L'Agly (Aglí en catalan, Aglin en occitan) est un fleuve côtier du sud de la France, qui coule en Roussillon, dans la nouvelle région Occitanie, dans les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales et se jette dans la mer Méditerranée.
De Caramany à la mer, nous vous proposons un parcours en vidéo de la vallée de l'Agly, la plus touchée par la sécheresse qui sévit dans les Pyrénées-Orientales depuis trois ans.
Pour ce film, des partenaires ont été mobilisés aux côtés de la MIIAM et de Pierre SCHOLL : les syndicats de l’Agly (région Occitanie – département des Pyrénées Orientales), de l’Arc et de l’Huveaune (région Provence Alpes-Côte d’Azur – département des Bouches du Rhône) ainsi que la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) des Pyrénées Orientales.
Selon le dernier rapport du syndicat mixte des nappes de la plaine du Roussillon, la situation de sécheresse s'aggrave dans les Pyrénées-Orientales. Un secteur est préoccupant.
Source : http://actu.fr Ajouté le 16 février 2025 à 19:14
Cet automne, le barrage de Caramany a pu stocker 19,5 millions de mètres cubes d'eau. Une réserve précieuse, après deux années de sécheresse dans les Pyrénées-Orientales, qui devrait assurer un débit de l’Agly jusqu’à la fin de l’année.
Ce jeudi 26 septembre 2024, à Peyrestortes, le président de la communauté urbaine Perpignan-Méditerranée, Robert Vila, a inauguré les travaux d’interconnexion des réseaux d’eau potable de cinq municipalités de la vallée de l’Agly membres de l’intercommunalité. Un projet qui prévoit également d’augmenter fortement la capacité du forage dans le karst de Cases-de-Pène.
Alors que la sécheresse sévit toujours dans les Pyrénées-Orientales, certains habitants ont vu l'eau revenir dans le fleuve Agly, ces derniers jours. Voici pourquoi.
Source : http://actu.fr Ajouté le 01 juillet 2024 à 18:57
À la demande du ministre de la Transition écologique, la préfecture des Pyrénées-Orientales vient d’envoyer à ce dernier une liste de projets qui pourraient être financés rapidement pour lutter contre les effets de la sécheresse que connaît le département. Des propositions sur lesquelles il appartient désormais à Christophe Béchu de trancher.
L’interminable épisode de sécheresse que subissent les Pyrénées-Orientales depuis l’hiver 2022 s’est invité sur la table du conseil départemental ce mardi 2 avril 2024. Près d’une dizaine de délibérations liées à la préservation et la gestion de la ressource en eau ont été soumises au vote des élus.
Une série de réunions publiques débute ce jeudi soir à Claira (Pyrénées-Orientales) pour informer les habitants de ce gros projet de travaux le long de l'Agly. Fin 2025 et pendant près de dix ans, les digues seront refaites à neuf entre Rivesaltes et Le Barcarès.
Après deux ans sans véritable pluie, les agriculteurs s’interrogent sur la priorité donnée au tourisme, tandis que des collectifs s’organisent pour contester avec vigueur les nouveaux projets d’urbanisation gourmands en eau.
Dans la vallée de l'Agly fleuve à sec des Pyrénées-Orientales, asséchée après deux ans quasiment sans pluie, un regroupement d'agriculteurs et de communes mise sur la pistache pour s'adapter et plante de jeunes arbres. Car ce fruit à coque ne nécessite pas d'irrigation.
L’association FRENNE 66, très active pour la défense d’une gestion soutenable de l’eau dans un département sinistré, dénonce l’impéritie des pouvoirs publics.
La mobilisation générale sur la question de l’eau peut-elle encore sauver les Pyrénées-Orientales victimes d’une sécheresse mémorable l’été passé ? Réponse avec le professeur Henri Got, hydrogéologue et ancien président de l’université de Perpignan.
Toute la moitié Est de l'Aude subit une sécheresse importante depuis des mois. Plusieurs secteurs sont d'ailleurs placés en crise avec des interdictions et des restrictions d'usage de l'eau. 2023 a été l'une des années les plus sèches depuis 70 ans avec celle de 2021.
À partir de ce jeudi 22 juin 2023, et pendant dix jours, les lâchers du barrage de Caramany vont être "significativement augmentés" annonce la préfecture des Pyrénées-Orientales. Objectif : réalimenter les nappes et maintenir un débit en eau a minima jusqu'à Estagel.
Pour la première fois l'émission politique de France 3 "Dimanche en politique" est animée en commun par France 3 Pays Catalan et France Bleu Roussillon. Pour cette première, le vice-président du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, Nicolas Garcia, fait le point sur le dossier sècheresse.
Le Comité local de l’eau de la Plaine du Roussillon s’est tenu le 15 juin après celui du Comité ressource qui faisait suite à la réunion préfectorale réunissant les acteurs sur le thème de l’avenir de la ressource en eau dans le département des Pyrénées-Orientales. Un avenir qui s’annonce sombre à en juger le niveau des nappes phréatiques historiquement et dramatiquement bas, et le déni dans lequel se trouvent encore bon nombre d’élus concernés.
A l'heure des premières pénuries d'eau en France, quelles mesures ont-été et devront être adoptées pour faire face à la raréfaction de la ressource eau ? Quel est l’impact réel du réchauffement sur cette ressource longtemps pensée inépuisable ? Avec Thierry Pech Directeur général de Terra Nova ; Françoise Vimeux Climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ; Agathe Euzen Directrice de recherche CNRS au Laboratoire Techniques Territoires et Sociétés, Directrice adjointe scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS ; Bernard Barraqué Directeur de recherche au CNRS - CIRED, spécialiste de la gestion urbaine de l'eau.
Une partie des Pyrénées-Orientales bascule en crise sécheresse à partir de mercredi. Le Syndicat des nappes du Roussillon alerte sur les risques de pénurie d'eau, alors que l'on a déjà commencé à pomper dans les nappes profondes du département.
La préfecture a décidé ce vendredi 28 avril d'activer le niveau le plus élevé du plan sécheresse dans les Pyrénées-Orientales, ce qui va se traduire par de nouvelles restrictions d'eau à compter du 10 mai. Les agriculteurs et professionnels du tourisme, mais aussi les particuliers, sont concernés.
Bien avant la sécheresse sévère annoncée pour cet été, le département est déjà frappé par une crise multiforme qui trouve sa source dans une gestion défaillante de la ressource qui perdure depuis des décennies. Cet été les PO pourraient bien faire figure de laboratoire des déficiences que plusieurs rapports officiels ont mis en lumière depuis l’annonce du Plan eau d’Emmanuel Macron, que l’ensemble des observateurs jugent par ailleurs très insuffisant.
En raison de la sécheresse historique, le préfet des Pyrénées-Orientales a pris ce mercredi un arrêté restreignant les volumes d’eau lâchés dans la Têt à l’aval du barrage de Vinca. Cette décision était réclamée depuis plusieurs semaine par le monde agricole.
Manif contre le débit réservé de la Têt, procession pseudo-religieuse, à Perpignan… Et maintenant un plan d’urgence de l’Etat et du département pour des économies, des travaux pour limiter les fuites… On entrevoir des solutions d’avenir comme des retenues d’eau, la réutilisation des eaux usées voire la création d’une… forêt de 10 000 arbres ! Ailleurs, en Occitanie, où la situation commence à se crisper, la Région travaille à la création d’un grand réseau hydrique régional sur les 13 départements. Du côté du bassin Adour-Garonne, là aussi, un plan se met en place pour anticiper “sur un été qui risque d’être difficile…” a commenté le préfet de Région.
Ce n’est pas intuitif mais c’est peut-être une solution de court terme pour sauvegarder les ressources en eau potable. La commune de Claira va recharger la nappe phréatique de surfaces avec les eaux traitées de sa station d’épuration.
Joseph Génébrier représente la fédération de défense de l'environnement Frene 66 au Comité Ressources en eau, et il regrette que la préfecture des Pyrénées-Orientales prenne des mesures sans connaître précisément la consommation d'eau des agriculteurs ni sa répartition par filière.
A Tautavel, dans les Pyrénées Orientales, le maire et les services de l’Etat s’acharnent illégalement depuis des années à « légaliser » une baignade illégale, au plus grand profit des acteurs privés qui en profitent, tout en négligeant délibérément la protection d’un captage d’eua potable. Une situation que dénonce une association de défense de l’environnement, dont le président avait été victime il y a un an de l’incendie criminel de sa voiture, qui aurait pu détruire son habitation…
Près de deux ans après le passage de la tempête Gloria dans les Pyrénées-Orientales, les premiers travaux sur la rivière Agly et son bassin versant viennent tout juste de s'achever. Leur réparation devenait urgente et augurent de chantiers plus vastes à venir.
Le 30 juin 2021, le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Agly a célébré la distinction Rivière en bon état décernée par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse et pour la première fois dans les Pyrénées Orientales au Saint Jaume.
Le 30 juin dernier, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et le Syndicat mixte du bassin versant de l’Agly ont inauguré la pose du panneau "rivière en bon état" qui récompense le Saint-Jaume pour la qualité de ses eaux. Il s’agit du premier cours d’eau des Pyrénées-Orientales à bénéficier de cette reconnaissance.
Les Syndicats de bassins versant du Reart, de la Têt, du Tech et de l'Agly, se sont regroupés afin de construire ensemble un observatoire territorial des risques d'inondation.
Cinq nouvelles rivières des bassins Rhône-Méditerranée et Corse - deux en Occitanie et trois en Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est - s’ajoutent aux 64 "Rivières en bon état", une distinction écologique décernée par l’agence de l’eau depuis 2015. Elle valorise les cours d’eau d’un bon niveau de qualité écologique et les actions des gestionnaires qui ont permis d’assurer ce succès.
La tempête Gloria a fait de nombreux dégâts sur les canaux d'arrosage des P.-O.. Si beaucoup de travaux ont été assurés sur les ouvrages, certains d'entre eux sont encore inopérants. Le temps presse.
Le barrage de Caramany a-t-il bien résisté aux crues et inondations provoquées par la tempête Gloria ? C'est ce qu'ont voulu vérifier le propriétaire et le gestionnaire de l'ouvrage situé à Cassagnes. Il faut dire qu'il a atteint la semaine dernière son plus haut niveau jamais enregistré.
Suite à un hiver extrêmement sec, les précipitations sont de retour depuis avril, avec des valeurs proches des normales. A l’échelle de l’année hydrologique 2018-2019, la situation reste excédentaire ( 27,5%) grâce aux précipitations du mois d’octobre 2018.
Suite aux crues dévastatrices qu’a connues l’Aude en octobre dernier, le Syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières (Smmar), compétent sur le bassin versant de l’Aude et de la Berre, soit près de 500 communes, renforce études et travaux pour lutter contre les inondations et restaurer les milieux aquatiques. Interview de Pierre-Henri Ilhes, son président.
L’EPTB Orb-Libron accompagne, depuis mi-octobre, sur les aires d’alimentation des captages prioritaires de Puisserguier et Murviel-lès-Béziers, dans l’Hérault, Roger Ubac et son troupeau de 300 moutons.
Les Pyrénées Orientales, l’Aude, l’Hérault et le Gard manquent d’eau lors de l’étiage et cette tension va encore s’accroître avec le changement climatique. Pendant longtemps, on a prélevé sans compter, mais aujourd’hui les arrêtés sécheresses qui restreignent les usages sont récurrents… Le déficit hydrique sur ces 4 départements a été estimé à 80 millions de m3, équivalent à la consommation d’une ville de plus d’1 millions d’habitants. Pour éviter les crises récurrentes, il faut anticiper plutôt que de subir des restrictions d’usages.
Les pluies diluviennes ont endommagé le site de la Cavayère. Postes de secours, plages, base nautique et parcours autour du lac ont fait les frais des intempéries. Plus grave : un bloc de béton du barrage a été emporté et l’ouvrage doit être conforté.
Cette édition revient notamment sur la validation du premier Plan de Gestion de la Ressource en Eau (PGRE) de l’Agly ainsi que sur la campagne de pose de repères de crues dans les communes du bassin versant.
C’est assez rare pour être signalé. Le département, la communauté urbaine de Perpignan (PMCU), dix communautés de communes et trois syndicats mixtes ont créé officiellement hier l’association départementale « Concertation gestion des cours d’eau et des risques inondations 66 ».
Au bout d’un travail commencé en 2011 et une 1ère étude menée en amont du barrage de l’Agly, le Pays vient de clôturer une 2ème étude, cette fois-ci à l’aval, sur la ressource en eau du bassin versant de l’Agly. Il s’agissait surtout de doter les ASA des canaux d’irrigation d’un plan d’actions personnalisé leur indiquant leurs marges de manœuvre pour optimiser la ressource en eau tout en assurant la satisfaction des usages agricoles.
Selon le glaciologue Pierre René, les glaciers pyrénéens, suivis à la loupe depuis une quinzaine d’années, diminuent inexorablement et pourraient avoir entièrement fondu en 2050.
Henri Salvayre, hydrogéologue, a exploré les cavités pendant toute sa vie. L’utilisation de ces réservoirs d’eau est l’un de ses chevaux de bataille. Aujourd’hui, il se dit satisfait de la prise en compte du problème.
Dans le cadre de SWOT aval, Theia avec l'appui du Cnes et du Legos (Unité mixte de recherche Cnes-CNRS-IRD-UPS) ont mis en place une base de données de suivi hydrométrique des fleuves et des lacs appelée Hydroweb. La base de données Hydroweb permet l’accès libre pour tout utilisateur à des mesures opérationnelles de hauteur d’eau sur 60 stations virtuelles pour les fleuves et de hauteur, surface et variation de volume pour 50 lacs, rafraîchies dès réception des mesures altimétriques du satellite Jason-2.
Sylvain Rotillon, fonctionnaire et spécialiste de la gestion de l’eau et des risques, nous a confié la version longue de sa Tribune parue dans Le Monde, en réaction aux inondations qui ont affecté les Alpes-Maritimes le week-end dernier.
Ce contrat, d’un montant de 2 780 K€ financé par l’agence de l’eau à hauteur de 878 K€ sur une assiette de 1 695 K€, permettra une économie d’eau de 2,185 millions de m3 sur les 7 millions prélevés annuellement dans l’Agly par l’ASA (32 %). Les travaux consistent en des actions de lutte contre les fuites dans le canal, de limitation de la consommation, d’optimisation de la gestion des équipements, de conversion partielle en irrigation goutte à goutte, de réalisation d’une aire de lavage et d’une passe à poissons sur la prise d’eau.
La prévention des inondations, l’amélioration de la qualité de l’eau, la préservation d’un patrimoine naturel et culturel remarquable, la gestion des sécheresses… autant d’enjeux présents sur l’Agly et ses affluents qui concernent 65 communes des Pyrénées-Orientales et de l’Aude. Malgré ces enjeux importants, le bassin versant de l’Agly restait jusqu’à aujourd’hui le dernier territoire du Languedoc-Roussillon à ne pas faire l’objet d’une gestion d’ensemble.
La cave coopérative de Baixas, par le biais de son président Roger Torreilles, et l’Agglo Perpignan Méditerranée, représentée par le vice-président délégué « eaux et assainissement », Francis Clique, ont signé une convention de partenariat autour d’un projet ambitieux. Il s’agit de mobiliser 55 vignerons et 500 hectares afin de mettre en œuvre des modes d’exploitation à même de réduire drastiquement l’usage des produits phytosanitaires. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une démarche, menée par l’Agglo sur son territoire, qui vise à restaurer la qualité de l’eau à la source.
L’enjeu est essentiel pour cette vallée confrontée à des inondations récurrentes, à des problèmes aigus de pénuries d’eau et à la contamination par les pesticides d’un bon nombre de ses captages d’eau potable. Ce bassin versant, le dernier orphelin du Languedoc Roussillon, est aujourd’hui mobilisé pour s’organiser afin de mettre en œuvre les politiques de l’eau.