Une expertise du programme de repeuplement français a été menée en 2015. Mobilisant 10 experts, elle a porté sur l’analyse des suivis scientifiques de 28 opérations, réalisées entre 2011 et 2013 (6 768kg de civelles déversés pour un budget de 4 millions d’euros). Cette expertise a ainsi permis d’établir un état des lieux de l’efficacité de ces opérations ainsi que des recommandations sur les protocoles de déversement et de suivi.
La création d’un groupe de travail a été officialisée, mardi 26 mars 2024, depuis Niort : après une énième dérogation rallongeant la saison de pêche en domaine maritime, il entend « accentuer la protection de l’anguille » et de ses alevins.
Très prisée en Asie, l’anguille fait l’objet d’un vaste trafic international. Chaque année, des millions d’alevins sont pêchés illégalement dans nos cours d’eau. Une menace de plus pour cette espèce au bord de l’extinction.
En 2024, les anguilles pourront être pêchées dans les eaux européennes avec six mois d’interdiction au moment des migrations afin de reconstituer les stocks, précise le récent règlement sur les possibilités de pêche de l’UE. Les associations écologistes déplorent toutefois certaines dérogations qui réduisent considérablement la portée de cette interdiction.
En matière de pêche des civelles et des anguilles jaunes (qui en sont le stade ultérieur, mais non ultime, de développement), s’est joué une partie en trois matches. Avec, à la fin, l’échec des anguilles.
Par deux ordonnances rendues le 7 avril, le juge des référés du Conseil d'État a suspendu la pêche à l'anguille jaune et à la civelle dans certaines zones du domaine maritime à la demande de l'Association française d'étude et de protection des poissons et de l'association Défense des milieux aquatiques. Ces pêches sont encadrées par l'arrêté ministériel du 9 mars 2023. La raison de cette suspension ? La non-conformité du texte au droit européen ainsi qu'un vice de forme.
Depuis 2008, la Fédération de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de la Gironde s’occupe du suivi de la migration des civelles (Anguilla anguilla) sur le bassin versant des lacs médocains et plus précisément sur le canal des étangs reliant le bassin d’Arcachon au lac de Lacanau.
La pêche à l’anguille n’est pas vraiment une culture sur l’étang de Berre : aucun restaurant n’en propose à sa carte, les poissonniers des marchés n’en proposent pas. Pourtant, bon an mal an, les pêcheurs de l’étang en pêchent une centaine de tonnes par an, et cette pêche spécifique a d’une certaine façon permis à la pêche sur l’étang de ne pas disparaître pendant les années noires… avant que quelques uns des pêcheurs survivants ne soient à l’origine de la renaissance écologique de l’étang. L’étang doit donc beaucoup à l’anguille, mais au vu du caractère critique de l’état des populations d’anguilles européennes, un arrêt de cette pêche semble se préciser au niveau du continent.
L’association environnementale DMA (Défense des milieux aquatiques) s’inquiétait de quotas excessifs menaçant l’espèce. Le Conseil d’État vient à la rescousse des pêcheurs professionnels des alevins d’anguilles.
Le Syndicat Mixte du Dropt aval progresse dans son programme d’aménagement des ouvrages sur le Dropt domanial. Un an après le seuil de Casseuil, arasé et équipé d’une passe à poisson en 2020 c’était le tour du seuil de Labarthe durant cet automne 2021.
Alors que son exportation est interdite hors Union européenne, l’alevin d’anguille, en danger d’extinction, est l’objet d’un intense braconnage à destination de l’Asie. Selon les autorités, le mode opératoire du trafic ressemble de plus en plus à celui de la drogue.
Depuis son interdiction d’exportation hors UE en 2009, le braconnage de l’alevin de l’anguille explose. Ce réseau établi entre la France et l’Asie est suspecté d’avoir exporté plus de 46 tonnes de ce poisson migrateur menacé d’extinction.
L’anguille préhistorique a probablement croisé les derniers dinosaures, il y a 60 millions d’années. Autant dire que c’est une espèce « résiliente » comme on dit maintenant, témoin de tous les changements de l’histoire.
Afin d’étudier l’influence du changement climatique sur les populations de poissons amphihalins en France, 30 années de données collectées à 46 stations de comptage en France ont été analysées dans le cadre de la thèse de Marion Legrand.
Leur quantité a considérablement décru ces dernières années, et leur prix s'est envolé. Recherchées principalement pour leur texture en cuisine, les civelles, ces "bébés" anguilles, font l'objet d'un trafic international, depuis la France vers l'Asie. Le journaliste Nicolas Legendre a enquêté pour la revue XXI.
Aux bien nommées Editions du Bord du Lot, vient de sortir un ouvrage très instructif sur les poissons migrateurs. Attention, pas n’importe lesquels : les poissons migrateurs croisant sous le pont-canal et autre pont de pierre, de ceux donc qui peuplent la Garonne.
Mercredi 01 avril 2020, les agents de l'Office français de la biodiversité de la Somme ont mené une opération de réintroduction de civelles dans la baie de Saint-Valery-sur-Somme. Alevin de l'anguille, la civelle est une espèce en voie d'extinction pour laquelle la pêche est encadrée et soumise à des quotas.
La Fédération de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de la Gironde porte depuis 2008 un programme de suivi de la migration des civelles et anguilles sur le bassin versant des lacs médocains. Ce territoire exceptionnel de marais et lacs, en bordure d’océan se transforme alors avec l’arrivée des jeunes anguilles en véritable nurserie !
À l’embouchure de la Loire, de l’amont de Nantes à Saint-Nazaire, le lit majeur du fleuve est composé de diverses zones humides. Cet espace est le lieu de nombreuses activités palustres, soumises aux aléas du fleuve : variations de débits, marées, flux sédimentaires et biologiques. Une recherche éco-anthropologique est actuellement en cours sur cet espace, visant à décrire certaines pratiques et certains usages, et leur place dans la gestion effective de l’écosystème de la Basse-Loire.
Ce vendredi, avait lieu la deuxième opération de repeuplement de civelles dans l’Aulne, près de Châteauneuf-du-Faou (29). Elle fait partie d’une stratégie européenne visant à contrer la menace d’extinction de l’espèce, due notamment à la pêche.
Les anguilles, et en particulier, leurs alevins : les civelles, sont l'objet d'un braconnage inédit. Le kilo peut atteindre 4 000 euros sur le marché en Asie. Les associations environnementales tirent la sonnette d'alarme, d'autant que l'anguille est une espèce menacée.
Le Syndicat d'aménagement du bassin de l'Arc (Saba) poursuit les travaux de rétablissement des conditions de migration de l'anguille commencés en 2016.
La fin du mois de juillet marque en général la fin de la période de remontée des poissons migrateurs qui remontent le cours de la Dordogne depuis l’océan. C’est donc le moment de tirer un premier bilan des migrations pour cette saison 2018.
Depuis son interdiction d’exportation hors UE en 2009, le braconnage de l’alevin de l’anguille explose. Ce trafic est « presque aussi rentable que la coke ».
C'était une première, mercredi matin : 435 kg de civelles ont été déversées dans l'Aulne, entre Pleyben et Châteauneuf-du-Faou. Objectif : suivre ces bébés anguilles pendant trois ans. Une opération scientifique sérieuse, qui implique plusieurs organismes à l'aide d'un financement majoritairement public, mais aussi privé: mareyeur et pêcheur basques étaient de l'expédition.
L’anguille, qui figure sur la liste rouge des espèces menacées, a été désignée "Poisson de l’année 2018" par la Fédération suisse de pêche. Pour sa survie, il faut libérer ses anciennes voies de migration.
La brigade de surveillance des douanes d’Arcachon a réalisé une saisie record de 520 kilos d’alevins de l’anguille en partance pour la Thaïlande. La pêche de cette espèce menacée est soumise à de stricts quotas, et son exportation interdite.