L'Armance est une rivière française qui coule dans les départements de l'Aube et de l'Yonne. C'est un affluent de l'Armançon en rive droite, donc un sous-affluent du fleuve la Seine par l'Yonne.
Ce projet pluri-thématique et multi-partenarial a pour objet la restauration du fonctionnement naturel de deux cours d’eau (Armance et Landion) et des zones humides annexes. En effet, le lit mineur de ces deux cours d’eau a été en grande partie recalibré et/ou rectifié. Ces travaux d’aménagement hydraulique ont conduit à l’augmentation de l’énergie de l’Armance, aggravant ainsi l’incision du lit mineur au sein du lit majeur, et réduisant l’espace de mobilité du cours d’eau.
En 2012 et 2013 le cours de la Bresse est sorti à deux reprises de son lit. Ces débordements ont causé des inondations sur les habitations riveraines du cours d’eau. En conséquence, des premiers travaux d’entretien, ainsi que l’installation de batardeaux temporaires ont été réalisés sur le bras de la Bresse. La Communauté de Communes de la Région de Bar-sur-Aube a lancé une étude à l’échelle du cours de la Bresse pour comprendre ce phénomène et proposer des solutions cohérentes et pérennes.
Un projet important vise à modifier le cours de l’Armance et du Landion pour créer une zone humide à Davrey. L’intérêt est multiple : environnemental, touristique et pédagogique.
Si la recherche hydromorphologique est très intéressante dans ses méthodes et résultats, son exploitation dans le cadre de la politique de l’eau est en revanche assez décevante. On sait en effet que la France a sauté de manière quelque peu précipitée des analyses scientifiques aux choix politiques. Des gouvernements et établissements publics ont répandu à la hâte l’idée que la morphologie serait la première cause de dégradation des rivières – un « storyteling » bien pratique puisque le dossier de la pollution chimique des milieux aquatiques est explosif et que l’Union européenne doute de la bonne volonté française en écologie des rivières. La morphologie a pu apparaître à certains comme « la » voie de secours d’une politique de l’eau décrite comme « à bout de souffle » par de récents rapports d’évaluation…
D’ici quelques semaines, Romain Deckert, animateur du contrat global, aura élaboré un diagnostic précis de l’ensemble du territoire et ses masses d’eau. Une première étape qui va permettre d’enclencher un programme d’actions.