Les villes regorgent de sols imperméabilisés confinés sous le béton, l’asphalte, les dalles ou encore le bâti. Certains de ces espaces sont techniquement en mesure de faire l’objet d’une renaturation, c’est-à-dire un retour à la pleine terre voire d’un retour à l’état naturel, agricole ou forestier. Les initiatives ponctuelles se multiplient en France mais ont encore du mal à se généraliser. Est-ce en raison d’un manque d’outil pour quantifier le gisement, de coûts trop élevés, de manque de connaissances scientifiques sur la renaturation, d’un manque d’audace…? Peut-on s’appuyer sur une politique de désimperméabilisation et de renaturation pour atteindre le « zéro artificialisation nette » ? Comment mettre en œuvre une stratégie de renaturation cohérente au regard des autres enjeux environnementaux (continuités écologiques, canicule, gestion de l’eau, carences en espaces verts, résilience face aux risques naturels). Sous quelles formes peuvent s’incarner les initiatives de renaturation et à quelles échelles ?
Source : http://www.institutparisregion.fr
Ajouté le 02 avril 2020 à 20:01
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