L’Hers, affluent de la Garonne, a été fortement artificialisé et anthropisé par des travaux de rectification, recalibrage, curage, et enrochement. Cette hydrologie modifiée accentue les pics de crue rapides et les étiages prolongés. Avec de plus des berges argileuses difficilement érodables et la quasi-absence de charge alluvionnaire grossière mobilisable, le lit du cours d’eau se chenalise, et s’enfonce petit à petit. Il se situe ainsi à environ 6 à 8 m en dessous de la plaine.
L’enjeu du projet est de stopper la « canyonisation » du cours d’eau (et donc de favoriser la dissipation de l’énergie du cours d’eau horizontalement et non plus verticalement), pour éviter qu’elle n’aille jusqu’à la roche mère marneuse, ce qui nuirait fortement à la vie biologique. Pour ce faire, le Syndicat du bassin Hers Girou a renaturé près de 2 kms de cours d’eau depuis 2007.