Ce mémoire est réalisé dans le cadre du projet de fin d’études à l’École Spéciale d’Architecture dans le laboratoire de Master « Habiter l’Anthropocène » dirigé par notre directeur d’études Monsieur Roberto d’Arienzo (architecte-urbaniste, PhD, chercheur membre Gerphau) ainsi que notre présidente Madame Marlène Ghorayeb (architecte-urbaniste, docteur en urbanisme et aménagement de l’espace). Ce mémoire porte sur le thème des inondations au Japon, particulièrement dans la ville de Nagoya.
Affecté par un séisme le 1ᵉʳ janvier, le centre du Japon a subi des pluies record qui ont provoqué de graves inondations et des glissements de terrain. Le bilan est de sept morts et six disparus.
La renaturation des cours d’eau est l’un des piliers de la politique suisse en matière de protection des eaux. Depuis 2020, un contrôle standardisé des effets permet d’évaluer dans toute la Suisse le degré d’atteinte des objectifs à court et à long terme dans les tronçons revitalisés. La présente étude utilise un paramètre complémentaire pour mesurer la portée des mesures de renaturation: le taux de capture de la pêche à la ligne. Les résultats de l’étude empirique sont clairs: l’évolution du taux de capture est bien meilleure dans les tronçons de pêche renaturés ainsi qu’en amont et en aval de ces derniers que dans les secteurs non concernés par les renaturations.
On les appelle « polluants éternels ». La pollution aux PFAS (substances per – et polyfluoroalkylées, dont certaines sont considérées comme cancérogènes) présente aujourd’hui de réels enjeux sanitaires et environnementaux. Début avril, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à mieux protéger la population contre ces substances. Le Sénat doit encore examiner ce texte le 30 mai. Au-delà de l’enjeu réglementaire, il subsiste un certain nombre de verrous scientifiques, technologiques et industriels à lever avant de pouvoir apporter des solutions durables au problème.
Champion du monde de la discipline, le Français Dorian Coninx redoute une épreuve amputée en raison de la pollution dans le fleuve parisien, aucun plan B n’ayant été prévu.
Très prisée en Asie, l’anguille fait l’objet d’un vaste trafic international. Chaque année, des millions d’alevins sont pêchés illégalement dans nos cours d’eau. Une menace de plus pour cette espèce au bord de l’extinction.
Pendant près d’un demi-siècle, des tonnes de déchets ont été jetées du haut de la falaise, près du Havre. Avec la montée du niveau de la mer, ces remblais d’ordures s’effondrent peu à peu dans la mer.
La gestion des renouées asiatiques reste un défi. La non-intervention et les méthodes alternatives telles que la concurrence végétale par génie végétal sont de plus en plus mobilisées alors que peu d’informations sont disponibles sur les conséquences de ces choix de gestion sur l’écosystème, que ce soit sur la composante végétale ou sur le compartiment sol. Cet article présente les résultats d’une étude sur la diversité végétale et le fonctionnement du sol comparant des zones envahies, des zones envahies puis restaurées par concurrence végétale et des zones de référence (i.e. sans invasion).
Interview croisée pour décrypter les actions du SMAVV (Syndicat mixte pour l’aménagement de la vallée de la Viosne) et du SIARP, dont la deuxième phase de l’étude sur la qualité écologique de la Viosne s’est déroulée du 5 au 20 juin 2023.
L'accès au canal de Panama, voie de passage des navires de marchandises entre l'Atlantique et le Pacifique, sera réduit pendant un an en raison du manque de pluies, conséquence du changement climatique et du phénomène El Niño.
Cet été, le gouvernement japonais a annoncé le démarrage imminent du rejet des eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima dans le Pacifique après filtration. Un projet controversé puisqu’aucun expert n’est capable d’estimer les ravages sur la faune et la flore. Les autorités nippones accélèrent le calendrier, faisant fi des inquiétudes de l’industrie de la pêche.
Depuis une vingtaine d’années, les fleuves et rivières urbaines font l’objet de nombreux aménagements dans les métropoles françaises, à des fins esthétiques, pour améliorer le cadre de vie ou encore faciliter les échanges de marchandises. Le projet phare de ce renouveau des cours d’eau en ville est peut-être celui de la rénovation des usages de la Seine à Paris, qui concerne à la fois le fleuve et ses berges. Ils seront même le théâtre de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2024, et accueilleront plusieurs épreuves sportives dans une mise en scène inédite.
Depuis la mi-mars 2023, le mercure à la surface des océans grimpe à des niveaux inégalés en 40 ans de surveillance par satellite, et l’impact néfaste de cette surchauffe se ressent dans le monde entier.
Le rejet dans l’océan des eaux contaminées par la catastrophe nucléaire de Fukushima a été approuvé le 4 juillet par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Au Japon, les inquiétudes sont nombreuses.
Spécialisé dans l’eau et son traitement, le SMDEA a été victime d’une cyberattaque en mai. 30 jours plus tard, le hacker responsable de cette intrusion divulgue plusieurs milliers de documents, dont des données personnelles.
La deuxième session de négociation pour un futur traité international pour mettre fin à la pollution plastique débute ce lundi à Paris dans les locaux de l'Unesco et doit se terminer vendredi 2 juin. Mais les débats s'annoncent tendus.
C’est un sujet complexe mais primordial et qui passe lui aussi pratiquement inaperçu : les bords des rivières comtoises, ce qu’on appelle la ripisylve, sont à l’agonie. Jean-Pierre Hérold nous en parlait déjà, sur ce site, en 2020 dans cet article intitulé LES RIPISYLVES de la LOUE : ÉVOLUTION RECENTE. C’est désormais Alain Cuinet, président de la SAS Eaux Continentales, bureau d’études et d’ingénierie menant notamment des études pour le compte de l’Epage Haut-Doubs Haute Loue, qui tire la sonnette d’alarme.
En charge de la GEMAPI en Combe de Savoie, le syndicat mixte SISARC mène d’importants travaux, notamment de sécurisation des digues. Parmi les gros dossiers du moment, la mise à disposition des digues domaniales en janvier 2024 et la question de la responsabilité civile.
Le Japon doit bientôt déverser dans l’océan Pacifique plus de 1 000 réservoirs d’eaux usées résultant du refroidissement des réacteurs de Fukushima, frappés par le séisme du 11 mars 2011. Les nations insulaires, déjà victimes des tests atomiques américains, britanniques et français, disent leur exaspération d’être le « dépotoir nucléaire » du monde.
Une étude de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) vient de montrer que les réseaux fluviaux sont primordiaux dans le cycle du carbone. Pierre Regnier – Faculté des Sciences, Université libre de Bruxelles – a contribué à cette recherche internationale. Bien plus complexe que le métabolisme humain, celui des rivières consomme et produit à la fois de l’oxygène et du CO2 par le biais de la respiration des microbes et par la photosynthèse.
Elle a eu une intuition de génie, qui lui a valu le prix de l’Inventeur européen de l’année 2022. Claude Grison, chimiste bio-inspirée, a développé des méthodes pour décontaminer les sols et l’eau grâce à des plantes. Mieux encore : les métaux ainsi récupérés servent de catalyseurs « écolos » pour la synthèse de médicaments ou de produits cosmétiques.
La start-up basée en Corse a raflé trois prix de l'innovation dans le Nevada pour son robot autonome évolué capable d'inspecter les canalisations et traquer les fuites. Une solution inédite, née d'une réflexion post Grenelle de l'environnement, qui sera commercialisée fin 2023.
C’est un processus on ne peut plus naturel, mais de toute évidence, hormis quelques exceptions notoires, on n’y prête pas généralement toute l’attention requise : on parle ici des immenses quantités de sédiments (sables, graviers, limons, etc.) charriés par les cours d’eau et qui s’accumulent au fil des ans en amont des barrages. Cela réduit considérablement le volume utile de ces retenues et si l’on en croit une étude que vient de publier l’Université des Nations Unies, les grands barrages vont d’ici 2050 probablement perdre à l’échelle mondiale un quart de leur capacité de stockage. Les conséquences en matière d’approvisionnement en eau, d’irrigation, de production électrique ou de gestion des risques d’inondations ne seront pas anodines.
Si la France a renoncé à explorer les grands fonds océaniques, de jeunes sociétés testent des engins pour collecter, par 6 000 mètres de fond, des nodules polymétalliques qui pourraient satisfaire les besoins mondiaux en batteries. Avec de fortes incertitudes sur l’impact environnemental d’une telle activité.
Début septembre 2022, des observations quasiment concomitantes ont été réalisées dans deux plans d’eau d’origine artificielle éloignés l’un de l’autre, le lac du Salagou (Hérault) et le lac de Vaivre, proche de Vesoul (Haute-Saône), d’une même espèce indéterminée de plante immergée aux longues feuilles rubanées. Les questions posées par ces observations ont déclenché des échanges entre botanistes métropolitains qui ont conduit au constat sans équivoque de la présence en milieu naturel en métropole d’au moins une nouvelle espèce exotique dont le possible caractère envahissant nécessite la présente alerte.
Les cultures marines, et l’ostréiculture en particulier, sont représentées en France par des activités traditionnelles qui s’adaptent, depuis plus d’un siècle, à l’originalité des trois façades côtières : Manche–Mer du Nord, Atlantique et Méditerranée. Cependant, aujourd’hui en Méditerranée, le recours à des connaissances nouvelles et aux innovations est nécessaire pour répondre, d’une part, à des exigences du marché toujours plus exigeantes, et d’autre part, à la pression croissante des contraintes environnementales.
Déjà accusée par des riverains de contribuer à assécher les sources de la région, la société des eaux de Volvic est aussi suspectée d’avoir caché l’existence d’une décharge de PVC située dans une réserve naturelle.
Les plantes invasives posent de nombreux problèmes à la fois économiques, environnementaux et sanitaires dans les territoires où elles s’implantent. Depuis 2015, la Compagnie nationale du Rhône teste des techniques de lutte contre la renouée du Japon, une espèce particulièrement difficile à éradiquer, qui colonise de plus en plus les berges du fleuve. Ces expérimentations et le suivi sur plusieurs années ont permis d’identifier les bonnes pratiques de gestion de la renouée à appliquer sur de futurs chantiers.
Les organismes gélatineux prolifèrent dans plusieurs endroits du globe, bouleversant les écosystèmes. Ces pullulations sont un symptôme de la dégradation des océans à cause des activités humaines.
Chercheuse au CNRS et entrepreneuse, Claude Grison vient de remporter le prix de l’inventeur européen de l’année. Elle a mis au point une technologie à base uniquement de plantes envahissantes pour décontaminer les sols et créer de nouvelles molécules biosourcées.
L’Unesco a rappelé mardi la certitude d’un raz-de-marée dans la zone d’ici les trente prochaines années. Bernard Aliaga, spécialiste des tsunamis, alerte sur les risques et la prévention de ces événements peu connus sur nos côtes.
Ce système, qui sera entièrement déployé à la fin du mois de juin, permettra aux autorités d'alerter toutes les personnes présentes dans une zone précise en cas d'incident, sans passer par une application ou un SMS.
La filiale du groupe belge Spadel est désormais titulaire de la certification de l'Alliance for Water Stewardship, une association internationale qui se veut mieux-disante en matière de gestion de la ressource en eau. De quoi récompenser la gestion de ses deux sources haut-rhinoises, en particulier celle de Wattwiller.
Selon une étude publiée par la revue Science Advances, le 27 avril, la probabilité de cyclones tropicaux intenses, de catégorie 3 ou plus, fait plus que doubler, à l'horizon 2050, dans toutes les régions du monde, à l'exception du golfe du Bengale et du golfe du Mexique. L'analyse prévoit également que les vitesses de vent maximales associées à ces cyclones pourraient augmenter jusqu'à environ 20 %, tandis que les cyclones tropicaux plus faibles et les tempêtes tropicales deviendront moins fréquents.
Une révolution se profile à l’horizon. Les algues pourraient ouvrir une révolution aussi importante que l'agriculture au néolithique. Premier maillon de la chaîne du vivant, les algues sont un trésor facile à cultiver. Très bonne nouvelle pour la planète.
Cette algue « peut avoir un impact préoccupant sur les herbiers de posidonie », essentiels à l’écosystème marin car ils servent de nurserie aux poissons et de barrière contre l’érosion.
Le présent article présente une expérience de plus de restauration d’herbiers de zostères marines (la précédente venait du Japon, voir ici). Nous insistons sur le sujet parce que nous sommes en pleine réflexion pour ZoRRO2, notre seconde année pour notre propre projet de restauration d’herbier dans l’étang de Berre. Toutes les (bonnes) méthodes doivent nous inspirer.
Il existe désormais un consensus pour dire que l’étang de Berre est dans un état écologique suffisant pour réintroduire des zostères marines et des cymodocées. Reste à savoir comment s’y prendre ! Notre projet local ZoRRO qui a débuté cette année 2021 doit améliorer ses méthodes et s’inspirer d’autres expériences est toujours une bonne chose. Après avoir analysé des expériences suédoises, américaines et néerlandaises, jetons un œil sur une expérience japonaise ancienne, toujours d’actualité et originale.
La Petite Saône, peupleraie abandonnée et coincée entre le camping et les premières habitations de la ville de Trévoux au nord de la métropole de Lyon, vient d'être restaurée pour en faire un nouvel espace naturel au cœur de la ville, dédié à la contemplation, à la promenade et à la pédagogie. La renouée du Japon et d’autres expèces exotiques envahissantes commençaient à envahir l’espace.
Alors que la France est largement concernée par la pollution des sols, cette question reste peu abordée par l’État. La sénatrice Gisèle Jourda a tenté, en vain, de faire passer plusieurs amendements pour protéger les sols. Elle regrette ici la « force d’inertie de l’État », qu’elle juge « défaillant » sur ce sujet.
La planète a perdu 14 % de ses coraux entre 2009 et 2018, selon une vaste analyse menée par un réseau de 300 chercheurs. Un recul qui menace la vie marine. En cause, principalement, le changement climatique.
Le coordinateur du plan Eau Outre-Mer a fait appel au Cerema pour proposer une démarche globale visant à améliorer la résilience des services d’eau potable et d’assainissement dans les cinq département et régions d'Outre-Mer (DROM) et à Saint Martin. En appui de l'Office français de la biodiversité (OFB), des Ministères des Outre-Mer et de la Transition écologique, il s’agit d’aider les maîtres d’ouvrages et/ou maîtres d’œuvre à rénover le réseau existant, en optimisant son utilisation et sa qualité, en cas de perturbations. La démarche proposée consiste à déterminer les mesures à prendre en compte pour réduire la vulnérabilité des services face aux risques naturels (climatiques et telluriques).
Quel rôle a joué et jouera le changement climatique dans les inondations ? A quel point l’artificialisation des sols est à prendre en compte ? La prévention et l’adaptation sont-elles à la hauteur, notamment en France ? Pour y répondre, nous avons reçu l’aide de Florence Habets, Directrice de recherche CNRS en hydrométéorologie, professeure à l’École normale supérieure (ENS) – PSL.
Selon une étude publiée le 9 septembre, il y aurait 24,4 milliards de milliards de particules de microplastiques, d’une taille comprise entre 1 et 5 millimètres, en suspension dans les mers du globe, cinq fois plus que les précédentes estimations.
L’algue brune, Rugulopteryx okamurae, de la famille des Dictyotes, a fait l’objet de plusieurs articles dans la presse nationale durant l’été (GEO Magazine, Le JDD, France télévision, etc.). Signalée depuis 2002 dans l’étang de Thau (Occitanie) où elle a probablement été introduite par des naissains d’huîtres en provenance du Japon, cette algue ne semblait pas y avoir développé de caractère envahissant. Or, depuis deux ans, elle est régulièrement observée le long des côtes de la région PACA.
Après les inondations qui ont causé la mort de 180 personnes en Allemagne, le pays souhaite se doter d’une technologie d’envoi d’alertes par téléphone aux personnes en possible danger.
La conquête par la droite, aux récentes élections, du dernier département encore détenu par le Parti communiste français, le Val-de-Marne, va mettre un terme à une anomalie qui dure depuis près de cinquante ans : le contrôle par ce qui demeurait de l’appareil « Fabien canal historique » du Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne, qui épure les eaux usées de 9 millions de Franciliens, plus grand donneur d’ordre européen dans le domaine de l’environnement, doté d’un budget annuel d’un milliard quatre cent millions d’euros…
Le projet ZoRRO (Zostères, le Retour Rapide comme Objectif), dont j’ai déjà parlé dans cet article précédent au moment de son lancement, consiste à réintroduire la zostère marine dans l’étang de Berre, où cette plante était jadis très fréquente. Concrètement il s’agit d’aller chercher des graines dans l’herbier de l’anse de Carteau, à Port-Saint-Louis-du Rhône, les transporter vers l’étang de Berre et de les y semer.
Peu de poissons, dans l’Hexagone, divisent autant les pêcheurs que la truite Arc-en-Ciel Oncorhynchus mykiss (Walbaum 1792), abrégée « TAC » dans la suite du texte. Du plus vil symbole de la pêche « pour la viande » à l’outil essentiel au développement de notre loisir sur certains territoires, sa forte présence dans les politiques halieutiques est un vif débat qui perdure dans le paysage halieutique.
Rugulopteryx okamurae. C’est le doux nom d’une algue verte asiatique qui inquiète les plongeurs et scientifiques du coin. Cette espèce, introduite par le biais d’huîtres importées du Japon, serait en train de gagner du terrain dans les eaux des calanques.
Le naufrage du « MV X-Press Pearl » au Sri Lanka donne un écho particulier à la Journée mondiale des océans, ce mardi 8 juin. Le navire battant pavillon singapourien a déversé, en coulant, plusieurs tonnes de billes de plastique dans l'eau. Une énième catastrophe écologique de ce type qui nous rappelle que les océans sont victimes du plastique transporté à bord de porte-conteneurs d’un bout à l’autre du globe.
À l’occasion de la Journée mondiale des océans, ce mardi 8 juin, le Fonds mondial pour la nature (WWF) publie un rapport accablant sur les effets déjà irréversibles du réchauffement climatique sur le bassin méditerranéen. Voici 6 chiffres-clés à retenir de cette étude.
Industriels, écologistes, organisations internationales, scientifiques : tous louent les vertus de la culture d’algues. Au-delà de leur richesse nutritionnelle, elles peuvent capturer du CO2, réduire l’érosion littorale, dépolluer des estuaires... Mais le déploiement potentiel de monocultures ultramécanisées incite à la vigilance.
Les Espèces Exotiques Envahissantes (EEE) se multiplient sur vos emprises et notamment sur les zones de travaux récents ? Peut-être sont-elles présentes dans vos sols ou stocks de terres végétales ? Vous vous interrogez sur les différentes recommandations à formuler dans vos cahiers des charges pour la prise en compte des terres infestées par les espèces exotiques envahissantes ? Voici les réponses proposées par le Cerema à la demande de deux territoires.
Le rejet dans le Pacifique, prévu en 2023, de cette eau stockée près de la centrale nucléaire sinistrée suscite l’indignation en Chine, en Corée du Sud et à Taïwan.
Life est l’acronyme de L’instrument financier pour l’environnement. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : 1,6 millions d’euros pour restaurer les milieux fragiles que sont les landes et tourbières humides du Menez-Hom, de Menez-Meur et de Cragou-Vergam dans les monts d’Arrée.
L'élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique s'annonce catastrophique pour un certain nombre de populations côtières. Plus encore qu'on le pensait, avertissent aujourd'hui des chercheurs. Car, en parallèle, les activités humaines provoquent un affaissement des côtes.
Dans une information mise en ligne sur son site fin octobre 2020, CAB International ou CABI (pour Centre for Agricultural Bioscience International) indiquait la mise en place, avec son appui, de la première expérimentation de contrôle biologique d’une espèce exotique envahissante aux Pays-Bas. Il s’agit de l’introduction en milieu naturel d’un insecte suceur de sève, un psylle (Aphalara itadori), espèce originaire du Japon, spécifique des renouées asiatiques et capable de réduire très fortement leur production végétale.
La pollution générée par le plastique est plus complexe qu’elle n’y paraît. Saviez-vous que les microplastiques voguant sur l’eau déplacent des espèces invasives ? Qu’en absorbant les antibiotiques ils favorisent l’antibiorésistance ? Des chercheurs au CNRS font le bilan de leurs inquiétantes découvertes. Des solutions naissent, doucement.
Je reviens sur les récentes avancées technologiques, mais aussi politiques, qui vont faire de l’ensemble des énergies marines l’un des moteurs majeurs de la transition énergétique en cours pour sortir de l’ère des énergies fossiles et aller vers un Monde décarboné.
Il n’y a pas qu’à Miribel-Jonage que le Rhône est en danger. Depuis le début des années 2000, de nombreux programmes de restauration se sont mis en œuvre au fil du fleuve. Sauvons le Rhône vous invite à découvrir les plus remarquables. Aujourd’hui nous descendons jusqu’à l’île de la platière à Limony et Salaise-sur-Saône.
Leur quantité a considérablement décru ces dernières années, et leur prix s'est envolé. Recherchées principalement pour leur texture en cuisine, les civelles, ces "bébés" anguilles, font l'objet d'un trafic international, depuis la France vers l'Asie. Le journaliste Nicolas Legendre a enquêté pour la revue XXI.
Une nouvelle plante envahissante, le myriophylle du Brésil, a été découverte sur le plan d’eau du moulin de Ricard à Saint-Rémy. Le syndicat de rivière Aveyron amont a engagé la lutte pour l’éradiquer.
Victime d’un déficit de précipitations, le Canal de Panama a besoin d’«au minimum de 1,4 milliard de mètres cubes d’eau supplémentaires» pour continuer à fonctionner. L’Administration du Canal de Panama (ACP), dont le niveau d’eau est affecté par le changement climatique, est à la recherche d’une solution pérenne afin d’assurer le fonctionnement de cet important axe du commerce maritime mondial.
Pour permettre à toutes les personnes qui fréquentent les lieux impactés (pêcheurs, randonneurs, bénévoles des AAPPMA, etc.) de contribuer à la détection de ces espèces, la FDPPMA 30 a contribué dernièrement au lancement d’un nouveau projet participatif, en partenariat avec d’autres acteurs impliqués sur cette thématique (Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, Établissement Public Territorial de Bassin des Gardons, Association Gard Nature). Il s’agit de prendre en photo l’espèce, d’indiquer sa localisation et d’enregistrer ces informations sur naturedugard.org (programme « détection précoce des invasives).
Dix ans déjà ! Le 19 juin 2010, un drôle de cercueil était porté au son d’une macabre trompette dans les rues d’Ornans. C’était la Loue qu’on enterrait. Quelques mois plus tôt, des cadavres de truites endeuillaient la rivière. Ravagés par la Saprolegnia, les poissons flottaient ventre à l’air sur fond de rivières encrassés. Pourquoi mourraient-ils en si grande quantité alors que, paradoxalement, les services de l’Etat certifiaient que l’eau de la Loue était de « bonne qualité » ?
Le tsunami qui a ravagé le nord-est de l’archipel nippon en 2011 a causé des milliers de morts. Alors le pays a décidé de murer 450 kilomètres de littoral. Des digues géantes qui bouleversent le paysage.
« Les arbres meurent à une vitesse incroyable », alerte Carole Begeot, chercheuse au laboratoire Chrono-environnement de l’Université de Franche-Comté. La Maître de Conférences détaille les conséquences des fortes chaleurs sur la biodiversité.
Plus de 1 000 tonnes de carburant se sont déjà déversées en mer. Dimanche, des milliers de volontaires ont tant bien que mal tenté de limiter la marée noire qui menace l’île.
Après plusieurs mois de fonctionnement, une ligne de gabions arrimés à une berge du Rhône dans le quartier de la Guillotière, a attiré plusieurs espèces animales quasiment disparues du centre-ville de Lyon. Et notamment le castor mais pas seulement. Une installation qui récrée de la biodiversité.
Nous réalisons actuellement au sein du LESSEM (Laboratoire des Écosystèmes et Société En Montagne, INRAE) une étude sur l’emploi de la méthode du bâchage comme moyen de lutte contre les renouées asiatiques, notamment la renouée du Japon. Dans ce cadre, nous souhaiterions recueillir des données sur les expérimentations de bâchage existantes afin de mesurer l’efficacité de la méthode et déterminer les différents facteurs influant sur le succès ou l’échec de cette méthode. Dans l’idée de nous aider à développer des stratégies de gestion plus efficaces contre les renouées, nous vous invitons à compléter le questionnaire suivant.
Depuis que les hommes ont cherché à aménager les cours d’eau pour s’en protéger et bénéficier des bienfaits qu’ils offrent, les plantes terrestres et aquatiques des paysages alluviaux ont été soumises à des changements environnementaux continus. Ces pressions humaines ont fortement augmenté et ont été causes de la multiplication des invasions biologiques dans ces milieux. L’accélération du remplacement des plantes locales typiques de ces milieux entraîne ainsi une restructuration des communautés biologiques et des processus écologiques qui découlent du fonctionnement même des hydrosystèmes fluviaux. Dans ce contexte, une expérimentation a été menée pour mettre en lumière les conséquences de ce remplacement sur les processus écologiques majeurs à l’origine de la structuration originelle des paysages alluviaux (Staentzel et al., 2020). Ce travail a été réalisé conjointement entre des équipes de recherche de Strasbourg (UMR 7362 CNRS LIVE) et de Lyon (UMR 5023, LEHNA).
« Il mange tout, il ne laisse rien et il se reproduit très vite », se lamente un pêcheur des îles tunisiennes de Kerkennah. Lui, c’est un crabe rebaptisé « Daesh » à cause de sa voracité, qui bouleverse autant la biodiversité que l’économie de la pêche. Depuis peu, des usines le congèlent et le vendent au marché asiatique.
Mis à l’essai l’été dernier sur les rives de la Dordogne au long de sa traversée urbaine, l’écopâturage a fait ses preuves à La Bourboule. Une solution « nature » pour lutter contre les plantes invasives tout en initiant les visiteurs de la station thermale aux solutions alternatives de débroussaillage.
Le rejet dans l’environnement (mer ou air) de l’eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est l’unique option restante après que les experts eurent exclu un stockage de longue durée, ont précisé mardi à l’AFP les autorités japonaises.
Depuis la catastrophe de Fukushima au Japon, le gouvernement a demandé aux sites nucléaires français de prendre des mesures pour se prémunir des catastrophes naturelles. À Gravelines, une digue de trois kilomètres de long va être construite autour du site pour le protéger du risque inondation.
Dans le cadre du contrat de rivière Gier, Saint-Étienne Métropole et le Syndicat mixte du Gier Rhodanien, ont entrepris d’importantes actions afin de limiter les risques d’inondation, de restaurer les fonctionnalités écologiques de la rivière et favoriser la biodiversité et de permettre aux habitants de se réapproprier leur cours d’eau.
Une équipe de chercheurs dirigée par l'Institut des sciences industrielles, l'Université de Tokyo (UTokyo-IIS) et l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) a développé un nouveau système pour prévoir avec précision les inondations. TE-Japon a été conçue pour surveiller les conditions météorologiques et les eaux de la rivière et prévoir les futurs événements d'inondation.
À partir de ce mardi, un bateau usine va puiser de l’eau de mer au large de Sète (Hérault) et la mettre en bouteille à bord. L’Ôdeep sera commercialisée 1,90 euros la bouteille de 60 cl.
Certaines communes optent pour des filtres végétaux pour capturer les polluants des eaux et des sols. Ainsi, poudre de racine de menthe et de renouée font bien l’affaire pour dépolluer la cascade d’une commune abritant l’ancienne plus grande mine de zinc d’Europe. Des techniques « émergentes » mais déjà convaincantes.
L’Écrevisse à taches rouges, Faxonius rusticus (Girard, 1852), vient d’être découverte pour la première fois en France, dans un plan d’eau privé et un cours d’eau du département de l’Aveyron. Les services de l’Etat et l’Agence française pour la biodiversité travaillent actuellement sur la proposition d’un plan d’intervention. C’est la troisième espèce d’écrevisse exotique découverte en France par les services de l’Agence française pour la biodiversité durant l’année 2019, avec Cherax destructor en Bretagne au mois de février et Procambarus virginalis en Moselle en juillet. À notre connaissance, il s’agit du premier signalement en milieu naturel de Faxonius rusticus sur le continent européen.
Mais la Chine n'oublie pas le fabuleux potentiel énergétique que recèlent les mers et océans. Après près de deux décennies de recherche et d’exploration, chercheurs et ingénieurs chinois sont parvenu, en mai dernier, à extraire des échantillons de glace combustible à partir de gisements marins. Elle devient ainsi le second pays, après le Japon, qui a mené la première campagne d’extraction réussie en 2013, à maîtriser cette technologie complexe de récupération des hydrates de méthane sous-marins.
Le Cerema a organisé le 8 octobre 2019 une matinée technique sur le thème "Eau et biodiversité". Elle visait à présenter les modalités du partenariat entre le Cerema et l'Agence de l'Eau Artois Picardie et les différentes études réalisées avec le soutien de l’Agence depuis 3 ans en matière de biodiversité et de continuités écologiques.
Une étude japonaise publiée dans la revue « Science » montre que le recours aux néonicotinoïdes dans les rizières a provoqué l’effondrement d’une pêcherie lacustre.
Le CEN Isère a organisé une réunion technique le 18 septembre 2019 à Grenoble afin d’ouvrir une réflexion sur la structuration d’une filière pour le traitement et la valorisation des déchets issus des chantiers de gestion des renouées asiatiques. Cette rencontre a rassemblé une vingtaine d’acteurs issus de structures diverses (départements, plateformes de valorisation de déchets, gestionnaires d’espaces naturels, etc.) pour échanger sur l’opportunité et les enjeux de la structuration d’une filière de traitement innovante.
Huit ans après la catastrophe nucléaire, le Japon fait face à un problème insoluble : l’eau radioactive continue de s’accumuler, jour après jour, au rythme de 150 tonnes quotidiennes, autour de sa centrale dévastée. Un projet de rejet « contrôlé » dans l’océan Pacifique, au nom d'une normalisation de la situation, horrifie la Corée voisine.
Bonne pour l’environnement et pour la santé, la plante marine se consomme fraîche, grillée, en soupe ou en chips. Mais la production doit s’adapter au changement climatique.
L’Écrevisse marbrée, Procambarus virginalis, a été décrite pour la première fois comme une espèce à part entière par des chercheurs allemands en 2015 alors qu’elle avait longtemps été considérée comme une sous-espèce de Procambarus fallax. Cette espèce a été observée pour la première fois, non pas dans le milieu naturel, mais dans le commerce aquariophile allemand en 1995 sans qu’il ait été possible de remonter de manière totalement certaine jusqu’à la source de sa provenance.
Le sable est devenu une matière première très convoitée. En Inde, enquêter sur le trafic de sable est particulièrement dangereux pour les journalistes. Une enquête de la cellule investigation de Radio France en partenariat avec Forbidden Stories.
Au cours de l’été 2016, une lave torrentielle transportant d’énormes blocs a détruit la balance de recherche installée sur l’Illgraben près de Loèche (VS). Cette installation de mesure exploitée par l’Institut WSL a été reconstruite plus belle qu'avant.
Cabomba caroliniana, originaire d’Argentine et d’Amérique du Nord, est envahissante aux Pays-Bas, en Australie, au Canada, au Japon et dans des certaines parties des États-Unis. En Europe, l’espèce est établie en Allemagne, Autriche, France, Hongrie, Pays-Bas et Royaume-Uni (Angleterre) et figure sur la liste des espèces envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne (Règlement (UE) 1143/2014).
Le nouveau numéro spécial de Revue SET piloté par F. Dommanget & A. Evette (Irstea Grenoble) fait le point des recherches et des essais de gestion de ces espèces en France et au Canada.
S’appuyant sur le conflit en cours dans la région de Vittel, dont de nombreux usagers dénoncent l’accaparement de leurs ressources en eau par Nestlé Waters, le groupe parlementaire LFI a déposé le 10 avril 2019 à l’assemblée une proposition de loi qui vise à mettre un terme à ce type de conflit d’usage, et conformémént à la LEMA de 2006, à prioriser, dans la perspective de l’impact à venir du changement climatique, l’alimentation eau eau des populations qui dépendent de ce type d’aquifère.
La communauté d'agglomération du Grand Guéret a mis cent pièges à disposition des riverains pour limiter les dégâts du pullulant rongeur qui sape les berges de la rivière Creuse. Entre la libre circulation des truites et l'hydroélectricité, le législateur a tranché. Le point sur les actions sur le contrat territorial des milieux aquatiques Creuse aval.
La négociation visant l’élaboration d’un traité pour protéger les deux tiers de nos océans s’est ouverte le 25 mars au siège des Nations unies, à New York. L’objectif est d’enrayer le rapide déclin de la biodiversité marine. Reporterre vous présente les 5 clés de la discussion.
Face à une pénurie d’eau mondiale, la réutilisation des eaux usées, aussi appelée « reuse » (issue de l’expression wastewater reuse en anglais) est une voie d’avenir. Une fois traitées, les eaux usées peuvent en effet être destinées à différents usages : l’irrigation des espaces verts ou des cultures, la lutte contre les incendies, le lavage des voiries ou encore la recharge des nappes phréatiques. Certains pays ou États – comme l’Australie, la Californie, Chypre, l’Espagne, la Floride, Israël, la Jordanie, Malte ou Singapour – ont pour objectif de satisfaire de 10 à 60 % de leurs besoins en eau par la réutilisation des eaux usées épurées.
L’épuisement des ressources halieutiques mondiales ne résulte pas tant d’évolutions anarchiques qui affecteraient les océans que de politiques concertées, appuyées par les États, d’industrialisation de la pêche et de maximisation des captures. Au cœur de cette prédation, des armadas de bateaux-usines…
Depuis le milieu du XXe siècle, de grandes villes ont amorcé un processus de reconquête des fleuves. Cette démarche se traduit le plus souvent par le paysagement des berges, rendues aux citadins, et la valorisation immobilière des terrains jadis occupés par des installations industrielles et portuaires. Plus rares en revanche sont les métropoles qui s’essaient à la renaturation des petites rivières urbaines. Dans le cas de la Rize, rivière lyonnaise aujourd’hui enterrée en aval du canal de Jonage, il s’agit d’aller bien au-delà en imaginant un avenir à cette rivière que les ingénieurs d’autrefois ont mis à l’envers : en effet, elle se confond par endroit avec les égouts et ne s’écoule plus dans le Rhône, son exutoire !
Face au changement climatique, les îles Marshall envisagent de prendre des mesures drastiques. L’une d’entre elles consiste à créer de nouvelles îles artificielles.
La Malaisie avait prévenu en août dernier ! Son Premier ministre Mahathir Mohamad souhaitait renégocier les termes du traité de fourniture d’eau, signé en 1962 avec Singapour, lors du 33ème sommet de l’ASEAN qui se tient, du 11 au 15 novembre, dans la cité-État. Cette demande n’est pas nouvelle. Des discussions ont déjà été engagées en 1990 et en 2000. C’est, en réalité, une source de tensions récurrentes entre les deux États. Le prix de l’eau, fixé par les anciens accords, n’ayant jamais été réévalué, la Malaisie dénonce aujourd’hui des prix devenus « ridicules ». Ce n’est qu’une fraction du coût réel du traitement de l’eau, rétorque le ministre des Affaires étrangères de Singapour, la Malaisie bénéficiant grandement de cet accord. Zoom sur une problématique sensible…
Les anguilles, et en particulier, leurs alevins : les civelles, sont l'objet d'un braconnage inédit. Le kilo peut atteindre 4 000 euros sur le marché en Asie. Les associations environnementales tirent la sonnette d'alarme, d'autant que l'anguille est une espèce menacée.
La société écossaise Atlantis a créé une joint venture avec des partenaires normands pour exploiter le gisement hydrolien du raz Blanchard. Si elle obtient les feux verts français, elle envisage même de reprendre l'usine fermée par Naval Energy.
L'information a été publiée ce dimanche soir sur la page Facebook du Centre d'étude et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée. Une soixantaine d'oeufs de tortues caouannes ont éclos dimanche sur la plage près de Palavas.
Dans les Ardennes, le long de la Meuse les anciens barrages à aiguilles présents depuis le 19ème siècle sont en train d'être remplacés petit à petit par des barrages plus récents appelés barrages à membrane. Un projet à 312 millions d'euros et financé par la société Baméo.
Longtemps zone de non droit, la haute mer représente près de la moitié de la surface de la Terre. Elle va enfin faire l'objet d'un traité juridiquement contraignant à l'issue de quatre sessions de négociations qui se termineront en 2020.
Laboratoire à ciel ouvert dans lequel on peut lire l'avenir d'autres écosystèmes, l'étang de Thau, lagune fortement urbanisée de quelque 7.000 hectares, est frappé de plein fouet par le réchauffement climatique et par des alertes sanitaires fragilisant la conchyliculture.
Des nouvelles méthodes sont expérimentées pour lutter contre la prolifération de la renouée du Japon le long de l’Yzeron, avec des résultats encourageants.
Depuis son interdiction d’exportation hors UE en 2009, le braconnage de l’alevin de l’anguille explose. Ce trafic est « presque aussi rentable que la coke ».
Des chercheurs américains et britanniques ont conçu par hasard une enzyme capable de détruire du plastique, ce qui pourrait contribuer à résoudre le problème mondial lié à ce type de pollution, selon une étude publiée lundi.
Le Cerema réalise pour l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse et pour la DREAL Grand Est une enquête auprès d’une centaine d’acteurs impliqués dans la lutte contre les espèces exotiques envahissantes, à la fois végétales et animales. L’objectif est d’apporter une aide à l’organisation et la mise en cohérence des actions menées par ces différents acteurs à l’échelle du bassin Rhin-Meuse.
C'était une première, mercredi matin : 435 kg de civelles ont été déversées dans l'Aulne, entre Pleyben et Châteauneuf-du-Faou. Objectif : suivre ces bébés anguilles pendant trois ans. Une opération scientifique sérieuse, qui implique plusieurs organismes à l'aide d'un financement majoritairement public, mais aussi privé: mareyeur et pêcheur basques étaient de l'expédition.
Une nouvelle étude menée en Alaska a montré que les sols gelés des pergélisols (permafrost en anglais) de l’hémisphère Nord contiennent une quantité astronomique de mercure. Une véritable bombe à retardement pour les écosystèmes.
Le géant helvétique veut profiter de l'explosion du marché américain de l'eau, dont les ventes de gros ont dépassé pour la première fois en 2016 celles des sodas.
Pour l’entrepreneur suédois Johan Attby, l’avenir des réseaux sociaux passe par les niches. La preuve avec Fishbrain, le réseau social réservé aux passionnés de pêche qu’il a créé, dont la base de données est devenue un outil rentable et très précieux pour la protection des espèces de poissons en danger.
L’étang de Berre n’a jamais eu d’ostréiculture, mais il avait partiellement été colonisé par les huîtres dans les années 1950. Cette situation peut-elle revenir ? Une comparaison avec une baie japonaise peut apporter quelques réponses, et surtout nous encourager à préserver la ripisylve encore importante de l’étang (et des tributaires) et d’y encourager les feuillus.
La Commission européenne propose d’interdire la pêche dans l’Atlantique de l’anguille, dont 95 % de la population a déjà disparu. Mais l’industrie pèse des millions d’euros, et le commerce illégal est florissant.
Les plantations d'essences locales, récupérées sur le site, marquent l'achèvement du chantier de renaturation et sécurisation des berges de la Cère. Ces travaux ont permis d'effacer deux seuils pour rendre plus de liberté au cours d'eau, de réaliser une plage en pente douce et de traiter par enfouissement profond des plantes invasives (comme la renouée du Japon).
Nouveau sur le site, une page regroupant les retours d'expériences, classés par thématique. Il en manque encore beaucoup, qui seront ajoutés dans les semaines qui viennent.
L’ambition de ce nouveau projet EAU CONCERT II (2017/2020) d’un montant total de 2 253 630€ est de renforcer la préservation des écosystèmes aquatiques transfrontaliers.
Les acteurs locaux impliqués ont signé officiellement le Contrat de bassin Fier & Lac d’Annecy le lundi 11 septembre 2017, au sein du SILA, la structure porteuse du Contrat. Cet acte marque le lancement de la phase opérationnelle des actions, pour une gestion globale et intégrée de la ressource en eau et des milieux aquatiques.
Des voiturettes de nettoyage arrosent le bitume de certaines rues parisiennes. Résultat : les températures baissent parfois de 15 degrés. Le dispositif pourrait être étendu.
Partie prenante du Plan de Relance Autoroutier lancé par l’Etat en 2015, la société Sanef (groupe Abertis) annonce l’investissement de 55 M€ pour la protection de la ressource en eau sur son réseau.
Le débat continue au sein de l'UE sur l'accès aux données scientifiques sur l'innocuité du glyphosate. Les députés ont questionné le commissaire européen Vytenis Andriukaitis qui a confirmé vouloir ré-autoriser la substance herbicide pour dix ans.
La Cellule d’animation des milieux aquatiques (Cama) mise en œuvre par le conseil départemental a tenu sa réunion annuelle hier à Brest. C’était l’occasion de présenter les travaux réalisés depuis 2007 entre Moulin-Joseph et les passes à poissons de Kerléguer, dans le fond de la vallée de Penfeld. Des travaux qui se sont achevés fin 2016. Ils restaurent la continuité écologique du cours d’eau jusqu’à la retenue d’eau potable de Kerléguer où peu à peu la nature va reprendre ses droits.
Dans le cadre d'un colloque organisé en octobre 2017 sur la gestion intégrée de la Renouée du Japon, les organisateurs recherchent des intervenants potentiels pour une table ronde sur les problématiques de restauration écologique en lien avec les plantes invasives et particulièrement la Renouée.
Les élus de Saint-Brieuc ont validé toute une série de mesures pour améliorer la qualité du Gouët, du Gouédic et du Douvenant. Bien, mais pas suffisant pour l’opposition, qui réclame un aménagement des vallées.
Un scientifique lance une étude participative sur cette espèce qui n'a pas de prédateur connu.
Avec son petit air inoffensif, son corps translucide et sa petite taille, mnemiopsis Leidyi passerait presque inaperçue. Lorsqu'elle traverse, en nombre, les eaux de l'étang de Berre, cette méduse aurait même de quoi ravir les ardents défenseurs de l'étang, heureux de voir réapparaître la vie sur le plan d'eau. Sauf que de cette méduse, tout le monde s'en passerait bien. En effet, la mnemiopsis est une espèce invasive, venue du Golfe du Mexique et de la côte est américaine.
Le comité des rivières, piloté par Roannaise de l'eau, a fait le bilan de 2016 et annoncé de nouvelles actions. De grosses contestations sont venues des riverains.
C.C.EAU vous propose de participer à ses prochains webinaires concernant la gestion des arbres invasifs et celle des renouées du Japon :
28 novembre 2016 à 13h15 : La technique du concassage-bachage en bord de rivière pour éliminer les renouées du Japon,
30 novembre 2016 à 13h15 : Méthode de neutralisation immédiate de matériaux contaminés par des rhizomes de renouées du Japon par criblage/concassage,
1er décembre 2016 à 13h15 : Recherche sur les arbres invasifs : quelles pistes pour leur gestion ?
Avant approbation de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) du bassin de l'Ardèche par les Préfets de l'Ardèche, du Gard et de la Lozère (prévue d'ici fin décembre 2016), le projet est maintenant soumis à l'avis des parties prenantes identifiées dans l'arrêté interpréfectoral du 24 mai 2016 et mis à la disposition du public.
Le Syndicat mixte pour le réaménagement de la plaine des Chères et de l’Azergues (SMRPCA), favorable depuis longtemps à la mise en pâturage de certains sites naturels connexes à la rivière Azergues, a signé cette année une convention de pâturage et peut se féliciter de voir des ovins ruminer paisiblement la renouée du Japon.
En dépit du remarquable potentiel que lui offrent son domaine océanique (le deuxième au monde après celui des Etats-Unis, avec 11 millions de km2 d’eaux sous sa juridiction en métropole et dans les outre-mer) et ses quatre façades maritimes (mer du Nord, Manche, Atlantique et Méditerranée), la France a pris du retard dans cette filière prometteuse.
La qualité produite par le nouveau forage est exceptionnelle. L'usine de Beaupré, qui ambitionne de l'exploiter au premier trimestre 2017, conditionne déjà 60 millions de litres par an.
Le Chili, deuxième producteur mondial de saumon, peine à se remettre sur pied après une arrivée massive d'algues le long de ses côtes, sans doute due aux conditions climatiques et qui a causé des ravages, détruisant 12 % de sa production annuelle. En quelques semaines, entre janvier et mars, 40 000 tonnes de saumon ont péri asphyxiés dans la région de Los Lagos (sud), sous l'effet d'une prolifération, un « bloom », de microalgues. Dans l'ensemble du pays, quelque 106 000 tonnes ont été dévastées.
Redonner un profil naturel ici, gérer les encombres là… Le syndicat du Beuvron soumet à l’enquête publique ses projets pour les 5 ans à venir, et plus.
Virus, bactéries, parasites… Depuis plusieurs années, la conchyliculture européenne subit des mortalités massives. Comment prévenir et contrôler les maladies des coquillages (huîtres, moules, palourdes…) ? Dans ce contexte, et après deux jours de réunion avec les 21 partenaires issus de 10 pays, l’Ifremer a lancé le 6 avril 2016 à Nantes le projet européen VIVALDI.
Depuis septembre 2015, ces marins qui partent ainsi avant l’aube ne pêchent pas que du poisson : ils récupèrent également du plastique, grâce à l’initiative d’un jeune entrepreneur espagnol, Javier Goyeneche, qui veut transformer les ordures de la mer en vêtements écologiques.
Un biotope évolue avec le temps, le plus souvent du fait des changements physiques qu’il peut subir (et l’étang de Berre en a subis!), mais aussi des arrivées d’espèces exotiques amenées par l’homme volontairement ou involontairement. La confirmation récente de l’arrivée sur Berre d’un gastéropode supposé invasif et destructeur a initié les discussions et réflexions qui ont mené à cet article. Toutes les invasions ne sont pas négatives et peut-on seulement faire quelque chose pour les empêcher ? Comme tous les articles de vulgarisation scientifique de ce blog, la première version sera sans doute entachée de nombreuses erreurs et manques et il sera complété et rectifié au fur et à mesure des informations que nous aurons.
En 1999, la communauté internationale des chercheurs en océanographie physique a initié la mise en place d’un des programmes scientifiques parmi les plus ambitieux de son histoire : le réseau global Argo. Il semblait alors évident que l’étude de la variabilité de l’océan et de son rôle dans le climat terrestre réclamait de nouveaux outils, et tout particulièrement un système global d’observation. Quinze ans plus tard, Argo a fait ses preuves et fournit désormais la plus grande partie des observations océaniques profondes. Son instance de pilotage vient de publier dans la revue Nature Climate Change, un état des lieux du programme et de ses réalisations.
Depuis début 2015, le Syndicat de valorisation écologique de l’Orne a pris en charge une étude sur le Conroy et ses affluents. Objectif : la renaturation des cours du bassin-versant du Conroy.
Selon le quotidien japonais The Mainichi, les tentatives de réduire la quantité d’eau contaminée par la radioactivité à la centrale accidentée de Fukushima ont échoué jusqu’ici, et la quantité totale d’eau contaminée a augmenté.
La fondation Ocean Cleanup "va déployer un barrage long de 100 mètres lors du deuxième trimestre 2016 dans la mer du Nord, à 23 kilomètres des côtes néerlandaises", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
La cité-Etat est une référence pour la gestion urbaine et durable de l'eau. D'ici à 2060, jusqu'à 80 % de la demande future pourrait être fournie via le recyclage et la désalinisation.
Les épisodes cévenols souillent un peu plus le lit de la rivière. Ce n'est un secret pour personne, lorsque le Gardon est en cru comme ce fut le cas dernièrement lors des épisodes cévenols d'automne, le flot dépose de nombreux déchets, dont pas mal que l'on ne devrait voir sur les berges.
Cette journée a été l’occasion de revenir sur l’ensemble des actions réalisées en 2015 et de présenter les pistes de travail pour la CATeZH Garonne en 2016. Les présentations sont disponibles.
Le 5 octobre, à l’Institut Deltares de Delft, aux Pays-Bas, sera inaugurée une machine géante appelée Delta Flume (« canal delta »), dont la fonction est de faire des vagues artificielles pour tester leur effet sur des digues, des dunes ou des brise-lames. Il existe déjà des installations de ce type, notamment une machine au Japon qui simule les tsunamis, mais la machine à vagues néerlandaise est la plus grande jamais construite. Constituée d’un chenal de 300 mètres de long, 9,5 mètres de profondeur et 5 mètres de large, elle peut générer des vagues de 4,5 mètres de long, et reproduire l’effet d’une tempête.
Indre Nature, l'association de protection de la biodiversité, ne manque pas de dire tout le mal qu'elle pense de la gestion actuelle des eaux. Non pas que les lois en vigueur ne soient pas adéquates. Elles sont juste très mal, voire pas du tout appliquées. La rivière Creuse en est un exemple frappant.
L’objectif de l’aménagement est de limiter au maximum l'infiltration de l’eau de pluie : La pente des buttes est de 3 à 10 %, les fonds de talweg sont terrassés avec des matériaux argileux étanches, permettant ainsi un écoulement optimum des eaux vers la périphérie du site ou vers les deux étangs qui ont une vocation d’écrêtement et de zones humides. L’aménagement limite donc considérablement la percolation de l’eau de pluie dans les déchets sous-jacents et donc la production de lixiviats vers le lac. Cette réhabilitation participe, à l’instar d’autres actions conduites sur le bassin versant, à limiter les rejets de pollutions vers le lac. Les quatre campagnes annuelles de suivi de la qualité de l’eau présentes dans les fossés ceinturant le site et dans la nappe phréatique attestent d’une situation saine.
Le cas de la renouée du Japon est assez édifiant. De nombreuses méthodes de lutte ont été imaginées mais elle n'ont produit aucun résultat significatif. Les plus simples, celles de bon sens, ont été oubliées.
« Nos résultats ont montré que les concentrations d'antibiotiques dans les eaux de surface étaient significativement plus élevées dans les pays à faible revenu par rapport aux pays à revenu élevé, révèle le chimiste. Selon nous, ces résultats sont une conséquence de l’accès limité ou de l’absence de traitement des eaux usées dans les pays défavorisés. »
Les rencontres de l'Onema n°29, mars 2015. Les 4 et 5 novembre derniers, quelques-uns des meilleurs experts mondiaux des banques d’échantillons environnementaux étaient réunis à Pau : deux journées d’échanges qui ont mis en lumière l’intérêt de ce type d’outils pour répondre à des enjeux de gestion des pollutions et de conservation de la biodiversité. De quoi initier la réflexion autour d’une possible échantillothèque made in France pour les milieux aquatiques continentaux.
Comment dit-on « eau potable » en mexicain ? Réponse : Coca-cola... Cette blague est malheureusement loin d’être une boutade : dans tout le pays, il est plus facile — et souvent moins cher — d’acheter une bouteille de boisson gazeuse que de se procurer de l’eau. Pollution, réseau vétuste, surexploitation des nappes... Etat des lieux.
Fednav limitée, le plus grand exploitant de navires internationaux dans le Système Grands Lacs / Voie maritime du Saint-Laurent, a annoncé cette semaine une commande de douze systèmes de traitement des eaux de ballast pour équiper ses navires en construction. Fednav est donc la première compagnie maritime au Canada et dans les Grands Lacs à installer des systèmes de traitement des eaux de ballast, avant même que la réglementation ne l'y oblige.
Des mouvements et organisations pour l’eau du Portugal, d’Espagne, d’Italie, de Grèce etc. ainsi que des organisations européennes se sont réunis à Bruxelles le 23 mars 2015 pour exiger la reconnaissance des droits humains à l’eau en Europe. Ils appellent toutes les autres organisations pour l’eau en Europe à se joindre à cette déclaration de solidarité avec la société civile coréenne qui va organiser un forum alternatif de l’eau en avril.
Créée en 2010 par Rémy Lucas, ancien cadre d'un grand groupe de l’industrie du plastique, la start-up Algopack vise à remplacer le plastique à base de pétrole par du plastique compostable à base d'algues. Le process est déployable mondialement, les premières applications devraient débarquer début 2016 sur le marché.
Faute de vision, de volonté politique, de moyens techniques, humains et financiers, faute de remise en cause radicale des politiques d’aménagement du territoire et de l’urbanisme qui ont précipité depuis plus d’un demi-siècle les désastres à venir en matière d’inondations et de submersions, les pouvoirs publics multiplient les « plans » de papier, brassent du vent et se noient dans la « com », comme vient à nouveau de le faire l’actuelle ministre de l’Ecologie (ce qu’il en reste), réinventant la défense passive…
Des exercices d'alerte aux inondations de nuit vont être organisés dans les communes les plus exposées, a annoncé, mardi, Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, qui veut renforcer "la culture du risque". 122 territoires et 3.000 communes sont concernés en France.
Publiée dans Nature Communications, une étude menée dans le cadre d’une collaboration très étroite entre le Jamstec et l’Ifremer montre pour la première fois que les structures océaniques de petite échelle ont un impact sur la circulation océanique.
Les bryophytes – le nom savant de notre bonne vieille mousse verte – ont la cote en ville. Une jeune entreprise veut même en faire une arme contre le changement climatique.
Afin de restaurer l'état des cours d'eau, des travaux d'entretien des boisements de berges sur l'Arly en amont de Flumet, ont été lancés par la Communauté de Communes du Val d'Arly.
Elles ont de jolis noms, assez exotiques, qui évoquent le Japon ou l'Himalaya. Pourtant, ces plantes sont devenues un fléau pour les collectivités locales qui ne savent plus comment s'en débarrasser. C'est le cas, par exemple, autour du Couesnon, dans le Sud Manche.
Note de synthèse de la SNPN Réserve Naturelle Nationale de Camargue. L'interconnexion des zones humides avec des zones agricoles adjacentes conduit à une contamination chronique des écosystèmes aquatiques et de leurs réseaux trophiques.
Le Parc Naturel Régional de Camargue serait responsable de la disparition de la colonie de flamants de l'étang du Fangassier en arrêtant les pompes puisant l'eau de mer dans l'étang : est-ce vrai ?
Une étude élaborée par la Commission Océan mondial propose un « package » de mesures donnant la priorité au contrôle international de la haute mer afin d'assurer le sauvetage du plus vaste écosystème vital de la planète.
Depuis plusieurs années, l'Association de la vallée du Léguer lutte contre les plantes invasives qui colonisent les berges de la rivière et envahissent les fossés et le bord des routes. Après la renouée du Japon, l'accent est particulièrement mis cet été sur la balsamine de l'Himalaya.
L’alerte rouge a été déclenchée après la prise, à Antibes, d’une espèce ressemblant à un proche cousin du fugu, également inconnu sur nos côtes.Le répit sera sans doute de courte durée.
Le projet ClearWaterPMPC financé par l’Union européenne permet d’améliorer la pureté des lacs infectés d’algues nocives grâce à un dispositif économique et contrôlable à distance. Plusieurs pays l’ont déjà installé.
Lancé en 2009, le plan pluriannuel de gestion des rivières est arrivé à échéance en avril dernier. Un nouveau plan pour les cinq années à venir a été établi.
Créée en 2008, la société Innoveox développe, en exclusivité, une solution brevetée par le CNRS pour détruire les déchets dangereux, comme les pesticides, les huiles et solvants usagés ou encore les déchets pétroliers.
Ces cartes font état de la présence observée de plantes exotiques envahissantes terrestres ou de berges, dans la limite du lit majeur du cours d’eau, en 2010 sur le linéaire de la région Poitou-Charentes et saisies via l’interface web de l’ORENVA ou collectées dans ce cadre. Elles sont figurées par des points sur les rives des cours d’eau, d’une couleur différente pour chaque espèce.
Quel est notre véritable impact sur la ressource en eau ?
Pour répondre à cette question, le WWF, associé à l’Université de Twente aux Pays Bas, a publié un indicateur permettant à chacun de mesurer sa réelle consommation d’eau.
Les mauvaises manipulations avant et après la pulvérisation sont responsables en grande partie de la pollution des eaux par les produits phytosanitaires.
Les eaux usées, cette ressource économique mondiale méconnue Futura Sciences Des experts se sont intéressés à la réutilisation des eaux usées dans le monde, y compris après d'éventuels traitements.