Technicien études piscicoles (Lamproie et Silure)

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Type d'offre : CDD (5 mois)
Localisation : Aquitaine
Société : EPIDOR - EPTB Dordogne
Date limite de candidature : 17/03/2024 (publiée le 26/02/2024)

Présentation de l'offre

Contexte et objectifs

Vous êtes technicien(ne) ou titulaire d’un diplôme dans le domaine de la gestion des écosystèmes naturels, de la gestion de l’eau ou de la biologie ? Vous souhaitez vous engager au sein d’un établissement public de bassin pour participer au développement de politiques publiques ambitieuses pour une gestion concertée et durable des  cosystèmes aquatiques et du patrimoine piscicole ? Votre profil nous intéresse pour le poste de technicien(ne) chargé(e) d’études piscicoles sur la rivière Dordogne !

Notre établissement est un syndicat mixte qui regroupe les sept Conseils Départementaux et la Région Nouvelle-Aquitaine de la vallée de la Dordogne. Créé en février 1991, par une volonté commune de favoriser un développement coordonné et harmonieux du bassin de la Dordogne, l’établissement public a pour objectif d’impulser et d’animer une politique de gestion cohérente et durable de l’eau et de l’environnement à l’échelle du bassin versant. Cette gestion cohérente vise la préservation des ressources en eau sur les plans de la qualité et de la quantité, la protection et la restauration des milieux et de la biodiversité aquatique, le développement durable et cohérent des activités liées à l’eau et aux rivières.

Pour mener à bien ces missions, l’établissement s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire, que vous rejoindrez, composée de 25 ingénieurs et techniciens, experts dans les différentes thématiques de la gestion de l’eau, en charge d’animations territoriales et assurant la gestion d’un réseau de 460 km de rivières domaniales du bassin versant.
Votre mission au sein d’EPIDOR consistera principalement à assurer le lancement et le bon déroulement d’une étude dédiée à la lamproie marine et au silure glane sur la Dordogne, basée sur des pêches d’échantillonnage.

Le bassin de la Dordogne fait partie du dernier système fluvio-estuarien qui abrite encore toutes les espèces de poissons migrateurs amphihalins d’Europe. Elles sont toutes considérées comme des espèces d’intérêt patrimonial et font l’objet de mesures et d’attentions particulières au niveau local, national voire international. Cependant, l’état de conservation de la plupart de ces migrateurs apparait aujourd’hui non satisfaisant voire particulièrement inquiétant. Ces espèces connaissent de nombreux facteurs de pressions comme les obstacles à la migration, la diminution de la qualité et de la quantité des habitats, les éclusées, la pêche ou la prédation.

La lamproie marine est l’une de ces espèces. Elle est en difficulté depuis le début des années 2010. Le silure exerce sur elle une prédation importante, pression qui s’ajoute aux autres problématiques déjà rencontrées par ce poisson migrateur. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens sur le stock de lamproies qui arrive sur la Dordogne aval chaque année, sur sa dynamique de migration, sur sa répartition sur l’axe de migration, sur l’effectif qui atteint le premier ouvrage de l’axe (Bergerac), sur sa prédation par le silure et sur comment aborder au mieux les différentes méthodes de gestion (gestion du silure, gestion des dispositifs de franchissement, restauration de
frayères, etc.).

Une étude d’amélioration des connaissances sur le silure est engagée depuis 2012 et une régulation expérimentale du silure a été réalisée de 2020 à 2023 au droit des trois barrages du bergeracois (Bergerac, Tuilières et Mauzac). Ces opérations ont permis de mettre en évidence que la lamproie marine était le migrateur le plus consommé par le silure (avec une prédation observée uniquement à l’aval du barrage de Bergerac), que la présence du silure avait diminué sur un site (Mauzac) et que le cordeau (ligne fixe) était un engin efficace et très sélectif pour la capture du silure.

En 2024, EPIDOR souhaite lancer une étude couplée sur la lamproie marine et le silure glane. Elle vise à améliorer les connaissances sur la lamproie marine, sur le silure glane, sur la prédation de la lamproie par le silure et sur les possibilités de gestion de ces deux espèces. Cette opération vise également à poursuivre les expérimentations de gestion du silure par pêche sur les sites à enjeu pour les migrateurs afin de ne pas perdre les investissements réalisés lors des quatre années précédentes.

Cette étude sera basée sur des pêches réalisées par des prestataires utilisant différentes techniques (nasses pour les lamproies, cordeaux pour les silures). Ces pêches seront suivies de façon détaillée pour améliorer les connaissances sur le stock de lamproies, sa capturabilité, sa dynamique de migration, ainsi que sur la population de silures et ses impacts sur les migrateurs dont la lamproie.

Missions

Sous la responsabilité du Directeur de l’Etablissement Public et du chargé de missions « Poissons et milieux aquatiques », vous aurez à réaliser les missions suivantes :

Assurer le déroulement et le suivi des échantillonnages de lamproie marine et de silure, notamment :

• Organiser les campagnes de pêche en lien avec les prestataires,
• Participer aux opérations de pêche et assurer le relevé des données techniques (carnetde pêche),
• Assurer l’information régulière des partenaires (DDT24, DDTM33, DREAL NA, OFB, Fédérations de pêche, MIGADO, etc.),
• Participer au traitement des données et à la rédaction du rapport de l’opération.

Contribuer à la veille engagée sur le silure depuis 2012 pour l’amélioration des connaissances,

Poste

CDD de 5 mois basé à Saint-Capraise-de-Lalinde (24), à pourvoir à partir de fin mars 2024.
Salaire : selon conditions statutaires et expérience

Profil recherché

De formation bac+2 ou plus en environnement avec spécialisation dans la connaissance et la gestion des milieux aquatiques et des peuplements piscicoles.

Compétences requises : connaissances en ichtyologie, connaissances des aspects techniques et organisationnels de la gestion des espèces et de la pêche en eau douce, rigueur, organisation, autonomie, aptitude au travail de terrain, disponibilité.

Permis B (déplacements fréquents)

La date limite de réponse est dépassée : 17/03/2024

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