Le 20 juin 2023, l'AREC et l'ARB Île-de-France, en partenariat avec Aqui'Brie, l'INRAE et le Syndicat mixte des 4 Vallées de la Brie ont organisé une visite de site de la zone tampon humide de Rampillon. Près d’une vingtaine de techniciens et d’élus de collectivités territoriales et d’institutionnels ont pu profiter des enseignements issus de l’expérimentation de ce site pilote pour l’Île-de-France, site référencé dans le projet européen Life Artisan. Tous les participants ont apprécié cette visite de terrain qui démontrait l’importance de restaurer une zone humide, son rôle et l’apport de la biodiversité.
Les travaux réalisés par le Département de la Meuse avec le concours technique et financier de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse sur le ruisseau d’Aulnois, affluent de la Meuse, lui ont permis, après avoir été déplacé, de recouvrer un fonctionnement optimal en complément de son rôle de tampon sur les rejets d’assainissement.
Reportage sur 3 établissements parmi eux ayant réalisé des zones tampons humides artificielles sur leur exploitation, en lien avec des partenaires techniques, la profession agricole et les collectivités : Yvetôt, Castelnaudary et Bourg-en-Bresse
Julien Tournebize, chercheur à l'IRSTEA, montre dans cette vidéo (7'07) comment l'ingénierie écologique peut contribuer à la dépollution des eaux en milieu rural. Il se focalise sur les zones tampons, dont il examine les performances en matière d'élimination des nitrates et des pesticides.
Le bassin Rhin-Meuse comporte, notamment sur sa partie Lorraine, des zones agricoles largement drainées sur des surfaces importantes (plaine de la Woëvre, plateau Lorrain...). Sur ces secteurs, l'efficacité des bandes enherbées mises en oeuvre réglementairement pour servir de dispositifs de filtration de ces eaux de drainage se pose. Par ailleurs, dans ces zones où les cours d'eau ont subi de lourds aménagements hydrauliques (rectification, recalibrage, suppression de végétation...), les problématiques de qualité et restauration physique des rivières sont également prégnantes. Dans ce contexte, le futur plan de gestion des eaux (SDAGE) fixe de nouvelles dispositions visant à éviter les rejets directs des drainages dans les milieux aquatiques et à rendre obligatoire la création de dispositifs "tampon" à l'exutoire des nouveaux réseaux de drainage. Il est également proposé de démultiplier, de manière rustique, ce type de dispositifs sur les drainages existants.