En 2022, environ 500 hectares de vignes du vignoble des sables en Camargue étaient détruits par la salinisation. Ce phénomène naturel, amplifié par le réchauffement climatique et l’évolution des usages de l’eau, touche de nombreux territoires en Occitanie et peut avoir des impacts très importants. Au niveau mondial, la FAO (organisation pour l’alimentation et l’agriculture) estime que ce phénomène affecte déjà 10% de la surface terrestre et est appelé à s’intensifier. Mais quels processus sont à l’origine de la salinisation ? le changement climatique est-il le seul responsable ? quels sont ses effets sur les écosystèmes et les usages humains et de quelles solutions disposons-nous pour gérer ou lutter contre la salinisation ? C’est à ces questions que nous avons tenté de répondre succinctement, et avec un peu d’humour, à travers la publication de ce nouveau mini-guide.
Changement climatique, crises de gouvernance, sous-investissement : en outre-mer, les défaillances s’accumulent, au mépris du droit fondamental à l’eau consacré par l’ONU et l’Union européenne.
En octobre 2025, dans quatre régions françaises, des hélicoptères, équipés d'une antenne destinée à sonder le sous-sol, sillonnent le territoire pour améliorer la connaissance des eaux souterraines et préserver cette ressource.
Au fond de la lagune de Thau, en Occitanie, la source de la Vise est régulièrement sujette à un phénomène dit d’inversac, qui menace les ressources en eau douce exposées à la salinisation. Les chercheurs du BRGM et leurs partenaires ont innové pour mieux comprendre ce phénomène et pour y remédier.
Un projet imaginé par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau et le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), avec le soutien de nombreux partenaires, pourrait bien faire du territoire de Thau un précurseur national, voire international, dans la lutte contre la salinisation des nappes d’eau douce.
La montée du niveau de la mer s’accélère, avec une rapidité inédite depuis 6 500 ans. Mais ce phénomène est inégal à l’échelle du globe. Tout comme ses conséquences sur le littoral. De nouvelles approches multidisciplinaires permettent de mieux prévoir l’avenir des littoraux.
Le changement climatique menace les littoraux normands qui subissent des remontées de nappes phréatiques, en plus de la hausse du niveau de la mer, ont alerté jeudi des chercheurs et élus associés au programme "Rivages Normands 2100" à Colombelles, près de Caen.
À Saint-Cyprien, dans les Pyrénées-Orientales, département le plus sec de France, des hydrogéologues scrutent les nappes phréatiques : l’eau de mer pourrait contaminer l’eau douce, menaçant irrigation et eau potable. Reportage sur le terrain, les pieds dans le sable, la tête dans les capteurs.
Dans la basse vallée de la Saâne, en Normandie, plutôt que de multiplier les aménagements pour se protéger des risques d'inondations et de submersion, les acteurs locaux ont fait un choix audacieux : recréer l'estuaire d'origine. Un projet inédit qui pourrait bien servir de modèle pour d'autres territoires côtiers confrontés aux défis du changement climatique.
Des chercheurs de l'université de Rennes 1 ont dévoilé ce mercredi à Créances les résultats du programme "Rivages normands 2100". Lancé en 2019, il avait pour but de comprendre les impacts du changement climatique sur les nappes phréatiques en Normandie.
Des milliers de Vietnamiens sont confrontés à une « grave » pénurie d'eau potable en raison d'une sécheresse et de la salinisation des sources d'eau douce, conduisant les autorités d'une province du sud du pays à déclarer l'état d'urgence samedi.
L'eau douce, une ressource vitale, y compris dans la lutte contre le sel. Grâce au canal du Rhône à Sète, qui rejoint le canal du Midi via l'étang de Thau, un apport d’eau douce s'effectue régulièrement vers la petite Camargue dans le Gard, de plus en plus confrontée à la salinisation des sols.
Presque invisible, le cycle du sel a été modifié par les activités humaines. Ce basculement du cycle du sel est une menace grandissante pour les sociétés humaines et la biodiversité puisqu’il pourrait rendre non potable l’eau douce.
Eaux souterraines : Un programme expérimental à l’étude pour maitriser les risques d’inversac suite au dernier phénomène survenu sur la source de la Vise. L’année 2023 est celle de tous les records(1) : pluviométriques, avec seulement 210 mm de cumul annuel sur Sète et piézométrique, avec des niveaux d’eau des nappes souterraines, montrant le plus bas niveau atteint depuis 1959 (début des enregistrements sur le territoire). Dans ces conditions, l’arrivée d’un nouvel inversac sur la source de la Vise était probable et prévisible.
L’Union internationale pour la conservation de la nature a publié cette semaine sa nouvelle Liste rouge des espèces menacées, avec un chiffre choc : 25 % des espèces de poissons des lacs et des rivières risquent de disparaître.
Le débit du quatrième fleuve le plus long du monde est devenu si faible que les eaux salées du golfe du Mexique remontent son lit. Le trafic des barges est entravé et l’économie menacée.
Ce jeudi, le sort des villes côtières face à l’élévation de la mer est au menu du sommet One Planet Polar à Paris. Théophile Bongarts Lebbe, qui pilote un projet réunissant ONG et organismes scientifiques, estime qu’il reste beaucoup à faire pour adapter le littoral.
Pour répondre aux problématiques générées par la présence de sel dans les sols et les nappes, les gestionnaires du territoire de Narbonne ont sollicité le BRGM et l’Institut Agro de Montpellier afin de mettre en œuvre le programme d’étude et recherche SALIN (salinisation des aquifères littoraux de la Narbonnaise). Cette étude a permis d’améliorer les connaissances sur l’origine de la salinité des eaux et des sols.
Eu égard à l’actualité, nous publions le compte-rendu de la conférence que nous avions tenue le 16 octobre 2009, à l’invitation de l’association Palestine 45 à Orléans.
Face notamment à l'accélération de l'impact du changement climatique, l’Agence de l’Eau veut intervenir « de façon massive » afin de consommer moins d’eau.
Source : http://actu.fr Ajouté le 16 octobre 2023 à 17:59
Alors que la région sera l'une des plus affectées en Europe par le changement climatique, un nouveau plan d'adaptation recense 30 défis à relever d'ici à 2030.
Les lagunes côtières sont des milieux de transition, instables et soumis à des amples variations environnementales. En raison de leur localisation, elles sont particulièrement vulnérables aux menaces croissantes, comme le changement climatique. Pour garantir leurs conservations, il est fondamental de comprendre leurs potentielles réponses face aux changements futurs, afin de développer des stratégies de gestion adaptées à ces écosystèmes.
Le Réseau d’observation lagunaire, le ROL, rassemble de nombreux acteurs du territoire depuis sa création en 2020. Il dispose désormais d’une plateforme informatique capable de renseigner sur la lagune dans toutes ses dimensions : sa biodiversité, les productions en élevage, les apports en eau, la qualité du milieu… La mise en service de cette plateforme permettra à l’ensemble des acteurs du territoire d’accéder à une information dédiée et claire.
Depuis fin 2015, Suez prélève de l'eau d'un fleuve côtier pour recharger, à Hyères, une nappe alluviale menacée par les infiltrations d'eau salée. Une réussite que l'entreprise compte répliquer à Dijon et à Porquerolles.
La Seine est le plus petit des grands fleuves français et européens ! Beaucoup plus petit que le Rhône, par exemple. Elle est, de surcroît, sous pression de trois métropoles majeures : Paris, Rouen et Le Havre. A cette vulnérabilité, se greffent les effets du changement climatique d’ores et déjà sensibles, malgré le soutien des grands lacs en amont. Quelles sont les solutions pour rendre la Seine et son bassin versant plus résilients, mieux préparés aux événements climatiques extrêmes.
Dans le delta le plus vaste du monde, l’eau afflue et le sol se dérobe sous les pieds. Sur ces terres, qui devraient être englouties d’ici à la fin du siècle, quand à la nuit tombée, la peur de submersion est à son comble, le photographe indien Arko Datto documente la catastrophe en cours.
Les écosystèmes d’eau douce du monde entier sont de plus en plus salés. De nombreux facteurs anthropiques contribuent à la salinisation de l’eau douce, notamment l’irrigation des terres agricoles, l’extraction du pétrole, l’extraction de potasse et le déglaçage des routes.
Du 22 au 24 mars se tient à l’ONU à New York, la conférence sur l’eau. Si la réunion ne négocie aucun traité, sa tenue est importante à un moment où la communauté internationale est très loin d’atteindre les objectifs onusiens en la matière. Illustration d’une problématique à travers plusieurs exemples concrets.
Le delta du Mékong est souvent présenté comme l’une des régions du monde les plus menacées par le changement climatique. Sa très faible altitude moyenne en fait effectivement une zone fortement exposée à la montée du niveau marin : de larges portions du delta pourraient ainsi se retrouver sous le niveau de la mer au cours du XXIe siècle. Comme l’ont montré différents travaux de recherche, il est toutefois crucial de ne pas négliger l’impact des activités humaines locales : les extractions d’eau souterraine et de sable fluvial, notamment, ont des conséquences d’une ampleur bien supérieure à celle de la seule montée du niveau marin.
Chaque année, 250 000 personnes sont victimes d’une submersion marine à l’échelle de la planète, d’après le GIEC (Groupement Intergouvernemental des Experts pour le Climat). Un chiffre appelé à doubler en 2100, avec l’intensification de la montée des eaux liée au dérèglement climatique. Particulièrement vulnérable, la Charente-Maritime est l’un des départements qui doit adopter des stratégies pour rendre son littoral plus résilient. Analyse de Virginie Duvat, géographe et chercheuse au LIENSs (unité mixte de recherche au service des enjeux du développement durable des littoraux) de La Rochelle. Elle est l’une des autrices principales du sixième rapport du GIEC.
Pour les Pharaons, il était la vie. Aujourd'hui, le Nil assure la survie de millions d'Africains. Mais avec le changement climatique, conjugué à son exploitation par l'homme, le compte à rebours a commencé pour le deuxième fleuve le plus long du monde.
Après une intrusion saline précoce dans les zones de prélèvement des réservoirs d’eau potable de Shanghaï, les autorités ont mis en place en urgence un vaste plan de transfert d’eau douce pour une période de sept mois.
Porter un nouveau regard sur la mer pour mieux la comprendre et profiter de ses immenses ressources afin de sauver les humains : tel est le défi que lance l’historien et essayiste Christian Buchet, à la tête du programme international Océanides, chargé surtout de préserver l’espace maritime et sa biodiversité.
Le typha, espèce invasive, a envahi une grande partie du delta du fleuve Sénégal et se propage à un rythme rapide. Limitant les zones de pêche et de culture, menaçant la biodiversité locale, ce fléau environnemental n’a pas pu, depuis trois décennies, être maîtrisé et ne pourra pas être éradiqué. Depuis quelques années, le GRET et ses partenaires locaux déploient une stratégie innovante, pour transformer ce fléau en opportunité, en valorisant le typha sous forme de biocombustible. Voici comment…
Le pays, historiquement connu pour ses pluies régulières, subit des sécheresses répétées. La sauvegarde des digues, qui peuvent céder si elles s’assèchent, y est prioritaire sur tous les autres usages de l’eau.
L’élévation du niveau de la mer tient une place toute particulière dans le second volet du 6e rapport d’évaluation du GIEC publié en février 2022. Contrairement à d’autres variables climatiques telles que les températures et les précipitations, le niveau de la mer continuera à s’élever bien après la stabilisation des températures globales, puisque les glaciers de montagne et les calottes de glace en Antarctique et au Groenland mettront des siècles à s’ajuster aux nouvelles températures.
Comme bien des pays qui ont des hivers froids, le Canada épand des millions de tonnes de sels de déglaçage sur les routes chaque année. Bien qu’on ne les voit plus sous nos pieds au printemps, les sels de voirie ne disparaissent pas par magie : ils se dissolvent, ruissellent et s’accumulent (en partie) dans les plans d’eau. La pollution saline peut toutefois devenir rapidement toxique pour certains organismes d’eau douce.
Dans quel état sont les eaux souterraines en Suisse? Lors de la Journée mondiale de l’eau, nous en avons discuté avec l’hydrogéologue Christian Moeck, membre du groupe de recherche en hydrogéologie de l’Eawag qui s’intéresse aux défis les plus pressants auxquels sont confrontées les eaux souterraines, ainsi qu’aux moyens de protéger les ressources qu’elles représentent.
Peut-on encore empêcher la montée des eaux sur les côtes françaises ? Comment les territoires concernés peuvent-ils s’adapter ? Entretien avec Virginie Duvat, professeure de géographie à La Rochelle université et spécialiste des systèmes côtiers tropicaux.
Le Vaccarès, étang emblématique du delta du Rhône, souffre de l’afflux de pesticides, notamment en provenance de rizières. Mais la population redoute surtout la mer qui gagne du terrain.
Imaginez une masse d’eau de plus de 100 km², salée mais ayant connu de profondes variations de salinité dans les années 1970, que ses riverains qualifient de « plus grand lac salé d’Europe occidentale », sur les rives de laquelle on voit régulièrement des flamants roses, qui souffre chaque été d’anoxie dans ses couches profondes et dans laquelle les zostères marines ont disparu. L’étang de Berre ? Oui. Mais aussi le lac de Grevelingen aux Pays-Bas. Deux masses d’eau étonnamment comparables mais dont les riverains, scientifiques ou autorités respectives semblent s’ignorer totalement.
Sur les littoraux urbanisés, on fait face à la montée des eaux en fixant le trait de côte afin de protéger les habitations et de maintenir les activités économiques. Pourtant, quelques projets français montrent qu’il est possible d’envisager les paysages autrement.
Selon des recherches menées par l’UQAR et par l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER), une proportion de puits privés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie serait vulnérable à une salinisation accidentelle ou progressive liée à une intrusion d’eau de mer.
L’érosion accélérée des côtes sablonneuses d’Afrique du Nord, qui disparaissent quasiment à vue d’œil, est très alarmante. Les scientifiques s’emploient à en mesurer les effets, en évaluer les impacts et en comprendre les causes, pour proposer des pistes de solutions.
En novembre 2020, un réseau de plus de 600 experts sur les changements climatiques et environnementaux en région méditerranéenne, le MedECC, a publié un rapport faisant l’état des lieux des connaissances scientifiques sur le sujet à travers la Méditerranée. Les deux coordinateurs du projet, le paléoclimatologue Joël Guiot et l’écologue Wolfgang Cramer, nous en expliquent les enjeux.
La Méditerranée se réchauffe 20% plus vite que la moyenne mondiale. Les prévisions les plus pessimistes envisagent une augmentation du niveau de la mer de 2,5m d’ici 2100. Un rapport pointe les "dangers" encourus par les populations.
Sur un territoire côtier où la ressource en eau est un enjeu essentiel au carrefour de multiples usages (potable, industriel et agricole), l’intrusion de l’eau salée dans les eaux douces peut se révéler désastreuse. Pour répondre à cet enjeu particulièrement prégnant dans la nappe de la Crau, le BRGM a développé une méthodologie afin de définir un réseau de surveillance.
Doit-on s’habituer aux étés très secs ? Aux restrictions d’eau pour les agriculteurs ? A l’interdiction de remplir les piscines privées ? Aux incendies ? Décryptage au long cours de la sécheresse qui guette en métropole.
Une équipe internationale de chercheurs révèle une brusque salinisation récente du delta du Bengale, le plus vaste et le plus peuplé des deltas du monde. Les conséquences sur les populations et sur l'économie de la région pourraient être particulièrement lourdes.
La colonisation rapide par Typha domingensis, une des espèces du genre Typha largement répandue sur le globe, de divers milieux aquatiques d’eaux douces ou saumâtres de la Guadeloupe commence à préoccuper les institutions chargées de la protection de la biodiversité de l’île. Dans ce cadre, un récent rapport (Imbert et Taureau, 2019) fait le point sur la situation en Guadeloupe. Quelle dynamique de l’espèce est observée sur l’île et quels sont les moyens de gestion disponibles ? Qu’en est-il de la valorisation énergétique du Typha, expérimentée dans certains pays africains ?
À l’embouchure de la Loire, de l’amont de Nantes à Saint-Nazaire, le lit majeur du fleuve est composé de diverses zones humides. Cet espace est le lieu de nombreuses activités palustres, soumises aux aléas du fleuve : variations de débits, marées, flux sédimentaires et biologiques. Une recherche éco-anthropologique est actuellement en cours sur cet espace, visant à décrire certaines pratiques et certains usages, et leur place dans la gestion effective de l’écosystème de la Basse-Loire.
Les deltas méditerranéens sont des espaces dont les milieux dépendent des aménagements anthropiques des fleuves qui les alimentent. En tant que côtes basses à climat méditerranéen, ils sont particulièrement vulnérables aux effets probables des changements climatiques. L'étude de trois deltas (Rhône, Vardar et Gediz) montre que les pratiques de leurs habitants associent adaptation locale et prise de conscience globale, mais aucune adaptation efficace n'est possible sans gestion concertée à plusieurs échelles.
Dans le monde scolaire, la plus familière des représentations graphiques est probablement celle qui décrit le cycle de l’eau. Même si on ne sait pas dessiner, on peut en trois ou quatre coups de crayon expliquer grosso modo le parcours d’une goutte d’eau depuis son évaporation de l’océan où elle retourne par ruissellement, en passant par les nuages et les précipitations, sans oublier la transpiration des végétaux ni les infiltrations dans le sous-sol. Ce faisant, on a le sentiment de reproduire un schéma ancestral et quasi éternel puisque, dit-on, la quantité d’eau sur terre est toujours la même.
Mais cette représentation classique dont on peut voir dans les livres et sur le web une multitude de variantes plus ou moins réalistes ou artistiques a au moins deux gros défauts, disent aujourd’hui les hydrologues : d’abord, on n’y voit pratiquement jamais la moindre trace de l’homme alors que celui-ci intervient fortement dans ce cycle en prélevant ou consommant des quantités toujours plus grandes de la ressource, nulle trace non plus des changements climatiques ou de la pollution ; ensuite, cette image stéréotypée s’inspire surtout de paysages et d’écosystèmes tempérés de l’hémisphère nord et laisse croire que l’eau est abondante sur la planète.
Erosion côtière, submersion marine, inondations des zones littorales, hausse du niveau de la mer, salinisation des eaux souterraines, ces risques naturels liés au changement climatique, obligent les collectivités du front de mer à s’organiser autrement pour préserver les populations et les activités sur leurs territoires. La communauté urbaine de Caen la mer s’est emparée de ces enjeux « terre-mer » notamment en participant à deux projets collectifs : « Rivages Normands 2100» et « Notre Littoral Pour Demain ».
Le sable est devenu une matière première très convoitée. En Inde, enquêter sur le trafic de sable est particulièrement dangereux pour les journalistes. Une enquête de la cellule investigation de Radio France en partenariat avec Forbidden Stories.
Publiée en mai 2019, une étude réévalue à deux mètres l'élévation possible du niveau de la mer d'ici 2100. Un scénario qui aurait un impact fort en Seine-Maritime. Précisions.
Le Plan de gestion de la ressource en eau (PGRE) Vidourle a été validé à l’unanimité en comité de rivière le 23 mai. Il s’agit du dernier PGRE du Gard à être adopté après celui de la Cèze et celui des Gardons en 2018.
Le 16 mai, le Grand Narbonne et le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée ont lancé à Sigean (Aude) le programme SALIN (salinisation des aquifères littoraux de la Narbonnaise) dont l’objectif est de comprendre le phénomène de salinisation des terres et des eaux souterraines de la Narbonnaise.
Responsable de la division eau et assainissement de l’Agence française de développement, Céline Gilquin explique en quoi cette ressource est un marqueur des inégalités qui deviendra un enjeu majeur des années à venir. Le 22 mars aura lieu la journée mondiale de l’eau, dont le thème sera : «Ne laisser personne de côté.»
Les marais arrière-littoraux du Marquenterre, situés dans la partie est de la plaine maritime et remontant dans les vallées humides du Ponthieu, bénéficient du label Ramsar depuis janvier 1998. La protection de ces zones humides nécessite d’en comprendre le fonctionnement hydrologique, en tant qu’entités uniques au sein d’un environnement global intégrant sol, zone non saturée, aquifère, réseau hydrographique de surface (marais, fossés, canaux, rivières).
Les responsables du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Argoat-Trégor-Goëlo s’inquiètent de la salinisation des nappes phréatiques du littoral. Ils se sont réunis mercredi 21 février à Paimpol, pour présenter un bilan d’étape des études en cours.
L’intrusion saline concerne plusieurs aquifères en Métropole et en Outre-mer. Son développement est souvent lié directement à la pression humaine par prélèvements. Ce phénomène risque de s’accroître avec le changement climatique.
Utiliser du sel pour faire fondre la glace et la neige sur les routes accroît la salinité des lacs, selon une nouvelle étude. Les chercheurs tirent la sonnette d'alarme, inquiets que cette pratique altère pour de bon les écosystèmes de ces cours d'eau.
Des besoins croissants et une ressource contrainte : l’aquifère du Roussillon (66), qui assure l’alimentation en eau potable de Perpignan, va être étudié afin de mieux connaître ses propriétés. L’objectif est de développer d’ici 2019 un modèle de gestion.
Dans un vaste pays marqué par une distribution très inégale de la ressource en eau, la Tasmanie est un cas à part : arrosée et agricole, elle a beaucoup misé sur l'hydroélectricité, jusqu'à ce qu'une controverse soulève les défenseurs écologistes de la wilderness australienne. Ce conflit, sans avoir affecté la gestion de l'eau en Australie, est devenu le symbole de l'émergence de l'environnement comme enjeu politique et juridique. Par ailleurs, il a profondément marqué la société tasmanienne et continue encore aujourd'hui à façonner le territoire.
Une étude est initiée en Bretagne pour mieux cerner les aquifères côtiers vulnérables aux intrusions salines. Une étude analogue se termine tout juste en Normandie occidentale.
La cité-Etat est une référence pour la gestion urbaine et durable de l'eau. D'ici à 2060, jusqu'à 80 % de la demande future pourrait être fournie via le recyclage et la désalinisation.
Pour limiter la prolifération de la jussie, le Syndicat du bassin versant du Brivet a expérimenté l'envoi d'eau salée dans le canal du Priory. Les pêcheurs s'interrogent...
Les spécialistes, réalistes et peu optimistes, prédisent une augmentation des températures océaniques et une montée globale du niveau des mers affectant aussi les îles hautes. La situation n'est pas encore dramatique en Polynésie française mais des signes avant coureur rappellent l'obligation d'agir sans tarder (et ceci même à Tahiti où des houles inhabituelles heurtent la digue et recouvrent en partie les quais du port de Papeete). Mais les aménagements locaux pour anticiper ou gérer la montée des eaux ne résolvent pas le problème de fond.
Aux Pays-Bas germe une révolution agricole : un agriculteur y fait pousser des pommes de terre sur des sols à la salinisation forte. Il envisage de développer un partenariat avec les agriculteurs de Camargue, affectés par la salinisation qui met en péril 20 000 hectares de culture de riz.
Si, en 2070, les calculs des climatologues se révèlent exacts, qu'est-ce que cela signifiera pour les réserves en eau de nos sous-sols ? Et pour le débit de nos cours d'eau ? Trois chiffres pour tout comprendre.
Le gouvernement du Nicaragua a inauguré, le 22 décembre, les travaux de son canal interocéanique censé concurrencer le canal du Panama dès 2020. Un projet controversé, qui menace le lac Nicaragua, la plus grande réserve d’eau douce d’Amérique centrale.
La salinisation des sols progresse dans le monde et concerne un cinquième des terres irriguées. Une étude de l’Université des Nations Unies – Institute for Water, Environment and Health publiée le 28 octobre révèle l’ampleur de ce phénomène qui fait perdre chaque jour 2000 hectares de terres cultivées. En l’espace de 2 décennies, la superficie totale des terres irriguées abîmées par le sel est passée de 40 millions d’hectares à plus de 62 millions d’hectares, soit une superficie équivalente la France.
L’affaire du barrage, contesté, de Sivens entre dans une nouvelle phase dans laquelle le combat va aussi porter sur l’appropriation, l’instrumentalisation, voire le détournement de concepts et données scientifiques complexes, parfois controversées. Qu’est-ce que l’irrigation, qu’est-ce qu’un barrage, une zone humide, une retenue collinaire ? Une gouvernance de l’eau dévoyée, un modèle d’aménagement du territoire dévastateur, l’emprise du lobby agricole productiviste dans le Sud Ouest, et l’effondrement du politique concourent à interdire tout débat démocratique autour d’enjeux de société majeurs. Bref éclairage sur le débat qui n’a pas lieu.
A la veille du Sommet sur le Climat organisé par le Secrétaire Général des Nations Unies M. Ban Ki Moon et qui se tiendra au Siège des Nations Unies à New York le 23 septembre 2014, une coalition d’associations françaises exhorte le Président François Hollande à se positionner pour une prise en compte de la question de l’eau dans les discussions.
3éme Colloque International Eau–Climat’2014 : Regards croisés Nord-Sud. Ressources en Eau & Changement Climatique en Région Méditerranéenne les 21, 22, et 23 Octobre 2014 Hammamet (TUNISIE). Cette manifestation a pour objectif de réunir les chercheurs et gestionnaires qui travaillent dans le domaine des ressources en eau et des changements climatiques.