est menacée par les activités humaines et pourtant, elle est très bénéfique pour le climat.
Dans moins d’un an la cité phocéenne accueille les épreuves de voile des Jeux Olympiques. L’évènement mobilise la Ville et la Métropole pour que l’évènement soit « propre »… en espérant qu’un épisode climatique majeur ne vienne pas polluer la marina et la rade.
Le contrat de baie, mis en place en 2015 par la Ville de Marseille et la Métropole Aix-Marseille pour protéger la biodiversité marine et la qualité des eaux, s’est achevé fin 2022. Réduction des pollutions en mer, préservation et restauration des milieux littoraux, sensibilisation à la population… Voilà précisément les trois lignes directrices de ce contrat étendu au golfe de Fos-sur-Mer en 2019.
Un plan de sauvegarde est déployé pour venir à la rescousse de l’étang de Vaccarès, en Camargue, rapporte La Provence. Lancé par la Société nationale de protection de la nature (SNPN), le Conservatoire du littoral et par les services de l’État, ce plan a pour objectif de préserver l’étang, dont la santé est devenue très préoccupante ces dernières années.
Pendant que les feux ravagent les forêts sous nos yeux, un autre genre d’incendie meurtrit les fonds marins de la Méditerranée. Depuis la mi-août, les gorgones rouges, espèce emblématique de Marseille, connaissent un épisode massif de mortalité inédit probablement dû à la chaleur.
Aujourd’hui, on vous emmène dans les calanques de Marseille. Des scientifiques y étudient les éponges, organismes relativement « simples » et pourtant capables de produire un nombre de molécules différentes sans équivalent dans le monde vivant. Ce reportage est diffusé en partenariat avec l’émission « Le temps d’un bivouac », sur France Inter.
Du 13 au 17 juin, les plongeurs du Bachelor gestion et protection du milieu marin vont retirer de la mer plus de 200 pneus immergés par 13 mètres de fond dans le Parc national des Calanques. Un projet de fin d’études ambitieux, qui met fin à une pollution installée depuis trop d’années.
Cette algue « peut avoir un impact préoccupant sur les herbiers de posidonie », essentiels à l’écosystème marin car ils servent de nurserie aux poissons et de barrière contre l’érosion.
Entre dimanche et lundi, jusqu’à 180 millimètres d’eau se sont abattus sur la cité phocéenne. Des associations et des élus municipaux en appellent aux bénévoles pour nettoyer les plages avant l’arrivée du mistral.
L'Occitanie, destination préférée des touristes : ils ont été encore plus nombreux qu'en 2019 cet été. Sur le littoral, pour protéger les fonds marins, des bouées écologiques fleurissent par bouquets sur la Côte Vermeille et au Cap d'Agde, dans l'Hérault, où la fréquentation est la plus dense.
L’algue brune, Rugulopteryx okamurae, de la famille des Dictyotes, a fait l’objet de plusieurs articles dans la presse nationale durant l’été (GEO Magazine, Le JDD, France télévision, etc.). Signalée depuis 2002 dans l’étang de Thau (Occitanie) où elle a probablement été introduite par des naissains d’huîtres en provenance du Japon, cette algue ne semblait pas y avoir développé de caractère envahissant. Or, depuis deux ans, elle est régulièrement observée le long des côtes de la région PACA.
Apparue en 2018 au large des Goudes, l'algue exotique envahit les calanques marseillaises, apportant avec elle de nombreux risques pour la biodiversité et la santé humaine. Réunis à Callelongue ce lundi, habitants, scientifiques et élus peinent à trouver une solution pour freiner sa propagation exponentielle, qui pourrait toucher toute la rade de Marseille.
Trouver une place pour poser sa serviette dans les calanques de Marseille n’a jamais été chose aisée. Afin de juguler la fréquentation, le site envisage de mettre en place un système de réservation.
Rugulopteryx okamurae. C’est le doux nom d’une algue verte asiatique qui inquiète les plongeurs et scientifiques du coin. Cette espèce, introduite par le biais d’huîtres importées du Japon, serait en train de gagner du terrain dans les eaux des calanques.
Des acteurs du numérique et de l’environnement ont décidé de s’associer afin de développer la première méthodologie dédiée à la protection des herbiers marins et permettant la certification de projets bas-carbone en France, avec comme site pilote le Parc national des Calanques. Cette méthodologie sera soumise à validation de la Direction générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) du ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES) dans le cadre du dispositif Label bas-carbone qui vise à certifier des projets permettant l’atteinte des objectifs de neutralité carbone de la France.
Vendredi dernier à Marseille, des organisations internationales de protection de la nature ont lancé le Consortium Méditerranéen de la Biodiversité. Objectif : mutualiser les ressources de chacun et lancer des projets environnementaux coordonnés. Car il y a urgence…
En Île-de-France, un collectif propose de reconnaître la « personnalité juridique » à des lacs régulièrement pollués. Est-il possible d’accorder des droits à la nature en France, comme le font déjà plusieurs pays ? Dernier en date, le Canada qui, le 23 février, a reconnu la qualité de personnalité juridique à une rivière. C’est le moyen de ne plus « subordonner la défense de la nature à l’existence d’intérêts humains ».
Menacées par l'urbanisation et le tourisme, un quart des côtes de Méditerranée est en mauvaise santé. Des plages pourraient même disparaître d'ici quelques années, s'alarme l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Le Toulourenc, entre Drôme et Vaucluse, écoule ses eaux limpides à travers des gorges étonnantes. Mais ce bijou naturel subit les assauts de nombreux touristes désireux de « profiter de la nature ». Pour l’heure, élus, autorités et défenseurs de l’environnement cherchent la martingale pour ne pas interdire l’accès au site tout en le préservant.
Est-il possible d’améliorer la connectivité entre mer et lagune pour les juvéniles de poissons le long des graus artificialisés ? Porté par Seaboost et Biotope, le projet RECOLAG souhaite apporter des éléments de réponses à cette question au travers d’un premier projet pilote ambitieux.
Après avoir validé une nouvelle technique de plongée, l’expédition Planète Méditerranée - Andromède Océanologie et un consortium de partenaires scientifiques et institutionnels dont l’Office français de la biodiversité - livre ses premiers résultats. L’expédition a permis 31 plongées sur les fonds marins de Méditerranée française compris entre 60 et 144 mètres de profondeur.
Ils avaient pêché illégalement des tonnes de poissons dans les eaux protégées du Parc national des calanques. Quatre braconniers ont été condamnés, vendredi 6 mars, à Marseille à payer plus de 385 000 euros de dommages-intérêts, notamment au titre du préjudice écologique causé à l’écosystème.
L'usine Alteo de Gardanne (Bouches-du-Rhône), actuellement en redressement judiciaire, s'est vu accorder un délai supplémentaire de 5 mois pour mettre en conformité avec les normes environnementales ses rejets liquides dans les Calanques, a-t-on appris jeudi 2 janvier de source préfectorale.
Le devenir de la Méditerranée est entre nos mains… parlons-en ! Le 4 juillet prochain à Marseille, l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse présentera les priorités de son programme “Sauvons l’eau” des six prochaines années. Son directeur Laurent Roy les dévoile à Gomet’.
Le pôle santé du tribunal de grande instance de Marseille a finalement ouvert une information judiciaire concernant les rejets du producteur d'alumine Alteo à Gardanne (Bouches-du-Rhône).
L'usine Alteo de Gardanne (Bouches-du-Rhône) devra cesser les rejets en mer de ses résidus de traitement de bauxite au 31 décembre 2019. Par trois décisions rendues, vendredi 25 janvier, la Cour administrative d'appel de Marseille a en effet refusé de suspendre les jugements de première instance qui avaient ramené à fin 2019 l'échéance des dérogations dont bénéficie cette société.
Le 11e programme de l'agence de l'eau affiche dans ses priorités la restauration de la biodiversité, notamment en milieu marin. Il combine des actions destinées à préserver les petits fonds côtiers et à restaurer les habitats tout en poursuivant le combat contre les pollutions.
Recenser les filets de pêche perdus en Méditerranée, évaluer leur impact sur l’environnement et le paysage, retirer ceux qui détériorent les fonds marins, c’est la mission du programme "Ghost Med" mené par l’institut Méditerranéen d’Océanologie de l’Université d’Aix-Marseille.
Depuis quelques jours, des plages du Var comme Ramatuelle, mais aussi des Bouches du Rhône (Marseille, La Ciotat) et dans une moindre mesure de la Côte d'Azur, sont la cible de la d'une invasion de méduses. Une application permet de savoir en temps réel où se trouvent ces bestioles !
Les exigences pourraient se durcir à l'encontre du producteur d'alumine, Alteo : le tribunal administratif de Marseille va examiner demain, jeudi 14 juin, les recours déposés par différentes associations. En décembre 2015, le préfet des Bouches-du Rhône avait en effet accordé à l'entreprise une dérogation pour lui permettre de rejeter durant six ans ses effluents liquides au large du parc national des Calanques.
La Ville de Cassis n'a pas aimé un reportage d'Envoyé Spécial évoquant des excréments dans ses eaux de baignade. Elle attaque France Télévisions et un plongeur en diffamation, réclamant 3,2 millions de dommages et intérêts à la chaîne.
Depuis 1967, l’usine d’alumine Alteo Gardanne déverse en mer Méditerranée des rejets qui remettent en question le caractère durable de cet espace protégé. Dans ce contexte, et face à un manque de mesures concrètes et immédiates pour réduire la pollution en mer, Surfrider et 5 autres ONG ont décidé de mener un recours en justice, afin de demander l’annulation de l’arrêté d’autorisation d’exploiter octroyé à Alteo Gardanne en décembre 2015. Celui-ci, accorde un délai de 6 ans à l’industrie pour améliorer la qualité de (et non stopper totalement) ses rejets et se mettre en conformité vis-à-vis de la convention de Barcelone.
Au moins 320 individus fréquentent le parc national des Calanques, soit plus du double de ce qui avait été observé lors des éditions précédentes. Près de 200 bénévoles ont participé à l'édition 2016 de cette opération de sciences participatives qui reste la plus importante menée sur le territoire métropolitain français dans le domaine subaquatique, en termes à la fois de pérennité, de nombre de participants et d'étendue géographique.
Les débits des bassins sont au plus bas depuis 2008. Les rares orages de cet été qui succédaient à un hiver et un automne secs n'ont pas permis de rattraper le déficit.
Jeudi 28 juillet, l’émission de France 2 Envoyé spécial consacrait un sujet aux calanques et revenait notamment sur les rejets en mer de la station d’épuration de Cassis. En ligne, le site France TV info (appartenant au même groupe) titrait “A Cassis, on se baigne dans les excréments”.
Pour la sixième année consécutive et à l’occasion de la Journée mondiale de l’Océan, l’agence de l’eau et la Direction interrégionale de la mer ont organisé une rencontre avec les acteurs du monde de la mer sur la qualité des eaux de la Méditerranée. Les résultats de la campagne 2015 de surveillance «qualité de la Méditerranée », réalisée pour la mise en œuvre des directives-cadres sur l’eau et sur le milieu marin, ont été présentés.
L'usine d'alumines a six ans pour faire drastiquement baisser ses niveaux de polluants. Nécessaire pour trouver la solution de traitement, assure l'industriel. Trop long pour ses opposants.
Piqués au vif par le documentaire réalisé l'été dernier sous les eaux du Vieux-Port par l'association écologiste internationale Sea shepherd conservation society, les clubs de plaisanciers situés autour du Lacydon n'ont pas tardé à réagir. Sous l'égide de la Fédération des sociétés nautiques des Bouches-du-Rhône (FSN13) et de son président Michel Lamberti, en lien avec les services de la Métropole, une très importante opération de nettoyage des fonds du bassin et de ses abords est en effet en préparation depuis plusieurs mois, mobilisant toutes les associations concernées.
Le tribunal administratif de Marseille a rejeté, vendredi 26 février, la requête déposée par cinq associations de défense de l’environnement ou d’usagers du Parc national des calanques. Elles réclamaient la suspension immédiate de l’arrêté signé, le 28 décembre, par le préfet des Bouches-du-Rhône autorisant l’usine d’alumine Alteo de Gardanne à rejeter en mer ses effluents industriels. Le tribunal estime qu’il n’y a pas d’urgence à mettre un terme à ces déversements, se rangeant ainsi à l’avis du préfet selon lequel « l’interdiction à court terme conduirait à la fermeture de l’activité alors que des efforts ont été déployés ».
« Faut arrêter les conneries maintenant ! » a griffonné un jeune manifestant qui brandit haut sa pancarte au-dessus d’une foule d’un millier de personnes. Ils sont venus, samedi 30 janvier, dire leur colère contre la poursuite du déversement en Méditerranée d’effluents industriels par l’usine d’alumine Alteo à Gardanne (Bouches-du-Rhône). Les organisateurs – un collectif d’associations – ont choisi d’exprimer cette « colère rouge » devant la préfecture à Marseille.
Peu après Noël, le préfet a autorisé Alteo à poursuivre pendant six ans ses rejets polluants au large des Calanques. Les opposants poursuivent la lutte sur le terrain juridique et préparent plusieurs recours contre les arrêtés préfectoraux.
Alors que le préfet a déjà annoncé qu'il renouvellerait l'autorisation de rejets en mer d'Alteo, un rapport commandé par la ministre de l'Écologie révèle que les poissons sont bel et bien contaminés par les déchets de l'usine d'alumine au large des Calanques.
Dans un entretien exclusif, le préfet Stéphane Bouillon annonce qu'il prendra d'ici à quelques jours un arrêté favorable à l'industriel. Retour sur une année tendue.
Le vendredi 4 décembre, le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) a donné un avis favorable à la demande de l’industriel Alteo de rejeter les effluents pollués qui sortent des filtres-presses, dans les eaux du parc national des Calanques, par 14 voix pour, deux contre et trois abstentions.
« Il y a beaucoup d’emplois dans cette entreprise mais il y a aussi plus de 2000 emplois dans le secteur de la pêche, du tourisme, des loisirs qui doivent être aussi protégés et puis c’est la santé publique ! » Ségolène Royal poursuit son offensive médiatique contre les rejets de boues rouges en Méditerranée même si elle n’a pas encore rendu sa décision quant à la demande de prorogation de l’autorisation des rejets formulée par Alteo.
Alors que l'entreprise Alteo attend toujours un feu vert pour poursuivre des rejets liquides en mer, la ministre de l'Écologie a rappelé son opposition à cette autorisation mardi à la radio. Cette dernière s'appuie notamment sur les associations locales, dont elle a invité des représentants la semaine dernière à Paris.
La commission d'enquête a rendu public son rapport sur la poursuite des rejets d'Alteo au large des Calanques. Un avis favorable sans surprise, assorti de timides recommandations.
L'usine Alteo de Gardanne sollicite une nouvelle concession de trente ans pour rejeter les effluents liés à la transformation de la bauxite au sein du parc national des Calanques. Éric Duchêne, directeur des opérations, annonce que « suite à l'enquête publique, l'avis des commissaires enquêteurs est favorable. Ce sera officiel dans les jours à venir ».
Activité portuaire, rejets industriels, mais aussi nos toilettes : de Martigues à La Ciotat et en remontant jusqu'à la Sainte-Baume, tout finit dans la baie de Marseille. Un plan d'action chiffré à 265 millions d'euros sur huit ans a été signé ce jeudi pour réduire les pollutions marines mais aussi les risques d'inondation.
La métropole Aix-Marseille Provence n’existe pas encore mais elle a déjà son « contrat de baie ». L’Etat, les collectivités locales et l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée ont signé jeudi matin ce document qui vise à restaurer et préserver la qualité des eaux du littoral. Le contrat de baie s’étend sur un territoire qui va de Martigues à Saint-Cyr-sur-Mer. En tout, 130 km de littoral étalé sur une quarantaine de communes, dont sept se trouvent dans le Var.
« Nous voulons que l’océan acquière le rang de nation afin qu’il soit enfin reconnu comme un bien commun, explique Olivier Dubuquoy, à l’origine du projet The Ocean Nation (la Nation Océan). Personne ne l’avait revendiqué avant nous. L’idée est un peu folle, mais elle nous paraît un bon moyen de rallier l’opinion publique à cette cause et, nous l’espérons, d’inciter des chefs d’Etat à s’engager », ajoute ce géographe de l’université de Toulon, militant notamment du combat contre le déversement des boues rouges en plein parc national marin des Calanques.
L’affaire des rejets d’effluents liquides toxiques dans le parc des Calanques indigne jusqu’aux États-Unis. Jean-Michel Cousteau, fils de l’explorateur Jacques-Yves Cousteau et fondateur de l’association Ocean Futures Society, a écrit au commissaire enquêteur. Son courrier du 22 septembre liste des solutions.
Le Conseil de développement de Marseille Provence Métropole (MPM) s’est dit mardi favorable au renouvellement de l’autorisation de rejeter des déchets en mer accordée à l’usine Alteo de Gardanne, à condition notamment de limiter à 5 ans cette dérogation.
Le contrat de baie de Marseille sera signé cet automne. Il permettra de mettre en œuvre sur cet immense territoire une politique cohérente pour lutter contre les pollutions de l’eau et la détérioration des milieux.
Depuis près de 50 ans, cet ancien site de production d’alumine de Péchiney déverse ses déchets en mer au milieu du Parc national des calanques. Son autorisation arrive à terme et les habitants sont consultés.
La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé que la demande de rejet d'effluents liquides de l'usine Alteo de Gardanne (13) aura lieu du 17 août au 25 septembre 2015. L'usine demande l'autorisation au titre des ICPE de rejeter, à partir du 1er janvier 2016, dans le parc marin des Calanques, des effluents liquides et non plus solides issus de ses procédés. Cette autorisation doit porter sur une période de 30 ans.
Au nom de la préservation de l’emploi, l’usine d’alumine des Bouches-du-Rhône a bénéficié d’un très long moratoire pour mettre fin aux rejets de boues rouges dans la Méditerranée. Vingt ans plus tard, la pollution perdure et l’emploi n’a jamais paru autant menacé, faute de solutions durables. Les documents que nous versons au dossier démontrent l’importance de l’enjeu sanitaire.
En conflit depuis plus de trois ans avec le ministère de l'Écologie, la société britannique Melrose Mediterranean Limited (MML) vient de marquer un point précieux dans son bras de fer avec les autorités. Titulaire depuis 2002 (1) d'un "permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux" au large de Marseille et Toulon, MML vient d'obtenir du Conseil d'État la confirmation d'une décision rendue en février 2014 par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, qui jugeait irrégulière la suspension de ce permis par le ministère de l'Écologie.
La compagnie Melrose vient de remporter une victoire en Conseil d'État dans sa bataille pour pouvoir chercher du pétrole en Méditerranée. Les cartouches juridiques s'amenuisent pour le ministère de l'Écologie, qui s'oppose au renouvellement du permis initialement accordé en 2002.
Hier avaient lieu les rencontres de l'eau organisées par l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, sur le thème de la restauration des milieux aquatiques. Je reviendrais sur l'ensemble de cette journée dans un prochain article (vous pouvez consulter les vidéos présentées lors de la journée sur la chaine youtube de l'agence, ici ). Ce que je souhaite vous montrer en priorité, ce sont quelques pépites d'archives de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel). La journée de l'agence a en effet débuté avec une vidéo d'archive, un reportage tourné en 1975 et qui concerne les travaux d'aménagement de l'Arnon, affluent du Cher.
Une fastidieuse dépollution, des dizaines d’hommes sur le terrain et en mer, de multiples repérages, des analyses de produits, des inquiétudes et une vision parfois apocalyptique du littoral : au quatrième jour de la pollution à la paraffine détectée le week-end dernier dans le coeur marin du Parc national des calanques, les conséquences sont multiples dans ce périmètre si sensible aux empreintes humaines.
L'association est clairement déterminée à poursuivre son combat. Elle a d'ailleurs demandé un rendez-vous à la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie pour lui exprimer sa position. "J'ai sous les yeux les conclusions d'un rapport de l'Institut de veille sanitaire évoquant des pollutions à l'arsenic et au plomb, conclut Jean-Marie Lanfran, on a du mal à s'imaginer qu'il s'agit du périmètre d'un parc national..."
En fait, la ministre se borne à envoyer un signal aux nombreux opposants estomaqués par la perspective d'une pollution industrielle en plein coeur du parc national. Ce qui aurait pu être fait avec une abstention des neuf représentants de l'État au conseil d'administration, consigne qu'ils n'ont manifestement pas reçue...
Le parc national des Calanques a donné un avis favorable aux rejets en mer de l'usine d'alumine de Gardanne. Officiellement, le feu vert s'accompagne de conditions censées améliorer leur bilan environnemental. Mais sans calendrier de réduction, tout dépendra de la pression exercée sur l'industriel par l'État et le parc national.
« Le conseil d'administration a décidé d'autoriser ces rejets, mais avec des conditions fermes », a annoncé à la presse son président Didier Réault, adjoint au maire de Marseille. Concrètement, elle permet à l'usine Alteo d'effectuer des rejets contraires à la Convention de Barcelone de 1976 sur la protection de la Méditerranée. Mais l'élu a promis de « meilleurs contrôles et un meilleur suivi des eaux rejetées », dans ce dossier dit des « boues rouges ».
Prévention ou réelle pollution ? Cet été, les plages marseillaises ont enregistré une quinzaine de fermetures. Si malgré tout, la qualité des eaux de baignade reste globalement bonne, la ville s'est engagée dans une démarche qui vise à réduire les multiples sources de pollution.
Après avoir déversé 20 millions de tonnes de boues rouges dans la Méditerranée depuis 50 ans, l'usine d'alumine de Gardanne devra fermer les vannes fin 2015. Mais l'industriel Alteo demande l'autorisation de continuer à rejeter des effluents liquides. Le parc national des Calanques se prononcera début septembre sur ce dossier sensible.
S'il est un sujet qui fait la presque unanimité c'est bien celui de supprimer l'exutoire des eaux polluées de Cortiou. Pour une fois tout le monde est d'accord, même ceux qui ont l'habitude de croiser le fer.
Pour avoir posé ses filets dans l'une des sept zones interdites du parc national des Calanques, un pêcheur a été condamné ce matin à 3000 euros d'amende, dont 1500 avec sursis.
Deux ans après sa création, le parc national des Calanques va recevoir sa première visite ministérielle. Ségolène Royal est annoncée ce week-end, même si le programme n'est pas encore arrêté.
24 juin 2014 à Mas Thibert (Arles).
Dans la continuité des travaux de suivi de la fréquentation menés sur les sites littoraux lagunaires du Life+ Lag’Nature [1], le Pôle lagunes a souhaité poursuivre les échanges sur cette thématique avec l’ensemble des gestionnaires du littoral et en vue de favoriser le partage des méthodologies employées pour l’étude de la fréquentation.
Un projet de décret modifiant la liste des espaces naturels protégés à destination desquels est perçue la taxe sur les passagers maritimes est soumis à la consultation du public jusqu'au 28 mai prochain.
L'objectif de cette modification est de prendre en compte la création du Parc national des Calanques (Bouches-du-Rhône). "Celui-ci sera désormais bénéficiaire de la taxe à la place des communes de Marseille et Cassis, qui ont accepté cette modification par délibération", explique le ministère de l'Ecologie.
Les journées 2014 de l’Observatoire Homme Milieu, Littoral méditerranéen du CNRS se tiendront les 24 et 25 mars prochain à Marseille, au siège de la DDTM des Bouches-du-Rhône, situé juste en face la gare et le campus universitaire Saint-Charles.
Les journées seront consacrées à la restitution des premiers résultats des études lancées en 2013 (lundi 24) et à la présentation des projets lauréats de l'Appel à Propositions de Recherche 2014 (mardi 25).
L'imperméabilisation croissante des sols, par le béton ou le bitume, entraîne une diminution grandissante des infiltrations naturelles. Ces infiltrations sont pourtant indispensables car elles permettent de régénérer les nappes phréatiques et de répondre aux besoins en eau des populations, de l'agriculture et de l'ensemble de l'activité humaine.
L’agglomération marseillaise pourrait utiliser un fleuve souterrain qui prend sa source dans la Sainte-Baume et se jette dans les calanques. Des études montrent que le débit est suffisant.