Ce webinaire a pour but de diffuser le projet de donner à notre beau fleuve un statut juridique comme l’ont fait l’Équateur, la Bolivie et la Nouvelle-Zélande, pour qu’il soit protégé adéquatement. Le mouvement pour les droits de la Nature vise en effet faire de la Nature un sujet de droit, au même titre qu’un être humain ou une corporation. En faisant de la Nature un sujet de droit, on reconnaît qu'elle peut subir un préjudice et donc qu'il est possible d'intenter des actions judiciaires en son nom. Accorder au fleuve Saint-Laurent une personnalité juridique impliquerait de lui reconnaître des droits, comme celui à la protection, au respect de ses cycles naturels et à la restauration.
Ce rapport publié par la Fondation David Suzuki, le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) et la SNAP Québec établit pour la première fois au Québec une cartographie des impacts cumulatifs du transport pétrolier -- actuel et futur -- pour le bassin versant du Saint-Laurent. Le rapport dresse un descriptif précis des risques associés à chaque mode de transport de pétrole, que ce soit par oléoduc, par pétrolier ou par train, et analyse les impacts potentiels pour l'environnement, l'économie et les communautés riveraines.
Donald Trump a créé la stupéfaction en ordonnant le déversement en pure perte de milliards de litres d’eau de deux réservoirs agricoles prétendument pour lutter contre les incendies de végétation de Los Angeles. Et si le président décidait maintenant de jouer avec le « gros robinet » canadien, comme il l’a évoqué en campagne électorale ? L’impact sur le Canada pourrait être majeur, s’inquiètent deux experts.
Victime des effets du dérèglement climatique et des rejets d’engrais agricoles, la mer Baltique est au bord de l’asphyxie. Un phénomène auquel la start-up française Lhyfe veut remédier en plaçant la zone sous perfusion d’oxygène. Mais la « réoxygénation » n’est pas sans risques, ni sans limites. Explications.
L’eau potable de près de 10 millions de Français est touchée par une pollution radioactive en provenance des centrales nucléaires. Si la présence de tritium est considérée sans risque par les autorités, son impact est sous-évalué selon des scientifiques. Mediapart publie une carte inédite et des analyses d’urine.
Au Québec, le fleuve Saint-Laurent et ses berges sont artificialisés. Les collectifs de défense se regroupent au sein des Soulèvements du fleuve, inspirés des Soulèvements français.
Les gardes-moniteurs du Champsaur ont confirmé la nouvelle en début d’année : après plus d’un siècle d’absence, le castor a fait son grand retour sur le Drac amont en 2023. Si cette découverte constitue une excellente nouvelle, elle suscite également de nombreuses interrogations : comment l’espèce a-t-elle pu arriver jusque dans le Champsaur ? Autant d’hypothèses que d’objections !
Une étude récente révèle qu’une grande quantité de polluants pharmaceutiques se trouvent dans l’eau du fleuve Saint-Laurent et pourraient présenter des risques allant d’intermédiaires à élevés pour les organismes aquatiques.
Le déficit en eau, la hausse des températures et la multiplication des épisodes extrêmes placent la deuxième région économique de France dans une situation climatique préoccupante.
Les Sociétés d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Kamouraska et de la MRC de Rivière-du-Loup tirent un bilan très positif de la phase pilote du projet Mobil’eau, visant à offrir des solutions de réduction des produits à usage unique lors d’événements extérieurs.
Selon l’enquête menée par les gendarmes et l’Office français de la biodiversité, la commune de Puget-Théniers demandait aux agents de jeter les ordures dans le fleuve depuis plus de 10 ans.
En Charente-Maritime, des chercheurs de l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) viennent de mettre au point une bouée GPS pour mieux comprendre le fonctionnement des zones humides et réguler les besoins en eau.
Créé en 2020, le syndicat mixte SMDMCA porte la construction d’un ouvrage transversal sur le lit d’un petit cours d’eau situé dans le nord du Lot, le Fontvieille. Le violent orage de l’été a légitimé ce projet de bassin de surinondation.
On contrôle 100 % de la surface de l'eau qui tombe sur le stationnement, nous explique Renée Lanthier, ingénieure et directrice par intérim de la Division Planification de la fonctionnalité des infrastructures du Service de l'ingénierie de la Ville de Québec, lors d'une présentation détaillée des ouvrages autour du Marché de Sainte-Foy et du nouveau centre de glaces. Le débit de rejet à l'égout y est contrôlé. Il ne dépassera jamais un débit fixe.
Les fortes pluies de l'été 2023 ont forcé la Ville de Québec à déverser des centaines de millions de litres d'eaux d'égout dans le fleuve Saint-Laurent. Un rejet massif qui préoccupe des experts et des défenseurs des plans d'eau.
L’industriel est attaqué en justice par dix associations et trente-sept riverains de l’usine de Pierre-Bénite, dans la « vallée de la chimie », alors qu’une enquête de France 3 révèle la présence élevée de PFAS dans le sang d’habitants et de salariés.
«Au lac Clément, la concentration en sel est si forte qu’elle s’approche de celle de l’estuaire du Saint-Laurent», s’alarme le biologiste Maxime Wauthy. La biodiversité et la qualité de l’eau potable en souffrent, mais le problème risque d’être difficile à régler puisque ce sont les sels de voirie qui sont en cause. Or, certains ont quand même décidé de s’y attaquer.
Plus de 500 lamproies ont été lâchées ce mercredi dans la rivière Allier, à Brioude, en Haute-Loire. Des poissons venus de l'estuaire de la Loire, déplacés pour repeupler le bassin de l'Allier. Objectif : alerter sur la disparition progressive de cette espèce migratoire.
Depuis mars 2023, une ville de Dordogne arrose ses espaces verts, nettoie sa voirie et débouche ses tuyaux avec de l'eau usée traitée par une nouvelle unité installée par Veolia. La première réalisation concrète d'une nouvelle voie réglementaire.
L’EPTB Vistre Vistrenque a restauré près de 2,3 km de rivière, entre Nîmes et Caissargues, dans le Gard. Ce projet a également fait l’objet d’un reboisement sur 20 hectares et permettra un stockage supplémentaire de 45 000 m3 lors des crues.
Le parc atomique est le deuxième plus gros consommateur d’eau douce en France, plus que les buveurs d’eau potable. Alors que les inquiétudes liées à la sécheresse s’accroissent, ce sujet crucial est absent de la loi sur les nouveaux réacteurs, en débat à l’Assemblée à partir du 13 mars.
Entre 2024 et 2030, 35 millions d'euros vont être investis sur la Communauté urbaine du Havre pour lutter contre les inondations et les submersions marines. Précisions.
Source : http://actu.fr Ajouté le 23 janvier 2023 à 20:41
Premières quantifications et solutions environnementales possibles pour réduire cette pollution. Publiée le 17 Août 2022 dans la revue » Frontiers in Sustainability » dans le cadre d’une étude associant chercheurs et sciences citoyennes participatives.
La MRC de Vaudreuil-Soulanges demande au gouvernement Legault de lever le secret sur les volumes d’eau prélevés au Québec, notamment par les entreprises qui l’embouteillent pour la vendre. Le regroupement de 23 municipalités estime que ces informations sont essentielles pour assurer une « gestion durable » de cette ressource, sans quoi elle risque d’être menacée.
Frappé de plein fouet par les effets de la crise climatique, le Québec pourrait faire face à des pénuries d’eau potable au cours des prochaines décennies. Le réchauffement appréhendé aura aussi des conséquences négatives sur la santé de la population, sur l’économie et sur la biodiversité, selon ce qui se dégage d’un nouveau rapport publié mardi. Pourtant, les mesures d’adaptation demeurent nettement insuffisantes, selon les scientifiques.
Une vache doit boire plus de 100 litres d’eau par jour pour faire son lait. L’industrie laitière, pilier économique de bien des villages du Bas-Saint-Laurent, demande une eau de qualité, en grande quantité. Mais devant son puits où l'eau fait parfois défaut, Jean-François Rioux n’a d’autres choix que de transporter de l’eau en camion pour abreuver ses bêtes, une situation qui se reproduit année après année au creux de l’été.
Le Canada possède 20 % des ressources d'eau douce de la planète. Pour plusieurs, l'eau ici est une ressource inépuisable. Cela explique sans doute pourquoi nous sommes les plus grands consommateurs de cette ressource au monde. Pourtant, au Canada, les défis de la gestion de l'eau existent déjà à plusieurs endroits. Dans ce deuxième texte d'une série de trois, nous explorons comment le Québec, malgré une image d'abondance, fait face à des pénuries.
Le secteur agricole pourrait-il tirer profit de la reconnaissance de la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent ? C’est sur cette question que le professeur Hugo Muñoz s’est penché et la réponse est positive, notamment si on envisage une nouvelle dénomination d’origine.
Les eaux du golfe du Saint-Laurent ont fracassé des records de température en 2021. Un chercheur se dit surpris de voir que la couche intermédiaire froide a connu la température la plus chaude en 40 ans et dit de l’année 2021 que c'est une « année remarquable ».
S'inspirant des traditions juridiques des peuples autochtones, ce courant s'inscrit dans le mouvement écocentrisme, qui considère que l'homme n'est plus le « maître » de la nature, mais celui de l'espèce. Considérant que l'état du fleuve Saint-Laurent, le plus grand cours d'eau du Québec, s'est détérioré au fil des ans, l'Observatoire international pour les droits de la Nature (OIDN) a rédigé un projet de loi visant à reconnaître le fleuve Saint-Laurent en tant qu'entité juridique et sujet de droit.
Mardi, l’agence de l’eau Loire - Bretagne a décerné l’un de ses sept trophées, au niveau national, au syndicat mixte d’aménagement de la Vienne pour ses actions sur la rivière de la Gorre et la suppression de deux seuils.
Qui se souvient que la rivière Saint-Charles, à Québec, a déjà été un habitat pour l’anguille d’Amérique? Si l’espèce est aujourd’hui absente de ce cours d’eau, ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle y revienne grâce aux récents efforts de la Nation huronne-wendat pour installer des passes migratoires.
La compagnie russe Nordgold, qui veut ouvrir en Guyane la mine de la Montagne d’or, attaque l’État français devant un tribunal d’arbitrage international. La compagnie réclame près de 4 milliards de dollars à la France pour le blocage de ce projet destructeur de l’environnement.
À Fondation Rivières, nous encourageons régulièrement des projets qui oeuvrent dans le même sens que notre mission, soit la protection des rivières et de ce fait, de l’eau potable. C’est pour cela que nous recommandons le documentaire fort pertinent « La goutte de trop », qui nous plonge directement dans le fleuve Saint-Laurent, sous la gouverne de Nathalie Lasselin. Au moyen de l’aventure qu’elle filme, soit l’extraordinaire tour de l’Île de Montréal en plongée sous-marine, elle nous montre les nombreux problèmes de notre eau, souvent cachés, auxquels nous devons faire face.
L'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse intervient pour tenter de maintenir un certain équilibre. Mais la tendance est à la hausse des zones déficitaires en raison du réchauffement climatique et de l'augmentation de la population.
Ce calcul est très difficile à faire, car il n’existe aucune relation claire entre le prix de l’eau, son coût et sa valeur. Pourtant, c’est un exercice qui n’a jamais été aussi important.
C’est en observant comment le papier de toilette agglomérait les contaminants dans les eaux usées que Mathieu Lapointe a eu un flash. Et ce flash, c’est d’utiliser des fibres de cellulose composées de papier recyclé pour réduire de façon significative l’utilisation de produits chimiques dans le traitement de l’eau et enlever un plus grand nombre de contaminants.
Floraison d’algues toxiques, accumulation de matière organique, baisse de la concentration d’oxygène… Les maux qui frappent le Saint-Laurent et ses affluents se multiplient depuis les dernières années.
Une pétition lancée il y a quelques semaines sollicite l’appui du public pour que le Saint-Laurent, fleuve emblématique du Québec, acquière un statut juridique. Cette proposition s'inscrit dans un mouvement pour le droit de la nature progressant dans plusieurs pays du monde, mais encore plutôt rare en Europe.
Selon des recherches menées par l’UQAR et par l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER), une proportion de puits privés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie serait vulnérable à une salinisation accidentelle ou progressive liée à une intrusion d’eau de mer.
C’est bien connu, les haies brise-vent ont une foule de qualités : elles diminuent l’érosion des sols, augmentent les rendements de différents types de cultures, protègent les bâtiments d’élevage, réduisent la poudrerie sur les routes… Et comme si ce n’était pas suffisant, un chercheur vient de faire la preuve qu’elles permettent d’augmenter la réserve en eau potable des municipalités et des entreprises agricoles !
Les effets des changements climatiques sont bien réels dans le golfe du Saint-Laurent, où le réchauffement des eaux a entraîné une baisse spectaculaire du niveau d’oxygène au cours des 50 dernières années.
Confrontées à la dégradation de leurs habitats naturels, principalement en raison de l’activité humaine, plusieurs espèces d’amphibiens, de reptiles, de poissons et de mammifères marins du Québec sont aujourd’hui dans une situation « précaire », voire « critique », conclut un rapport gouvernemental. Les problèmes constatés par les experts de différents ministères pourraient d’ailleurs s’aggraver, en raison des bouleversements climatiques.
L’utilisation de haies brise-vent pourrait devenir une méthode simple, pour une entreprise agricole ou une municipalité, d’améliorer sa réserve en eau potable. Ce sont, du moins, les conclusions d’un projet mené par Terre-Eau, une entreprise de services-conseils en agroenvironnement et de recherche scientifique établie à Saint-Joseph-de-Lepage, au Bas-Saint-Laurent.
Il aura fallu prés d'un an de travaux pour livrer ce chantier qui vise à protéger des terres agricoles contre les crues du Vidourle, entre Gard et Hérault. Conduit par l'établissement public de bassin (EPTB) ces aménagements consistaient à protéger les digues contres les animaux fouisseurs.
Le Québec a encore « beaucoup à faire » pour traiter efficacement ses eaux usées afin de mieux protéger l’environnement et la santé de la population. Les systèmes d’épuration sont généralement vieillissants et mal conçus pour traiter certains contaminants pourtant très nocifs, conclut un rapport produit par Réseau Environnement en prévision du Forum d’action sur l’eau du gouvernement Legault, qui commence ses travaux mardi. Le document rappelle aussi que 80 municipalités n’ont toujours pas de station d’épuration.
La Ville de Montréal a-t-elle tiré des leçons des inondations printanières survenues en 2017 et 2019 ? Selon un rapport sur le niveau de préparation des grandes villes canadiennes aux risques d’inondation, la métropole québécoise n’est pas mieux outillée pour faire face à de nouvelles crues.
Pendant des années, les écologistes locaux ont travaillé sans relâche pour protéger les derniers milieux humides importants de Montréal, situés près de l’aéroport Montréal-Trudeau. Ces appels s’intensifient alors qu’une coalition de groupes locaux tend la main au ministère fédéral de l’Environnement avec une nouvelle proposition concernant le vaste espace vert. Si leur proposition est acceptée, plus de 140 hectares de nature sauvage appartenant au gouvernement fédéral seraient préservés en tant que réserve faunique nationale.
Combien coûte une tempête ? Un an après le passage de Gloria, France Bleu Roussillon a tenté de chiffrer le montant des dégâts dans les Pyrénées-Orientales. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la facture est particulièrement salée : plus de 40 millions d'euros !
Québec fera appliquer à partir de janvier ses premières attestations pour les systèmes municipaux d’assainissements des eaux… sept ans après l’entrée en vigueur de son propre règlement lui imposant de le faire. Et le gouvernement prévoit que l’exercice s’étirera jusqu’en 2026.
Programmés par l’EPTB Vidourle, quatre mois de travaux ont créé un chenal pour permettre aux aloses et anguilles d’aller plus facilement se reproduire en amont du fleuve.
Etude innovante des cincles plongeurs, restauration de la continuité écologique et sensibilisation du public, le programme d’actions lié au Label « Site Rivières Sauvages » du Guiers mort bat son plein. En effet, au cours de ces deux premières années de réalisation, les acteurs locaux ont déjà mis en œuvre un certain nombre d’actions.
Issue du laboratoire ChimEco de l'université de Montpellier, la start-up Bioinspir a mis au point un filtre végétal pour capter les métaux dans les eaux polluées. Conçu à partir de plantes aquatiques envahissantes, il pourra ensuite être réutilisé pour d'autres applications. Des discussions sont en cours avec des industriels de la chimie.
À Trois-Rivières, il y a le soleil comme ailleurs. Les derniers jours ont pourtant été sombres. En deux semaines, plus d’un milliard de litres de jus d’égout ont été déversés, tant du côté de la rivière Saint-Maurice que du fleuve Saint-Laurent. Avant que cette saignée dans les entrailles des égouts ne soit arrêtée, sans doute le double se sera écoulé. De quoi donner un coup de mort à la vie.
La Ville de Trois-Rivières est contrainte de déverser la quasi-totalité de ses eaux usées dans la rivière Saint-Maurice et le fleuve Saint-Laurent à la suite de bris survenus sur la conduite principale d’eaux usées. On estime que 1,3 milliard de litres d’eaux usées, soit 25% du flushgate à Montréal en 2015, seront déversés durant les 19 jours prévus pour réparer la conduite.
Même si l’ampleur de sa présence demeure pour le moment un mystère, la carpe asiatique est toujours bien présente dans le fleuve Saint-Laurent, révèlent les plus récentes données recueillies par les experts du gouvernement du Québec et obtenues par Le Devoir. Cette espèce envahissante, qui est déjà installée dans les Grands Lacs et qui a fait des ravages aux États-Unis, pourrait aussi très bien se reproduire dans les cours d’eau québécois.
Après des années de débats et de controverses, c’est la fin des projets d’exploration pétrolière et gazière dans le Saint-Laurent. Le Devoir a appris que l’entreprise qui détient les permis québécois dans le secteur Old Harry a demandé leur annulation. Et même si Québec et Ottawa refusent de fermer définitivement la porte aux futurs projets, aucune législation n’est envisagée pour permettre de nouveaux forages.
Dans les cours d’eau, les arbres riverains tels que les peupliers ou les saules répondent au régime de crues, mais ils contrôlent également les processus hydrogéomorphologiques et la dynamique des formes fluviales. Il est maintenant reconnu que des rétroactions entre les arbres riverains et les processus hydrogéomorphologiques se produisent au cours de leur vie. Ces rétroactions conduisent à l’émergence d’unités biogéomorphologiques telles que des îles fluviales, des berges et des niveaux de plaine alluviale végétalisée.
Au terme de travaux menés à la demande du gouvernement fédéral, un regroupement de scientifiques, de municipalités et de gens d’affaires réclame la mise en oeuvre d’un plan d’action d’un milliard de dollars afin de mieux protéger le Saint-Laurent contre la menace des bouleversements climatiques et de la pollution. Et le gouvernement du Québec devra y participer.
Le niveau de l'eau est anormalement élevé dans les Grands Lacs, une situation surtout imputable aux plus fortes précipitations mesurées récemment dans la région depuis plus d'un siècle.
Une étude révèle que la pollution microplastique au fond du fleuve Saint-Laurent s’apparente à celle de cours d’eau près de villes densément peuplées en Chine.
Pour freiner la destruction des milieux humides sur le territoire, le gouvernement financera pour 30 millions de dollars en projets visant à en restaurer ou à en créer de nouveaux. Un chantier d’une très grande envergure qui doit s’étaler sur des années.
C’est une rivière anonyme bordée de champs de maïs. Mais parce qu’elle témoigne de la présence de pesticides dans les cours d’eau agricoles du Québec, elle raconte une histoire troublante. L’histoire de milliers de kilomètres d’un réseau hydrographique rempli de pesticides, à des concentrations qui menacent la vie aquatique.
Même s’il assure que la protection de l’environnement est « une priorité absolue » dans le cadre du mégaprojet d’expansion du Port de Montréal à Contrecoeur, le gouvernement Trudeau a décidé de ne pas attendre la fin de l’étude environnementale, ni même le dépôt d’une étude d’impact complète, avant de promettre 300 millions de dollars de fonds publics pour la construction de ce nouveau terminal industriel.
Certaines communes optent pour des filtres végétaux pour capturer les polluants des eaux et des sols. Ainsi, poudre de racine de menthe et de renouée font bien l’affaire pour dépolluer la cascade d’une commune abritant l’ancienne plus grande mine de zinc d’Europe. Des techniques « émergentes » mais déjà convaincantes.
Après les moules zébrées, le gobie à taches noires et les carpes asiatiques, voilà qu’une autre espèce envahissante, la tanche, menace la faune et la flore aquatique de la région.
Les changements climatiques laissent présager une aggravation des inondations au Québec. Sommes-nous en mesure de prédire et de prévenir ces débordements extrêmes ?
Que nous apprend le fleuve Maroni, frontière naturelle entre la Guyane et le Suriname ? De lui, nous n’avons souvent qu’une vision simplifiée et parcellaire : sa luxuriante forêt amazonienne, son bagne, le désastre environnemental et social de l’orpaillage illégal... La réalité est tout autre, plus difficile à appréhender car complexe. Le Maroni est au cœur des enjeux de ce territoire ultra-marin, en pleine transition démographique, économique et écologique. Surtout, en posant avec plus d’intensité qu’ailleurs, la question de l’eau – son utilisation, sa qualité, ses représentations –, il nous rappelle qu’atmosphère, écosystème, humain, tous ces éléments de ce grand jeu qu’est la vie sont solidaires les uns les autres.
La tendance se poursuit et on sait maintenant que c'est la hausse du CO2 dans l'atmosphère qui est responsable de ce phénomène qui met en péril la biodiversité du Saint-Laurent.
C’est une rivière anonyme bordée de champs de maïs. Mais parce qu’elle témoigne de la présence de pesticides dans les cours d’eau agricoles du Québec, elle raconte une histoire troublante. L’histoire de milliers de kilomètres d’un réseau hydrographique rempli de pesticides, à des concentrations qui menacent la vie aquatique.
Jamais on n’a mesuré une telle prolifération d’un poisson envahissant exotique dans la province que celle qu’a connue le gobie à taches noires, estime le biologiste au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), Olivier Morissette. « À certains endroits, dans le fleuve, sur une trentaine d’espèces, le gobie compte pour plus de la moitié des captures », explique celui qui s’est penché sur le sujet dans le cadre d’une étude dont les résultats ont été publiés l’an dernier.
Pollution, température de l’eau, concentration en oxygène… Coquilles Saint-Jacques et autres bivalves constituent de précieuses archives sur l’environnement et le climat. Des chercheurs bretons, à l’origine de cette découverte, parcourent les mers pour les étudier.
Les maires des Grands Lacs et du Saint-Laurent ont demandé jeudi l’appui du Congrès américain dans un projet d’un milliard $ pour lutter contre la prolifération de la carpe asiatique, qui a déjà fait beaucoup de ravages dans l’écosystème du fleuve Mississippi et de la rivière Illinois et dont certains spécimens ont été détectés dans le fleuve Saint-Laurent ainsi que dans les lacs Michigan et Ontario.
Pendant deux étés consécutifs, des chercheurs ont sillonné le fleuve Saint-Laurent, de Sainte-Anne-de-la-Pérade jusqu'aux Grands Lacs, afin de prendre le pouls du plus majestueux de nos cours d'eau. Diagnostic général : si le fleuve n'est pas dans un état critique, il souffre de divers bobos... dont le fait que l'eau est impropre à la baignade dans près de la moitié des endroits sondés.
Des chercheurs de l’Université Laval entament une vaste étude pour mesurer les conséquences de l’activité humaine et des changements climatiques sur la biodiversité du fleuve Saint-Laurent. Le projet évaluera aussi l’impact économique de ces perturbations sur la pêche, le tourisme et plusieurs autres bénéfices que procure le Saint-Laurent aux populations humaines qui l’entourent.
Des agriculteurs de Chatham se mobilisent pour freiner la prolifération d'algues dans les Grands Lacs. Ils recueillent et analysent les eaux de ruissellement agricoles dans l'espoir de réduire la quantité de phosphore qui pénètre dans les cours d'eau.
L'été dernier les réserves en eau et les cours d'eau étaient dans le rouge en Haute-Vienne. Avec un été qui s'est éternisé et un hiver trop bref, les précipitations n'ont pas été au rendez-vous. Même si il n'y a pas péril en la demeure, la situation actuelle n'est guère rassurante ...
L'Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent presse le Corps du génie de l'armée de terre des États-Unis (USACE) d'agir sans tarder pour contrer l'envahissement du système des Grands Lacs et du Saint-Laurent par la carpe asiatique et d'autres espèces indésirables.
Les eaux profondes du Saint-Laurent n'ont jamais été aussi chaudes en plus de 100 ans. C'est le constat que fait un chercheur de Pêches et Océans Canada, Peter Galbraith, dans son bilan annuel des conditions océanographiques.
Le gouvernement du Québec s'apprête à offrir 5,5 millions de dollars pour dédommager des propriétaires de maisons de Sainte-Flavie au Bas-Saint-Laurent qui sont menacées par les tempêtes et l'érosion des berges.
Pêches et Océans Canada accentue la surveillance des espèces envahissantes dans les eaux du bassin hydrographique du Saint-Laurent. Le MPO, qui travaille de concert avec le ministère québécois de la Faune et des Parcs, a ciblé douze sites du bassin hydrographique du Saint-Laurent, du lac Saint-François jusqu'à Gentilly.
Tandis que les droits des fleuves, montagnes et forêts victimes de destructions causées par l’homme et le dérèglement climatique sont réévalués partout dans le monde, l’association La Seine n’est pas à vendre étudie la possibilité de doter la Seine d'une personnalité juridique pour mieux la protéger.
Au Canada, comme en Chine et aux États-Unis, l’utilisation actuelle du phosphore est tellement massive qu’un point de saturation a été atteint dans le sol de plusieurs rivières. L’élément chimique se répand alors plus facilement dans les différents cours d’eau. Selon des biologistes, il devient urgent d’agir « pour assurer la durabilité de nos ressources en eau ».
Les pluies diluviennes ont endommagé le site de la Cavayère. Postes de secours, plages, base nautique et parcours autour du lac ont fait les frais des intempéries. Plus grave : un bloc de béton du barrage a été emporté et l’ouvrage doit être conforté.
Loin de diminuer, les déversements d’eaux usées dans les cours d’eau québécois ont augmenté au cours des dernières années, estime la professeure Michèle Prévost, de Polytechnique Montréal, alors que Longueuil s’apprête à rejeter 162 millions de litres d’eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent.
Les villes de la région de Montréal sont-elles prêtes à affronter un déversement de produits pétroliers dans les cours d’eau en cas de fuite d’oléoduc ? Elles ont toutes des plans de mesures d’urgence, mais elles devront améliorer leur stratégie d’approvisionnement en eau potable, indique un rapport publié jeudi par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
L’état de la ressource en eau souterraine en Plaine du Roussillon a déjà fait l’objet de mesures de vigilance sur les consommations en eau, début août. Cette fois, la préfecture des Pyrénées-Orientales interdit certains usages privés de l'eau dans 35 communes à cause de la sécheresse.
Un pan important de la biodiversité des lacs et des rivières s’éteint sans qu’on s’en rende compte, révèlent des chercheurs britanniques qui ont scruté les cours d’eau du Pays de Galles pendant 30 ans et qui lancent un cri d’alarme mondial : une véritable « tragédie se cache sous la surface de l’eau », prévient le docteur Steve Ormerod, de l’Université de Cardiff.
L'érosion des berges a pris des proportions alarmantes dans certains secteurs qui longent le fleuve Saint-Laurent, au point où un regroupement d'élus du couloir Sorel-Montréal réclame des mesures urgentes du gouvernement fédéral pour contrecarrer ce phénomène.
Près d'une vingtaine de scientifiques de partout dans le monde lancent un avertissement sur un effet secondaire peu connu du changement climatique et de la pollution.
Quelques élus du sud-Manche ont adressé une lettre ouverte au ministre de la Transition écologique au sujet de l'arasement des barrages de Vezins et de La-Roche-qui-Boit, une décision annoncée le mardi 14 novembre 2017. Ces élus y sont opposés.
Un rapport publié mardi fait état de la situation écologique inquiétante dans les Grands-Lacs. Et les Québécois devraient s’en inquiéter, selon une chercheuse qui vient de démontrer qu’une bonne partie de la pollution du fleuve Saint-Laurent vient de plusieurs centaines de kilomètres en amont.
Après avoir ouvert la porte aux forages pétroliers et gaziers dans les lacs et les rivières du Québec, le gouvernement du Québec recule. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau, promet aussi qu’aucun projet d’énergie fossile ne pourra voir le jour s’il ne bénéficie pas de l’« acceptabilité sociale » nécessaire.
Le gouvernement Couillard a décidé d’ouvrir les lacs et les rivières du Québec aux projets d’exploration et d’exploitation de pétrole et de gaz. Les forages en milieu hydrique, mais aussi ceux en milieu terrestre pourront d’ailleurs être réalisés avec des opérations de fracturation, à proximité de secteurs habités, d’écoles, d’aires protégées et de parcs nationaux.
Depuis janvier 2017, le dispositif d’étude des déchets continentaux en rivière et mer, Riverine Input, s’est exporté en Méditerranée. Pourquoi Surfrider étudie la pollution en rivière ? Découvrez les enjeux de la duplication de cette étude scientifique en Méditerranée.
Le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) félicite l’Assemblée nationale pour l’adoption, aujourd’hui, de la toute première loi québécoise concernant la conservation des milieux humides et hydriques. Cette loi était attendue avec impatience depuis maintenant plusieurs années par le ROBVQ et les 40 organismes de bassins versants qu’il représente.
Les maires des villes qui bordent les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent s’inquiètent des conséquences des coupes dans le budget fédéral américain dans le plan protection de ces étendues d’eau, où l’eau potable de 48 millions de Canadiens et Américains est puisée.
Le préfet a placé la partie gardoise du bassin de l'Hérault, côté Gard, à l'ouest, et le bassin versant de la Cèze, à l'est, en niveau de vigilance sécheresse. Il est recommandé aux communes concernées d'utiliser l'eau de manière mesurée.
Accès aux données ouvertes sur le Saint-Laurent. Découvrir, télécharger et réutiliser les données, promouvoir le partage et l'accès aux données scientifiques sur le système global du Saint-Laurent.
Plus de 6,7 milliards de litres d'eaux usées et partiellement traitées, c'est ce que des villes de l'Ontario ont déversé dans les Grands Lacs, le Saint-Laurent et leurs affluents durant les pluies diluviennes de mai.
Entre 40 % et 80 % de la superficie des milieux humides au Québec aurait disparu depuis la fondation de la Nouvelle-France, selon la littérature scientifique. Dans la grande région de Montréal, ce serait plus de 85 % de cette superficie qui aurait été saccagée.
La Coalition québécoise pour une gestion responsable de l'eau craint que le prochain budget de la Maison-Blanche ne réduise à néant plusieurs années d'efforts pour assainir le bassin versant des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent.
La crainte s’est transformée en menace très concrète. La carpe asiatique est désormais présente dans le fleuve Saint-Laurent, ce qui signifie que les principaux cours d’eau du sud du Québec risquent d’être envahis par une espèce qui a provoqué des ravages aux États-Unis et qui serait pour ainsi dire impossible à éradiquer.
Alors que le fleuve Saint-Laurent gelait de part en part, traditionnellement, il est libre de glaces cet hiver, tout comme le golfe. Sans les glaces protectrices, le littoral devient très vulnérable devant l'assaut des vagues, comme en témoignent les ravages causés par les récentes tempêtes en Gaspésie.
La petite affaire et les grands principes ou la réduction du débit d’eau une nouvelle fois jugée illégale, commentaire sur l’arrêt de la Cour d’appel de Limoges du 15 septembre 201. Par Daniel Kuri, Maître de Conférences de Droit Privé, Université de Limoges.
Après la controverse du « flushgate » à Montréal, la Ville de Québec s'apprête à son tour à déverser des dizaines de millions de litres d'eaux usées dans le Saint-Laurent. L'opération est nécessaire pour l'entretien des infrastructures, mais le déversement n'aura pas l'ampleur de celui de la métropole.
En ce début octobre 2016, le parquet de Blois a classé sans suite la plainte déposée par l'Observatoire du Nucléaire contre EDF pour pollution au plutonium des eaux de la Loire.
Faute d'éléments probants, le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier, a expliqué à Ouest France que « l'enquête confirme que du plutonium a été rejeté en faibles quantités jusqu'en 1985, mais sans que cela n'ait présenté de risques ni pour les riverains, ni pour la faune et la flore. Toute trace a disparu aujourd'hui ».
Un groupe de maires canadiens et américains a demandé, lundi, une audience afin de contester une récente décision autorisant une ville des États-Unis à puiser de l’eau dans les Grands Lacs.
Après s'être améliorée tout au long des années 80 et 90, la qualité de l'eau du fleuve semble avoir marqué une pause depuis 15 ans, selon une étude parue dans le Naturaliste canadien cet été. Mais il y a lieu d'espérer que ce hiatus prendra fin bientôt, au moins pour les concentrations de bactéries présentes, selon un de ses auteurs, le biologiste Serge Hébert.
Au courant des 50 dernières années, la santé du fleuve Saint-Laurent n’a jamais été aussi bonne qu’aujourd’hui, selon Émilien Pelletier, un chercheur qui a consacré sa vie à l’étude du fleuve et qui est optimiste pour l’avenir.
Deux ans après, et suite aux travaux en 2015, la mise en conformité de la passe à poissons de Marsillargues et l'amélioration du dispositif de franchissement du seuil de Saint-Laurent d'Aigouze par l'EPTB Vidourle, les aloses en effet reviennent se reproduire à l'aval du pont d'Aubais-Villetelle, situé à 23,5 km de la mer. Jusqu'à cette année, la zone de reproduction la plus amont avait été observée au pied du seuil de Marsillargues, à 14,5 km de la mer. Ce sont ainsi 9 km de linéaire rouverts à la migration et la reproduction des aloses.
Un rapport confirme que l'accident de 1980 a entraîné des rejets de plutonium. Toutefois, faute de réglementation jusqu'en décembre 1980, ils ne sont pas illégaux. Quant aux rejets des années suivantes, ils étaient tolérés par l'Administration.
Plomb, zinc, cadmium… Les sols n’ont pas été épargnés par des décennies d’industrialisation. Les adeptes de l’agriculture urbaine lorgnent sur les friches aux abords des villes. Mais comment rendre ces terrains à nouveau cultivables ? Des expérimentations révèlent la capacité de certaines plantes à immobiliser ou extraire partiellement les polluants. Des travaux sont également menés pour recycler les métaux accumulés dans les végétaux. Ces techniques de dépollution, basées sur les plantes, sont-elles efficaces et suffisantes ? Tour d’horizon des possibles.
L'avis d'enquête publique concernant l'entretien des cours d'eau du bassin versant du Vidourle (programme 2015-2019), se déroulera du lundi 9 mai 2016 au jeudi 9 juin 2016 inclus.
Elles sont parfaitement sphériques, à peine visibles à l'oeil nu, et elles pullulent dans le fonds du fleuve Saint-Laurent. Les microbilles de plastique, une composante très répandue dans les produits cosmétiques, seront bannies d'ici 2018 des crèmes, savons et dentifrices vendus au Canada. Mais le projet de règlement à l'étude aux Communes sera loin d'être suffisant, prédit le chercheur de McGill qui a été le premier à se pencher sur le problème.
La planète a soif. En Californie, en Australie, au Brésil et même dans l'Ouest canadien, la disponibilité en eau suscite de l'inquiétude. La Californie voit diminuer depuis 2012 sa capacité à approvisionner le pays tout entier en produits frais. Cette sécheresse historique, qui ranime les vieux projets d'exportation de l'eau, pourrait chambouler les canaux traditionnels d'approvisionnement alimentaire du continent. Et le Québec pourrait en profiter.
American Rivers publie aujourd’hui la liste des dix fleuves les plus menacés de l’année en Amérique, et le fleuve Saint-Laurent occupe le neuvième rang de cette liste.
L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a attribué 63,7 millions d’euros d’aides au cours de ce 1er trimestre de l’année 2016 pour financer 506 projets pour l’eau sur les bassins Rhône Méditerranée et Corse.
L’IRSN, en collaboration avec l’Université de Tours, a réalisé une expertise afin de rechercher la trace des rejets de plutonium dans la Loire suite aux accidents ayant touché le site nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, situé en aval d’Orléans.
Le Parc naturel régional de Chartreuse est souvent perçu comme un réservoir d’eau brute à destination de ses piémonts. Bien que la ressource soit abondante, les effets actuels et attendus du changement climatique se traduisent d’ores et déjà par des pressions émergentes entre différents usages de l’eau. Ces nouveaux enjeux pesant sur la ressource en eau interrogent la dialectique ville/montagne, et sa déclinaison classique au travers du prisme centre-périphérie. Cet article s’appuie notamment sur l’exemple des pratiques de transfert d’eau inter bassins versants pour analyser les nouvelles stratégies de gestion adoptées par les collectivités, et explorer les complémentarités possibles, dans un contexte de rapport de force entre gestion privée et gestion publique, pour tendre vers une logique de solidarité et de sécurisation des systèmes d’approvisionnement.
Est-ce que les risques d’érosion et de submersion évoluent avec les changements climatiques ? Comment gérer l’érosion sur le littoral ? Le Mooc « FlotRisCo : les sociétés littorales face aux risques côtiers » va tenter pour cette 2ème session, de répondre à ces questions, en vous donnant un ensemble d’outils permettant de mieux appréhender le risque côtier et d’acquérir une vision la plus large possible de la vulnérabilité du littoral. Deux territoires « témoins » seront mis en comparaison : le littoral breton en France et le littoral du Bas-Saint-Laurent au Québec.
En travaillant pendant des années avec son père plombier, Jean-François Lamy a été frappé de constater à quel point l'eau potable est gaspillée dans les maisons. En même temps qu'il étudiait en administration à l'UQAM, il a donc conçu une technologie pour recycler l'eau usée des bains, des douches et des lavabos afin qu'elle puisse être réutilisée dans les toilettes et pour l'arrosage des plantes. Le Centre des technologies de l'eau du cégep de Saint-Laurent l'a aidé à mettre au point un système efficace pour éliminer les odeurs et les bactéries, mais aussi facile à utiliser. Un ingénieur a ensuite aidé à automatiser l'invention. Le résultat : une machine autonettoyante, sans filtres à changer.
Les villes de Lévis et de Québec lanceront prochainement une étude pour cerner les dangers qui guettent leurs prises d'eau potable branchées dans le fleuve Saint-Laurent. Il faut notamment déterminer si et quand l'eau salée pourrait se frayer un chemin vers l'ouest et les robinets.
Le comité ZIP a effectué une transplantation expérimentale de zostères marines, dans la baie de la Mitis, en 2013. Il s'agit d'une plante aquatique aux vertus bien spéciales; elle peut entre autre réduire les risques d'érosion des berges.
La qualité de l'eau du fleuve Saint-Laurent à l'est de Montréal est en tout temps aussi mauvaise que lors du déversement majeur des égouts survenu en novembre dans la métropole, montre une étude obtenue en exclusivité par Radio-Canada.
L’eau du fleuve est 40 000 fois plus contaminée depuis que le déversement a été amorcé. L’émission Le Québec matin a fait analyser en laboratoire deux échantillons d'eau: un prélevé avant le déversement et l'autre recueilli mercredi, quelques heures après le début du déversement des eaux contaminées.
Le changement de majorité à la tête du Canada va permettre à Montréal de déverser 8 milliards de litres d’eaux usées dans le Saint-Laurent, qui fournit 45 % de l’eau potable consommée par les huit millions de Québécois. Le nouveau gouvernement libéral de Justin Trudeau, par la voix de sa ministre de l’environnement, Catherine McKenna, a finalement autorisé lundi 9 novembre l’opération, justifiée par la municipalité par les travaux routiers majeurs prévus depuis plusieurs années.
Le gouvernement canadien a suspendu indéfiniment, mercredi 14 octobre, le projet de la mairie de Montréal de déverser 8 milliards de litres d’eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent, estimant que ses répercussions environnementales risquent d’être « assez grandes ».
Bouteilles de plastique, papiers de toilette, seringues: des tonnes d'objets et de sédiments seront déversées directement dans le fleuve, sans compter les matières fécales et les pathogènes, si la Ville va de l'avant avec son projet controversé. Or, les eaux traitées par l'usine d'épuration de Montréal sont à peine moins contaminées que l'eau qui doit être déversée, avancent deux experts interrogés par La Presse.
Normand Gariépy ne crie pas parce que les eaux usées de Montréal traverseront directement le lac Saint-Pierre pendant sept jours, à partir du 18 octobre, avec la bénédiction du ministre de l'Environnement. Il rageait, hier, parce que ça fait 25 ans que Montréal devrait désinfecter ses eaux usées et que son système actuel déborde régulièrement quand il pleut abondamment. Le déversement annoncé de sept jours, c'est une variation sur un même thème, estime-t-il. «Un peu de condoms, de serviettes sanitaires» dans le tas ne changera pas grand-chose au drame qui se joue déjà dans le fleuve, dit-il.
Planet Watch vient d’inventer un urinoir 100% écologique à base de roche volcanique qui permet d’absorber l’urine des envies pressantes de ces messieurs ! Déjà testé à Paris, où l’urine sauvage masculine est devenue un véritable fléau, il est probable de voir fleurir très bientôt cette nouvelle génération d’urinoirs dans les grandes villes.
Les 275 municipalités qui souhaitent imposer des normes plus sévères pour protéger leurs sources d'eau potable n'ont finalement pas pu faire entendre leur point de vue auprès du ministère de l'Environnement.
Les espèces exotiques envahissantes peuvent avoir des impacts irréversibles sur les écosystèmes, la biodiversité et certaines activités socioéconomiques d'importance, telles que la pêche sportive et le tourisme. Malgré sa petite taille, le cladocère épineux entre en compétition avec les espèces indigènes et modifie la chaîne alimentaire, ce qui peut avoir des effets négatifs importants, notamment sur plusieurs espèces de poissons. De plus, en se fixant à l'équipement de pêche, le cladocère diminue la qualité de cette activité.
Au Québec, parmi les différentes cultures où des pesticides sont employés, les cultures de maïs et de soya sont celles qui utilisent la plus grande quantité de pesticides commercialisés. Le suivi environnemental des pesticides effectué par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs depuis le début des années 1990 a donc porté en priorité sur ces cultures. Ainsi, quatre stations de mesure en rivière sont échantillonnées depuis 1992 pour rendre compte de la présence et de l’évolution des concentrations de pesticides dans l’eau dans des zones agricoles où ces deux cultures sont importantes. Au cours des années, le suivi environnemental a progressivement été adapté pour tenir compte des nouveaux pesticides utilisés. Les stations sont situées dans les rivières Chibouet (bassin versant de la rivière Yamaska), des Hurons (bassin versant de la rivière Richelieu), Saint-Régis (bassin versant du Saint-Laurent) et Saint-Zéphirin (bassin versant de la rivière Nicolet). Ce rapport présente les résultats obtenus pour les années d’échantillonnage 2008, 2009 et 2010 et les compare aux données antérieures.
Le gouvernement Couillard devrait profiter du lancement de sa Stratégie maritime, ce mardi, pour s’engager à protéger 10 % de la superficie de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent d’ici 2020, a appris Le Devoir. Pour y parvenir, il devra toutefois faire débloquer des projets d’aires marines protégées pratiquement au point mort, malgré des années de discussions entre Québec et Ottawa.
Avec à peine plus de 1 % de territoire marin protégé, le Québec est un cancre mondial de la protection marine qui laisse libre cours à l’exploitation des ressources jusqu’au cœur de ses parcs marins, révèle un rapport pancanadien.
Depuis des années, des organismes s'insurgent contre l'absence d'une agence gouvernementale qui surveille la qualité d'eau du principal affluent du fleuve Saint-Laurent. Les gouvernements de l'Ontario et du Québec ont fait un premier pas dans cette direction, vendredi, dans le cadre du Sommet de la rivière des Outaouais.
Un nouveau regroupement de scientifiques de tous horizons appelé « Notre Golfe » tiendra sa première réunion officielle vendredi matin. Et son message est clair : le Québec n'est pas prêt à exploiter les hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent.
Si la santé globale du Saint-Laurent s’est améliorée au cours des dernières années, il demeure très sensible aux impacts de l’activité humaine, en plus d’être confronté à de nouvelles menaces. C’est ce que conclut le rapport « Portrait global de l’état du Saint-Laurent 2014 », qui constate notamment l’émergence de contaminants, le développement d’espèces envahissantes et les effets des changements climatiques.
Depuis plusieurs mois nous entendons parler du projet de pipeline Énergie Est de TransCanada et des risques qu’il pose pour le climat planétaire ainsi que pour l’environnement et les populations en cas de déversement. Or, une nouvelle étude commandée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et révélée aujourd'hui en rajoute une couche : si un déversement se produisait, pas moins de 64 kilomètres de rivières seraient souillés par le pétrole et 26 stations de pompage d’eau potable seraient atteintes en à peine 12 heures. Presque la totalité des prises d’eau potable autour de Montréal seraient contaminée et la décontamination pourrait prendre jusqu’à cinq ans (…ou bien plus selon moi).
Fednav limitée, le plus grand exploitant de navires internationaux dans le Système Grands Lacs / Voie maritime du Saint-Laurent, a annoncé cette semaine une commande de douze systèmes de traitement des eaux de ballast pour équiper ses navires en construction. Fednav est donc la première compagnie maritime au Canada et dans les Grands Lacs à installer des systèmes de traitement des eaux de ballast, avant même que la réglementation ne l'y oblige.
La justice a tranché, le terminal pétrolier de TransCanada ne s’implantera pas dans le fleuve Saint Laurent. Une bonne nouvelle pour les bélugas, menacés par le projet.
Le patron de la communauté urbaine d’Arras, Philippe Rapeneau, avait été heurté par les propos tenus dans nos colonnes à son encontre par les membres de l’association Eau Secours, au point d’envisager de porter plainte pour diffamation. Mais tout est bien qui finit bien. Ou presque...
Un rapport publié aujourd’hui par la Fondation David Suzuki, le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) et la SNAP Québec sous le titre « Le Saint-Laurent, artère pétrolière? » établit pour la première fois au Québec une cartographie des impacts cumulatifs du transport pétrolier – actuel et futur – pour le bassin versant du Saint-Laurent.
La Chaire de recherche en géoscience côtière de l’UQAR a développé une expertise de pointe sur les risques naturels. Mariant la science fondamentale et la science appliquée, les travaux menés par une centaine d’étudiants et de chercheurs dans tout le Québec maritime permettent de faire avancer les connaissances sur la dynamique des systèmes côtiers dans un contexte de changements environnementaux.
La mer monte, mais ce n'est pas le seul impact du climat sur les côtes. Dans la région de Sept-Îles, le réchauffement fait disparaître la glace de mer et attise les tempêtes, ce qui accélère l'érosion et précipite les maisons dans l'estuaire du Saint-Laurent.
La pollution de 28 000 litres de diesel dans le fleuve à Longueuil est la dernière d'une longue liste. Un document fédéral obtenu par Radio-Canada révèle la fréquence des déversements dans le Saint-Laurent et les limites du système d'évaluation des dégâts par les deux paliers de gouvernement.
Conséquence à peine croyable des épisodes cévenols de l'automne, la rivière Eyrieux s'est décalée de 200 mètres à Saint-Laurent-du-Pape. Un agriculteur de ce secteur de l'Ardèche a perdu dix hectares de terres, submergées par les eaux.
La Communauté d’Agglomération du Grand Guéret et le Syndicat intercommunal d’aménagement de la rivière Creuse et de ses affluents (SIARCA) souhaitent agir conjointement en faveur de la restauration des milieux aquatiques avec la mise en place d’un outil de gestion des cours d’eau commun : un Contrat territorial milieux aquatiques.
Un réseau d'observatoires pour suivre l'évolution de la santé des différents milieux qui bordent le Saint-Laurent voit le jour. L'Université du Québec à Rimouski et l'ISMER, l'Observatoire global du Saint-Laurent (OGSL) et l'Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST) ont signé une entente de partenariat. Leurs travaux visent les zones industrielles et portuaires ainsi que les zones de rejets municipaux.
Les protecteurs du béluga ont obtenu gain de cause auprès du gouvernement canadien, lundi 1er décembre. Cette baleine blanche arctique a été classée « en voie de disparition » dans le fleuve Saint-Laurent par les autorités. En conséquence, un projet de terminal pétrolier dans le fleuve ne verra pas le jour au large de Cacouna, sur la rive sud, au nord de la ville de Québec, une zone prisée par les bélugas pour mettre bas.
Sylvain Ouellet, conseiller de François-Perrault, et Peter McQueen, conseiller de Notre-Dame-de-Grâce, proposeront une motion au prochain conseil municipal afin de demander à la Ville de Montréal de réaliser des plans de protection et d’aménagement des ruisseaux urbains existants à Montréal et d’évaluer la possibilité d’en créer ou recréer de nouveaux dans le cadre de grands projets de développement urbain.
Une zone morte se crée lorsque des engrais déposent des nutriments comme l’azote et le phosphore dans un environnement aquatique. Ce phénomène permet à des micro-organismes de capter l’oxygène dans les eaux, asphyxiant peu à peu les espèces marines qui y vivent. Les scientifiques savent depuis longtemps que le réchauffement des eaux intensifie ce problème. Une nouvelle étude menée par des chercheurs du Smithsonian Institution, dont les résultats ont été publiés lundi dans le Global Change Biology, démontre comment les changements climatiques ont contribué à détériorer la situation tant sur les plans biologique, chimique et physique.
Bernadette Vignon, maire de Marsillargues a été considérée par la justice comme en partie responsable de la pollution qui avait tué des milliers de poissons en avril 2011. C'est la station de pompage non conforme de la commune Héraultaise qui avait causé cette hécatombe.
Depuis quelques semaines, les associations écologistes et les représentants de la population des communes qui bordent le Saint-Laurent se mobilisent pour défendre l’immense fleuve québécois et son écosystème. Selon eux, le transport des sables bitumineux exploités à l’ouest du pays le menace, ainsi que toute la province.
Inquiet des conséquences d’un déversement qui serait provoqué par un pétrolier dans le riche écosystème du lac Saint-Pierre, le Conseil des Canadiens vient de porter officiellement plainte à l’UNESCO, qui a reconnu le plan d’eau désigné comme réserve mondiale de la biosphère.
Une enquête publique sur un permis de recherche de gîtes géothermiques «basse température» se déroule actuellement en Haute-Savoie et concerne 72 communes (voir liste ci-dessous). Sous le mot à connotation très positive de géothermie associé à de la chaleur produite par une énergie propre et durable, celle de la Terre, il se cache une nouvelle technique de production d’énergie grâce à une toute nouvelle technologie encore expérimentale de forage à plus de 5000m. Plusieurs sites expérimentaux ont déjà été lancés et fermés en Europe à cause de risques mal maîtrises et notamment sur les ressources en eau.
La chaleur de l'été pourrait être responsable de la multiplication d'une espèce envahissante dans le fleuve Saint-Laurent, le membranipora membranacea, un minuscule animal qui s'attaque aux algues.
La Cour supérieure du Québec a ordonné aujourd’hui l’arrêt des travaux de forages entrepris à Cacouna par l’entreprise Transcanada, dans l’habitat des bélugas du Saint-Laurent. Ce jugement accueille la demande d’injonction interlocutoire des groupes environnementaux et de citoyens préoccupés par l’impact des travaux sur cette espèce en péril.
La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs dans les Hautes-Alpes appellent leurs professionnels à ne plus épandre les boues des stations d’épuration. Le but : faire pression sur l’Etat pour demander le retrait de la directive européenne dite « nitrate ».
1,5 million de dollars canadiens, soit un peu plus d’un million d’euros. C’est la somme réclamée par la firme pétrolière Gastem à la municipalité de Ristigouche, en Gaspésie. La faute de cette petite communauté de 168 habitants ? Avoir interdit la fracturation hydraulique dans un rayon de 2 kilomètres autour de ses sources d’approvisionnement en eau.
Comme vient de l’illustrer la 5ème condamnation de la France par la Cour de justice des communautés européennes pour non respect des obligations contractées au titre de la directive « nitrates » datant de 1991, l’échec accablant de la politique française de l’eau nous expose à d’inévitables poursuites et condamnations dans les années à venir. Elles se chiffreront au total en centaines de millions d’euros (que Bercy a du reste déjà provisionnés…). Le lobby de l’eau, qui s’oppose avec succès depuis des décennies à toute réforme véritable d’une politique publique sinistrée, vient de surcroît de convaincre le gouvernement de faire payer les amendes colossales dont nous allons écoper… aux collectivités locales ! Et partant aux usagers et contribuables qui, après avoir vu leur environnement dévasté, devront payer le coût de la scandaleuse impéritie de l’Etat face aux lobbies, au premier rang desquels la profession agricole !
Alors que les associations environnementales pointent le risque d’une prochaine sanction pécuniaire, une disposition du projet de loi portant réorganisation territoriale de la République (NOTRe) permettrait à l’Etat de contraindre les collectivités à supporter les conséquences financières des arrêts de la CJUE.
La qualité de l'eau du fleuve Saint-Laurent s'est grandement améliorée au cours des dernières décennies, si bien que l'administration municipale souhaite aménager des plages à Montréal. Mais 150 tuyaux déversent encore des eaux d'égout dans le fleuve et la rivière des Prairies lors des fortes pluies.
Voici de nombreuses années que des efforts importants sont engagés sur le bassin versant pour lutter contre la pollution des eaux. Malgré cela, en mars 2012, la Bienne n’a pas été épargnée par un épisode de mortalité piscicole.
Ce mercredi 2 juillet, le maire de Marsillargues est entendu par la justice à la suite de la pollution sans précédent du Vidourle en avril 2011. Retour sur une affaire qui fera ricochet...
Dans un nouveau rapport publié aujourd’hui, la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) révèle que le Canada présente le plus faible pourcentage d’aires marines protégées parmi les dix pays ayant les plus vastes patrimoines océaniques de la planète.
Ce financement du 10ème programme d’intervention de l’Agence de l’eau pour plus de 11 millions d’euros qui vont être attribués au Conseil général du Jura pour mettre en place des actions dans le département, comme les réseaux de suivi de l’état des milieux aquatiques, la préservation et la restauration des zones humides ou encore la lutte contre les pesticides, notons que les routes du Jura sont traitées pour la grande majorité « Zéro phyto ».
Le comité du Parc marin Saguenay-Saint-Laurent soutient que les effets sonores seront néfastes pour les bélugas à cause de la présence continuelle de deux à trois superpétroliers par semaine et du déversement de plus de 60 000 tonnes des eaux de ballast par navire.
Depuis 2009, l’unité expérimentale de Saint Laurent de la Prée mène une expérimentation « grandeur nature » sur ses 200 ha et son troupeau de 50 vaches de race Maraîchine. L’équipe applique les principes de l’agroécologie pour concevoir un système agricole en marais, autonome et favorable à la biodiversité. Elle évalue la durabilité de ce système avec des indicateurs environnementaux, économiques et sociaux. Son objectif opérationnel : produire des indicateurs et des références utilisables par les agriculteurs.
Durant trois jours, des chercheurs réunis à l'Hôtel de région planchent sur la qualité de l'eau de la Garonne et sur l'omniprésence de composés pharmaceutiques.
Après le Thouet en 2011, la Touvre en 2012 et la Vienne en 2013, la formation "Reconnaissance botanique des plantes aquatiques exotiques envahissantes", organisée dans le cadre de l’ORENVA, a lieu cette année le jeudi 10 juillet 2014 à Rochefort (17). Cette formation est réalisée par le Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et est organisée en partenariat avec le Conseil Général de Charente maritime. Après une partie théorique en salle le matin, l’après midi sera dédié à la reconnaissance sur le terrain à Saint Laurent de la Prée.
Le Syndicat mixte des bassins (Smib) Èvre-Thau-Saint-Denis a lancé la révision du Contrat restauration entretien du bassin de l'Èvre qui se termine en 2014. Ce contrat, passé avec l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et le conseil général du Maine-et-Loire, inclut la programmation de travaux de restauration de l'Èvre et de ses affluents. Il est actuellement en révision pour la préparation d'un futur Contrat territorial milieux aquatiques (CTMA), prévu sur 5 ans, qui cette fois-ci, inclura également les bassins versants de la Thau et du Saint-Denis.
Le Colloque Gagilau 2014 se tiendra du 14 au 16 mai à Toulouse. Il vise à présenter les résultats du programme du même nom, développé depuis 2010 dans le cadre de la coopération franco-québécoise et interrégionale Midi-Pyrénes-Aquitaine. Ce colloque est organisé par l’Institut national de Recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA), avec le concours du Laboratoire d’Ecologie Fonctionnelle et Environnement (EcoLab). Le programme Gagilau comprend 6 projets de recherche qui portent sur la problématique de l’adaptation aux changements globaux dans les environnements fluvio-estuairiens de la Garonne-Gironde et du Saint-Laurent.
Ce n’est un secret pour personne : les histoires d’eau entre Gap et le Champsaur sont historiquement conflictuelles, les Champsaurins reprochant aux Gapençais de leur prendre une bonne partie de l’eau du Drac pour leurs propres besoins. L’accord signé ce lundi entre l’Asa (association syndicale autorisée) du Canal de Gap, quatre Asa du Champsaur et le Sienad (Syndicat intercommunal d’exploitation de la nappe alluviale du Drac *) n’en est que plus notable. « Nous y travaillons dessus depuis sept ou huit ans », reconnaît d’ailleurs Robert Nebon, président du Canal de Gap.
Un séminaire sur "les nouvelles frontières de l'eau : eaux souterraines, climat et sécurité" aura lieu le 18 mars à Paris. Cet événement est organisé par le Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégique (CSFRS) et la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS). La gestion des bassins versants transfrontaliers pose souvent des difficultés politico-juridiques. A cet égard, le Niger, le Danube ou le Saint-Laurent, fleuves sur le bord desquels une partie de la Francophonie s'épanouit, montrent que les eaux de surface exigent une concertation poussée afin qu'elles soient gérées de manière optimale. Pour les eaux souterraines transfrontalières, le problème se complexifie puisque les limites deviennent invisibles ou, du moins, difficiles à cerner.
Le Réseau des organisations de basin d'Amérique du Nord (ROBAN), le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) et le Conseil de gouvernance de l'eau de la rivière Saint-François (COGESAF) dévoilent la programmation ambitieuse de la troisième édition du Rendez-vous international sur la gestion intégrée de l'eau. L'événement mettra la région métropolitaine de Québec au centre des discussions mondiales sur la gestion intégrée de l'eau par bassin versant, du 7 au 9 mai 2014.
Tourbière non décontaminée 10 ans après un déraillement et une fuite majeure de diesel, écoulements toxiques dans le fleuve Saint-Laurent, éviction d’inspecteurs environnementaux… Le Canadien National (CN) affiche un lourd bilan en matière de terrains contaminés et Québec multiplie les procédures.
Pour célébrer la Journée mondiale des zones humides qui se déroule cette année sous le thème "Zones humides et agriculture, cultivons le partenariat !", le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) invite les intervenants du secteur agricole à se joindre aux efforts de conservation et de gestion durable des milieux humides.
Les milieux humides continuent de disparaître au Québec, et le ministère de l'Environnement ne parvient pas à freiner leur destruction, selon une étude réalisée à la demande du ministre Yves-François Blanchet.
Surfrider Foundation Europe et l’agence de l’eau se rapprochent pour développer la surveillance citoyenne des pollutions en mer, étudier ensemble la qualité des eaux de la Méditerranée et traquer l’algue toxique ostreopsis ovata.
Les eaux usées non traitées débordent dans les cours d'eau beaucoup plus souvent que ne le rapportent les statistiques officielles, avec des conséquences graves pour l'environnement et la santé des gens, selon ce qu'a découvert l'émission Enquête.