La désimperméabilisation des sols en milieu scolaire, ou comment conjuguer enseignement, santé et protection de l'environnement. Une opération soutenue par l'agence de l'eau Rhône Méditeranée Corse.
Les villes regorgent de sols imperméabilisés confinés sous le béton, l’asphalte, les dalles ou encore le bâti. Certains de ces espaces sont techniquement en mesure de faire l’objet d’une renaturation, c’est-à-dire un retour à la pleine terre voire d’un retour à l’état naturel, agricole ou forestier. Les initiatives ponctuelles se multiplient en France mais ont encore du mal à se généraliser. Est-ce en raison d’un manque d’outil pour quantifier le gisement, de coûts trop élevés, de manque de connaissances scientifiques sur la renaturation, d’un manque d’audace…? Peut-on s’appuyer sur une politique de désimperméabilisation et de renaturation pour atteindre le « zéro artificialisation nette » ? Comment mettre en œuvre une stratégie de renaturation cohérente au regard des autres enjeux environnementaux (continuités écologiques, canicule, gestion de l’eau, carences en espaces verts, résilience face aux risques naturels). Sous quelles formes peuvent s’incarner les initiatives de renaturation et à quelles échelles ?
L'artficialisation des sols est aujourd'hui une préoccupation des pouvoirs publics, aussi bien à l'échelon national que local. Des solutions pour désimperméabiliser les sols urbains, les végétaliser, sont mises en oeuvre dans les territoires: ces fiches présentent des retours d'expériences à destination des collectivités.
Comment intégrer la désimperméabilisation des sols dans les documents d’urbanisme?
Tel a été l'enjeu de la mission du Cerema pendant un an auprès de la Direction Départementale des Territoires de l’Aude et de l’équipe du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Grand Narbonne.
Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) édicte les principes généraux de désimperméabilisation à l’échelle du bassin. L’enjeu pour les acteurs locaux est de décliner ces principes à l’échelle de leur territoire en les intégrant dans les documents de planification et à l’échelle des projets.
Proposer aux collectivités une méthodologie et un outil pour repérer et hiérarchiser les zones à désimperméabiliser et leur émettre des préconisations.