Cette fiche bilan de 22 pages présente les travaux de restauration, le suivi écologique et ses résultats, le bilan du projet de restauration et propose des recommandations techniques à destination des gestionnaires (diagnostic, travaux, suivis).
En raison des aménagements réalisés au cours des deux siècles derniers, la vallée de Saint Ruph-Glière-Eau Morte, en amont du lac d’Annecy, présentait une alternance de secteurs incisés et excédentaires et un marais alluvial déconnecté des régimes de crues. Ces dysfonctionnements ont occasionné des inondations importantes sur les habitations, par exemple lors de la crue de 2015. Pour réduire ce risque, un programme de restauration fonctionnelle de la vallée a été élaboré par la Communauté de commune des sources du lac d’Annecy. Il s’est traduit par la suppression de plusieurs obstacles transversaux et contraintes latérales, un travail sur la géométrie du lit, la reconnexion du marais de Giez à la rivière ainsi que par la restauration d’un espace de mobilité plus important sur la partie aval. Les mesures mises en œuvre ont démontré un effet bénéfique objectivé lors des suivis piézométriques réguliers, et observable lors des dernières crues (2023-2024), au cours desquelles le marais a joué le rôle de zone d’expansion des crues, limitant les impacts sur les habitations. Ce programme se poursuit sur les affluents, désormais étayé par l’identification dans le Plan local d’urbanisme intercommunal des espaces de bon fonctionnement de la rivière et des zones humides devant faire l’objet de prescriptions particulières dans le cadre d’une démarche de type ERC (éviter/réduire /compenser).
Des aménagements ont été réalisés pour préserver la qualité du site tout en maintenant son rôle de champ d’expansion des crues. Son ouverture au public a été un des axes principaux du projet, afin de permettre la découverte de la biodiversité présente et de sensibiliser les citoyens à la richesse de leur environnement. La présence de plusieurs espèces protégées dont la Jacinthe de Rome, la Céphalaire de Transylvanie ou l’Alpiste bleuâtre a nécessité une demande de dérogation pour pouvoir réaliser les travaux.
L’Ouin et certains affluents sont directement concernés par les ambitions de reconquête de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques programmées dans le CT EAU 2021-2026. A la fin des années 80, l’Ouin et ses affluents ont fait l’objet d’une opération de recalibrage et de rectification des méandres. Le gabarit des cours d’eau a été modifié en profondeur et en largeur, limitant les débordements, contribuant à l’abaissement de la nappe alluviale, perturbant les connexions lit mineur/lit majeur. En 2021, Une opération globale d’envergure de restauration de l’hydrosystème cours d’eau / zones humides a été réalisée sur la commune de la Petite Boissière (79).
Ce projet pluri-thématique et multi-partenarial a pour objet la restauration du fonctionnement naturel de deux cours d’eau (Armance et Landion) et des zones humides annexes. En effet, le lit mineur de ces deux cours d’eau a été en grande partie recalibré et/ou rectifié. Ces travaux d’aménagement hydraulique ont conduit à l’augmentation de l’énergie de l’Armance, aggravant ainsi l’incision du lit mineur au sein du lit majeur, et réduisant l’espace de mobilité du cours d’eau.
Le Pôle-relais lagunes méditerranéennes a organisé en partenariat avec l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse un webinaire interrégional sur “Les retours d’expérience de plans de gestion en zones humides littorales méditerranéennes” le 16 décembre à l’attention des structures porteuses des plans de gestion et des DOCOB concernant les milieux lagunaires.
Impulsé par la volonté de la commune de Serrières-de-Briord de préserver l’Espace Naturel Sensible (ENS) des anciens méandres du Rhône, le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes a élaboré un programme d’action en 2005, en concertation avec les propriétaires, les acteurs locaux et les usagers du site. Aujourd’hui, un deuxième plan de gestion est en cours pour la période 2013-2022, en partenariat avec le Département de l’Ain. L’objectif de ce projet ? Mettre en place des actions de restauration et des pratiques de préservation en dialoguant avec les acteurs locaux, et garantir ainsi le maintien de la biodiversité du site.
L'agence de l'eau a organisé le 16 janvier dernier, une journée d'échange à destination des animateurs « pollutions diffuses » du bassin Rhin-Meuse. 80 personnes étaient présentes à cette journée. Après une matinée consacrée au futur programme d’intervention de l’agence de l’eau en cours d’élaboration (quelles priorités, quelles inflexions…), l’après-midi a porté sur des retours d’expériences d’Eau de Paris et de l’Agence de l’eau Artois-Picardie.
Le Pôle-relais mares, zones humides intérieures et vallées alluviales, porté par l'Association Française des EPTB, et le Forum des Marais Atlantiques ont organisé une journée d'échanges sur la séquence Eviter-Réduire-Compenser (ERC) appliquée en zones humides, le 14 novembre 2017 à l'Institut Polytechnique UniLaSalle de Beauvais. Cette journée avait pour but d’apporter des éléments de connaissance et de méthode aux acteurs locaux concernés par la protection et de la gestion des zones humides, aux porteurs de projets et aux services instructeurs, pour accompagner la mise en œuvre de la séquence ERC en zones humides.