Effet des zones ripariennes et du milieu environnant sur les trajectoires d’évolution des poissons et des macroinvertébrés d’un cours d’eau restauré
Type d'offre : Stage (5 mois)
Localisation : Ile-de-France
Société : EDF
Date limite de candidature : 29/11/2025 (publiée le 29/10/2025)
Présentation de l'offre
PROPOSITION DE STAGE (5 mois)
Pour étudiant de Master II ou Ecole d’ingénieur en écologie/environnement
Accueil à partir de février 2026
Laboratoire d’accueil :
EDF R&D LNHE Laboratoire National d’Hydraulique & Environnement (LNHE) Chatou (78)
Responsable(s) scientifique(s) :
Véronique Gouraud (EDF R&D LNHE), Agnès Barillier (EDF CIH), Cybill Staentzel (ENGEES)
Sujet de stage :
Effet des zones ripariennes et du milieu environnant sur les trajectoires d’évolution des poissons et des macroinvertébrés d’un cours d’eau restauré
Contexte :
Face à l’érosion de la biodiversité, la mise en œuvre de mesures de restauration des écosystèmes et l’évaluation de leur efficacité constituent un enjeu à la fois en termes de recherche et de réalisation opérationnelle. Dans le cadre de la concession de l'aménagement hydroélectrique de Kembs, EDF a mis en place diverses mesures environnementales visant à la restauration de la dynamique alluviale du Vieux Rhin et à l'augmentation de sa biodiversité. Un ancien bras de l’île de Kembs, « Le Petit Rhin », et la renaturation d’un vaste espace de 100 ha au sein de l’île s’intègrent dans cette démarche. La mise en eau de 5 km de rivière (7 m3/s) a eu lieu en 2014 à partir d’une prise d’eau du Grand canal d’Alsace. Des suivis biologiques annuels du Petit Rhin ont été réalisés pendant 10 ans pour évaluer la colonisation de ce nouveau milieu par les poissons, les macroinvertébrés et la végétation aquatique. Les herbiers de macrophytes ont ainsi montré de larges développements et une grande richesse taxonomique, y compris au niveau de la végétation basse rivulaire. L’analyse des trajectoires des poissons et des macroinvertébrés a montré des changements structurels et fonctionnels gouvernés par les espèces natives, même si les espèces exotiques sont très présentes (Marin, sous presse). L’ancien champ agricole exploité de manière intensive (maïs) a fait l’objet d’une restauration écologique : recréation de milieux humides (mares, mégaphorbiaies, roselières, milieux arborés), de milieux secs herbacés ou embuissonnés sur talus ou plats, de plantations forestières. Des suivis naturalistes (habitat, flore, avifaune, herpétofaune, Odonates, Lépidoptères, etc.) ont été engagés en 2011, 2013, puis tous les ans de 2015 à 2024, pour suivre la colonisation du site par les espèces ciblées par la restauration. Des piézomètres ont été installés ainsi que des capteurs limnimétriques pour suivre les variations des niveaux d’eau du Petit Rhin et de la nappe (depuis 2021).
Objectif du stage :
Le but est de
- i) reconstituer à partir des données disponibles les évolutions du débit et de la température du Petit Rhin
- ii) de caractériser l’évolution des herbiers de macrophytes et leurs effets potentiels sur les poissons et les macroinvertébrés en tenant compte des évolutions hydrologiques et thermiques
- iii) d’identifier l’importance de la ripisylve et de l’ombrage apporté au cours d’eau
- iv) d’articuler les phases de développement en milieu aquatique et en milieu terrestre des insectes en fonction du niveau de maturation de la végétation et de discuter des répercussions potentielles sur les autres niveaux trophiques (ex : évolution des abondances d’oiseaux au cours du temps).
Le travail consistera à mettre en forme, organiser et analyser les données biologiques déjà acquises dans le cadre du projet.
Déroulement du stage :
- Bibliographie sur les méthodes d’évaluation de données de suivi
- Mise en forme et analyse des données
- Identification et sélection de métriques biologiques potentiellement pertinentes pour caractériser les évolutions des herbiers, l’état de la ripisylve, du milieu environnant et leurs effets potentiels sur les poissons et les macroinvertébrés.
Modalités du stage
Il s’agit d’un stage de Master 2 indemnisé (le montant de l'indemnité de stage varie entre 500 € et 1 300 € en fonction de la formation préparée), qui commencera au premier semestre 2026 pour une durée de 5 mois. Le stage aura lieu au LNHE, département de la division Recherche et Développement d’EDF situé à Chatou (Yvelines) avec un co-encadrement de l’ENGEES.
Profil recherché
Master II, école d’ingénieur ou équivalent. Des compétences en analyses statistiques et des connaissances en écologie aquatique et/ou terrestre sont requises.
Le stagiaire devra être autonome, avoir une réelle capacité de synthèse et un esprit critique. De bonnes qualités rédactionnelles seront également attendues.
Pour postuler
Envoyer CV et lettre de motivation à Véronique Gouraud (veronique.gouraud@edf.fr) et Agnès Barillier (agnes.barillier@edf.fr), Cybill Staentzel (cybill.staentzel@engees.unistra.fr)
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