Sébastien Chazot, directeur de projet en gestion intégrée des ressources en eau chez BRLI, présente une approche intégrée de l'eau, de l'agriculture et de l'énergie, avec un regard critique sur les scénarios prospectifs nationaux.
L’eau potable dans notre région est jugée de bonne qualité, et déclarée conforme à 99 %. Pourtant, elle contient bien des résidus de pesticides aux noms barbares : S-Métolachlore, chlorothalonil, TFA…Faut-il s’en inquiéter ? Qui doit payer la facture astronomique de la dépollution ? Comment protéger les points de captage d’eau potable ? Comment accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratique ?
Comme de nombreux cours d’eau à l’échelle nationale, les lits de la Loisance et de ses affluents n’ont pas été épargnés par les aménagements fonciers et hydro-agricoles associés au remembrement des années 1960-1980. En 1976, le Syndicat Loisance Minette a effectué des travaux sur la Loisance pour favoriser les gains de productivité agricole. 50 ans après les aménagements hydro-agricoles et durant près de 3 mois, le syndicat a réalisé des travaux de restauration des rivières de la Loisance, de la Chesnardière et du Sévinais sur la commune de Maen-Roch. Ce sont plus de 2 km de cours d’eau qui ont été restaurés avec les équipes de l’entreprise Agrioservices. Durant cette période, les techniciens du Syndicat Loisance Minette et Arnaud SAUVAGET, réalisateur de cette vidéo, ont suivi quotidiennement l'avancée et la réalisation de ce projet.
Jeudi 31 octobre, 20h30, co-organisée par Solidaires 85, VITE 85, l'Association Terres et rivières et la Confédération Paysanne sur le thème "En Sud Vendée, le cycle de l’eau et les bassines". Cette une conférence de Anne-Morwenn Pastier, Chercheuse en sciences de la terre au LaROUSTe (Laboratoire Radical et Oblique des Urgences en Sciences de la Terre).
Le Marais poitevin et ses environs cristallisent les tensions nationales autour de la ressource en eau. Deux visions du monde s'affrontent sur le partage de l'eau : d'un côté, des exploitants agricoles modernes et technophiles, de l'autre, des paysans, partagés entre tradition et innovation. Entre eux, des rancœurs anciennes et une bataille qui ne fait que s'intensifier à mesure que l'eau vient à manquer et que la guerre des méga-bassines fait rage. Qu'est-ce qu'une juste répartition de l'eau, à l'heure du réchauffement climatique ? Fruit d'une immersion de plusieurs mois, cette enquête à la fois historique et actuelle replace les choix des uns et des autres dans l'enchaînement des politiques publiques depuis les débuts de la Ve République.
Les retenues collinaires, véritables réservoirs artificiels nichés au cœur des paysages de Haute-Savoie, jouent un rôle stratégique dans la gestion de l’eau. Conçues pour répondre à des besoins variés – irrigation, alimentation en eau potable, soutien des étiages, ou encore activités touristiques – ces infrastructures sont aujourd’hui confrontées à des défis croissants. Entre la raréfaction des ressources en eau liée au changement climatique, les tensions sur les usages et les impératifs environnementaux, leur gestion soulève des questions complexes. L’état des lieux actuel met en lumière des problématiques telles que le vieillissement des infrastructures, l’équilibre fragile entre prélèvements et conservation des milieux aquatiques, ainsi que les perspectives d’adaptation face aux bouleversements climatiques.
Les marais de la Dives (14) collectent toutes les eaux de pluie et abritent des zones humides essentielles. Les prairies y jouent un rôle clé en soutenant une biodiversité riche, avec des dizaines d'espèces par mètre carré. Elles contribuent également à la capture du carbone et servent de ressource alimentaire pour les animaux. Le dispositif MAEC (Mesures Agro-Environnementales et Climatiques) de la Politique Agricole Commune (PAC) offre aux éleveurs une prime en échange d’engagements : limiter le nombre d’animaux à la parcelle, respecter les délais de fauche pour préserver la faune et le sol, nettoyer les parcelles après des inondations et renoncer aux traitements phytosanitaires. Ce dispositif valorise les efforts des agriculteurs pour protéger l’environnement.
Webinaire organisé le 07/11/2024 par la Fédération nationale d’agriculture biologique, avec le soutien de l’agence de l’eau Rhin Meuse et de l’Ademe. Depuis 2022 la FNAB porte le “Projet MONA - Matière organique non agricole", dont l'objectif est de recycler les biodéchets et les excrétats humains pour qu’ils soient utilisés comme fertilisants sur les sols bio. En construisant ces nouvelles filières, la FNAB et son réseau favorisent l’accès à des fertilisants locaux et de qualité pour les producteurs bio. Le 7 novembre dernier, la FNAB organisait un webinaire pour présenter les résultats d'une enquête menée de mars à septembre 2024 auprès de ses adhérents sur leur intérêt à utiliser des fertilisants à base d'excrétats humains. Nous avons également abordé la question des indésirables (pathogènes, médicaments, hormones...) que l'on retrouve dans les excrétats humains et sur les moyens connus de s'en débarrasser, avec l'intervention de Marine Legrand (Programme OCAPI, Ecole nationale des Ponts et chaussées). Le webinaire s'est terminé avec la présentation du projet "Ecoterre" en Grand Est et une session d'échanges avec le public.
Face à une ressource en eau de plus en plus en tension, les acteurs de la vallée de la Drôme ont vu la nécessité de se projeter en 2050. La commission locale de l'eau (CLE) et une centaine de ses partenaires, ont ainsi adopté une stratégie d'adaptation au changement climatique en 4 axes prioritaires : sobriété, résilience, partage, stockage. Découvrez-en plus dans cette vidéo.
Lier hydroponie et aquaculture pour optimiser la ressource en eau et limiter les intrants : c'est l'objectif des fermes aquaponiques. Le concept émerge en France avec succès. Reportage dans la Drôme, dans la Ferme intégrale.
Le territoire de Chartres Métropole fait face à des concentrations de nitrates dans une trentaine de forages alimentant la ville, également affectés par les tensions quantitatives dues au changement climatique. Pour améliorer la qualité de l'eau et favoriser la réduction d'intrants, elle a proposé aux agriculteurs des rotations de cultures moins impactantes et moins gourmandes en eau. La mise en place d'un dispositif de "paiement pour services environnementaux" (PSE) permet l'engagement des agriculteurs pour agir localement en faveur de la qualité de l’eau. Un investissement bénéfique pour l'avenir des exploitations et le territoire ! Dans le cadre du plan d'action, l’agence de l’eau Seine-Normandie soutient ce dispositif de paiement pour services environnementaux à hauteur de 100 % et apporte une aide financière de 80 % pour l'animation de cette démarche territoriale.
Le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) présente le Contrat Territorial des 5 Rivières 2021-2026, un programme ambitieux pour la reconquête de la qualité de l’eau sur les bassins versants des Assats, Auzon, Charlet, Pignols et Veyre, dans le département du Puy-de-Dôme (63). Ce contrat couvre un territoire de 270 km² au sud de l’agglomération clermontoise, incluant des affluents de la rivière Allier.
Dans la zone la plus touchée par le remembrement, en Mayenne, des agriculteurs pionniers replantent des haies. Ils mènent un projet ambitieux de restauration du bocage et des cours d'eau, avec le projet LIFE Revers'Eau Chéran financé par la Commission européenne. Comment concevoir une haie qui bénéficie à la fois à la biodiversité et à l'agriculture ? La haie est-elle un coût supplémentaire ou une source de revenu ? A quoi ressemble l'aménagement après une dizaine d'années ? Quel est l'effet des travaux de renaturation sur le cycle de l'eau et les inondations ?
Au cœur de la réserve de la Plaine des Maures, dans le Var, une trentaine d’agriculteurs, de viticulteurs, mais aussi des entreprises et des particuliers ont été formés à l’agroforesterie et à l’optimisation de la ressource en eau. Territoire particulièrement exposé à la sécheresse, au vent et à l’érosion, les Résilients cherchent des solutions et expérimentent de nouvelles façons pour cultiver, dans des conditions difficiles qui deviendront la norme avec le changement climatique, par le biais de l’agroécologie.
Les ASA, associations syndicales autorisées, sont des établissements publics à caractère administratif, indépendants des collectivités territoriales. Elles regroupent des propriétaires fonciers, agriculteurs notamment, autour de la construction, l'entretien et la gestion d'ouvrages afin de préserver une ressource, prévenir des risques et des pollutions, ou encore aménager les cours d’eau. Le Canal de Carpentras est la plus importante ASA d’irrigation de France et dessert un territoire déficitaire, à partir de la Durance à 20 km. Différents choix stratégiques dans la gestion, la distribution, et l’entretien des ouvrages hydrauliques de ce canal historique ont pleinement participé à réduire la consommation en eau, au bénéfice de la rivière. Explications sur le terrain !
Eric Sauquet, responsable scientifique du projet Explore2, présente la démarche scientifique de l'étude ainsi que les premiers résultats et les impacts du changement climatique prévus dans le grand Sud-Ouest.
Avec des territoires plus marqués que d'autres, le grand Sud-Ouest va devoir s'adapter et gérer de façon durable la ressource en eau.
Vincent Marquet, expert recherche et prospective à l'agence de l'eau Adour-Garonne, évoque les mesures à mettre en œuvre dans la décennie.
BUVARD-MES est un outil en ligne permettent de dimensionner les bandes enherbées. Il tient compte des conditions locales, pour limiter le transfert des pesticides dans le ruissellement, une fois un diagnostic de vulnérabilité du terrain réalisé.
L’agriculture est régulièrement mentionnée comme étant l’un des plus gros consommateurs d’eau, si ce n’est le plus gros, à l’échelle de la France ou de la région. Cependant, n’est-ce pas un usage indispensable de l’eau ? Au pays de Giono, les agriculteurs s’associent pour tester différentes solutions et préserver les sols et leur capacité en eau. Sur le plateau de Valensole au cœur du Parc naturel régional du Verdon, la culture du lavandin traverse une importante crise sanitaire. Pour lutter contre le dépérissement des plants et la perte de fertilité des sols, un groupement d’agriculteurs décide de s’inspirer des principes d’une agriculture “de conservation”. Ce changement dans leurs pratiques conduit à des résultats très positifs sur le recul de la maladie, mais également dans l’adaptation de leurs cultures au changement climatique.
L'Agence de l'eau Artois-Picardie par ses actions et celles de ses partenaires, vise à proposer des dispositifs d’aide aux agriculteurs s'engageant dans la transition agroécologique. Venez découvrir, au travers de cette conférence, les politiques et pratiques agricoles mises en place pour préserver la qualité de l'eau en Hauts-de-France.
Sont présents autour de la table ronde : Patrice BIZAIS, Chef de service, AGENCE DE L'EAU ARTOIS-PICARDIE ; Anne TROMBINI, Directrice Générale, POUR L'AGRICULTURE DU VIVANT ; Laetitia OUZIAUX, Animatrice Protection de la ressource, COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION LENS LIEVIN ; Audrey CARON, Chargée de mission, DOUAISIS AGGLO.
A l’occasion de la journée mondiale de l’eau, en mars 2024, Samuel Bonvoisin est invité au lycée agricole du Neubourg (27) pour y donner une conférence : « Et si on pouvait cultiver l’eau ? ». Il décrit les cycles de l’eau et l’origine de la pluie, les causes de dégradation des cycles de l’eau, les principes de l’hydrologie régénérative et le changement d’échelle pour la conception de paysage à l’échelle du territoire.
S'il est un endroit qui incarne les extrêmes climatiques et leurs impacts sur l'agriculture, c'est peut-être la Californie. Après des années de sécheresse, au printemps dernier, ce sont des inondations dévastatrices qui ont frappé cet état de la côte Ouest. Les images sont saisissantes et elles font réfléchir sur l'avenir de l'agriculture dans cette région.
Dans le cadre de l'expérimentation nationale "Préservation de l'élevage extensif, gestionnaire des milieux humides" (2018-2022), le Forum des Marais Atlantiques a souhaité mettre à l'honneur 3 sites pilotes menant des actions en faveur de l'élevage extensif : le marais de Brouage, la plaine maritime picarde et les marais du Cotentin et du Bessin.
Hervé COVES nous explique d'abord comment les mécanismes biologiques de l'Agroforesterie sont capables d'alimenter une culture en eau et éléments fertilisants en zone aride. De la théorie, nous passons ensuite à la pratique sur une parcelle expérimentale d'Arbres et Paysages 32 à Chartrier-Ferrière sur le Causse de Corrèze. Ici Hervé COVES a conduit une expérimentation dont les résultats sont très surprenants. Il a défini 5 zones dans une grande parcelle. Nous passons d'un sol aride à un sol fertile avec des gradients selon les différents protocoles et ceci toujours sans irrigation et fertilisation avec un semis direct de seigle.
Un documentaire de Mathieu Casino sur la conception de systèmes de culture rizicoles conduit dans le cadre du projet « AC-Riz Camargue » par le Cirad et le Centre français du riz entre 2020 et 2022. [...] Pour les zones les plus basses de Camargue, combinant des contraintes fortes d’hydromorphie et de salinisation des sols et des eaux d’irrigation, la reconception des systèmes de culture et de production devra être couplée avec une réflexion sur l’évolution des aménagements et la gestion concertée de l’irrigation à l’échelle des « mailles hydrauliques ».
Comment les agriculteurs peuvent-ils préserver l'eau et gagner leur vie ? La problématique agricole est devenue un véritable sujet de société : comment préserver l’eau, garantir un partage équitable de cette ressource, tout en permettant aux agriculteurs de vivre de leur métier ? Présents autour de la journaliste Laetitia Langella, Luc Servant, président de la Chambre régionale d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Paul Carrère, président de l’Institution Adour, vice-président du Conseil départemental des Landes, et Manuella Broussey, coordinatrice territoriale du bassin de la Charente à l'agence de l'eau Adour-Garonne. Ils nous partagent leurs visions et expertises à travers les solutions existantes et à développer, à l’image des retenues d’eau, des Solutions fondées sur la Nature (SfN) et de la transformation des pratiques agricoles pour mettre en lumière les enjeux et défis à relever.
Qu'est-ce qui provoque ces dommages ? Quelles sont les conséquences ? Et que fait l'Entente Oise-Aisne pour limiter les coulées de boue ? Témoignages d'élus, d'un exploitant agricole, et présentation des solutions par l'équipe Ruissellement de l'Entente.
Le 25 mars 2023, près de 20.000 manifestants convergent vers le chantier de la mégabassine de Sainte Soline (Deux-Sèvres) pour protester contre l'accaparement de l'eau par une poignée de gros céréaliers soutenus par l’État. Interdite, la manifestation est sévèrement réprimée. Équipés "d'armes de guerre", parfois montés sur des "Quads", 3.200 gendarmes tirent plus de 5.000 munitions (grenades explosives ou assourdissantes, balles de LBD 40, ...) sur des militants déterminés, mais aussi des femmes, des vieillards, des enfants, des élus et même des blessés. Un "usage disproportionné et indiscriminé de la force", selon la Ligue des Droits de l'Homme. Plus grave: les autorités interdisent l'accès aux secours durant plusieurs heures. Résultat : plus de 240 blessés, dont certains entre la vie et la mort. Un an après, Off investigation et Reporterre, deux médias libre des actionnaires, du pouvoir, et des annonceurs publicitaires retracent minutieusement de l'intérieur et en toute indépendance l'une des plus graves répressions de civils organisée sous la Vème République depuis octobre 1961.
Un documentaire captivant de 26 minutes qui, au travers de nombreux témoignages, vous racontera l’épopée de la politique de l’eau de notre territoire, l’évolution des priorités depuis 60 ans et les enjeux climatiques auxquels le bassin Rhin-Meuse doit d’ores et déjà faire face.
Direction le bassin du Caussels ! Jérôme Pitorin a rencontré Yoan Icher, chargé de mission milieux aquatiques et zones humides au Syndicat Mixte du Bassin Versant Tarn Aval, pour échanger sur une expérimentation réussie de la gestion des plans d'eau du bassin... Une approche sur-mesure et concertée de la gestion de l'eau, ça produit de grands résultats !
Le bassin Adour-Garonne voit partout baisser les débits naturels de ses rivières depuis au moins 50 ans, et particulièrement en période d’étiage. Les mesures montrent que sur les grandes têtes de rivières de la Garonne, de l’Adour, de la Charente, du Lot, de la Dordogne et du Tarn-Aveyron les débits d’étiage ont baissé de 5 à 12% par décennie depuis les années 70. Dans ce contexte, la stratégie qui permettra de sécuriser le plus durablement possible les activités humaines et les écosystèmes aquatiques est celle qui combine au maximum les leviers d’actions pour mettre en phase géographiquement les ressources disponibles localement et les besoins existants à proximité. C’est l’enjeu, par exemple, en région Nouvelle-Aquitaine, du projet de territoire du Midou validé par le Préfet qui met en œuvre l’ensemble de ces leviers, et qui a permis notamment de réutiliser en agriculture 300 000 m3 d’eau venant du forage géothermique de la ville de Mont-de-Marsan qui était auparavant rejeté à 45°C dans la rivière. Financé à 50% par l’agence de l’eau, le projet a permis de sécuriser l’irrigation de 137 ha tout en soulageant la rivière Midou puisque les anciens prélèvements ont été arrêtés : c’est un bon exemple de substitution locale bénéfique au milieu et aux usages dont l'usage agricole.
En collaboration avec la Chambre Interdépartementale d'Agriculture de Charente-Maritime Deux-Sèvres et l'Agence de l'Eau Adour Garonne, dans cette vidéo, on vous explique tout sur les mesures agro-environnementales et climatiques !
En Lozère, le causse Méjéan connait depuis de nombreuses années des tensions récurrentes sur le réseau de distribution d’eau potable en période estivale notamment. L’abreuvement des bêtes, s’ajoutant à la consommation de la population locale plus importante en période estivale, devient un enjeu de partage de la ressource pour éviter les difficultés d’approvisionnement en eau potable. Moins de 2 ans après la crise de 2022, la collectivité en charge de l’eau potable a porté le projet collectif de réduction des besoins en eau potable des exploitations agricoles par la substitution des besoins d’abreuvement du cheptel et stratégie globale de sobriété. 36 exploitations agricoles volontaires permettront de réduire de 30% en moyenne les prélèvements sur l’unité de distribution d’eau potable du causse Méjéan avec des économies d’eau potable de l’ordre de 25 000 m3/an.
Entre Niort et La Rochelle, s'étend sur 100 000 hectares le parc naturel du Marais poitevin, deuxième zone humide de France. Depuis quelques années, il est asséché et pollué par des cultures intensives de céréales irriguées par des "mégabassines" massivement subventionnées par les pouvoirs publics. Pour Off investigation et Reporterre, la réalisatrice Clarisse Feletin a rencontré les principaux acteurs de cette guerre de l'eau et confronté les pouvoirs publics à leurs responsabilités. Elle en a tiré ce documentaire de 55 minutes, second épisode de la saison 2 de notre série "Emmanuel, un homme d'affaires à l'Élysée.
Pour préserver les surfaces en herbe porteuses de nombreux bénéfices en termes de qualité d’eau, de préservation de la biodiversité, de stockage carbone, l’agence de l’eau Rhin-Meuse déploie une stratégie offensive. La boite à outils est multiple : paiements pour services environnementaux, acquisition de matériels, développement de filières agricoles pour consolider les débouchés économiques de l’élevage à l’herbe, mise en place de plans herbe selon une approche territoriale en partenariat fort avec les collectivités.
Élevage en zones humides, viable ou pas en landes et prairies humides ? » avec Nicolas Melin, éleveur de brebis Limousines sur Clugnat (23), et Julien Jemin, chargé de mission au CEN Nouvelle-Aquitaine.
Élevage en zones humides, viable ou pas en zones de sources (tourbières) ? » avec Arnaud Simons, éleveur en brebis limousines sur le Plateau de Millevaches, et Julien Jemin, chargé de mission au CEN Nouvelle-Aquitaine.
C'est dans le cadre de l'animation du réseau d’acteurs zones humides du bassin de la Loire, portée par la Fédération des Conservatoire d'espaces naturels, que nous vous proposons la série de Webinaires "Paroles d'éleveurs". EPISODE N°2 : « Élevage en zones humides, viable ou pas en marais ? » avec Frédéric Signoret, éleveur-paysan de nature GAEC La Barge, et Elise Guiheneuf, chargée de mission au Conservatoire des Races Animales en Pays de la Loire (CRAPAL).
Vidéos des sessions du colloque De l’eau à Montpellier : Montpellier, pôle mondial de référence dans les recherches sur l'eau , par Eric Servat (2023) ; Pôle Aqua-Valley, acteurs de la transition hydrique des territoires et des industries par S. Boucher ; Grandes manœuvres pour acheminer l’eau d’ici et d’ailleurs ; captages divers et variés (2023) ; Le Lez : source d’inspiration pour les artistes par F.B. Michel et R. Ventura (2023) ; Les dérèglements climatiques : comment y faire face ? par Yves Tramblay et Alix Roumagnac, 2023 ; Nanosatellites et prévision des épisodes cévenols par Laurent Dusseau (2023) ; La gestion des fleuves côtiers par Stéphane GHIOTTI et Jean-Paul VOLLE (2023) ; Pluies et inondations en milieu urbain : comment les maîtriser ? par Nicolas Zumbiehl (2023) ; L'utilisation des nappes phréatiques par Séverin Pistre et Arnaud Vestier (2023) ; L'eau, une ressource limitée par Julien Leconte (2023) ; La réutilisation des eaux usées traitées pour préserver les ressources en eau (2023) ; Perturbateurs endocriniens ; antibiotiques par Ch. SULTAN puis Patricia LICZNAR-FAJARDO (2023) ; Eau et maladies à vecteurs par Didier FONTENILLE (2023) ; L’eau, la vigne, le changement climatique, par Nina GRAVELINE et Jean-Marc TOUZARD (2023) ;
Collectivités, agriculteurs, industriels : comment pouvons-nous collectivement consommer moins d’eau ?
Les webinaires « CLE » en main cherchent à renforcer les liens entre les membres des Commissions locales de l’eau des SAGE portés par l’Etablissement public Loire. Ce troisième cycle de conférences aborde la question des SAGE et de la gestion quantitative, à travers des témoignages.
La demande croissante de fruits et légumes à l’échelle européenne soulève de plus en plus d’inquiétudes autour de la gestion de l’eau en Espagne. Un conflit opposant des acteurs du tourisme et de l’agriculture s’est enflammé autour du Tage, le plus grand fleuve de la péninsule ibérique, considéré comme le "potager de l’Europe". Diverses provinces espagnoles se battent pour l’eau du Tage. Les intérêts des agriculteurs au sud du pays et des acteurs touristiques au nord sont inconciliables. À la clé, un conflit qui a des répercussions directes sur l’approvisionnement de l’Europe en fruits et légumes. Il y a quelques décennies, des retenues avaient été érigées sur le cours supérieur du fleuve, près de Madrid. Depuis, des aqueducs transportent cette précieuse ressource sur plusieurs centaines de kilomètres, jusqu’à Murcie. Ces transferts d’eau ont permis le développement de l’agriculture intensive dans le sud de l’Espagne. Or, le gouvernement veut limiter les prélèvements dans le Tage.
Cette base de données collaborative permet de connaître le cheminement de l'eau depuis la parcelle agricole où elle s'est infiltrée jusqu'à son rejet dans le milieu naturel. Et c'est important de le savoir car ces milieux ne sont pas toujours en surface. Via les karsts, notamment, l'eau s'infiltre jusque dans les nappes. Et comme les eaux qui passent dans les terrains agricoles peuvent être chargés en produits phytosanitaires, la base de données permet de suivre cet eau. Une véritable aide à la protection de la ressource en eau et la gestion des captages d'eau potable. Elle a été développée en Normandie par le BRGM, l'Agence de l'eau Seine Normandie et l'AREAS.
Vittel : buvez, éliminez… la nappe ! - Piscines, les coupables idéales ? - La Guadeloupe au compte-goutte - Andalousie, les fruits de la sécheresse - Les larmes de l'Atlas.
La France est le septième producteur mondial d'algues de consommation, et en Bretagne, 1 500 tonnes d'algues alimentaires sont ramassées chaque année. Le secteur est en plein développement et mise sur la culture pour mettre l'algue au coeur de l'assiette.
Il existe des endroits où sécheresse et manque d'eau ne font pas franchement partie du vocabulaire. C'est le cas dans la plaine de La Crau, en Provence, lieu où les méthodes d'irrigation sont centenaires, mais redoutablement efficaces.
Menacées de disparaitre car majoritairement sous format archive papier, les données relatives au drainage agricole ont été bancarisées dans la BD Drainage. Cet observatoire du drainage agricole, hébergé sur le SIGES, représente un outil d’aide à la décision pour les acteurs du territoire dans la préservation de la ressource en eau. Soutenus par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, le département de la Seine-Maritime et le département de l’Eure, l’AREAS (https://www.areas-asso.fr/) et le BRGM vous ont présenté la Base de Données Drainage le 27 juin 2023. Découvrez le replay.
Canicule précoce, sécheresse majeure en Andalouise, tous les producteurs de fruits et légumes sont inquiets. Le manque d’eau impacte notamment les cultures d’avocats. Reportage près de Malaga.
Audition, sur le thème des « bassines », de M. Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France, M. Antoine Gatet, vice-président de France Nature Environnement (FNE), et M. Alexis Guipart, membre du réseau « eau » de FNE.
Dans le sud du département, les vingt réserves gérées collectivement par le Syndicat mixte Vendée Sèvre Autizes s’inscrivent pleinement dans la préservation des milieux humides. Une gestion globale, propre à ce territoire, qui a fait ses preuves.
Accaparement de l’eau, pompage dans les nappes phréatiques, assèchement des zones humides : les méga-bassines suscitent une vive contestation dans l’Ouest de la France. D’où cette question, faut-il interdire les méga-bassines ? Pour y répondre, nous recevons Benoit Biteau, paysan en Charente-maritime, ancien vice-président de la région Poitou Charentes, député européen écologiste, qui milite depuis des années contre la construction des méga-bassines.
Voilà comment s'écrit l'Histoire. Malgré la répression et les barrages de police, 30000 personnes ont mis leur corps sur la ligne, parce que ce qui se joue ici, c'est un choix entre deux modèles d'agriculture, et l’un des deux s'accapare l'eau. La Bataille des #MégaBassines à Sainte Soline en était bien une, mais qui veut la guerre ?
Michel ARTUS, Président du Syndicat Mixte du Bassin Versant Aveyron Amont (SMBV2A) et M.RIGAL Maire et agriculteur, complètent en témoignant des travaux menés par leurs équipes pour diminuer l'impact des retenues.
Ce webinaire propose de décliner la thématique "Eau et adaptation au changement climatique" en 5 sessions : deux généralistes dédiées aux connaissances et à la planification à l'échelle nationale et de bassin, suivies de trois sessions qui détailleront les moyens mis en œuvre localement pour adapter les territoires aux répercussions du changement climatique sur les usages agricoles, milieux aquatiques et urbains.
Le marais poitevin, deuxième zone humide de France, est aujourd'hui au centre d'un combat que mènent les défenseurs de l'eau. Face à un énorme projet de construction de bassines d'irrigation, un collectif s'acharne à prouver la catastrophe écologique annoncée et revendique un autre modèle agricole. Malgré la lutte qu'il mène sans relâche pour sauver le marais, Julien, batelier, a su garder un éternel émerveillement pour ce qui l'entoure. Avec son allure d'homme des bois, son franc parlé et son large sourire espiègle, il part à la découverte de ce territoire paradoxal et de ces habitants qui ont pris leur destin en main.
Au fond de la rade de Brest, dans la ria du Faou, se trouve un gisement de palourdes actuellement impropre à la consommation du fait des teneurs trop importantes en bactéries fécales : Escherichia coli. Dans le cadre de la mise en œuvre du Profil de Vulnérabilité Conchylicole du bassin versant du Faou, l'EPAGA œuvre aux côtés des acteurs du territoire pour réhabiliter la qualité sanitaire du gisement de palourdes. Une des actions phares de ce programme est de travailler sur la gestion des eaux pluviales des exploitations agricoles. Des travaux ont notamment été réalisé dans une exploitation agricole située sur la commune de Pont-de-Buis lès Quimerc'h et sont présentés dans cette vidéo.
Elle n’est plus exceptionnelle et devient même récurrente depuis plusieurs années, la sécheresse sévit à nouveau en Limousin … A ce jour, 45% des cours d’eau sur le bassin de la Vienne sont sans écoulement ou à sec, une situation grave et inédite. Ce phénomène directement lié au dérèglement climatique et à l’activité humaine nous concerne tous… Agriculteurs, entreprises, particuliers, comment préserver nos ressources en eau ? Avec : Antoine Gatet, de l’association Sources et Rivières du Limousin qui siège également au Conseil National de l’Eau ; Stéphane Loriot, directeur de l'Établissement Public Territorial du Bassin de la Vienne ; Joël Bialoux, agriculteur (FDSEA) et membre du comité sécheresse de la Creuse ; Bernard Drobenko, juriste spécialisé dans le droit de l’eau, ancien candidat EELV aux municipales à Limoges.
Ce ruisseau, rectifié et déplacé par le passé, ne présentait plus depuis longtemps de bonnes conditions pour accueillir la faune aquatique.
Les travaux ont alors consisté à redonner au cours d'eau un lit de taille adapté, des méandres, une diversité de fonds et de berges sur 500 mètres linéaires, pour créer des conditions favorables à la vie aquatique bien sûr, mais également à la préservation de la ressource en eau et de l'écosystème humide qui entoure le ruisseau.
Les travaux, réalisés en 2021, ont été portés par l' EPTB, dans le cadre du Contrat de rivière "Vallée du Doubs & territoires associés" pour le compte de la Communauté de Communes des 2 Vallées Vertes, sur la base d'études et de diagnostics menés par la Fédération de Pêche du Doubs.
A Madagascar, le projet Rhyviere II intègre un volet spécifique de protection de l’environnement et de pérennisation de la ressource en eau, utilisée pour la production d’énergie mais aussi pour les besoins de l’agriculture. Le Gret a ainsi mené des diagnostics socio-environnementaux dans chaque site afin de proposer les solutions les mieux adaptées : actions antiérosives, promotion des techniques d’agroécologie, etc.
Une dizaine d’interventions d’élus et d’acteurs de la Meuse qui témoignent de la situation fragile du monde agricole en Meuse et des perspectives pour engager une dynamique sur ce territoire. Comment procède-t-on concrètement pour avancer ? Quel serait le chef de file pour porter un projet collectif ? Des échanges indispensables pour impliquer les élus dans les projet sur l’ensemble du bassin versant.
Avec très peu de neige cet hiver, et un été précoce, le niveau d'eau du Drac inquiète. Les agriculteurs de la vallée du Champsaur doivent rationner l'eau, dont l'essentiel va à la ville de Gap. Les activités de sports d'eaux-vives, qui font la réputation de la région, sont impossibles.
La caféiculture, même dans un système de production biologique, est une activité qui est polluante. Dans le système de production dit de « la voie humide », d’énormes quantités d’eau sont employées. Selon l’institut de recherche du café de Colombie (Cenicafé), il faut en moyenne 40 litres d’eau pour traiter un kilo de café lavé. La pollution de l’eau est un immense problème. Dans de nombreux cas, elle retourne directement aux rivières locales. Cette eau rejetée directement dans les rivières est source de pollution. Ce film démontre qu’il existe des solutions pour économiser cette eau que la grande majorité des producteurs croient inépuisable. Les solutions proposées sont : le recyclage, le traitement des eaux usées par les plantes, les puits ou fosses de décantation, les machines permettant d’utiliser très peu d’eau pour le dépulpage et le lavage, etc.
Avec : Noémie AUFFRET du Syndicat Mixte des Bassins Aume Couture Auge et Biefs (SMBACAB 16) : Quelle stratégie foncière pour remettre en place des prairies humides ? ; Matthias ALLOUX du Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon (SMBVA) : Reméandrage, création de baissières … et modification des cultures en places ! ; Jérémy JOLIVET du syndicat de la Vallée de l’Yèvre (SiVY-18) : Peut on reconstituer des « zones humides » en zones de grande culture par la technique du lit emboîté ? ; Aurelie CHARBONNEL du CEN Savoie: quand l’enjeu climatique motive la restauration d’une ZH para-tourbeuse avec une adaptation agricole. Coanimé avec la fédération des CEN et le soutien technique de ResO.
Cette webconférence revient sur les résultats du travail de l’Association Rivière Rhône-Alpes Auvergne (ARRA2) et du Syndicat de l’Alagnon (SIGAL) afin de rassembler les connaissances actuelles sur les retenues d’eau et identifier les éléments qui nécessitent encore aujourd’hui un approfondissement sur le sujet. Puis, le Syndicat mixte du bassin versant du Doux a partagé son retour d’expérience sur l’étude des impacts cumulés des retenues d’eau à l’échelle de son bassin versant. Enfin, le Département du Tarn a présenté une démarche globale de gestion de la ressource dans le cadre d’un projet de territoire sur la vallée du Tescou, où syndicats agricoles, associations environnementales et élus travaillent en concertation depuis 2016.
La nappe phréatique de Beauce, réserve d’eau potable la plus étendue en France, est soumise à une forte pollution relative aux activités humaines et matérialisée par des teneurs élevées en nitrates et pesticides encore retrouvées de nos jours dans les eaux souterraines. La plateforme Pivots O-ZNS a pour objectif de comprendre comment et à quelle vitesse l’eau et les contaminants s’écoulent depuis la surface du sol jusqu’à la nappe.
Découvrez la plateforme aux dimensions exceptionnelles (20m de profondeur et 4m de diamètre) en images et en explications !
Si les vaches sont infiniment sympas, elles dégagent aussi du gaz nocif pour la planète. Mais des chercheurs ont peut-être trouvé la solution : les toilettes pour vaches. Seraient-elles un moyen de lutter contre le dérèglement climatique ?
Nadia CARLUER de l'INRAE et Claire MAGAND de l'OFB exposent les dernières connaissances sur le sujet. Michel ARTUS, Président du Syndicat Mixte du Bassin Versant Aveyron Amont (SMBV2A) et M.RIGAL Maire et agriculteur, complètent en témoignant des travaux menés par leurs équipes pour diminuer l'impact des retenues.
Le sujet agite la Bretagne depuis 1971 et les premières marées vertes. Depuis les plans de lutte se succèdent, le 3e plan a été mis en place pour la période 2022-2027. Est-il suffisant ? Que prévoit-il ? Décryptage dans Bonjour Bretagne. En plateau Arnaud Clugery, directeur opérationnel Eau et Rivières de Bretagne et Edwige Kerboriou, vice-présidente de la chambre d’agriculture de Bretagne.
Depuis le mois de novembre, notre île n'a plus connu d'épisodes pluvieux significatifs, la Haute-Corse est particulièrement concerné par ce stress hydrique. Solange Graziani et Typhaine Urtizverea font le point sur les réserves en eau.
En Bretagne, les algues vertes apparaissent dans la presse avec les premières comptabilités de leurs dommages. Elles sont le produit d’une histoire complexe où s’entremêlent des logiques écologiques, économiques et sociales. Pour mieux comprendre les champs de force et d’influence dans lesquels sont pris les acteurs privés, institutionnels et scientifiques confrontés à un problème environnemental, les bibliothèques universitaires de l’UBO réunissent autour d’une table ronde une anthropologue, un scientifique et une journaliste auteure d’une BD, tous trois témoins et acteurs de cette histoire.
Les étangs de Lachaussée datent du 13ème siècle et s’étendent sur plus de 350 hectares. Cette vaste zone humide abrite une diversité d’espèces animales ou végétales. Classé en réserve naturelle régionale, le site a bénéficié d’une stratégie d’acquisition foncière depuis plusieurs années. La protection de ces milieux naturels a permis également de soutenir une économie locale au travers de la pisciculture mais également grâce à l’élevage permettant la préservation des prairies.
Les chiffres sont édifiants : chaque année c'est l'équivalent de 6 fois la surface de Paris qui est bétonnée en France. Afin de protéger la biodiversité, la loi Climat et résilience, votée en aôut dernier, prévoit de diviser par deux l'artificialisation des sols en dix ans. Les élus vont donc devoir arbitrer plus justement entre développement des entreprises et respect des terres. Vues de France est allé à Pertuis, une petite ville du Vaucluse, où le projet d'extension de la zone d'activités économiques divise la population. Pour le maire, il s'agit d'une aubaine pour la commune mais pour certains habitants, cette nouvelle artificialisation des sols est un non-sens écologique : la guerre des terres est déclarée.
L’objectif est de retrouver un cheminement des eaux le plus naturel possible. A cette fin, les travaux consistent à :
- Assurer le rejet des trop-plein des zones de captage le plus en amont possible.
- Combler les fossés de drainage existants et renaturer les écoulements pour retrouver des écoulements se rapprochant le plus possible du fonctionnement historique de la zone.
- Remplacer 3 des 4 ouvrages de franchissement actuels (buses béton) par des ouvrages à fond libre.
- Réaliser des aménagements agropastoraux sur les parcelles attenantes (mise en défends, point d’abreuvement, passages à gués).
Le comté est l'un des fromages préférés des Français. Depuis trente ans, sa production ne cesse d'augmenter. Le marché de ce fromage AOC représente 600 millions d'euros. S'il inspire des chefs étoilés, il est également apprécié des nutritionnistes car il comporte des qualités nutritives précieuses. Mais le comté est aujourd'hui victime de son succès. Fabriqué sur un territoire restreint et réglementé, l'augmentation de sa production et l'intensification de l'élevage qui en découle ont des conséquences néfastes sur l'environnement, notamment sur les rivières de la région. Conscients de leur impact sur la nature, certains agriculteurs prônent un retour à la paysannerie et à la tradition.
Dans le cadre d'un programme régional PERMAGRI, Isara et Cen Rhône-Alpes essaient de montrer comment les paysages agricoles de plaines peuvent encore être perméables à la biodiversité. Des témoignages de professionnels, du dessin pour expliquer...
Dans le cadre de son appel à initiatives pour expérimenter la mise en place de paiements pour services environnementaux (PSE), l’agence de l’eau a sélectionné 21 projets portés par des collectivités qui ont ensuite mobilisé les exploitations agricoles de leur territoire. Aujourd’hui, ce sont 754 agriculteurs qui s’engagent pour un montant total d’aides de plus de 40 millions d’euros sur 5 ans, financé à 100 % par l’agence de l’eau.
Dans le cadre de son appel à initiatives pour expérimenter la mise en place de paiements pour services environnementaux (PSE), l’agence de l’eau a sélectionné 21 projets portés par des collectivités qui ont ensuite mobilisé les exploitations agricoles de leur territoire. Aujourd’hui, ce sont 754 agriculteurs qui s’engagent pour un montant total d’aides de plus de 40 millions d’euros sur 5 ans, financé à 100 % par l’agence de l’eau.
Coulées de boue, routes et maisons endommagées, … Quelles solutions pour gérer le ruissellement ? Franck Superbi, vice-président de la Communauté de Communes des Lisières de l'Oise nous explique pourquoi les élus de la collectivité ont fait le choix de transférer la compétence de gestion de ruissellement à l'Entente.
Lauréat de trophées de l'eau 2021, la régie des eaux des coëvrons en Mayenne (53) fait de la sensibilisation et de la gestion foncière pour préserver la ressource en eau des captages de l'Est mayennasis.
Situé à quelques kilomètres au sud de Rochefort, le marais de Brouage, d’une superficie de 11 000 hectares, est un paysage à l’histoire singulière, un espace modelé à la fois par la nature et les hommes. Les zones humides sont de fabuleuses réserves de biodiversité, le marais de Brouage est un havre pour les oiseaux. On y a recensé 250 espèces différentes dont la fameuse cigogne. Après avoir failli disparaître, c’est en Charente-Maritime que se trouve la plus importante colonie de cigognes de France !
Les marais, aménagés par l’homme, ont permis le développement de l’agriculture et notamment de l’élevage. Brouage est aujourd’hui le plus gros marais européen géré par le pastoralisme. Faustine Oudin a repris la ferme familiale en 2020, elle élève une dizaine de races différentes. Bien sûr, la Maraîchine mais aussi une race venue d’Ecosse : la Highland et ses impressionnantes cornes.
La démarche prospective Dordogne 2050, menée de 2018 à 2021, a permis d'identifier des axes de travail concrets pour lutter contre les effets négatifs du dérèglement climatique à travers le lancement de treize projets démonstrateurs sur le bassin. Aménagement du territoire, gestion de la ressource en eau, hôtellerie de plein air et baignade, fermes 2050, mobilités, biodiversité...ces projets tentent de construire des réponses adaptées au territoire avec les élus et acteurs locaux. Dans cette vidéo, Jean-Christophe Bureau, économiste et ingénieur agronome professeur à AgroParisTech, présente les services environnementaux liés aux activités agricoles et les enjeux auxquels cette activité majeure pour le bassin de la Dordogne va être confrontées dans le contexte du changement climatique.
Quelques exemples de pratiques alternatives, qui concilient production agricole et préservation de la ressource en eau, sur le bassin de l'Alagnon ou à proximité !
- L'agronomie comme préalable à la gestion des cultures
- Les atouts des haies et des agroforesteries
- Le désherbage mécanique : des essais locaux concluants
Second épisode d'une série de 3 films sur les captages prioritaires. Film court documentaire sur les politiques locales dans les aires d'alimentation de captage, les démarches d'animation des programmes d'actions et la mise en œuvre de solutions en agriculture conventionnelle.
Le bassin Rhin-Meuse compte 135 captages identifiés comme prioritaires avec pour objectif d’améliorer la qualité de leur eau. Les plans d’action déployés se diversifient impliquant de manière systématique agriculteurs et élus locaux. Ils intègrent aussi de plus en plus les filières agricoles à bas niveau d’impact pour la ressource en eau. Cette démarche nécessite de trouver des débouchés et peut être une réponse concrète aux attentes des villes autour de la promotion des circuits courts ou dans le cadre des plans locaux d’alimentation. Une démarche rural/urbain « gagnant-gagnant ».
Echanges techniques sur la nouvelle politique agricole commune (PAC) 2021-2027 et l'agriculture en zone humide avec l'eurodéputé Benoît Biteau (EELV, Verts/ALE). Organisé par le Groupe "Zones humides" et la Société nationale de protection de la nature.
Parfois source de mécontentements, cette pratique, très encadrée, se veut pourtant vertueuse vis-à-vis de l’environnement et de la société, en recyclant les déchets organiques urbains et en limitant l’utilisation d’engrais de synthèse. Dans cette vidéo le réseau des MESE Occitanie explique la filière de A à Z et le rôle de tous les intervenants.
Ce film d’animation présente de manière pédagogique l’importance des adous, ces petits cours d’eau qui font partie du paysage agricole de certaines vallées des Alpes du Sud (Asse et Bléone en particulier). Ce film a été élaboré par la Maison régionale de l’eau et le Conservatoire.
Au Programme :
- les enjeux de la séparation de l'urine à la source : bilan des cycles de l'azote et du phosphore à l'échelle des territoires
- le recyclage de l'urine en agriculture : exemples d'Europe du nord et d'ailleurs
- et en France aussi ça bouge : démonstrateurs du LEESU et projets en cours.
- et moi dans tout ça : comment tester à titre individuel ? Comment réussir un dispositif expérimental collectif à l'échelle de mon batiment/ mon quartier ?
Entre giboulées et averses on en oublierait presque les 3 sècheresses successives, qui ont marqué le paysage Limousin. Qui ont abimé la nature. Qui ont touchés de plein fouet les agriculteurs. Des sécheresses il y en aura d’autres. Alors aujourd’hui comment gérer nos ressources en eau ?
En partenariat avec les Captages prioritaires de l’Est Mayennais. Et si nous faisions le constat des nitrates dans l'eau ? Nous vous proposons, avec Konrad Schreiber, lors d'une diffusion en direct où vous pourrez poser vos questions, d'y retrouver les origines, les solutions et les propositions !
Il y aurait plus de 100 000 retenues d'eau en France qui, aujourd’hui, font l’objet d’un face-à-face tendu : d’un côté, des agriculteurs qui estiment ces réserves indispensables ; d'un autre, des défenseurs de l’environnement pour qui il est urgent de préserver et partager cette ressource vitale. Une enquête d'"Envoyé spécial".
Cette séquence du forum rivières du réseau TMR 2020 s'intéresse à l'élevage et illustre un partenariat d'acteurs locaux pour instaurer un usage durable de la ressource en eau à l'échelle des exploitations.
Afin de redonner, à ce ruisseau de plaine, un fonctionnement naturel et d'améliorer la qualité de l'eau et des habitats aquatiques, le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l'Auzon (SMVVA) a effectué des travaux de reméandrage et de renaturation. Réalisés entre 2018 et 2019 dans le cadre du Contrat territorial de la Vallée du Charlet, ils ont permis de redonner un fonctionnement plus naturel adapté aux activités locales, notamment l’agriculture ! Au travers d'un court documentaire de 11 minutes, nous vous invitons à comprendre les différentes phases de ce projet, le déroulement des travaux et à découvrir en prenant de la hauteur, le « nouveau » visage de ce ruisseau en connexion direct avec la rivière Allier !
En décembre et encore en ce mois de janvier, des mortalités importantes de truites ont été constatées sur la Loue. C'est plus que les autres années. Ce qui a provoqué la colère du président de la Fédération de pêche du Doubs. Gerard Mougin a interpellé le 11 janvier dernier l'Etat et le conseil départemental du Doubs pour leur demander de trouver des solutions. Cela fait une dizaine d'années que des mortalités piscicoles sont régulièrement constatées dans les rivières comtoises.
Dans un contexte de changements climatiques, le maintien d’une agriculture durable appelle à anticiper des évolutions tout en assurant une meilleure valorisation de la ressource en eau. Plusieurs questions se posent ; quelles orientations prendre ? Quelles mesures d’adaptations mettre en œuvre ? Plus globalement quelles perspectives adopter face aux changements climatiques ?
De la problématique de ruissellement agricole à la capacité des ouvrages à infiltrer les eaux pluviales, retour d’expériences sur le Chemin des Gorges à Saint-Dizier-au Mont-D’or.
Dans un contexte de changement climatique et de raréfaction de la ressource en eau, l'assainissement apparaît comme une enjeu primordial pour les décennies à venir. Ainsi, les acteurs du territoire ne manquent pas d'innovations pour tenter d'anticiper les changements : réutilisation des eaux usées traitées dans l'agriculture, solutions d'assainissement collectif ou non-collectif basées sur la nature ... (Re)découvrez ici ce que les acteurs mettent en place sur le bassin de l'Adour et au-delà.
Sur le bassin de l'Adour, environ 50% des masses d'eau "rivières" n'atteignent pas le bon état écologique. C'est pourquoi des actions sont portées localement par les acteurs du territoire pour améliorer la qualité de l'eau. Réutilisation des eaux usées traitées, analyse et suivi des quantités de microplastiques circulant dans l'eau, réduction de l'usage des produits phytosanitaires … autant d'actions qui sont portées sur le territoire de l'Adour et qui méritent d'être aujourd'hui exposées. Et pour mieux introduire les différents sujets qui touchent à cette thématique de la qualité du des eaux du bassin versant, l'EPTB a souhaité donner la parole aux présidents des SAGE de l'Adour amont, de l'Adour aval et de la Midouze.
Grâce à Jean-Baptiste DECOTTE de la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, délégation Isèren, nous partons à la découverte des mares-abreuvoirs de la vallée de la Bourbre. Dans le cadre du Contrat unique pour la préservation et la restauration des milieux de la vallée de la Bourbre, la LPO AuRA, délégation Isère installe des mares chez des agriculteurs, à la fois pour recréer des corridors écologiques, et pour permettre aux bêtes de s'abreuver.
Ce court documentaire de 16 minutes a pour but de montrer les travaux d'hydromorphologie en rivières réalisés par le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l'Auzon (SMVVA) dans le cadre du contrat territorial "Vallée de la Veyre". L'objectif de ces travaux était de retrouver les rivières d'antan avant le remembrement agricole afin de retrouver et d'assurer leur bon fonctionnement. Tout en redonnant de la liberté à nos cours d'eau, les activités locales, notamment l'élevage bovin, ont bien-sûr étaient prises en compte avec la mise en place de divers et nombreux aménagements agricoles.
Reportage sur l'atelier technologique de transformation laitière de l'établissement de Mamirolle (Doubs), où l'équipe pédagogique fait travailler les différentes filières de formation (BTSA gestion et maîtrise de l'eau et BTSA sciences et technologies des aliments) sur la gestion durable des consommations d'eau et sur des solutions alternatives aux produits détergents classiques...
Retours d'expérience sur la mise en défens des Syndicats Mixtes de l'Arconce, du Sornin, du Bassin Versant de la Bourbince et l'analyse post travaux sur 50 km réalisés par le Parc naturel Régional du Morvan ; Echanges sur les normes, les techniques et les limites ; Les enseignements à retenir pour le futur.
Reportage sur 3 établissements parmi eux ayant réalisé des zones tampons humides artificielles sur leur exploitation, en lien avec des partenaires techniques, la profession agricole et les collectivités : Yvetôt, Castelnaudary et Bourg-en-Bresse
Agir pour les zones humides : comment réaliser une clôture électrique déportée sur un ruisseau ?
Elle protège les deux berges du piétinement du bétail tout en facilitant l'entretien mécanisé de la végétation.
Dans les paysages agricoles, la position des haies, de bandes enherbées, la présence de marais peuvent-elles influencer la qualité des eaux qui s'écoulent en aval des parcelles ? Mais d'abord, comment s'organisent ces paysages ? Quelles sont les règles de décision qui interviennent ? Le programme Tip-Top s'est construit autour de ces questions.
Pour protéger notre eau, des solutions concrètes existent ! Ici, on met en avant l’action menée par la collectivité d’Argentan et de nombreux partenaires dont Terre de Liens Normandie pour protéger une aire de captage d'eau. Grâce à l'implication de tout un réseau d'acteurs complémentaires, l'installation d'un agriculteur bio a pu se faire dans le périmètre de protection du captage, et de nouvelles parcelles ont été proposées aux agriculteurs déjà en activité sur ce terrain.
L' Agence de l'eau Adour-Garonne rémunère la qualité environnementale des exploitations agricoles avec les Paiements pour Services Environnementaux "PSE". Cette vidéo présente le témoignage d'une opération Paiement Pour Services environnementaux (PSE) dans l'Arize sur le Parc National régional des Pyrénées Ariégeoises. 59 agriculteurs reconnus pour leur exemplarité de services à la nature.
L’enseignement agricole a toujours su s’emparer de la thématique de l’eau comme une entrée transdisciplinaire pertinente pour une pédagogie active vers l’écocitoyenneté. Aujourd’hui, avec les Plans Enseigner à produire autrement et les signatures de conventions-cadres avec les Agences de l’eau, appuyés par les dispositifs proposés par la DGER liés aux missions d’animation de territoire, d’expérimentation et de coopération internationale, les établissements s’engagent plus fortement encore dans la transition agroécologique. Ils y mènent des actions méritoires, innovantes et impliquant bien sûr les apprenants en formation initiale et continue, pour ensemble préserver ce bien commun si précieux. Reportage sur 7 établissements parmi eux...
6 agriculteurs du réseau Agr'eau nous parlent de leur ferme. L'agroforesterie, la conservation des sols, la réintroduction de l'élevage sur une ferme céréalière, l'alimentation du troupeau 100% à l'herbe, sont autant de pratiques vertueuses mises en place par ces agriculteurs.
Nouveaux contrôles sur le pouvoir économiques. Implantation locale des multinationales et leurs effets sur les terres agricoles et sylvicoles : le cas de Vittel, B. SCHMITT du Collectif Eau 88.
Mieux vaut prévenir que guérir. Cet adage est à la base de la charte des bonnes pratiques agricoles sur le bassin des captages des eaux de Charcenne en Haute-Saône. Elle vient d'être signée par différents partenaires dont des agriculteurs du secteur. Une adhésion volontaire pour améliorer la qualité des eaux brutes, des eaux où l'on retrouve des pesticides.
L’IRDA exploite à Saint-Lambert-de-Lauzon, en Chaudière-Appalaches, une ferme expérimentale de 42 hectares unique au Québec où se réalisent des travaux sur la santé des sols et la protection de l’eau. Une grande section de l’exploitation a notamment été remodelée de façon à créer des microbassins versants. Grâce à un système de monitorage, les équipes de recherche peuvent mesurer la présence de fertilisants et de pesticides dans les eaux de surface et souterraines. Les travaux à Saint-Lambert-de-Lauzon contribuent à développer de meilleures méthodes culturales quant à l’utilisation de ces intrants, mais aussi à améliorer l’aménagement des bandes riveraines.
Le Syndicat Layon Aubance Louets (www.layonaubancelouets.fr) sensibilise et accompagne les acteurs du territoire afin d'améliorer la qualité de l'eau par le changement des pratiques. D'autres thématiques seront abordées ultérieurement. L'eau, c'est la vie et il est indispensable de préserver.
La guerre des bassines fait rage dans certains territoires. Confrontés à la sécheresse, les agriculteurs veulent sécuriser leurs récoltes. Les opposants ne veulent pas qu’ils s’accaparent la ressource.
Décryptage de ces conflits avec les invités de Florence Roussel : Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, et André Bernard, président de la chambre d’agriculture du Vaucluse (FNSEA).
La 13ème journée de l'installation s'est tenue mardi 5 novembre au parc Galea. Une journée d'information, mais aussi de débat. Le matin, une table Ronde était organisée sur le thème de la gestion de l'eau. L'occasion pour les futurs agriculteurs de s'informer et donner leurs impressions.
Marie-Monique Robin explique en quoi elle soutient le Collectif "Bassines Non Merci!" et pourquoi elle s'oppose au projet de 16 réserves de substitution (dites bassines) dans les Deux-Sèvres.
Découvrez dans cette vidéo un projet agroforestier d’envergure sur 20 ha. Objectifs recherchés, conception, choix des essences et mise en place de l’agroforesterie, Catherine Carrière-Pradal ainsi que de plusieurs personnes ayant contribué au projet témoignent.
Film Réalisé par Océanides-Production, produit par le Syndicat Mixte du Bassin de l'Or (Symbo). Connaissons-nous les actions environnementales qui se pratiquent au quotidien par des agriculteurs sur le Bassin de l'Or ? Sur ce bassin versant, des coteaux abritant garrigues et sources des cours d'eau à la plaine parsemée de productions diversifiées (maraîchage, arboriculture, céréales, horticulture...), jusqu'aux pâturages du bord de l'étang de l'Or, l'agriculture est omniprésente.
Journée technique multi-partenariale organisée par la Chambre d'agriculture de la Charente-Maritime sur le Bassin versant de l'Arnoult : "Ensemble, cultivons ... nos couverts!". Contenu : rappel des enjeux de reconquête de la qualité de l'eau, paroles aux OPA, restitution de l'action CIPAN Eau et remise des prix du concours "A vos couverts" (première édition)...
Intervention de Baptiste MAITRE lors de nos Universités d'Eté Sol Vivant à Marciac en août dernier ! Il vous parlera de la perméabilité et de la porosité des sols.
Le 29 novembre 2018 a été signée la première charte d'engagement entre l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, la Chambre d'agriculture des P.O., la DDTM, la Communauté de Communes Albères Côte Vermeille Illibéris et les agriculteurs investis dans la démarche de préservation de la qualité de l'eau potable. Cette charte a pour objectif de limiter la pollution des sols lié à l'activité des communes et des agriculteurs. Une démarche spontanée accompagnée par la Chambre d'agriculture et l'Agence de l'Eau RMC.
Les prairies ont tendance à disparaître. Leur rôle filtrant et limitant le lessivage des sols est cependant essentiel. L'entreprise publique Eau de Paris a donc lancé le projet « Culture Prairies » en partenariat l'Agence de l'eau Seine-Normandie.
« Il n’est pas cohérent d’avoir une agriculture intensive dans une zone humide d’une telle richesse… Nous sommes en train de la détruire ». Yves Chérain, chargé de mission scientifique de la Réserve Nationale de Camargue, est inquiet. Même si la situation semble s’être améliorée ces dernières années avec moins de présence de produits issus de l’agriculture, notamment de la riziculture, se retrouvant dans les lagunes, la situation est loin d’être saine et sans impact, et met en péril certaines espèces dans le delta.
Le 5 avril 2017 a eu lieu la journée des agriculteurs optimistes à Nérac, dans le cadre du programme Agr'eau. Plusieurs agriculteurs ont pu donner leurs ressentis sur 4 ans de suivi et d'accompagnement au coeur du réseau Agr'eau.
Le Conservatoire des Espaces Naturels du Limousin a mis en ligne une vidéo intitulée « comment installer une arche ou ponceau pour le franchissement de ruisseaux par le bétail ? ». Ce clip vidéo est le premier d’une série initiée dans le cadre du Réseau Zones Humides. L’objectif est d’illustrer des techniques de gestion des zones humides et de préservation des milieux aquatiques (systèmes d’abreuvements ou de franchissement, clôtures en zones humides, ….). Les clips sont réalisés par Télé Millevaches Production.
Simon DE BONVILLER est doctorant au laboratoire GESTE- Gestion territoriale de l'eau et de l'environnement (ENGEES, Irstea) et sa thèse porte sur l'étude des marchés de droits d'eau par l'économétrie.
Le programme de recherche PESTICEROS de l’AREAS a pour objectif d’évaluer les transferts de phytosanitaires à l’échelle d’un bassin versant de plus de 1 000 hectares en Seine-Maritime. Ce site est très représentatif du contexte sur Seine-Aval, mais par son caractère unique en France, il a vocation à servir de référence sur le sujet du transfert des phytosanitaires par ruissellement. Une station de mesures a été installée afin de ne capter que les exportations issues d’un bassin agricole sans karst.
Un autre sous bassin versant a été isolé afin d’évaluer les pertes via le kart présent sur cet impluvium.
Enfin, une autre station, captant des eaux de ruissellement d’origine non agricole a été mis en place également afin d’avoir une approche sur les polluants des habitants de la commune de Bourville (76).
Extrait de la conférence "Agriculteurs, entreprises agroalimentaires, territoires : initiatives et coopération" dans le cadre du séminaire "Accompagner la transition agricole des territoires" organisée par la FNAB les 19 et 20 janvier 2017. Intervention de Romain Degoul (Agence de l'eau Seine-Normandie).
Les 2èmes années "Agronomie" s'étaient penché cette année* sur le rôle de l'Agriculture dans la gestion des zones humides dans le cadre de leur module de formation « Contexte et histoire des Systèmes de production agricole » encadré par Cyril Feidt. Leur travail a donné lieu à une restitution publique lors d'une conférence-débat qu'ils ont animée le 5 avril dernier au Museum-Aquarium de Nancy.
L’un est exploitant irrigant et président de la Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime, l’autre représente l’association Nature environnement 17. Ils étaient ce vendredi matin dans nos locaux.
L’agence de l’eau a réalisé une étude pour le renforcement des actions d’économies d’eau en irrigation sur le bassin Adour Garonne. Cette étude analyse le potentiel en termes d’économies d’eau de différentes actions, qu’elles portent sur du matériel ou des pratiques agronomiques, et leur compatibilité avec l’économie des exploitations. Une journée d’échanges a été organisée à Toulouse le 11 octobre 2017 autour des conclusions de cette étude avec l’ensemble des acteurs de la gestion de l’eau du bassin et des agriculteurs.
Pierre Pujos a une ferme de 200 ha en céréales bio depuis 98. Pierre est venu à l’agroforesterie car il avait des problèmes d’érosion des sols, des problèmes de matière organique et de coteaux secs.
Le projet de gestion partagée de la ressource en eau du Midour (Landes) devrait être rédigé d’ici au mois de juin 2018. Pour Didier Portelli, directeur général des services de l’Institution Adour, laquelle anime le projet, le « réfléchir-ensemble » préfigure le « vivre-ensemble ».
Depuis plus de 100 ans, les vignerons de Sérignan, dans l’Hérault utilisent une technique de d’irrigation pour laver leurs parcelles du sel de la mer qui s’accumule chaque année. Une technique bientôt plus possible ?
Série de vidéos sur l'agriculture biologique pour préserver l'eau. Réalisées en partenariat entre l'Agence de l'eau Seine-Normandie et l'Agriculture biologique de Picardie (ABP).
Sur le Triangle de Gonesse, à la place du complexe commercial EuropaCity et des bureaux en projet, un collectif propose de développer un projet pilote d’agriculture urbaine, Carma. Entretien vidéo.
La municipalité de Lons-le-Saunier exploite en régie directe son réseau d’eau potable. Dans les années 1990, la municipalité se trouve confrontée à des problèmes de qualité : présence et en augmentation, des taux de nitrates et de pesticides, l'atrazine notamment. Plutôt que d’investir dans une unité curative onéreuse, elle décide d’agir de manière préventive, en incitant les agriculteurs à modifier leurs pratiques. Des conventions et des contrats sont mises en place à partir de 1992 avec les agriculteurs concernés. Jacques Pélissard, maire de Lons le Saunier nous explique la démarche qui a permis de retrouver une qualité de l'eau rapidement, pour ses administrés.
De l’autre côté du Rhin la récolte des eaux de pluie est beaucoup plus organisée qu’en France. Une solution privilégiée plutôt que de prélever de l’eau dans les nappes phréatiques. Mais des associations écologistes estime que cette méthode a aussi ses défauts en ce qui concerne le cycle de la pluie.
Cette rencontre, centrée sur le domaine des eaux, des sols et des effluents, est notamment destinée aux partenaires agricoles, industriels, associatifs et institutionnels afin de renforcer les synergies entre la société, le monde économique et la recherche, pour l’innovation.
L’eau est une ressource rare, même en Europe. Depuis le Moyen-âge, à Briançon, dans les Alpes sèches, les hommes ont mis en place des canaux d’irrigation gravitaire qui ont permis une agriculture et donc une civilisation. Mais ce savoir faire ancien et fragile risque de disparaître. Une poignée d’hommes passionnés cherche à sauvegarder ce patrimoine face à l’urbanisation et aux ouvrages hydrographiques artificiels.
Le colloque "Pour une agriculture performante préservant l'eau" en juin dernier a mis en lumière nombre d'initiatives du bassin qui concilient agriculture performante et protection de l'eau et des milieux aquatiques. Il a permis de débattre des accompagnements techniques et financiers nécessaires pour démultiplier les bonnes pratiques et développer les filières qui permettront de les pérenniser.
Sur le bassin de Montélimar, il s’agit de porter une attention particulière au maintien des surfaces pastorales ainsi qu’à la maîtrise des intrants et des produits phytosanitaires, pour mieux préserver les ressources en eau. Projet porté par l'Association Drômoise d'AgroForesterie.
L'association d'agriculteurs Sol-en-Cau lutte contre l'érosion des sols dans cette région à l'aide de l’agriculture de conservation dans des systèmes incluant pommes de terre et lin.
Deux groupes d’agriculteurs du Bas-Rhin, issus de petites régions agricoles sensibles à l’érosion et au phénomène des coulées de boues, s’associent pour mieux appréhender le fonctionnement de leurs sols et développer des techniques de production préservant les sols de l’érosion. L’objectif est de rechercher des solutions durables et globales à ce problème qui grève les performances économique des exploitations, entame leur capital agronomique et nuit aux relations avec les riverains.
Cycles de l'eau, du carbone et de l'azote, vers de terre, champignons... Visite et étude de sol chez l'agriculteur Pascal Lahille (semis direct, agroforesterie), journée Agr'eau, 2 août 2014, Paysages in Marciac.
Après plusieurs épisodes de coulées d’eau boueuses traumatisantes pour les habitants et agriculteurs de Sedan, l’association a réalisé des actions permettant de réduire ces risques : créations de bassins de rétention, plantations de haies… Activité agricole et habitants protégés !
"De la montagne au littoral : les acteurs du territoire unis pour la protection de l'eau", par Jérémy COINON, Syndicat Mixte du Bassin Versant de la Nive. Intervention à la table-ronde : L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE LEVIER D’ACTION POUR UN DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL DURABLE - 28 octobre 2014 // Bordeaux
Journée "Couverts végétaux", Auch, 12 décembre 2014, organisé par Arbre et Paysage 32, le Gabb 32, l'Association Française d'Agroforesterie, dans le cadre du programme Agr'eau.
L'aquaponie se développe de plus en plus en France. Pour ses défenseurs, la technique est révolutionnaire. Méconnue du grand public, elle consiste à marier les poissons, l'eau et les plantes. "C'est l'eau des poissons qui nourrit les plantes", détaille l'horticulteur Bernard Darfeuille, l'un des pionniers en la matière.
Une lavogne est un ouvrage traditionnel destiné à recueillir l’eau de pluie dans le but d’abreuver le bétail. Ce sont les agriculteurs qui construisaient ces marres dallées avec des pierres trouvées sur le site. En Provence où l’eau est rare en surface, ces points d’eau jouent un rôle majeur dans la conservation de la biodiversité par la reproduction de nombreuses espèces d’amphibiens dont certaines sont menacées d’extinction, et par l’accueil d’une grande diversité d’animaux sauvages…
"Une des solutions pourrait être de concilier intelligemment production de biomasse et protection de la biodiversité, des paysages, des économies de territoires, de la qualité de l'eau. En conclusion, mon métier de technicien rivière évolue peu à peu vers celui de technicien bassin versant "agroforestier" avec de plus en plus d'échanges avec de multiples partenaires (agriculteurs, chasseurs, forestiers, associations...)". Ludovic Germa, technicien de rivière, Syndicat d'Aménagement des Vallées du Bassin de l'Arros.
Une délégation de la FDSEA a investi les bureaux de la DDTM à Toulon ce jeudi matin. Elle réclame de l'administration qu'elle s'engage sur un calendrier dans la réalisation de travaux de sécurisation des cours d'eau, suite aux violentes intempéries de ces derniers jours.
“Le Labour, source de toutes les pollutions, de tous les problèmes ? “ organisée le 19 septembre 2014 dans le cadre du programme Agr’eau a réuni près de 90 personnes à Ansan (Gers), principalement des agriculteurs bio et conventionnels, mais aussi des étudiants, chercheurs, conseillers agricoles, techniciens de chasse et des personnels des services de l’Etat… Pour débuter la soirée, Jean Christophe Bady a ouvert les portes de sa ferme (ferme pilote Agr’eau) et a expliqué sa démarche qui s’appuie sur 3 piliers : rotations longues, associations culturales diversifiées et sol toujours couvert.
Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet Guillaume Cros, conseiller régional EELV de Midi-Pyrénées Alice Terrasse, avocate de France nature environnement (FNE) Midi-Pyrénées
Dans l'optique de mesurer les potentialités du goutte à goutte en grandes cultures (économies d'eau, d'énergie et gains de rendement), ARVALIS - Institut du végétal vient de mettre en place un essai sur la station expérimentale du Magneraud (17). Visite du dispositif avec Alain Bouthier et Jean-Pierre Bonnifet.
Suite à une pollution ponctuelle des eaux d'une rivière due à des produits phytosanitaires dans la vallée du Péron, la coopérative agricole locale s'est mobilisée pour remédier à ce problème avec l'aide d'ARVALIS - Institut du végétal et de la collectivité locale, au moyen d'une étude détaillée de la vallée et d'une mise aux normes des installations agricoles.
L'équipe franco-marocaine du CESBIO située à Marrakech, traite les images satellites pour améliorer l'irrigation des cultures et optimiser l'utilisation des ressources en eau en milieu semi-aride.
Certaines collectivités propriétaires de foncier sur des bassins d’alimentation de captage en eau potable mettent en place un bail environnemental et louent leurs terres aux agriculteurs. Un cahier des charges précis prescrit des pratiques respectueuses de l'environnement pour préserver la qualité de l’eau. Les pratiques de l'agriculture biologique permettent de répondre facilement à ses exigences.
Le Contrat de rivière Ourthe, grâce au projet RIPARIA, accompagne les agriculteurs du territoire pour la protection des berges. Une aide est proposée pour le remplissage des demandes de subsides ainsi que dans le choix des abreuvoirs et clôtures à installer.
Les quatre premières fiches de cette série sont parues. Elles portent sur la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture, pour préserver le milieu récepteur, avec une expérience menée à Château-Renault par deux agriculteurs, sur des économies de l'eau dans les espaces verts et les bâtiments communaux à Mérignac et sur l'optimisation de l'arrosage des espaces verts.
Analyse des conditions de faisabilité et des possibilités d’émergence d’une recherche-action coordonnée sur les transitions agroécologiques dans les baies algues vertes.
La problématique phosphore est un enjeu important de l’atteinte du bon état des masses d’eau superficielles du bassin Rhin-Meuse, qui est un objectif de résultat fixé par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE - 2000). Depuis plus de 30 ans, l’interdiction des lessives phosphatées, l’équipement en déphosphatation des stations d’épuration de capacité supérieure à 10 000 équivalents-habitants et la mise en place de solutions pour le traitement du phosphore en zone rurale ont permis de réduire une partie des apports en phosphore au cours d’eau avec des concentrations en phosphore dans les rivières divisées par 3 sur le bassin, depuis 1990; Néanmoins, un peu plus d’un tiers des masses d’eau de surface du bassin reste concerné par cette problématique, notamment sur les petits et très petits cours d’eau, où des actions supplémentaires semblent nécessaires. Une étude dédiée à cette problématique a donc été menée sur l’ensemble du territoire Rhin-Meuse, pour mieux comprendre les origines de ce phosphore et identifier les solutions à mettre en place.
Afin d’enrichir le volet « U » de l’étude HMUC et mobiliser les expertises du territoire, la Commission Locale de l’eau a sollicité la Chambre d’agriculture de la Loire pour réaliser une étude sur les usages agricoles de l’eau, aujourd’hui et à l’horizon 2050.
Paru en 2018 et réédité en 2023, ce cahier technique partage des retours d’expériences autour de la restauration et la gestion durable de prairies alluviales par le pâturage. Proposé par la Fédération des Conservatoires d'espaces naturels dans le cadre de l’animation du réseau d’acteurs « zoneshumides » du bassin de la Loire, il s’adresse aux gestionnaires d’espaces naturels, aux collectivités, aux agriculteurs ou toute personne travaillant à la gestion-restauration de milieux humides de vallées alluviales ! Découvrez ou redécouvrez cette publication qui a fait l'objet d'actualisations et de compléments grâce à l'appui et l'aide de nombreux contributeurs que nous remercions grandement.
Après plusieurs années de travail, l’ouvrage de François Mesléard, « Éco-pâturage et restauration de la végétation dans les zones humides méditerranéennes », vient de paraître. C’est le résultat d’une longue recherche menée à la Tour du Valat. Les résultats devraient permettre d’améliorer l’éco-pâturage pour la conservation dans le bassin méditerranéen.
Le présent rapport a été rédigé par des citoyen.nes et technicien.nes. Il a pour vocation de condenser l’essentiel des connaissances acquises par le collectif sur le projet de construction de 2 méga-bassines.
Cet article concerne les résultats acquis par le projet TIP TOP du Programme PSDR4. Il a eu pour ambition de documenter les paysages agricoles pour rendre compte d’éco-fonctionnalités liées aux écoulements d'eau, telles la fermeture du grand cycle de l’eau, la valorisation des éléments nutritifs et la protection des sols, des ressources en eau et des zones humides. Un aperçu de l’interface OPALE (OPerational Assesment of Landscape Ecofonctionnalities), développée dans cet objectif, est présenté, incluant les principes essentiels des modèles constitutifs. Il s’agit d’abord d’une construction collective, avec un module relatif à la fabrique du paysage par les exploitations, en lien avec les règles de décision et contraintes d’agriculteurs éleveurs, céréaliers ou maraîchers.
L’adaptation des règles de gestion de l’eau sur le Marais poitevin, nécessite sur certains marais prairiaux de mettre en place une gestion permettant de favoriser la remise en eau temporaire des dépressions des prairies humides en périodes hivernale et printanière. Cependant, cette évolution de la gestion de l’eau n’est pas toujours acceptée, les acteurs concernés craignant en particulier une dégradation de la valeur agronomique de la prairie par ces inondations temporaires. Ce constat a été partagé en octobre 2021 avec les partenaires de travail. L’EPMP a souhaité réaliser un bilan des connaissances disponibles sur l’ensemble des prairies humides du Marais poitevin, et a chargé l’UMR GEOLAB (UCA – CNRS) de cette mission, exécutée entre avril et décembre 2022.
En mars 2023, ARCEAU IdF a publié dans le cadre de son groupe de travail Séparation à la source une note de synthèse sur les Enjeux réglementaires relatifs à la séparation à la source des urines et des matières fécales en vue d'une valorisation agricole.
A notre connaissance, ce genre d’étude n’a pas été réalisé à ce jour. L’objectif de la thèse a été de dresser un bilan détaillé de l’hydrologie future du drainage agricole français d’ici à l’horizon 2100, sur 22 parcelles décrivant les principales caractéristiques pédoclimatiques des milieux drainés de la métropole.
A l’initiative de l’agence de l’eau Seine Normandie, une série de 11 études de cas sur des démarches inspirantes de protection d’aires d’alimentation de captages sur le bassin Seine-Normandie a été réalisée en 2022.
La DDT, la chambre d’agriculture et leurs partenaires techniques ont révisé et complété la charte « zones humides et travaux hydrauliques ruraux », qui datait de 2011.
Cette étude a pour but une observation de ces phénomènes, de leurs causes et de leur évolution sur une période de trente années d'histoire récente (1983 2012), de poursuivre les travaux précédemment engagés et de faire une synthèse sur la question. Pour cela, l'historique officiel des déclarations de « catastrophes naturelles », restreint aux coulées de boue ponctuelles dans le temps, sert de point de départ. Ces « CatNat » sont étudiées en deux saisons distinctes : le « printété » (avril à septembre) et l' « authiver» (octobre à mars). Plusieurs sources de données permettent de comparer leur évolution et leur répartition à celles de différents facteurs : la pluviométrie, l'évolution des pratiques agricoles et l'étendue des constructions.
rop souvent oubliée, l’eau est le premier aliment des animaux d’élevage. En Bourgogne-Franche-Comté, terre d’élevage, la ressource en eau est un réel enjeu d’avenir. Cependant, comme nous le vivons encore cet été, la région est de plus en plus impactée par de périodes de sécheresse intenses. C'est dans ce contexte climatique tendu, que tous les partenaires du projet ASSECC sont heureux de vous transmettre le fruit de leurs travaux : le Guide de l'abreuvement - Pour une meilleure utilisation des ressources et un abreuvement responsable.
Nous espérons que ce document vous accompagnera dans la recherche d'un abreuvement optimal des troupeaux et de préservation de la ressource.
Grace à plusieurs années de prospections sur les bassins de la Claise, de la Creuse et de l'Anglin, la répartition et l'écologie du Galéga officinal sont aujourd'hui mieux connues. Indre Nature publie une plaquette sur cette espèce invasive qui se multiplie depuis quelques années le long de certains cours d'eau, en bords de route et même dans les prairies.
Le recueil "Agir pour la Loire et ses milieux naturels : expériences choisies" illustre, à travers une vingtaine d'expériences, les actions menées par différentes structures sur le bassin de la Loire. Cet ouvrage se concentre sur les axes "Retrouver un fonctionnement plus naturel des milieux aquatiques" et "Mettre en valeur les atouts du patrimoine" du plan Loire IV.
Bien que de nombreux pesticides soient encore détectés dans la plupart des 16 rivières échantillonnées de 2018 à 2020, des améliorations sont notées dans les quatre rivières retenues pour suivre les tendances à long terme dans les secteurs typiquement en culture de maïs et de soya (réseau de base).
Le réseau d’acteurs des zones humides du bassin de la Loire, animé par la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels, a rédigé, à l'attention et à la demande des pilotes du plan Loire, une note de travail sur le "Pastoralisme en vallées alluviales ligériennes & propositions d'actions". Cette note a pour objectif de : présenter de manière synthétique le contexte, les enjeux, les objectifs, les cadres de financements, les acteurs impliqués ainsi que les liens opérationnels et stratégiques entres les aspects "agricoles" et "environnementaux (dont la biodiversité) du pastoralisme dans les vallées alluviales du bassin de la Loire ; dégager des propositions d'actions pour, entre autres, une animation de bassin sur la question et pour la préservation de l'agropastoralisme en vallées alluviales ligériennes.
Impulsés par le Président de la République et lancés le 28 mai 2021, ces travaux visent à construire, avec l’ensemble des parties prenantes, une feuille de route opérationnelle pour répondre aux enjeux de gestion de l’eau et d’adaptation au changement climatique auquel est confrontée l’activité agricole. Plus de 1 400 participants et 520 organismes ont participé.
Ce guide vise à fournir aux auditeurs et aux inspecteurs des entreprises de certification des produits agricoles, ainsi qu’aux techniciens et aux agriculteurs qui le souhaitent, un outil qui leur permette d’aborder la tâche complexe du contrôle de l’utilisation légale de l’eau. Ce document est basé sur le document espagnol “Guía de WWF para verificar el uso legal del agua en la agricultura”, publié par le WWF Espagne en 2021 dans le cadre de la Mission Possible : Guadalquivir challenge.
Dans le cadre du Programme d'Actions de Prévention des Inondations du Gapeau, le Syndicat Mixte du Bassin Versant du Gapeau, en collaboration avec la Chambre d'Agriculture du Var vient de publier une plaquette de sensibilisation pour lutter contre les merlons illégaux en bord de cours d’eau, à destination des agriculteurs.
Située au cœur du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin, dans le département de la Manche, la tourbière de Baupte qui s’étend sur plus de 600 ha est exploitée industriellement depuis plus de 70 ans. D’abord pour la production de combustibles et maintenant de substrats de culture, cette exploitation doit cesser en 2026. Cette exploitation dite hors d’eau a été rendue possible par un dispositif de pompage estival qui a eu pour résultat de dégrader fortement les qualités écologiques de cette tourbière et a conduit ainsi à un tassement des sols qui va provoquer ces prochaines années un ennoiement ou une fragilisation d’environ 300 ha de terres agricoles valorisées par une trentaine d’éleveurs. Depuis dix ans, plusieurs tentatives pour imaginer un devenir à cette zone ont été conduites sans qu’un accord ait été trouvé entre les acteurs locaux dont les intérêts divergent. Cette zone présente un intérêt écologique majeur, compte tenu de son statut de zone humide très riche en habitats tourbeux et en espèces protégées.
La Maison régionale de l'eau et le Conservatoire des espaces naturels PACA ont mené un travail d’inventaire de la faune et de la flore aquatiques des adous des Alpes du sud, couplé avec une étude du régime hydrologique et thermique, dans le cadre de l'appel à projets biodiversité soutenu par l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse. Les résultats révèlent une diversité biologique importante dans ces milieux. Plusieurs espèces très rares ont été découvertes, d’autres n’avaient jamais été recensées dans la région ou dans les départements concernés. L’analyse des débits et des températures a permis de dresser le cadre de vie des peuplements. Une typologie a été définie à partir de l’analyse des adous, choisis a priori pour leur état préservé. Ces références permettent ainsi d’avoir de caractériser l’état des adous. A partir de cette étude et des retours d’expérience locaux, un guide a été élaboré afin de donner des éléments de connaissance et d’aide à la gestion en contexte agricole.
La mission considère que la réponse au changement climatique nécessite un changement de modèle agricole, plus économe en eau et protecteur des sols et, partout où cela est possible, la mission est favorable au renforcement de la ressource en eau pour l’irrigation, dans le respect du renouvellement de la ressource et du bon état des milieux. Elle propose dans ce sens d’accélérer la transformation de l’agriculture via le déploiement de l’agroécologie et en faisant des sols le socle de la stratégie d’adaptation de cette dernière au changement climatique. Elle prône la transition vers une irrigation « de résilience », plus économe en eau et visant la stabilité des productions dans un contexte climatique fluctuant plutôt que leur maximisation.
Document rédigé dans le cadre du 3eme Plan nation al d’action en faveur des milieux humides, conçu par un groupe de travail regroupant des universitaires, des vétérinaires, des gestionnaires d’espaces naturels et des animateurs de territoire.
L’ouvrage aborde la gestion de l’eau en milieu rural en termes d’objectifs et de démarche, puis fait un panorama large des outils, des méthodes et des données actuellement disponibles. Enfin, il décrit des exemples de mises en œuvre dans différents cas d’étude. Cet ouvrage de synthèse s’adresse à un public large allant des chercheurs, étudiants et enseignants en gestion de l’eau aux professionnels concernés par sa mise en œuvre.
A découvrir 19 actions territoriales de développement agricole en zones humides, dont neuf sur le bassin Loire-Bretagne. Description des actions, résultats, facteurs de réussites, perspectives... Des expériences riches d'enseignements.
Menée dans le cadre du projet de recherche « Expo-Véto » labellisé par le Plan régional santé environnement de Bretagne, cette étude s'intéresse aux résidus médicamenteux vétérinaires dans les eaux destinées à la consommation humaine. 40 molécules de résidus vétérinaires (RMV) ont été recherchées en entrée et sortie de 23 usines de potabilisation en Bretagne. 199 échantillons ont été recueillis au total, en plusieurs phases de mars 2017 à juin 2018.
Ce rapport vise à contribuer à ce besoin de prise en compte de l'économie agricole dans les démarches « captages ». Après des éléments de réflexion sur le poids de l'économie dans les décisions des agriculteurs, le rapport propose et analyse des outils existants pour évaluer les aspects économiques dans les démarches de protection des captages, puis présente des retours d'expériences issus de démarches « captages ». Enfin, dans la perspective de valoriser sur le marché les efforts fournis par les agriculteurs, le rapport présente des initiatives existantes permettant la différenciation des produits issus de ces pratiques favorables à la protection de l'eau.
Un rapport de stage sur les enjeux économiques des filières agricoles concernant les AAC, est maintenant en ligne sur aires-captages.fr. Réalisé par Lisa Chênerie, étudiante à AgroParisTech, ce rapport a été rédigé dans le cadre d'un stage effectué au sein du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Il s'intitule : "Prise en compte des enjeux économiques des filières agricoles dans les actions de protection des captages d'eau potable contre les pollutions diffuses".
Ce document constitue un résumé des principales règles qui s’appliquent dans les zones vulnérables de Normandie au titre du 6ème programme d’action. Il ne remplace pas les textes réglementaires.
Cette synthèse présente les résultats du programme national de surveillance, réalisée au titre de la DCE, sur l’année hydrologique 2015-2016, qui s’est déroulée du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016. Les zones vulnérables en vigueur sur cette période sont celles délimitées fin septembre 2016.
Ce cahier technique partage des retours d’expériences autour de la restauration et la gestion durable de prairies alluviales par le pâturage. Il met en avant des actions innovantes d’élevage et de gestion des milieux par le pâturage, et fédére les acteurs de la gestion des vallées alluviales du bassin de la Loire autour d’outils et d’objectifs communs. Il valorise différentes techniques, le nouveau matériel lié au pâturage et fait un point sur les espèces, les races et leurs intérêts dans le pâturage en vallée alluviale. Proposé par la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels dans le cadre de l’animation du réseau d’acteurs « zones humides » du bassin de la Loire, il s’adresse aux gestionnaires d’espaces naturels, aux collectivités, aux agriculteurs ou toute personne travaillant à la gestion-restauration de milieux humides de vallées alluviales.
La FNCCR publie un document qui vise à apporter aux élus et responsables des collectivités en charge des services publics d’eau des éléments de compréhension des logiques d’action des différents acteurs et de fonctionnement de ces « filières agricoles » et identifier, sur la base de retours d’expériences, des freins et leviers d’actions partenariales en faveur de la protection des captages. Il ouvre ainsi des perspectives de nouveaux modes d’actions intégrant les enjeux de l’eau dans les stratégies de développement et de marketing des coopératives, des négoces et des industries agroalimentaires. Après un rapide éclairage sur les principales filières existantes en France et leurs spécificités, le document reprend les types d’acteurs constituant les maillons de la chaîne de l’amont à l’aval d’une filière et les enjeux auxquels ils font face ces dernières années.
L’outil BUVARD (BUffer strip runoff Attenuation and pesticide Retention Design tool) a été développé pour permettre le dimensionnement de bandes enherbées destinées à atténuer les transferts de pesticides par ruissellement entre les parcelles agricoles et les milieux aquatiques. Il s’appuie sur une chaine de modélisation développée par Irstea au cours des dernières années.
Selon le statut des matières fertilisantes d'origine résiduaires (mafor)) - de déchet à produit - leur utilisation est encadrée par la loi, les règlements sanitaires départementaux, des normes, des autorisations de mise sur le marché ou des cahiers des charges. Collecte, stockage et épandage obéissent ainsi à des règles précises qui peuvent être renforcées par des mesures contraignantes dans les zones vulnérables, soumises à la directive "Nitrates".
S'adressant aux agriculteurs et à leurs conseillers, cette plaquette présente les bonnes pratiques pour l'usage des mafor afin d'optimiser l'utilisation de leur richesse nutritive par les cultures ou les prairies. Elle est illustrée par des avis d'experts du secteur agricole et par des retours d'expériences qui mettent en évidence les bénéfices à attendre d'un bon usage de ces ressources.
Sur la base de retours d’expériences détaillés, d’une mise à jour des connaissances récentes et d’analyses des pratiques, des freins et des solutions opérationnelles, Ecofilae a élaboré un guide qui oriente les lecteurs-acteurs dans leur projet de réutilisation des eaux usées.
Le but de cet ouvrage est de présenter un panorama le plus exhaustif possible de l'irrigation agricole en France. L'irrigation fait l'objet, en France peut-être plus qu'ailleurs, de débats contradictoires et souvent (trop) passionnés. L'ouvrage aborde à la fois les aspects historiques, géographiques, descriptifs, techniques et pratiques de l'irrigation.
Source : http://amzn.to Ajouté le 14 décembre 2016 à 09:06
La Chambre d’Agriculture Savoie Mont-Blanc a publié un "Guide de bonnes pratiques agricoles en zone humide", destiné à permettre aux agriculteurs de mieux comprendre les règles à respecter, de mieux connaître leurs devoirs mais aussi leurs droits lorsqu’ils exploitent ces milieux.
Une mission prospective sur les modalités d’encadrement et de suivi réglementaire des épandages agricoles de matières organiques a fait l’objet d’un rapport commun au CGEDD et au CGAAER. Il précise les enjeux du sujet, décrit l’état du droit et formule dix propositions pour simplifier et clarifier les textes en vigueur.
La mission formule 26 recommandations. Avec les orientations stratégiques proposées, elles ont vocation à constituer la base d’un plan d’actions et à s’inscrire dans le contexte de l’adaptation de l’agriculture au changement climatique. S’agissant des protocoles de 2011, des retards ont été pris dans l’application de leurs dispositions. Ils ont fixé des volumes prélevables excessifs et maintenu une gestion dérogatoire. De nombreux projets de retenues de substitution envisagés dans les protocoles ne seront que partiellement réalisés d’ici 2021.
Ouvrages de franchissement : Passage à gué, Passerelle, Arche PEHC. Système d'abreuvement : Descente aménagée, Abreuvement gravitaire, Pompes à museau.
Le bassin Rhin-Meuse comporte, notamment sur sa partie Lorraine, des zones agricoles largement drainées sur des surfaces importantes (plaine de la Woëvre, plateau Lorrain...). Sur ces secteurs, l'efficacité des bandes enherbées mises en oeuvre réglementairement pour servir de dispositifs de filtration de ces eaux de drainage se pose. Par ailleurs, dans ces zones où les cours d'eau ont subi de lourds aménagements hydrauliques (rectification, recalibrage, suppression de végétation...), les problématiques de qualité et restauration physique des rivières sont également prégnantes. Dans ce contexte, le futur plan de gestion des eaux (SDAGE) fixe de nouvelles dispositions visant à éviter les rejets directs des drainages dans les milieux aquatiques et à rendre obligatoire la création de dispositifs "tampon" à l'exutoire des nouveaux réseaux de drainage. Il est également proposé de démultiplier, de manière rustique, ce type de dispositifs sur les drainages existants.
Nous avons tous eu l’occasion d’observer des marées vertes dans certaines baies littorales… Le lien entre la dégradation des écosystèmes littoraux, les flux d’azote et l’agriculture a été établi mais quelles transitions agroécologiques sont adaptées au territoire et comment les engager avec les acteurs concernés ? Pour répondre, les auteurs s’appuient sur les résultats d'un programme de recherche financé par l’Agence nationale de la recherche « ACcompagner l’évolution Agroécologique deS SYstèmes d’élevAge dans les bassins versants côtiers ». Le territoire emblématique étudié est celui des bassins versants alimentant la baie de la Lieue de Grève dans les Côtes d’Armor mais les résultats peuvent concerner tous les territoires du monde confrontés à des écosystèmes aquatiques littoraux dégradés.
Source : http://amzn.to Ajouté le 19 janvier 2015 à 15:14
Les agriculteurs de l'Oise s'engagent de manière volontaire dans diverses actions contribuant à la qualité de l'eau. Bilan de ces actions entre 1999 et 2013.
Le syndicat Eau 17 a mis en œuvre une politique foncière sur les parcelles les plus stratégiques pour la qualité de l’eau. Le syndicat a notamment mené avec la SAFER un échange multilatéral de parcelles en concertation entre agriculteurs, éleveurs et propriétaires. Eau 17 a également acquis certaines parcelles pour les remettre en prairies.
L'action consiste en la restauration du ruisseau de Chanteclair, petit cours d'eau situé sur la tête de bassin versant du Modon, affluent du Cher dans le département de l’Indre (36).
Face à la dégradation de la qualité écologique des cours d’eau, à la perte de biodiversité et aux menaces liées aux changements climatiques, le Syndicat Mixte du Bassin de la Dives (SMBD) a lancé deux programmes d’actions d’adaptation fondées sur la nature. Les deux programmes, axés sur les aménagements d’hydraulique douce et la restauration de la trame verte, sont complémentaires.
L’Ouin et certains affluents sont directement concernés par les ambitions de reconquête de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques programmées dans le CT EAU 2021-2026. A la fin des années 80, l’Ouin et ses affluents ont fait l’objet d’une opération de recalibrage et de rectification des méandres. Le gabarit des cours d’eau a été modifié en profondeur et en largeur, limitant les débordements, contribuant à l’abaissement de la nappe alluviale, perturbant les connexions lit mineur/lit majeur. En 2021, Une opération globale d’envergure de restauration de l’hydrosystème cours d’eau / zones humides a été réalisée sur la commune de la Petite Boissière (79).
Cette première année d’animation est principalement ciblée sur la réduction des teneurs en nitrates, élément déclassant le captage de Saint-Thibault. Concrètement, 8 exploitants se sont portés volontaires pour des analyses de fumier afin de connaître précisément la composition de leurs effluents d’élevage. À l’aide d’une courbe de modélisation, ils pourront piloter au plus juste les apports de fertilisants [...]
Cette étude analyse les dispositifs incitant à modifier les pratiques agricoles pour économiser la ressource en eau. Elle s'appuie sur une revue de littérature, des entretiens avec des experts, et 7 études de cas dans 5 pays (Chypre, Espagne, Grèce, Italie, Roumanie).
Le Cerema a réalisé une étude pour modéliser la propagation des crues sur un tronçon du cours d’eau du Gers, entre deux stations de mesure hydrométriques. Cette modélisation 2D a pour avantage de coupler des données hydrologiques et hydrauliques afin de prendre en compte les apports d’eau entre les stations.
Deux ans après la grosse manifestation antibassines de Sainte-Soline, où en est la construction des 16 retenues d’eau prévues dans les Deux-Sèvres ? Quatre bassines ont été construites, dont une jugée illégale après des recours.
Le panel citoyen de la Scarpe amont est un collectif de citoyennes et citoyens d’horizons divers qui coopèrent avec la Commission Locale de l’Eau. Il réalise un podcast dont l’intention est de mettre en lumière les pratiques agricoles vertueuses. Ce programme vise également à donner à un large public les clés de compréhension des enjeux de l’eau afin que chacune et chacun puisse agir pour l’avenir de cette ressource vitale.
Avec la disparition progressive des glaciers sous l’effet du changement climatique, c’est bien plus que de l’eau qui disparaît. En effet, les ruisseaux et autres rivières alimentées par les glaciers abritent une diversité microbienne méconnue. Une mission scientifique unique en son genre s’est attelée à recenser ce microbiome à travers 11 chaînes de montagnes et 170 cours d’eau glaciaires.
Dans les marais du Cotentin et du Bessin, on laisse l’eau envahir tout, chaque hiver, dans un intérêt multiple et bien compris. Après les agriculteurs, détour auprès de ceux qui veillent sur cette énorme machine hydraulique que constituent les bassins versants, les fossés, les zones humides et la mer : les associations de propriétaires qui gèrent les niveaux d’eau et le Parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin.
Arnaud Clugery est le directeur opérationnel et le porte-parole d’Eau et rivières de Bretagne. Cet ancien élève du lycée agricole du Nivot (Finistère), actif dans l’association depuis 1995, revient sur son histoire et sa place, essentielle, sur les sujets environnementaux liés à l’eau dans la région bretonne.
L'autorisation environnementale de l'extension d'un élevage de Plestin-les-Grèves le portant à 181.000 volaille n'est pas valable. Le tribunal administratif a annulé cette décision préfectorale, motivée par une étude d'impact qui ne tenait pas compte des 14 élevages du secteur, miné par la prolifération des algues vertes.
La culture du maïs est régulièrement pointée du doigt dans une région comme la Bretagne... Destinée à l'alimentation animale, cette plante est en effet très gourmande en eau et en produits phytosanitaires. Mais peut-on s'en passer ? Peut-on adapter les pratiques pour préserver la ressource en eau ?
Le BRGM est partenaire du projet FARMWISE sur la gestion durable de l'eau et le changement climatique, financé par le programme Horizon Europe. Il se concentre sur le développement de solutions pour l'agriculture, y compris la prévision des impacts climatiques, l'évaluation des innovations et l'utilisation de l'IA pour la gestion de l'eau et des nutriments à travers l'Europe.
Pour faire des prairies humides du Bassin Artois-Picardie un atout pour les éleveurs, le Programme de maintien de l’agriculture en zones humides (PMAZH) expérimente avec les agriculteurs volontaires des solutions adaptées répondant à trois dimensions : technique, financière et sociale. Les actions proposées aux agriculteurs du PMAZH permettent d’accompagner des changements de pratiques à la fois gagnant pour l’éleveur ou le maraîcher, et gagnant pour l’environnement et la biodiversité. Ce site permet de découvrir les actions du PMAZH, des témoignages et des ressources utiles.
La remise en état du site creusé illégalement par les agriculteurs du Lot-et-Garonne n’est plus d’actualité. Mis devant le fait accompli, l’État a renoncé à faire respecter les décisions de justice.
Dans le cadre du projet européen P2GreeN, auquel le programme OCAPI participe, une note aux décideurs concernant le développement de la séparation à la source à l’échelle européenne a été publiée. Cette note, qui propose des pistes d’action, appelle notamment à : l’adaptation des cadres politiques en matière d’eaux usées, la facilitation de la mise en circulation des nutriments recyclés, l’alignement des pratiques sur les principes de l’économie circulaire, afin d’améliorer la valorisation des nutriments issus des excrétats humains en agriculture.
Face aux nombreuses inconnues qui entourent l’évolution des précipitations dans les décennies à venir, cinquante scientifiques ont décidé de multiplier les simulations hydrologiques. Une certitude : il y aura moins d’eau l’été.
Cela peut surprendre... Redon, ville inondée il y a quelques semaines, a rassemblé samedi 22 février plus de 2000 personnes qui appellent à préserver les ressources en eau. Toutes demandent à limiter l'utilisation des pesticides, notamment dans le secteur agricole.
Tandis que le Symsageb était attendu à Condette pour présenter la nouvelle cartographie des zones humides de ce secteur, une soixantaine de tracteurs a fait irruption pour manifester contre cette nouvelle cartographie.
Dans la Montagne Noire, les éleveurs s’engagent pour la restauration des zones humides sur leurs exploitations, avec l’appui de la Chambre d’agriculture de l’Aude et de l’association naturaliste Écodiv. Face au changement climatique, ces milieux jouent un rôle clé : ils préservent la biodiversité, réduisent les risques d’inondation, atténuent les sécheresses et renforcent la résilience du territoire.
Sans surprise, Patrick Franken a été élu président de l’institution. L’occasion de défier, menaces à l’appui, le représentant de l’État au sujet du lac de Caussade.
Laurent Wauquiez et Fabrice Pannekoucke, le président de la Région, s’en prennent à nouveau à l’OFB dans une lettre aux agriculteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes. Une étape de plus dans leur guerre contre la police de l’environnement.
La consommation d’eau de l’intelligence artificielle est souvent oubliée des discussions sur l’impact de cette technologie. Pourtant, les centres de données consomment chaque année des milliards de mètres cubes d’eau – et cela risque d’empirer.
Déni scientifique, intimidations... Pour l’agro-industrie, tous les moyens sont bons pour accaparer la gestion de l’eau en France, dénonce Greenpeace dans un rapport publié le 13 février.
Mardi, le Sénat abordait l’un des points les plus clivants du projet de loi d’orientation agricole, l’article 13 qui prévoit la dépénalisation des atteintes non-intentionnelles à la biodiversité. La gauche a tenté sans succès de le supprimer dans une ambiance tendue. La majorité sénatoriale a renforcé la dépénalisation.
La Coordination rurale du Lot-et-Garonne, « renforcée » par sa réélection jeudi à la tête de la chambre d'agriculture du département, a rejeté la mise en demeure du préfet visant à mettre en conformité une retenue d'irrigation construite en 2019 sans autorisation.
Échaudé par les terribles inondations de l’hiver dernier, un collectif d’habitants du marais audomarois (Pas-de-Calais) milite pour renaturer les sols détruits par l’agriculture intensive. Le but : retenir l’eau en amont.
Le 2 février aura lieu la journée mondiale des zones humides. La France a déjà perdue plus des deux-tiers de ces milieux très importants pour la biodiversité et la gestion de l’eau. Les zones humides doivent être mieux protégés, pourtant, elles ne cessent d’être malmenées, encore très récemment dans le cadre d’une proposition de loi agricole adoptée lundi dernier au Sénat. Cette attaque est loin d’être la première : le 3 juillet 2024, un arrêté facilitait leur transformation en plan d’eau, et donc leur destruction. Pour défendre ces zones essentielles à la biodiversité et à l’adaptation au changement climatique, France Nature Environnement et ses associations membres* saisissent le Conseil d’État pour demander son annulation.
Les sénateurs ont adopté la proposition de loi visant à lever les contraintes pour les agriculteurs. Ce texte, contesté par les défenseurs de l'environnement, assouplit les règles encadrant l'usage des pesticides ou la protection de la ressource en eau.
Le comité syndical d’Eaux et Vilaine a mis au jour un désengagement de l’Agence de l’eau dans le financement des mesures agroenvironnementales et contre les pollutions diffuses.
Source : http://actu.fr Ajouté le 22 janvier 2025 à 19:45
Plus de trois-quarts des terres émergées sont plus sèches aujourd'hui qu'il y a 30 ans. Quelles sont les causes et conséquences de cette aridification, et comment lutter contre ? Avec Anne-Marie Lézine Palynologue, Directrice du laboratoire Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN) à Sorbonne Universités ; Gilles Ramstein Directeur de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE).
Dix ans après la mort de Rémi Fraisse, sur le site de Sivens (Tarn), les crispations autour d’un nouveau barrage refont surface. Les pro barrages annoncent qu’un accord a été trouvé autour d’une ou plusieurs retenues d’environ 800.000 m3. Faux répondent les anti, qui repartent au combat.
« Qui sera prioritaire en cas de pénurie aiguë d’eau — l’agriculture, les ménages ou les industries ? », telle est la question posée dans le rapport de l’ONG de protection de l’environnement Bund et de la Fondation Heinrich Böll, affiliée aux Verts. Selon le rapport, baptisé Atlas de l’eau, cette question n’a pas été spécifiée dans la stratégie nationale allemande sur l’eau adoptée en 2023 « en raison de la pression exercée par le secteur industriel ». Les auteurs du rapport appellent donc à une révision de la stratégie.
Avec la hausse des tensions sur le partage de l'eau, le risque de conflit prend de l'ampleur. L'Institut de relations internationales et stratégiques s'interroge sur le poids de cette menace pour le pourtour méditerranéen. Focus sur certains pays.
L’équipe Pollutions Diffuses de l’unité RiverLy en partenariat avec l'UMR G-Eau ont cherché à développer un outil participatif qui favorise l’action concertée à l’échelle intégratrice du petit bassin versant (quelques km2) pour mieux concilier agriculture et qualité de l’eau en prenant en compte les composantes spatiales et temporelles des solutions correctives et de leurs effets.
Le SAGE Vilaine vise à gérer l’eau et préserver son état naturel. Tensions agricoles et écologiques compliquent son élaboration, alors que son adoption est prévue d’ici fin 2025.
Source : http://actu.fr Ajouté le 12 janvier 2025 à 18:10
Le quart (24 %) de la faune d'eau douce, notamment les crustacés, poissons et insectes, fait face à un « risque élevé d'extinction » en raison de « pressions considérables » comme la pollution, les barrages ou l'agriculture intensive qui affectent leur habitat, conclut une étude publiée dans la revue Nature (Nouvelle fenêtre) (en anglais).
Les travaux ont commencé en septembre dernier à Chalampé, dans le Haut-Rhin, près de l'entreprise Alsachimie. Une forêt alluviale rhénane d'une dizaine d'hectares va bientôt voir le jour dans la commune. Cet espace naturel sera composé d'arbres, de végétations et de cours d'eau.
Un arrêté préfectoral publié le 17 décembre met en demeure la chambre d'agriculture et les irrigants de se mettre en conformité avec le Code de l'environnement. Des mesures qui ne satisfont ni les agriculteurs à l'origine de cet aménagement illégal, ni les associations de protection de l'environnement qui demandent sa destruction.
Désormais très réglementé, le drainage répondait, il y a 40 ans, à une problématique aujourd’hui balayée par d’autres, imposées notamment par le changement climatique.
Cet article de synthèse, fruit du travail d’un collectif interdisciplinaire de chercheuses et chercheurs du Réseau des Zones Ateliers françaises (CNRS), porte sur la mise en œuvre des projets de restauration de la continuité écologique des cours d’eau.
Dans le cadre du projet Kolos, qui vise à valoriser les urines et excréments humains en agriculture sur le territoire de la métropole lyonnaise, le programme OCAPI a mis en place et animé en 2024 un démonstrateur d’utilisation de lisain (urine humaine stockée) comme fertilisant sur du maïs-grain. OCAPI a rédigé un cahier d’expérimentation qui retrace la pratique liée à ce démonstrateur.
Plus de 540 hectares d’arbres natifs du Mexique ont été plantés près du Colorado, fleuve complètement asséché par l’agriculture intensive et les loisirs. Les oiseaux migrateurs sont désormais de retour.
Une nouvelle approche de gestion de l’eau fait son chemin en France. Fondée sur des solutions inspirées par la nature, l’hydrologie régénérative entend ralentir le cycle de l’eau pour mieux répondre aux crises à venir. Une approche qui peut se heurter aux réponses plus court-termistes.
Depuis un an, l’absence de pluies dans ce pays d’Afrique australe a de multiples conséquences sociales. Mauvaises récoltes, pénuries électriques, insécurité alimentaire : de nombreux pans de la vie quotidienne sont touchés.
Dans les tuyaux depuis l’étude évaluative menée en 2022 pour les 30 ans d’existence des schémas d’aménagement et de gestion des eaux (Sage), la réforme attendue de ces outils de planification locale et des instances qui les pilotent - les commissions locales de l’eau (CLE) - prend corps dans un décret, paru ce 4 décembre. Le texte, qui améliore notamment leur intégration dans les outils d’aménagement des territoires, ne contient que des avancées timides sur la réduction des prélèvements.
La publication de l'Atlas mondial de la sécheresse à l'occasion de la COP 16 sur la désertification à Riyadh montre que ce risque augmente dans le monde entier. La France se déclare officiellement affectée par le phénomène.
Notre vie, comme le climat, dépend de la santé des océans. Prévoir ce qu’ils deviendront dans un futur plus ou moins proche revêt un intérêt majeur. Pour le connaître, les scientifiques misent sur la modélisation, une véritable boule de cristal.
L’abandon du transfert obligatoire des compétences eau et assainissement fut le seul motif de satisfaction au forum dédié à la gestion de l’eau organisé le 19 novembre lors du congrès des maires. Pour le reste, l’heure n’est guère aux réjouissances, entre les "difficultés pour travailler ensemble" – ou pour travailler tout court – jusqu’à la "guerre de l’eau qui menace", quand elle n’est pas déjà présente.
La conférence REUSE EUROMED 2024, tenue à Montpellier du 29 au 31 octobre 2024, a rassemblé des experts internationaux pour discuter des enjeux et des innovations en matière de réutilisation des eaux usées traitées dans les régions méditerranéennes. Cet événement, organisé par la Chaire Partenariale Eau Agriculture et Changement Climatique, Eau Agriculture et Territoires (ex AFEID), le Réseau REUSE de l’INRAE ainsi que l’Institut Agro Montpellier, a mis en lumière des solutions innovantes dans ce domaine, en rassemblant chercheurs, décideurs et acteurs du terrain autour de thématiques clés comme la REUSE en agriculture, les risques sanitaires et environnementaux associés, la gouvernance de la REUSE et bien d’autres. Découvrez dans cet article, par thématique, les résumés étendus des présentations qui ont marqué cette rencontre incontournable.
Dans la mer Baltique, la faune marine s’effondre à cause de la crise climatique et les pêcheurs peinent à vivre de leur métier. Pour éviter leur disparition, un cursus diplômant les aide à se reconvertir en « gardes forestiers » de la mer et du littoral.
« Ce qui est autorisé dans les pays européens devrait être autorisé en France », a défendu Annie Genevard. Des annonces devraient survenir dans les prochains jours.
Les trajectoires paysagères des zones humides de la côte atlantique reflètent les évolutions du regard porté par les sociétés littorales et rurales sur les milieux. D'abord répulsives, elles ont été fortement modifiées et anthropisées dans le cadre d'une mise en valeur (agricole, aquacole puis touristique) puis patrimonialisées pour leur caractère naturel. Elles font aujourd'hui l'objet d'une réflexion entre acteurs sur leur devenir face au changement climatique, entre nouveaux usages et renaturation.
Un rapport interministériel confidentiel, révélé par Contexte, signale que la lutte contre la contamination de l’eau par les pesticides est un échec. Dans de nombreux territoires, les seuils réglementaires de métabolites de pesticides dans l’eau potable sont toujours dépassés, indique ce document de juin 2024 rédigé par les inspections des ministères de la Santé, de la Transition écologique et de l’Agriculture.
Carcraon pourrait bientôt disparaître de la carte régionale des plans d’eau. « Malheureusement, l’étang est en phase de comblement », explique Jérémy Grandière, le président de la fédération de pêche d’Ille-et-Vilaine. « Pendant des années on a eu cinq mètres de hauteur d’eau. Aujourd’hui, on a quatre mètres de vase. Certes, 91 ha ça fait un beau miroir d’eau, mais il n’en a plus assez pour que le milieu reste sain. C’est l’effet de causes connues, l’érosion des sols, l’agriculture intensive : les sédiments se sont accumulés ».
Le 18 septembre dernier, le lycée du Paraclet (Somme) accueillait une journée d’échanges pour faire un point et pour développer la mobilisation des établissements de formation agricole dans le Programme de maintien de l’agriculture en zones humides du bassin Artois-Picardie.
À l’occasion de son déplacement en Occitanie, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, a annoncé les lauréats du premier appel à projets du fonds d’investissement en hydraulique agricole. Au total, 48 projets sont retenus dans toute la France pour un montant de 20 M€.
Dix ans après la mort de Rémi Fraisse, qui a entraîné la fin du projet du barrage de Sivens, les agriculteurs du Tarn font toujours sans cette retenue d’eau. Certains racontent leurs difficultés, d’autres leurs solutions.
Pour la chercheuse Julie Trottier, les infrastructures d’irrigation sont une « maladaptation » au changement climatique. « Il faut sortir de cet imaginaire porteur de sa propre perte », car se passer d’irrigation, c’est possible !
Une décennie après la mort de Rémi Fraisse, tué par les gendarmes sur la ZAD contre le barrage de Sivens, les mobilisations pour la défense de l’eau ont pris beaucoup d’ampleur. Par son universalité, la cause de l’eau est un réservoir inépuisable de radicalité.
Depuis la mort du militant écologiste de 21 ans, tué par l’explosion d’une grenade offensive lancée par un gendarme, les discussions se sont poursuivies tant bien que mal entre partisans et opposants à la création de retenues d’eau.
L’état global de la qualité des lacs en Suisse a tendance à s’améliorer, mais de nombreux problèmes d’oxygénation dans le fond des lacs persistent. Ce phénomène, lié aux concentrations actuelles et passées de phosphore, demeure préoccupant. La modélisation au cœur de cette étude vise à guider le choix d'approches simples mais appropriées pour la gestion des lacs. Deux exemples d’applications pour les lacs de Schiffenen et de Baldegg sont illustrés.
La chute de la biodiversité n‘épargne pas la Lorraine. L’urbanisation, l’agriculture intensive, le changement climatique fragilisent les milieux naturels et les espèces qui vivent au sein de ces milieux. Depuis 1984, le Conservatoire des espaces naturels de Lorraine (CEN) tente une stratégie : acheter des sites naturels ou les louer pour assurer leur protection et celle de leurs habitants.
Craignant les conséquences de nouvelles inondations sur ses parcelles, un agriculteur de Bousbecque (Nord) a décidé de curer lui-même ses fossés. Selon l'association Picardie Nature et un rapport sénatorial, accentuer le curage des fossés et des cours d'eau pourraient pourtant avoir des "effets néfastes en termes de gestion des crues".
Les intimidations et invectives vont-elles stopper le changement climatique ? Certains semblent le croire. Ce sont les auteurs de menaces contre François Bock et Jérémie Godet, respectivement vice-président et président de l’EPTB Vienne, structure porteuse de l’étude HMUC. Nous exprimons à ces deux élus notre pleine solidarité. Rien ne peut justifier ces agissements et nous regrettons que le report de 9 mois du vote de HMUC par la CLE du SAGE Clain semble récompenser les pressions exercées depuis plus d’un an sur ce malheureux « Parlement de l’eau ».
Payer les agriculteurs pour qu’ils utilisent moins de pesticides et d’engrais : en Île-de-France, cette démarche préventive inédite permet de limiter la pollution de l’eau.
Des millions d’euros sont proposés à une poignée d’agriculteurs de Loire-Atlantique pour qu’ils arrêtent d’utiliser des pesticides autour de points de captage d’eau potable. La FNSEA et la Préfecture s’y opposent.
Face à la nécessité de trouver de nouvelles ressources en eau, la Région s’est dotée du premier générateur d’eau atmosphérique mobile, d’une capacité nominale de production de 500 litres par jour, énergétiquement autonome grâce à l’usage de panneaux solaires et de batteries.
Cet insecticide massivement utilisé dans les bananeraies aux Antilles jusqu’aux années 1990 a durablement contaminé les sols et les cours d’eau, poussant cultivateurs et éleveurs à modifier leurs pratiques et à entamer une transition vers une agriculture durable.
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a gagné. Le gouvernement démissionnaire français a décidé de limiter l’application des nouvelles règles de protection des tourbières et des zones humides agricoles à moins de 1 % de la surface agricole. Il accède ainsi aux demandes de la FNSEA qui assurait en janvier (à tort) que l’interdiction des drainages allait toucher 30 % de la surface agricole utile de la France.
L’une des dernières portions naturelles de la Seine pourrait être mise à grand gabarit pour le transport de marchandises. Ce projet détruirait l’une des plus importantes zones humides du pays.
Cet été, Martin Gutton, alors directeur général de l'agence de l'eau Loire-Bretagne, a été nommé délégué interministériel chargé de la gestion de l'eau en agriculture. Parmi ses missions : accélérer l'adaptation du secteur au changement climatique.
Face à une ressource en eau devenue parfois incertaine, le département va se doter d'un outil, le Sage, qui servira à mieux en identifier les enjeux et la partager. La concertation préalable de la Commission du débat public révèle de "nécessaires stratégies d'adaptation face au climat". Pour Jean-Paul Ferré, vice-président du département, "l'eau est l'un des atouts autour duquel nous avons des projets". Siegfried Clouseau, de la préfecture, positive : "Tout le monde s'écoute et il y a même de l'échange".
Née dans l’abondance des « trente glorieuses », la gouvernance de l’eau à la française est contournée par les lobbys et doit s’adapter aux crises globales. A l’heure du réchauffement climatique, un foisonnement d’idées et d’expériences invitent à repolitiser les débats autour de cette ressource essentielle et à définir collectivement les mesures d’une sobriété juste.
Le ministère de l’Environnement veut améliorer la qualité des boues d’épuration utilisées comme matière fertilisante en agriculture au Québec. Il propose d’ajouter des seuils à ne pas dépasser pour les substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques (PFAS) qui sont nocives pour la santé et l’environnement. Imposer des limites sur les PFAS dans les biosolides constitue une première au Canada.
Dans « De l’eau jaillit le feu », Fabien Mazzocco donne la parole aux militants de la première heure du Marais poitevin contre les mégabassines. Entre précis sur la biodiversité des lieux et manuel des luttes contre un système infernal d’agriculture intensive. Un film diffusé en partenariat avec la plateforme Tënk.
La Fédération pour les espaces naturels et l’environnement (Frene) pointe du doigt un débit très faible du Tech qui justifierait un classement en "crise" et un durcissement des restrictions concernant l’usage de l’eau du fleuve (irrigation). L’association demande au préfet de revoir sa décision de maintenir le bassin-versant à un niveau d’alerte moindre.
La Camargue pourrait-elle un jour disparaître ? Confrontée à la hausse du niveau de la mer et à une explosion de la salinité des sols, cette région du sud de la France est menacée. Face à ce constat, Novethic a interrogé chercheurs et exploitants pour savoir si une adaptation est encore possible.
Dans le sud de l’Espagne, la problématique de l’eau s’accentue d’année en année et pousse les acteurs du territoire à repenser leurs pratiques. En ouvrant les vieux grimoires, pas de mégabassines, mais un système d’irrigation ancestral qui s’appuie sur les propriétés des sols. Des habitudes du passé se retrouvent alors déterrées : les acequias.
Dans la baie de Morlaix, l’invasion d’algues vertes due à l’agriculture intensive est particulièrement nocive pour les huîtres élevées au sol, qui étouffent. Les ostréiculteurs adeptes de cette méthode traditionnelle témoignent.
Sous leur nom très technique, les Contrats territoriaux (de milieux aquatiques) ont une application très concrète. L’exemple à Méasnes, en Creuse, sur l’exploitation agricole du Gaec des Châtaigniers traversé par le ruisseau de Lavaud. Des aménagements simples permettent ici de mieux préserver la qualité et la quantité de la ressource en eau.
La Semaine Mondiale de l’Eau 2024, qui aura lieu du 25 au 29 août, se penchera sur la manière dont l’eau peut favoriser à la fois la paix et la durabilité. En tant que principale conférence mondiale sur les questions liées à l’eau, cet événement, organisé par l’Institut international de l’eau de Stockholm (SIWI), rassemble un groupe diversifié de participants – des décideurs politiques et des chercheurs aux chefs d’entreprise et aux activistes – unis par un objectif commun : explorer comment l’eau peut contribuer à créer un monde meilleur.
Dans la commune de Quiberville-sur-Mer, des terres agricoles ont été déclassées afin qu’un camping municipal submersible soit déplacé. Concilier agriculture, tourisme, paysages et vivre-ensemble représente l’un des enjeux de cette petite commune normande.
Du glyphosate, un herbicide toxique, est présent dans les rivières européennes. En cause : l’agriculture... et nos lessives. C’est l’hypothèse, sérieuse, de chercheurs allemands.
La stratégie d’évaluation de la qualité des sédiments en Suisse a été appliquée dans 18 petits cours d’eau. Cette étude sur l’état chimique des sédiments et leurs risques ecotoxicologiques permet de tester la stratégie d’évaluation et montre que la majorité de ces cours d’eau présente des niveaux préoccupants d’au moins un des contaminants étudiés.
Les effets combinés du changement climatique et de l’excès de nutriments aggravent le déclin des populations de gros poissons d’eau douce, situés en haut de la chaîne alimentaire. Ce sont les résultats d’une vaste étude publiée dans la revue Ecology Letters, et menée par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), les universités d’Oxford, Sheffield (Angleterre) et Savoie Mont Blanc.
Dans le nord de la France, les inondations se succèdent et rien n’évolue : les sinistrés sous toujours laissés-pour-compte et impréparés. Francine Herbaut, de Nord Nature Environnement, a lancé un « appel au secours ».
Le besoin exprimé par les éleveurs du département de la Haute-Vienne pour une ressource en eau sûre destinée à l’abreuvement a amené le BRGM à travailler, en collaboration avec la Chambre d’Agriculture et l’Université de Limoges, sur la caractérisation de la ressource en eau contenue dans les altérites meubles.
Les compteurs d’eau communicants, intelligents ou connectés (par opposition aux compteurs mécaniques) apparaissent comme une opportunité pour mieux gérer cet usage dans l’agriculture, mais seulement 5 % des agriculteurs les utilisent aujourd’hui. Dès lors, comment généraliser leur utilisation ? Des incitations peuvent-elles être mises en place pour favoriser leur adoption ?
Depuis le 1er août 2024, le texte du décret du 21 avril 2022 qui avait institué un délégué interministériel en charge du suivi des conclusions du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique, est abrogé. Le texte est remplacé par un décret qui est paru le 13 juillet dernier. Le délégué interministériel aussi.
Alors qu’une nouvelle journée de mobilisation contre ces retenues très gourmandes en eau se tient ce samedi dans le Sud-Ouest et l’Ouest, l’hydroclimatologue Florence Habets fait le point sur ce que la science en dit.
Officiellement lancée le 31 mai à Avignon Université, la chaire partenariale GeEAUde « Dynamique des ressources en eau souterraine et interactions avec les écosystèmes associés » va fédérer des chercheurs, collectivités et industriels pour améliorer la connaissance des eaux souterraines et imaginer des outils améliorant leur gestion. Peu visibles, mal comprises et souvent mal gérées, ces ressources, qui représentent la quasi-totalité des réserves d’eau douce de la France, sont menacées par le changement climatique.
Pour faire face à l'augmentation de la fréquence des sécheresses ou des inondations, le régime d'indemnisation Cat-Nat doit évoluer. Les manques du dispositif et les pistes d'évolution ont été explorés lors d'un colloque du Cercle français de l'eau.
Dans un contexte de réchauffement climatique, l'un des leviers de la gestion de l'eau dans la région, la CACG, devenue Rives et Eaux du Sud-Ouest, va investir 200 M€ d'ici 2030 pour faire face à divers défis. Décryptage avec Willy Luis, DG de l'entreprise. Pour Carole Delga, cet outil "consolide le réseau hydraulique régional".
Le Cerema a accompagné la Communauté de communes du Pays d'Évian Vallée d'Abondance dans l'adaptation et la mise en œuvre de la compétence Gemapi. L'objectif était de mieux connaître les spécificités de ce territoire de montagne, exposé au risque torrentiel mais aussi d'élaborer une doctrine afin de définir un plan d'action pour mieux protéger les habitants des aléas climatiques.
Elle pourrait les inonder comme les priver d’eau. Habitants, élus locaux, pêcheurs et scientifiques surveillent de près l’évolution de son débit et de son écosystème malmené. Encore faut-il comprendre la spécificité de cet affluent de l’Ain, qui sillonne dans le sud du Jura : l’Albarine est une rivière intermittente.
L'autorisation de création de 21 réserves de substitution dans le bassin de la Boutonne en Charente-Maritime, délivrée en 2018, est légale. Ainsi en a jugé la cour administrative d'appel de Bordeaux par une décision rendue mardi 28 mai 2024.
Menées par l’Institut National de Recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), les Voies Navigables de France (Vnf) et Seinormigr (Seine-Normandie Migrateurs), l’étude a pour but de préserver la biodiversité des grandes aloses qui remontent la rivière pour frayer (se reproduire, Ndlr). Ces dernières doivent passer plusieurs écluses de navigation et franchir une chute d’eau de 2 à 4 m, lorsque l’écluse n’est pas activée.
Pour sa sixième édition, le podcast « Temp’O, le mag de l’eau du Grand Sud-Ouest » nous invite à découvrir le parcours et le rôle de Manuella Broussey, coordinatrice territoriale du bassin de la Charente à l’Agence de l’eau. Elle nous relate l’histoire de la relation entre l’agriculture et l’eau de 1950 à aujourd’hui et la mixité des solutions mise en place pour faire face aux tensions saisonnières sur la disponibilité de l'eau.
En réponse à la crise agricole, Gabriel Attal avait annoncé la réduction des délais de recours contre les projets agricoles. Un décret y procède et va même au-delà en réduisant le délai de recours des tiers pour de nombreux projets.
Lancée il y a un an par le Département, la démarche Var Eau 2050 vient d’aboutir à une étude inédite. Elle révèle où sont les vulnérabilités d’un territoire qui "boit" 217 millions de m3 par an.
Huit mois après deux inondations historiques qui ont ravagé la grande plaine du nord de la Grèce, l’agriculture de la région est confrontée à des choix stratégiques. En temps normal, ses cultures, comme le coton, sont très consommatrices d’eau. Un modèle intenable sur le long terme.
Ce réseau puise déjà l'eau du Rhône pour approvisionner notamment les départements du Gard et de l'Hérault. La région Occitanie lance des études pour évaluer la pertinence de l'extension jusque dans les Pyrénées-Orientales.
Le plan, que « Le Monde » a pu consulter, supprime l’indicateur d’usage des produits phytosanitaires et le remplace par un outil de mesure contesté. L’indemnisation des riverains victimes de maladies en lien avec ces produits est envisagée.
L’agence de l’eau Rhin-Meuse et la Région Grand Est proposent un nouveau dispositif. Il vise des projets expérimentaux ou des investissements pour la sécurisation de l’accès à l’eau.
Adoptée en avril 2024, la stratégie sur le cycle de l'eau fixe les orientations qui contribuent à clarifier et renforcer l'action pour une gestion durable et concertée de l'eau sur le territoire d'Angers Loire Métropole.
Après une étude sur les impacts du changement climatique et une vaste concertation, un projet de territoire est lancé dans trois intercommunalités pour mieux gérer la ressource, dont le manque sera de plus en plus aigu.
À Toulouse, le préfet, Pierre-André Durand, la présidente de la Région, Carole Delga, et le président de la chambre régionale d’agriculture, Denis Carretier, ont validé ce lundi une première liste de 28 retenues d’eau en Occitanie, principalement de petites réserves individuelles agricoles.
Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a démenti mi-mars des informations selon lesquelles l’estuaire de la Loire aurait été désigné par le gouvernement comme le futur parc national dédié aux zones humides. Si tous les acteurs s’accordent sur l’importance de préserver cette zone, la multitude des enjeux rend sa mise en œuvre difficile.
La création d’un groupe de travail a été officialisée, mardi 26 mars 2024, depuis Niort : après une énième dérogation rallongeant la saison de pêche en domaine maritime, il entend « accentuer la protection de l’anguille » et de ses alevins.
Sa déclaration intervient quasiment un an jour pour jour après la manifestation contre la mégabassine de Sainte-Soline (Deux-Sèvres). En dépit de l’ampleur de la mobilisation — et de la répression policière — le gouvernement ne compte pas faire machine arrière, bien au contraire. Lors de son discours de clôture du congrès de la FNSEA, jeudi 28 mars à Dunkerque, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a promis d’accélérer la mise en œuvre des mesures décidées pour répondre à la colère des agriculteurs.
L'édition 2024 du rapport mondial des Nations unies se penche sur les liens entre la prospérité, la paix et l'eau. Dans un contexte de changement climatique, les outils de l'hydrodiplomatie devront être affutés pour réduire les tensions.
Plus d’une quarantaine de scientifiques de l’Ifremer, du CNRS et de plusieurs universités ont retracé l’histoire, de 1970 à 2018, de trois bassins ostréicoles : la baie des Veys en Normandie, le bassin de Marennes-Oléron en Charente-Maritime et la lagune de Thau en Occitanie. En s’appuyant sur un travail collaboratif avec les acteurs-clés de la conchyliculture et des organismes de gestion locaux, ils racontent, à travers le projet Retroscope, l’histoire écologique mais aussi économique et sociale de ces territoires. Ils proposent un regard nouveau sur ces socio-écosystèmes, une vision intégrée de leur évolution et des clés pour que les acteurs de ces territoires puissent mieux préparer leur avenir.
La crise hydrique que vit notre pays depuis 2019 est, ostensiblement, multifactorielle. Entre les répercussions d'un changement climatique mondial croissant, le déficit pluviométrique chronique, une agriculture hydrovore ayant conduit à une surexploitation des eaux souterraines... la situation est telle qu'elle impose des actions aussi urgentes que concrètes. Mohamed Ali Hatimy, agronome à l'ONG Nitidae et co-fondateur de la plateforme Nechfate sur le changement climatique, explore dans cette tribune "un horizon enthousiaste" pour sortir de cette crise.
Le Centre de ressources publie un nouveau panorama actualisé de la réglementation portant sur les espèces exotiques envahissantes ! Cet ouvrage rassemble et détaille les principaux éléments de législation et de règlementation concernant directement ou indirectement ces espèces. Il s’adresse aux gestionnaires d’espaces naturels, collectivités, services de l’Etat, établissements publics, et acteurs économiques désireux de s’approprier ce sujet complexe.
L’Espagne, le sud de la France, la majorité de l’Italie, Malte, Chypre, une partie de la Roumanie, de la Grèce ou de la Turquie : le manque d’eau oblige déjà à des rationnements et affecte l’agriculture et le tourisme.
Pour limiter l'apparition des coulées d'eaux boueuses hors agglomération, l'Eurométropole de Strasbourg mise sur les techniques d'hydraulique douce et l'alternance des cultures. Des initiatives qui peinent à convaincre les agriculteurs.
En avertissant que « les prochains migrants, c’est nous », Fabienne Bonnet, présidente de la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales, veut tirer la sonnette d’alarme sur la question de l’eau et le sentiment d’abandon de certains territoires.
Une première réunion pour la création de retenues d’eau dans le bassin de Valence-d’Agen et des coteaux moissagais, en Tarn-et-Garonne a été positive, mercredi 6 mars, à la communauté de communes des Deux-Rives.
Confrontée à une aridité qui dure, la communauté autonome espagnole a décrété l’état d’urgence. Les deux secteurs les plus touchés tentent de s’organiser, sans aller jusqu’à repenser leur modèle.
L’Union européenne a constitué une équipe d’experts, en lien avec les Nations unies, pour aider les autorités yéménites, après l’attaque, par les rebelles houthistes, d’un vraquier chargé de 22 000 tonnes d’engrais chimique.
Une dure réalité. L’eau est la ressource la plus précieuse et la plus exploitée au monde. Elle se retrouve aujourd’hui au cœur d’une des crises les plus importantes au monde. En France aussi, cette ressource est devenue un sujet de crispation, notamment entre les agriculteurs qui souhaitent la mise en place de réserves d’eau pour leurs exploitations et les associations environnementales. C’est dans ce contexte que WWF a calculé la valeur économique mondiale que représentent les usages de l’eau douce. Une somme qui a de quoi faire réfléchir.
Le fonds hydraulique agricole, annoncé lors du Plan eau, prend forme : le ministère de l'Agriculture vient de lancer le premier appel à projets. Pour 2024, ce dernier « s'applique aux investissements destinés exclusivement à l'irrigation de parcelles agricoles, précise le ministère. Il aura vocation à soutenir des projets dans une approche multi-usage, dès lors que le cadre juridique le rendra possible. »
De plus en plus nombreux, les centres de données, piliers du numérique, sont gourmands en électricité et en foncier, mais aussi en eau. Une consommation amenée à exploser avec le développement de l’intelligence artificielle.
La ministre déléguée à l'Agriculture et à la Souveraineté alimentaire a annoncé une simplification des procédures pour construire des ouvrages de stockage d'eau.
Le texte, adopté mardi à Strasbourg lors d'un vote très serré, exige de chaque pays membre de l'Union européenne qu'il restaure au moins 30% de ses écosystèmes en mauvais état d’ici à 2030.
Les gardes-moniteurs du Champsaur ont confirmé la nouvelle en début d’année : après plus d’un siècle d’absence, le castor a fait son grand retour sur le Drac amont en 2023. Si cette découverte constitue une excellente nouvelle, elle suscite également de nombreuses interrogations : comment l’espèce a-t-elle pu arriver jusque dans le Champsaur ? Autant d’hypothèses que d’objections !
70 % des haies françaises ont été détruites depuis les années 1950. Et le rythme s’accélère depuis dix ans, particulièrement en Bretagne dans des zones jusque-là préservées, révèle le média Splann ! En cause : l’agrandissement des fermes.
Les haies sont des alliées précieuses pour lutter contre le changement climatique. Las, les agriculteurs en assurent quasi seuls l’entretien, comme le détaille le média Splann ! dans cette enquête sur le bocage breton.
Acculé par le bras de fer que lui impose le FNSEA le gouvernement ne recule devant aucune argutie juridique pour conforter les tenants d’une agriculture productiviste gaspilleuse d’eau…
Moins d’un an après la création d’un parc national autour du fleuve Vjosa, le gouvernement albanais veut détourner l’eau de son principal affluent pour alimenter des stations balnéaires. Les habitants ont manifesté ce samedi.
Les explosions de cyanobactéries n’épargnent guère de points d’eau en Creuse. L’été dernier, leur prolifération a été particulièrement sévère à l’étang des Landes, à Lussat, où l’on relève des taux de phosphore dans l’eau de plus en plus élevés. Le Département a fait appel à l’université de Limoges pour mieux comprendre ce qu’il se passe. Une étude qui pourrait apporter à d’autres une solution pour éviter l’asphyxie.
Après deux ans sans véritable pluie, les agriculteurs s’interrogent sur la priorité donnée au tourisme, tandis que des collectifs s’organisent pour contester avec vigueur les nouveaux projets d’urbanisation gourmands en eau.
En montagne, le risque d’inondation est fortement lié aux crues torrentielles. En première ligne, les services de Restauration des Terrains en Montagne (RTM) de l’ONF gèrent des ouvrages de protection et mobilisent une expertise unique. Entretien avec Yann Quefféléan, spécialiste du risque torrentiel.
Pour Jean-Sébastien Guitton, maire écologiste d’Orvault et président du syndicat Loire aval, la demande de moratoire, notamment par la FNSEA, sur les études pouvant conduire à limiter les prélèvements d’agriculteurs dans les nappes et rivières, est un « très mauvais signal ».
Un résidu de pesticide interdit depuis 2020 est présent en excès dans « 50 % à 75 % » de l’eau potable distribuée au robinet dans les Deux-Sèvres. Par dérogation, l’eau pourra continuer à être distribuée. « Il n’y a pas de risque pour la santé » selon l’ARS.
Depuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français.
Le préfet du Lot-et-Garonne, Daniel Barnier, vient d'annoncer ce 12 février, qu'il va lancer la procédure de légalisation du lac de Caussade, construit sans autorisation par les agriculteurs. Une décision qui suscite la colère des écologistes, et ne satisfait pas pour autant la chambre d'Agriculture.
Le nouvel indicateur qui pourrait être utilisé dans le plan Écophyto est « trompeur », défend François Veillerette, de Générations futures, pour qui le gouvernement a cédé à une demande de la FNSEA.
Depuis le début de la mobilisation des agriculteurs, l'Office français de la biodiversité, chargé de faire respecter les normes environnementales, est visé par la colère du monde agricole, qui l'accuse "d'acharnement". À l'OFB Bourgogne-Franche-Comté, derrière un silence de façade, le mal-être et le sentiment d'abandon grandissent chez les salariés.
Chaque année, la propagation des cyanobactéries empoisonnent les lieux de baignade, les rivières ou encore les réserves d’eau potable. Aujourd'hui, leur présence préoccupe grandement la communauté scientifique.
La chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire, présidée par la FNSEA, a écrit au préfet de Région pour lui demander de suspendre les demandes d’avis et réunions sur les études HMUC (hydrologie-milieu-usages-climat).
Les pesticides sont une menace pour la santé publique, mais aussi pour la fertilité de nos sols et donc pour notre souveraineté alimentaire, rappelle le député socialiste Dominique Potier, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les causes de l’échec des plans Ecophyto. Entretien.
L’office français de la biodiversité, l’équivalent de la police de l’environnement, est visé par la colère des agriculteurs. Elle opère tout au long de l’année plusieurs contrôles dans les champs.
De plus en plus nombreux, les centres de données, piliers du numérique, sont gourmands en électricité et en foncier, mais aussi en eau. Une consommation amenée à exploser avec le développement de l’intelligence artificielle.
Les inondations répétées dans le Pas-de-Calais ont mis en lumière le manque d’entretien des cours d’eau de la région. Les riverains manifestent pour une simplification des normes en la matière et l’intervention de l’État.
Alors que la sécheresse rend l'accès à l'eau de plus en plus difficile au Maroc, le royaume mise sur la technique du dessalement de l'eau de mer. La capitale économique Casablanca a lancé mardi 23 janvier les travaux de la plus grande station du continent, visant à produire 300 m3 d'eau potable par an.
La tourbière de Baupte, dans la Manche, est exploitée pour la production de terreau depuis 1946. Pour cela, l'eau du sol est pompée en continu. Avec la fin annoncée de l'exploitation en 2026, les projets de reconversion sont à l'étude. La fin du pompage causera une montée du niveau des eaux. Les riverains sont inquiets.
Chargé de missions de police administrative et judiciaire, l’Office français de la biodiversité (OFB), dont Gabriel Attal veut placer les contrôles sous l’autorité des préfets, est un des bras de la justice environnementale. Le président girondin de l’association environnementale Sepanso s’indigne.
L’ensemble des données concernant la qualité des eaux des rivières vaudoises est désormais accessible sur internet. Ces informations sont issues du suivi assuré par la Direction générale de l’environnement (DGE) depuis de nombreuses années pour documenter l’évolution de la qualité, tant chimique que biologique, des cours d’eau du canton.
Une sécheresse historique frappe la métropole de Barcelone depuis près de trois ans. Alors que les réservoirs sont presque à sec et malgré des usines de dessalement à plein régime, le manque d’eau devient critique.
Trois viticulteurs contrôlés par l'administration pour non-respect de la zone d'interdiction des traitements près des cours d'eau sont appelés à comparaître devant le tribunal le 1er février prochain. Les viticulteurs excédés par les contrôles promettent de se mobiliser ce jour-là.
À partir de février, le gouvernement portugais va instaurer une limitation de la consommation d’eau avec des coupures de l’ordre de 25 % pour l’agriculture et de 15 % pour les usagers en milieu urbain, dont les ménages et les acteurs du tourisme dans la région de l’Algarve. Une réaction jugée bien trop tardive par la presse portugaise : “Nous courons après nos pertes”, déplore le “Jornal de Negócios”.
À Barcelone, il ne pleut pas, ou pas suffisamment, depuis trois ans. Les réserves d’eau sont au plus bas, et les autorités vont bientôt réduire la pression de l’eau des robinets dans la ville et sa banlieue.
"Il y a le changement climatique qui est indéniable, mais il y a aussi l'usage de l'homme sur le milieu", affirme Aurore Baisez, directrice de l’association Loire grands migrateurs (Logrami), vendredi sur franceinfo.
Températures élevées, précipitations en baisse, violentes tempêtes de poussière – plus fréquentes en raison de la sécheresse -, désertification et assèchement des puits et des cours d’eau sont en train de transformer l’Irak en un pays où chaque habitant subit dans sa chair le changement climatique. Des milliers de personnes se sont retrouvées à l’hôpital, en mai 2022, avec des symptômes respiratoires sévères suite à des épisodes climatiques extrêmes. L’Irak, depuis 2020, subit sa plus sévère période de sécheresse en un siècle.
Dans l'Eurométropole de Strasbourg, la qualité des puits de captage n'est pas la même partout, et des traces de métabolite de chloridazone ont été retrouvés dans celui d'Oberhausbergen. Selon l'Agence Régionale de Santé, l'eau reste potable, mais les collectivités se sont saisies du problème.
Les conflits d’intérêts entre les services de l’État et les coopératives agricoles industrielles sont légion dans la création des mégabassines des Deux-Sèvres.
Liens étroits avec les exploitations céréalières, export à l’international via le port de La Rochelle... Des documents exclusifs sur les mégabassines des Deux-Sèvres montrent que celles-ci ne défendent en rien une agriculture locale.
Avec la hausse de sa production de bières, la Brasserie du Pays Basque doit agrandir sa station d'épuration pour traiter la totalité de ses eaux usées. Elle en profite pour investir dans le recyclage de cette eau et dans une unité de méthanisation qui lui assureront une plus grande autonomie.
Les agriculteurs veulent alerter sur leur situation économique et le manque de considération de la part du gouvernement. Ils craignent également pour leur avenir et la reprise de leurs exploitations. Ils protestent contre l'augmentation de la redevance sur l'eau, les restrictions d'irrigation.
Les moules d’eau douce disparaissent de nos rivières dans l’ignorance collective, écrit l’auteur de cette tribune. Elles sont pourtant d’une importance écologique incontestée. Rémi Bourru est hydrobiologiste, spécialisé dans l’étude des milieux aquatiques d’eau douce comme les rivières et les lacs. Les naïades font partie des espèces primordiales pour évaluer l’état écologique du milieu aquatique.
La décennie de lutte contre un centre d’enfouissement de déchets, près du fleuve corse Tavignanu, commence à porter ses fruits. La préfecture de Haute-Corse a annulé une dérogation à la protection d’espèces protégées sur le site.
Dix associations de défense de l’environnement viennent de déposer une plainte collective dénonçant les «atteintes à la biodiversité» de l’ouvrage des Deux-Sèvres, qui menace plusieurs espèces d’oiseaux protégées.
À Gaza sous les bombes comme en Cisjordanie occupée, l’eau est devenue un enjeu crucial, et le conflit met en évidence une injustice majeure dans l’accès à cette ressource vitale. Entretien avec l’hydrologue Julie Trottier, chercheuse au CNRS.
L’association FRENNE 66, très active pour la défense d’une gestion soutenable de l’eau dans un département sinistré, dénonce l’impéritie des pouvoirs publics.
L’hyperpuissance asiatique manque d’eau pour soutenir sa croissance. Elle développe donc des méga-projets de barrages et de canaux. Au risque de priver ses voisins d’une partie de l’eau des fleuves transfrontaliers.
Ce sont des images qu’on ne voudrait plus voir depuis des années. Et on vous explique pourquoi ! Merci de lire cet article en entier pour vous faire un avis.
Le projet de socle commun pour les matières fertilisantes et supports de culture est enfin dévoilé. Tant sur le fond que sur la forme, la proposition du ministère de l'Agriculture ne satisfait toujours pas les associations de collectivités.
L’agence de l’eau Loire-Bretagne dresse un bilan « très négatif » des mesures prises par les irrigants bénéficiaires des bassines. Ils auraient dû se lancer dans une « transition agroécologique » mais leurs objectifs ne sont « pas atteints » sur les pesticides et la protection de l’eau potable.
Les études de terrain réalisées dans le sud du Groenland par le chercheur de l’Eawag David Janssen montrent que les métaux lourds dans les rivières sont en majeure partie d’origine naturelle et qu’au moins pour la période d’observation, l’impact de l’exploitation minière et de l’agriculture était négligeable.
Indépendantes de l’État, ces structures décisives dans la gestion de la ressource sont pourtant l’objet de multiples pressions pour financer le lobby agricole.
Avec le changement climatique, un tiers de la population mondiale devrait se retrouver confrontée à la raréfaction de la ressource en eau. Cela ne va pas sans susciter des tensions croissantes, à l’international comme à l’échelle locale, et interroge la façon dont nous gérons et utilisons la ressource en eau.
Le BRGM était partenaire du projet PIRAGUA, coordonné par le Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique et financé par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dans le cadre du programme Interreg V-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA). PIRAGUA visait à caractériser le cycle de l’eau dans les Pyrénées pour améliorer la capacité d’adaptation des territoires face aux défis du changement climatique.
Les techniques de génie végétal pour le contrôle de l’érosion en rivière font fréquemment appel au fascinage, savoir-faire ancestral qui a fait ses preuves au fil des siècles pour lutter contre l’érosion et stabiliser les berges. Après un rappel historique de la pratique du fascinage au cours du temps, les auteurs de l’article proposent une revue des différentes modalités d’application et démontrent l’intérêt de son utilisation pour la stabilisation des berges par le génie végétal, mais également comment les fascines de ligneux peuvent être utilisées de manière efficace dans d’autres contextes.
Le déficit en eau, la hausse des températures et la multiplication des épisodes extrêmes placent la deuxième région économique de France dans une situation climatique préoccupante.
Le 14 novembre 2023, le Cerema Hauts-de-France a organisé à Lille une conférence technique territoriale consacrée aux inondations par ruissellement : des intervenants d’horizons variés (État, Élus, syndicats de rivière, chambre d’agriculture, EPCI) ainsi qu’une table ronde clôturant la journée ont permis des échanges riches et intéressants sur ce sujet d’actualité. Les vidéos et les présentations sont disponibles.
Eau de Paris comme les associations environnementales ont dénoncé l'engagement pris par le gouvernement à l'issue d'une rencontre avec la FNSEA de renoncer à augmenter les redevances sur les pesticides et la ressource en eau, tel que le prévoyait le projet de loi de finances (PLF) pour 2024.
Reconnue pour contribuer à la préservation des continuités écologiques, la trame verte et bleue mobilise de nombreux acteurs sur le territoire. Elle vient s’enrichir aujourd’hui d’une nouvelle composante : la trame turquoise, abritant une diversité d'habitats aquatiques et terrestres cruciaux pour de nombreuses espèces. Cet article propose de contribuer à une meilleure définition et compréhension de ce concept émergent. ll présente également une approche inédite basée sur la théorie des graphes paysagers pour mieux comprendre et préserver cette trame turquoise, en identifiant les zones à préserver, les zones vulnérables, et les endroits où restaurer les habitats pour améliorer les connectivités.
Les jours de l'étang du Grand Moulin à Aigurande sont comptés. Son propriétaire, la fédération de pêche de l'Indre, va l'assécher au seul bénéfice de la Vauvre. La rivière va retrouver son lit pour redevenir poissonneuse et pourvoyeuse de biodiversité.
Engagé dans la gestion des milieux aquatiques, le Syndicat mixte d’aménagement de l’Allier s’attaque à des carcasses entassées dans le ruisseau de Ouillandre, à Cohade, en Haute-Loire.
Mardi 5 décembre, la Chambre régionale d’Agriculture présentait les résultats d’une concertation, lancée au mois de juillet, sur les besoins en eau de l’agriculture corse et leur évolution à dix ans : une étude très attendue, réalisée à la demande de l’État et de la Collectivité de Corse, dans l’optique notamment de mieux dimensionner les investissements futurs.
Le 25 novembre 2023 était rédigée la Déclaration des droits de Durance. Une action symbolique qui s'inscrit dans le mouvement international des droits de la nature visant à accorder une personnalité juridique aux éléments naturels pour mieux les protéger. On vous explique les principes d'une démarche qui suit son cours dans toute l'Europe.
Le syndicat agricole dit avoir reçu l’assurance de la part d’Elisabeth Borne qu’il n’y aurait pas d’augmentation de ces prélèvements qui devaient permettre de lever respectivement 37 millions et 10 millions d’euros supplémentaires pour financer entre autres les agences de l’eau.
Dans le Pas-de-Calais, les habitants s’inquiètent d’une pollution causée par les inondations de novembre. Des effets néfastes sur les cours d’eau, les sols et la biodiversité sont probables.
Parallèlement aux mesures et aux pratiques déjà engagées pour réduire l’utilisation des pesticides en agriculture, des recherches sont menées pour mieux comprendre et évaluer le rôle des retenues d’eau telles que les mares, les zones humides, les bassins d’orage ou les retenues collinaires, vis-à-vis de la pollution des eaux de surface par les pesticides. Cet article présente l'approche développée dans le cadre du projet PESTIPOND qui a permis aux chercheurs d'améliorer les connaissances sur les processus hydrologiques et biogéochimiques impliqués et de proposer des scénarios de gestion visant à atténuer les transferts de pesticides dans les eaux de surface.
Dans l’Aude, les naturalistes d’Ecodiv recensent plus de 300 zones humides sur la Montagne Noire. Parmi celles-ci, les tourbières sont de véritables «éponges» qui préservent la ressource en eau. D’où le travail de conservation et de restauration lancé par le Conseil départemental, la chambre d’agriculture et les éleveurs qui y retrouvent des pâturages perdus.
Une feuille de route obtenue par POLITICO et signée en août 2021 par le Premier ministre Jean Castex liste “le nombre de constructions [de réserve] lancées” parmi les indicateurs utilisés pour évaluer la performance annuelle du préfet de l’époque.
En France, depuis quelques années, les conflits d’usages autour de la ressource en eau se multiplient et durcissent, accentués par les situations de pénurie et de restriction de plus en plus fréquentes en période estivale. Au cœur de la discorde entre agriculteurs et écologistes, la construction controversée du lac d’irrigation de Caussade illustre bien la « guerre de l’eau ». À partir de cet exemple, les auteurs de l’article font un point sur la législation française et européenne en matière de lac collinaire et révèlent en quoi ces nouveaux conflits d’usages questionnent la place de l’eau en tant que bien commun.
24 %. C’est ce qu’il reste, ce 21 novembre 2023, de ce bijou aquatique qu’on appelle « le lac de Naussac ». Et malgré la fermeture totale de ses vannes et des quelques gouttes de pluies qui daignent tomber sur sa surface, il reste anémié et squelettique. Mais est-ce que le réchauffement climatique est le seul coupable de son hémorragie ? Est-ce que le diable ne se cache pas finalement dans les détails, rangés en épis de maïs tout le long de l'Allier, son artère principale ?
Deux réservoirs artificiels d’eau pourraient voir le jour d’ici à 2026 à une vingtaine de kilomètres de Clermont-Ferrand. Différentes études sont en cours de réalisation. Le dossier devrait être déposé dès le début d’année prochaine. S’il aboutit, ces retenues d’eau agricoles deviendraient les plus importantes de France en volume. L’objectif : irriguer 800 hectares de cultures, répartis sur 36 exploitations agricoles du territoire, lors des périodes de sécheresse. Une question de survie et de souveraineté alimentaire défendent les agriculteurs à l’origine de ce projet estimé entre 20 et 25 millions d’euros. Mais les opposants dénoncent un « modèle agricole destructeur ».
L’IGN et le BRGM organisent un appel à candidatures afin d’encourager et de soutenir les solutions innovantes répondant aux grands enjeux de l’eau. Retrouvez-nous le mardi 5 décembre au Géoroom pour découvrir les dessous de cette initiative et trouver les réponses à vos questions avant de vous lancer.
Les microbes présents dans le sol sont garants de sa fertilité et de la résistance de ses cultures. Les sécheresses intenses de plus en plus fréquentes menacent de détruire ces écosystèmes fragiles.
Captage et stockage de l’eau sont intimement liés au développement des sociétés humaines. Géoarchéologue, Louise Purdue retrace l’histoire des techniques hydrauliques, du simple puits jusqu’aux réseaux complexes de canaux et galeries. Elle raconte leur évolution au gré des contraintes, démographiques et environnementales.
La députée LFI Clémence Guetté défendra dès le 21 novembre un moratoire contre les mégabassines, des retenues d’eau favorables à l’agroindustrie. Une question « vitale », explique-t-elle.
L’eau est une ressource qui se raréfie. Ménages, industriels et agriculteurs continuent pourtant de surconsommer. Jean Tirole, prix Nobel d’économie 2014, encourage la tarification pour contraindre la population à modérer son usage en eau.
En déplacement dans le Pas-de-Calais ce 14 novembre, le président de la République a annoncé la mise en place d'un "fonds de soutien" d'urgence de 50 millions d'euros aux collectivités du département, dévastées par plusieurs jours de pluies, de crues et d'inondations, et dont les habitants, épuisés, redoutent une nouvelle montée des eaux. 244 communes vont être classées en catastrophe naturelle ce 15 novembre, a-t-il aussi assuré.
La production de comté engendre la prolifération d’algues vertes dans les rivières du Doubs et du Jura. Malgré des alertes répétées, les pouvoirs publics publient des plans inoffensifs de lutte contre la pollution et punissent à la marge les fautifs, sans donner à la filière les moyens d’améliorer ses pratiques. Les paysans subissent eux la double peine : cette pollution nuit à leur moral et à leur image sans que l’intensification de la production de fromage n'augmente leurs revenus.
Au Brésil, le Rio Negro, un affluent de l’Amazone, a atteint son niveau le plus bas depuis 121 ans. Avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité et les populations.
Dans une perspective d’anticipation, le Délégué interministériel pour le Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique (DIVAE) a sollicité l’appui du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) pour la conduite d’une première réflexion sur des scenarii de transformation en étudiant notamment les potentialités d’implantation de nouvelles productions, ou de migration de cultures à la faveur du changement climatique, dans la perspective de développement de nouvelles filières à terme.
Dans ce nouvel épisode du podcast de l'eau du grand Sud-Ouest, toutes les clés de compréhension de l'un des axes de développement importants de l'agence de l'eau : l'agroécologie. Invitée : Marie Fröchen, chargée de mission agriculture.
L’ancienne décharge de la Torche à Plomeur (29), à deux pas du spot de surf, va bientôt disparaître. Un vaste chantier de résorption est en cours. C’est le premier site à bénéficier du plan national des décharges littorales.
Pour extraire des métaux destinés aux voitures électriques des pays les plus riches, il faut de l’eau. Au Maroc, au Chili, en Argentine… les mines engloutissent la ressource de pays souffrant déjà de la sécheresse.
Dans le cadre de la refonte du schéma d'aménagement et de gestion de l'eau, Ludovic Brossard présente le rôle de cet outil et la manière dont il articule les aspirations des usagers avec les réalités géo-biologiques, face aux désidératas politiques.
Une réunion de travail « inédite » a été organisée mardi entre le ministre de l'Agriculture, la secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité, les directeurs des Agences de l'eau et les présidents des Comités de bassin. L'occasion de rappeler que l'agriculture contribuera pour 0% au plan eau, puisque l'objectif n'est pas de réduire ses prélèvements...mais bien de ne pas les augmenter, malgré la sécheresse.
Générations futures et Pesticide Action Network Europe mettent en avant les failles des règles européennes sur les phytosanitaires pour encadrer les PFAS pesticides. Elles demandent qu'ils intègrent la proposition de restriction européenne.
Le long des littoraux comme des berges des fleuves, les digues ont façonné nos paysages. Face aux bouleversements et aux enjeux liés au changement climatique, les scientifiques s’interrogent désormais, au-delà de leur seule histoire et des techniques de construction, sur leur devenir au XXIᵉ siècle.
Selon le cabinet du ministre de l’Agriculture, les mégabassines illégales vont être détruites, même celles déjà en fonctionnement. Une annonce inédite alors que les recours contre ces retenues d’eau agricoles se multiplient.
Dans un récent arrêté, une dérogation quant à l'usage du barrage de Vinça a été prise par la préfecture des Pyrénées-Orientales : celle d'autoriser le maintien du plan d'eau du 1er novembre au 31 décembre 2023. La retenue d'eau du bas Conflent ne sera donc pas vidée.
La loi Climat et Résilience prévoit de limiter les surfaces construites, à travers le dispositif Zéro Artificialisation Nette. Mal compris par les élus, ce dispositif peine parfois à se mettre en place. L’ONG Bleu Versant, basée à la Rochelle, les aide depuis 10 ans à désimperméabiliser les sols.
Comme les autres secteurs, l’agriculture doit prendre sa part à l’objectif de réduction des prélèvements d’eau fixé par le président de la République. Un défi, alors que l’extension des phénomènes de sécheresse va conduire à l’augmentation des surfaces irriguées. Pour aider les agriculteurs à le relever, le fonds hydraulique en cours de constitution sera mis à contribution. Reste que ces derniers devront également participer à son alimentation.
Face au tribunal administratif de Poitiers qui rejette le projet de quinze « mégabassines » ignorant « les effets prévisibles du changement climatique », le préfet de la Vienne veut coûte que coûte rouvrir le robinet.
Le lac transfrontalier, plus haute étendue d’eau douce au monde, dont dépendent trois millions d’habitants, a reculé par endroits jusqu’à deux kilomètres. En cause : un déficit de pluie exceptionnel, et les effets de la déforestation de l’Amazonie.
Le Cerema est partenaire du projet VASC (Valorisation Agronomique des Sédiments de la Charente), qui vient de s'achever avait pour objectif d’expérimenter la filière de valorisation agricole des sédiments de dragage du cours d’eau Charente. Après 10 ans de travaux, un guide méthodologique est désormais en cours de réalisation pour accompagner les acteurs dans ce domaine de réemploi.
D’où vient la pollution par les nutriments (azote et phosphore) des eaux dans le massif du Jura ? Quelles sont les voies de transferts depuis les rejets au sol, sous terre dans les karsts, vers les sources et les rivières ? Quels sont les leviers d’action à envisager avec les acteurs du territoire pour faire évoluer la qualité des eaux durablement ?
Changement climatique, pollutions industrielles, agricoles et domestiques, prélèvements excessifs, les activités humaines déstabilisent autant la ressource que les écosystèmes aquatiques. Comment imaginer notre avenir en commun avec cette ressource qui est de plus en plus fragilisée d’année en année : quelles actions sont prioritaires et comment les mettre en place ?
Pour répondre aux problématiques générées par la présence de sel dans les sols et les nappes, les gestionnaires du territoire de Narbonne ont sollicité le BRGM et l’Institut Agro de Montpellier afin de mettre en œuvre le programme d’étude et recherche SALIN (salinisation des aquifères littoraux de la Narbonnaise). Cette étude a permis d’améliorer les connaissances sur l’origine de la salinité des eaux et des sols.
L’eau ne coule plus que 30 heures par semaine sur l’île et son accès est régulièrement empêché par les patrouilles de la police aux frontières. Faute de médecins, le tri des malades, de plus en plus drastique, fait un peu plus monter la tension sur l’île.
Comment envisager la ressource en eau dans un contexte d'adaptation au changement climatique ? Pascal Berteaud, directeur général du Cerema, a écrit un article dans la revue Responsabilité & Environnement d'octobre 2023, des Annales des Mines. Une réflexion sur les enjeux forts liés à l'eau et leur intégration dans les stratégies d'aménagement des territoires.
Que reste-t-il du danger des crues à Lyon ? Tour d'horizon des grandes inondations qui ont fait l'histoire de la capitale des Gaules depuis plusieurs siècles.
En mars 2020, le Pays d’art et d’histoire Haut Languedoc et Vignobles (34) a entrepris, en partenariat avec la Région Occitanie, une étude thématique des moulins hydrauliques de son territoire. L’enquête appréhende ces bâtiments non seulement en tant que sites de production, mais aussi comme composants d’un environnement global. Après une première phase circonscrite à sept communes du Minervois héraultais, l’enquête s’est poursuivie entre mars et décembre 2022 sur le périmètre de l’actuelle Communauté de communes Les Avant-Monts (25 communes). Ce nouveau terrain a offert l’opportunité de confronter les observations précédemment recueillies et de développer de nouvelles problématiques.
Après le traitement des eaux usées en station d’épuration, des micropolluants restent et vont en rivière. Ces substances peu connues sont nocives pour l’environnement et la santé. La lutte contre les micropolluants s’organise notamment depuis Orléans.
A travers un enfouissement discret, les géosynthétiques contribuent à une plastification massive et quasiment invisible de l'environnement terrestre, marin et atmosphérique !
Associations locales et syndicats agricoles s’associent à la Chambre d’agriculture de la Charente pour dénoncer un nouvel « acte odieux » perpétré sur une réserve d’eau, dont les dommages sont estimés à cinq cent mille euros.
La France est parcourue d’une vague de chaleur inhabituelle pour l’automne. Les températures frôlent parfois les 30 °C. Un phénomène inquiétant pour les nappes phréatiques et la flore, selon le climatologue Roland Séférian.
Patrick Ollier est président de Seine Grands Lacs mais aussi de la Métropole du Grand Paris qui lève la taxe Gemapi. Il souhaite profiter de cette double casquette pour développer des Zec, des zones d’expansion des crues, en négociant des conventions d’indemnisation avec les agriculteurs, via les chambres d’agriculture.
Le Conseil d’Etat vient de valider l’arrêté ministériel du 9 juin 2021 qui avait révisé les règles d’entretien et de vidange des plans d’eau. Il n’a pas bousculé l’arrêté d’un IOTA. Mais il a glissé au sein de son arrêt de très nombreuses précisions, au point que la lecture de cette longue décision tend à la pêche juridique miraculeuse.
Chassée et piégée sans relâche jusque dans les années 70, la loutre a bien failli disparaître complètement du territoire français. Protégé depuis 1981, le petit mammifère fait son grand retour sur la Loire et son bassin versant depuis une bonne dizaine d'années. Entretien avec René Rosoux, vice-président du conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire, qui a consacré une grande partie de sa vie à l'étude de cette espèce.
En Charente-Maritime, des chercheurs de l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) viennent de mettre au point une bouée GPS pour mieux comprendre le fonctionnement des zones humides et réguler les besoins en eau.
Eu égard à l’actualité, nous publions le compte-rendu de la conférence que nous avions tenue le 16 octobre 2009, à l’invitation de l’association Palestine 45 à Orléans.
11 ans déjà que la zone tampon humide de Rampillon contribue à la qualité de l’eau ! Situé près de Nangis, ce site renaturé capte une partie des eaux de drainage. Le séjour de l’eau dans la zone humide permet de réduire les polluants présents dans l’eau. L’efficacité de cette zone est maintenant démontrée avec 10 ans de suivis scientifiques.
Des trous gigantesques se forment en Turquie en raison des pompages excessifs des nappes souterraines pour l’irrigation. Effondrements, craintes des habitants... Les effets sont nombreux.
Le 28 septembre 2023, au cœur du Marais de Lavours, Pauline Godet, présidente de la Communauté de Communes Bugey Sud et Nicolas Alban, directeur régional de l’agence de l’eau ont inauguré les travaux de restauration du ruisseau des Rousses à Ceyzerieu - Aignoz dans l'Ain en présence de nombreux élus locaux.
Face notamment à l'accélération de l'impact du changement climatique, l’Agence de l’Eau veut intervenir « de façon massive » afin de consommer moins d’eau.
Source : http://actu.fr Ajouté le 16 octobre 2023 à 17:59
La collectivité veut sauver les cultures impactées par la sécheresse. Une nouvelle étude, portant sur la création de 7 retenues hivernales, sera livrée début 2024.
Source : http://actu.fr Ajouté le 11 octobre 2023 à 18:33
L’INRAE organisait le jeudi 28 septembre dernier un colloque intitulé : "Anticiper pour mieux planifier : quelle demande en eau pour quelle agriculture demain », 9 heures de contributions éclairantes pour qui s’intéresse à la question…
Sur la base d’études, la Commission locale de l’eau et l'EPTB du fleuve Hérault planchent sur le nouveau Plan de Gestion des ressources en eau pour les 30 prochaines années. De forts enjeux pèsent sur une ressource stratégique.
En un siècle, le saumon sauvage a presque disparu de tous les fleuves français sauf... en Bretagne. Dans le département du Morbihan, une station de contrôle surveille depuis 30 ans l'espèce dans le Scorff, une des quatre rivières de référence au niveau national. C'est là que naissent les petits saumons avant d'y revenir après une longue migration pour se reproduire.
La réforme des redevances de l'eau, qui doit permettre de dégager 475 millions d'euros annuels supplémentaires, se traduira notamment par une hausse sensible de la facture pour EDF.
Une réunion s’est tenue mercredi 4 octobre à Bastia à l'initiative du Comité des pêches avec l’Office de l’environnement et les services de l’État pour aider les pêcheurs à lutter contre le crabe bleu. Le crustacé détruit la faune sous-marine, les filets de pêche, et menace toute une filière.
Sur l’île française où l’eau manque deux jours sur trois, l’épidémie de gastro-entérite galope, et d’autres maladies liées à l’eau menacent. L’hôpital, abîmé par les multiples crises qui frappent le département, ne peut plus soigner dignement les habitants.
Avant une consultation publique et obligatoire qui va démarrer et durer plusieurs semaines, et avant les arrêtés préfectoraux définitifs prévu pour début 2024, le préfet de la région Bretagne a réuni tous les acteurs du dossier ce mardi. Et a redécouvert un interminable bras de fer.
Avec le changement climatique, la ressource en eau n'est plus autant disponible que les années précédentes en Corse. Il neige moins, il pleut toujours mais différemment, les sols n'absorbent plus les mêmes quantités, et dans l'île, les infrastructures sont vieillissantes et largement inadaptées.
Santé, école, agriculture… La sécheresse inédite sur l’archipel français de l’océan Indien a des répercussions qui exaspèrent la population. Les restrictions vont être encore plus sévères dans les semaines à venir, avec un scénario envisagé de distribution d’eau un jour sur quatre.
La pollution de l'eau du robinet au chlorothalonil est à l'origine d'une "crise sanitaire" d'une "ampleur inédite". Si la préfecture autorise les producteurs d'eau potable à distribuer une eau "non optimale", Grand Poitiers appelle le préfet à interdire l'usage des produits phytosanitaires dans les zones d'alimentation des captages prioritaires et demande à l'agence de l'eau Loire-Bretagne de réorienter massivement les crédits vers la préservation de la qualité de l'eau.
Avec des sécheresses de plus en plus intenses et de plus en plus longues, la tension sur la répartition de la ressource en eau s'intensifie. La Haute-Loire n'échappe pas à cette guerre de l'eau. Dans le département, 110 retenues collinaires ont été construites, ce qui ne plait pas à tout le monde. Zoomdici donne la parole aux différents courants.
Plusieurs associations et syndicats de professionnels de la pisciculture se mobilisent contre un arrêté ministériel modifiant les règles de vidange des étangs.
Alors que le centre de la Grèce commence à se remettre des inondations meurtrières provoquées par la tempête Daniel, les autorités du pays sont pointées du doigt pour leur manque de préparation et leur incapacité à mettre en œuvre les directives européennes sur la gestion des inondations.
Après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le nord de la Drôme et de l'Ardèche lundi 18 septembre, les agriculteurs de la vallée du Doux en Ardèche ont voulu réaffirmer à la préfète du département Sophie Elizéon leur souhait de stocker encore davantage l'eau de ces inondations.
L'exécutif européen propose de renouveler pour dix ans l'approbation du glyphosate. Il recommande néanmoins aux États membres de prendre des précautions sur la protection des eaux souterraines ou sur les effets indirects sur la biodiversité.
Magali Regeza, docteur en géographie et professeur à NormalSup, membre du Haut Conseil pour le Climat. Elle nous a éclairés sur les enjeux liés à l’eau de manière détaillée, didactique et passionnante.
Alors que nous sortons en septembre d’un épisode caniculaire, que l’ONU nous rappelle que l’effondrement climatique a débuté, il est facile de se concentrer sur la problématique liée au CO2.
Mais une crise en entraînant une autre, l’eau potable est aussi le sujet d’une crise que certains en France vivent déjà.
L'Etat conteste un jugement lui imposant d'adopter des mesures de lutte plus efficaces contre les algues vertes en Bretagne. Une procédure qui consiste surtout à jouer la montre.
Source : http://actu.fr Ajouté le 20 septembre 2023 à 17:32
Dernière portion du littoral charentais-maritime qui n’en bénéficiait pas, le marais va obtenir trois digues protégeant les maisons et d’équipements individuels. En revanche, les entreprises ostréicoles, agriculteurs et éleveurs seront impactés en cas de très forte submersion marine.
Ce jeudi 14 septembre, Surfrider Foundation a publié sa première cartographie des déchets en rivière. Basée sur le travail de bénévoles usagers de l'application Plastic Origins lancée en 2020, cette carte européenne recense des pollutions locales. Dans le prolongement de ces opérations de collecte de données, Surfrider entend « proposer des solutions aux pouvoirs publics locaux afin d'éviter les déchets qui contaminent les milieux et qui peuvent finir leur course dans l'océan ».
L’été 2023, où nous avons encore atteint des chaleurs record, a encore prouvé que nous faisons face aujourd’hui à un défi d’ampleur en Europe: une pénurie d’eau. Un nouveau rapport du WWF montre que chaque année, le stress hydrique affecte en moyenne 20 % du territoire européen et 30 % de la population européenne. La nature et les populations européennes souffrent de plus en plus d'un manque d'eau, dû à des décennies de mauvaise gestion de l'eau. Le WWF appelle à la mise en place de législations ambitieuses au niveau européen et national avant qu’il ne soit trop tard.
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au stress hydrique. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
Selon le gouvernement, cet argent sera consacré principalement au développement d’infrastructures de désalinisation et de réutilisation des eaux usées, mais aussi à l’amélioration du système de canalisations afin de réduire les déperditions.
La sécheresse de l’été 2022 qui a perduré pendant l’hiver 2023 a mis en difficulté nos ressources en eau : plus de 70% des masses d'eau se trouvent aujourd’hui sous les normales mensuelles. Ce constat alarmant a conduit le Président de la République, Emmanuel Macron, à appeler à un « plan de sobriété » pour l’eau avec un objectif de réduction de 10% des prélèvements nationaux d’ici 2030 en mobilisant tous les acteurs et tous les préleveurs.
La Cour administrative d'appel de Bordeaux a vécu une année inédite avec la « montée en puissance des contentieux liés à l'environnement ». C'est dans les audiences de cette juridiction que se joue l'avenir de nos installations énergétiques, de stockage des ressources ou de nos habitats. Anticipant les bouleversements environnementaux à venir, son président Luc Derepas juge que la loi, comme les procédures de concertation, ne sont pas toujours prêtes à y faire face.
À Anzat-le-Luguet, les sources du Rayet desservent en eau potable une partie des habitants du Puy-de-Dôme, du Cantal et de la Haute-Loire. Les travaux de renouvellement des conduites ont amené à restaurer une zone humide, en aval de la zone de captage. Grâce à cette renaturation, la commune d'Anzat-le-Luguet mise sur un renouveau local, via des perspectives de tourisme et d'agriculture rendues possibles avec cet aménagement.
Dans l’Allier, un département classé en alerte sécheresse renforcée ou en crise, « Le Monde » a suivi une équipe de l’Office français de la biodiversité chargée de s’assurer du bon respect des restrictions d’usage de l’eau.
La carte interactive permet d’accéder facilement à des informations sur les actions menées par notre collectivité. Vous pouvez explorer les Contrats Territoriaux Milieux Aquatiques (CTMA) gérés par le syndicat, découvrir les 34 masses d’eau qui composent le territoire du SABV et suivre les travaux réalisés, en cours et à venir.
En pleine canicule, alors que plusieurs départements font face à des restrictions de prélèvement d’eau, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, soutient le modèle des « bassines », comme celle de Sainte-Soline. Il revient aussi pour Ouest-France sur les objectifs de la France en matière de réutilisation des eaux usées, sur les pesticides et donne sa position concernant les OGM.
L’eau est une ressource de plus en plus en tension, et la stocker via des retenues est loin d’être une solution évidente et perenne a privilégier en toutes circonstances Quelles sont les différentes infrastructures concernées ? Sont-elles souhaitables ? Entre poursuite d’une système au pied du mur, « maladaptation », ou solution utile au cas par cas, cette émission resitue les enjeux pour comprendre ce sujet d actualité en lien avec les dites mégabassines. Avec Nadia Carluer : Chercheure à INRAE, Unité RiverLy, Hydrologie, transferts de pesticides, zones tampons, modélisation ; Benoit Sarrazin : Enseignant-chercheur ISARA, Unité Agroécologie et environnement ; Nicolas Valé : Directeur adjoint chez Association Rivière Rhône Alpes Auvergne ; Renaud Dumas : Chargé d'étude gestion quantitative au Syndicat mixte du bassin-versant du Doux ; Jacques-Aristide Perrin : Chercheur ISARA, Unité Agroécologie et environnement.
Depuis quelques jours, une pollution fait parler d’elle à Landerneau. En cause une fuite sur le réseau d’eaux usées pollutions sur laquelle les équipes d’Eau du ponant travaillent activement depuis plusieurs jours. La FDSEA dénonce sur les réseaux sociaux l’absence de « réaction des associations environnementales… très réactives pour attaquer l'agriculture, apparemment plus silencieuses lorsqu'il s'agit de dénoncer les atteintes à l'environnement ».
Cela faisait dix ans que la France faisait pression sur la Suisse pour revoir la gestion du débit du plus puissant des fleuves français. La confédération helvétique vient d'accepter de discuter.
L'Office français de la biodiversité a relevé cet été 7 % d'infractions aux règles sur l'utilisation de l'eau. "Peut-être que les 12 000 contrôles menés l'an dernier ont porté leurs fruits avec une peur du gendarme", estime son directeur général délégué.
Plus de 220 cours d’eau arrosent le canton de Genève, pour un total de 337 kilomètres linéaires dont environ 16% sont sous terre. Plongée dans ces réseaux cachés.
Avec le soutien de la chambre d’agriculture, un collectif d’exploitants a lancé des études pour le creusement dans le Puy-de-Dôme de deux des plus grandes retenues d’eau de France. Les céréaliers assurent qu’ils emploieront des techniques moins contestées qu’à Sainte-Soline, mais ils peinent à convaincre des opposants nombreux et motivés.
Fin juillet, une étude publiée dans Nature Communications a mis en garde contre le risque d’effondrement d’un système océanique essentiel qui fait remonter les eaux chaudes dans l’Atlantique Nord. Nommée le plus souvent par son abréviation anglaise d’AMOC, la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique était déjà connue comme étant ralentie de manière inégalée depuis 1600 ans. Ces dernières recherches envisagent son possible effondrement entre 2025 et 2095, avec une estimation centrale de 2057 si une réduction drastique et rapide des émissions de gaz à effet de serre n’advient pas. Ce scénario, s’il s’avère exact, pourrait entraîner un climat européen dramatiquement froid avec des conséquences dévastatrices pour la vie telle que nous la connaissons. The Conversation s’est entretenu avec le physicien Peter Ditlevsen et sa sœur, la statisticienne Susanne Ditlevsen, pour discuter de leurs résultats et des controverses qu’ils n’ont pas manqué de susciter.
Dans l’Hérault, près de Béziers, la basse plaine de l’Orb, couvrant 2 800 hectares de cultures, est confrontée à une menace imminente. Le sel présent dans les sols cause une véritable catastrophe économique pour les agriculteurs locaux. Pour répondre à ce défi, ils ont pris l’initiative de monter un projet de construction de barrage sur le fleuve, afin de prévenir la remontée du sel depuis la mer et protéger ainsi leurs terres agricoles. Benoit d’Abbadie, un agriculteur également vice-président de la Coordination Rurale de l’Hérault, subit une perte considérable cette année. Les céréales de son exploitation devraient normalement atteindre 1m50 à cette période, mais en raison des dégâts causés par le sel, toute la récolte est perdue. Cette situation le désespère profondément, car le travail acharné investi dans ces terres est anéanti par les remontées de sel qui rendent les sols stériles et affectent gravement les récoltes et la rentabilité.
Toute la moitié Est de l'Aude subit une sécheresse importante depuis des mois. Plusieurs secteurs sont d'ailleurs placés en crise avec des interdictions et des restrictions d'usage de l'eau. 2023 a été l'une des années les plus sèches depuis 70 ans avec celle de 2021.
L’étendue d’eau est en alerte sécheresse depuis la fin du mois de juillet. Agriculture, élevage, tourisme, pêche… De nombreux secteurs sont touchés et la situation affecte les populations vivant sur les rives du lac situé à 3 800 mètres d’altitude.
Depuis plusieurs semaines, la colère gronde aux alentours de Montagnac, alors que le groupe Sources Alma projette d'installer une usine d'embouteillage.
Près de Clermont-Ferrand, deux projets de mégabassines attisent les oppositions, dans le sillage des Soulèvements de la Terre. Elles révèlent aussi l’emprise des industriels sur le monde agricole.
Ce mardi 1er août, le président des agriculteurs irrigants de France, Eric Frétillère, a annoncé avoir lancé un projet de réserve d'eau dans le département. Il défend un besoin de stockage pour assurer l'avenir de l'agriculture en temps de sécheresse.
Maraîchère en bords de Durance, Solange Follet milite pour "des choix clairs", face à la baisse des débits d'une rivière convoitée, dont dépend directement sa production.
Pour faire face à une vague de chaleur particulièrement meurtrière, le Mexique a lancé, courant juillet, la dernière phase de son projet d’ensemencement de nuages pour contrôler le régime des pluies et contrer les effets d’une sécheresse inédite dans le pays. Retour sur ce plan de manipulation du climat qui inquiète une partie de la communauté scientifique.
La circulation océanique de l’Atlantique devrait être ralentie au cours du XXIe siècle, selon une étude. Elle joue pourtant un rôle clé dans la régulation du climat.
Ce dispositif vise à accompagner les innovations dans le secteur de l’eau pour permettre d’accélérer les futures mises en marché de solutions visant à lever des verrous de gestion de l’eau, de maîtrise des usages, et de son traitement.
En PACA, 30% des surfaces irriguées le sont par des canaux gravitaires. Ce mode d'irrigation séculaire interroge de nombreux enjeux, agronomiques, hydrologiques, écologiques, économiques, paysagers, dans un contexte de raréfaction de l'eau rendant indispensable une gestion collective de la ressource. Or, l'irrigation gravitaire est malmenée par les acteurs publics qui souhaitent, au mieux, sa modernisation à marche forcée, au pire, sa disparition. Afin de soutenir ce mode d'irrigation et d'en améliorer sa gestion collective, nous avons besoin de mieux connaître la diversité des pratiques à l'oeuvre autour des canaux gravitaires, d'identifier les besoins et difficultés que rencontrent les usagers et structures gestionnaires. C'est l'objet de ce recensement mené par les organisations membres du Pôle InPACT, dans le cadre d'une mission sur la transition écologique, soutenue par la DREAL PACA.
Dans une lettre rendue publique le 18 juillet, un groupe de rapporteurs spéciaux pointe les faiblesses des projets de stockage d’eau. Les autorités françaises n’ont pas encore répondu à cette missive.
Chaque jour, des dizaines de litres d’eau potable partent dans nos toilettes. Pour y remédier, pourquoi ne pas se mettre aux toilettes sèches, alternative crédible au tout-à-l’égout ?
Quatrième épisode de notre série sur les fleuves face au changement climatique. On vous emmène sur le Rhône, le fleuve français qui se porte le moins mal, grâce à ses torrents d’eau qui dévalent des Alpes et qui barrages et centrales hydroélectriques. Et son eau attire les convoitises.
Dans un livre enquête, « Une France sans eau », Vincent Lucchese, journaliste à Reporterre, révèle la face cachée de la disparition de l’eau. Dans cet extrait, il interroge les effets du changement climatique sur les écosystèmes de nos rivières.
Face à une ressource qui se raréfie à cause du réchauffement climatique, la Cour des comptes a livré à son tour ses recommandations dans un rapport publié ce 17 juillet. Elle insiste fortement sur la nécessité de revoir la gouvernance de l'eau, pour un pilotage "au plus près des territoires", en particulier au niveau des sous-bassins, et sur la réduction des prélèvements d'eau comme condition du retour à l'équilibre dans les zones en tension et de la restauration du bon état des masses d'eau.
Dans un jugement rendu ce 18 juillet, le tribunal administratif de Rennes a fixé un délai de quatre mois à l'État pour renforcer la lutte contre les algues vertes en Bretagne.
730 tonnes — soit 730 000 kilos — de pesticides finissent chaque année dans nos cours d’eau à travers le globe. C’est l’un des résultats inquiétants d’une étude parue le 12 juillet dans la revue Nature. Cette analyse mondiale — la première de cette ampleur — révèle que les phytosanitaires, loin de rester sur les plantes, « se déplacent très loin, s’infiltrant dans les aquifères, les rivières, les océans et les sols ».
Mazerolles (Landes) abrite une réserve d’eau de 300 000 m3. Une eau à l’histoire pas banale: issue d’un forage en géothermie, elle sert d'abord au chauffage puis à l’irrigation. Une nouvelle ressource permettant d’arrêter de pomper en rivière.
Source : http://aqui.fr Ajouté le 18 juillet 2023 à 15:13
Depuis une vingtaine d’années, les fleuves et rivières urbaines font l’objet de nombreux aménagements dans les métropoles françaises, à des fins esthétiques, pour améliorer le cadre de vie ou encore faciliter les échanges de marchandises. Le projet phare de ce renouveau des cours d’eau en ville est peut-être celui de la rénovation des usages de la Seine à Paris, qui concerne à la fois le fleuve et ses berges. Ils seront même le théâtre de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2024, et accueilleront plusieurs épreuves sportives dans une mise en scène inédite.
Le délai d'un mois fixé par le tribunal administratif de Paris, le 8 juin dernier, est écoulé mais le ministère de la Transition écologique n'a toujours pas répondu à son injonction : il n'a pas transmis à l'association FNE l'intégralité du rapport de la mission d'inspection « Pour un retour au cadre légal » concernant la retenue de Caussade.
On prélève chaque année, en Occitanie, 1,6 milliard de mètres cubes d’eau. “On a un déficit d’eau annuel de 200 millions de mètres cubes, dit Fabrice Verdier, président de BRL, le concessionnaire de la région Occitanie. Il n’y a pas de solution miracle. BRL en est une mais ce n’est pas LA solution.” Jean-François Blanchet, directeur général de BRL, insiste sur le fait que, certes, “Aqua Domitia est une arme antisécheresse”, mais qu’il est aussi “important d’avoir des champions régionaux qui sachent travailler ensemble”, notamment via le pôle Aqua-Valley et capables de faire émerger des solutions exemplaires.
Repenser la gestion des ressources en eau à l’échelle des territoires face à l’accroissement des pressions climatiques et anthropiques : une approche à l’interface entre science naturelles et sciences sociales, en interaction étroite avec les territoires.
Dans une étude fondée sur des données officielles publiée ce 27 juin, l'UFC-Que choisir alerte sur la "gabegie économique et environnementale" due aux fuites d'eau potable. Un litre sur cinq est ainsi perdu en moyenne et cette proportion s'élève à un litre sur trois dans certaines agglomérations, pointe l'association de défense des consommateurs qui appelle les pouvoirs publics à "mettre en oeuvre un véritable plan de rénovation des réseaux d'eau".
Alexandre D., médiateur scientifique, tente de confronter les argumentaires pro- et anti-bassines, puis de positionner ce que les scientifiques pourraient/devraient dire en matière de mégabassines. Le propos est pédagogique et incite au débat.
Depuis que l’Anses a révélé une contamination massive de forages d’eau par un résidu de pesticide interdit, plusieurs d’entre eux ont été fermés. La cellule investigation de Radio France a pu reconstituer la carte de ces polluants.
Alberto Núñez Feijóo, le chef de file de la droite espagnole aux législatives du 23 juillet prochain, promet un investissement massif de 44 milliards d'euros pour résoudre les problèmes croissants provoqués par le manque d'eau dans le pays. La question de l'eau et de son utilisation est ces dernières semaines au centre du débat politique en Espagne compte tenu de la sécheresse exceptionnelle. Le gouvernement de gauche a d'ailleurs annoncé en mai un plan d'urgence de plus de 2 milliards d'euros pour lutter contre le manque d'eau et venir en aide à l'agriculture.
Les mares sont des trésors de biodiversité et des puits de carbone cruciaux pour lutter contre le changement climatique. Mais plus de 50% des zones humides ont disparu en 30 ans... Comment protéger, restaurer et recréer ces milieux souvent ignorés et pourtant source d’une précieuse richesse ? Avec : Fanny Mallard, Directrice scientifique à la SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature), docteur écologue ; Marguerite Nielen, Étudiante en alternance à l’Université Paris Saclay et l’école du Breuil, apprentie chargée de mission création de mares à la SNPN ; Eric Demerger, Chef jardinier en charge de l'arboretum de Paris, formateur à l’école du Breuil sur les mares.
L’objectif général du gestionnaire est de retrouver un profil plus « naturel » du Moron et de ses affluents, de reconnecter les cours d’eau avec les milieux humides et ainsi de restaurer des zones d’expansion de crues en lit majeur. Sont particulièrement visés le stockage de l’eau et le ralentissement des écoulements superficiels. Une fois favorisés, ils permettront, d’une part, une meilleure recharge des nappes et, d’autre part, une alimentation en eau indirecte du Moron en période d’étiage.
La course contre-la-montre continue pour dépolluer la Marne aux abords de Paris afin de pouvoir s’y baigner avant les Jeux Olympiques. Un nouvel ouvrage va accélérer le mouvement, qui s’appuie sur le principe des vases communicants. Explications autour d’un schéma !
Entre Saint-Germain-Laval et Pommiers-en-Forez, l’exploitation familiale de Marie, Bertrand et David Lagrange vient de créer une seconde retenue d’eau. Pourquoi et comment ? Ils reviennent sur ce projet, qui a mis du temps à se concrétiser mais n’a pas eu trop d’obstacles à contourner.
Cette plante aquatique a été observée à partir de 2008 dans ces plans d’eau lorrains proches de Sarrebourg gérés par Voies Navigables de France pour l’alimentation en eau du réseau de canaux de la région. Sa colonisation croissante, causant des nuisances pour les usagers de ces plans d’eau, a amené en 2015 à la mise en place d’une étude destinée à évaluer les caractéristiques et l’ampleur de la colonisation, et les moyens de la gérer.
Dans le Jura, où les eaux sont polluées par les nitrates issus de l'élevage, la situation ne devrait pas s'améliorer, dans un contexte de réchauffement climatique et de sécheresses à répétition.
Augmenter le prix d’une ressource est souvent un moyen efficace pour parvenir à une certaine sobriété. Mais peut-on demander cet effort à tout le monde ? Pour l’eau, la question se pose légitimement à mesure que la sécheresse devient de plus en plus prégnante.
La pénurie d’eau est à l’origine de nombreux conflits dans le monde, mais en Suisse, cette précieuse ressource a toujours été abondante. Pendant des années, la consommation n’était même pas surveillée. Désormais, les sécheresses fréquentes et la forte demande augmentent les tensions et les appels à réguler l’utilisation de cette ressource précieuse.
La Coord’eau 34 explique s'être constituée en réaction au « plan irrigation 34 » lancé par le Conseil départemental de l’Hérault et qui prévoirait la construction d’au moins 7 retenues d’eau, de plusieurs hectares chacune, à destination de l’agriculture, au nom de la lutte contre les sécheresses. « Les études préalables vont commencer mais rien n’est encore acté. Il est encore temps de réfléchir, de décider et d’agir collectivement pour le bien commun », alerte la coordination.
La moule Quagga, arrivée dans le lac Léman en 2015, a colonisé dernièrement les installations d’adduction d’eau lacustre des Services Industriels de Terre Sainte et Environs (SITSE). Ce phénomène génère une perte importante de la capacité de pompage au lac et un risque de propagation de la moule dans le système. Dès lors, les SITSE ont entrepris un plan d’action mis en œuvre pour adapter les installations en fonction.
Après une visite de l'écoquartier des Vergers en mars 2023, le septième évènement de partage d'expériences Eau en Ville a eu lieu le jeudi 11 mai 2023, en ligne, sur le thème des sols urbains. Retrouvez l'ensemble des présentations sur ce sujet illustré par deux projets, l'un situé en Ville du Grand-Saconnex et l'autre porté par l'Office cantonal de l'agriculture et de la nature.
Suite à la sécheresse 2022, l’eau est au cœur des débats et du quotidien des citoyens. L’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement, géré par l’Office français de la biodiversité, propose des informations et des données utiles pour mieux comprendre les enjeux et marges de manœuvre pour préserver cette ressource vitale.
« 100 jours pour les sécher ! » Les Soulèvements de la Terre ont lancé une nouvelle campagne d’actions visant « l’État et l’agro-industrie [qui] s’acharnent à polluer et privatiser l’eau ». Les activistes se donnent tout l’été, du 13 juillet au 21 septembre, pour cibler l’ensemble des acteurs qui « accaparent et empoisonnent l’eau. »
Multipliée par cinq en vingt ans, la production d’eau dessalée est critiquée pour sa forte consommation d’énergie fossile et ses rejets polluants dans l’environnement marin.
Plusieurs arrêtés préfectoraux, pris entre 1976 et 2019, autorisent des usines chimiques à rejeter leurs eaux polluées dans la Romanche. Pourtant, c’est interdit car l’eau potable de la métropole de Grenoble y est puisée. La justice a ouvert une enquête préliminaire.
L’année 2022 a été marquée par des records de canicule sans précédent en France depuis 1947, et d’un déficit pluviométrique de 25 %. Les flammes ont ravagé plus de 72 000 hectares de forêts, dévastant la biodiversité et entraînant une chute drastique des revenus touristiques estivaux. Le secteur énergétique n’a pas été épargné par la sécheresse exceptionnelle, qui a considérablement réduit la production d’hydroélectricité. Les contraintes dues au manque d’eau ont également affecté la production nucléaire, déjà limitée par la fermeture pour maintenance de 65 % des centrales nucléaires en activité.
Un "convoi de l'eau" composés de vélos et de tracteurs fera le trajet de Saint-Soline à Paris pour mobiliser contre les nouveaux chantiers de bassines prévus à l’automne dans les Deux-Sèvres, en Charente et en Vendée.
Elisabeth Thiéblemont est Conseillère en stratégie et en prospective auprès de la Direction générale d’Eau de Paris. Réalisatrice des Ateliers Des Métamorphoses, elle nous livre, la veille du prochain atelier intitulé « Conflits d’eau, enjeux de pouvoir : de la géopolitique au dialogue territorial », sa vision sur ce sujet omniprésent ces derniers mois.
Dans le sud-est de l’Espagne, menacé par la désertification, une association expérimente des techniques agricoles qui respectent les sols et économisent l’eau.
Cette guerre se déroule sur plusieurs fronts, dont nous scrutons les principaux : notre gestion de l’eau potable, notre modèle agricole et alimentaire, notre sécurité énergétique. Leur point commun : consolider la gouvernance de ce bien public pour déminer les conflits de demain.
A la faveur de ses Assises départementales de l’eau ce mardi 30 mai, mais aussi dans un cadre bien plus large à l’horizon 2050, le Département du Var prend l’eau à bras le corps pour ne pas être sec en matière de solutions.
Comment faire avec moins d'eau tout en évitant les conflits d'usage ? Dans les Landes, un projet de territoire a permis d'accorder les acteurs locaux sur des objectifs communs. L'enjeu est de taille : changer de pratique tout en composant avec des choix de développement et d'aménagements hérités.
Comment est gérée la ressource en eau dans l'Aude et sa répartition entre les différents usages ? Tel était le premier débat autour de l'eau que L'Indépendant a organisé ce jeudi 25 mai à Carcassonne. Tour à tour, les représentants de l'Etat, de la chambre d'agriculture, du syndicat de gestion des milieux aquatiques et des voies navigables de France ont fait le point sur la situation de l'eau dans l'Aude et abordé les pistes permettant une meilleure répartition de la ressource entre les différentes activités.
Une étude menée par des chercheurs de l'Inrae a détecté des pesticides dans une quasi-totalité d'échantillons de sols prélevés dans tout l'Hexagone. Certaines substances ont été relevées au-delà de leur dégradabilité théorique.
Un nouveau maillon du projet Aqua Domitia est mis en service pour sécuriser l’approvisionnement en eau dans le sud-est du Gard. En parallèle de l’extension de son réseau hydraulique, la Région prépare son nouveau Plan régional de l’eau. Anticiper pour ne pas subir !
Jusqu’à l’an dernier, les grands barrages sur la Durance et le Verdon ont permis d’amortir les effets des sécheresses en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Face au changement climatique, la région veut étendre massivement l’irrigation. Un projet qui va exacerber les tensions, selon plusieurs scientifiques et écologistes.
Dans ce département aux riches terres agricoles, un conflit sur l’eau s’est noué autour du lac de Caussade, construit illégalement par la chambre d’agriculture. Ses dirigeants perçoivent les écologistes comme des ennemis. Et ils nient très largement la réalité du dérèglement climatique.
Sécheresse, partage de l'eau, qualité de la ressource...autant d'enjeux que partagent la métropole Aix Marseille Provence et la République du Congo, au point de les pousser à une nécessaire coopération et un partage de leurs connaissances pour développer des outils de prédiction. Objectif : améliorer la gestion de l'eau. Un constat dressé par Juste Désiré Mondelé ministre de la Décentralisation et du Développement local de la République du Congo Brazzaville, Didier Réault, vice-président de la Métropole et Christine Vallet-Coulomb, hydrologue, spécialiste de la ressource eau en Afrique.
La sécheresse inédite qui frappe Mayotte provoque des pénuries d’eau croissantes. Une catastrophe pour les habitants des bidonvilles, désignés à tort comme les seuls responsables de cette crise par les militants anti-immigration.
Cet article controversé, qui n’était pas soutenu par l’exécutif, s’inscrit dans le cadre d’une proposition de loi visant à « créer un choc de compétitivité » dans l’agriculture. Ses détracteurs dénoncent une « régression environnementale ».
La moitié des lacs et réservoirs du monde perdent de l'eau, dévoile une nouvelle étude publié dans le magazine Science, sous l'effet conjugué de la hausse des températures, de l'activité humaine et de la baisse des précipitations. Ils jouent pourtant un rôle primordial, dans le stockage du carbone notamment.
En 15 ans, le Québec a fait des pas de géant pour mieux connaître ses eaux souterraines. Malgré l’avancée de la science, le savoir peine toutefois à se rendre jusqu’aux décideurs et aux décideuses qui gèrent, dans bien des cas, le développement des villes à l’aveugle, sans tenir compte des limites des nappes phréatiques cachées dans leur sous-sol.
Depuis 20218, la Région Grand Est et les Agences de l’eau (Rhin-Meuse, Rhône-Méditerranée-Corse et Seine-Normandie) ont lancé cet appel à manifestation d’intérêt pour le soutien aux filières agricoles permettant de garantir la restauration ou la préservation de la ressource en eau.
Les projets 2023 peuvent être déposés jusqu'au 30 septembre.
L'agence de l'eau Adour-Garonne lance un appel à projets visant à accompagner les porteurs de projet dans leur réflexion prospective d'adaptation au changement climatique et à encourager les économies d'eau dans l'agriculture, l'industrie et les collectivités. Du 10 mai 2023 au 30 août 2024 pour une enveloppe de 20 M€.
La nouvelle politique territoriale de l’eau a été adoptée lors de la dernière session de l’Assemblée de Corse, fin avril. Le 4 mai, le président de l’Office d’équipement hydraulique de la Corse (OEHC), Gilles Giovannangeli, était à Santa Lucia di Talla pour le lancement d’un Comité de pilotage (Copil) sur la création de deux réseaux d’eau brute pour irriguer les cultures sur la vallée du Rizzanese et la plaine de Baracci. Il revient pour Corse Net Infos sur la problématique de l’eau agricole dans le Sartenais-Valincu. Prudent sur le niveau de remplissage des barrages, il appelle les usagers à limiter dès aujourd’hui leur consommation d’eau pour éviter les pénuries estivales.
Sur la commune de Châteauneuf-Grasse, dans l'arrière-pays, de riches particuliers auraient une consommation d'eau excessive malgré les nombreuses restrictions préfectorales. Son maire s'insurge.
Depuis le début des années 1980, une partie des eaux du Tage, le plus long fleuve de la péninsule ibérique, est détournée pour alimenter le sud de l’Espagne. Un transfert qui a permis à cette région aride de devenir le "potager de l'Europe". Mais alors que l'or bleu devient de plus en plus rare sous l'effet des sécheresses à répétition et du dérèglement climatique, la colère gronde en amont du fleuve.
Le gouvernement de gauche a annoncé, jeudi 11 mai, des mesures exceptionnelles pour venir en aide aux agriculteurs et financer des infrastructures visant à garantir la disponibilité en eau.
Des retenues d’eau de plus en plus vides, et une agriculture intensive qui pompe l’essentiel des ressources : des militants s’inquiètent du risque d’un « effondrement hydraulique » de l’Espagne. Le gouvernement de Pedro Sánchez semble tiraillé entre son aile écolo et un ministère de l’agriculture qui refuse de tourner le dos à l’agro-industrie.
L’été 2022 a été le plus chaud enregistré en France depuis 1900. Et s’il vous est venu l’idée de vous rafraîchir en allant vous baigner dans un lac, une rivière ou une base de loisirs, vous en avez peut-être été empêché en raison d’une fermeture pour cause de prolifération de cyanobactéries, qui peuvent s’avérer toxiques pour notre santé ou celles de nos animaux. Mais qui sont ces cyanobactéries ? Quels problèmes posent-elles ? Sont-elles nos amies ou nos ennemies ?
Près de 26 millions de mètres cubes d’eau auraient été volés dans quelque 250 puits illégaux dans l’Axarquia, région agricole du sud de l’Espagne où le niveau des réserves est déjà préoccupant à la veille de l’été.
Derrière les mégabassines ou le barrage de Sivens, on trouve la discrète Compagnie d’aménagement des Coteaux de Gascogne. Promouvoir l’irrigation lui permet de capter des financements publics.
Dans le cadre du plan Écophyto II , des appels à projets nationaux sont lancés chaque année pour soutenir des projets en faveur d'une réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, et de la limitation des risques et des impacts qui y sont liés. Ces appels à projets sont lancés par l’Office français de la biodiversité (OFB) en partenariat avec le ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, le ministère de la Santé et de la Prévention et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Pour économiser la ressource, la réutilisation des eaux usées est une piste étudiée par la Région Sud PACA, qui a lancé un plan à ce sujet. Il s’appuie sur l’expertise de la Société du Canal de Provence (SCP), engagée depuis des années dans le suivi d’une action sur l’île de Porquerolles.
Les pollutions de la Deuxième guerre mondiale et de l’activité agricole intensive de la rade de Brest après les années 1940 ont complètement modifié les populations locales de plancton, favorisant des espèces toxiques, selon une étude de paléogénétique menée par l’Ifremer.
Marqué par la sécheresse durant l'été 2022, le département du Finistère a manqué d'eau par endroits. Une situation que veulent éviter la préfecture et le Conseil départemental.
Vingt départements sont déjà visés par des restrictions de l'usage de l'eau mises en place par les préfets, selon les chiffres consultés ce mercredi. C'est beaucoup plus que l'an dernier à la même époque. Trois départements sont déjà au niveau "crise", avec des restrictions très sévères.
Laboratoire flottant, la station scientifique ancrée au large de Pully examine le lac sous toutes ses coutures afin de mieux déterminer comment ce système complexe répondra aux changements environnementaux. Visite guidée.
Les sécheresses des étés 2022-2023, comme l’annonce par le président de la République, le 30 mars au barrage de Serre Ponçon, de l’élaboration d’un Plan eau, signent l’irruption brutale d’une crise systémique du modèle de gestion de l’eau que la France a inventé à l’orée des années 1960. Cette crise appelle une refonte radicale de ce modèle : il a échoué à atteindre ses objectifs et menace l’équilibre ainsi que la pérennité d’écosystèmes durablement fragilisés par l’impéritie des instances dirigeantes.
Un pesticide interdit il y a deux ans continue d’empoisonner les habitants de plusieurs villages de l’Aisne. Certains ne peuvent plus boire l’eau du robinet. La solution ? Diluer la pollution en se raccordant aux voisins.
En France, où l'énergie dépend largement du nucléaire, et dans une moindre mesure de l'hydraulique, la perspective de sécheresses à répétition pose la question de la résilience du réseau électrique.
Deux actualités de ces derniers mois, l’une australienne et l’autre française, permettent d’illustrer la mise en œuvre concrète des conventions et directives internationales sur la gestion des eaux de ballast et des biosalissures (fouling).
Luc Aquilina, Patrick Durand et Olivier Ragueneau, chercheurs au sein du Groupe scientifique algues vertes, regrettent dans une tribune au « Monde » que dans ce dossier, tout comme dans celui des mégabassines, la parole des scientifiques reste ignorée.
Alors qu’un renversement de tendance laisse présager une menace d’El Niño et des risques de sécheresse plus élevés en Afrique australe, en Amérique centrale et en Asie de l’Extrême-Orient, une agence de l’ONU a indiqué jeudi préparer des actions d’anticipation avec ses membres et partenaires.
Selon des chiffres officiels, 74 % du territoire se trouve en danger de désertification, avec, pour 18 % du pays, un risque élevé ou très élevé. L’Andalousie et la Catalogne, en particulier, souffrent de « processus d’érosion de grande ampleur ».
Le rebelle franc-comtois qui aimait peindre la Loue dans son pays d’Ornans (Doubs) serait furieux de l’état dans lequel la rivière aborde un printemps et un été dans un état sanitaire très préoccupant. Très largement dû à des dérives productivistes agricoles d'opportunistes profitant de la réussite du Comté et sapent la réputation d’une filière jusqu'ici modèle agricole. (Gilles Fumey).
La préfecture a décidé ce vendredi 28 avril d'activer le niveau le plus élevé du plan sécheresse dans les Pyrénées-Orientales, ce qui va se traduire par de nouvelles restrictions d'eau à compter du 10 mai. Les agriculteurs et professionnels du tourisme, mais aussi les particuliers, sont concernés.
Projet européen financé par la Commission européenne dans le cadre du programme Horizon Europe Recherche & Innovation, InnWater a pour objectif principal de promouvoir l'innovation sociale pour renouveler la gouvernance multi-niveaux et intersectorielle de l'eau. Développé par un consortium de 13 partenaires mené par l'OiEau, le projet a été officiellement lancé le 26 et 27 avril à Limoges, en présence d'experts venus de six pays européens (France, Hongrie, Espagne, Italie, Suède, et Royaume-Uni).
Alors que l’inquiétude ne cesse de croître à l’approche de l’été, les fondements de la catastrophe se trouvent dans l’histoire longue d’un département qui a accumulé les mauvais usages de l’eau.
Pour faire face à la raréfaction de la ressource en eau, le chef de l’Etat a appelé à la sobriété. Mais le secteur agricole reste dispensé d’efforts sérieux. Une distorsion qui retarde une inévitable adaptation des pratiques culturales.
La volonté du gouvernement de droite d’Andalousie, dans le sud de l’Espagne, de légaliser l’irrigation de cultures illégales proches de l’une des principales zones humides d’Europe, le parc de Doñana, irrite le gouvernement central de gauche et défie Bruxelles, dans un contexte de sécheresse exacerbée et d’année électorale en Espagne.
Régulièrement confrontée à des coulées de boues qui touchent son centre bourg, la commune de Willgottheim a mené un programme d'hydraulique douce en plantant, avec le concours du Syndicat des eaux d'Alsace Moselle, des structures de branchages doublées de haies sur les terrains agricoles qui l'entourent. Objectif : limiter l'érosion des sols et décaler les pointes de crues. Des réalisations facilitées par une mobilisation conjointe des élus et des agriculteurs locaux, dans ce secteur très fertile du Kochersberg.
En Espagne, la région, confrontée à un manque d’eau inédit, impose des mesures de restriction drastiques pour l’agriculture, l’industrie et les particuliers. Mais elle mise aussi sur une augmentation des capacités de ses usines de dessalement.
Dans le scandale de la chlordécone, les juges ont estimé que la science ne pouvait pas prédire quelles conséquences ce pesticide aurait sur l’homme. De nouveaux éléments, découverts par la cellule investigation de Radio France, viennent contredire cette version.
Après des années de sécheresse, les tempêtes à répétition qui ont récemment balayé la Californie ont ressuscité ce qui était jadis le plus grand réservoir d’eau douce à l’ouest du Mississippi, inondant des pans entiers de terres agricoles. La fonte des neiges au printemps pourrait encore aggraver la situation.
Une série en 4 épisodes : Métropoles : quand l'eau arrive en ville ; : Fleuves transfrontaliers : une source de conflits ; Les agriculteurs européens face à la sécheresse ; De la Californie au Chili : s'en remettre aux marchés pour contrer la sécheresse.
Pour faire face à la sécheresse, le conseil départemental de Haute-Garonne expérimente une nouvelle façon de stocker l'eau. L'eau du canal de Saint-Martory est déviée pour recharger la nappe phréatique. Cinq à dix millions de mètres cubes d'eau peuvent ainsi être stockés, sans évaporation.
Le plan Eau présenté par le président de la République [...] n’aura que partiellement emporté la conviction de la Fédération nationale des collectivités concédantes, (FNCCR), qui déplore dans un communiqué "des dissonances qui diluent de bonnes mesures". Globalement, la fédération se félicite de la repolitisation de la question de l’eau, "qui ne doit pas se limiter à des approches techniques et des procédures administratives", et "se réjouit de l’adoption de plusieurs actions proposées ou soutenues par ses élus". Dans le détail, la critique se fait toutefois surtout négative.
La Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l’Assemblée Nationale vient de rendre un rapport à la suite d’une « Mission « flash » sur l’exercice des compétences relatives à l’eau et à l’assainissement par les communes et leurs groupements », sous la plume conjointe de Mesdames Catherine COUTURIER et Marie-Agnès POUSSIER-WINSBACK, députées. Ce document n’est pas très détaillé et les exemples n’abondent pas : il n’en demeure pas moins intéressant, sur le fond, d’une part, et en tant qu’il s’avère révélateur de l’état d’esprit de nombre de parlementaires, d’autre part.
C’est la première action du nouveau collectif des Naturalistes des terres. Dans un communiqué de presse envoyé à Reporterre, ses membres ont revendiqué le rebouchage d’une canalisation dans la tourbière du Bourdet (Deux-Sèvres).
Les méga-bassines divisent actuellement le monde agricole. Aucun projet de ce type n’est en cours en Occitanie qui regorge de retenues non-utilisées. Toutefois, une vingtaine de projets de barrages pourraient aboutir sur la zone Adour-Garonne qui manquera de plus d’1 milliard de m3 d'eau d’ici 2050.
Bien avant la sécheresse sévère annoncée pour cet été, le département est déjà frappé par une crise multiforme qui trouve sa source dans une gestion défaillante de la ressource qui perdure depuis des décennies. Cet été les PO pourraient bien faire figure de laboratoire des déficiences que plusieurs rapports officiels ont mis en lumière depuis l’annonce du Plan eau d’Emmanuel Macron, que l’ensemble des observateurs jugent par ailleurs très insuffisant.
Une "action coup de poing" menée par la FDSEA, à l'ouest de Castelnaudary, au niveau de l'écluse de Laurens. La quarantaine d'agriculteurs bloque le Canal du Midi depuis ce vendredi matin 14 avril.
Mediapart a enquêté sur les douze agriculteurs directement raccordés à la mégabassine de Sainte-Soline. Ces exploitants, qui possèdent de grandes surfaces, veulent coûte que coûte maintenir leurs rendements, en répondant aux exigences de l’agro-industrie.
Depuis le 26 mars dernier, et la manifestation ayant réuni à Sainte-Soline 30 000 personnes, on parle beaucoup des méga-bassines, ces réserves de substitution censées soulager les agriculteurs en période de sécheresse, mais critiquées pour leur impact environnemental. Les alternatives à ces dispositifs existent. En voici cinq, présentant chacune leurs propres avantages… et inconvénients.
Les méga-bassines, ces réserves d’eau gigantesques censées aider le secteur agricole accentuent la pression sur les ressources en eau et nuisent à la biodiversité, tout en cristallisant les tensions entre agriculteurs et écologistes. Avec : Florence Habets Directrice de recherche CNRS en hydrométéorologie.
Une mission flash de la Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l’Assemblée nationale dénonce un émiettement de la politique du petit cycle de l’eau et plaide pour une plus grande intégration, dans une "intercommunalité choisie". Parmi les recommandations du rapport, figure l’instauration d’une REP Eau, qui prend un relief particulier après la publication ce 6 avril d’un rapport de l’Anses mettant en avant la persistance dans les eaux d’un métabolite de pesticide interdit depuis 2020.
La proposition de loi sur le retrait-gonflement des sols argileux adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale, ce 6 avril, dans le cadre de la journée d'initiative parlementaire du groupe "Ecologiste", vise à améliorer le dispositif d’indemnisation des particuliers victimes de ce phénomène dû à la sécheresse et assis sur le régime des catastrophes naturelles.
Des pluies importantes sont tombées en mars sur la France hexagonale, mais malheureusement pas de miracle en vue pour le pourtour méditerranéen et le pied des Pyrénées, alors que la France est frappée par la sécheresse. Selon Météo France, le déficit de pluie entre septembre et mars est de 10%.
Alors que vient de s’achever en demi-teinte le sommet mondial sur l’eau et que fait de nouveau rage la bataille contre les bassines, la question de l’eau devient (enfin, pourrait-on regretter) un sujet médiatique majeur. Mieux vaut tard que jamais, tant elle va devenir dans un avenir très proche de plus en plus centrale… et compliquée.
Un rapport d'inspection interministériel sur la sécheresse de l'été 2022 indique que le "pire" a été évité l'an dernier mais pointe plusieurs dysfonctionnements et émet 18 recommandations pour améliorer la gestion de l'eau et des crises à venir autour de cette ressource.
Le gouvernement estime que la découverte d'un résidu de fongicide dans l'eau potable ne présente pas de risque sanitaire. Mais franceinfo a découvert au moins une mesure qui contredit la position du gouvernement.
Les violences autour de l’accès à l’eau à Sainte-Soline sont-elles amenées à se multiplier en France ? Comment mieux gérer cette précieuse denrée ? Réponses avec l’économiste Esther Crauser-Delbourg, invitée de notre après-midi 2049 consacrée à l’eau.
Des « méga-bassines » ne devraient pas être construites en Bretagne de sitôt pour irriguer les surfaces agricoles. En revanche, de plus petites retenues pourraient y essaimer mais leur impact cumulé sur l’environnement pose question.
L'accès à l'eau sera l'enjeu majeur des prochaines années dans le monde. En Normandie, où il fait de plus en plus chaud et où les sécheresses s'enchaînent, les niveaux des nappes phréatiques et des rivières inquiètent fortement. Comment les agriculteurs s'organisent-ils afin de préserver cette ressource primordiale à la vie et à leur activité.
Les espèces envahissantes sont particulièrement problématiques dans les milieux aquatiques. Les gestionnaires des parcs naturels manquent d’outils pour définir leur stratégie de lutte. Sur la base de travaux parus dans Science of The Total Environment, des chercheurs d’INRAE proposent un nouvel outil. En couplant des estimations des bénéfices, coûts et impacts des actions de contrôle, ils ont établi un critère d’évaluation de l’allocation des efforts de contrôle aux zones à traiter en priorité, sous une contrainte budgétaire donnée.
Découvrez le deuxième épisode de la série de podcasts Ateliers des Métamorphoses. "L'homme augmenté en eau" invite à réfléchir à la capacité de l'espèce humaine à s'adapter individuellement et collectivement à la raréfaction de la ressource en eau.
Les partenaires du projet Aquifer Sudoe ont présenté, le 4 avril, les solutions et résultats d'expérimentation de suivi et de gestion des eaux souterraines découlant de leurs travaux. Parmi les objectifs : être mieux outillé face à la tension hydrique.
Après la présentation du Plan eau, l’industrie agroalimentaire bretonne n’attend plus qu’un décret pour intégrer les eaux usées traitées à ses process. 2,5 millions de m3 pourraient être économisés.
En raison de la sécheresse historique, le préfet des Pyrénées-Orientales a pris ce mercredi un arrêté restreignant les volumes d’eau lâchés dans la Têt à l’aval du barrage de Vinca. Cette décision était réclamée depuis plusieurs semaine par le monde agricole.
A Mont-de-Marsan, un projet prévoit de récupérer les eaux usées de la station d'épuration de Conte pour irriguer près de 1 000 hectares de terres agricoles. Une solution pour économiser la ressource alors que les sécheresses s'intensifient.
Météo-France a lancé, le 31 mars dernier, son nouveau portail de données hydrologiques en libre accès, DRIAS-Eau, en partenariat avec l'Inrae et l'Office international de l'eau (OiEau) et dans le cadre du projet européen Life Eau et Climat et du projet Explore2.
Les tensions à Sainte-Soline autour de la construction d’une méga-bassine questionnent leur intérêt scientifique et écologique. Dans un contexte de sécheresse récurrente lié au dérèglement climatique, ces bassines constituent-elles une solution pérenne pour préserver la ressource en eau ? Avec : Christian Amblard Spécialiste de l'eau et des systèmes hydro-biologiques, directeur de recherche honoraire au CNRS ; Alban Thomas Directeur de recherche INRAE et économiste de l’environnement à l’université Paris Saclay.
Dans une lettre ouverte datée de ce lundi 3 avril 2023, le président du syndicat mixte du bassin-versant de la Têt, Pierre Parrat, plaide pour une limitation, voire une suppression, des débits réservés du fleuve. Afin de permettre aux canaux d'arrosage de prélever assez d'eau pour répondre aux besoins des agriculteurs qui les utilisent.
Les centrales nucléaires françaises consomment trois fois moins d'eau douce qu'initialement estimé par les statisticiens du ministère de la Transition écologique, selon leurs nouveaux chiffres publiés mercredi à la veille de la présentation du plan Eau de l'exécutif.
Invité ce vendredi de l’émission « Extra Local » sur Public Sénat, Éric Tardieu, le directeur général de l’Office international de l’eau, une association d’utilité publique, estime que le plan eau dévoilé par Emmanuel Macron ne va pas assez loin dans le domaine agricole. Au-delà des mesures de sobriété et du développement de nouvelles technologies, il appelle au lancement d’une vaste réflexion sur les types de culture et les modes de production.
Très utilisé sur les cultures de maïs, le S-métolachlore se décompose en sous-produits responsables d’une vaste pollution des nappes phréatiques françaises.
Alors que des manifestations se sont déroulées ce week-end contre les méga bassines à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, en Ile-de-France aussi se pose la question de leur utilisation. Dans le Val-d'Oise, la seule méga bassine de la région va être détruite dans le village de Banthelu. Creusée sans permis d'aménagement, elle va être rebouchée sous demande de la préfecture.
Les acteurs de l’eau ont diversement accueilli les mesures du plan "pour une gestion résiliente, sobre et concertée de la ressource" présenté par Emmanuel Macron ce 30 mars. Si les associations d’élus sont globalement satisfaites, de même que les entreprises de l’eau, les associations environnementales restent sur leur soif.
Le ministre de l'Agriculture, invité au congrès de la FNSEA à Angers, a annoncé jeudi 30 mars que les prélèvements d'eau pour l'irrigation ne seraient pas réduits. Cette position est décriée au sein de la Confédération paysanne de Vendée, qui estime qu'elle n'est pas à la hauteur de l'urgence climatique.
Le jour même puis après la manifestation contre les mégabassines dans les Deux-Sèvres du samedi 25 mars, les ministres chargés de l’écologie et de l’agriculture ont défendu dans les médias la nécessité de multiplier ces infrastructures. Pour ce faire, ils ont égrainé sans complexe nombre d’approximations mensongères. Décryptage.
Un mois après, François Cavallier n’en revient toujours pas. Fin février, lui et huit autres maires des communes du Pays de Fayence ont annoncé leur « plan Marshall » de l’eau et une mesure phare : la mise en « pause » de la délivrance de nouveaux permis de construire dans les cinq années à venir. La raison ? Il n’y aura tout simplement pas assez d’eau pour tout le monde. Depuis, le téléphone n’arrête pas de sonner : les entrepreneurs de la construction crient au scandale, les écologistes applaudissent, la préfecture approuve. « Je ne pensais pas que ça soulèverait autant de réactions », confie celui qui est maire de la commune de Callian, village perché à l’entrée du pays de Fayence.
Cette réunion a été l’occasion d’échanger une nouvelle fois avec l’ensemble des acteurs départementaux de l’eau, notamment le Président du Conseil départemental, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), les parlementaires, les syndicats d’eau, les parcs naturels régionaux, les membres du comité départemental de l’eau, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole, la Chambre d’Agriculture, l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, la Banque des territoires et les services de l’État compétents.
L’Espagne compte 1226 barrages et retenues d’eau, un record en Europe. Mais ces retenues d’eau ont cessé d’être une solution miracle, dans un contexte de pénurie chronique d’eau.
Cela ne vous a pas échappé, la ressource en eau douce se tarit. En cause, des épisodes de sécheresse croissants couplés à une augmentation démographique mondiale. A la veille de la journée mondiale de l’eau et de l’annonce du fameux « plan eau » par le gouvernement français, arrêtons-nous sur cette solution parfois présentée comme « miracle » : le dessalement d’eau de mer. Alors que depuis deux décennies, de nombreuses usines s’y consacrent hors de l’Hexagone, quel est leur bilan environnemental ? Etat des lieux et éléments de réflexion dans cette revue de presse, réalisée par Bastien Dailloux (Mission Agrobiosciences-INRAE).
Dans une étude de prospective, l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) décrit trois scénarios qui permettraient d’atteindre une agriculture sans pesticides en 2050. Résolument différents (privilégiant un fort appui technologique ou au contraire la quasi-absence d’intervention), tous trois supposent, de manière plus ou moins aiguë, un véritable bouleversement des pratiques agricoles et affectent fortement l’ensemble de la filière, en commençant par le citoyen – consommateur et riverain.
Face aux effets du dérèglement climatique sur la ressource en eau, le conseil d'administration de l'agence de l'eau Loire-Bretagne lance son plan de résilience Eau 2023-2024. À la clé, 100 millions d’euros avec des aides plus incitatives dans son 11e programme et le lancement d’appels à projets pour agir plus vite et plus fort face à la sécheresse et au dérèglement climatique. Quatre appels à projets pour accélérer la transition écologique : Appel à projets pour renaturer les villes et villages et ralentir le cycle de l'eau ; Appel à projets pour reconquérir la biodiversité menacée par le changement climatique ; Appel à projets pour la sobriété en eau des collectivités et des entreprises face à la raréfaction de la ressource en eau ; Appel à projets pour réduire les fuites dans les réseaux d’eau potable des territoires en déficit d'eau.
Les nappes phréatiques sont à sec. Après une période sévère de sécheresse hivernale, la France est en manque d’eau. Une pénurie qui impacte bien sûr l’agriculture mais également notre consommation individuelle. Comment mieux gérer notre consommation d’eau ? Avec Esther Delbourg Docteure en économie, spécialiste des questions relatifs aux conflits liés à l'eau ; Nicolas Garnier Directeur du Melanesian and Pacific Studies Center à l'University of Papua New Guinea ; Sandy Dauphin journaliste spécialiste environnement à France Inter.
À moins de six ans du renouvellement de la concession du complexe hydroélectrique de Montpezat, et après la sécheresse de 2022, la question de l’eau de la Loire détournée reste un enjeu majeur.
Manif contre le débit réservé de la Têt, procession pseudo-religieuse, à Perpignan… Et maintenant un plan d’urgence de l’Etat et du département pour des économies, des travaux pour limiter les fuites… On entrevoir des solutions d’avenir comme des retenues d’eau, la réutilisation des eaux usées voire la création d’une… forêt de 10 000 arbres ! Ailleurs, en Occitanie, où la situation commence à se crisper, la Région travaille à la création d’un grand réseau hydrique régional sur les 13 départements. Du côté du bassin Adour-Garonne, là aussi, un plan se met en place pour anticiper “sur un été qui risque d’être difficile…” a commenté le préfet de Région.
Eaux de pluie, eaux souterraines drainées par les réseaux d’assainissement, autant de ressources en eau que le Sagyrc et ses partenaires, souhaitent gérer au bénéfice des milieux aquatiques et du territoire. Depuis quelques années, des actions d’envergure ont été réalisées et la dynamique se poursuit. En cette journée mondiale de l’eau 2023, l’occasion est donnée de faire un premier bilan, alors que la sécheresse hivernale suscite de vives inquiétudes.
Augmentation des prélèvements, réchauffement climatique et pollution mettent à mal la ressource. Les pénuries vont se multiplier et créer de plus en plus de tensions.
Du 22 au 24 mars se tient à l’ONU à New York, la conférence sur l’eau. Si la réunion ne négocie aucun traité, sa tenue est importante à un moment où la communauté internationale est très loin d’atteindre les objectifs onusiens en la matière. Illustration d’une problématique à travers plusieurs exemples concrets.
Deaumin’eau est une plateforme web à destination des gestionnaires de la ressource en eau, et leurs partenaires, impliqués dans la protection des captages. Elle met à disposition une base de données sur les aires d’alimentation de captage du bassin Rhin-Meuse, et favorise les échanges d’expériences entre acteurs. Elle est gérée par la Région Grand Est en partenariat avec INRAE et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse. Rencontre avec Stéphanie GRIES, chargée de mission captages et préservation de la ressource en eau à la Région Grand Est, qui nous présente la plateforme Deaumin’eau.
Jamais les stocks d'eau n'avaient été aussi faibles en fin d'hiver dans les Pyrénées-Orientales. En l'absence de pluies importantes au printemps, les conséquences s'annoncent catastrophiques, notamment pour l'agriculture et le tourisme.
Rappelant de fâcheux précédents historiques, le gouvernement joue ouvertement de la stratégie de la tension à l’encontre du large mouvement de contestation des megabassines.
La confusion entre prélèvements et consommation d'eau suscite de nombreuses polémiques, alors que la ressource se fait rare. Quelque soit l'angle choisi, les centrales nucléaires apparaissent parmi les plus gros utilisateurs d'eau douce dans l'Hexagone.
A Lyon, un laboratoire de l’Inrae dispose d’installations créant des flots d’eau d’intensité variable. Des expériences qui permettent d’anticiper différents scénarios et conséquences de ces phénomènes naturels.
Le 10 mars, le préfet de l’Aude a réuni la mission inter-services de l’eau et de la nature (MISEN) pour évoquer le plan prévisionnel de contrôle "Eau et nature" dans le département pour 2023. 2 500 contrôles devraient se consacrer à plusieurs priorités : la lutte contre les pollutions urbaines et industrielles, la sécurité à la chasse et la lutte contre le braconnage de la faune sauvage, ou encore la protection des habitats et du patrimoine naturel. Sans oublier, dans un contexte de ressource rare, une attention accrue portée aux prélèvements d’eau.
Une expérimentation de recharge maîtrisée des nappes phréatiques a commencé en Haute-Garonne. L’objectif : trouver des solutions alternatives pour stocker l’eau l’hiver et l’utiliser l’été. C’est l’un des projets les plus importants menés actuellement en Europe.
Dans le jargon, on l'appelle la "Réut". Cette technologie consiste à rendre les eaux souillées utilisables dès la sortie des stations d'épuration. Une économie circulaire de l'eau qui suscite l'espoir, mais qui ne résoudra pas seule le problème de la sécheresse.
Ce parcours regroupe vingt fiches expériences ainsi qu’un mode d’emploi pour la réalisation d’une maquette de bassin versant. Il a été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec l’Agence de l’Eau Loire Bretagne. Il s’intéresse au fonctionnement des milieux aquatiques, aux sources et aux types de dégradations, aux mesures de restauration, à la notion de bon état écologique.
Comme l'été dernier, l'irrigation des terres agricoles dans la Vienne pourrait être interrompue dans les prochaines semaines en raison de la sécheresse.
Avec la sécheresse hivernale, le lac artificiel de Montbel est à nu. Une situation extrêmement préoccupante, pour un lac qui doit notamment soutenir les besoins en eau de l’agriculture.
Le film « Gestion de l’eau – Sivens : un cas d’école » recueille des témoignages d’acteurs du projet de territoire du bassin versant du Tescou (PTGE Tescou), du directeur de FNE Midi-Pyrénées et d’une agricultrice de la vallée.
Du 14 mars au 8 juin, le département du Gers organise une concertation préalable du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Neste et rivières de Gascogne.
Le parc atomique est le deuxième plus gros consommateur d’eau douce en France, plus que les buveurs d’eau potable. Alors que les inquiétudes liées à la sécheresse s’accroissent, ce sujet crucial est absent de la loi sur les nouveaux réacteurs, en débat à l’Assemblée à partir du 13 mars.
Aux premières loges du bouleversement climatique, la Région tente de réutiliser les eaux usées pour l’irrigation agricole ou le refroidissement industriel.
En Espagne, la demande en eau des cultures maraîchères du Sud, qui nourrissent l’Europe, assèche le fleuve Tage, les lacs et les rivières. Le nouveau plan hydrologique de l’État devrait limiter la casse.
La France vient de traverser un épisode de sécheresse hivernale, qui succède à de longs mois de déficit pluviométrique. Si le sort de l'été 2023 n'est pas encore décidé, il faudrait un mois de mars anormalement pluvieux pour compenser la situation actuelle.
Des moules zébrées venues de la mer Noire envahissent le lac de Vouglans, dans le Jura. Ces mollusques non comestibles se sont mis à coloniser le réseau fluvial français depuis plusieurs dizaines d'années. Avec le réchauffement de l'eau dû aux fortes températures de l'été dernier, elles ont proliféré cette année.
Evoqué à plusieurs reprises l'an passé, le groupement d'intérêt public, qui doit notamment permettre d'acquérir de l'eau auprès d'EDF et BRL, reste encore à mettre en place. Un outil qui doit permettre d'éprouver la solidarité des acteurs et utilisateurs de la ressource.
Selon une étude révélée vendredi, le phénomène pourrait s’accélérer au cours des trente prochaines années, entraînant une multiplication des conflits d’usage.
Pour inaugurer un cycle d’auditions sur le thème de la gestion durable de l’eau, la nouvelle mission d'information du Sénat a réuni lors d'une table ronde, ce 28 février, les six agences de l’eau. Gage d’une vision à long terme, ces outils de gouvernance ont fait de l’adaptation au changement climatique le fil conducteur de leur politique d'intervention. Garantir des ressources en eau de qualité et en quantité suffisante, dans une démarche de sobriété et en assurant une solidarité territoriale forte, nécessite toutefois de mettre fin à la baisse continue des moyens financiers et humains qui y sont consacrés.
La semaine dernière se sont achevés 32 jours sans pluie, laissant les nappes phréatiques à des niveaux extrêmement bas. Une menace pour les agriculteurs et leurs cultures qui se reposent sur ces réserves d’eau en période estivale. Comment l’agriculture peut-elle s’adapter au manque d’eau ? Avec : Thierry Caquet, directeur scientifique Environnement de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) ; Christian Doddoli, directeur général du Syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD) ; Luc Servant , vice-président de Chambres d'agriculture France, président de la Chambre d'agriculture de Charente-Maritime.
Emmanuel Macron a appelé ce lundi, sur le salon de l'agriculture, à plus de "sobriété dans les pratiques de gestion de l'eau", mettant en avant notamment la REUT (réutilisation des eaux usées traitées). En Vendée, est menée une expérience unique en Europe, le programme "Jourdain", qui va réutiliser les eaux usées de la station d'épuration des Sables-d'Olonne pour les rendre potables.
“Soyez le changement que vous voudriez pour le monde” : c’est le slogan choisi par l’ONU en cette année 2023 pour animer la journée du 22 mars qu’elle dédie traditionnellement aux ressources en eau. Le même jour s’ouvrira à New York une “Conférence sur l’eau” convoquée par l’Assemblée générale des Nations Unies. De ce rendez-vous prévu sur trois jours, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres attend qu’il débouche sur “un programme d’action audacieux sur l’eau qui donnera à cet élément vital pour notre monde l’engagement qu’il mérite”. En plus clair : les États de la planète manquent d’ambitions et de volonté dans la mise en œuvre des fameux Objectifs de développement durable pour 2030, entre autres celui qui vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement. Le monde a pris du retard et il n’a pas le choix : il lui faut “accélérer le changement”.
Une étude de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) vient de montrer que les réseaux fluviaux sont primordiaux dans le cycle du carbone. Pierre Regnier – Faculté des Sciences, Université libre de Bruxelles – a contribué à cette recherche internationale. Bien plus complexe que le métabolisme humain, celui des rivières consomme et produit à la fois de l’oxygène et du CO2 par le biais de la respiration des microbes et par la photosynthèse.
Depuis le 21 janvier, la France est touchée par une sécheresse hivernale qui bat le record de 31 jours établi en avril 2020. Quels sont les scénarios à l'étude pour faire face au manque d'eau ? Quels sont les leviers d'action pour s'adapter au changement climatique ? Avec : Lola Vallejo directrice du programme climat de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) ; Eric Sauquet Directeur de recherche en hydrologie à l'INRAE (l'Institut National de Recherche Agronomique).
Dans le Var, certaines communes viennent de décider de geler toute nouvelle demande de permis de construire pour les quatre prochaines années. La raison : la population est déjà trop importante pour les faibles ressources en eau des nappes phréatiques.
Le président de la République réclame que le pays «continue d'investir» dans ces ouvrages défendus par une partie des agriculteurs et critiqués par les défenseurs de l'environnement.
Dans les Pyrénées-Orientales, le tribunal administratif a décidé une réduction d’un quart du prélèvement des agriculteurs dans le fleuve de la Têt, de peur de la voir disparaître. Les agriculteurs, le préfet et le syndicat mixte de l’eau s’opposent à cette décision.
Pendant trois ans, le Service de l’eau de la Ville de Lausanne a testé des installations pilotes de traitement d’eaux contaminées par des métabolites de chlorothalonil, c’est-à-dire des substances dérivées de ce fongicide largement utilisé en Suisse pendant une cinquantaine d’années avant d’être interdit en 2020 par les autorités fédérales. Les résultats de ces essais viennent d’être rendus publics : les procédés d’élimination de ces métabolites qui recourent à du charbon actif affichent une "bonne efficacité de traitement" mais leur coût est relativement élevé puisque, selon les cas, ils devraient entraîner des augmentations du prix de l’eau potable de l’ordre de 15% à 75%.
L’affaire est sans précédent. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), un opérateur de l’Etat dont les études servaient de caution depuis vingt ans aux partisans de l’irrigation à outrance comme à l’Etat, vient, dans un communiqué de presse en date du 13 février, de faire voler en éclats la fable de la « scientificité » de ces fameuses études, qui lui avaient en fait été commandées par une coopérative d’irrigants du Marais Poitevin, dans le cadre des activités « commerciales » du BRGM, un établissement public industriel et commercial (EPIC) qui autofinance ainsi une partie de ses activités.
Cela fait plus de 32 jours sans une goutte de pluie (ou presque). En Poitou-Charentes, comme partout ailleurs en France, le manque d'eau est criant. C'est justement le moment choisi par les pêcheurs de Charente-Maritime pour marquer leur opposition aux retenues d'eau pour l'agriculture.
Nitrates et pesticides sont devenus la bête noire des distributeurs d’eau potable. Pour protéger la qualité de la ressource, les régies comme les agences de l’eau développent des politiques incitatives auprès des agriculteurs. Avec les nouveaux paiements pour services environnementaux (PSE), les dispositifs de contractualisation évoluent.
Très prolifique sur les problématiques liées à l’eau, le Sénat a tenu ce 15 février, au sein de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, une nouvelle table ronde consacrée à la gestion de l’eau à l’aune de la raréfaction de la ressource. Après les Assises de l'eau, le Varenne agricole de l'eau et de l'adaptation au changement climatique et la séquence de planification écologique dédiée à l'eau, les constats sont clairs et la vision partagée doit désormais faire place à l’action. La sobriété devient indispensable et la réutilisation des eaux usées traitées doit également être encouragée.
L’Agence de l’Eau Artois-Picardie publie deux guides opérationnels, l’un pour les SCOT et l’autre pour les PLUi. Ces guides sont destinés à accompagner les urbanistes dans la lecture et la compréhension des ambitions du SDAGE.
Magali Reghezza, géographe, maître de conférences à l’ENS, membre du Haut conseil pour le climat, Léa Falco, membre du collectif Pour un réveil écologique, et Serge Zaka, consultant et docteur en agroclimatologie, sont les invités du Grand entretien.
Après une année marquée par la sécheresse et des records de chaleur, même en hiver, la neige est finalement arrivée en Corse. Cela suffira t-il à garantir la pérennité de la ressource en eau une fois l'été venu ? Rien n'est moins sûr.
Le Grand Reims (Marne) échange régulièrement avec les agriculteurs situés près des points de captage d'eau potable pour faire évoluer les pratiques. L'objectif est de réduire la pollution de l'eau à la source, nous explique la cheffe de la cellule "protection de la ressource en eau" de la collectivité.
La Méditerranée est particulièrement touchée par l’invasion de deux espèces de crabes bleus de la même famille (Portunidae) : le Crabe bleu américain, Callinectes sapidus (natif des côtes atlantiques américaines) et le Crabe bleu nageur de Mer Rouge, Portunus segnis (natif de Mer Rouge et d’Indo-Pacifique). Ces deux espèces présentent depuis une dizaine d’années une forte expansion de leur distribution en Méditerranée et une explosion parfois démesurée de leur densité.
L'année 2022 a été marquée par des épisodes de sécheresse, des pluies peu efficaces et des records de restrictions d'usage d'eau dans les Hauts-de-France. De quoi modifier profondément l'industrie agroalimentaire, qui trouve des solutions pour s'adapter.
Les nappes phréatiques ne suivent pas la consommation humaine. Le Gers a dû délaisser les forages profonds, et dépend davantage des cours d’eau. Exemple à la station de Pléhaut, à Saint-Jean-Poutge.
Après avoir discuté dynamique de population salmo en février 2022 avec Laurent Garmendia (directeur de la FDAAPPMA09), nous restons cette année encore dans les Pyrénées centrales où nous avons rencontré un voisin, Olivier Plasseraud, pêcheur hydrobiologiste multi-casquette du 31, pour parler sociologie, évolution du loisir pêche et perspectives ! Une discussion dense et passionnante que nous partageons aujourd'hui avec vous.
Avec plus de 1 500 retenues d'eau, le monde agricole a façonné les paysages ardéchois. Après une année 2022, exceptionnellement sèche et chaude, ces réserves d'eau pour l'agriculture tentent de concilier production et préservation des ressources.
D'anciennes études ont surestimé l’ampleur de leur destruction. Au lieu de crier victoire, des chercheurs y voient une occasion d'agir pour mieux préserver ces milieux à forte valeur écologique.
Au sud de Mexico, le bassin de Xochimilco est l’une des dernières zones humides de la ville. Le tourisme et l’étalement urbain mettent en péril écosystèmes et savoir-faire traditionnels.
En 2022, plusieurs plantes exotiques ont été identifiées dans un milieu naturel humide en France. Ce phénomène méconnu des amateurs d’aquariophilie inquiète les scientifiques.
Alors que la péninsule, toujours confrontée aux pollutions de son littoral, sort d’une crise de l’eau potable sans précédent, le préfet du Finistère a autorisé le 8 novembre 2022 l’agrandissement d’une des plus grandes porcheries de France, à Landunvez (29). Quatre jours plus tôt, Inès Léraud et Kristen Falc’hon publiaient dans Mediapart un nouveau volet dans l’affaire Avel Vor. Nous le publions ici en accès libre.
Les précipitations abondantes de ces dernières semaines ont rempli les cours d’eau, en partie asséchés pendant l’été. Mais les pêcheurs le savent bien, derrière les apparences, la sécheresse reste à fleur d’eau et les dégâts, notamment sur les poissons, mettront du temps à se réparer.
Victime de son attractivité, le bassin de l’Or dans l’Hérault, subit de nombreuses altérations impactant la qualité des cours d’eau, classés dans un état moyen à mauvais. Le nouveau contrat Grand cycle du bassin de l’Or pour la période 2022-2024 engage les acteurs du territoire.
« Victoire ! » Les opposants au projet de ferme-usine aquacole à Plouisy (Côtes-d’Armor) viennent de remporter une bataille. Le 2 février, les élus de la communauté d’agglomération Guingamp-Paimpol ont finalement voté contre les plans de Smart Salmon. Cette société norvégienne envisageait d’élever et transformer 8 000 tonnes de saumons par an sur cette petite commune située à plus de 30 km de la mer.
Le gouvernement entend poursuivre la dynamique de déploiement des projets de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE) avec l’objectif d’atteindre une centaine de projets à horizon 2027. Un additif à une précédente instruction vient conforter les points fondamentaux pour la réussite de la démarche, depuis la mise en place de la gouvernance, l’élaboration du programme d’actions jusqu’à l’accompagnement par les services de l’État de chacune des étapes clés, y compris si besoin pour sortir des situations de blocages.
Après la manifestation des agriculteurs à Perpignan contre les restrictions de prélèvement d'eau dans la Têt : le préfet des Pyrénées-Orientales fait appel de la décision rendue par le tribunal administratif le 29 novembre 2022. "Un très mauvais signal" selon France Nature Environnement.
En automne 2020, le réseau français Cap sur le Rhône avait organisé des ateliers et lancé un concours d’écriture sur le thème : “Dans les courants du fleuve”, dédiée à la transition écologique et la vie en bordure de fleuve. En ce printemps 2023, il renouvelle cette expérience de création littéraire au tour d’un autre thème fédérateur : “Fleuve et mobilités”.
Une nouvelle réunion autour de Sivens aujourd'hui. On devrait notamment savoir qu'elle sera la structure chargée de mener les projets pour irriguer la vallée du Tescou. Un sujet toujours très tendu dans le département du Tarn, plus de sept ans après la mort de Rémi Fraisse.
Le delta du Mékong est souvent présenté comme l’une des régions du monde les plus menacées par le changement climatique. Sa très faible altitude moyenne en fait effectivement une zone fortement exposée à la montée du niveau marin : de larges portions du delta pourraient ainsi se retrouver sous le niveau de la mer au cours du XXIe siècle. Comme l’ont montré différents travaux de recherche, il est toutefois crucial de ne pas négliger l’impact des activités humaines locales : les extractions d’eau souterraine et de sable fluvial, notamment, ont des conséquences d’une ampleur bien supérieure à celle de la seule montée du niveau marin.
Membre de FNE, l’association NE 17, au premier poste depuis des années dans la lutte contre les megabassines, vient de publier une salutaire mise au point, qui témoigne que la position du gouvernement, qui multiplie mensonges et approximations, devient intenable.
Dans de nombreux cours d’eau, les apports en azote restent trop importants et ont un impact négatif sur les écosystèmes et la santé humaine. Le procédé Anammox co-développé par l’Eawag peut contribuer à réduire les apports provenant des stations d’épuration et à faire des économies d’énergie et de ressources. Il vient d’être optimisé par les chercheuses et chercheurs de l’Eawag.
Le porte-parole du collectif Bassines non merci, Julien Le Guet, est suivi de près. Jeudi 19 janvier, son garagiste a retrouvé un petit boîtier noir dissimulé sous l’essieu de son camion. D’après le collectif, qui a mené des vérifications, ce dispositif est un traceur qui permet de géolocaliser une personne en temps réel. La préfecture des Deux-Sèvres, interrogée par Libération, confirme l’existence du traceur GPS, qu’elle justifie par les « antécédents de violences de BNM ».
Sous la présidence de M. Jean LAUNAY, le Comité national de l’eau (CNE) s’est réuni le 5 janvier 2023, en présence de Mme Bérangère COUILLARD, Secrétaire d’État chargée de l’écologie. Il en résulte de très nombreuses propositions, dans tous les domaines des deux cycles de l’eau, et ce à la veille d’annonces gouvernementales. Détaillons ces diverses et importantes propositions au fil d’une vidéo détaillée, puis via des sources brutes.
Agriculteurs, chasseurs, élus locaux et représentants du monde économique, tous manifestent pour dénoncer la limitation des prélèvements d'eau dans la Têt décidée par le tribunal administratif. Le but : faire pression sur le préfet pour qu'il fasse appel de cette décision.
Membre de FNE, l’association NE 17, au premier poste depuis des années dans la lutte contre les megabassines, vient de publier une salutaire mise au point, qui témoigne que la position du gouvernement, qui multiplie mensonges et approximations, devient intenable.
Le gouvernement planche depuis quelques mois sur un plan de sobriété visant à réduire la consommation d'eau dans le pays. Ce projet devait être présenté ce jeudi 26 janvier, mais la présentation a été repoussée de quelques semaines. L'exécutif a néanmoins fait fuiter les grandes lignes des pistes envisagées.
Sous la présidence de M. Jean LAUNAY, le Comité national de l’eau (CNE) s’est réuni le 5 janvier 2023, en présence de Mme Bérangère COUILLARD, Secrétaire d’État chargée de l’écologie. Voici les trois documents qui en ressortent et qui importent à la veille, demain 26 janvier 2023, d’annonces gouvernementales à ce sujet.
Plusieurs des programmes de stockage de l’eau pour l’agriculture sont compromis en raison des faibles niveaux des nappes phréatiques et des tensions sur les usages.
La Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Foret (DRAAF), la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) et l’agence de l’eau Loire-Bretagne lancent un appel à projet conjoint pour sensibiliser les élèves des établissements d’enseignement agricole à la préservation de l’eau.
Alors que les producteurs d'oignons doux manifestaient fin août, au Vigan, parce qu'ils ne pouvaient plus arroser, le domaine de Lavagnac, à Montagnac dans l'Hérault, a réactivé une autorisation pour la construction d'un golf de 18 trous, autour de 400 villas et un complexe hôtelier, autorisation obtenue en 2011 malgré un avis (déjà) défavorable de la Commission locale de l'eau. S'il pouvait paraître anachronique à l'époque, le projet semble complètement fou aujourd'hui, alors que les institutions publiques mettent 100 millions d'euros pour économiser l'eau sur ce même bassin versant et que la DDTM du Gard explique aux agriculteurs qu'il vont devoir réduire leurs ponctions.
Après avoir atteint des niveaux records en 2022, la sécheresse pourrait devenir une norme en France dans les années à venir. Pour éviter cette perspective sinistre, il est urgent de mieux comprendre le cycle de l'eau et notamment le rôle décisif joué par les végétaux, qui peuvent constituer des alliés précieux dans l'objectif de favoriser des précipitations plus régulières.
Contraints par la justice à réduire drastiquement leurs prélèvements d’eau, les agriculteurs des Pyrénées-Orientales appellent l’ensemble du monde rural à se rassembler mardi 24 janvier dans les rues de Perpignan.
Le 13 janvier dernier, le syndicat du bassin versant de la Reyssouze, l’Agence de l’eau et le Département de l’Ain ont signé un contrat environnemental 2022-2024 comprenant 11 actions de restauration et de préservation des milieux aquatiques pour un montant total de 7,8 millions d’euros.
En Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges, l’Aroffe est une rivière qui joue à cache-cache au gré des saisons et de la météo entre un cours souterrain pérenne et un cours aérien temporaire et continue d’intriguer ceux qui la côtoient. En effet, le cours souterrain d’un potentiel d’au moins 30 kilomètres n’est actuellement exploré que sur 2,5 kilomètres. Spéléologues et géologues ont récemment collaboré pour affiner les études topographiques et colorimétriques déjà entreprises sur une des résurgences de l’Aroffe, « le Fond de la Souche », en testant une nouvelle technique basée sur la mesure des propriétés électriques des sous-sols.
Cheminant sur trois départements avant de rejoindre la Garonne, la Baïse est gérée par 4 entités, dont Albret Communauté pour la partie lot-et-garonnaise. L’intercommunalité vient de valider un programme de gestion sur 5 ans combinant « PI » et « Gema ».
Alors que la Loue est toujours victime de pollutions, la ville d’Ornans dans le Doubs a décidé de faire de 2023, une année dédiée à la sensibilisation et la prise de conscience du mauvais état de la rivière. Les résultats inédits d’études et le lancement d’actions doivent également faire de 2023, une année charnière/clé pour tenter de sauver, en plein réchauffement climatique, cette rivière emblématique de Franche-Comté.
C’est un processus on ne peut plus naturel, mais de toute évidence, hormis quelques exceptions notoires, on n’y prête pas généralement toute l’attention requise : on parle ici des immenses quantités de sédiments (sables, graviers, limons, etc.) charriés par les cours d’eau et qui s’accumulent au fil des ans en amont des barrages. Cela réduit considérablement le volume utile de ces retenues et si l’on en croit une étude que vient de publier l’Université des Nations Unies, les grands barrages vont d’ici 2050 probablement perdre à l’échelle mondiale un quart de leur capacité de stockage. Les conséquences en matière d’approvisionnement en eau, d’irrigation, de production électrique ou de gestion des risques d’inondations ne seront pas anodines.
Le nouveau cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 a été adopté le 19 décembre dernier lors de la 15e Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique. Feuille de route pour la communauté internationale d’ici 2030, cet accord doit permettre d’apporter les changements de trajectoire nécessaires pour enrayer et inverser la perte de biodiversité. Mais concrètement, que peut apporter cet accord pour la protection d’écosystèmes emblématiques, comme les zones humides méditerranéennes ? Si les 23 cibles adoptées à Montréal sont pertinentes à différents degrés pour ces écosystèmes, quatre méritent ici une attention particulière en ce qu’elles sont à la fois porteuses de promesses de changement et illustratives des défis soulevés.
Le Département de Vaucluse (CD 84) a mis en ligne fin 2022 sa Stratégie Départementale d’Irrigation à l’horizon 2028, adoptée par l’Assemblée Départementale le 29/04/2022. La stratégie permet de disposer d’une vision globale des enjeux, projets et besoins en matière d’irrigation agricole sur le Vaucluse...
Philippe Ledenvic, président de l’Autorité environnementale, vient de publier un texte dans lequel il souligne les insuffisances des politiques publiques de l’eau face aux enjeux du changement climatique.
Cinq militants anti-bassines étaient jugés ce vendredi 6 janvier à Niort pour des dégradations et des violences commises lors de l’envahissement d’un chantier à Mauzé-sur-le-Mignon en septembre 2021. Peines de prison avec sursis, interdictions de territoire, enquête zélée : ce procès signe une nouvelle escalade sécuritaire de l’État à l’encontre du mouvement écologiste.
Le tribunal de Montpellier vient de donner raison à une association écologiste, qui réclamait qu’un volume d’eau plus important soit laissé dans la rivière Têt, au lieu d’être pris par les canaux pour irriguer les champs. Les agriculteurs sont furieux.
Une quantité impressionnante de données est produite chaque année sur le Buëch. Que ce soit au travers des études conduites par le SMIGIBA dans ses domaines de compétence (de la gestion des digues à l’animation de sites Natura 2000 en passant par le suivi des débits d’étiage), des inventaires en tous genres réalisés par l’ONF, l’OFB, l’Agence de l’Eau, le Département, la DDT, la Fédération de la pêche ou encore EDF, les données s’accumulent. Pour en tirer pleinement partie, les systèmes d’informations géographiques ou SIG sont des outils de choix. Le SMIGIBA travaille à la mise en œuvre de son propre SIG, sous la forme d’un observatoire. Adeline Bizart, géomaticienne au SMIGIBA, nous propose une visite guidée de l’outil.
Dans un contexte de changement climatique, et d’accentuation des phénomènes météorologiques extrêmes, la question de la résistance à la sécheresse des espèces cultivées se pose sur tout le territoire. En Nouvelle-Aquitaine, les scientifiques d’INRAE étudient le cas du pin maritime en collaboration avec l’ONF. Ils ont comparé la capacité de transport de l’eau de populations locales de pins maritimes et de populations génétiquement améliorées issues d’un programme de sélection commencé dans les années 1960. Leurs résultats, publiés dans Tree Physiology, montrent que les variétés améliorées de pins maritimes ont une meilleure capacité à transporter l’eau et sont aussi résistantes à la sécheresse que les populations naturelles.
Victime de son attractivité, le bassin de l’Or dans l'Hérault, subit de nombreuses altérations impactant la qualité des cours d’eau, classés dans un état moyen à mauvais. Le nouveau contrat Grand cycle du bassin de l’Or pour la période 2022-2024 engage les acteurs du territoire.
Grâce à un vaste système de canaux dérivés du fleuve Colorado, une riche production agricole a pu prospérer dans l’une des régions les plus sèches des Etats-Unis. Mais pour préserver une ressource de plus en plus rare, des milliers de fermiers vont être privés d’irrigation.
Pendant des décennies, la gestion de l’eau potable des villes françaises de Lyon et Bordeaux avait été déléguée à des sociétés privées. Mais depuis le 1er janvier 2023, ce sont des régies publiques qui en ont désormais à nouveau l’entière responsabilité politique et technique. Ces deux villes rejoignent ainsi celles qui, à l’exemple de Paris, Grenoble, Nice, Rennes et autres, ont décidé de remunicipaliser leurs services de l’eau.
La société MBR SA (Massongex-Bex-Rhône) a déposé auprès des cantons de Vaud et du Valais une demande d’autorisation de construire un palier de production hydroélectrique sur le Rhône. Ce dossier comprend également les travaux prévus par la 3e correction du Rhône dans le secteur couvert par la concession hydroélectrique. L’objectif de ce projet, dont les promoteurs espèrent qu’il deviendra réalité en 2027, est à la fois énergétique (contribuer à l’approvisionnement énergétique hivernal) et sécuritaire (protéger la population et le territoire contre les crues du fleuve). En l’état actuel, son coût est estimé à quelque 140 millions de francs suisses.
De leur lit principal aux plus fins de leurs méandres, les rivières suivent toutes un cours marqué par une dynamique naturelle et des influences anthropiques. Alimentées l’une par l’autre, la Saône, le Doubs et la Loue sont intimement liées mais présentent des personnalités et des parcours bien différents.
La lutte contre les réservoirs d’eau artificiels, qui a surgi et s’est imposée dans le monde agricole en 2022, devrait se poursuivre en 2023. Le mouvement, qui rassemble syndicats, politiques, associations environnementales, zadistes… a mis en lumière l’accaparement d’une ressource au profit de quelques-uns.
Les étendues d’eau de la capitale du royaume khmer sont remblayées et morcelées pour laisser place à des projets immobiliers de luxe qui profitent à quelques nantis alors que le reste de la population s’enlise dans la pauvreté.
Le 7 décembre 2022, le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, Franck Robine, a installé le premier Comité Régional de l’Eau en présence de la présidente de Région, Marie-Guite Dufay et du directeur de la DREAL, Jean-Pierre Lestoille.
Depuis 50 ans, l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL collecte des informations sur les dommages dus aux intempéries. Durant cette période, il a recensé 27 000 sinistres, dont le coût total est estimé à environ 15 milliards de francs. Les crues sont de loin à l'origine des dommages les plus importants et n’ont épargné presque aucune commune.
Les canicules de l’été 2022 et la sécheresse ont mis en évidence la nécessité d’une meilleure utilisation des ressources hydriques. La multiplication des mégabassines, qui ne servent que l’agriculture conventionnelle, peut semer la controverse.
La mobilisation contre les mégabassines reprend jeudi à Orléans, à l’occasion du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. De nombreux scientifiques considèrent que ce type de réservoir est une « maladaptation ». Entretien avec l’hydrogéologue Florence Habets.
Le présent bulletin fournit un bilan synthétique de l’année hydrologique écoulée, du 1er septembre 2021 au 31 août 2022, concernant l’évolution quantitative des ressources en eau du bassin ainsi que les faits marquants qui se sont produits sur le territoire.
Un rapport sénatorial alerte sur « la nécessité de la prise de conscience » d’une diminution de nos « facilités d’accès » à l’eau dans les années qui viennent. Les sénateurs envisagent la création de « retenues d’eau », les fameuses « bassines », mais font aussi de la « sobriété » dans l’usage de l’eau une « priorité. »
C’est une information publiée par le journal dominical suisse alémanique NZZ am Sonntag et confirmée par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) : à cause de la crise énergétique, les produits chimiques nécessaires à l’épuration des eaux usées ne se trouvent plus aussi facilement sur le marché et dans certains lacs de petite taille la quantité de phosphore dépasse déjà les limites autorisées.
Un temps de bilan était proposé pendant cette 5e rencontre, conformément à l’engagement pris lors des 4e rencontres de l’Axe Seine à Rouen le 3 mai 2022. Il a permis de mesurer l’avancée des projets concrets sur lesquels travaillent les 4 collectivités fondatrices, prendre de nouveaux engagements et mettre en perspective les principaux chantiers de l’Entente Axe Seine pour les prochaines années.
Membre d’un réseau d’agronomes engagés, un participant nous raconte les apports comme les limites d’un colloque organisé par FNE et la mairie de Paris les 7 et 8 novembre 2022.
Le plan de lutte contre les algues vertes (PLAV), lancé en 2010, sera prolongé sur la période 2022-2027. Les deux co-pilotes du PLAV, la Région Bretagne et l’État, ont réuni ce mardi les différents partenaires (Départements des Côtes-d’Armor et du Finistère, Agence de l’eau Loire-Bretagne, Agence Régionale de Santé, collectivités porteuses des projets de territoire, chambre d’agriculture) à l’occasion d’un comité régional, qui a permis d’acter les réorientations du plan. La nouvelle maquette budgétaire du PLAV 2022-2027 a été validée et s’élève, tous financements confondus, à 130 M€ sur toute la durée du plan.
Alors que le stockage de l’eau cristallise les débats en France, les pro et anti-bassines regardent vers le sud de l’Europe, et surtout le « modèle » espagnol désormais remis en question.
Comment anticiper les chutes de neige dans le futur et comment gérer les stocks au quotidien? En France, face aux caprices du climat, des stations de ski se tournent vers des outils scientifiques qui leur fournissent des prévisions personnalisées à différentes échéances.
Une récente décision de justice va drastiquement limiter les prélèvements d'eau dans le fleuve pour irriguer les cultures pendant l'été. Maraîchers et arboriculteurs du secteur craignent pour la survie de leurs exploitations.
Dans le Marais audomarois, les propriétaires d’un terrain sont lourdement condamnés par la justice, pour avoir creusé illégalement des mares de chasse en pleine zone humide protégée. Un préjudice à la biodiversité irréparable, souligne le Parc naturel des Caps et Marais d'Opale.
Les réserves d’eau sont à un tiers de leur capacité à travers tout le pays. La situation est particulièrement préoccupante dans le Sud et en Catalogne, où des restrictions d’eau seront appliquées à partir du 25 novembre.
Un forage d'avenir en pleine Beauce: à l'aide d'un puits unique au monde, des scientifiques orléanais visent à mettre au point un simulateur de sol pour évaluer l'impact de l'agriculture sur les nappes phréatiques.
Dans le cadre de ses missions, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse organise la concertation avec les acteurs locaux, produit et diffuse la connaissance sur l’eau. C’est à ce titre que Thomas Pelte, chef du service Ressources en eau, milieux et fleuve Rhône, a coordonné un rapport en 2017 sur les « Impacts du changement climatique dans le domaine de l’eau sur les bassins du Rhône-Méditerranée et Corse ». Dans cet entretien, il revient sur les principaux enseignements de ce rapport et aborde plus largement les interdépendances entre secteurs et entre territoires.
Les rivières du Centre-Val de Loire sont fréquentées par des espèces migratrices (Lamproie de rivière, Anguille européenne) et non migratrices (Truite fario, Brochet, Tanche...). Assurer leur suivi permet de rendre compte de la qualité des cours d'eau. L'Observatoire produit un nouvel indicateur qui présente les chiffres régionaux.
Aberration écologique pour les uns, système indispensable pour les autres… les mégabassines divisent. Ces retenues d’eau, destinées à l’agriculture, pompent dans les nappes phréatiques en hiver. Dans ce podcast, Martine Valo, journaliste au « Monde », nous explique en quoi les conflits autour des mégabassines reflètent un défi majeur des années à venir : la gestion de l’eau.
Le chantier de conversion des réseaux gravitaires en réseaux sous pression entre les communes de Valernes et Sisteron est terminé. Initié en 2014, il a coûté 12M€ et va permettre de diviser par cinq le volume d’eau prélevé.
Au Maroc, les barrages agricoles pourront irriguer en 2022/2023, environ 417 000 hectares, soit 74 % de surface en moins que l’année dernière. L’annonce a été faite le 14 novembre par Mohamed Sadiki. Cette baisse de la superficie agricole irriguée s’explique par la grave sécheresse qui frappe le Royaume chérifien cette saison.
L’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse publie son rapport bisannuel sur l’état des rivières. Dans la région, il y a des progrès mais aussi de nouveaux défis. Le changement climatique est le plus grand. Mais la renaturation des sols en est aussi un, car notre région a trop abusé de ce relooking des cours d’eau.
Pour les Pharaons, il était la vie. Aujourd'hui, le Nil assure la survie de millions d'Africains. Mais avec le changement climatique, conjugué à son exploitation par l'homme, le compte à rebours a commencé pour le deuxième fleuve le plus long du monde.
Le travail d’actualisation de l’Atlas départemental des paysages des Bouches-du-Rhône, conduit par le Département, en partenariat avec la DREAL PACA et la Métropole, a été achevé au printemps 2022 et est accessible en ligne.
Lors d'un point sur la qualité des eaux en Rhône-Alpes, l'Agence de l'eau s'est exprimée sur l'épineuse question des "méga-bassines". Elle n'y est pas opposée.
Au printemps et cet été, l'association "Migrateurs Rhône-Méditerranée" (MRM) était présente plusieurs jours dans le Gard rhodanien. Des prospections ont été réalisées sur la Cèze, en amont de Chusclan, pour déterminer si des secteurs étaient favorables à la reproduction de l'alose. Actuellement, ce poisson migrateur ne peut pas remonter le cours d'eau jusque-là à cause du seuil de Chusclan. Il le pourra bientôt grâce aux prochains travaux prévoyant l'aménagement d'une passe à poissons. Les données sont encore à l'étude mais Pierre Campton, directeur technique de MRM, livre les premiers résultats.
Depuis le Néolithique, en France, la sédentarisation des sociétés a conduit à la transformation des cours d'eau, dont l'ampleur s'est accentuée depuis la révolution industrielle. Elle se traduit par une simplification des formes fluviales et des dysfonctionnements hydrogéomorphologiques mais elle est également une source de diversification des paysages fluviaux. De nos jours, les restaurations voient se multiplier les controverses entre des visions opposées (biocentrée et anthropocentrée) qui imposent de repenser et caractériser la variété des paysages des cours d’eau dans le cadre d’une hybridation Nature/Société. L’hydrodiversité est une proposition d’une nouvelle notion. Telle que nous la définissons elle s’intéresse à la diversité des paysages des cours d’eau. Elle propose un changement de regard et permet de dresser plusieurs perspectives. La première consiste à inventorier la diversité des formes ; la seconde s’attache à sensibiliser le grand public à cette diversité et la dernière ambitionne de la rendre opérationnelle.
Le gouvernement étant resté sourd à leur demande de moratoire, les opposants aux bassines pour l'irrigation agricole ont annoncé ce jeudi 17 novembre devant la préfecture des Deux-Sèvres à Niort une série d'actions, dont un rassemblement sans précédent le 25 mars 2023.
Comment accorder ressource en eau, activité agricole et nature ? Réponses avec : Jean-Paul Pichaud, éleveur laitier à St Clément de la Place (49), et quelques moineaux domestiques.
Vagues de chaleur, sécheresses, pluies torrentielles, le changement climatique va intensifier le nombre d’épisodes climatiques extrêmes. L’année 2022 se caractérise par une sécheresse sans précédent… Quels sont les impacts de ces épisodes et comment en atténuer les conséquences ?
Le Crédit Agricole Alpes Provence, banque coopérative engagée dans la transition environnementale, lance un nouvel appel à projets pour que puissent émerger les solutions de rupture qui relèveront le défi : L’innovation au secours de la crise de l’eau.
La Mar Menor est une lagune espagnole assez comparable à l’étang de Berre. Elle souffre depuis quelques années de gros problèmes d’eutrophisation dus aux rejets de l’agriculture intensive. [...] Depuis septembre dernier (2022) et un vote du parlement national Espagnol, cette lagune jouit d’une personnalité juridique propre. Les problèmes physiques ne se résolvent pas seulement par un décret ou une loi, mais ça peut sans doute y contribuer.
Des experts indépendants ont été mandatés par l’État du Valais pour étudier si le projet de 3e correction du Rhône, tel qu’il a été conçu, est le plus approprié pour répondre aux défis et besoins actuels. Ce vaste projet vise d’une part à garantir la sécurité des habitants et de leurs biens contre les crues et restaurer la dynamique naturelle du fleuve. Depuis son lancement en 2000 et le début des travaux en 2009, le contexte dans lequel il s’inscrit a fortement évolué. La décision d’analyser l’adéquation du projet à cette évolution fait par ailleurs écho à des questions récemment posées dans ce sens au Parlement cantonal.
Les représentants des sept comités de bassin de l'hexagone se sont réunis ce 9 novembre à Paris en présence de la secrétaire d'État chargée de l'écologie, Bérangère Couillard. Après l'épisode de sécheresse intense de cet été, dont les effets se font toujours sentir, ils se disent prêts à s'engager davantage dans les territoires pour mettre en place des solutions structurelles au changement climatique et contribuer ainsi à la feuille de route pour l'eau que prépare le gouvernement dans le cadre de la "planification écologique".
Oléiculteurs, élus et gestionnaires des canaux s’unissent autour d’une expérimentation d’irrigation des vergers avec les eaux traitées des stations d’épuration.
Peut-on boire l’eau du robinet sans risque ? Quel est l’état des nappes phréatiques ? Y a-t-il assez de précipitations dans la région ? Quel impact du réchauffement climatique sur l’état de l’eau dans les Hauts-de-France à long terme ?
Durant tout l’été, la sécheresse a frappé l’Occitanie. La région a été l’une des plus touchées en France. Face au réchauffement climatique, les départements sont contraints d'agir.
En raison des effets du réchauffement climatique et quelles que soient les mesures prises pour limiter la hausse des températures, les glaciers d’un tiers des 50 sites classés au patrimoine mondial sont condamnés à disparaître d’ici à l’horizon 2050. C’est la conclusion d’une étude menée conjointement par l’UNESCO, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, et l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature. Encore faudra-t-il que les émissions de gaz à effet de serre soient réduites de manière drastique pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels. Sinon il sera difficile de sauver les deux autres tiers.
Dans les Deux-Sèvres, les événements des 29 et 30 octobre opposant gendarmes et manifestants témoignent d’un conflit de plus en plus violent autour de la gestion de l’eau dans les campagnes. Face à un gouvernement qui tente de faire passer en force les projets de bassines agricoles, la résistance s’intensifie et a fait plusieurs blessés graves parmi les militants. Vendues comme une solution aux sécheresses, ces réserves de stockage destinées à l’irrigation d'une minorité d'agriculteurs sont dénoncées pour leur impact dévastateur sur le milieu naturel, le modèle agricole intensif qu’elles soutiennent, et la “privatisation” de l’eau.
Avec l’accord de Matignon, la préfecture viennoise a entériné la création de retenues destinées à stocker 8,8 millions de mètres cubes d’eau. Malgré une manifestation le week-end dernier contre un projet similaire dans les Deux-Sèvres voisines, les agriculteurs mettent en avant la nécessité de ces réserves.
Coordinateur « changement climatique » à la Chambre Régionale d’Agriculture PACA, le technicien est au cœur des problèmes culturaux afférents. Riz, élevage, foin, olives, vignes, maraîchage… sont impactés. Pour lutter contre, sélection variétale et gestion fine de l’eau sont des remèdes à prescrire.
Dans le sud de l'Espagne, il n’est pas rare d’entendre à la radio des appels aux airs de prières : "Pourvu que la pluie tombe". La région de Malaga vit une période de sécheresse intense. Les réservoirs d’eau sont à sec. La faute, en partie, à la culture de l'avocat, très gourmand en eau.
La France a connu cet été une sécheresse historique, comparable à celles de 1976 et 2003. La persistance de celle-ci en cet automne inquiète tous les acteurs de l’eau. À l’heure où de nouvelles études prédisent un réchauffement plus intense que prévu, l’eau, sa préservation et son partage, devient un enjeu majeur.
En deux décennies, de l’an 2000 à 2020, deux milliards de personnes ont pu enfin, elles aussi, accéder à des services d’eau potable gérés en toute sécurité. Alors qu’au début du siècle 62 % seulement de la population mondiale y avaient effectivement droit, cette proportion est aujourd’hui passée à 74 %. Malgré ces progrès indéniables, constatent l’OMS, l’Unicef et la Banque mondiale dans un nouveau rapport commun qui appelle à des investissements supplémentaires, il subsiste de grandes disparités géographiques et sociales. Et, surtout, 2 milliards de personnes sont encore et toujours privées de manière sûre à cette ressource vitale.
La multiplication de gigantesques retenues d'eau pour l'irrigation des cultures provoque des mobilisations. Selon de nombreux experts ces bassines accentueraient les effets des sécheresses en perturbant le cycle de l'eau. Une gestion plus concertée de ce nouvel "or bleu" est-elle possible ?
Le principe du "zéro pollution" fixé dans le Pacte vert européen va trouver sa traduction dans trois propositions législatives présentées par la Commission, mercredi 26 octobre, sur la qualité de l’air ambiant, le traitement des eaux résiduaires et la qualité des eaux de surface et souterraines. On y trouve pêle-mêle une amélioration du plan Qualité de l'air, avec un droit d'indemnisation des victimes de maladies respiratoires, une réglementation plus drastique sur les eaux usées (avec une obligation de traitement étendue aux communes de 1.000 habitants), une meilleure valorisation des boues d'épuration, une extension de la liste des substances polluantes de l'eau.
À Sivens, la contestation contre un projet de barrage n’a pas faibli, depuis la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014. Dans toute la France, ces projets de retenue d’eau sont controversés.
En France, presque tous les départements ont connu cet été 2022 des restrictions d’eau. Certains épisodes de sécheresse survenus dans les décennies et siècles précédents, comme celui de 1976, sont encore dans les mémoires. L’histoire retient ainsi la sécheresse de 1540 comme la plus sévère en Europe connue d’après les sources documentaires. Quelles répercussions ces événements du passé ont-ils eues sur les sociétés et quel est l’intérêt de les étudier au regard de notre actualité brûlante ?
Dans le contexte de changement climatique, la gestion de la ressource en eau est un sujet d’actualité ! Pour préparer l’avenir, l’Etablissement Public de la Sèvre Nantaise s'engage dans une analyse ambitieuse de la ressource en eau et des évolutions attendues pour les prochaines décennies.
Plus de 600 acteurs du bassin ont participé au forum participatif pour prendre part à la réflexion d’enrichissement de la stratégie d’adaptation au changement climatique, que le comité de bassin Seine-Normandie a adopté depuis plus de 6 ans maintenant.
Prénommée « Dynamique et durabilité des écosystèmes : de la source à l'océan » (Decod), cette UMR se voue à mieux anticiper les pressions anthropiques (c'est-à-dire, causées par des activités humaines) sur la biodiversité aquatique, continentale comme marine.
A l'approche de la grande mobilisation anti-bassine le week-end prochain, les manifestants ont encore une fois dénoncé la mauvaise gestion de l'eau devant la préfecture de la Vienne. En cause, le projet des bassines du Clain, soumis au vote des élus, et la future ferme des 1200 taurillons.
Après une intrusion saline précoce dans les zones de prélèvement des réservoirs d’eau potable de Shanghaï, les autorités ont mis en place en urgence un vaste plan de transfert d’eau douce pour une période de sept mois.
Alors que la sécheresse persiste sur une large partie du territoire, le ministère de l'Agriculture a annoncé ce 18 octobre que les exploitants de 11 départements vont bénéficier d'une indemnisation rapide au titre des calamités agricoles pour les dégâts subis cet été. Dans son dernier bulletin de situation hydrogéologique arrêté au 1er octobre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) constate que la majorité des nappes phréatiques en France ont continué de se vider en septembre et juge nécessaire de maintenir la limitation de la consommation d'eau pour préparer 2023.
A une dizaine de jours du rassemblement contre la construction de la bassine de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, à l’appel de plus de 130 organisations locales et nationales, au moins 4 militants anti-bassines sont convoqués en gendarmerie de Niort ce jeudi 20 Octobre.
Mercredi 19 octobre à Clermont-Ferrand, les avocats vont jouter à coup d’arguments opposés au sujet du projet de la retenue collinaire de Mauriac. Si le trou de 52 600m3 n’existe pas encore, il fait déjà couler...beaucoup d’encre.
En 2018, je démarrais une série d’articles sur l’hydroélectricité et les rivières. Ils devaient successivement évoquer nos besoins en électricité, nos modes de production dont l’hydroélectricité, les impacts sur les cours d’eau des centrales hydroélectriques et enfin les solutions possibles pour rendre cet usage plus compatible avec la biodiversité aquatique... J’étais donc engagé depuis plusieurs mois dans un bilan scientifique des mesures prises au niveau des centrales pour tenter de réduire leurs impacts. J’avais fait le tour des passes à poissons, des grilles limitant la mortalité des poissons dans les turbines, des débits réservés passés en 30 ans de 2,5% du débit moyen des rivières à 10% (avec depuis quelques temps des valeurs allant même jusqu’à 20%), des éclusées pour lesquelles quelques tentatives ponctuelles de mesure de réduction semblaient porter leur fruit...etc. Et puis… l’été 2022 est passé par là...
En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l’Hexagone. D’ici 2100, cette augmentation serait de 3,8 °C par rapport au début du XXᵉ siècle, et ce dans un scénario d’émissions modérées de gaz à effet de serre.
Vigie-Lacs est un projet de recherche multi-partenarial (Laboratoires de recherche INRAE1 EABX, INRAE Biogeco, Bordeaux-INP2, et ARB NA), qui consiste à poursuivre sur le long terme, les suivis de la végétation aquatique initiés dans les lacs aquitains depuis les années 1980 par le CEMAGREF et Irstea et à développer des recherches orientées sur les questions actuelles d’appui à la gestion des lacs dans le contexte des changements globaux (changement climatique, artificialisation des biotopes aquatiques, et espèces exotiques envahissantes).
La campagne de soutien d’étiage 2022 a été historique : débutée avec un réservoir de Naussac rempli à 76 % seulement, les premières lâchures ont été particulièrement précoces et le soutien d’étiage intense. Les lâchures se poursuivent encore en ce début octobre et pourraient impacter la campagne 2023.
La transposition en France de la Directive européenne sur l'eau soulève de nombreux problèmes, les nombreux acteurs concernés (militants écologiques, services de l'Etat, diverses associations...) n'ayant pas la même approche. Par Christian Lévêque, hydrobiologiste, directeur de recherches émérite de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Son dernier ouvrage : « Quelles rivières pour demain ? »
C3PO est un programme de modélisation numérique du bassin versant de la Durance. Il permettra aux élus locaux d'anticiper les tensions d'accès à l'eau.
Emanant d’une large galaxie d’acteurs, les alertes sur la pollution de l’eau potable par des pesticides, leurs métabolites, et d’autres polluants, ne cessent de se multiplier. Pollution partout, police (de l’eau) nulle part ?
Le numéro d’automne 2022 de "Lémaniques", le bulletin trimestriel de l’Association pour la sauvegarde du Léman (ASL), fait une large place aux "prestations multiples et inestimables offertes par le Léman". Jean-Marcel Dorioz, chercheur en sciences de l’environnement et vice-président de l’ASL, y propose un rapide mais intéressant inventaire des "services écosystémiques" rendus par le lac.
La gestion de l’eau est donc un chantier majeur de la planification écologique. C’est pourquoi les ministres chargés de la transition écologique, de la biodiversité et de la santé, en présence du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, ont lancé, le 29 septembre, cet exercice de planification qui permettra d’accélérer la mise en œuvre d’actions concrètes et quantifiables pour une gestion de l’eau plus résiliente et plus sobre. Cette accélération est nécessaire pour adapter la gestion de l’eau au changement climatique actuel et à venir, et atteindre l’objectif de baisse de prélèvements de 10 % d’ici 2025 et 25 % d’ici 2035.
Revisitant les modalités d’aides du 11ème programme d’intervention de l’agence de l’eau Rhin-Meuse, le Conseil d’administration donne un coup d’accélérateur aux investissements permettant de garantir une sécurisation de l’approvisionnement en eau potable et une sobriété des usages de l’eau. Les 8 premières opérations bénéficiant des dispositions du plan sécheresse ont ainsi été votées, avec un bonus de 1,5 M€, preuve de l'impact immédiat et significatif de ce plan d'aides venant compléter les financements en vigueur.
Vendredi 14 octobre, le conseil régional va délibérer sur le 3eme plan de lutte contre les algues vertes sur la période 2022-2027. Un plan qui n'exclut pas des mesures contraignantes à l'égard des agriculteurs avec l'arrivée d'un volet réglementaire mais qui ne convainc pas l'association Eau et Rivières de Bretagne. Elle vient de décider d’attaquer l’État en justice pour inaction face aux pollutions des eaux par les nitrates, et ne siégera pas au comité de pilotage régional.
En Suisse jusqu’à présent, dans la plupart des régions de montagne, les alpages ne manquaient pas vraiment d’eau. Pour alimenter le bétail, mais aussi pour approvisionner les alpagistes, les fromageries, et les buvettes. Mais depuis quelques années, les estivages subissent les contrecoups des canicules et des sécheresses, et, comme cette année, les insuffisances de neige en hiver. Durant l’été dernier, de nombreux alpages ont manqué d’eau, ici et là il a fallu organiser en urgence des transports d’eau, parfois par hélicoptère. Que faire ? L’Aide suisse à la montagne et la centrale d’information agricole Agridea proposent différentes mesures pour répondre à cette question et relever ces nouveaux défis.
[...] Cependant, des décennies de recherche expliquent que les catastrophes sont plutôt causées par des sources de vulnérabilité plutôt que par le climat ou d'autres influences environnementales. Les sources de vulnérabilité proviennent d'un manque de pouvoir et de ressources pour se préparer aux aléas. Cela comprend des infrastructures mal conçues ainsi que la marginalisation et les inégalités sociales, qui limitent l'accès à l'éducation et à d'autres services clés.
La sécheresse et la canicule 2022 révèlent et accélèrent, le changement climatique. Toujours plus chaud et sec, il a amorcé de longue date la désertification du sud de la France et la réduction de son potentiel hydroélectrique. Le détournement de la Durance, de Serre-Ponçon à l'étang de Berre, tarit la rivière et ses nappes phréatiques, ces sources qui fournissent 75% de l'eau consommée en PACA. Il contribue ainsi au changement du climat. Les méfaits conjugués du changement climatique et du détournement de la Durance, préparent l'oued Durance dans le désert du sud de la France, annoncé pour 2050.
En Alberta, une technique visant à aider les parcs d'engraissement à recycler leurs eaux usées au point de pouvoir s’en servir pour les cultures ou pour le bétail est en train d’être expérimentée. Il s’agit de déployer des espèces végétales sur des bassins collecteurs mobiles d'une part, et fixes d'autre part, pour voir si les plantes parviennent à nettoyer l'eau contaminée par le fumier et la rendre utilisable, notamment pour le bétail.
Située dans le sud-est de l’Espagne, cette lagune souffre notamment de la pollution provoquée par l’agriculture intensive. Son nouveau statut, reconnu par un vote du Parlement mercredi, devrait permettre à tout un chacun d’intenter une action en justice en son nom.
Une nouvelle stratégie développée par le Centre Ecotox montre comment la qualité des sédiments peut être évaluée de façon harmonisée en Suisse et pose ainsi les bases d’un monitoring à l’échelle du pays. La méthode est actuellement à l’essai dans le canton de Berne.
LeLe maïs, grand consommateur d’eau, les mégabassines pompant dans les nappes souterraines… Après un été de sécheresse record, le secteur agricole est sommé de faire évoluer ses pratiques. Mais comment ? Au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), à Montpellier, des scientifiques travaillent depuis plus de vingt ans sur les modes de production des pays méditerranéens et tropicaux face aux changements climatiques et sur ce qui pourrait être transposé sous nos latitudes. Entretien croisé avec deux d’entre eux, le chercheur en science politique Pierre-Louis Mayaux, coauteur du livre Les Politiques de l’eau (éditions Lgdj, 2019), et Marie Hrabanski, chercheuse en sociologie politique.
Dans la baie du Mont-Saint-Michel, les mytiliculteurs déposent de grandes quantités de moules non commercialisables sur la plage. Cela crée des nuisances sanitaires et olfactives. De quoi créer la discorde.
« Pire qu’en 2003 ». C’est le constat des glaciologues de l’Académie suisse des sciences naturelles : en 2022 tous les records ont été pulvérisés en matière de fonte des glaciers suisses qui ont perdu plus de 6% de leur volume. En cause : un hiver où il a très peu neigé et un été rythmé par des vagues de chaleur persistantes. Durant cette année hydrologique [1], les glaciers suisses ont perdu près de 3 kilomètres cubes de glace, soit plus de 6% du volume restant.
Une équipe de chercheurs du laboratoire Archéologie des sociétés méditerranéennes [...] a mis en évidence plusieurs périodes d’augmentation de la fréquence des crues dans la plaine côtière du Languedoc au cours des deux derniers millénaires, reliées à une hausse des températures de l’air et de la surface de la mer en Méditerranée nord-occidentale. La poursuite du réchauffement climatique dans les prochaines décennies pourrait accentuer le risque d’inondation le long des côtes méditerranéennes françaises.
Le collectif Bassines non merci vient de rappeler et de commenter la dernière étude sur les Plans territoriaux de gestion de l’eau (PTGE), publiée en mai 2022.
La nappe phréatique de Beauce, réserve d’eau potable la plus étendue en France, est soumise à une forte pression relative aux activités humaines, matérialisée par : des teneurs élevées en nitrates et pesticides encore retrouvées de nos jours dans les eaux souterraines ;
un niveau piézométrique en constante décroissance. La plateforme O-ZNS (observatoire des transferts dans la zone non saturée) a pour objectif de comprendre comment et à quelle vitesse l’eau et les contaminants s’écoulent depuis la surface du sol jusqu’à la nappe, et comment la nappe phréatique se recharge.
L’étang de Biguglia est une importante ressource écologique et économique, mais elle se situe dans un contexte fortement urbanisé qui a conduit à une progressive dégradation du milieu et l’apparition de menaces de plus en plus inquiétantes. L’étang présente en effet des pollutions inertielles d’origines humaines et des variations importantes de ses paramètres physico-chimiques (e.g. salinité).
Etudier et comprendre le fonctionnement de ces cours d'eau intermittents permettrait d’en savoir plus sur la résilience de la biodiversité face aux futures sécheresses drastiques. Mieux les appréhender permettrait également de préciser et d’adapter les pratiques de gestion autour de l’eau.
En raison de la hausse des températures, les espèces marines tropicales, entrées par le canal de Suez et le détroit de Gibraltar, prolifèrent et chamboulent l’écosystème méditerranéen.
Si la plupart d'entre nous se pose simplement la question de savoir s'il va pleuvoir ou pas, Sarah Vigoureux, elle, se demande plutôt quel type de pluie va tomber, sur quel territoire et avec quelles conséquences. C’est le sujet de sa thèse, co-financée par la Région Sud, qui lui permettra de mettre sur pied un précieux outil pour anticiper les épisodes pluvieux et les inondations qu'ils provoquent. Rencontre.
Joseph Génébrier représente la fédération de défense de l'environnement Frene 66 au Comité Ressources en eau, et il regrette que la préfecture des Pyrénées-Orientales prenne des mesures sans connaître précisément la consommation d'eau des agriculteurs ni sa répartition par filière.
La découverte des antibiotiques par Fleming en 1928 a été un événement majeur dans la lutte contre les maladies infectieuses. Mais aujourd’hui, les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques, un processus susceptible de provoquer des impasses thérapeutiques. Dans quelle mesure l’environnement est-il impliqué dans l’émergence et la circulation des bactéries antibiorésistantes. Fabienne Petit, enseignante-chercheure à l’Université de Rouen-Normandie, au sein du laboratoire M2C et microbiologiste spécialisée dans la dissémination de l’antibiorésistance dans l’environnement aquatique, nous éclaire sur cet enjeu actuel et sur l’apport des sciences de la Terre et de l’environnement à cette problématique de santé publique.
Après une première tentative infructueuse, le droit de préemption sur les surfaces agricoles sises dans l’aire d’alimentation des captages, dont les modalités viennent d’être précisées par décret publié ce 11 septembre, vient enrichir le panel d’outils à la disposition des collectivités territoriales pour préserver la ressource en eau.
En théorie, tout est sous contrôle. En théorie, quand une installation comporte un risque important, la réglementation se durcit et les inspections se multiplient pour éviter tout dommage sur la santé humaine, animale, la faune, la flore. En réalité, les méthaniseurs bretons cumulent les dérogations. Les inspections sont rares. Il est donc simple pour les exploitants de créer leur unité sans crainte de sanction, malgré les risques en termes de pollution des cours d’eau, d’intoxication, voire même d’explosion.
Dans le nord du Doubs, des agriculteurs font réaliser des forages sur leurs terres pour avoir des ressources en eau potable et alimenter leur bétail. Ces captages d'eau privés peuvent avoir des répercussions sur la gestion de la ressource en eau. Pour l'Agence de l'Eau, il vaut mieux raisonner sur un plan plus collectif.
Dans les débuts des agences de l’eau, dans les années 1960, la redevance a été conçue comme incitative : elle devait favoriser l’investissement le moins coûteux. L’actualité récente démontre que les aspects ambitieux de la politique de l’eau des années 1960 ont été abandonnés. Focus sur les idées d’Yves Martin, précurseur d’une génération de polytechniciens qui ont voulu répondre aux défis environnementaux. Un exemple inspirant pour de jeunes diplomé.e.s de l’école polytechnique remettant en cause l’avenir qui leur est promis ?
Avec le réchauffement climatique, les projets de transformation des cours d’école en «cours oasis» se multiplient ces dernières années. Si Paris a lancé le mouvement dès 2017, de plus en plus de communes de banlieue lui emboîtent le pas. Un gros budget pour les collectivités, mais avec des premiers résultats probants.
La bataille contre les mégabassines s’intensifie. Une carte recense désormais les lieux où ces projets de réserves d’eau sont contestés. Plus d’une centaine sont déjà référencées, notamment à l’est et ouest du pays.
Annoncé en conclusion du Varenne agricole de l’eau, le décret relatif à la gestion quantitative de la ressource en dehors de la période de basses eaux, c’est-à-dire hors étiage, paru le 30 juillet, exacerbe les clivages entre monde agricole, associations de protection de la nature et collectivités.
La lagune d’eau salée Mar Menor, située sur la côte méditerranéenne espagnole en Murcie, est sur le point d’obtenir un statut juridique et des droits propres afin de lutter contre les dégradations environnementales toujours plus conséquentes en raison de la croissance des activités humaines extrêmement polluantes. Ainsi, l’Espagne sera le premier pays de l’Union Européenne à reconnaitre la personnalité juridique à un de ses écosystèmes, et introduire les principes des « droits de la Nature » dans son paysage législatif. Au nord de l’Europe, les parlementaires islandais ont, quant à eux, récemment rejoint la liste des acteurs internationaux qui se sont positionnés en faveur de la reconnaissance d’un crime d’écocide. Alors que la nature s’est vue reconnaître des droits dans de nombreuses régions du monde, il semblerait que l’Europe emboite enfin le pas dans le développement de ces nouveaux mécanismes de protection de la biodiversité et de l’environnement.
Plusieurs équipes internationales et françaises travaillent au développement de nouveaux dispositifs. Parmi eux, une innovation peu connue : la « pile microbienne », ou « pile à bactérie », qui utilise des bactéries pour dégrader des composés organiques et récolter un courant électrique. Ce dispositif présenterait l’avantage d’être peu onéreux et de pouvoir utiliser des eaux usées comme combustible. Il permettrait aussi, une fois optimisé, de limiter l’utilisation de piles chimiques contenant des produits toxiques pour l’environnement. Ces piles à bactérie fournissent de faibles puissances, et permettraient par exemple d’alimenter des LED ou des capteurs de température.
Aux Pays-Bas, en Italie et même en France, le manque d'eau a des conséquences variées sur les ouvrages d'art, de la simple fissuration au glissement de terrain.
Dans les alpages de Haute-Savoie, les vaches ont soif et produisent moins de lait. La production de fromage va en pâtir et les producteurs vont devoir monter leurs prix. Mais nous aurons bien du fromage cet hiver. [...] Face à une telle sécheresse, qui risque de se répéter avec le chaos climatique, la famille Donzel se réjouit du projet de construction d’une nouvelle retenue collinaire sur le plateau de Beauregard.
Plus de 4,4 millions de personnes sont en insécurité alimentaire « sévère » en raison de récoltes insuffisantes. La majorité de la population dépend encore d’une agriculture artisanale.
Les méga-bassines sont sous les feux des projecteurs. L’année 2022 est marquée par une sécheresse sévère, avec plus de 70 départements où des arrêtés de restrictions d’usage ont été pris à un « niveau de crise », et des estimations d’un état hydrique des sols au plus bas depuis 1958 en moyenne sur la France. Si cette situation est exceptionnelle, beaucoup ont l’impression que ce phénomène de sécheresse est récurrent. Quel est l’impact de la crise climatique sur ces événements ? Comment s’y adapter ? En quoi les retenues et méga-bassines peuvent être une solution ?
Aujourd’hui, entre la dérogation accordée mi-juillet à la centrale nucléaire du Bugey pour rejeter de l’eau plus chaude qu’à l’ordinaire et le réchauffement climatique qui impacte la température du Rhône, les poissons comme les autres espèces aquatiques sont en difficulté dans le fleuve. Certaines pourraient carrément disparaître, comme ce fut le cas de nombreux mollusques durant la canicule de 2003.
Asséchés au XVIIe siècle et dégradés par trente ands de maïsiculture, les marais d’Olive à Parempuyre en Gironde ont fait l’objet d’un projet de renaturation porté par Bordeau Métropole à partir de 2018. Ce projet d’ampleur sur plus de 86 hectares a été l’occasion de mettre en commun l’expertise de plusieurs bureaux d’étude en environnement et de génie écologique.
Une grande partie de la Californie est asséchée. Dans la vallée agricole de San Joaquin, les puits nécessaires à la survie des habitants sont à sec ou contaminés. Les agriculteurs, eux, ne peuvent plus irriguer.
Pour Sylvain Barone, chercheur en science politique à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, la crise actuelle doit conduire à repenser les priorités entre les différents usages.
Plusieurs communes touristiques ont décidé d'installer des unités de dessalement pour remédier aux manques d'eau qui les frappent cet été. Cette solution coûteuse, utilisée en dernier recours, est critiquée par certains spécialistes pour son impact sur l'environnement.
Alors qu’au 15 août la pluie a refait son apparition sur le pays, Eau et rivières continue d’observer et d’analyser cet épisode de sécheresse prononcé qui malheureusement préfigure l’avenir. Après un premier article « Sécheresse 2022 : faute de pluies, une situation toujours inquiétante en Bretagne ! » publié fin juillet, un deuxième « Étiage 2022 : se situer par rapport au passé ? » début août, nous vous proposons de rentrer encore un peu plus au cœur de l’analyse et essayer de mettre en évidence les effets du réchauffement climatique sur les débits des rivières, de sorte que nous puissions collectivement prendre les bonnes décisions, et éviter les « fausses bonnes » idées simplistes.
Une poignée d’agriculteurs allemands ont arrêté de drainer l’eau de leurs marais. Ils cultivent en zones humides, sur les tourbières. Sebastian Petri, paludiculteur dans le Brandebourg, est l’un d’entre eux.
Le delta de Camargue est en première ligne face au changement climatique. Durant l'été, Marsactu part à la découverte des manadiers, pêcheurs, élus, scientifiques... et des solutions qu'ils tentent de mettre en œuvre. Quatrième et dernier épisode de notre série autour de l'étang du Vaccarès, au bord de l’asphyxie.
À rebours des déclarations lénifiantes nous promettant une « transition » écologique et énergétique, censées déboucher sur l’avenir radieux d’une société « décarbonée », la logique brutale d’un capitalisme mondialisé continue à se déployer, comme en témoignent deux nouveaux « grands projets inutiles » au nord-ouest de Paris, sur la Seine. Reportage.
La nappe phréatique rhénane est historiquement basse, mais les pompages agricoles s’y poursuivent, en pleine canicule et au détriment de la biodiversité. Les associations écologistes demandent une mise à jour des critères de l’alerte sécheresse.
Les agriculteurs du bassin Seine-Normandie contestent la rédaction du schéma directeur de gestion des eaux 2022-2027. Ils tentent une ultime rencontre avec le préfet coordinateur avant d’envisager de prendre la route du tribunal administratif.
Le pays, historiquement connu pour ses pluies régulières, subit des sécheresses répétées. La sauvegarde des digues, qui peuvent céder si elles s’assèchent, y est prioritaire sur tous les autres usages de l’eau.
Ancien président de l'Office d'Equipement Hydraulique de la Corse, architecte du plan Acqua Nostra 2050, Saveriu Luciani reste attentif aux évolutions des dossiers qu'il a eu a traiter mais aujourd'hui avec l'œil de l'élu nationaliste d'opposition . Parmi eux, la transformation de la gestion de l'eau sur l'île sur laquelle il pose un regard militant autant que celui d'ancien président. Il a confié à CNI ses impressions sur la période compliquée que traversent la Corse et ses ressources en eau.
Trop petite pour être vue à l’œil nu, la vie du sol est pourtant nécessaire à la vie sur terre. Sans elle, pas de mammifères, pas d’oiseaux… et pas de légumes. Or les techniques de l’agriculture productiviste, en accélérant l’érosion, sont en train de tuer les sols. Une fuite en avant, alerte le biologiste.
La Vallée de l'Arros subit d'importantes restrictions d'eau dans les Hautes-Pyrénées. Les producteurs de maïs s'inquiètent pour leurs récoltes. Le niveau du lac qu'ils utilisent pour leur irrigation ne cesse de baisser en raison des déversements pour maintenir le niveau de la rivière Adour. Une situation qu'ils n'acceptent plus.
Surexploitation des ressources maritimes, pollution, réchauffement de la mer… En Tunisie, et plus largement en Méditerranée, le chamboulement de l’écosystème marin entraîne l’arrivée de nouvelles espèces, et parfois, pour celles qui sont endémiques, le développement d’un comportement agressif, rapporte le site tunisien “Nawaat”.
Frappé de plein fouet par les effets de la crise climatique, le Québec pourrait faire face à des pénuries d’eau potable au cours des prochaines décennies. Le réchauffement appréhendé aura aussi des conséquences négatives sur la santé de la population, sur l’économie et sur la biodiversité, selon ce qui se dégage d’un nouveau rapport publié mardi. Pourtant, les mesures d’adaptation demeurent nettement insuffisantes, selon les scientifiques.
Sur le lac Léman, entre la Suisse et la France, un poisson vient à manquer : le corégone, plus connu sous le nom de féra. En cause : le réchauffement des eaux du lac, l'un des plus grands d'Europe.
INRAE coordonne un outil opérationnel de prévision des débits des rivières qui aide les services de l’Etat à anticiper les sécheresses sévères, de manière à prendre les mesures de restriction de consommation d’eau adaptées. Trois questions à Vazken Andréassian, hydrologue à INRAE et directeur de l’unité de recherche impliquée.
L’une de nos fidèle lectrice bretonne, agricultrice, a vivement réagi à un article publié le 6 juillet dernier par le quotidien régional Le Télégramme, qui stigmatisait l’impact des politiques mises en œuvre depuis des décennies sur la qualité de l’eau…
Invité sur franceinfo dimanche, Bernard Barraqué, directeur de recherche émérite au CNRS et spécialiste de la gestion de l'eau, a souligné la nécessité de revoir notre façon de stocker l'eau pour lutter efficacement contre la sécheresse.
On les voit peu sur les plages car elles restent sous l’eau. Mais les algues vertes explosent en rade de Brest. Entretien avec Alain Pibot, coordinateur national Marha (Marine habitats) à l’Office français de la biodiversité (OFB).
Les agriculteurs irrigants pris la main sur la pompe. Mercredi 27 juillet, quatre associations écolos du Sud-Ouest — dont France Nature Environnement Midi-Pyrénées — ont déposé plainte contre le syndicat des irrigants du bassin de l’Adour, qui recouvre une partie des Landes, des Pyrénées-Atlantiques, du Gers et des Hautes-Pyrénées. En cause, selon les associations : alors que la sécheresse sévit dans tout le pays, les irrigants prélèvent trop d’eau, avec l’aval de l’État.
Les incendies et les sécheresses font s’envoler la valeur de l’eau en Bourse révèle Ulysse Bergeron dans un article publié par Le Devoir le 29 juillet 2022. Une aubaine pour les spéculateurs. Et des difficultés supplémentaires pour le secteur agricole aux Etats-Unis et les consommateurs de fruits et de légumes au Québec. Bien entendu, la mise de l’eau en Bourse n’a aucun effet sur le manque d’eau…
L’eau est une ressource vitale mise à mal par le réchauffement climatique. Agnès Ducharne, spécialiste du cycle de l’eau au CNRS, livre quelques pistes pour la préserver.
Un laboratoire vivant des Solutions Fondées sur la Nature (SFN) est en cours de conception par le Cerema à Trappes (78). Il s’appuie sur des dispositifs de désimperméabilisation et de renaturation des sols en milieu urbain, éléments clefs pour développer la nature en ville.
Parmi les objectifs, l'amélioration des connaissances dans ce domaine pour les partager avec le plus grand nombre, et le développement d'un réseau d'acteurs.
Le nombre de composés synthétiques issus de l'industrie pharmaceutique et chimique est largement sous-estimé, selon une étude réalisée en Suisse. Les chercheurs estiment que la pratique courante n'est pas suffisante pour contrôler la qualité de l'eau.
A Ollières, dans le Var, à cause de l'assèchement de la nappe phréatique, l'eau du robinet est impropre à la consommation depuis samedi 16 juillet. A Bargemon, les habitants font face à des restrictions d'eau depuis déjà deux semaines.
Le Canton de Fribourg prend des mesures face à la sécheresse. Il ne sera plus possible d’obtenir de dérogation pour pomper de l’eau dans les cours d’eau du bassin versant de la Broye.
La nature fait bien les choses. Mais il nous faut du temps pour le comprendre… Le ruisseau dit « du château », à Soye, a retrouvé un tracé plus proche de ses méandres d’origine et été inauguré, vendredi 8 juillet. Reste à voir si la vie aquatique reprendra ses droits.
Après plusieurs années de sécheresse, les barrages sont quasiment à sec et même Casablanca, la capitale économique du Maroc, pourrait connaître des coupures d’eau.
Le Comité écologique ariégeois travaille depuis deux ans sur un projet de réintroduction du castor dans les affluents ariégeois de la Garonne, une action qui pourrait se concrétiser à l’automne 2023. À la clé, de nombreux bénéfices environnementaux, de la restauration de la biodiversité à la maîtrise des crues.
Depuis quarante ans, des scientifiques tentent d’empêcher l’extinction du plus grand poisson migrateur des eaux françaises, l’une des espèces les plus menacées d’Europe.
Aux États-Unis, après vingt années successives de sécheresse, le barrage Hoover, situé près de Las Vegas, ne va bientôt plus pouvoir fournir d’électricité à des centaines de milliers de foyers, car le niveau du lac Mead, qui l’alimente, est au plus bas et qu’il n’y a plus assez de pression pour faire tourner les turbines.
Les cyanobactéries prolifèrent du fait de la chaleur et de la baisse du niveau de l'eau. Selon l’Agence régionale de santé, sur la cinquantaine de sites de baignade en eau douce que comptent les Pays de la Loire, la moitié sont considérés comme des sites à risque et font l’objet d’une surveillance particulière cet été.
Lancé en 2015 et organisé autour d’une coopérative créée en 2022, le projet vise à mieux rémunérer les agriculteurs qui modifient leurs pratiques pour une meilleure qualité de l’eau captée autour de Rennes. Un objectif de 750 fermes engagées d’ici 2028 a été fixé, pour un budget de 20 millions d’euros, issus du programme France 2030.
Dessaler l’eau de mer ou saumâtre sans émettre de gaz à effet de serre, c’est l’innovation de la société Mascara avec son procédé Osmosun. La PME de Chartres s’est spécialisée dans la production d’unités de production faciles à monter et à entretenir pour équiper les régions difficiles d’accès et en manque d’eau potable.
Le comité stratégique pour l'étang de Berre (Bouches-du-Rhône) est officiellement installé depuis le 4 juillet. Sous la coprésidence du préfet de région et de département, du président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, il vise à suivre et piloter l'exécution de la feuille de route pour la réhabilitation de l'étang adoptée en septembre 2020.
Face à l'alerte sécheresse précoce déclenchée sur le bassin de la Cèze, certains acteurs de ce territoire du Gard redoutent une pénurie d'eau cet été. Ils pointent du doigt la gestion du barrage de Sénéchas, censé soutenir le débit de la rivière en période de bas niveaux.
La principale réserve d’eau potable du bassin rennais se trouve dans une situation très inquiétante, entre sécheresse et utilisation massive de pesticides.
Préserver la biodiversité du Rhône est un objectif défendu par nombre d’associations de la région depuis une dizaine d’années. Cependant, il reste difficile de contrer certaines tendances comme le réchauffement du fleuve, le ralentissement des courants ou l’artificialisation générale des cours d’eau.
Diminution sévère des chutes de neige et de pluie et températures très élevées : le nord de l’Italie affronte sa pire sécheresse depuis 70 ans. Alors que lacs et fleuves s’assèchent, l’agriculture et le secteur de l’énergie redoutent l’étendue des dégâts.
Des gorges du Verdon asséchées faute de précipitations, un lac réduit à peau de chagrin : en ce début d'été, les Alpes-de-Haute-Provence, très prisées des touristes européens, font face à des conditions climatiques particulièrement difficiles. En raison du manque d'eau, baignade et rafting y seront impossibles cet été.
La communauté Lesneven-Côte des Légendes doit valider, ce mercredi 29 juin, sa stratégie de gestion de son trait de côte. Un outil de pointe face aux menaces de submersion et d’érosion littorales.
Chaque été, la population de Beaumont quintuple avec les vacanciers et l’eau potable se raréfie dans ce petit village ardéchois exposé à la sécheresse. Pour augmenter les réserves, on construit une « nappe phréatique artificielle », une première en France.
Le fleuve Sénégal est connu pour son débit irrégulier et les remontées d’eaux marines dans son cours inférieur dans le passé. Il est pourtant essentiel à la vie et au développement des populations situées dans son bassin. Véritable trait d’union de 1 800 km, il prend sa source en domaine guinéen avant de rejoindre l’océan Atlantique, et constitue un patrimoine particulièrement important dans toute la région sub-saharienne. Dans un grand entretien pour Living with Rivers, le géographe Alioune Kane partage ses réflexions sur l’avenir de la ressource en eau dans le bassin du fleuve Sénégal et celui des populations riveraines.
Des mesures pour faire face à la sécheresse touchent 36 départements. Interdiction de l’arrosage des jardins, de laver sa voiture en dehors des stations de lavages, régulation de la consommation d’eau pour l’agriculture : découvrez les mesures autour de chez vous.
Lutter contre le changement climatique et atténuer ses impacts sur l’environnement et sur les activités humaines réclament toutes sortes de mesures urgentes. Mais il ne faut pas les appliquer n’importe comment. Car, si on n’y prend pas garde, certaines des nouvelles pratiques qui sont prônées aujourd’hui et qui présentent théoriquement un potentiel intéressant pourraient avoir sur les écosystèmes des effets négatifs "plus rapides, plus forts et plus graves" que les impacts climatiques, en particulier sur la quantité et la qualité des ressources en eau. C’est la principale conclusion d’une étude menée récemment par un groupe de scientifiques de l’Eawag, l’Institut Fédéral Suisse des Sciences et Technologies de l’Eau.
1 500 œufs d’esturgeons européens ont éclos en captivité en Gironde le 20 mai 2022. Événement rare, il s’agit d’une excellente nouvelle pour la restauration de cette espèce menacée de disparition à l’échelle mondiale.
Des chercheurs de l’Empa, le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche, associés à l’"Imperial College London", ont développé un nouveau drone qui peut à la fois voler et se poser sur l’eau pour en prélever des échantillons et, entre autres, en contrôler la qualité. Cet appareil vient d’être testé pour la première fois sur le lac de Zurich.
En pleine sécheresse, plus de 30 collectifs, syndicats et associations s’engagent à se mobiliser contre les méga-bassines en cas de démarrage d’un nouveau chantier. Elles donnent rendez-vous pour l’arrêter le 3e week-end suivant le début des travaux. Bassines Non Merci qui va être auditionné jeudi par la Commission Européenne Peti dénonce également l’illégalité de ces bassines, qui bafouent pas moins de 9 directives européennes, comme le démarrage de la Bassine SEV 17 l’a déjà montré.
L’association des Courtils de Bouquelon teste l’introduction de bufflonnes d’eau pour atteindre les zones marécageuses et favoriser la biodiversité dans le marais Vernier.
La Chaine EauTV des élus et des rivières est née d'un constat partagé d'un manque de contenu de formation disponibles pour les élus sur le sujet de l'eau et des rivières. Depuis septembre 2021, un certain nombre de vidéos pédagogiques ont été mises à disposition. Ce questionnaire à vocation en moins de 5 minutes à voir ce que nous pouvons faire ensemble pour répondre au mieux aux attentes des élus via EauTV. Votre réaction est attendue ci-dessous sur le contenu pour avancer sur ce projet.
C'est un effet de la sécheresse et de l'urbanisation. À Sérignan dans l'Hérault, les vignerons voient leurs pieds de vigne mourir les uns après les autres, rongés par le sel. Le débit de l'Orb tout proche n'est plus assez fort et la mer pénètre dans le lit du fleuve, ce qui risque de mettre en péril leur activité.
Une ville est restée enterrée par le Tigre pendant 3 400 ans et est en train d'émerger en raison de la grave sécheresse qui affecte la région. On pense qu'il pourrait s'agir de l'ancien Zakhiku, un centre important de l'empire du Mitanni.
Les chiffres du Recensement Général Agricole 2020 qui viennent de paraître sont éloquents : la surface agricole utile diminue, mais la part de surface agricole utile irriguée augmente, partout, dans toutes les régions.
Le château d’eau du Sud-Est est au plus bas, après un hiver déficitaire en précipitations. La fonte accélérée en mai, associée au déficit de pluviométrie printanier, provoque une cette sécheresse inhabituelle en altitude à la veille de l’été, surtout au sud. Les réserves en eau du manteau neigeux à plus de 1 000 m n’ont jamais été aussi faibles un 1er juin depuis 1976. Et même depuis 1959, pour la partie méridionale de la chaîne. Avec des conséquences en cascade en aval, de l’agriculture à la production électrique en passant par le tourisme et les activités de montagne, entre alpinisme et eaux vives. Panorama en images.
Les riverains ou voisins d'une réserve d'eau potable peuvent avoir droit à une indemnisation si leurs droits d'utilisation du terrain sont réduits dans l'intérêt de la protection de l'eau, a jugé la Cour de cassation dans un arrêt récent.
Le 17 mai, la Haute-Vienne est passée en alerte vigilance sécheresse, avec un déficit de pluviométrie de 30 %. Depuis, la situation s’est dégradée : le mois a été très sec, avec à peine 5 à 10 mm d’eau tombés du ciel, au lieu des 80 à 100 mm attendus pour la période. Les pluies récentes ne suffisent pas à combler le manque et les sentinelles des services de l’État s’inquiètent de ce qui attend le département pour été.
Les nouvelles mesures de lutte contre les algues vertes prises par l’État ne vont pas assez loin, selon Eau et rivières. L’association vient de saisir le juge de l’exécution du tribunal administratif.
Les viticulteurs alertent sur la mortalité subite de leurs vignes rongées par le sel. Augmentation des températures et sécheresse précoce pourraient expliquer le phénomène.
Depuis plusieurs décennies, une accélération du processus d’eutrophisation (apport excessif d’éléments nutritifs) est observée dans les lacs, induisant d’importantes proliférations de cyanobactéries. En région, le lac de montagne d’Aydat (63) est concerné ! Un dispositif d’observations automatisé sur le long terme a été installé depuis quelques années, accompagnant diverses mesures de restauration de la qualité des eaux.
Conçu pour la première fois dans les années 1950, le projet Sites Reservoir a été abandonné dans les années 1980 – les années crépusculaires des grands projets de construction de barrages occidentaux en Amérique. Aujourd’hui, des décennies plus tard, une méga-sécheresse dans le sud-ouest et des restrictions d’eau historiques dans les comtés de Los Angeles, Ventura et San Bernardino alimentent un regain d’intérêt pour le plan, au grand désarroi des écologistes.
En Valais, l’eau s’est remise à couler dans le bisse de Saint-Luc, après un repos de 50 ans. Loin d’être désuet, l’ouvrage séculaire – le premier à être réhabilité en Suisse – permet d’arroser 13 hectares de terres agricoles.
Les insectes aquatiques disparaissent. Il faut oser aborder ce sujet crucial. Ce déclin se manifeste par la disparition de certaines espèces (perte de diversité) et par un effondrement des populations d’insectes restants (perte d’abondance).
En Région Pays de la Loire, les collectivités en charge de la protection de la ressource en eau ont confié à la Chambre d’Agriculture la construction d’une boite à outils pour favoriser la création, la restauration, l’entretien et le maintien des infrastructures agro écologiques (IAE).
L’Inde a connu ces derniers mois une vague de chaleur sans précédent, accompagnée de sécheresses. La problématique de l’eau est centrale dans cet État de 1,3 milliard d’habitants, où l’on cherche depuis longtemps des solutions pour pallier des manques en eau qui vont aller croissant : les derniers rapports du GIEC indiquent que 40 % de la population indienne fera face à des pénuries de cette ressource d’ici 2050.
Des experts et des magistrats sur les rives d'un lac glaciaire dans le nord-est du Pérou : la justice allemande s'est déplacée jusqu'aux Andes pour étudier la plainte d'un paysan de ce pays contre le géant allemand de l'électricité RWE, accusé d'avoir favorisé le réchauffement climatique.
Doñana, un site d’importance international pour les flamants roses, est menacé par les extractions d’eau souterraine pour l’agriculture. Des scientifiques et des ONG ont lancé un appel au parlement Andalous pour qu’il revienne sur sa décision d’autoriser l’extension des surfaces irriguées pour l’agriculture intensive. Espérant, pour Doñana et les flamants roses que cet appel sera entendu.
C’est une première nationale : les pêcheurs et chasseurs associés viennent d’acheter un espace naturel. Un lac et des terrains sur plus de 35 hectares qui vont servir à la protection de la nature, à la pédagogie.
Chaque été, le niveau des petits cours d'eau baisse, parfois jusqu'à leur assèchement complet. Pour mieux comprendre et anticiper ce phénomène, un Observatoire national des étiages (Onde) a été mis en place en 2012. Cette dataviz dresse un bilan des 10 premières années d'observation, et s'ajoute à la collection créée par l'Office français de la biodiversité.
Le Cercle français de l’eau (CFE) organisait le mardi 17 mai à Paris, rue de Berri, dans les locaux de la Fédération nationale des travaux publics, la troisième session de la série de conférences titrée « Faut-il une nouvelle loi française sur l’eau ? », qui nous a réservé d’étonnantes surprises, nous confortant dans nos inquiétudes déjà anciennes sur l’avenir de la gestion de l’eau en France.
Dans le cadre de notre recherche, nous avons effectué le premier sondage international sur « l’agriculture humide », ou paludiculture, afin de comprendre de quelle façon les tourbières peuvent être protégées tout en considérant les populations, par exemple les agriculteurs, qui les utilisent. Nous avons aussi organisé un atelier à Montréal s’adressant aux agriculteurs et au public afin de présenter le rôle des tourbières dans les changements climatiques et discuter de paludiculture.
Alors que les poissons se meurent dans la Haute-Loue, un pas vient d’être franchi dans la lutte contre la pollution de la Loue. Les seuils de concentration de nitrates et phosphates à ne pas dépasser pour que la rivière retrouve une bonne santé, viennent d’être validés par le bureau de la Commission Locale de l’Eau de ce secteur du Doubs.
Pour son probable dernier déplacement en France, Jean Castex a fait le déplacement jusqu'en Vaucluse ce jeudi. Le Premier ministre a avant tout voulu rassurer les agriculteurs victimes de la sécheresse.
Faiblement médiatisé et encore peu pris en compte par les pouvoirs publics, le risque de crue centennale menace pourtant sérieusement la Seine et ses environs, en particulier au printemps. Si une telle catastrophe se produisait l’année prochaine, les pertes économiques se chiffreraient en dizaines de milliards d’euros. Plusieurs centaines de milliers d’emplois seraient menacés. Sans compter la « gigantesque panne technologique » qui en découlerait.
La COP 15 d'Abidjan sur la désertification en appelle à un engagement mondial total en faveur de la préparation à la sécheresse. Restaurer les paysages et modifier les pratiques agricoles sont les principales issues.
La sécheresse frappe la France en ce début de mois de mai. 15 départements sont en alerte, et 3 autres en état de vigilance. Quelles solutions ? Quelles mesures pour prévenir ? Que faire face à ce signe de dérèglement climatique ?
Ce jeudi 5 mai, la commune de Mazan (Vaucluse) inaugure sa nouvelle aire de remplissage et de lavage pour les agriculteurs. Un système qui permet de mieux traiter les produits chimiques restants dans les cuves, mais aussi d'utiliser une eau saine sans utiliser le réseau d'eau potable.
Ces dernières décennies, l’état du Rhône a été de plus en plus scruté, notamment à la recherche de polluants. Aujourd’hui, son état est stable, mais relativement précaire.
Ce qui se fait depuis des décennies dans les stations d'épuration en tant que processus d'épuration peut également être utilisé de manière décentralisée ou semi-centralisée comme procédé de recyclage des nutriments. Une séparation précoce du "solide et du liquide" joue un rôle clé. Elle permet des solutions flexibles en termes de processus, notamment pour le traitement de l'urine. De nouvelles études montrent en outre que les procédés peuvent être utilisés non seulement pour l'urine humaine, mais aussi pour celle des vaches ou des porcs.
Pendant deux ans, une cinquantaine d'experts ont étudié la littérature scientifique pour faire le point sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur les écosystèmes. Le bilan est inquiétant, mais des solutions existent pour l'améliorer.
Restaurer nos océans, nos mers, nos fleuves et nos rivières d’ici à 2030 : c’est le but de la mission Starfish du programme Horizon Europe. Le point sur ces enjeux avec Agathe Euzen, directrice adjointe de l’Institut écologie et environnement du CNRS.
Deux fois par an, des experts sillonnent le pays pour évaluer les niveaux de pollution des 6 500 nappes d’eau de France et mesurer l’impact des activités humaines sur les sols et l’écosystème. «Libération» a suivi le travail de ces experts dans la région de la Beauce.
Les prévisions du BRGM et de Meteo-France convergent pour annoncer un été particulièrement sec. La guerre en Ukraine fait peser de nouvelles incertitudes sur les fronts énergétique et alimentaire. Aussi, par un communiqué en date du 29 avril, le gouvernement a annoncé un train de mesures censé y pallier.
À cause du réchauffement climatique, le plus grand lac d'Europe n’a plus connu de brassage complet de ses eaux depuis dix ans. Le phénomène est pourtant essentiel pour permettre l’oxygénation et donc, les conditions propices à la vie.
Si nous sommes bien informés que la « majorité des activités du monde occidental ne seraient ni écologiquement ni socialement soutenables » et que la raison principale revient à la déconnexion des systèmes et des équilibres naturels, nous pouvons cependant rester collectivement dépourvus de solutions autres que les simplistes « faire pipi sous la douche » et « trier ses déchets ». La recherche conduite par Fabien Esculier remet nos espoirs à leur place (imaginative et constructive) en nous invitant à détourner l’urine du système actuel d’évacuation des eaux et des excrétats, et à aller plutôt, comme le disait sa grand-mère gaspésienne, « faire pipi dans la rhubarbe ».
La gestion de l’eau est un levier indispensable dans les territoires alpins. Elle relève cependant parfois du casse-tête pour les agriculteurs entre la législation, les contraintes environnementales et la bonne tenue des cultures.
Cent millions d'euros : telle est la hausse du plafond des dépenses des agences de l'eau pour 2022, que le gouvernement a autorisé ce 29 avril. Cette enveloppe s'ajoute au budget annuel, établi à environ 2,5 milliards d'euros sur la période 2019-2024. Elle s'inscrit dans le cadre des crises de l'énergie et des denrées alimentaires, précipitées par les conséquences de la guerre en Ukraine, mais également d'un risque accru de sécheresse dans les prochains mois.
En étudiant le cycle méconnu de l'eau verte en lien avec l'humidité des sols, des chercheurs du Stockholm Resilience Center plaident pour créer une nouvelle limite planétaire. Leurs premières estimations suggèrent que celle-ci est déjà dépassée.
Dans l’article précédent nous avons pu voir ensemble ce qu’était un bassin versant et la nécessité de le considérer comme entité cohérente de gestion pour les milieux aquatiques. Nous avons également rappelé que chaque cours d’eau était différent et qu’un certain nombre d’indicateurs permettent de les décrire. Parmi eux, la température, la pente et d’autres variables, font évoluer les cours d’eau et par conséquent les espèces animales et végétales qui les composent. L’étude de certains peuplements permet d’ailleurs de mettre en évidence des potentiels dysfonctionnements du milieu, liés à des impacts, tantôt anthropiques, parfois climatiques. Pour compléter cette description des bassins versants, nous vous proposons dans ce nouvel article de nous intéresser aux différents types de fonctionnement des cours d’eau et notamment à l’importance de leur capacité à évoluer au fil du temps.
Le réchauffement climatique pose la question de la raréfaction de nos ressources en eau. Alors qu’en France, les restrictions d’eau débutent déjà dans certains départements, l’épisode 3 du podcast Dernières Limites revient sur cette question en compagnie de l’hydrogéologue et hydroclimatologue Florence Habets. À écouter de toute urgence pour comprendre l’importance de la préservation de cette ressource primordiale.
Les pantomines « écolo » électoralistes à Marseille étaient bien du brassage de vent, comme en témoignent, et l’adoption d’un nouveau Code minier, par ordonnance, entre les deux tours, et la course à marches forcées vers l’irrigation à outrance, qui va se poursuivre à vitesse grand v…
Après un hiver et un printemps secs, le risque de pénurie d’eau, au vu du faible débit des rivières, s’avère déjà important en prévision de la période estivale. Les Chambres d’Agriculture de Corse, l’Office hydraulique et l’Odarc, inquiètes, cherchent à anticiper une situation qui pourrait être catastrophique pour l’abreuvement de l’élevage corse.
Une vache doit boire plus de 100 litres d’eau par jour pour faire son lait. L’industrie laitière, pilier économique de bien des villages du Bas-Saint-Laurent, demande une eau de qualité, en grande quantité. Mais devant son puits où l'eau fait parfois défaut, Jean-François Rioux n’a d’autres choix que de transporter de l’eau en camion pour abreuver ses bêtes, une situation qui se reproduit année après année au creux de l’été.
Une requête émanant de sept pays a été déposée auprès de l’UNESCO pour que l’irrigation traditionnelle en Europe - son savoir, sa technique et son organisation - soit inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. En Suisse, les Wässermatten (prés inondés) de Haute-Argovie, le paysage de prairies irriguées par les bisses des Sonnenberge (coteaux ensoleillés), dans le Haut-Valais, ainsi que cinq autres consortages valaisans sont concernés par cette candidature. Cette reconnaissance internationale ne devrait pas être décidée avant décembre 2023.
Où l’on voit, à l’occasion d’une réponse ministérielle à un parlementaire, que la profession agricole s’agite autour d’un projet de sévérisation des normes d’épandage des boues de STEP…
Le Canada possède 20 % des ressources d'eau douce de la planète. Pour plusieurs, l'eau ici est une ressource inépuisable. Cela explique sans doute pourquoi nous sommes les plus grands consommateurs de cette ressource au monde. Pourtant, au Canada, les défis de la gestion de l'eau existent déjà à plusieurs endroits. Dans ce deuxième texte d'une série de trois, nous explorons comment le Québec, malgré une image d'abondance, fait face à des pénuries.
Le secteur agricole pourrait-il tirer profit de la reconnaissance de la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent ? C’est sur cette question que le professeur Hugo Muñoz s’est penché et la réponse est positive, notamment si on envisage une nouvelle dénomination d’origine.
Après un hiver aux pluies peu abondantes, ce jeudi 14 avril le vice-président de Dijon Métropole a demandé au conseil départemental de la Côte-d'Or de «surseoir» au pompage effectué dans la nappe phréatique Dijon sud pour remplir un bassin destiné à l'irrigation.
Une équipe de la NASA vient de développer une nouvelle méthode pour améliorer la gestion des nappes souterraines, essentielles à la vie et à l’agriculture dans nombre de régions du monde. Elle consiste à croiser des données satellite pour distinguer les différents types de nappes. L’enjeu est de taille.
Une équipe de scientifiques de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), dirigée par László Forró, professeur honoraire à l’Institut de physique, a mis au point un filtre de purification de l’eau qui fonctionne uniquement à l’énergie solaire. L’idée de base de ce prototype, qui pourrait être facilement déployé à grande échelle, est de faciliter l’accès à l’eau potable dans les endroits peu peuplés, voire reculés.
Constatant l’échec d’une politique très dispendieuse, un rapport d’inspection préconise l’abandon de la persuasion au profit d’une stratégie mêlant labellisation, incitation fiscale et obligations réglementaires. Politiquement toxique. A tel point que le ministère de l’Agriculture a préféré garder le rapport dans ses tiroirs.
Du 28 mars au 1er avril 2022, la Plateforme technologique GH2O a proposé la 15e édition de la Semaine de l’eau, sur trois sites (Lavaur, La Canourgue et Nîmes). Zoom sur la Journée technique proposée à Lavaur le jeudi 31 mars, sur le thème des consommations d’eau en agriculture.
Cet hiver, les nappes phréatiques ne se sont pas reconstituées et pour la première fois en France, nous abordons en manque d'eau les saisons les plus chaudes. Pourquoi ce phénomène ? Est-ce amené à durer ? Que faire pour lutter contre la sècheresse ?
Répondant à une question d’un élu, Delphine Alexandre, vice-présidente du conseil régional de Bretagne en charge de la Santé et de l’Eau, prévient : dans les baies de Saint-Brieuc et de la Fresnais, les volumes d’algues vertes seront importants cette année.
Une fois de plus, le gel, les canicules et les pluies intenses inquiètent les agriculteurs et producteurs de fruits, qui chaque année doivent s’adapter aux aléas climatiques. Quelles sont leurs stratégies pour résister à un climat de plus en plus imprévisible ?
Saviez-vous qu'entre le quart et le tiers des microplastiques que l'on retrouve dans l'environnement proviendraient du lavage domestique des vêtements ? Bien que les usines de traitement des eaux élimineraient 98 % d'entre eux, la réutilisation des boues en agriculture serait responsable d'une part de l'introduction de ces sous-produits vestimentaires nocifs dans l'environnement.
En cette fin mars, l'Italie fait face à son hiver le plus sec depuis près de 70 ans. L'ARPA (l'Agence régionale pour la protection de l'environnement) du Piémont tire la sonnette d'alarme.
Pour préserver cette ressource de plus en plus menacée, faut-il mettre en place des mesures coercitives ? C’est la question qui a été débattue lors du Tribunal des Générations Futures de la Métropole de Lyon le 22 mars 2022, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.
Accélération des phénomènes extrêmes - sécheresse, pluies diluviennes -, conflits d’usage autour de l’eau... les collectivités territoriales doivent passer à l’action et s’adapter au changement climatique. Jeudi 24 mars, le Comité 21 organisait un webinaire spécifiquement dédié aux enjeux sur la ressource en eau. Des solutions territoriales et sectorielles existent pour lutter contre le gaspillage, protéger la fonctionnalité des milieux et rendre les réseaux plus résilients.
France Nature Environnement a eu accès à un rapport encore confidentiel remis au ministre de l’Agriculture. Ce rapport dresse un diagnostic complet et un bilan très décevant des 14 dernières années d’actions politiques en matière de réduction de l’usage des pesticides. Il n’a jamais été rendu public et pourtant les auteurs font état de solutions réalistes et rapidement applicables.
Un rapport d’inspection resté jusqu’à présent confidentiel analyse les incohérences et le manque de détermination de l’Etat pour diminuer de moitié l’usage des produits phytosanitaires dans l’agriculture française.
Le changement climatique fait présager des difficultés à venir pour répondre à tous nos besoins en eau. Le SMAVD se dote de moyens pour mieux connaître la ressource durancienne, très précieuse pour une grande partie de la région Sud.
Il semble que la qualité de l’eau du Rhône s’est améliorée au cours des dernières décennies. Il reste cependant de nombreux points noirs en termes de pollution, tels que les pesticides en provenance du Beaujolais, les microplastiques ou encore les substances pharmaceutiques qu’on avait du mal à déceler jusqu’à récemment.
Alors que le Forum mondial de l'eau s'ouvre ce mardi à Dakar, en Ukraine, au Yémen ou encore au Nigeria, les populations civiles vivant dans des zones de conflit pâtissent d’un manque d’eau, dont les conséquences multiples s’ajoutent à celles de la guerre.
De l'Ukraine au Yémen, en passant par le Sahel ou l'Afrique centrale, l'enjeu de l'accès à l'eau potable est une constante des pays en guerre. Et pour certains d'entre eux, le réchauffement climatique ne fait qu'aggraver les tensions, quand il n'en est pas la cause. Entretien avec Guillaume Pierrehumbert, chef de l'unité Eau, au Comité international de la Croix-Rouge, rencontré en marge du Forum mondial de l'eau qui se tient à Dakar cette semaine.
Dans quel état sont les eaux souterraines en Suisse? Lors de la Journée mondiale de l’eau, nous en avons discuté avec l’hydrogéologue Christian Moeck, membre du groupe de recherche en hydrogéologie de l’Eawag qui s’intéresse aux défis les plus pressants auxquels sont confrontées les eaux souterraines, ainsi qu’aux moyens de protéger les ressources qu’elles représentent.
L’information a fait l’effet d’une bombe. Du matériel de surveillance, dont une caméra et un relais radio de facture militaire, ont été découverts jeudi 17 mars 2022 à proximité immédiate du domicile de Christian Le Guet, père de Julien Le Guet, porte-parole et figure de proue du collectif « Bassines, non merci », mobilisé depuis des années contre l’inflation de méga-bassines destinées à l’irrigation dans les Deux-Sèvres et le Marais Poitevin.
Annoncé en conclusion du Varenne agricole de l’eau, un projet de décret donne la possibilité au préfet coordonnateur de bassin de déterminer la stratégie des volumes prélevables en hiver, c’est-à-dire hors étiage. Les observations du public sont attendues jusqu’au 4 avril prochain.
Les saboteurs de bassines ont encore frappé. Deux retenues d’eau ont été abîmées à Nouaillé-Maupertuis dans la Vienne ainsi qu’à Salles, dans les Deux-Sèvres la semaine du 7 mars.
Au lendemain même de la publication par la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (Veolia, Suez et Saur) de son « Manifeste », qui place la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) au premier rang des appétits des Trois Sœurs, le gouvernement a publié le 11 mars un décret censé encadrer cette pratique, réputée « incontournable » pour répondre aux tensions qui se font jour sur la disponibilité des ressources en eau.
- Deux ou trois choses qu’il faut savoir sur les eaux souterraines en Suisse
- Trois exemples d’eaux souterraines en Suisse romande
- Petit glossaire des eaux souterraines
Un coup de maître. A un mois de l’élection présidentielle, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau publie un « Manifeste » qu’elle adresse aux candidats à l’élection suprême, et surtout aux futurs députés et sénateurs. Le syndicat patronal créé par Veolia, Suez et Saur y présente 7 « axes de progrès », censés incarner les orientations décisives pour la période 2022-2027, fruits d’un patient travail de lobbying promis à un bel avenir, car ces orientations vont inévitablement s’inscrire dans le réel, (c’est déjà fait au lendemain même de cette publication, avec le décret gouvernemental sur le « re-use »…), signant une mutation profonde de ce lobbying, non plus périphérique à l’appareil d’état et à la représentation politique, mais logé en son sein à l’état gazeux, comme un phénomène naturel, que nul ne saurait désormais contester.
Au Salon international de l’Agriculture, du 26 février au 6 mars 2022, à Paris, INRAE fait un focus sur les recherches et l’expertise sur l’eau et sa gestion dans les territoires. L’unité de recherche HYCAR représente le centre INRAE Île-de-France-Jouy-en-Josas – Antony avec des présentations sur le cycle de l’eau, les enjeux de la prévision des crues et différentes animations autour des poissons de nos rivières et des bassins versants français.
D’ici 2050, les États membres devront avoir restauré au moins 70 % des tourbières drainées à des fins agricoles, dont au moins la moitié devra avoir été remise en eau. C’est ce qu’indique la proposition de règlement de la Commission européenne sur la restauration de la nature qui a fait l’objet d’une fuite et a été consultée par EURACTIV.
Le deuxième volet du sixième rapport du Giec, publié lundi 28 février, décrit les conséquences du réchauffement climatique dans les zones de montagne et plus particulièrement dans les Alpes. Le bilan est plutôt sombre.
L’avenir de la ressource en eau de l’agglomération troyenne est un sujet de préoccupation majeur pour les élus du COPE-Territoire Eau Potable Troyes. Cette question a fait l’objet d’un séminaire aux Vassaules, en décembre et janvier, afin de définir les actions à mener en faveur des captages stratégiques.
Partout en France, notre eau est en mauvaise santé. Peu intéressés par le sort des rivières, les gouvernements ne se sont pas attaqués au vrai problème : l’agriculture industrielle. Résultat, les consommateurs payent le prix fort.
L’EPTB Seine Grands Lacs souhaite inciter les élus aubois du Bassin de la Seine Amont à porter des projets qui contribueraient à mieux maîtriser le risque inondation. À cet effet, son Président Patrick Ollier est venu à Troyes pour expliquer son action.
C’est bien une mine de carbone que nous avons sous nos pieds normands dans les marais du Cotentin et du Bessin avec près 30 millions de tonnes de carbone stockées. Première région française en termes de stockage de carbone, elle est aussi celle qui depuis 70 ans a le moins subi de dégradation. Ces écosystèmes méconnus sont un trésor dormant et leur disparition, si nous n’y prenons garde collectivement, pourrait avoir des conséquences largement sous-estimées vis-à-vis du changement climatique.
Le comité de bassin adopte le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux, le Sdage Loire-Bretagne 2022-2027 et donne un avis favorable au programme de mesures élaboré par l'État.
Gérer la ressource en eau de manière durable et équitable à l’échelle territoriale, c’est l’enjeu du partenariat signé ce 1er mars par Philippe MAUGUIN, Président directeur général d’INRAE et Guillaume CHOISY, Directeur général de l’agence de l’eau Adour-Garonne. Face au besoin de préserver, protéger et partager l’eau sur un bassin marqué par les effets du changement climatique, cette convention-cadre a pour objectif de produire des connaissances scientifiques et des expertises au plus près des problématiques de terrain.
La parution ce jour du deuxième volet du sixième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) apporte de nouvelles données sur les impacts, les vulnérabilités et l’adaptation à la crise climatique, avec une analyse dédiée aux montagnes dont nous retranscrivons ici les grandes lignes.
Le rappel sur le temps long de l’historique de l’assainissement des eaux usées en Ile-de-France permet de comprendre pourquoi des collectivités s’attachent aujourd’hui à tenter de dépolluer par phyto-remédiation, en plantant des millions d’arbres, d’anciens champs d’épandage qui ont fait en leur temps la fortune des maraîchers en région parisienne.
Réserves d’eau de pluie, irrigation au goutte à goutte... Dans le Marais poitevin, face à l’agriculture intensive d’irrigation permise par les bassines, des maraîchers tentent la sobriété hydrique.
Les enjeux liés à l’équilibre de la gestion quantitative de la ressource en eau sont de plus en plus prégnants dans le contexte actuel du changement climatique. Le bassin versant de l’Oudon est déjà concerné par des risques de sécheresse et de pénuries estivales d’eau et subit chaque année des restrictions préfectorales d’usage. Une enquête sera prochainement lancée.
Une révolution se profile à l’horizon. Les algues pourraient ouvrir une révolution aussi importante que l'agriculture au néolithique. Premier maillon de la chaîne du vivant, les algues sont un trésor facile à cultiver. Très bonne nouvelle pour la planète.
Plus d'une centaine de personnes ont manifesté ce samedi à Niort et à Poitiers pour protester contre le projet de bassines agricoles prévu en Poitou-Charentes.
Après avoir discuté des attentes des pêcheurs ariégeois et de la santé des populations de truite des rivières patrimoniales d'Ariège, terminons l'entretien avec Laurent Garmendia, directeur de la FDAAPPMA09, en nous attardant sur le cas de la pêche en grande rivière et notamment sur la fameuse rivière Ariège dans sa partie basse.
Pour réduire la prise d'espèces non ciblées par la pêche, une équipe française de l'IFREMER teste des chaluts intelligents permettant de trier le poisson avant même de le remonter à bord des bateaux, mais également de limiter l'impact sur l'écosystème marin.
Les plaintes déposées par deux associations contre d'anciens ministres dans l'affaire du chlordécone aux Antilles n'iront pas plus loin. La Cour de justice de la République les a déclarées irrecevables pour défaut d'intérêt à agir, a indiqué, le 8 février, le parquet général près la Cour de cassation, rapporte l'AFP.
L’énergie hydraulique constitue l’épine dorsale historique de l’approvisionnement en électricité de la Suisse. Et ce serait encore plus vrai aujourd’hui, dans le contexte de la transition énergétique. Mais celle-ci doit d’abord redorer son image qui s’est ternie au cours des dernières décennies.
C’est une situation assez inhabituelle en cette saison. L’Espagne, comme le Portugal voisin, sont frappés cet hiver par une aridité précoce et extrême en raison de la faible pluviométrie enregistrée en janvier. Le mois dernier est déjà considéré comme le deuxième le plus sec depuis l’an 2000 dans la péninsule ibérique, selon les agences météorologiques locales.
Le nouveau réseau suisse des eaux souterraines, en abrégé CH-GNet, est à présent lancé avec son site en ligne. Une étape importante pour la nouvelle plateforme d'échange, d'information et de mise en réseau de l'Eawag.
Dans le cadre de son action en faveur de la transition écologique et énergétique, Grand Chambéry s'inscrit comme un territoire pionnier en matière de réutilisation des boues d'épuration pour produire du biogaz.
Le début d’année a été très sec en France, avec un important déficit pluviométrique en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le peu de pluie en janvier est déjà le signe d’une sécheresse. Mais sans conséquence pour l’instant sur l’agriculture.
La DREAL Occitanie a fait appel au Cerema pour élaborer des outils à destination des collectivités, pour mettre en œuvre des actions efficaces d'adaptation de leur territoire aux enjeux spécifiques du changement climatique en Occitanie. Des documents thématiques et des interviews vidéo d'élus locaux fournissent les clés pour agir sur une série d'enjeux tels que l'eau, les risques, la biodiversité...
Sécheresse, pollution, infrastructures défaillantes, mais aussi surexploitation par les grandes compagnies et l’agriculture intensive… Le sous-continent souffre de la raréfaction de l’eau potable. Dans dix ans, une mégalopole comme Mexico pourrait se retrouver sans eau.
Dans le cadre du projet CARIBSAN porté par l’Office de l'Eau de la Martinique (ODE), valorisant le développement des filtres plantés de végétaux dans la Caraïbe, une visite à la station de Taupinière au Diamant a été organisée lundi 31 janvier 2022 par l’Office international de l'Eau (OiEau).
Les glaciers de montagne, qui fondent sous l'effet du réchauffement, contiennent moins de glace que ce que pensaient les scientifiques, selon une étude publiée lundi, qui insiste sur les risques d'accès à l'eau dans certaines régions, comme les Andes.
L’établissement public territorial de bassin Seine Grands lacs a signé, mercredi 2 février 2022, avec la chambre d’agriculture régionale et la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de Seine-et-Marne une convention d’indemnisation des agriculteurs concernés par les surinondations provoquées par le casier-pilote de la Bassée.
Les conclusions du Varenne Agricole de l’Eau et du Changement climatique, rendues le 1er février, sont à l’image de cette concertation : une remise en cause du cadre des Assises de l’eau de 2019 et un recul politique en matière de politique de l’Eau et d’adaptation. Ce Varenne est passé à côté de nombreux enjeux, et soulève des inquiétudes sur la déstabilisation, sous prétexte de « l’accélérer » et de « l’enrichir », du cadre réglementaire de discussion sur la gestion quantitative de l’Eau. Alors que des solutions durables sont possibles, ce Varenne cherche à tout prix à adapter un modèle dépassé au regard des contraintes climatiques nouvelles. Par la Confédération Paysanne, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, le Réseau Action Climat, l’UFC-Que Choisir.
Face au changement climatique et à la multiplication des crues, quel avenir pour le fleuve de la Saône et ses habitants ? Pour répondre à cette question, près de 500 personnes ont assisté à un colloque ce jeudi 3 février à Fragnes-La Loyère, en Saône-et-Loire.
Nous allons parler dynamique de population salmo et réglementation pêche, sur fond d’attentes et revendications des adhérents. Débutons cette série de 3 (longs) articles visant à mieux comprendre les tenants et aboutissants de la gestion de la pêche de la truite en France en 2022.
Cet appel à manifestation d’intérêt vise à apporter un accompagnement ciblé pour le développement ou l’adaptation de filières soutenant des systèmes agricoles favorables à l’eau, soit en priorité les systèmes herbagers, l’agriculture biologique et autres cultures sans intrants, telles que la luzerne, le miscanthus, les taillis très courte rotation, etc.
La 2ème zone humide de France, le Marais Poitevin ( 100 000 ha), est gravement menacée, ainsi que sa façade maritime aux ressources si importantes*. Depuis 4 ans, des manifestations réunissent des milliers de personnes protestant contre la dégradation de l’environnement et les prélèvements abusifs d’eau douce. Or, on vient d’apprendre l’imminence de publication de l’arrêté modificatif valant règlement d’eau des ouvrages structurants des marais mouillés de la Sèvre niortaise, du Mignon et des Autises.
En conclusion du Varenne de l’eau, une consultation sur les réponses aux effets du changement climatique, le premier ministre a donné des gages aux exploitants.
Très impliquées dans le Varenne de l’eau, notamment sur le deuxième volet consacré à l’adaptation des filières au changement climatique, les chambres d’agriculture saluent les conclusions des travaux et la prise de parole du Premier ministre. Elles déplorent cependant le manque de moyens dédiés à l’aide aux investissements et à l’accompagnement des agriculteurs.
Pouvoirs alloués aux préfets sur la gestion locale de l’eau, délégué interministériel dédié, assurance récolte… Les conclusions du « Varenne de l’eau » confirment la reprise en main de la gestion de l’eau au profit de l’agriculture intensive.
Une petite enquête sur le bassin de l’Agout, dans le Sud-Ouest, significatif de la nouvelle manière de voir l’eau : pour gérer la variabilité nouvelle de la pluie, il ne s’agit plus - seulement - de faire des gros tuyaux et des grands barrages, mais d’entretenir la tourbe et le petit chevelu de ruisseaux.
Le 11e programme « Sauvons l’eau » de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse établit les priorités d’interventions sur la période 2019-2024. Afin de tenir compte des 3 premières années de mise en œuvre du programme et notamment de la crise sanitaire et des prochains Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) 2022-2027 de Rhône-Méditerranée et de Corse, l’agence adapte son programme à mi-parcours tout en conservant l’enveloppe financière de 2,64 milliards d’euros pour 6 ans.
Le Parc naturel régional Périgord Limousin, le syndicat mixte de rivières du bassin de la Dronne et l'établissement public Epidor ont signé ce jeudi 20 janvier une convention de partenariat relative à la gestion des milieux aquatiques et à la prévention des inondations du Bassin de la Haute-Dronne, qui concerne le nord du département de la Dordogne. Ce texte valable valable cinq ans a pour but de coordonner les actions visant à restaurer la continuité écologique et à améliorer la qualité de la ressource en eau.
Cet article se concentre sur la gestion de la rareté de la ressource en eau dans deux métropoles de l'Ouest aride des États-Unis confrontées à une intensification des sécheresses et à un stress hydrique accru. S’appuyant sur un terrain qui fait jouer à l’extrême les problématiques socio-écologiques de la pénurie, ce travail de recherche propose de considérer les villes de Phoenix et de Tucson comme des laboratoires de l’adaptation urbaine au changement climatique, pour explorer les différentes modalités d’adaptation à la rareté de la ressource en eau.
« Le lac est là et il fait son travail, se contente d’affirmer Serge Bousquet-Cassagne. Il se remplit tous les ans alors que l’on nous avait dit que le bassin versant était trop petit. Et pour la deuxième année consécutive, il a permis d’écrêter la crue de la Garonne ».
La concertation publique en vue de réduire le taux de nitrates des eaux bretonnes a permis, malgré les désaccords clivants, de faire émerger des propositions.
La cour d'appel d'Agen a finalement allégé les sanctions retenues en première instance contre les responsables de la construction illégale de la retenue d'eau de Caussade, transformant les peines de prison fermes en « avec sursis ». « Les protagonistes responsables de la construction du barrage illégal du lac de Caussade, dans le Lot-et-Garonne, ont été condamnés par la cour d'appel d'Agen à dix mois de prison avec sursis et à 7 000 euros d'amende », pointe l'association FNE.
À la suite d’un appel à initiatives de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse pour lequel le SYMCRAU a été retenu afin d’expérimenter un nouveau dispositif de "Paiements pour Services Environnementaux" (PSE) rendus par l'agriculture, 26 exploitations agricoles de la Crau se sont engagées dans la démarche. L’objectif de ce dispositif est de rémunérer les agriculteurs pour leur contribution à la préservation de la qualité de l’eau et de la biodiversité en Crau.
Dans la région naturelle du Grand Ried en Alsace, de nombreux assecs ont été observés depuis 2015 sur les ruisseaux dits "phréatiques", c’est-à-dire directement alimentés par la nappe rhénane via des résurgences naturelles. Ces ruisseaux sont très sensibles aux variations des niveaux de la nappe lors des sécheresses météorologiques. La Commission locale de l'eau (CLE) du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Ill Nappe Rhin a souhaité approfondir ses connaissances sur le lien entre piézométrie, prélèvements en eau souterraine et asséchements des rivières.
C'est une première ! Jamais une plage n'avait été fermée au public aussi longtemps en raison des dépôts d'algues vertes. Depuis six mois la plage de l'Hôtellerie à Hillion, dans la Baie de St-Brieuc, est interdite d'accès pour raisons sanitaires.
Dans sa célèbre chronique "Conflit de canard", le Canard enchaîné daté du 22 décembre 2021 revient sur la désastreuse gestion du silure dans les fleuves et rivières françaises.
Un publi-reportage publié dan le Journal du Dimanche le 19 décembre 2021 intitulé "La préservation de l’eau, un pacte inter-générationnel" rapporte les propos aussi délirants que mensongers d’un think tank d’entreprises compradores (avec J. Denormandie) à propos du Varenne de l’Eau.
L’agriculture intensive pompe l’eau douce, rejette des pesticides, assèche les zones humides… et, in fine, affaiblit fortement les huîtres. Les ostréiculteurs se désespèrent.
L’effondrement du système d’eau potable et d’assainissement de l’île s’explique en partie par sa géographie. Mais les luttes d’influence politique et l’opacité des relations entre l’État et la Générale des Eaux ont aggravé la situation. Alors que la situation en Guadeloupe reste très tendue, après l’occupation du conseil régional, nouveau volet de notre enquête exclusive consacrée à un scandale de la République.
Dans le cadre de son « cours d’EAU » et après « Événements hydrologiques extrêmes » et « Valais : gestion de l’eau en mutation », l’Atlas hydrologique de la Suisse publie un troisième module intitulé : « L’eau et l’être humain en relation étroite ». Sous forme de livre imprimé (24 pages) et/ou celle d’un e-book, ce matériel didactique est destiné à l’enseignement de la géographie au niveau secondaire II (c’est-à-dire, en Suisse, le cycle d’études - professionnelles, gymnasiales ou de culture générale - qui suit la scolarité obligatoire) et a pour ambition de mettre à la disposition des enseignants et des étudiants les acquis scientifiques les plus récents en matière d’hydrologie.
Déjà fragilisées, les capacités agricoles de la Syrie risquent de plonger si la sécheresse s’installe, avec le risque d’un appauvrissement des paysans et d’une insécurité alimentaire croissante pour la population.
Clémence Anno, étudiante d’AGROCAMPUS OUEST (École nationale supérieure des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage), école interne de L’institutAgro (lnstitut national d’enseignement supérieur pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) de Rennes, a soutenu son mémoire de fin d’études d’ingénieure le 20 septembre 2021. Intitulé « La mobilisation du collectif « Bassines Non Merci ! » face à l’application partielle de la directive cadre européenne sur l’eau (DCE 2000/60/CE) dans le bassin-versant de la Sèvre-Niortaise — Marais Poitevin (Nouvelle-Aquitaine) », il apporte un éclairage précieux sur les mobilisations en cours en Poitou-Charentes que nous chroniquons régulièrement depuis plusieurs années.
C’est à la fois en direct de Bliiida (Metz), en multiplex avec les sites de chaque lauréat et en streaming que s’est déroulée cette 14ème édition des Trophées de l’eau. 6 actions ont été récompensées et 2 coups de cœur décernés. Un événement qui met en lumière et à l’honneur « l’engagement, le dynamisme et la créativité » des porteurs de projet a tenu à souligner Claude Gaillard, président du Comité de bassin Rhin-Meuse.
Dans les alpages vaudois du massif jurassien, comme dans plusieurs régions des Préalpes suisses, on n’a pas oublié ces surprenantes images d’hélicoptères de l’armée engagés durant les étés de 2015 et 2018 pour apporter des tonnes d’eau à des milliers de bovins en estivage sur les hauts-pâturages. Ces plans catastrophe avaient alors permis de résoudre une partie des problèmes dus à la sécheresse. Partiellement et provisoirement seulement. Car ce genre d’événement dont on dit qu’ils seront de plus en plus fréquents posent aussi des questions plus vastes quant à l’approvisionnement en eau des populations et à la sauvegarde des milieux aquatiques. Quels impacts ces épisodes caniculaires ont-ils sur la gestion des ressources en eau des montagnes jurassiennes ? Comment les collectivités publiques locales peuvent-elles relever de tels défis ? Des études menées au sein de la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne ouvrent quelques utiles perspectives sur le genre de réponses qui pourraient être apportées à ces problématiques.
En novembre, dans les Deux-Sèvres, des heurts ont éclaté entre agriculteurs et manifestants, paysans et/ou naturalistes, autour d'un projet de construction de "méga-bassine". Leurs défenseurs les jugent utiles à l'irrigation des terres; leurs détracteurs, eux, y voient une accaparation de l'eau …
Pour son 14e Colloque organisé à Sion le 3 décembre 2021, l’association « Mémoires du Rhône » a inscrit une double thématique à son programme : archéologie et archives sédimentaires. Ces deux approches sont d’actualité. De la haute vallée jusqu’au Léman, plusieurs sites archéologiques sont en chantier. Ils ouvrent de nouvelles perspectives dans la connaissance de cette plaine dont on disait qu’elle avait été très longtemps inhabitable. D’autres chantiers, d’un tout autre type, jalonnent aujourd’hui le cours du Rhône et s’inscrivent dans le vaste et long programme des travaux de sa troisième grande correction historique. Dans ce contexte, comprendre comment le fleuve charrie régulièrement jusqu’au lac d’immenses quantités de sédiments n’est pas quelque chose d’anodin. De ce point de vue, les questions ne manquent pas quant aux impacts imputables au changement climatique comme aux activités humaines.
Au Danemark, on cultive de la salade dans un immense hangar grâce aux LED et aux robots. Énergivores mais peu gourmandes en eau, les fermes verticales sont-elles le futur de l’agriculture ?
Présidé par Philippe Tabarin (Coordination rurale), le bureau de la chambre d'agriculture de la Vienne, réuni le 7 décembre, a délibéré et décidé de ne pas signer le « protocole d'accord et de cadrage » des réserves de substitution du Clain. « Présenté aujourd'hui pour signature, le constat reste celui d'un projet inabouti, faisant l'impasse sur des sujets capitaux et, au final, inéquitable, souligne-t-il dans un communiqué. La chambre représente tous les agriculteurs qui doivent être traités de manière juste et équitable. »
Le ministère de la Santé a récemment illustré le coupable laxisme de l’état, en réponse à la question d’une parlementaire qui l’interrogeait sur la qualité de l’eau et la responsabilité des collectivités territoriales gestionnaires. Réduire la quantité de pesticides mis en vente ? Vous n’y pensez pas ! On va juste essayer de planquer la poussière sous le tapis...
800 millions d’euros devaient permettre de réduire l’usage des pesticides en France de moitié en 10 ans. Résultat : il a augmenté de 15 %. L’argent est parti dans des projets inefficaces, lorsqu’il n’a pas été tout simplement détourné.
Un rapport de l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture dresse un constat accablant de l’état des sols et des eaux, soumis à un niveau de pression inédit pour nourrir la population.
Pour faire face à une problématique de coulées de boues, la commune d’Erchin, située dans le Douaisis, a mis en place une politique de gestion durable et intégrée des eaux pluviales, en prenant en compte la contrainte rurale et urbaine et en menant une dynamique de concertation approfondie.
Quelque 200 photos et autant de commentaires que l’on peut faire défiler à l’horizontale pour découvrir et comprendre d’histoire de la protection des eaux en Suisse de 1800 à nos jours : c’est le très bel outil que l’Institut Fédéral Suisse des Sciences et Technologies de l’Eau (Eawag) met à la disposition de toutes celles et ceux qui s’intéressent un tant soit peu à une gestion durable des ressources naturelles. Cette chronologie inédite met en évidence les connexions entre divers éléments technologiques, sociopolitiques et écologiques, sans oublier les personnages-clés et les institutions qui jalonnent deux siècles d’initiatives prises pour la sauvegarde de ce qui est la principale richesse de ce pays.
L'association France nature environnement (FNE) a attaqué en justice les arrêtés préfectoraux fixant les débits minimums à laisser dans la Têt entre Vinça et Ille, où plusieurs canaux d'irrigation majeurs naissent de dérivations de la rivière. FNE estime que ces débits, bien inférieurs à ceux préconisés sur le secteur par l'Agence de l'eau, ne suffisent pas pour permettre aux milieux aquatiques de bien fonctionner (reproduction des poissons, etc.). La Chambre d'agriculture assure que si. Et prédit une "catastrophe" pour les canaux, ainsi que pour les maraîchers et arboriculteurs qui en dépendent, en cas de victoire de l'association.
Plus d’un demi-million d’animaux de ferme sont morts dans les inondations et les glissements de terrain qui les ont suivis, en Colombie-Britannique, à la mi-novembre.
Non contraignant, le septième plan de lutte contre les nitrates d’origine agricole, présenté vendredi aux membres du Conseil national de l’eau, pourrait s’avérer aussi inefficace que les six précédents.
Lancé en 2012, ce dispositif permet d’enrichir la biodiversité dans les exploitations agricoles. Il a notamment permis à de nombreux vignerons de connaître et de développer la faune et la flore abrités dans leurs parcelles, tout en contribuant à l’amélioration de la qualité de l’eau.
De nouvelles manifestations ont été organisées vendredi 26 novembre 2021 contre la pénurie d'eau et l'assèchement de la rivière Zayandeh Roud, qui traverse la ville historique d'Ispahan, dans le centre de l'Iran.
Le 7 décembre 2020 la Chicago Mercantile Exchange (CME), principale bourse à terme des États-Unis a lancé un nouveau produit financier, des contrats à terme (futures contract) variant selon un indice sur l’eau fixé par le NASDAQ. Cet indice est calculé sur certaines transactions d’eau effectuée en Californie1 l’une des principales régions agricoles des États-Unis aussi massivement touchée par la sécheresse.
À mi-chemin entre Saint-Flour et les Monts du Cantal, la narse de Nouvialle, vaste zone humide et havre de biodiversité, est convoitée par deux multinationales souhaitant y ouvrir des carrières de diatomite. Mais ce projet destructeur suscite une vive opposition de la part de la population, bien décidée à protéger son territoire.
Utiliser les dépôts de matériaux issus du chantier du canal Seine-Nord Europe (CSNE) pour créer des réserves d’eau mobilisables pour l’irrigation, c’est l’idée de la profession agricole départementale qui a commandé une étude sur le sujet.
Les quantités de substances actives écoulées ont augmenté de 23 % par rapport à 2019. Les tonnages de glyphosate et de prosulfocarbe vendus sont en forte hausse.
Les Trophées de l'eau sont une initiative de l’agence de l’eau Rhin-Meuse, pour valoriser toutes celles et ceux qui à une échelle locale oeuvrent pour la préservation des ressources en eau. C'est à vous de départager les 6 lauréats. VOTEZ !
Le programme de recherche Roulépur a montré l’intérêt des ouvrages végétalisés extensifs comme les noues, les accotements filtrants et les parkings perméables pour retenir les eaux de ruissellement contaminées en micropolluants.
Voilà qui ne va rien arranger aux relations entre Barbara Pompili et Julien Denormandie, qui s’empaillent déjà joyeusement à chaqua occasion, comme par exemple sur la méthanisation agricole… Car ledit conseil scientifique n’y va pas avec le dos de la cuiller (biosourcée)…
Non, la zone de répartition des eaux n'est pas la solution pour sauver le débit de la Têt. C'est la réponse ce jeudi matin de Pierre Parrat au projet de l'État. Le président du syndicat mixte du bassin versant de la Têt est revenu sur ce projet qui va limiter l'usage de l'eau.
Dans le calendrier de l’ONU et depuis une petite dizaine d’années, la date du 19 novembre est dédiée à la Journée mondiale des toilettes. Avec pour thème, en 2021, une invitation à s’interroger sur « La valeur des toilettes ». Car qui s’en soucie ? Qui se préoccupe vraiment, et efficacement, des trois milliards et demi de personnes qui de par le monde ne disposent pas d’installations convenables d’hygiène et d’assainissement ? Qui s’inquiète du sort des quelque 700 enfants de moins de cinq ans qui chaque jour meurent de diarrhées dues à de l’eau insalubre ?
Face au changement climatique, menaçant l’équilibre des milieux aquatique côtiers, il est de plus en plus nécessaire de disposer d’outils de diagnostic pour évaluer l’état du fonctionnement écologique de ces milieux. Ces boites à outils spécifiques, que le projet BIOMIC vise à renforcer sur le compartiment microbien des sédiments et le fonctionnement trophique de la masse d’eau, apporteront une aide pour la prise de décision dans la protection et la gestion des zones côtières et de la préservation de leur biodiversité.
Les présentations des intervenants et les replays vidéos des séquences du Congrès 2021 de l'ANEB, organisé du 20 au 22 octobre à Amiens, sont désormais disponibles !
Dans le cadre de son appel à initiatives pour expérimenter la mise en place de paiements pour services environnementaux (PSE), l’agence de l’eau a sélectionné 21 projets portés par des collectivités qui ont ensuite mobilisé les exploitations agricoles de leur territoire. Aujourd’hui, ce sont 754 agriculteurs qui s’engagent pour un montant total d’aides de plus de 40 millions d’euros sur 5 ans, financé à 100 % par l’agence de l’eau.
Après avoir étudié de nombreux cours d’eau et leurs sédiments dans l’Hexagone, les deux organismes publics, qui y ont identifié 141 composants micropolluants, alertent sur les résidus de détergents, d’insecticide, d’herbicide ou de médicament.
Une juge de district de l’État du Michigan, aux États-Unis, a validé la décision d’allouer quelque 626 millions de dollars aux victimes de l’empoisonnement massif causé en 2014 dans la ville de Flint par la contamination au plomb de son réseau d’eau potable. Cet octroi d’indemnités, annoncé en août 2020, avait depuis lors fait l’objet d’âpres et longues négociations avant d’obtenir l’aval de la justice américaine.
À partir de 2014, un projet multi-partenarial impliquant un établissement d'enseignement agricole, une équipe de recherche et un syndicat de bassin versant dans les Pyrénées-Orientales a permis de concevoir et éditer « L'Eau en Têt », un kit de jeu de rôle consacré à la gestion durable de l'eau. Cette note présente cette initiative, fait un point sur les usages pédagogiques et autres de ce kit de jeu, et aborde finalement la question des effets d'apprentissage de ce type de démarche pour les participants.
La Baltique est la mer la plus jeune de la planète et l'un des écosystèmes les plus sensibles. C'est pourquoi le changement climatique s'y observe souvent plus rapidement qu'ailleurs. Ervins Vilcins y pêche depuis plus de 35 ans. En collectant des échantillons de poissons pour les chercheurs, ce pêcheur letton a été témoin de changements significatifs au fil des années. Et ce n'est pas seulement la taille des prises qui change.
Plusieurs militants opposés à des « mégabassines » dans les Deux-Sèvres ont été interpellés ces derniers jours. Un grand rassemblement et des actions sont prévus samedi 6 novembre pour demander l’arrêt de ces projets de réserves d’eau, qui ne bénéficient selon eux qu’à l’agriculture intensive.
3000 anti-bassines se retrouvent à Mauzé-sur-le-Mignon et démontent une "bassine de la honte" et sa pompe. Ce samedi 6 novembre, plus de 3000 personnes et 20 tracteurs se sont retrouvés à Mauzé-sur-le-Mignon pour donner un coup d’arrêt immédiat aux chantiers de méga-bassines dans le Marais Poitevin.
Le département va repenser son dispositif d’aides et proposer, lors de la prochaine séance du conseil départemental, le 19 novembre 2021, la création d’un fonds d’urgence intempéries pour dédommager les communes victimes des aléas climatiques. “Cette aide financière, couplée à nos compétences en matière d’ingénierie, facilitera la réalisation de diagnostics de territoires pour déterminer les travaux nécessaires”, souligne le président du conseil départemental.
Le groupe breton Mytilimer s'apprête à implanter un élevage intensif de truites à proximité du port du Tinduff à Plougastel-Daoulas (Finistère). Un collectif de riverains et de plaisanciers s'inquiète des conséquences, notamment pour l'environnement et la biodiversité marine.
14 puits de forage de 250 mètres de profondeur sur une superficie de 20 000 m² située entre les communes de Saumos et du Temple en Gironde. Une station de pompage, des unités de réserves, une station de traitement de l'eau puis 30 km de canalisations via Le Temple, Salaunes, Saint-Médard-en-Jalles, Le Haillan, Martignas-sur-Jalle et Mérignac. Voilà le portrait du projet de champs captant d'eau potable des Landes du Médoc porté par Bordeaux Métropole.
De fortes tensions se font jour sur le dossier conflictuel de l’irrigation. Alors que le gouvernement, s’appuyant sur « l’état profond », avalise tous les desiderata de la FNSEA et des irrigants, la répression frappe les défenseurs d’un autre modèle agricole, avec plusieurs interpellations, perquisitions et gardes à vue, facilitées par l’action de la cellule Demeter de la gendarmerie nationale, dont les excès viennent d’être dénoncés par une enquête remarquable de Radio France. En conséquence une trentaine d’organisations appellent à une nouvelle journée nationale de mobilisation le 6 novembre prochain.
L’avocat général a requis, devant la cour d’appel d’Agen, des peines de prison ferme pour le président et vice-président de la chambre d’agriculture, dans le dossier du barrage illégal de Caussade. L’arrêt sera rendu le 17 décembre.
Dispositif unique en Ile-de-France, le Plan Départemental de l'Eau (PDE), qui connaît actuellement sa 3ème édition (2017-2024), constitue l'indispensable matrice et feuille de route partagée entre les partenaires de l’eau en Seine-et-Marne. Les partenaires et signataires de ce 3eme PDE se sont réunis le 29 septembre 2021 à l’Hôtel du Département en présence du président du Département, Jean-Francois Parigi, et du préfet, Lionel Beffre. Cette rencontre a permis de faire un bilan des projets menés en 2020 et d’échanger sur la mise en œuvre d’actions, afin de dynamiser le Plan pour les 3 prochaines années.
Le fleuve le plus puissant de France sert à la fois à produire de l'électricité verte, refroidir les centrales nucléaires, à l'irrigation, à la navigation ou encore à l'eau potable. Mais y aura-t-il assez d'eau pour servir tout le monde dans quelques décennies ?
Face au déclin de la biodiversité, certains ont pris les choses en main : ils restaurent des espaces dégradés. Cette discipline, qui permet de « renaturer » des zones, soulève cependant nombre de questions. Peut-on réparer sans remodeler à son image ? Le réensauvagement, en laissant faire la nature, n’est-il pas une meilleure solution ?
Des données que StreetPress s’est procurées montrent une pollution des nappes phréatiques aux hydrocarbures (HAP) cancérigènes après l'incendie de Lubrizol. Mais bien diluée, on peut quand même boire l’eau, explique l'agence régionale de santé.
La rivière de la Souffel est dans un état écologique catastrophique. Les pots d’échappement et les agriculteurs y rejettent notamment des molécules toxiques. Et tous les ruisseaux qui se jettent dedans sont pollués pour les mêmes raisons. Ils prennent leur source dans une zone très agricole, aux alentours de Strasbourg. Des ruisseaux qui communiquent avec la nappe phréatique… Conséquence : des puits de captage d’eau potable pourraient voir leur seuil de potabilité dépassés sur le long terme. Reportage.
Le fleuve de la Moulouya n’atteint plus la mer Méditerranée. Les défenseurs de l’environnement alertent sur cette catastrophe écologique, pointant du doigt les autorisations pour la construction de stations de pompage sur l’oued délivrées par l’Agence du bassin hydraulique de la Moulouya. Cette dernière assure que ce dessèchement est principalement dû à la diminution des précipitations au cours des trois dernières années.
Le projet inédit du ministère de la Défense nationale de retirer des milliers d’obus du fond du lac Saint-Pierre pourrait provoquer la mort d’un million de poissons, en plus d’avoir des conséquences sur plusieurs espèces d’oiseaux. Le ministère fédéral, qui a utilisé le plan d’eau comme site de test de projectiles pendant plusieurs décennies, affirme toutefois que toutes les mesures seront prises pour réduire les effets des détonations prévues de plus de 1700 obus.
Le rendez-vous voulu par le chef de l’Etat pour répondre aux effets du réchauffement climatique sur l’agriculture a fait part de ses premières réflexions, malgré le boycottage de FNE et de la Confédération paysanne, entre autres.
L’Institut national de l’environnement industriel et des risques et l’Office français de la biodiversité ont évalué les concentrations de 141 contaminants organiques sur 1 600 sites de rivières françaises entre 2016 et 2018.
Il y a 121 ans Edouard-Alfred Martel était reconnu "Bienfaiteur de l'Humanité", pour sa mise en garde contre la pollution de l'eau, aujourd'hui on épand des tonnes de digestat...
Source : http://actu.fr Ajouté le 24 octobre 2021 à 18:42
Les pêcheurs ne sont pas les seuls responsables des dégâts faits aux océans. Dans « L’imposture océanique », la journaliste Catherine Le Gall révèle le rôle de fondations philanthropiques et des ONG promarché défendant l’« économie bleue », autre nom de l’appropriation capitaliste des océans.
Alors que se tient, ce mercredi 20 octobre, un point d'étape des groupes de travail du Varenne agricole de l'eau, cinq organisations déplorent la manière dont l'événement a été organisé. La Confédération paysanne, la Fédération nationale d'agriculture biologique, l'UFC-Que Choisir, France Nature Environnement et le Réseau Action Climat estiment, en effet, que ce Varenne constitue « une parodie de consultation ».
Premier réseau de collecte des excreta humains en ville, la Fumainerie permet à des Bordelais d’utiliser des toilettes sèches. Ce modèle réduit les nuisances environnementales et pourrait bénéficier à l’agriculture, mais sa généralisation se heurte à des freins culturels, techniques et économiques.
Malgré une protection constitutionnelle, la qualité des marais suisses continue de se dégrader. Les succès de la renaturation se font toutefois lentement sentir. La semaine dernière, des experts de la recherche et de la pratique ont débattu des derniers développements et des mesures efficaces lors d'une conférence à l'Institut fédéral de recherche sur les forêts, la neige et le paysage WSL.
Déclarée en alerte sécheresse jusqu’au 15 octobre par un arrêté préfectoral du 3 août 2021, une partie du bassin versant du Gapeau a connu un été plus sec que d’habitude.
Les progrès accomplis dans le traitement de l'eau poussent les industriels à envisager un recyclage plus massif de cette ressource, avec à la clé des économies conséquentes. À la condition d'investir...
Pour l’association qui dénonce l’impact de l’agriculture sur le milieu karstique, l’étude de Greenpeace et du WWF ne prend pas en compte le territoire auquel est adossée la filière comté qui, selon elle, doit passer intégralement au bio.
Dans le sud de Madagascar, la « pire sécheresse du pays depuis quarante ans », aggravée par le changement climatique, cuit les cultures. En résulte le « kéré », la famine, qui pousse les Malgaches à se nourrir d’épluchures de légumes, de feuilles de cactus et même de cuir tanné bouilli.
« Accaparement de l’eau » pour les uns, « gestion intelligente de la ressource » pour les autres : un projet de construction de méga-bassines agricoles dans le Poitou-Charentes divise les esprits et va jusqu’à « préoccuper » la Commission européenne. Décryptage.
Cette forte exhortation est le fait de Petteri Taalas, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale. Le rapport que l’OMM vient de publier sur l’état actuel des services climatologiques dans le domaine de l’eau est on ne peut plus clair : si l’on veut faire face à l’augmentation des aléas hydrologiques et du stress hydrique, il est absolument nécessaire d’améliorer la surveillance et la gestion de l’eau ainsi que les systèmes d’alertes précoces de crues fluviales et de sécheresses.
L’état d’urgence hydrique est en vigueur depuis deux mois dans certaines régions du Brésil, de l’Argentine et au Paraguay. Pêche à l’arrêt, insécurité alimentaire, coupures d’électricité pour cause de barrages en berne, exports freinés... Cette sécheresse historique bouleverse le quotidien.
Sur la rive hongroise du lac Fertő, qui chevauche la frontière autrichienne, un luxueux complexe hôtelier est en construction en plein parc national. Le projet soutenu par le gouvernement d’extrême droite de Viktor Orbán, est critiqué pour son opacité et pour son terrible coût écologique.
La multiplication des projets de méthaniseurs dans le Lot révèle pour les auteurs de cette tribune la volonté de transformer des régions entières en décharges absorbant les déchets de la société industrielle. Il faut selon eux stopper cette « valorisation du territoire » qui met en danger son eau potable et ses habitants.
Directrice de recherche au CNRS, chargée de cours à l’Ecole normale supérieure rue d’Ulm, Mme Florence Habets préside le Conseil scientifique du Comité de bassin Seine Normandie. A l’invitation de FNE Normandie, elle ouvrait le vendredi 22 janvier 2021 un cycle de cinq conférences sur l’agro-écologie, avec une intervention titrée « Dérèglement climatique, eau et agriculture ». Avant d’aborder à nouveau ce thème le 21 septembre dernier avec une seconde intervention titrée « Regard sur les bassines ».
La Cour des comptes européenne considère que la DCE et la PAC ne constituent pas une incitation suffisante pour une utilisation durable de l'eau en agriculture. Pour la Commission, en revanche, le futur cadre devrait permettre d'atteindre cet équilibre.
Mercredi 22 septembre s’est tenue une « Journée d’action contre les méga-bassines de Niort ». Ces réserves de substitution pour l’irrigation agricole servent à stocker l’eau pompée dans les nappes souterraines, principalement en saison hivernale. Le but est d’avoir à disposition un stock d’eau pour l’été, quand les restrictions liées aux sécheresses compliquent l’irrigation des cultures. On compte 41 projets de bassines dans la Vienne et 16 dans les Deux-Sèvres. Pour avoir accès à cette eau, les agriculteurs doivent participer financièrement aux chantiers en devenant adhérents d’une société coopérative anonyme de l’eau. Se pose ainsi la question de l’accaparement de la ressource, mais également de l’impact environnemental de telles retenues. Entretien avec Florence Habets, hydrogéologue et directrice de recherche au CNRS. Elle tenait une conférence aux Roches-Prémaries (86) sur le sujet la veille de la mobilisation.
Dans le Marais audomarois, les propriétaires d’un terrain sont lourdement condamnés par la justice, pour avoir creusé illégalement des mares de chasse en pleine zone humide protégée. Un préjudice à la biodiversité irréparable, souligne le Parc naturel des Caps et Marais d'Opale.
La politique agricole commune encourage le développement des cultures irriguées au détriment de la ressource hydrique, selon un rapport de la Cour des comptes européenne.
Neuf mois après les premières transactions sur l’eau à la Bourse de Chicago et sur le NASDAQ, le prix de l’or bleu s’envole. La valeur des contrats à terme de la précieuse ressource — qui se concentre jusqu’à présent sur le marché californien — a doublé à cause de la rareté qui découle des feux de forêt et des sécheresses qui ravagent la côte ouest américaine, mais également en raison de l’appétit des investisseurs.
Annoncé à grand son de trompe, la Cinquième a diffusé le dimanche 26 septembre dernier à 20h55 un documentaire de 52 mn intitulé « Au Front. Guerre de l’eau en France », réalisé par la nouvelle jeune icône écolo-bobo, un certain Hugo Clément, le fils caché de Nicolas Hulot et Mike Horn, dont la propagande télévisuelle nous assène que, frappé par la grâce, il a décidé de dédier sa vie à « sauver la planète ». Au cas d’espèce, ledit documentaire s’avère être un invraisemblable tissu d’âneries sans queue ni tête, truffé d’approximations douteuses, d’omissions significatives, comme de contre-vérités manifestes. Un naufrage.
L'usage des eaux usées traitées en sortie de station d'épuration reste très limité. Elles seraient pourtant intéressantes pour l'agriculture mais posent question aux plans sanitaire et environnemental. Les scientifiques veulent lever les doutes.
L'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse intervient pour tenter de maintenir un certain équilibre. Mais la tendance est à la hausse des zones déficitaires en raison du réchauffement climatique et de l'augmentation de la population.
Accompagnés de tracteurs ou de moutons, des centaines d’agriculteurs ont dénoncé le 22 septembre le chantier de la première des seize « mégabassines » prévues dans le Marais poitevin (Deux-Sèvres). Ces réserves d’eau, selon eux, ne bénéficieront qu’à l’agriculture intensive et mettront en péril une ressource déjà raréfiée par le changement climatique.
Pour soutenir les agriculteurs éleveurs dans la mise aux normes de leurs exploitations touchées par l’extension des zones vulnérables (arrêté préfectoral du 31/08/2021), l’agence de l’eau Rhin-Meuse propose d’accompagner la définition des travaux à mettre en œuvre, en visant des solutions alternatives au « tout cuve » et le développement de l’autonomie fourragère et alimentaire des élevages.
Le sénateur Bruno Sido, figure historique du lobby de l’eau, interroge le gouvernement sur la pagaille créée par la nouvelle cartographie des cours d’eau, portée en 2015 sur les fonts baptismaux par l’ambassadrice des pingouins. Réponse : circulez, y a rien à voir.
Cette étude se concentre sur trois rivières franciliennes : la Biberonne, la Mérantaise et le Morbras. Deux méthodes ont été employées en vue de déterminer la relation entre leurs altérations hydrogéomorphologique et biologique : la première est la Caractérisation Hydrogéomorphologique des Cours d’Eau (CARHYCE), et la seconde est l’évaluation de la qualité écologique d’un cours d’eau à partir du peuplement de macroinvertébrés benthiques (Indice Invertébrés Multimétrique - I2M2).
Annoncé par Bérangère Abba, secrétaire d'État chargée de la Biodiversité en mars dernier, les médiateurs qui accompagneront l'élaboration du projet de territoire du bassin versant du Tescou sont désormais connus : il s'agit de Claude Gitton, membre du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), et d'Alain Joly, membre du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER).
Un large collectif interassociatif appelle à une mobilisation maximale dans la semaine du 20 au 25 septembre sur l’enjeu majeur des centaines de "bassines" d’irrigation prévues en France (Cher, Haute Vienne....) et sur le congrès de la FNSEA à Niort qui va les consacrer avec le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie.
Démarré depuis un an, le programme européen Life Eau&Climat coordonné par l’Office international de l’eau basé à Limoges doit durer quatre ans. Son objectif est ambitieux car il s’agit d’aider les gestionnaires de l’eau à élaborer des stratégies d’adaptation face à des phénomènes observés et prévisibles suite au dérèglement climatique. Un an après son lancement, les quatorze partenaires scientifiques et territoriaux impliqués se sont retrouvés à Limoges pour dresser un premier bilan d’étape et annoncer quelques réalisations.
Ce décret porte sur un sujet sensible pour les exploitants de ces stations. Il détermine les conditions dans lesquelles les boues d’épuration et les digestats de boues d’épuration peuvent être traités par compostage conjointement avec d’autres matières utilisées comme structurants et issues de matières végétales, dès lors que l’opération permet d’améliorer les caractéristiques agronomiques des boues et des digestats de boues.
Il y a environ cinq ans, des scientifiques ont découvert dans le bassin du Congo une immense étendue de tourbières bien plus vaste que prévu. Au total, 30 milliards de tonnes de carbone furent cartographiées, confirmant le rôle de premier plan joué par la région dans l’atténuation du changement climatique. La tourbe recouvre un peu plus de 4 pour cent de la surface boisée du bassin et s’étire sur la République du Congo et la République démocratique du Congo. Pour mieux saisir l’ordre de grandeur, elle séquestre l’équivalent du carbone aérien contenu dans les arbres des 96 pour cent restants.
L’Etat va proposer « des contrats de trois ans » aux producteurs et coopératives agricoles pour les inciter à faire baisser le taux de nitrates dans l’eau.
Le centre national d'études spatiales pilote depuis plus d'un an, avec la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) un projet scientifique destiné à livrer un outil de modélisation pour limiter l'impact du changement climatique.
Deux nouveaux rapports de la FAO présentent une cartographie des niveaux de stress hydrique, soulignant qu'il y a urgence à utiliser l'eau de manière rationnelle.
C’est au laboratoire de l’Ifremer près de Toulon, que se réalise la surveillance des polluants présents dans la Méditerranée pour connaître l’état chimique des eaux côtières. Point sur les technologies utilisées.
Sur le bassin versant amont de la Seine, l’établissement public Seine Grands Lacs aide les autorités gémapiennes à mobiliser des projets d’expansion des crues. Une stratégie novatrice de « Gemapi » intégrée.
Trouver le bon interlocuteur n’est pas toujours évident pour un propriétaire riverain, par exemple, en cas de risque d’inondation ou pour un pêcheur qui constate une pollution. Comme cela avait été annoncé dans le premier article de la série, voici une présentation des différents organismes gestionnaires de l’eau en France et de leurs missions, afin d’essayer d’y voir plus clair dans un système qui peut sembler, à juste titre, assez nébuleux.
L’hiver austral n’est pas épargné par les évènements climatiques extrêmes observés cet été dans l’hémisphère Nord. Le Brésil subit sa pire sécheresse depuis que le phénomène a commencé à être mesuré en 1910.
Le Conseil d’Etat a franchi une étape supplémentaire dans le sens d’une gestion intégrée et coordonnée de la lutte contre les dangers naturels, et en particulier contre les crues. Il a décidé de créer un Service des dangers naturels (SDANA) au sein du Département de la mobilité, du territoire et de l’environnement (DMTE). Dès le 1er janvier 2022, ce nouveau service regroupera la gestion des cours d’eau latéraux, la protection contre les crues du Rhône et la gestion des autres dangers naturels (instabilités de terrain, laves torrentielles, avalanches, etc.).
Le gouvernement égyptien dévoile son objectif de rationalisation de l’utilisation de ses ressources en eau pour les trois prochaines années. La Caire prévoit le remplacement des systèmes d’irrigation par inondation sur 1,554 million d’hectares de plantation par des dispositifs modernes, économes en eau.
En Martinique, des agriculteurs installés sur les terres contaminées au chlordécone cherchent des solutions pour faire pousser des fruits et légumes sains et améliorer l’état des sols afin d’augmenter la production locale.
L’entretien des petits cours d’eau en milieu agricole est un éternel recommencement qui coûte cher et qui ne règle pas les enjeux écologiques liés à l’érosion des terres. Dans la MRC de Brome-Missisquoi, on délègue de plus en plus la tâche à la nature.
L'exceptionnelle sécheresse qui frappe le département depuis le printemps a conduit cet été à des arrêtés préfectoraux en série pour imposer des mesures de restriction pour l'usage de l'eau. Un constat qui ravive l'urgence de nouveaux modes de consommation et de gestion de la ressource.
L'Euphrate coulait autrefois près de son oliveraie mais, aujourd'hui, le plus long fleuve de Syrie ruisselle à des kilomètres de là. Entre les sécheresses toujours plus sévères et les enjeux géopolitiques, Khaled el-Khamis voit ses arbres dépérir et sa famille manquer d'eau.
Dans une prise de position, la BUND et plusieurs autres associations de défense de l’environnement ont appelé les autorités à prendre des mesures pour garantir une protection écologique contre les crues. Parmi les points soulignés : la nécessité d’adapter les pratiques agricoles et forestières.
Une grave sécheresse a incité les régulateurs de l’eau de l’État de Californie à promulguer une ordonnance d’urgence drastique interdisant à des milliers de Californiens, principalement des agriculteurs, d’utiliser l’eau des ruisseaux et des rivières.
Le Cerema publie une note synthétique qui fait le point sur la réglementation en matière d'investigations à mener avant de réaliser une opération de dragage en milieu marin pour déterminer les impacts sur l'environnement jusqu'au traitement des matériaux. Elle est destinée aux maîtres d'ouvrages et services instructeurs.
La consommation des ressources naturelles et la gestion des déchets sont des enjeux forts dans la construction et l’aménagement. Les territoires abordent cette question selon leurs spécificités avec l’ambition de favoriser une économie circulaire. Du fait des quantités de sédiments gérées en région Normandie et de la publication récente d’un arrêté en faveur de la sortie du statut de déchet, les sédiments se placent parmi les ressources à enjeux de ce territoire. C’est dans ce contexte que la Région Normandie a organisé en partenariat avec le Cerema un colloque sur la valorisation des sédiments de dragage le mardi 25 mai 2021.
Pour la première fois depuis la conquête de ce territoire, l’aridité dans le bassin du Colorado menace la production hydroélectrique, l’agriculture et certaines industries.
Depuis la fin du petit âge glaciaire vers le milieu du 19e siècle, les Alpes suisses ont vu naître quelque 1’200 nouveaux lacs et le rythme de leurs apparitions s’accélère : entre 2006 et 2016, ce sont 18 nouveaux lacs qui en moyenne se sont formés chaque année. Aujourd’hui il en existe encore près d’un millier. C’est ce que montre un nouvel inventaire réalisé par un groupe de recherche de l’Institut fédéral des sciences et technologies de l’eau (Eawag), de l’Université de Zurich et de l’Office fédéral de l’environnement.
La Cour des comptes et la chambre régionale des comptes ont présenté, mardi 20 juillet, leur enquête pointant les insuffisances de l’action publique contre les marées vertes en Bretagne. En mal de moyens et critiquée, la région veut orchestrer la lutte.
Les récentes inondations en Allemagne, Belgique et dans le nord-est de la France questionnent notre capacité à s’en protéger. Pour cinq expertes interrogées par Reporterre, il est impératif de repenser l’aménagement du territoire. La preuve en sept points.
« Raréfaction qualitative », accaparement par des intérêts privés, pollution… La commission d’enquête sur l’eau sort un rapport alarmant sur l’état de cette ressource en France. Elle appelle le gouvernement à la considérer comme un bien commun.
La Haut-Pyrénéenne Cécile Argentin vient d’être élue présidente de France Nature Environnement Midi-Pyrénées. Elle évoque la question de l’eau et de l’aménagement de la montagne.
Dans le cadre du Varenne agricole de l'eau lancé en mai dernier, les travaux du groupe de travail 2 viennent de débuter. Ils doivent s'organiser autour de l'adaptation de l'agriculture au changement climatique. Présidé par Anne Claire Vial, présidente de l'Acta, l'association des instituts techniques agricoles, le groupe de travail devra notamment réfléchir à des actions sur les sols, les variétés, les pratiques culturales et d'élevage, les infrastructures agro-écologiques ainsi que l'efficience de l'eau d'irrigation.
Petite par la taille, la Méditerranée est au confluent de grands enjeux environnementaux et socio-économiques. Ce trésor de biodiversité est soumis à une activité humaine intense. Pour limiter les effets néfastes liés à cette cohabitation, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et l’Ifremer font front commun pour mieux déceler les contaminants chimiques présents sur ses côtes françaises et contribuer à faire barrage à la pollution. Aujourd’hui, les deux partenaires tirent le bilan de 20 ans de surveillance et affûtent leur stratégie future.
Chélonien aux aguets, la cistude d’Europe barbote depuis longtemps dans les mares et cours d’eau de France. Mais l’urbanisation et l’agriculture qui détruisent prairies et zones humides ont rogné son habitat, suscitant des inquiétudes sur les possibilités de reproduction de cette jolie tortue tachetée de jaune.
Le déploiement de la technologie d’osmose inverse basse pression, qui doit permettre de retirer le calcaire et le chlore de l’eau, porté par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), fait émerger des inquiétudes à l’occasion de l’enquête publique autour de l’installation de ce dispositif dans l’usine d’Arvigny, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne).
Malgré les pluies attendues ces jours-ci, la sécheresse est bel et bien présente sur la Gascogne, avec des mois d'avril et mai qui ont atteint des minimums historiques. Pour se préparer à y faire face et maintenir le plus longtemps possible l’alimentation des rivières du « système Neste » assurée par la CACG, les acteurs de l’eau et du territoire réunis la semaine dernière ont d’ores et déjà acté des mesures restrictives à prendre sur ces cours d’eau en prévision.
Lancé fin mai, le Varenne agricole de l'eau et du changement climatique commence la structuration de ses ateliers. Retour sur le groupe de travail 3 dédié à la « vision partagée » de la ressource.
Depuis 2020, la Fédération participe à un suivi de la restauration des rives du lac de Carcans-Hourtin piloté par le Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d‘Etude des Bassins Versants des Etangs du Littoral Girondin (SIAEBVELG). A partir d’un protocole national développé par l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) et mis en œuvre sur plusieurs plans d’eau français, la Fédération suit la faune piscicole pour évaluer l’effet de la restauration de certaines rives du lac de Carcans-Hourtin.
Les réserves en eau s'amenuisent d'année en année sur le littoral méditerranéen. Pour tenter de retrouver l'équilibre, l'Agence de l'eau a organisé, mardi 29 juin, un colloque à Montpellier.
Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Elle est intervenue cette semaine lors d’une conférence organisée par Eau de Paris, dans le cadre d’une série d’événements qui interrogent le futur de l’eau.
Dans cet épisode, on écoute la glace qui craque et qui fond… Charlotte et Laure s’interrogent sur l’origine des glaciers alpins, leurs échanges avec l'atmosphère et leur place dans le cycle de l’eau. Comment les glaciologues-alpinistes mesurent-ils ces géants bleus et prédisent leur fonte ? Du flocon de neige au bloc de glace, l’eau voyage et se transforme : du glacier au ruisseau, on boucle la boucle. Cet épisode a été préparé avec Emmanuel Thibert, glaciologue à INRAE.
Sur le CUSANCIN, les pics de nitrates relevés atteignent des valeurs de 40 à 60mg/l (chiffres OFB 2019, DREAL, DCE) pour une moyenne qui dépassent les 18mg/l en moyenne par an. Ces taux imposent un classement en Zones Vulnérables de TOUT le bassin versant contributeur alimentant les eaux de cette rivière ! Or, le Bassin versant du Cusancin est de 358km2 et aujourd’hui, il est proposé de placer seulement 4% de ce bassin versant en Zone vulnérable !
Peu de poissons, dans l’Hexagone, divisent autant les pêcheurs que la truite Arc-en-Ciel Oncorhynchus mykiss (Walbaum 1792), abrégée « TAC » dans la suite du texte. Du plus vil symbole de la pêche « pour la viande » à l’outil essentiel au développement de notre loisir sur certains territoires, sa forte présence dans les politiques halieutiques est un vif débat qui perdure dans le paysage halieutique.
Dans ce document, les experts du climat de l’ONU constatent que les impacts du dérèglement climatique vont s’accélérer, et devenir palpables bien avant 2050.
Même avec une hausse de la température moyenne du globe limitée à 1 °C, près de 2 500 glaciers que compte la chaîne de montagnes disparaîtront, rapporte le quotidien autrichien Der Standard.
Financé par l’agence de l’eau dans le cadre de l’appel à projet "Eau et biodiversité 2020", ce marathon a pour objectif la plantation ou l’entretien de 42 km de haies et la réhabilitation ou la création de 42 mares en 3 ans prioritairement au sein de la trame turquoise : ces infrastructures agro écologiques amélioreront les habitats nécessaires au cycle de vie et au déplacement d’espèces caractéristiques des milieux aquatiques et humides (notamment le crapaud commun, le triton alpestre, le murin de Daubenton, etc.).
Une nouvelle étude portant sur 64 millions de kilomètres de cours d’eau dans le monde révèle qu'entre 51 et 60 % cessent de couler périodiquement ou sont à sec pendant une partie de l'année. Ces résultats, publiés le 16 juin 2021 dans Nature, découlent du tout premier effort de quantification empirique et de cartographie de la distribution mondiale des rivières et des ruisseaux intermittents. Menée par des chercheurs d’INRAE et de l'Université McGill, cette recherche vise à faire reconnaître la prévalence et l’importance écologique des cours d’eau non pérennes et à déclencher des démarches pour gérer adéquatement ces écosystèmes uniques.
De nombreux outils sont disponibles pour évaluer les risques associés à la présence (avérée ou potentielle) d’une espèce sur un territoire identifié. Cependant, l’utilisation d’un même protocole d’évaluation de risques à l’échelle mondiale pour un groupe d’espèces non-indigènes (ENI) permet de proposer une information homogène et comparable à très large échelle, pour les décideurs politiques et gestionnaires de l’environnement en charge des invasions d’espèces.
L’Établissement public territorial de bassin (EPTB) Seine grands lacs a annoncé ce lundi 14 juin, la signature d’une convention de partenariat avec la chambre d’agriculture d’Île-de-France pour la préservation, la restauration et la gestion des champs d’expansion de crue et des zones humides (zec).
Après plusieurs temps de concertation, il s’agit maintenant de finaliser le PAPI d’intention du Buëch et de définir les secteurs à enjeu prioritaires sur le bassin versant. Des propositions d’actions ont été retenues pour constituer la feuille de route des actions qui seront menées par le SMIGIBA dans le cadre de la GEMAPI. Retour en détail sur la démarche.
L'agriculture pourra continuer d'utiliser des pesticides et des antibiotiques sans être privée de paiements directs. Selon la projection de l'institut gfs.bern, les Suisses ont rejeté dimanche à 61% l'initiative populaire "Pour une eau potable propre".
Les installations en bord de mer vont devenir de plus en plus risquées à mesure que la mer monte et les littoraux s’érodent. Mais face à ces phénomènes, élus et habitants sont laissés dans l’expectative : aucune disposition juridique et financière ne permet d’envisager le repli. Un statu quo qui pourrait s’avérer dangereux.
Comme partout dans le monde, les littoraux français sont déjà affectés par la montée du niveau de la mer due au réchauffement climatique. À quoi faut-il s’attendre, et comment notre pays s’y prépare-t-il, notamment dans les Hauts-de-France, au Havre, en Camargue et à Lacanau ? Enquête en quatre volets et avec une carte exclusive.
La Beverin, en Engadine, est le premier cours d’eau à obtenir le nouveau certificat « Rivière Perle PLUS » attribué par le WWF Suisse. En créant ce nouveau label, cette organisation dédiée à la protection de l’environnement entend mettre en évidence les rivières qui ont été peu dénaturées par les activités humaines et encourager les acteurs locaux qui d’une manière ou d’une autre s’engagent efficacement pour la préservation de la forte valeur écologique de leur bassin versant.
La préservation de l’eau et de la biodiversité est aujourd’hui une priorité largement reconnue. Après les expulsions survenues en 2017, le projet des « Noues qui Poussent », impulsé par d’anciens et anciennes habitant.e.s et des Naturalistes en Lutte, a vu le jour sur la périphérie du bassin versant du Gesvre.
Industriels, écologistes, organisations internationales, scientifiques : tous louent les vertus de la culture d’algues. Au-delà de leur richesse nutritionnelle, elles peuvent capturer du CO2, réduire l’érosion littorale, dépolluer des estuaires... Mais le déploiement potentiel de monocultures ultramécanisées incite à la vigilance.
Les plans algues vertes se suivent et se ressemblent. Après le premier (2010-2015), les conclusions du second (2017-2021) sont aussi décevantes. La commission des finances du Sénat pointe les insuffisances de résultats et les limites des actions volontaires. Mais aussi les conflits avec les financements de la PAC.
Un évènement climatique extrême qui perturbe toute une chaîne d’approvisionnement industrielle mondiale. Événement passé inaperçu et pourtant révélateur de notre interdépendance géographique et industrielle. Après l’épisode du blocage du canal de Suez par un porte-conteneurs géant… La sécheresse à Taïwan…
Le Grand Est subventionne massivement les usines de méthanisation pour en faire la pièce maîtresse de sa politique énergétique à l’horizon 2050. Voulue par la FNSEA et les entreprises gazières, cette stratégie est décriée par les écologistes au vu du modèle agricole intensif et des risques de pollution de l’air et de l’eau.
En 2020, Eau de Paris lançait, avec le soutien de l’agence de l’eau Seine-Normandie, un dispositif d’aides agricoles original qui combine protection des eaux souterraines et appui à l’agriculture durable et biologique. C’est un succès : 49 exploitant·e·s agricoles se sont déjà engagé·e·s. Cette action est au cœur du contrat de territoire Eau et Climat signé entre l’opérateur et l’établissement public. Alors que les moissons approchent, Eau de Paris revient sur ce système unique en France.
Le 5 mai 2021, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et ses partenaires ont signé le nouvel accord-cadre pour la gestion quantitative concertée de la ressource en eau à destination de l’agriculture dans le département de la Drôme. Objectif : concilier les prélèvements agricoles avec le respect de l’équilibre des milieux aquatiques et avec les autres usages.
Les puits creusés représentent plus de la moitié de l'eau utilisée pour l'irrigation en agriculture et est la source d'eau potable de plus de 100 millions d'Étatsuniens. Cependant, ce pompage de la ressource entraîne une baisse des réserves, qui risquent même de disparaître dans certains États.
L’atelier de sourcing organisé par la Région Grand Est et HYDREOS a permis d’identifier des solutions innovantes, qui vont à présent être mises en œuvre sur le terrain.
L’entreprise allemande Synlift a conçu une plate-forme flottante pour le dessalement de l’eau de mer. Equipée d’une grande éolienne, elle produira de l’eau douce en utilisant uniquement de l’énergie renouvelable. Cette unité mobile pourra être facilement déplacée par un remorqueur vers les zones en pénurie d’eau et elle pourra alimenter une ville d’un demi-million d’habitants.
Des chercheurs se penchent sur les cyanobactéries comme l’une des possibles causes du mal neurologique inconnu qui a coûté la vie de six personnes au Nouveau-Brunswick jusqu’à présent.
Depuis le 1er janvier, Epidor, établissement public interdépartemental est devenu gestionnaire du domaine public fluvial du bassin de la Dordogne, qui était auparavant propriété de l'Etat. L'établissement doit veiller au développement harmonieux de ce domaine public qui représente 460 kilomètres de cours d'eau : la Dordogne à l'aval d'Argentat, la Vézère à l'aval de Montignac et l'Isle à l'aval de Périgueux. Epidor a de nombreuses missions : résoudre les problèmes de continuité écologique, veiller au bon état environnemental des rivières, agir pour la protection et restauration des milieux naturels.
Depuis quelques années, les phénomènes de ruissellement, érosion des sols, voire coulées de boue, se multiplient et frappent tous les secteurs de l’Oise. Face à cette problématique, les élus cherchent à assurer la sécurité des biens et des personnes, en tentant de trouver des solutions pour enrayer ces phénomènes ou a minima, en réduire les conséquences.
La Plateforme Rhône, site internet valaisan dédié à l’histoire du fleuve, proposait déjà plusieurs expositions virtuelles mettant en évidence l’importance économique et politique de ce cours d’eau alpin mais aussi les différents visages qu’il a présentés en Valais au cours des siècles et les représentations qu’on en a fait. Vient de s’y ajouter une nouvelle présentation sous la forme d’une balade au fil de l’eau et de l’histoire le long du Rhône urbain genevois.
La raréfaction de l’eau est une problématique d’ampleur planétaire, qui concerne aussi directement la France, rappellent, dans une tribune au « Monde », des scientifiques, des acteurs du secteur et une trentaine de parlementaires.
Quelle eau coûte jusqu'à 100 ou 200 fois moins cher qu'un litre d'eau en bouteille ? L'eau du robinet ! Souvent mal aimée, et pointée du doigt, elle est pourtant de bonne qualité selon l'étude de l'UFC Que Choisir, qui pointe les bons et les mauvais résultats d'analyses dans les Pays de la Loire.
Floraison d’algues toxiques, accumulation de matière organique, baisse de la concentration d’oxygène… Les maux qui frappent le Saint-Laurent et ses affluents se multiplient depuis les dernières années.
Une équipe internationale de chercheurs travaillant notamment à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ) et à l’Université de Toulouse vient de publier les résultats des études qu’ils ont menées à l’échelle planétaire sur le recul des glaciers. Leurs analyses montrent que presque tous les glaciers du monde s’amincissent et perdent de la masse et que ces changements s’accélèrent.
Un rapport provisoire de la Cour des comptes, révélé par « Le Télégramme », démontre l’inefficacité de la lutte contre les algues vertes en Bretagne menée depuis 2010. Et ce, malgré une enveloppe de plus de 110 millions d’euros.
Avec un déficit de 80% de précipitations ce mois d'avril, la sécheresse s'est installée dans le Loiret. Les sols sont désséchés en profondeur. Les agriculteurs redoutent des pertes importantes, à l'heure de planter le tournesol et la betterave.
Les zones de captage de l’eau potable sont souvent situées sur des terres agricoles. Au cœur de la région Grand-Est, avec l’aide des chambres d’agriculture et de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, un groupement de 8 agriculteurs s’est constitué pour exploiter ces terres en cultivant des lentilles. Ce projet combine plusieurs enjeux : protéger les captages pour garantir une eau de qualité, permettre aux agriculteurs de diversifier leur production et leurs débouchés, approvisionner les cantines scolaires en protéines végétales.
Face au réchauffement climatique et à la demande croissante, notamment au profit de l’irrigation agricole, il est urgent de développer une gestion sobre, durable et équitable de l’eau. Ce projet fournira aux gestionnaires de l’eau des indicateurs permettant d’améliorer la connaissance de leur territoire et identifier des stratégies de gestion de la ressource en eau efficaces pour l’avenir.
Si aucune pénurie générale n’est à déplorer, l’eau peut se raréfier selon les régions et les saisons. À l’inverse, les pluies deviennent plus abondantes et les inondations, localement plus fréquentes. Tels sont les constats qui ressortent des résultats du projet Hydro-CH2018 sur le cycle hydrologique. L'ensemble des utilisateurs de la ressource eau doivent s'adapter à ces changements : les centrales hydroélectriques et les fournisseurs d'électricité, l'agriculture, la navigation et l'industrie.
Après les mortalités de truites constatées en début d’année, c’est au tour des ombres de subir la mauvaise qualité des eaux de la Loue alors qu’ils sortent de leur période de reproduction Tristesse, abattement, colère… Le moral des amis des rivières franc-comtoises est au plus bas.
Dans le département d’outre-mer, le nouveau plan de gestion des risques d’inondation 2022 2027 est en consultation. A Cayenne, le canal de Laussat est en travaux.
Les pollutions humaines peuvent changer radicalement la composition du plancton marin. C’est le principal résultat d’une étude sur la rade de Brest publiée dans la revue Current Biology, une enquête scientifique et historique qui montre que la Seconde Guerre mondiale et l’agriculture intensive ont bouleversé cet écosystème fragile.
M. Emmanuel Macron a demandé au ministre de l’Agriculture d’organiser un « Varenne agricole de l’eau et du changement climatique » avant l’été prochain, comme l’a annoncé M Julien Denormandie dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche le 25 avril 2021.
1 litre d'eau potable sur 5 ne parvient pas à l’usager... En cause : les fuites dans les réseaux de distribution. Afin de réduire ces pertes, les collectivités ont l'obligation, depuis 2012, de progresser dans la connaissance de leur réseau et d'améliorer leur rendement. Ce premier numéro de la collection Les mémOs synthétise l’état des connaissances sur ce patrimoine méconnu.
Frédéric Molossi, président de l’Etablissement public territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs, imagine avec les acteurs locaux des solutions, notamment naturelles, pour limiter les débordements de la Seine et de ses affluents. Interview.
Si 98 % des Français ont accès à une eau conforme aux critères réglementaires, selon la dernière étude de l’UFC-Que choisir, des milliers de consommateurs boivent une eau contaminée par les pesticides, alerte l’association.
Cette série de 3 articles sur le thème « écologie et halieutisme » arrive à son terme. Ce n’est pas sans difficulté que ce dernier article voit le jour. Les actualités de l’année 2020 et de ce début 2021 ont amené leurs flots de questions quant à la représentativité nationale de la pêche. Nous avons tous été touchés par la crise sanitaire, de près ou de loin, dans nos vies personnelles ou professionnelles, dans nos engagements associatifs. Par où commencer sans s’éparpiller dans milles directions, car cette crise brutale a révélé le décalage monumental qui existe entre les pêcheurs et un mode de fonctionnement de la pêche associative lié au passé. Dans ce dernier article, essayons de prendre du recul. Observons les tendances qui dessinent la pêche de demain, les nouveaux acteurs de notre loisir, et les évolutions récentes induites par la science et une nouvelle forme d’agriculture non antagoniste aux écosystèmes aquatiques.
La pluie ou la neige du dimanche 11 et lundi 12 avril matin ne sauront effacer des semaines sans la moindre goutte d’eau dans le ciel de Haute-Loire. Le niveau des rivières est déjà très bas. Une situation presque similaire à celle de l’an passé à la même période. Les années se suivent et se ressemblent. C’est donc désormais la répétition de ces printemps secs qui inquiète.
Ried est un terme d’origine alémanique qui signifie roseau et, par extension, tout espace couvert de ces plantes, entouré de prés humides, souvent inondés et exploités traditionnellement en prairies de fauche. En Alsace, de nombreux lieux-dits portent ce nom, même si aujourd’hui le caractère humide du lieu a parfois disparu.
La ville d'Arles est régulièrement saturée par le trafic. Un projet de contournement autoroutier est dans les tiroirs, mais il doit traverser la Camargue et la plaine de la Crau. Un numéro d’équilibriste entre aménagement du territoire et défense d'un écosystème remarquable.
Extraordinaires réservoirs de biodiversité, en termes de reproduction, d’alimentation, de repos pour les espèces résidentes ou migratrices, les milieux humides des territoires de l’Outre-mer remplissent multiples fonctions leur conférant des valeurs biologiques, hydrologiques, économiques et sociologiques.
Des scientifiques du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et l’agronome de la chambre d’agriculture 25-90 font des études pendant trois ans pour préciser l’impact des activités humaines sur les cours d’eau en milieu karstique, c’est-à-dire calcaire.
À Montpellier, le Cirad travaille sur l'amélioration du riz. L'équipe de recherche de Christophe Périn est focalisée sur les racines, et plus précisément sur les aérenchymes présents dans les racines du riz. Une sorte de « masque et tuba », améliorant la tolérance à la submersion. En ciblant une vingtaine de gènes, ils espèrent repérer les plus impliqués dans la mise en place de ces aérenchymes. Si leurs résultats sont concluants, cela pourrait permettre de sélectionner des variétés de riz et d'autres céréales plus résistantes aux inondations.
Après avoir failli disparaître, la loutre d'Europe est de retour, grâce aux efforts du parc naturel régional et de l'Office de la biodiversité. Une bonne nouvelle pour l'environnement et pour d'autres espèces menacées.
Le réchauffement climatique conduit à des modifications importantes de la pluviométrie annuelle dans les différentes régions. Ainsi, depuis les années 1970, on observe que la Méditerranée, l’Afrique Australe, l’Asie du Sud, et le Sahel connaissent des sécheresses plus longues et plus intenses. En France, les 3 dernières années (2018, 2019 et 2020) ont marqué les esprits, pulvérisant chacune des records de sécheresse. [...] En partenariat avec l’Institut National des Sciences de l’Univers, nous souhaitions faire le point sur la sécheresse. Pour cela, nous avons reçu l’aide d’Yves Tramblay, chercheur IRD à HydroSciences Montpellier (HSM).
En excès dans certains cours d’eau, les fertilisants chimiques sont également responsables de pics de pollution atmosphérique et émetteurs de gaz à effet de serre. L’instauration d’une redevance doit être débattue prochainement à l’Assemblée nationale.
Partant du constat qu’il existe un manque de données de référence nécessaires pour décrire l’irrigation, mesurer les efforts déjà réalisés par la profession agricole et estimer un potentiel d’économie d’eau dans le secteur agricole, la démarche Garon’Amont s’est engagée dans l’élaboration d’ un outils de connaissance dédié à ce sujet : l’observatoire technique partagé des économies d’eau agricoles.
Les orages de grêle provoquent chaque année des dégâts catastrophiques. Les techniques de mesure sont difficiles à appliquer à ces événements météorologiques extrêmes de petite échelle, et ces dangers naturels représentent donc un défi particulier. Une nouvelle génération de données radar et de mesures de référence promettent une amélioration notoire des bases antérieures d’évaluation des risques.
Le site d'un réservoir d'eaux usées menace de rompre, avec le risque d'entraîner une immense inondation dans la baie de Tampa. Plus de 300 habitations ont reçu l'ordre d'évacuer.
Ce vendredi 26 mars 2021 à l’Hôtel du Département, les principales associations de défense de l’environnement et des consommateurs, l’ensemble des représentants du monde agricole, des chasseurs et des pêcheurs se sont réunis pour procéder à la signature d’une charte attestant de leur accord sur une stratégie départementale de sécurisation de l’accès à la ressource en eau par la création de retenues individuelles de substitution.
Les stations de dessalement de l’eau de mer n'ont pas vocation à devenir la principale source d’approvisionnement en eau potable, mais elles font de plus en plus partie de la solution.
Seules 22 % des masses d’eau (nappes, cours d’eau, lacs) du bassin versant Artois-Picardie sont à ce jour en « bon état » écologique, a annoncé l’Agence de l’eau le 25 mars 2021. Cela fait de lui l’un des bassins les plus pollués de France. La structure pointe du doigt les pratiques agricoles et vient de présenter un plan de gestion mis en consultation publique jusqu’en septembre 2021.
Confrontées à la dégradation de leurs habitats naturels, principalement en raison de l’activité humaine, plusieurs espèces d’amphibiens, de reptiles, de poissons et de mammifères marins du Québec sont aujourd’hui dans une situation « précaire », voire « critique », conclut un rapport gouvernemental. Les problèmes constatés par les experts de différents ministères pourraient d’ailleurs s’aggraver, en raison des bouleversements climatiques.
Le 3 mars dernier, le Conseil départemental de la Creuse a été notifié de sa mise en demeure par la préfecture. La raison : l'absence de mise en oeuvre des mesures compensatoires à la destruction, en 2008, de zones humides sur le chantier de la déviation de la RD 982, à Croze, et la non-présentation des procès-verbaux de conformité des travaux. Il a six mois pour se mettre en règle et éviter de possibles sanctions et poursuites pénales.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé un plan de 12 millions d'euros pour aider les éleveurs victimes de la sécheresse en 2020. Pour anticiper, un agriculteur du Puy-de-Dôme a choisi de construire une réserve d'eau individuelle. Une initiative qui inquiète des associations environnementales.
Selon le dernier rapport annuel sur l'eau de l'Unesco, publié ce lundi, les services écosystémiques rendus par l'eau sont mal payés de retour par les Etats, faute pour eux de bien les connaître.
Le bassin Rhin-Meuse vise un bon état écologique pour 46 % des cours d'eau en 2027. Loin des 100 % de la DCE. De nombreuses pressions sont à limiter. Les priorités : l'amélioration de la qualité de la ressource et la restauration de la morphologie.
Lyon ne serait pas grand-chose sans les courants tumultueux du Rhône et le lit sinueux de la Saône. Production d’énergie, transport de marchandises, rives bucoliques et pluralité de commodités… Les perspectives qu’offrent leurs cours et berges mythiques sont sans fin. Capitale fluviale de toujours et qui a su jadis dompter leurs flots, Lyon s’est parfois éloigné de ses fleuves et s’affaire surtout désormais à les protéger des périls écologiques. Alors, comment se réapproprier leurs eaux sans les dénaturer ? Comment concilier enjeux économiques, nécessités environnementales et identité culturelle ? Ainsi demeure le dilemme des fleuves.
Dans les années 60, la France comptait 2 millions de kilomètres de haies: 70% ont été détruites, mais aujourd'hui les initiatives se multiplient notamment dans le département de l'Ain pour retrouver ces barrières naturelles entre les champs, bénéfiques pour l'environnement et la biodiversité. Les avantages écologiques des haies bocagères sont extrêmement nombreuses.
Chaque année, c’est le même rituel. De mi-février à fin mars, les crapauds communs et les grenouilles rousses quittent les forêts, traversent nos routes pour aller se reproduire dans les zones humides. Une migration massive qui demande aux départements et aux associations un peu d'organisation
Interpellé par un parlementaire, le ministère dirigé par Mme Pompili (ce qu’il en reste), patauge joyeusement quand il s’agit de se dépêtrer des embrouillaminis provoqués, et par une directive communautaire, et par la loi dite « économie circulaire », et surtout par le grossier subterfuge qui permettait jusqu’à présent de confondre allégrement boues « déchets » et boues « compost », ce qui n’a jamais gêné personne depuis trente ans… On notera pour le fun que c’est bien sur le Minagri qui agit en coulisses et que c’est à l’Ecologie de se taper la com...
Les recherches sur l’eau, tant dans leurs dimensions matérielles qu’idéelles, font l’objet d’un renouvellement dans le champ des sciences humaines et sociales. Ceci est à mettre en relation avec les défis majeurs actuels et futurs et les enjeux inédits que pose la gestion de l’eau. Dans un contexte de changements globaux qui accentue certains enjeux et en suggère de nouvelles hiérarchies à toutes les échelles spatio-temporelles, les questionnements évoluent, les valeurs sont bousculées, la gouvernance et l’action se réinventent. Ce numéro propose d’interroger comment se construisent aujourd’hui les connaissances et savoirs pour penser la gestion territorialisée de l'eau et des milieux aquatiques ?
Le scénario se répète ad nauseam depuis vingt ans. A l’approche de chaque élection présidentielle, la FNSEA et les irrigants font pression sur le gouvernement en place, réclamant de nouvelles retenues d’eau, partout, à n’importe quel prix, en dépit du bon sens. Evidemment tous les gouvernements se précipitent pour exaucer ces vœux. Comme ses prédécesseurs Jean Castex s’y colle à son tour, et vient de convoquer les directeurs d’agences de l’eau le 12 mars prochain pour leur enjoindre d’accélérer les « projets de territoire »…
L’histoire du contentieux administratif entre l’Etat et les promoteurs de la retenue d’irrigation du lac de Caussade à Pinel-Hauterive est jonchée d’incidents et de rendez-vous judiciaires depuis quatre ans. Quelques dates majeures restent au calendrier.
Inrae s'est penché sur la cartographie des cours d'eau en Auvergne-Rhône-Alpes. L'objectif ? Interroger les critères de classement ou de déclassement. Au final, les cours d'eau intermittents en pâtissent. Détails avec le chercheur Thibault Datry.
Après une croissance de 10% avec avec 7,4 milliards de t-km, le transport fluvial de marchandises a été impacté dans la crise sanitaire, à -11,5% en tonnes kilomètres (6,5 milliards de t-km). Sans pour autant boire complètement la tasse.
A l’approche d’échéances électorales majeures, la camarilla des Playmobil ne cesse de témoigner de sa sollicitude au monde agricole, dans une grande parade cousue de fil blanc (biosourcé). Après Lecornu et la méthanisation, Denormandie et l’irrigation. Le vieux monde dans toute sa splendeur. En conséquence de quoi, bientôt sur vos écrans, pour fêter le retour du canapé rouge de Drucker, attendez vous à savoir que les ambianceurs Castex et Attal vont s’extasier sur les mânes d’Alexis Gourvennec et Michel Debatisse. Manquera plus que la Schiappa, en placement de produits chez Biocoop, nous vantant les mérites du rutabaga bio et de la paysanne inconnue pour que notre bonheur soit complet. Hidalgo et Mélenchon vont devoir ressortir les DS noires.
En Creuse, elles n’ont pas encore “fleuri” mais les cyanobactéries devraient encore faire parler d’elles aux premières chaleurs. Les scientifiques ont semble-t-il réussi à cerner l'origine du phénomène. Un Creusois, Hervé Laboulle, a, lui une tout autre hypothèse sur la question : plus que le phosphore plébiscité par la communauté scientifique, ce serait les tas de fumiers qui participeraient à la prolifération de l'algue.
L'heure est de tirer les enseignements des crues. Pour mieux prévoir et anticiper en cas de prochains sinistres ! Les maires du Marmandais se sont livrés sans retenue.
Lors d’une récente vacance, nous avons échangé avec plusieurs acteurs et observateurs de la gestion de l’eau en France. Au fil de ces échanges impromptus se fait jour un diagnostic implacable.
La justice a une nouvelle fois confirmé l’illégalité de cette retenue d’eau située au nord-ouest de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), construite par la chambre d’agriculture. C’est désormais à l’Etat de trouver une issue à ce conflit qui dure depuis trois ans.
Les rapports de compatibilité des décisions administratives aux SAGE et aux SDAGE donnent lieu à des jurisprudences aussi subtiles que passionnantes. Le feuilleton de Caussade en donne une illustration, dans le domaine ô combien sensible des retenues d’eau, notamment collinaires, à usage agricole.
Barrages, produits polluants, algues brunes... L'apron du Rhône tente de survivre tant bien que mal mais figure quand même dans la liste des espèces les plus menacées. Et le même sort risque d'arriver à ses camarades des fleuves.
Euskal Herriko Laborantza Ganbara (EHLG – chambre d’agriculture basque - en euskara, la langue basque) est une association pour aider les paysans créée en 2005. Endossant le même rôle qu’une chambre d’agriculture départementale sans pour autant être reconnue comme un office public, elle encourage une politique agricole différente de celle des chambres officielles.
Au lieu de planter du blé, de l’orge ou du maïs sur les zones de captage, huit exploitations agricoles lorraines se sont engagées à produire des lentilles. Des légumineuses qui ne demandent aucun traitement et aucun engrais. Ce choix permet d’améliorer la qualité de l'eau potable.
Le Conseil d’Etat vient d’annuler une des disposition du fameux décret du 3 août 2019 sur la continuité écologique des cours d’eau, sujet ultra-sensible autour duquel environnementalistes, pêcheurs, agriculteurs irriguants et possesseurs de moulins et autres digues ou dispositifs de micro-hydro-électricité ne cessent de s’empoigner, tout le monde ou presque ne se rejoignant que pour critiquer l’Etat…
A la demande de FNE Midi-Pyrénées, FNE 65, les Amis de la Terre 32 et la SEPANSO Landes, le tribunal administratif de Pau vient d’annuler l’autorisation pluriannuelle délivrée au syndicat Irrigadour pour prélever les eaux du bassin de l’Adour amont de 2017 à 2022.
Le collectif citoyen mobilisé depuis plusieurs années contre les projets de création de bassines qui se multiplient sous la pression des irrigants, auxquels le gouvernement fait les yeux doux, présidentielle oblige, a publié le 12 février un communiqué dans lequel il dénonce le lancement de fouilles archéologiques préalables aux travaux, alors que les tribunaux administratifs ne cessent d’annuler des projets ineptes, massivement financés sur fonds publics.
C’est un accident classique, régulier en Bretagne : une station de traitement de lisier d’une importante exploitation porcine (près de 4 000 bêtes) qui déborde, et s’écoule dans la rivière voisine. Bilan : 15 tonnes de poissons morts dans la pisciculture en aval, et disparition de toute vie aquatique sur 6,4 km.
Dans un jugement rendu le 10 juillet 2020, le président et le vice-président de la Chambre d’agriculture, maitre d’ouvrage de la retenue, ont été condamnés à de la prison ferme. Le jugement en appel est attendu dans les prochains mois. Le point avec Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne.
Moins de 1 % des 23,2 milliards d’euros de fonds publics versés chaque année au secteur agricole a un effet avéré sur la réduction de l’usage des pesticides, relève un rapport de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme.
Certes, il y a eu des progrès depuis 15 ans. Mais l’état général des cours d’eau bretons laisse à désirer. L’Horn dans le Finistère nord en est un triste exemple.
Déjà réalisée en 2004 et 2011, l’enquête Bassins versants conduite en 2018 montre que les exploitants continuent de faire évoluer leurs pratiques culturales et de s’informer : meilleure connaissance des structures animatrices, baisse d’achat des engrais pour 4 exploitants sur 10, sécurité mieux assurée lors des traitements phytosanitaires, progression des modes de culture alternatifs. Les trois quarts d’entre eux connaissent l’enjeu environnemental de leur bassin versant, les nitrates étant celui le plus identifié. Toutefois, 85 % des exploitants utilisent toujours des herbicides.
La Loire-Atlantique a développé une filière d’excellence en productions légumières, au prix d’une dépendance à l’eau, doublée d’impacts qualitatifs. Face aux menaces et tensions croissantes, une certaine forme d’attentisme prévaut.
Les scientifiques du programme Pollusols ont travaillé durant cinq années sur les pollutions diffuses causées par les métaux (cuivre, plomb...), les radioéléments (uranium, tritium) ou encore les pesticides – des polluants que l’on retrouve pour certains jusque dans l’estuaire de la Loire. Un enjeu majeur alors que les grandes métropoles lorgnent les friches industrielles et agricoles pour s’agrandir.
Au moment du lancement de la 4ème édition de l’appel à manifestation d’intérêt sur les filières respectueuses de la ressource en eau, Marc Hoeltzel, directeur général de l’agence de l’eau Rhin-Meuse livre son point de vue sur cette démarche innovante.
En complément du bulletin mensuel de situation hydrogéologique faisant état du niveau des nappes d’eau souterraine, le BRGM met à disposition un nouvel outil d’information et de prévision de l’évolution des aquifères.
En se dispersant autour des cours d’eau, les insectes aquatiques créent un flux nourricier dans les écosystèmes agricoles, qui s’étend jusqu’à 50 m autour du cours d’eau. Cette manne peut nourrir une chaine d’organismes terrestres et contribuer à la fertilité des sols, à la pollinisation et la régulation des ravageurs des cultures. C’est ce qu’a démontré le projet Aqualand, conduit par INRAE en 2016-2018.
Huit communes du pays de Trun (Orne), en amont du bassin-versant de la Dives, constituent un site pilote pour un projet d'aménagements en hydraulique douce.
Source : http://actu.fr Ajouté le 31 janvier 2021 à 18:01
Combien coûte une tempête ? Un an après le passage de Gloria, France Bleu Roussillon a tenté de chiffrer le montant des dégâts dans les Pyrénées-Orientales. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la facture est particulièrement salée : plus de 40 millions d'euros !
Après le succès rencontré par le premier webinaire du 13 janvier, les Chambres d’agriculture de l’Aube et de la Haute-Marne vous invitent à participer au prochain pour partager de nouvelles expériences.
En novembre 2020, un réseau de plus de 600 experts sur les changements climatiques et environnementaux en région méditerranéenne, le MedECC, a publié un rapport faisant l’état des lieux des connaissances scientifiques sur le sujet à travers la Méditerranée. Les deux coordinateurs du projet, le paléoclimatologue Joël Guiot et l’écologue Wolfgang Cramer, nous en expliquent les enjeux.
Rencontre avec Christian Pince pour les organisations suivantes : Confédération Paysanne Tarn, Confédération Paysanne Tarn-et-Garonne, Nature & Progrès Tarn, Adear Tarn et Garonne, FNE Midi-Pyrénées, FNE 82, UPNET-FNE81, Collectif Testet, Lisle Environnement.
Le CESBIO vient de voir son projet « Irrigation Grandes Cultures » labellisé par le SCO France. Ce projet a pour objectif de fournir aux gestionnaires de l’eau des indicateurs qui leur permettront d’optimiser la gestion des ressources en eau sur leur territoire et d’identifier des stratégies d’adaptation au changement climatique adaptées aux spécificités locales.
Au détour d’une réponse ministérielle à une question parlementaire, l’on vérifiera que le ministère dit de l’Ecologie n’a plus voix au chapitre et qu’une instruction gouvernementale relative aux « projets de territoire » permet aux irrigants de faire financer ce qu’ils veulent, où ils veulent…
Dans l’Hérault, 96% de l’eau du robinet provient du sous-sol. Une richesse géologique exceptionnelle, qui garantit la disponibilité d’une eau potable d’excellente qualité.
La Medjerda, principal fleuve de Tunisie, traverse le nord du pays pour se jeter dans la Méditerranée. Il alimente en eau la population et l’agriculture mais est fortement pollué par les égouts, et surtout, l’industrie. « L’État n’a pas de stratégie pour limiter le danger qui sort des usines », se lamentent paysans et riverains.
En France, la majorité des boues de STEP retourne au sol. Moins coûteuse que l’enfouissement ou l’incinération, et environnementalement plus sensée, cette forme de valorisation soulève néanmoins la question de l’hygiénisation en cours de pandémie.
Depuis plus de 30 ans, Mont de Marsan chauffe certains de ses bâtiments par géothermie. Pour satisfaire aux normes environnementales, il lui fallait une solution pour le rejet de cette eau puisée à 2000 mètres de profondeur, encore chaude après utilisation. L’idée est venue à la chambre d’agriculture des Landes de faire un bassin de stockage dédié à l’irrigation.
Concilier les enjeux eau et biodiversité dans les régions agricoles est un enjeu majeur pour les acteurs des territoires. À partir d'une expérience menée en Brie Nangissienne, où des zones tampons humides artificielles ont été créées pour favoriser la dégradation naturelle d'une partie des contaminants présents dans les eaux agricoles issues des collecteurs de drainage, les auteurs de l'article nous démontrent que ces dispositifs sont également un moyen de recréer des espaces propices à la biodiversité et de fournir plusieurs services écosystémiques.
La qualité de l’eau ne s’améliore guère dans le pays de Dinan : seulement 13 % des masses d’eau sont en bon état. Mais les élus, qui viennent de changer à la tête du « parlement local de l’eau » et de son bras armé, restent positifs.
De la question des retenues à celle de la vocation de l'agriculture, les débats restent vifs entre les ministères de l'Écologie et de l'Agriculture. Une vision partagée devrait pourtant être rapidement établie, estime une mission interministérielle.
En analysant les images satellites prises depuis 1984, des chercheurs ont relevé des changements de couleur significatifs dans nombre de ces cours d’eau américains, dont certains sont “susceptibles d’être dus à l’activité humaine”.
La Coop de l'eau qui porte le projet controversé de construction de 16 retenues d'eau sur le bassin de la Sèvre niortaise annonce que le financement de la première tranche des travaux est bouclé. Et précise que "des engagements forts" ont été pris en faveur de la biodiversité.
Le 16 décembre, Yves WIGT, Président du Syndicat mixte d'aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD) et Laurent ROY, directeur général de l'agence de l'eau ont signé un nouveau contrat de 3 ans afin d'anticiper le changement climatique, mieux gérer la ressource en eau en quantité et en qualité et agir en faveur de la biodiversité sur le territoire de Durance.
Le 14 décembre, les conseillères et conseillers métropolitains ont voté le principe d'une régie publique de l'eau au 1er janvier 2023. Ça parait loin mais un tel projet demande du temps et des négociations. Explications !
Les 8 et 10 décembre, deux webinaires consacrés aux zones humides et à l'aménagement du territoire ont été organisés par le Cerema et le CNFPT. Voici les replays et les présentations de cette journée technique en format numérique...
Le 7 décembre la Cour d’Appel de Grenoble a confirmé en grande partie les condamnations prononcées en première instance à l’encontre de la société Lafleur. L’entreprise avait illégalement stocké pendant huit ans et contre rémunération, plus de 70 000 tonnes de déchets dans un secteur protégé du lit de l’Isère.
L'étang de Biguglia est l'une des lagunes de Méditerranée les moins polluées par les pesticides, d'après une étude parue en novembre. Mais les scientifiques surveillent de près les nitrates qui, stockés dans les eaux souterraines, pourraient réapparaître dans quelques années.
"Deux projets inacceptables", telles sont qualifiées les réformes de la zone vulnérable et des règles d’épandage qui préoccupent la FDSEA et JA Aveyron. Ils ont prévu une action syndicale, mardi 15 décembre, à Rodez, en soirée, avec tracteurs et sacs de feuilles mortes, en ville, puis devant la préfecture de l'Aveyron.
La dernière fois, j’avais promis qu’on parlerait de poisson dans mon article suivant, et bien c’est encore raté... En plus on ne parlera même pas de paysage ou d’actions de restauration cette fois-ci. Pourtant croyez bien que le thème abordé dans cet article, tout obscur et peu séduisant qu’il soit pour la plupart d’entre nous, revêt une importance capitale pour les milieux naturels. Pour la Nature en fait, il n’y a pas que l’eau et les poissons rappelons-le. Aussi une fois n’est pas coutume nous allons parler dans Truites & Cie d’outils réglementaires (c’est pas sur n’importe quel blog qu’on trouve des sujets aussi chiants pas vrai ?). L’outil en question, la plupart des lecteurs en auront un jour entendu parler, est le Code de l’Environnement. Ce gros pavé que l’on peut consulter sur Legifrance et qui prend un malin plaisir à jouer avec les neurones de ceux qui s’y plongent. Très brièvement nous aborderons donc son rôle et enchaînerons vite sur le cœur de cet article, un vide juridique qui interpelle grandement et nous pose question sur les moyens que l’Etat souhaite réellement accorder à la protection des milieux aquatiques. Ambiance.
Le présent bulletin fournit un bilan synthétique de l’année hydrologique écoulée, du 1er septembre 2019 au 31 août 2020, concernant l’évolution quantitative des ressources en eau du bassin ainsi que les faits marquants qui se sont produits sur le territoire.
La Chine a révélé cette semaine son intention d'étendre de manière drastique un programme expérimental de modification du climat pour couvrir une zone de plus de 5,5 millions de kilomètres carrés (2,1 millions de miles carrés) - soit plus de 1,5 fois la taille totale de l'Inde. Selon une déclaration du Conseil d'État, la Chine disposera d'un "système de modification du temps développé" d'ici 2025, grâce à des percées dans la recherche fondamentale et les technologies clés, ainsi qu'à des améliorations dans la "prévention globale contre les risques de sécurité". Article en anglais.
Comment penser dans le temps notre relation au fleuve, à sa biodiversité́, son environnement, à nos usages, aux enjeux contemporains et à venir ? Quelle vie imaginer sur les rives d’hier, d’aujourd’hui et /ou de demain ? Quelles perceptions et quelles représentations du Rhône et de la Saône peuvent émerger dans le cadre de la transition écologique ? Comment croiser l’information et la connaissance avec le sensible, l’intime ?
Près de 147 tonnes de résidus de médicaments, de pesticides et métaux seraient renvoyées chaque année dans l’environnement une fois les eaux usées traitées, selon une étude.
L’Eawag, l’Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l’eau (Eawag), a mis au point un prototype de laboratoire d’analyse de l’eau mobile, automatisé et très performant. Il est équipé d’un spectromètre de masse, un instrument de haute technologie qui permet d’identifier et de quantifier des molécules, des micropolluants par exemple, avec une très bonne résolution et une grande sensibilité de mesure. Avec cet outil ambulant, il sera possible de réaliser des analyses directement sur le terrain, ce qui simplifiera la prise d’échantillons d’eau et raccourcira le laps de temps entre le prélèvement et la fourniture des résultats. Les premières utilisations de cet appareil ont révélé notamment que les pics de concentration de pesticides mesurés avec des méthodes conventionnelles ont été sous-estimés.
Comme ses prédécesseurs, l’actuel ministre de l’Agriculture, M. Julien Denormandie, ingénieur agronome et fidèle de la première heure de M. Emmanuel Macron, vient encore d’assurer les représentants de la profession agricole de son entier soutien, aggravant encore les tensions qui se sont fait jour ces dernières années autour de la question de l’irrigation.
Le magazine trimestriel “l’environnement” publié par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) consacre le dossier de son quatrième numéro de l’année 2020 à la thématique très actuelle de l’eau et des changements climatiques.
La péninsule de Crimée, territoire ukrainien annexé par la Russie en 2014, souffre d’une pénurie d’eau sans précédent. Si le conflit diplomatique joue un rôle, l’Ukraine ayant fermé le principal canal d’approvisionnement, la Crimée pâtit des conséquences du changement climatique. Et les solutions manquent.
C’est l’histoire d’un couple de retraités. Madame, qui a convolé il y a des décennies avec un ressortissant allemand, a élevé ses enfants puis longtemps travaillé Outre-Rhin, avant d’acquérir des terrains ensoleillés dans un petit village de l’Aude. Pour découvrir quelques années plus tard les impératifs de l’irrigation forcée dans un département durablement marqué par une viticulture triomphante, désormais sur le déclin.
Protéger l'eau à la source, plutôt que payer pour la rendre potable: un choix «économiquement rentable», porté par des associations qui lancent un appel aux élus et aux pouvoirs publics pour mener une expérimentation à taille réelle sur l'agglomération de Rennes.
Le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale lance aujourd’hui son programme Québec, ville éponge qui vise à intégrer le concept de ville éponge dans le paysage urbain pour aider la Capitale-Nationale à faire face à plusieurs problématiques d’urbanisation. En collaboration avec plusieurs partenaires variés, le programme permet de favoriser l’essor des projets d’aménagements écologiques de gestion des eaux sur le territoire.
Notre colloque en ligne sur l'artificialisation des sols était organisé vendredi 20 novembre. Visionnez les sept interventions, comme si vous y étiez !
En 2017, le Parlement néozélandais reconnaît le Whanganui, un fleuve local, comme personne vivante et indivisible. Il devient un acteur du droit et il entre dans les relations humaines. Est-il possible d'imaginer que le Doubs pollué notamment par l'agriculture puisse demander des comptes ?
L’Égypte reproche à l’Éthiopie et son barrage géant de menacer son approvisionnement en eau, sans se soucier suffisamment de sa propre gestion des eaux si vitales du Nil.
Il est plus que jamais important de connaître précisément les prélèvements d’eau à usage d’irrigation sur notre département. Le partage de l’eau entre les usagers est au coeur des discussions avec les services de l’État, les gestionnaires des milieux aquatiques et l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
C’est pour cela que la Chambre d’agriculture 13 initie une nouvelle procédure mandataire pour régulariser vos ouvrages et prélèvements d’eau.
Introduit en 1983 dans le Tarn, le silure menace aujourd'hui certaines espèces de poisson comme la grande alose. La revue "Aquatic Ecology" vient de publier un article et une vidéo qui prouvent les attaques de ce prédateur venu du Danube sur ce poisson migrateur. Sa survie pourrait être menacée.
Le réchauffement climatique est le défi du siècle. Pour les généralités je vous renvoie aux rapports du GIEC (par ex celui-ci) ou ce modeste article précédent du présent blog. Dans ce cadre, la captation du carbone par les biotopes terrestres ou maritimes est un sujet de réflexion pour les scientifiques, les décideurs et… quiconque s’intéresse au sujet. On dit parfois que l’étang de Berre est un puits de carbone. Cet article tente de faire le point sur le sujet.
L’objectif de cet appel à projets, porté par l’Entente pour l’Eau du bassin Adour-Garonne et qui s’insère dans le plan de mesures incitatives pour l’eau, est de favoriser la mise en œuvre d’économies d’eau en agriculture, en faisant porter l’effort sur les principaux gisements ou sur les enjeux les plus sensibles (eau potable) et d’accompagner l’évolution des pratiques en s’appuyant sur l’agro-écologie.
Eau potable, qualité des eaux, dangers naturels, énergies renouvelables, agriculture-tourisme-industrie, espaces vitaux et gestion de la ressource : voilà les grands thèmes comme autant de défis proposés par la Plateforme Eau que l’État du Valais vient de mettre sur son site internet à la disposition du grand public.
Le projet de restauration de la zone humide de l’Estagnol a été sélectionné pour faire partie des 10 sites pilotes du Life intégré ARTISAN. Ce programme financé par l’Union européenne a pour objectif de démontrer l’efficacité et les avantages des Solutions fondées sur la Nature (SfN), dans une région où le réchauffement climatique devrait augmenter la fréquence des crues et le risque d’inondations.
La reconstruction du stade municipal de Chambéry est l’occasion pour la municipalité de modifier la gestion des eaux pluviales dans son périmètre pour protéger la Leysse, le lac du Bourget et réalimenter la nappe de Chambéry.
L’appel à projets lancé en 2016 par Paris, Rouen, Le Havre et Haropa Ports de Paris ambitionnait de redynamiser les rives de la Seine autour de projets à vocation sociale et environnementale. Mais les difficultés se sont accumulées pour de nombreux projets parisiens.
Des ingénieurs ont mis au point un nouveau type de terre capable d’extraire l’eau présente dans l’air pour subvenir automatiquement au besoin des cultures. Une avancée qui pourrait non seulement étendre la carte des terres cultivables à travers le monde, mais également réduire la consommation d’eau de l’agriculture, ce qui n’est pas négligeable étant donné la période de réchauffement global et de sécheresse que nous traversons.
Afin de faciliter l’accès aux financements inédits du plan d’accélération « Eau 2021 » de l’agence de l’eau Rhin-Meuse, déclinant entre autres le plan de relance gouvernemental, les maîtres d’ouvrage sont invités à déposer leur projet sur la plateforme RIVAGE.
Pour réduire la pollution des eaux de rivières, les collectivités s'engagent un peu partout en Indre-et-Loire, notamment par le biais de contrats de territoires. C'est le cas autour du bassin versant de l'Esves, dans la communauté de communes de Loches Sud Touraine.
Au côté du président de la chambre d'agriculture, Thierry Boudaud a réagi ce jeudi 5 novembre à la décision de Delphine Batho de rompre avec le projet seize stockages d'eau le long de la Sèvre niortaise.
Les études menées en 2019 sur les diatomées, les macrophytes, les macroinvertébrés benthiques et le phytoplancton pour les cours d’eau, ainsi que le phytoplancton pour les plans d’eau sont disponibles.
Dans le cadre de la construction de la LGV Rhin-Rhône, entre Dijon et Mulhouse, SNCF Réseau a acquis une peupleraie de 30 hectares en zone humide sur les communes d'Auxonne et de Flammerans (21). l’objectif est de la réhabiliter pour diversifier les habitats naturels pour les espèces protégées.
En Suisse les gestionnaires de l’eau doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux défis posés par le changement climatique, l’évolution de la société et les impératifs écologiques. Ils n’ont pas attendu d’y être confrontés pour élaborer des stratégies et prendre des mesures. Ces efforts doivent être poursuivis, mais où faut-il mettre les priorités et comment s’y préparer ? L’association Agenda 21 pour l’eau a estimé qu’elle était sans doute la mieux placée pour tenter de dresser un état des lieux de ces problématiques. Une synthèse de ses enquêtes et de ses analyses vient d’être publiée par la revue Aqua & Gas d’où il ressort que « beaucoup d’acteurs de la gestion des eaux ont déjà une conscience aiguë de certains des défis qui les attendent dans les décennies à venir mais aussi qu’il apparaît nécessaire de mieux interconnecter l’ensemble des acteurs, de la recherche jusqu’à la pratique, à travers tous les secteurs ».
Un néonicotinoïde compte parmi les substances les plus fréquemment retrouvées. Il s’accumule de manière inattendue dans les vers, où il est parfois présent à des taux « faramineux ».
Depuis des décennies, la Suisse coopère au sein de la Commission Internationale pour la Protection du Rhin avec les huit autres États ou régions qui font partie de ce grand bassin fluvial européen. Rien de tel pour le bassin versant du Rhône que se partagent la Suisse et la France. Entre ces deux pays, il existe certes plusieurs accords de collaboration et de coordination [1], mais aucun d’entre eux ne concerne directement la gestion transfrontière du fleuve. Celle-ci se fait pour le moment au travers d’instances binationales. Le gouvernement suisse a approuvé le mandat de négociation de sa délégation en vue d’un éventuel accord-cadre bipartite.
La NASA a confirmé avoir découvert, grâce à son Observatoire stratosphérique pour l’astronomie infrarouge (SOFIA) et un téléscope installé dans un Boeing 747, la présence d’eau sur la surface de la lune éclairée par le soleil et pas seulement dans les espaces froids situés à l’ombre. Pour l’agence spatiale américaine et même s’il n’est pour l’instant question que de faibles quantités, cette découverte « remet en question notre compréhension de la surface lunaire » et soulève « de nouvelles questions sur la façon dont l’eau y est créée et comment elle s’y maintient ».
L'or bleu est, plus que jamais, source de conflits géopolitiques. Gestion des eaux usées, ressources halieutiques, énergie, agriculture : autant d'enjeux internationaux autour desquels il est de bonne augure d'être maître de l'eau. Les 4 épisodes sont disponibles.
Le réseau CapTer a organiée la journée des animateurs de captages, sur le thème du système alimentaire, un levier pour protéger la ressource en eau ? le vendredi 2 octobre 2020. Les vidéos et les présentations sont disponibles.
Des bénévoles ont démonté les téléskis d’une station ardéchoise désormais abandonnée. Un chantier symbolique du nouveau paradigme de la petite montagne qui ne peut compter sur la neige pour faire tourner son économie.
A ce jour, aucune réglementation en France n’impose d’aménagement pour le traitement des micropolluants dans les eaux usées urbaines. Les stations d’épuration n’ont pas été conçues pour traiter ces substances présentes à faible concentration et à l’heure actuelle, la réglementation ne le leur impose pas. Des technologies de traitement tertiaire ont bien été mises au point. Mais leur caractère non obligatoire ou leur coût freinent aujourd’hui leur adoption. Faut-il miser plutôt sur la réduction à la source et une optimisation des traitements conventionnels ? Ou légiférer ? Éléments de réponse.
Les terres agricoles ont soif, très soif. Le changement climatique global détruit toute certitude quant à la régularité de l'apport d'eau sur des territoires toujours plus larges, les inondations sont plus nombreuses, la sécheresse plus grave. Comment s’adapter à ce nouveau paradigme climatique ?
La mission parlementaire sur l’étang de Berre, coprésidée par les députés (locaux) Eric Diard et Pierre Dharréville et dont le rapporteur était Jean-Marc Zulesi, a rendu son rapport le 23 septembre dernier. Il prend la forme de 20 propositions qui méritent une critique, constructive bien sûr.
Au terme de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) 2019 sur le soutien aux filières agricoles permettant de garantir la restauration ou la préservation de la qualité de l’eau, ce sont 14 projets qui ont été retenus.
Le recul des glaciers n’a pas connu de relâche durant l’été 2020, annonce l’Académie suisse des sciences naturelles. Et même si les conditions météorologiques n’ont pas été extrêmes au cours des 12 derniers mois, près de 2% de leur volume total ont été perdus dans tout le pays. En septembre 2020, l’épaisseur de neige la plus basse depuis le début des observations il y a 100 ans a été mesurée au glacier d’Aletsch près du Jungfraujoch. La tendance négative se poursuit et le déclin reste massif : la quantité d’eau perdue par les glaciers suisses en 60 ans suffirait à remplir le Lac de Constance.
Le vol d’eau est une pratique largement répandue à l’échelle de la planète, mais on n’en parle pratiquement jamais. Pourtant, si l’on en croit un rapport publié conjointement en 2016 par Interpol et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), entre 30 et 50% de l’approvisionnement mondial en eau seraient chaque année détournés de façon illégale des usages pour lesquels ils étaient prévus, en particulier dans le secteur de l’agriculture. Une équipe internationale de chercheurs emmenée par l’Université d’Adélaïde a mis au point une méthode qui permet de mieux comprendre ce phénomène et d’identifier les moyens de dissuasion qui permettraient de protéger cette ressource essentielle.
La révision, très attendue, des arrêtés « prescriptions techniques » et « contrôle » des installations d'assainissement non collectif accuse du retard. Retour sur les causes et implications.
Les Pôles-relais Zones Humides et leurs partenaires organisent une série de webinaires à destination des élus et des agents des collectivités afin que ces milieux à la fois précieux et vulnérables soient mieux pris en compte.
Le groupe technique "Connaissance" de la Conférence départementale de l’eau s’est tenu vendredi 9 octobre 2020 à l’Hôtel du Département du Doubs, avec une soixantaine d’acteurs du territoire (en présentiel et en visioconférence).
Selon le village où vous vous trouvez, on les nomme landes de Beausoleil, landes de la Grande Chaume ou landes de Bord. À cheval sur Bussière-Dunoise et La Celle-Dunoise, cette zone d’une cinquantaine d’hectares constituée de bois et de landes humides, des habitats rares et menacés, est en cours de restauration grâce à l’action du Conservatoire des espaces naturels de Nouvelle Aquitaine.
La tension monte toujours entre irrigants et écolos dans le Marais poitevin. Une grande manifestation a réuni plus de 3 000 personnes ce dimanche à Épannes, dans les Deux-Sèvres. Décryptage.
Dans la fusion que Veolia impose à Suez se joue une partie de l’avenir de la distribution de l’eau en France. Pourtant, la gestion privée de ce bien commun est en perte de vitesse face au modèle de la régie publique, bien davantage adaptée aux enjeux climatiques et démocratiques.
Pour permettre aux agriculteurs de faire face à la sécheresse, l'Etat, la Région, le Département et la Chambre d'agriculture ont signé un protocole permettant de faciliter la création de retenues d'eau.
Les habitants de Rennes ont eu cette idée dans le cadre de la Fabrique Citoyenne, un projet de lutte contre les inégalités dans la ville, favorisant notamment l’entraide et le soutien aux sans-abri. Pour tester le concept, le service Jardins et Biodiversité de la ville a lancé les deux premiers jardins flottants en mai 2017. L'ensemble du projet a été mis en œuvre au printemps 2018. Ces jardins flottent sur un radeau. Les plantes puisent ainsi l'eau et les nutriments directement de la rivière Vilaine. Les jardins rendent ainsi non seulement la rivière encore plus attractive, mais créent également de nouveaux habitats pour la faune et la flore de la ville.
C’est sur fond de crises successives - confinement durant lequel il a fallu maintenir à flot les services, puis sécheresse estivale suivie de "joutes capitalistiques" entre Veolia et Suez - que les gestionnaires publics de l'eau ont tenu début octobre leurs premières rencontres nationales. Outre valoriser l’alternative que les régies publiques, mais aussi les sociétés d'économie mixte ou sociétés publiques locales de l'eau, incarnent face aux majors et délégataires du secteur, ils ont tenu à rappeler que l’eau n’est pas un bien comme les autres et qu'eux "n'ont rien à vendre et agissent au coeur d'un maillage partenarial étroit qui leur permet de s'adapter aux enjeux locaux". Il fut aussi question de solidarité et d'animation territoriales, de prospective et de la place des usagers dans cette gestion devant devenir, comme le défend France Eau publique, à l’initiative de l'événement, "une cause nationale".
L’aventure de la Bièvre commence en Seine-et-Oise (aujourd’hui département des Yvelines), entre Bouviers et Guyancourt où elle naît de trois fontaines dont l’une porte le nom de fontaine des Gobelins. Un cheminement de quelque trente-cinq kilomètres dans la banlieue sud de Paris la conduit à la capitale où elle entre par la Poterne des Peupliers. Elle traverse alors le Jardin des Plantes et le quartier latin, pour rejoindre la Seine au pied de la gare d’Austerlitz, jusqu’au milieu du XIXème siècle.
La nappe du Champigny alimente en eau potable plus d’un million de franciliens. La Fosse de Melun et la Basse Vallée de l’Yerres sont deux secteurs hydrologiques sensibles de cette nappe en termes de pollution aux pesticides et aux nitrates. Un plan d’action est en cours afin d’accompagner les agriculteurs et ainsi reconquérir la qualité de l’eau. Il s’agit de conforter et de continuer à développer une dynamique collective.
Pour répondre aux enjeux du secteur de l’eau, les acteurs de la filière réunis au sein de la Filière Française de l’Eau, Bpifrance et les pouvoirs publics ont construit une offre d’accélération répondant aux enjeux de cette filière. 18 Entrepreneurs de toute la France intègrent la première promotion de l’Accélérateur Eau, sous le parrainage d’Annelise Avril, Vice-présidente et Directrice de la recherche, l’innovation et la transformation numérique chez Suez.
Qui a dit qu’un consensus n’était pas possible sur la vallée du Tescou entre associations écologistes et syndicats agricoles ? Hier en tout cas, tous s’accordaient à dire qu’il était temps que l’Etat prenne une décision.
Fonte des glaciers, éboulements... les impacts du changement climatique sont déjà bien visibles dans les Alpes, où la température moyenne augmente deux fois plus vite qu'ailleurs en France. Face à ces impacts, qui s’accentueront, et d’autres qui apparaîtront, les territoires de montagne vont devoir trouver des outils pour élaborer une stratégie locale d'adaptation. Cet article présente la démarche d'accompagnement mise en œuvre par des scientifiques d'INRAE et le bureau d'étude ACTeon sur le territoire du Haut-Chablais pour mobiliser les acteurs autour de la réalisation d'un diagnostic de vulnérabilité et les aider à prioriser les actions dans une dynamique d'adaptation au changement climatique.
C'est l'histoire de deux intérêts qui se rencontrent. L'un cherche des carrières à exploiter, l'autre a besoin d'eau, mais manque de moyens financiers. La Sablière du Buëch et l'Asa des Irrigants du Buëch se sont donc alliées sur un projet commun : la construction de deux retenues d'eau à Aspremont.
La fonte de la calotte glacière du Groenland va causer, au XXIe siècle, une augmentation du niveau des mers jamais observée depuis 12.000 ans. Dans une étude publiée dans la revue Nature mercredi 30 septembre, des scientifiques ont reconstruit pour la première fois l’histoire de la fonte des glaces de cette calotte pendant tout l’Holocène, époque géologique commencée il y a 11.700 ans. Cette chronologie, qui a nécessité cinq années de travail, permet de dissocier les fluctuations naturelles de la masse de glace de l’effet du changement climatique provoqué par l’Homme.
Une rencontre sur le terrain était organisée le 9 septembre sur trois sites situés à Céreste, Reillanne et Limans pour découvrir des projets de retenues collinaires à vocation environnementale.
L'avenir du canal d'irrigation de la haute Crau est au point mort depuis le départ en mars dernier du sous-préfet Michel Chpilevski qui suivait le dossier de très près.
Le projet DAARAC (Dévalaison des anguilles argentées du Rhône à travers les aménagements CNR) consiste pour la Compagnie National du Rhône et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement à pister ces anguilles dans leurs déplacements et leur migration.
Ce n'est pas une de ses missions obligatoires et pourtant le conseil départemental veille à la qualité des eaux de rivière. Depuis 2002, il a mis en place des campagnes de mesure dans les cours d'eau du Vaucluse tout au long de l'année.
Une nouvelle génération de pêcheurs, aux pratiques écoresponsables revendiquées, investit les eaux claires de la Loire tandis que des chefs étoilés s’épanouissent en cuisinant une multitude d’espèces oubliées.
Que faire de la vase qui s'accumule dans la Rance ? Extraits du fleuve il y a un an et demi, des sédiments ont commencé à être épandus sur des terres agricoles. La matière présente des avantages mais l'opération est coûteuse, et limitée.
Issue du laboratoire ChimEco de l'université de Montpellier, la start-up Bioinspir a mis au point un filtre végétal pour capter les métaux dans les eaux polluées. Conçu à partir de plantes aquatiques envahissantes, il pourra ensuite être réutilisé pour d'autres applications. Des discussions sont en cours avec des industriels de la chimie.
Cette année encore, la plupart des départements français ont manqué d’eau. La solution, plébiscitée par le ministre de l’Agriculture et bien des agriculteurs souhaitant irriguer leur champ ? La création de retenues d’eau. Un « non-sens écologique », explique Christian Amblard dans cet entretien. « Elles bloquent le passage vers une agriculture responsable, résiliente, économe en eau. »
L’Europe veut encourager la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation. Mais le nouveau règlement communautaire qui encadrera leur usage en 2023 sera plus contraignant que l’actuelle réglementation française. Verra-t-on un jour se développer cette pratique, encore très minoritaire sur notre sol ?
Entre 2011 et 2018, l’association Workshop for Water Ethics (W4W) a organisé à Genève cinq colloques interdisciplinaires centrés sur divers questionnements d’actualité directement liés aux ressources en eau. Sous le titre « Éthique de l’eau » et en étroite collaboration avec la Fondation Globethics.net, elle a non seulement publié un ouvrage qui regroupe une trentaine de contributions présentées dans ces rendez-vous, mais elle l’a enrichi d’une sorte de charte éthique destinée à quiconque entend s’engager personnellement ou collectivement pour un usage responsable, équitable et durable de l’eau.
Le projet QuASPEr a étudié le bassin versant de la Canche dans le nord de la France pour mieux comprendre le phénomène d’érosion du sol et les conséquences qui lui sont associées. Cette connaissance vise à développer des méthodes de gestion du territoire efficaces pour les communes sans nuire au travail des agriculteurs.
Dans le Trégor, le bassin-versant du Jaudy-Guindy-Bizien a organisé avec la chambre d’agriculture une démonstration de semis par drone. Si elle séduit les agriculteurs, cette innovation pourrait améliorer la qualité des eaux bretonnes.
Des dizaines de poissons ont été retrouvés flottant en surface dans le Fresquel, une rivière affluente de l’Aude. Les eaux auraient été contaminées par des déversements provenant d’une cave coopérative voisine.
Le septième programme d'actions national « nitrates » entrera en application en septembre 2021. Si la situation s'est améliorée, 68 % de la surface agricole est toujours classée en zone vulnérable.
L'association Sources et Rivières du Limousin a constesté devant le tribunal administratif l'arrêté de la préfecture de la Creuse définissant les ZNT, les zones de non-traitement agricoles. Sur ces espaces, il est interdit d'utiliser des produits phytosanitaires.
Après 3 ans et demi de co-construction et d'études nous arrivons à un stade du Projet de Territoire de Gestion de l'Eau du Bassin Versant du Tescou (PTGEBVT), où il faut maintenant s’atteler à trouver un accord politique pour une trajectoire et un panel de mesures, acceptables par tous, et dans lesquels chacun des acteurs de la vallée trouvera des réponses aux attentes qui sont les siennes.
Il aura suffi d’une rencontre entre un journaliste du palmipède et un représentant de « nos amis des moulins » pour relancer la polémique, déjà rien moins qu’apaisée, entre les protagonistes d’un bras de fer qui empoisonne le petit monde de l’eau depuis des lustres, et ne semble donc pas à la veille de se tarir…
L'Extrême-Sud a battu tous les records cet été. Avec une consommation en eau de 240 000 m3 hebdomadaire en août, la microrégion dépasse largement la moyenne des pics des dix dernières années qui tourne autour des 180 000 m3 hebdomadaire. "Une consommation qui s'explique plus par les fortes chaleurs que par la fréquentation qui était en baisse cette année", constate Saveriu Luciani, le président de l'office hydraulique de la Corse (OEHC) en déplacement ce lundi dans le sud de l'île pour présenter aux élus de Figari puis de Porto-Vecchio son plan d'aménagement hydraulique de la Corse "Acqua Nostra 2050".
Réponses en compagnie de Christian Amblard, Chercheur honoraire au CNRS, président du Comité Scientifique des Réserves Naturelles du Sancy, naturaliste, et auteur d’une tribune sur ce sujet paru dans le quotidien Le Monde samedi dernier (29 août 2020).
Dix ans déjà ! Le 19 juin 2010, un drôle de cercueil était porté au son d’une macabre trompette dans les rues d’Ornans. C’était la Loue qu’on enterrait. Quelques mois plus tôt, des cadavres de truites endeuillaient la rivière. Ravagés par la Saprolegnia, les poissons flottaient ventre à l’air sur fond de rivières encrassés. Pourquoi mourraient-ils en si grande quantité alors que, paradoxalement, les services de l’Etat certifiaient que l’eau de la Loue était de « bonne qualité » ?
Face à la sécheresse qui sévit en France, des mesures de restriction d’usage de l’eau sont prises. Mais, cela suscite la colère d’un certain nombre d’agriculteurs qui se plaignent d’être pris "pour des benêts".
Des informations relatives à la substance phytosanitaire devront être retirées du site internet de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire suite à une demande de mesures provisionnelles de l’entreprise Syngenta.
Les milieux humides, qu'ils se trouvent en zone naturelle ou urbanisée, sont des maillons de la trame verte et bleue et constituent des réservoirs de biodiversité. Trois exemples d'actions de préservation et restauration de la biodiversité de zones humides en milieu urbanisé, extraits de l'ouvrage du Cerema "Milieux humides et aménagement urbain", montrent notamment l'aspect transversal de ces démarches.
Créer des barrages pour lutter contre la sécheresse est une proposition inefficace, irresponsable et contraire à l’intérêt général comme à celui des agriculteurs, dénonce, dans une tribune au « Monde », Christian Amblard, directeur de recherche honoraire au CNRS.
En 2016, l’état d’urgence avait été proclamé dans la ville de Flint, dans le Michigan, suite à une contamination au plomb provoquée par une mauvaise gestion du réseau d’eau potable de la municipalité. Plusieurs dizaines de milliers d’habitants avaient alors été littéralement empoisonnées, 12 personnes y avaient succombé et plusieurs dizaines d’autres avaient subi de graves atteintes à leur santé.
Le fleuve qui marque la frontière entre le Gard et l'Hérault présente un niveau de débit inquiétant, et ses affluents sont parfois totalement à sec. Une sécheresse qui menace l'approvisionnement en eau potable pour les communes, mais qui est aussi désastreuse pour l'agriculture.
Elles sont aussi précieuses que fragiles, aussi indispensables que menacées. Les zones humides sont la partie immergée d’un iceberg qui fond comme neige au soleil : nos réserves d’eau en Creuse. Longtemps perçues à tort comme des zones ingrates et improductives, elles sont pourtant LA solution. Leur altération, raréfaction et disparition entraînent une cascade de conséquences écologiques mais aussi socio-économiques dont il est urgent de prendre conscience.
Face à la sécheresse qui sévit en France, le ministre Julien Denormandie a annoncé une série de mesures pour soutenir et accompagner les agriculteurs et les éleveurs qui connaissent des difficultés dans plus d'une cinquantaine de départements.
Une mission d’information parlementaire sur les conflits d’usage en situation de pénurie d’eau a été mise en place par la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, et a publié son rapport le 4 juin. Le Cerema, qui étudie cette question ainsi que la réutilisation des eaux usées traitées, a été auditionné pour présenter la situation et des leviers d'action.
Le niveau de pluviométrie enregistré ce mois de juillet est le plus bas depuis 1959. De nombreuses exploitations agricoles sont en difficulté. Face à cet assèchement après plusieurs étés déjà très secs, la piste des retenues d’eau lancée par le ministre de l’agriculture ne convainc pas.
Alors que la France agricole se débat à nouveau avec un été placé sous le sceau de la sécheresse, qui devrait s'accentuer avec les nouveaux pics de chaleur annoncés pour les jours à venir, en Lot-et-Garonne, il est un petit hameau qui fait figure de village d'irréductibles Gaulois qui arrive à repousser les assauts du soleil et des fortes températures.
La dégradation des écosystèmes d’eau douce est bien plus rapide que celle de leurs homologues terrestres. Un collectif de scientifiques américains et européens a réalisé une synthèse très complète qui légitime un cri d’alarme : l’impact des activités anthropiques sur la biodiversité des cours d’eau est parfois irréversible.
Une semaine seulement après une courte vague de chaleur, une nouvelle canicule, plus longue et plus difficile pour les organismes, a commencé jeudi en France. Le mois de juillet a été particulièrement sec. Du coup, l'eau se fait de plus en plus rare et de nombreuses communes doivent mettre en place des coupures ou des plans de rationnement. Comment expliquer la répétition de plus en plus fréquente d'épisodes de sécheresse en France ? Éléments de réponse avec Matthieu Baïsset, hydrogéologue et directeur technique d'Imageau.
Le ton se durcit à la préfecture du Morbihan concernant l'obligation de mise aux normes des systèmes d'assainissement individuel. Des zones littorales comme la rivière d'Auray subissent des pollutions fréquentes qui nuisent à l'environnement et au travail des ostréïculteurs.
La moisson céréalière 2020 s'annonçait mauvaise, et le pronostic posé au printemps s'est confirmé. Certains agriculteurs, notamment dans le Loiret ou le Berry, se retrouvent avec une récolte deux fois moindre qu'en 2019.
Stocker en surface les pluies d’hiver en prévision de l’été est une idée dénoncée par les hydrologues qui défendent au contraire une recharge des nappes souterraines.
Le syndicat de bassin de l’Elorn vient d’apprendre que ses actions en faveur de la reconquête de la qualité de l’eau ne seraient plus financées comme auparavant par l’Agence de l’eau. Coup dur.
Porté par la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône en partenariat avec l’INRAE d’Avignon et de Montpellier, SUDEXPE et AgroRessources, le projet Arb’Eau Crau a démarré le 1 er avril 2020. Ce projet financé par le FEADER, la Région SUD et l’Agence de l’Eau RMC a pour objectif principal d’étudier les impacts économiques, sociaux et environnementaux d’une restriction en eau sur la filière arboricole (pêchers et abricotiers).
Ce n’est pas le coronavirus qui cause actuellement le plus de soucis aux distributeurs d’eau potable. De ce côté-là, tout est heureusement sous contrôle, les systèmes de traitement de l’eau et de surveillance des réseaux sont performants, et les risques de propagation de l’épidémie par les robinets sont quasiment nuls. Ce qui par contre inquiète fortement bon nombre de distributeurs, c’est la présence dans leurs ressources en eau de traces d’un fongicide : le chlorothalonil. D’éventuels dangers pour la santé ne sont pas exclus.
Chaque été, le niveau des petits cours d'eau baisse, parfois jusqu'à leur assèchement complet.
Pour mieux comprendre et anticiper ce phénomène, un Observatoire national des étiages (Onde) a été mis en place en 2012. Cette 3e dataviz dresse un bilan des 8 premières années d'observation, et s'ajoute à la collection créée par l'Office français de la biodiversité.
Alors que la Côte-d'Or connaît une sécheresse marquée pour la troisième année consécutive, l'intérêt est grandissant pour les retenues d'eau destinées notamment à l'irrigation. Le bassin de Fauverney sert de modèle pour un projet à Quetigny. Le 29 juillet, le préfet Bernard Schmeltz est allé à la rencontre des agriculteurs et des élus des communes concernées.
C’est un projet structurant majeur et très ambitieux, Acqua Nostra 2050, qui a été et adopté à l’unanimité, vendredi matin, à l’Assemblée de Corse. Un schéma d’aménagement hydraulique pour rattraper un retard historique, sécuriser la ressource et assurer les besoins en eau dans tous les territoires de l’île à horizon 2050. L’idée est d’augmenter fortement la capacité de stockage disponible, notamment par le transfert des ressources, la rehausse des barrages existants et la construction de nouvelles retenues. Ce plan, entièrement réalisé en interne par les agents de l’OEHC, a été unanimement salué. Seul petit bémol : son financement.
Depuis le 10 juin, les habitants de Tautavel (Pyrénées orientales) ne peuvent plus consommer l’eau du robinet, car celle-ci présente un taux de pesticides trop élevé. Les habitants de Tautavel sont obligés d’aller chaque jour se ravitailler en bouteilles sur le parking du palais des congrès.
La prolifération des cyanobactéries dans les étendues d’eau représente un danger pour la santé des humains et des animaux, au point que les autorités ferment régulièrement des points d’eau devenus toxiques. Empêchant jeunes et moins jeunes qui ne peuvent aller à la mer de se baigner. En cause : le changement climatique et les apports d’azote et de phosphate dus aux activités humaines.
En cette ultime journée de juillet, alors que trente-deux départements sont classés en alerte canicule et que soixante-huit font l’objet de mesures de restrictions d’eau, cette émission s’interroge sur les conflits d’usage qui surviennent de plus en plus fréquemment en France. Sivens (Tarn), Vittel (Vosges), la Sèvre Niortaise ou encore Caussade (Tarn-et-Garonne) sont devenus les lieux emblématiques de ces nouvelles "batailles de l’eau" et des fortes tensions entre agriculteurs, industriels, municipalités et défenseurs de l’environnement qui en découlent. Pour comprendre ces luttes, nous recevons Guillaume Choisy, directeur général de l’agence de l’eau Adour-Garonnel, Sami Bouarfa chercheur et spécialiste de l'irrigation, Gabrielle Bouleau, politiste et spécialiste des politiques publiques de gestion de l'eau et André Bernard, président des Chambres d'agriculture du Vaucluse et de la région PACA.
Confronté à des sécheresses plus fréquentes, un collectif du Puy-de-Dôme a interpellé la préfecture sur la répartition de l’eau en période de restriction. Les membres d’Eau bien commun 63 dénoncent notamment la priorité donnée à l’agro-industrie.
Les agriculteurs étant de grands consommateurs d'eau douce, la Cour des comptes européenne évalue actuellement l'impact de la politique agricole de l'UE sur l'utilisation durable de l'eau. L'audit, qui vient de commencer, contribuera utilement aux progrès de l'UE dans sa réforme de la politique agricole commune.
Soutien aux filières locales grâce aux marchés publics, tarification sociale pour une alimentation accessible à tous, diminution des pesticides… À Rennes, pour préserver les ressources en eau, la métropole accompagne les agriculteurs situés à proximité des captages via l’ambitieux dispositif Terres de sources.
En Creuse, c’est le ciel qui fait rouler les rivières, gonfle les zones humides et fait couler les robinets. Blotti sur les contreforts du Massif Central, le département intercepte les nuages venus de l’Atlantique, ce qui, dans l’esprit de tous, en a fait une contrée bien arrosée. Mais la nature géologique du sol creusois l’empêche de se constituer une épargne hydrologique. C’est là sa fragilité, décuplée avec le réchauffement climatique. Sans pluie régulière, le pays vert et bleu pourrait vite tourner roussi, sans une goutte d’eau.
L’eau est une composante essentielle du paysage canadien et l’élément central à de nombreuses cultures à travers le pays. Néanmoins, de plus en plus de citoyens canadiens sont confrontés à des problématiques liées à l’eau dont la portée et l’intensité s’accentuent.
Doit-on s’habituer aux étés très secs ? Aux restrictions d’eau pour les agriculteurs ? A l’interdiction de remplir les piscines privées ? Aux incendies ? Décryptage au long cours de la sécheresse qui guette en métropole.
Si l’on veut comprendre comment fonctionne un écosystème fluvial et le protéger, il est essentiel de surveiller sa biodiversité. Mais comment la mesurer ? La méthode traditionnelle consiste à recenser une à une les espèces végétales et animales dans un milieu. Plus elles sont nombreuses, plus riche est la biodiversité. Souvent ce genre d’inventaire reste toutefois théorique et insatisfaisant, il ne rend certainement pas compte de la complexité du monde vivant. Mais on sait, depuis quelque temps, grâce notamment à des recherches menées à l’Université de Zurich (UZH) et à l’Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l’eau (Eawag) que l’on peut déterminer la diversité des espèces dans une rivière en étudiant son ADN environnemental. Ces mêmes centres de recherche viennent d’annoncer avoir fait un pas de plus : il est aussi possible selon eux de prédire l’évolution de cette biodiversité et d’identifier les zones qu’il faut protéger en priorité.
Succédant à des années déjà critiques en de nombreux points du territoire, 2020 s’annonce à nouveau comme pouvant dévoiler des situations de crise, désormais expliquées par l’impact du changement climatique sur le cycle de l’eau. A cet égard annonces, rapports, innovations, se succèdent à un train d’enfer, au point de rendre parfois malaisée la compréhension de la crise comme les solutions que prétendent lui apporter les différentes parties prenantes impliquées. Une remise en parspective historique permet toutefois d’embrasser les différentes problématiques concernées.
Alors que la réglementation se précise concernant la réutilisation des eaux usées traitées et les normes de qualité, le Cerema publie un panorama des expérimentations réalisées en France depuis plusieurs années. Les collectivités et porteurs de projet y trouveront des réponses sur la mise en œuvre de démarches de réutilisation d’eaux usées traitées.
La SonntagsZeitung, le plus important des journaux suisses alémaniques du dimanche, a révélé que des chercheurs de l’Institut fédéral des Sciences et technologies de l’eau (Eawag) avaient découvert des traces de chlorothalonil dans une bouteille d’eau minérale de la marque française Evian. La quantité de résidus trouvés (6 nanogrammes par litre) est certes bien inférieure à la limite légale (0,1 microgramme par litre) et n’est pas nuisible à la santé, mais la présence, dans une eau de boisson embouteillée, de ce pesticide interdit depuis peu en Suisse et dans l’Union européenne a néanmoins valeur de signal d’alarme.
Comment réduire l’usage des engrais chimiques dont l’usage contribue au changement climatique et menacent les milieux aquatiques ? Et pourquoi pas utiliser l’urine humaine ! La séparation à la source de l’urine est une solution étudiée en Ile-de-France par l’Institut Paris Région pour contribuer à la transition écologique. Une solution intéressante en théorie, mais pas si facile à mettre en œuvre.
Le président de la chambre d’agriculture de Lot-et-Garonne, Serge Bousquet-Cassagne, et son vice-président, Patrick Franken, sont condamnés à des peines rarement prononcées dans des dossiers environnementaux.
Avec l’épidémie de Covid 19, l’épandage des boues d’épuration liquides est suspendu. Les collectivités doivent trouver un moyen de traiter ces matières fécales potentiellement infectées. Dans les Hauts-de France, c’est un coup dur pour les collectivités.
Dans quelques mois, le peuple suisse aura à se prononcer sur deux initiatives fédérales qui réclament de nouvelles réglementations pour les usages de pesticides dans l’agriculture. Le gouvernement a d’ores et déjà recommandé leur rejet. Leur examen devant le Parlement a pris du retard en raison de la crise sanitaire, mais il ne fait guère de doute que la majorité des députés ira dans le même sens. Agroscope, le centre de compétences de la Confédération pour la recherche agricole, avait l’an dernier publié une première étude sur les possibles effets économiques et structurels de l’initiative pour une eau potable propre. Il vient d’en publier une seconde consacrée cette fois à ses impacts environnementaux.
En deux ans, elle n’a servi qu’à aiguiser les tensions. Pour cause de printemps pluvieux, la retenue de Caussade n’a pas eu à délivrer d’eau jusqu’à présent. Aussi a-t-elle eu le temps de se remplir : d’une contenance de 920 000 m3, elle est pleine à ras bord. Mais l’ouvrage, « qui n’a pas été réalisé conformément aux règles de l’art », comme l’indique un courrier du 12 mai signé de quatre ministres, ne serait-il pas dangereux en plus d’autres tares originelles ?
Au lendemain de la poussée verte au second tour des élections municipales, un communiqué conjoint du ministère de l’agriculture et du ministère de la transition écologique et solidaire, publié mardi 30 juin, annonce une baisse spectaculaire des ventes de produits phytosanitaires en France, en 2019. Ces chiffres doivent cependant être pris avec grande prudence : non seulement ils sont provisoires et ne concernent que les ventes – et non l’intensité d’usage –, mais ils sont de surcroît restreints à certaines catégories de produits.
En l’espace de quelques jours, deux associations, Nous voulons des coquelicots et Générations futures, ont lancé l’alerte sur la qualité de l’eau du robinet, polluée par les pesticides et leurs dérivés. Les associations appellent les autorités sanitaires à chercher ces substances toxiques, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Et rappellent que l’eau en bouteille n’est pas la solution.
Les ventes de pesticides ont reculé en France de 44 % en volume en 2019, après l’envolée des ventes intervenue en 2018 ( 18 %), a annoncé mardi le gouvernement. Les quantités vendues de glyphosate, désherbant controversé, « diminuent de 35 % (-3.358 tonnes) entre 2018 et 2019 après avoir augmenté de 11 % ( 999 tonnes) entre 2017 et 2018 », ont précisé les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture dans un communiqué conjoint.
Mityliculteur à l’Ile d’Oléron, membre du secrétariat général de la Confédération paysanne, Jean-François Périgné analyse l’impasse actuelle du débat sur l’irrigation agricole, et dessine les pistes qui permettraient de surmonter le blocage instauré par les irrigants et le double langage de pouvoirs publics inconséquents.
L’agence de l’eau adapte et élargit temporairement ses règles d’intervention en lançant un appel à projets "Plan de rebond Eau, Biodiversité, Climat", afin de bien positionner l’action en faveur de l’état des eaux et de la biodiversité comme une priorité majeure des collectivités, plus que jamais nécessaire dans le contexte de changement climatique.
Surpêche, extinction d’espèces... Pour préserver la vie marine, moult États se sont engagés à créer des aires marines protégées. Le hic : une grande partie de ces zones sont soumises à une législation bien trop permissive. La mise en place d’une politique de protection des océans ambitieuse aurait pourtant, à terme, des effets spectaculaires sur la biodiversité.
Quatre associations de France, du Royaume Uni et de Slovaquie, ayant chacune une expertise dans le domaine de l’eau et son lien avec le climat, collaborent depuis 2017 en vue de créer une base de connaissances sur les bonnes pratiques pour la préservation de l’eau et du climat au 21ème siècle. Ce travail a débouché sur un concept d’expertise locale et nationale sur l’eau et le climat à l’échelle européenne, emmené par des scientifiques et des particuliers actifs au niveau local et sur la mise en ligne d’un cours "Eau et Climat", gratuit, et proposé dans les trois langues des pays des associations impliquées dans le projet.
A la sortie de la crise sanitaire, l’agence de l’eau Rhin-Meuse mobilise ses financements. Elle propose 30 mesures pour une reprise d’activités dans un secteur où la politique de l’eau représente 40% de la dépense liée à l’environnement en France.
Pour Pierre Le Gall, secrétaire général de l’association Ré Nature Environnement, cela revient à « attribuer à la structure portuaire rochelaise un droit à polluer ». Dans un mémoire, il revient sur une précédente opération de déroctage, en 2013, qui avait conduit « quelques mois plus tard, à des mortalités affectant jusqu’à 100 % des populations directement concernées, moules puis huîtres et coquilles Saint-Jacques ».
Le Parlement valaisan a décidé à la quasi unanimité d’accorder à la société MBR SA une concession pour la construction dans le Chablais d’un barrage hydroélectrique au fil du Rhône. Avant d’être mis à l’enquête publique pour obtenir une autorisation de construire, ce projet a encore besoin du feu vert du Canton de Vaud qui est lui aussi riverain du périmètre de ce futur aménagement. Dans le meilleur des cas, la réalisation de ce barrage pourrait débuter en 2022 avec une mise en service agendée pour 2025.
Cinq nouvelles rivières des bassins Rhône-Méditerranée et Corse - deux en Occitanie et trois en Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est - s’ajoutent aux 64 "Rivières en bon état", une distinction écologique décernée par l’agence de l’eau depuis 2015. Elle valorise les cours d’eau d’un bon niveau de qualité écologique et les actions des gestionnaires qui ont permis d’assurer ce succès.
Dans le cadre de l'évaluation de la Directive européenne 86/278 sur les boues d'épuration, la Commission européenne lance une consultation sur la feuille de route de cette initiative, du 16 juin 2020 au 25 août 2020 (jusqu'à minuit, heure de Bruxelles). La Directive encadre notamment l'utilisation des boues d'épuration dans l'agriculture. « Adoptée il y a trente ans, la directive ne correspond plus aux besoins et attentes actuels.
C’est une étude commencée en juillet 2012 qui prend fin avec la publication de la synthèse grand public que nous vous partageons en bas de cet article. Intitulée « Étude de l’état de santé des rivières karstiques en relation avec les pressions anthropiques sur leurs bassins versants« , cette étude réalisée par le laboratoire Chrono-Environnement de l’Université de Franche Comté a été co-financée par la région Bourgogne-Franche-Comté, le département du Doubs et l’agence de l’eau.
Fontaines de village qui cessent de couler, craintes pour l’approvisionnement en eau potable et perturbations irréversibles des sources de montagne… les conséquences hydrogéologiques de la construction du tunnel ferroviaire Lyon-Turin inquiètent habitants et défenseurs de l’environnement.
Étude de l’impact d’une restriction en eau maîtrisée sur la filière arboricole. Porté par la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône en partenariat avec l’INRAE d’Avignon et de Montpellier, SUDEXPE et AgroRessources, le projet Arb’Eau Crau a démarré le 1 er avril 2020.Ce projet est financé par le FEADER, la Région SUD et l’Agence de l’Eau RMC. L’objectif principal est d’étudier les impacts économiques, sociaux et environnementaux d’une restriction en eau sur la filière arboricole (pêchers et abricotiers).
Ce jeudi 11 juin, une quarantaine de viticulteurs de la région de Sancerre a manifesté devant la chambre d’agriculture du Cher, à Saint-Doulchard. Ils jugent les aides débloquées par l’État insuffisantes pour leur projet d’aire de lavage de pulvérisateurs viticoles.
Alors que le ministère de la transition écologique veut développer massivement les plans de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE), le bassin de l’Aude fait figure d’exemple.
L’Europe est déjà entrée dans un nouvel épisode de sécheresse. Sous l’effet du dérèglement climatique, l’augmentation de ces phénomènes fait planer la menace de pénuries alimentaires et énergétiques, dans des pays déjà fragilisés par le Covid-19.
Proposer une méthode de concertation mais également un processus de décision pour permettre un « retour au cadre légal » pour la controversée retenue de Caussade : c'est l'un des objectifs fixés à une mission d'inspection composée de hauts fonctionnaires par le Gouvernement, mi-mai.
Le ministère de la Transition écologique et solidaire et le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, avec le soutien technique et financier de l’Office français de la biodiversité (OFB), lancent un appel à projets pour le repeuplement de l'anguille en France pour la campagne de pêche 2020-2021.
Dans un rapport d’information présenté le 4 juin, les députés Frédérique Tuffnell et Loïc Prud’Homme recommandent de revoir le système d’alerte, de généraliser les comités de sécheresse et de sortir de l’agriculture intensive pour prévenir les conflits autour de la ressource en eau.
L’eau de pluie ? Un cadeau du ciel pour Pocheco, autosuffisant en consommation d’eau. L’imprimerie nordiste pilote sur son site depuis vingt cinq ans une « écolonomie » efficace et inspirante pour les entreprises souhaitant s’adapter au changement climatique et adopter de nouvelles pratiques.
Jusqu’à présent, les apports en eau douce et en nutriments vers la lagune de Biguglia (Haute-Corse) ont toujours été majoritairement attribués aux eaux fluviales ou de ruissellement sur le bassin versant. Cependant, les études hydrogéologiques réalisées à l’Université de Corse sur la nappe phréatique de la Marana ont permis de montrer la contribution des eaux souterraines au bilan hydrique de la lagune.
La cellule de gendarmerie Démeter a encore frappé. Des gendarmes étaient déjà intervenus dans une réunion dans le Tarn en février. Et voilà qu’un juriste et porte-parole de l’association Sources et Rivières du Limousin vient d’être convoqué par la gendarmerie d’Égletons en Corrèze pour avoir donné une interview dans laquelle il dénonce la construction de serres industrielles à tomates hors-sol sur cinq hectares de zones humides. Même si personne n’a porté plainte, la gendarmerie, diligentée par la procureur de Tulle, a lancé une enquête pour « violation de domicile ».
Le ministère de l’Agriculture, pleinement acquis aux exigences de la FNSEA et des irrigants, ayant marginalisé celui de l’Ecologie, fait flèche de tout bois en faveur de l’irrigation à outrance. Du coup France nature environnement (FNE), qui vient d’interpeller Elisabeth Borne et Emmanuelle Wargon, vient de diffuser un guide pratique sur les « projets de territoire ». Parallèlement Benoit Biteau, paysan bio et député européen EELV, vient d’adresser un courrier « pédagogique » au préfet des Deux-Sèvres, en charge de plusieurs projets de construction de nouvelles bassines, aussi contestables que contestées.
L’INRAE va piloter un programme mondial de recherche sur les milieux aquatiques menacés par le changement climatique. Le programme DRYvER est financé par le programme Horizon 2020, géré par la Commission européenne.
Actée depuis des années par tous les gouvernements successifs, validée par Nicolas Hulot, alors ministre, dès l’été 2017, comme nous n’avons eu de cesse de le dénoncer, la relance de l’irrigation à outrance vient de franchir un nouveau palier.
Livrés au port de Cavalaire, ils vont équiper les bateaux pour limiter la pollution résiduelle due aux dégazages. Ils peuvent être placés en mer en cas de marée noire ou à proximité des zones d’avitaillement pour capter les hydrocarbures. 1 kg de cheveux peut filtrer jusqu’à 8 l d’hydrocarbures, traités dans les filières dédiées. Ils filtrent aussi les huiles solaires, pollution beaucoup plus dispersée mais néanmoins très présente sur nos côtes. La technique peut aussi être utilisée en rivière et dans les bassins de rétention des zones industrielles, là où il y a de l’eau à dépolluer.
A ce jour les réserves en eau sont identiques qu'à la même période l'année dernière. Des barrages pleins à 100%, soit 45 millions de M3 d'eau stockés. En théorie de quoi passer l'été sans encombre. Mais cette saison s'annonce très chaude. En Balagne, l'irrigation des sols a commencée.
En Bretagne, il y a des irréductibles innovateurs, qui osent bouleverser le monde du BTP en proposant le premier immeuble à toilettes sèches de France. Ils sont fous ces gaulois ? Plutôt visionnaires !
À Pinel-Hauterive, trois experts de trois ministères distincts sont à pied d’œuvre au sujet du lac de Caussade. depuis ce lundi et pour trois jours et des réunions. Résultat attendu au cœur de l’été.
Depuis 2019, une aide a été mise en place pour favoriser les investissements structurants dans les baies algues vertes de Bretagne afin d’accélérer les changements de systèmes et de pratiques en favorisant une évolution durable des exploitations. L’appel à projet 2020 est ouvert jusqu’au 11 septembre 2020.
Les communes disposent d’une nouvelle possibilité pour protéger leurs aires d’alimentation de captages d’eau potable : préempter des terres agricoles. Une disposition forte en faveur des collectivités. Même si un droit assez proche, mais méconnu, existe déjà.
Biologistes, hydrogéologues, écotoxicologues, chimistes, archéologues… de l'Université de Franche-Comté reprennent la plume pour que soit « mis un terme définitif à ces pratiques qui artificialisent et simplifient un patrimoine paysager qui fait la réputation de notre région, détruisent irrémédiablement des milieux d’une grande richesse biologique et favorisent la pollution des cours d’eau ». Il y a quelques semaines, l'Agence régionale de la Biodiversité avait également saisi le représentant de l'Etat.
Christophe, membre du collectif SOS LRC, est avant tout un amoureux de sa rivière. Il nous partage ici ses tristes photos prises ces dernières semaines sur le Cusancin et ce texte émouvant.
« Orages cévenols » sur les bassins versant du Ciron et de la Leyre... Telle est la comparaison du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne pour décrire le phénomène pluvieux d'une rare intensité qui s'est abattu sur ces deux vallées, les 10 et 11 mai dernier. En chiffres ce sont 160mm d'eau qui sont tombés en 36 heures, soit l'équivalent de 2 mois de précipitations. Une situation exceptionnelle et des dégâts importants sur le Val de l’Eyre, le Sud-Gironde et la Haute Lande.
Face au mouvement déclenché par les égoutiers de Paris, qui refusent de continuer à travailler sans être dotés d’équipements les protégeant réellement du coronavirus, la Ville persiste dans le déni et les mensonges flagrants, comme elle l’a déjà fait avec l’affaire du nettoyage des rues avec de l’eau non potable, infestée par le virus, ce qui provoque la formation d’aérosols mettant directement en danger les Parisiens.
La fonte d’un glacier alaskien, accéléré par le dérèglement climatique, pourrait provoquer un tsunami catastrophique dans la région, selon un groupe de scientifiques étasuniens.
On a désormais une meilleure vue d’ensemble des rejets de plastiques dans les sols et les eaux. Mandaté par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), un bureau d’experts a élaboré un rapport qui identifie les principales sources de ce type de pollution, explique comment ces matières sont déversées dans la nature, en décrit les effets possibles sur les êtres humains et les animaux, et suggère les mesures que la Confédération pourrait prendre pour réduire ces rejets.
En décembre 2019, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), a considéré comme pertinents pour l’eau potable tous les produits de dégradation (métabolites) du chlorothalonil, une substance active de produit phytosanitaire. Ces métabolites sont par conséquent soumis à une valeur maximale de 0,1 microgramme par litre en ce qui concerne l’eau potable. Cette valeur limite s’applique dans ce cas également aux eaux souterraines. L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a procédé à une première estimation de la pollution des eaux souterraines à l’échelle nationale. Il en ressort que plusieurs métabolites du chlorothalonil dépassent la concentration admise dans les eaux souterraines dans de vastes parties du Plateau et sont ainsi à l’origine d’une pollution considérable.
Les rivières en tresse sont des milieux rares et très menacés. Sur le territoire européen, il n’y a plus que sur le bassin Rhône‐Méditerranée que l’on trouve une telle concentration de ce type de cours d'eau.
La cause de cette progressive disparition ? les activités humaines qui ont profondément modifié leurs morphologies : endiguement, extraction de sable et de galets, prélèvements d'eau pour produire de l’énergie, pour l'agriculture, les villes, les loisirs...
Au JO de ce matin se trouve l’arrêté du 30 avril 2020 précisant les modalités d’épandage des boues issues du traitement des eaux usées urbaines pendant la période de covid-19 (NOR: TREL2011136A)… qui synthétise ce qu’on connaissait en la matière, mais avec quelques ajustement et enfin une base juridique (prise en compte dès 1% d’eaux résiduaires domestiques ; pas d’épandage sans hygiénisation préalable sauf boues antérieures au Covid-19 mais avec enfin sur ce point une règle claire et une table des dates à prendre en compte par département ; mesures de surveillance…). Reprenons tout ceci en détails.
Nous ouvrons sur ce site une nouvelle rubrique intitulée “C’était mieux avant ?”. Le principe : faire parler la mémoire des rivières à travers les hommes et les femmes qui les connaissent et les fréquentent depuis longtemps. Qui mieux qu’eux peuvent en parler et expliquer à la jeune génération ce que nous sommes en train de perdre ?
La classe politique bretonne, tous partis confondus, a obstinément soutenu depuis quarante ans un modèle agricole productiviste mortifère, niant contre l’évidence les dégâts environnementaux colossaux qu’il continue à provoquer, avec notamment la crise des algues vertes, désormais hors contrôle. La responsabilité de l’Etat, de ses administrations et des collectivités locales est ici écrasante, comme l’illustre l’analyse méthodique du désastre dans le Pays d’Iroise, à la pointe nord-ouest de la Bretagne.
Le Conservatoire d'espaces Naturels d'Auvergne finalise un inventaire des zones humides en Haute-Loire, sur le bassin versant de la Loire. Un inventaire qui aura nécessité deux ans de travail et qui devrait permettre de protéger et restaurer ces zones, atouts majeurs face au changement climatique.
Disons le tout net. Nous sommes catégoriquement opposés, depuis l’apparition de cette monstruosité, au « Re-use », la réutilisation des eaux usées pour des usages agricoles, industriels ou récréatifs (ou REUT), portée sur les fonts baptismaux, en France, par Veolia, Suez, et la FNSEA, devenue en quelques années le mantra des croissancistes à tout crin, fermement décidés à poursuivre leur fuite en avant technologique qui nous mène droit dans le mur. Reste que tous les tenants de la croissance à tout crin, ont bien évidemment suivi nos prédateurs habituels, avec la circonstance aggravante qu’il peut s’agir d’organismes de recherche publics, jamais en retard, au cas d’espèce, faisant fi de toute éthique, quand il s’agit de venir au secours des plus forts… Depuis l’irruption du « Re-use » dans le débat, l’Europe a bien évidemment accompagné le mouvement, renforçant l’appétit de nos prédateurs. Il est donc plus que temps d’ouvrir le débat, ici alimenté par quelques uns de nos camarades.
La sécheresse de ce printemps fragilise les rivières de Franche-Comté. Le faible niveau d’eau engendre la concentration de nitrates ou de phospates dans les cours d’eau ce qui provoque un développe d’algues néfaste pour les truites et les ombres de ces rivières de première catégorie. Le champignon Sapronelia peut plus facilement toucher des poissons fragilisés par un milieu aquatique dégradé. Des mortalités d’ombres ont été constatées dans le Dessoubre. Un phénomène qui survient à l’issue de la période de reproduction des ombres mais qui reste anormal. Les associations de défense de l’environnement ne baissent pas les bras et elles préparent un plan d’actions pour dénoncer la « mort silencieuse des rivières ».
La pluie annoncée dans le Brivadois à compter de ce samedi 18 avril est attendue. La Haute-Loire, qui se prépare à un arrêté préfectoral de vigilance sécheresse se trouve dans une situation climatique estivale. Ce qui inquiète notamment les agriculteurs.
La tempête Gloria a fait de nombreux dégâts sur les canaux d'arrosage des P.-O.. Si beaucoup de travaux ont été assurés sur les ouvrages, certains d'entre eux sont encore inopérants. Le temps presse.
Après deux sécheresses exceptionnelles au cours des étés 2018 et 2019, la situation est déjà préoccupante ce printemps notamment en Saône-et-Loire. La pluviométrie relevée sur les trois premiers mois de l’année 2020 est encore largement déficitaire.
Analyser les eaux usées pour y chercher des traces de drogues illicites et suivre l’évolution de leur consommation dans le temps : c’est quelque chose qui se pratique depuis quelques années dans plusieurs grandes villes européennes. Est-il imaginable, sur la base de ces expériences, d’y détecter également des traces de virus non seulement pour révéler l’ampleur d’une épidémie comme celle du SARS-CoV-2 mais aussi et surtout pour repérer son arrivée et mieux anticiper sa propagation ? Des chercheurs en sont persuadés et n’ont pas tardé à se mettre au travail.
Pendant le Covid-19… le Ministère de l’agriculture laisse les exploitants agricoles de nouveau épandre des pesticides près des habitations sans concertation pour cause de crise sanitaire (!!!!). A rebours de tous les maigres progrès acquis ces derniers mois. Et comble de la tartufferie, en même temps, on impose des obligations considérables (que nous ne contestons pas ; nous évoquons juste le contraste…) pour les épandages de boues issues des stations d’épuration qui pourtant présentent des risques tout à fait infinitésimaux. C’est du deux poids, deux mesures, le virus servant fort commodément de couverture…
La retenue de la Villette occupe environ 2 ha pour un volume de 12 000 m3 et une hauteur d’eau de 3 m. Le réseau de 1160 ml permettra d’irriguer 7 ha de maraichage et arboriculture pour 3 agriculteurs.
Nécessaire ou pas, la question n’est pas tranchée. Néanmoins, Le Bourget, Rosny et Neuilly-Plaisance ont commencé à désinfecter leurs rues contre le coronavirus. Montreuil va le faire aux points de collecte volontaires.
Cette fontaine est le parfait exemple de la pollution des eaux appelée « eutrophisation » causée par un excès de nutriments. Le débit de la source est bon, donc il n’y a pas de stagnation dans le bassin qui avait été nettoyé l’automne dernier, et l’eau est très fraîche. Les algues sont apparues le 20 mars et se développent rapidement grâce à un ensoleillement favorable.
Le Cerema (équipe de recherche TEAM) développe une expertise sur le suivi expérimental de techniques végétalisées de gestion des eaux pluviales. La ville de Paris porte quant à elle le plan ambitieux PARISPLUIE prônant la gestion à la source des eaux pluviales et l’abattement nécessaire des premiers millimètres de pluie. Une convention entre les deux parties a été signée le 6 janvier 2020, avec le soutien de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, autour du suivi expérimental de jardins de pluie afin de mieux connaître et évaluer leurs performances.
Compte tenu de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus, le Canton de Genève et la Préfecture de l’Ain ont convenu de reporter d’un an l’abaissement partiel et provisoire du Rhône pour la gestion sédimentaire du Haut-Rhône entre le Léman et Lyon qui était annoncé pour fin mai début juin 2020.
À Viège (VS), la première étape de la 3e correction du Rhône est bientôt terminée. La protection contre les crues est au cœur des préoccupations, mais les considérations écologiques sont aussi prises en compte. Le projet d’élargissement entre la commune d’Obergoms et l’embouchure dans le lac Léman améliorera l’attrait du fleuve canalisé aux berges monotones. L’implication de tous les acteurs est toutefois essentielle.
Dans un rapport publié dimanche, les Nations unies estiment que près de 52 % de la population mondiale pourrait avoir à vivre en subissant les effets d’une pénurie d’eau d’ici 2050.
Fait inhabituel, la Journée mondiale de l’eau se déroule cette année dans un climat de peur et d’anxiété, causé par la propagation du Coronavirus (COVID-19), qui a balayé le globe et a fauché tant de vies. Toutefois, l’ampleur de ce redoutable problème, qui ne nécessitera, espérons le, que quelques mois pour l’affronter et le surmonter, ne doit pas nous faire oublier que la pollution et la rareté des ressources en eau, ainsi que le changement climatique, comptent parmi les crises les plus graves qui menacent l’avenir de l’humanité et laissent présager des effets qui pourraient être plus meurtriers que le COVID-19 lui-même.
L’hydrométrie est la science qui cherche à mesurer le débit des rivières. Chaque cours d’eau suit un régime particulier, déterminé par le rythme des précipitations et les conditions locales du bassin de la rivière... Ainsi, tout oppose l’Amazone (fleuve le plus alimenté du monde, au cours extrêmement régulier), au Chari, fleuve africain très fantasque, dont le débit moyen d’une année sur l’autre varie du simple au double. Mais comment mesure-t-on ces débits ? Depuis l’Antiquité, dès qu’il est devenu dépendant de l’agriculture, l’Homme s’y est intéressé. Mais c’est un problème beaucoup plus difficile que sa familiarité pourrait laisser croire…
La journée d'échange technique du 06/02/2020, organisée par la Dreal Occitanie et l'Agence de l'Eau Adour-Garonne avec l'appui du centre de ressources captages de l'Office français pour la biodiversité et de l'Office international de l'eau, a réuni 70 participants, tous impliqués dans la mise en oeuvre de la politique publique de protection des captages d'eau potable. Une grande majorité des participants était des représentants des services de l'Etat et des collectivités territoriales (Conseils départementaux et Syndicats d'eau). Les présentations sont disponibles.
Aquaculture terrestre ou offshore, alternatives protéinées à base d’insectes, déploiement de l’aquaponie à grande échelle… Depuis quelques années, des innovations tentent de minimiser l’impact de l’aquaculture conventionnelle sur l’environnement en mettant en avant des pratiques plus vertueuses, assurant une meilleure qualité des produits de la mer.
Quelque 500 agriculteurs, élus locaux et habitants se sont rassemblés lundi pour mettre en place un barrage filtrant au lac de Caussade (Lot-et-Garonne) et empêcher les forces de l'ordre de vider cette retenue d'eau illégale creusée pour l'irrigation, ont indiqué les organisateurs.
« Il faut revenir à la légalité sur ce dossier », a assuré la préfète du Lot-et-Garonne, Béatrice Lagarde, à la presse à la sortie de la réunion associant les élus et le ministère de la Transition écologique mardi 10 mars au sujet de la retenue de Caussade.
Des chercheurs ont étudié pendant trois ans la régénération de la forêt landaise le long du littoral. La sécheresse estivale et la prolifération d'herbivores remettent en cause le renouvellement de ces pinèdes.
Dans le cadre du projet pilote de démantèlement des deux grands barrages de la Sélune, petit fleuve côtier qui se jette dans la baie du Mont-Saint-Michel, un programme scientifique de suivi à long terme de la renaturation du fleuve a été mis en place, coordonné par INRAE et l'Office français de la biodiversité. Dans cet article, les scientifiques se sont intéressés plus spécifiquement au suivi de la végétation qui colonisait les alluvions de l'ancien réservoir du barrage, afin d'analyser le potentiel de la flore spontanée pour restaurer écologiquement les rives et aider à maintenir les sédiments fins après l'enlèvement du barrage. Des résultats encourageants qui suggèrent qu'une restauration écologique passive pourrait avoir lieu, au moins localement.
Les barrages de Proisy et Montigny-sous-Marle permettent de stocker un volume de crue le temps que le pic passe dans les territoires aval sans trop de dommages. Disposant d’une vanne, ils peuvent être activés à tout moment. Le recours à la régulation répond pourtant à trois principes convergents.
L’ambition de cette démarche est d’accompagner, de développer et de massifier les collectifs d’agriculteurs en transition agro-écologique, en s’appuyant sur des dispositifs de soutien financier à l’animation et aux investissements.
Le président de la chambre d'agriculture de Lot-et-Garonne et celui de la communauté de communes de Lot-et-Tolzac ont répondu aux récents courriers que leur a adressés la préfète de Lot-et-Garonne sur l'affaire du lac de Caussade.
Lors du salon de l’agriculture, qui s’est tenu la semaine dernière au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, les agences de l’eau Seine-Normandie et Adour-Garonne, des collectivités locales de ces deux bassins, ainsi que des agriculteurs, ont présenté les premiers résultats de l’expérimentation des paiements pour services environnementaux.
Peut-on à la fois assurer une alimentation de qualité dans les cantines scolaires, soutenir les paysans dans la transition vers le bio, et protéger la qualité de l’eau pour éviter des traitements coûteux ? Pari gagné pour la ville de Rennes, grâce à une utilisation ingénieuse de ses marchés publics.
Cet appel à projet a pour objectif d’inciter les acteurs locaux et les citoyens à redécouvrir, préserver et restaurer les milieux aquatiques de leur territoire (cours d’eau ou zones humides). Il s’agit de permettre à ces milieux de retrouver un fonctionnement plus naturel mais également de leur redonner une place dans la vie quotidienne des habitants afin qu’ils soient considérés, non plus comme des contraintes mais comme des atouts, dans l’organisation et la vie du territoire urbain.
La colonisation rapide par Typha domingensis, une des espèces du genre Typha largement répandue sur le globe, de divers milieux aquatiques d’eaux douces ou saumâtres de la Guadeloupe commence à préoccuper les institutions chargées de la protection de la biodiversité de l’île. Dans ce cadre, un récent rapport (Imbert et Taureau, 2019) fait le point sur la situation en Guadeloupe. Quelle dynamique de l’espèce est observée sur l’île et quels sont les moyens de gestion disponibles ? Qu’en est-il de la valorisation énergétique du Typha, expérimentée dans certains pays africains ?
Les organisations signataires, demandent la mise en œuvre d'une véritable étude économique et financière en s’appuyant sur les principes du guide réalisé par l'Institut national de Recherche en Sciences Technologiques pour l’Environnement et l’Agriculture (IRSTEA), avec le soutien financier du ministère de l'agriculture et de l'alimentation : « Analyse économique et financière des Projets de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) à composante agricole ».
Une nouvelle doxa s’est imposée en quelques années : le changement climatique serait à l’origine des bouleversements du cycle hydrologique, avec le lot de catastrophes en découlant. Dès 2013, l’essayiste canadienne Maud Barlowe s’élevait pourtant contre cette vision par trop simpliste et proposait une autre lecture de cette problématique.
Bien que la période soit à la réserve dans la perspective des élections municipales, la préfecture de Lot-et-Garonne a fait adresser à la presse ce jeudi en milieu de journée le courrier que la préfète, Béatrice Lagarde, a adressé aux parlementaires et maires du Lot-et-Garonne mercredi 26 janvier. Il permet de mieux comprendre ce que l'Etat exige de la part de la Chambre d'agriculture de Lot-et-Garonne au regard du lac de Caussade.
L’objet de cet évènement, qui a réuni 140 personnes, était d’illustrer les multiples intérêts de ces mesures à l’échelle du bassin versant : prévention des inondations, atténuation de la sécheresse, réduction de l’érosion, restauration et préservation de la biodiversité, amélioration du paysage, etc. La fin de journée était destinée à échanger sur plusieurs dispositifs pouvant permettre la mise en œuvre de ces actions.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) publie un nouveau rapport sur la perte d’oxygène dans l’Océan mondial, menaçant de plus en plus les espèces de poissons et perturbant l’ensemble des écosystèmes marins. Ce document, paru à l’occasion de la COP 25, souligne le danger de la perte d’oxygène océanique provoquée par les changements climatiques et l’enrichissement des eaux marines en nutriments.
Les zones d’expansion des crues dans le projet urbain : comment gouverner la multifonctionnalité de ces zones humides aux franges des villes ? Le cas de l’île Saint-Aubin (Angers)
L’Ordonnance fédérale sur la protection des eaux vient d’être révisée et entrera en vigueur au 1er avril 2020. De nouvelles valeurs limites plus strictes y ont été introduites par le Département de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) pour améliorer en particulier la protection des organismes aquatiques. Elles concernent douze pesticides et trois médicaments.
L’eau est une ressource importante et Grand Chambéry agit pour sa préservation, que ce soit par la récupération des eaux de pluie pour l’irrigation ou en limitant les déversements des eaux unitaires en milieu naturel. La première retenue collinaire du territoire de Grand Chambéry a été inaugurée le 20 février. Située sur le hameau de La Vilette à La Motte-Servolex, cet ouvrage au service de la production arboricole et maraichère, d’une capacité de 12 000 m3, permet l’irrigation de 7 hectares cultivés, grâce à un réseau dédié de 1 160 mètres linéaires.
Vendredi 20 février 2020, Grand Chambéry inaugurait, en présence de l'agence de l'eau (co-financeur du projet) son bassin de stockage et de restitution des eaux par temps de pluie. Un chantier d’ampleur débuté en mai 2018 et qui se termine après une période de test réussie avec la livraison d’un bassin de délestage de 8000 m3 qui sera géré par le Service des Eaux de Grand Chambéry.
À l'occasion du Salon international de l'Agriculture à Paris, le 23 février, vingt-quatre organismes européens de recherche issus de seize pays se sont engagés pour créer une alliance de recherche européenne afin de « contribuer à trouver des alternatives à l'utilisation des pesticides chimiques à l'échelle du continent ».
À l'occasion du Salon international de l'Agriculture à Paris, le 23 février, vingt-quatre organismes européens de recherche issus de seize pays se sont engagés pour créer une alliance de recherche européenne afin de « contribuer à trouver des alternatives à l'utilisation des pesticides chimiques à l'échelle du continent ».
Sans eau, pas d'agriculture. Mais depuis la bataille du barrage de Sivens, force est de constater que le sujet de l'irrigation, et particulièrement des retenues d'eau, tend des relations déjà compliquées entre les agriculteurs et les riverains. Car on n'irrigue pas impunément.
La pêche sur la Loire et ses affluents est affectée par les activités humaines et la prolifération d’espèces tropicales. À l’instar de Philippe Boisneau, les pêcheurs professionnels se renouvellent et veillent sur ce milieu, dont l’équilibre est indispensable à l’exercice de leur métier.
« L’exposition chronique aux fongicides, même à de très faibles doses, exacerbe les marqueurs de la maladie d’Alzheimer tels que les dépôts amyloïdes et l’inflammation » : telle est la conclusion d’une étude française publiée début février 2020 dans la revue Environmental Health Perspectives. Les fongicides concernés sont des anilinopyrimidines, fréquemment retrouvés dans l’alimentation des Français et leur environnement.
Deux projets d’extension de porcheries dans cette région fortement touchée par les marées vertes font craindre une pollution accrue des sols et de l’eau.
Votée en juillet dernier, la feuille de route Néo Terra du Conseil régional d'Aquitaine, qui a pour objectif d'accompagner et accélérer la transition écologique commence d'ores et déjà à se décliner en financements pour la mise en œuvre d'actions concrètes. Exemple dans le secteur agricole avec l'appel à manifestation d'intérêt « Sortir des pesticides » lancé par la Région et l'Agence de l'eau Adour Garonne et dont les deux projets lauréats s'apprêtent à recevoir les fonds votés par les élus régionaux le 10 février dernier. Les bénéficiaires : 120 éleveurs de Blondes d'Aquitaine en Béarn et une quarantaine de producteurs de fraises et tomates sous serre dans le Lot-et-Garonne. Autant d'agriculteurs qui, par le biais de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques pour les uns et de la Coopérative Valprim pour les autres, s'engagent à des réductions « drastique » d'intrants sur leurs exploitations.
À l’occasion d’une délibération sur l’aménagement des petites rivières du nord-Loire, la question de l’inondation du périphérique de Nantes est revenue sur la table du Conseil Métropolitain, en vendredi 14 février.
L'augmentation de la population mondiale et des revenus nécessitera une hausse considérable de la production agricole, pour faire face à la croissance de la demande alimentaire, de 70 à 100 % à l'horizon 2050 selon les projections. Face à un tel défi, aggravé par le changement climatique, la disponibilité en terres cultivées et en eau pour l'irrigation constitue un sujet de préoccupation majeur. Afin de clarifier les termes du débat, un article publié dans Global Food Security propose une analyse de tendances, basée sur les données de la FAO et une revue de la littérature scientifique.
Le changement climatique ne se résume pas à une simple augmentation de la température. Il implique des changements modifiant de manière drastique le fonctionnement des écosystèmes et les paysages qui nous entourent. C’est ce que montre une étude publiée le 14 février 2020 dans la revue Science par un consortium international de chercheurs dont INRAE est partie prenante. Cette étude indique comment une augmentation de l'aridité globale sur notre planète - telle que prévue dans le cadre du changement climatique actuel* - conduit à des changements abrupts dans le fonctionnement des écosystèmes des zones arides du monde entier, limitant leur capacité à maintenir la vie et fournir des services écosystémiques essentiels aux populations humaines qui en dépendent. Trois seuils de transition ont ainsi été mis en évidence. 20% des terres émergées actuelles seraient concernées d’ici 2100.
Les agences de l’eau Rhône Méditerranée Corse et Seine-Normandie et l’Union des industries des technologies des surfaces publient la 3ème édition de l’ouvrage "Traitements de surfaces : épuration des eaux ".
Conscient de la situation, qui pèse de plus en plus sur le monde civil et agricole du Cantal, un protocole vient d’être signé à la préfecture du Cantal. Un plan d’action tripartite, entre Isabelle Sima, préfet du Cantal, Bruno Faure, président du Département et Pascal Escure, président de la chambre d’agriculture du Cantal. Le protocole vise à proposer des solutions pour améliorer la gestion de l’eau.
Source : http://actu.fr Ajouté le 13 février 2020 à 17:24
« Les ressources en eau des captages sont encore trop souvent contaminées par les pollutions diffuses », regrettent dans une instruction commune les ministères de la Transition écologique, de l'Agriculture et de la Santé. Et malgré une mobilisation de longue date, 43 % des 1 000 captages prioritaires ne disposent toujours pas de plan d'action validé.
Les agences de l’eau Rhône Méditerranée Corse, Rhin-Meuse et Seine-Normandie ainsi que la Région Grand Est lancent un nouvel appel à manifestation d’intérêt pour faire émerger des filières agricoles respectueuses de la ressource en eau et viables économiquement. L’ambition est de pouvoir créer de la valeur ajoutée pour les agriculteurs qui préservent la ressource en eau.
C'est un écosystème particulièrement précieux pour piéger le CO2. Mais elles n'échappent malheureusement pas à l’intensification de l’agriculture, à l’aménagement du territoire qui occasionnent leur assèchement. Un péril écologique qui augmente de 5 % les émissions de Dioxyde de carbon
Le Secrétariat Technique du Sandre vient de diffuser le référentieldes ouvrages de prélèvement sur l'atlas-catalogue avec les données extraites de la Banque nationale des prélèvements quantitatifs en eau ( BNPE ). Notez qu'il ne s'agit donc pas d'un jeu de données exhaustif des ouvrages de prélèvement. Pour rappel, un ouvrage de prélèvement désigne un ensemble de dispositifs techniques de captage, de stockage et de canalisation d'eau, provenant d'une seule ressource et à destination d'un usage principal.
Le site cartographique des impacts redoutés du réchauffement climatique en Europe, dévoilé ce lundi par « Le Monde », révèle une France en péril en 2050. Bâti par l'Agence européenne pour l'environnement sur la base du scénario le plus noir du GIEC, il met en évidence une progression préoccupante des espaces submergés dans les zones estuaires de l'Hexagone.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a présenté le 5 février un projet de loi pour ouvrir les terres indigènes à l’exploitation minière, aux travaux agricoles et à la production d’énergie hydraulique. Le projet place l’avenir des territoires indigènes et de la forêt amazonienne entre les mains du Congrès brésilien et de son ministère de la Justice.
Par un intéressant jugement du TA de Pau, remporté par l’association France Nature Environnement Midi-Pyrénées, le juge administratif au eu l’occasion de poser qu’un canal bétonné ou busé est bien un point d’eau au sens du droit des pesticides (donnant lieu à interdiction d’usage de pesticides).
Pascal Folleville fait évoluer, depuis 2012, son exploitation agricole vers un système économiquement viable et durable pour l’environnement. Il élève 150 génisses laitières sur 40 ha de prairies et cultive 60 ha de grandes cultures en agriculture de conservation des sols dans le Morbihan (56), sur le bassin de l’Yvel Hyvet. Il est accompagné par le syndicat mixte du grand bassin versant de l’Oust qui encourage, avec l'aide financière de l'agence de l'eau Loire-Bretagne, les pratiques agricoles favorables pour préserver la qualité des eaux. Il témoigne...
A l’échelle mondiale, 35 % des zones humides ont disparu entre 1970 et 2015, un rythme trois fois supérieur à celui des forêts. La France fête le 49e anniversaire de la Convention Ramsar, premier traité international sur la conservation des ressources naturelles, avec l’inscription au réseau mondial d’un 50ème site national. Et sans politique volontariste de reconquête des milieux, en dehors des acquisitions de sites confiées au Conservatoire du littoral il y a quarante-cinq ans.
Les épisodes de sécheresse l'été ont révélé les difficultés croissantes à produire une eau potable au robinet en qualité et en quantité suffisantes. Elus et scientifiques appellent à une prise de conscience collective pour préserver les ressources en eau et éviter une hausse du prix au robinet.
D’immenses serres qui ravitaillent l’Europe en tomates, des cultures intensives d’amandiers ou d’oliviers... En Espagne, ces pratiques agricoles provoquent de l’érosion, dégradent les sols et mènent, en bref, à la désertification accéléré du pays. En face, petits paysans et associations luttent pour une « agriculture régénératrice ».
Dans le delta du Niger, le brut a pénétré les sols jusqu’aux nappes phréatiques. Depuis le début de l’exploitation pétrolière il y a 64 ans dans la plus grande discrétion, la pollution détruit cette région du sud-est du Nigeria : l’eau est souillée, la pêche et l’agriculture impossibles.
Lors des Assises du tourisme organisées le 3 février, le Département de l'Hérault a annoncé qu'il investit 7 M€ dans une piste cyclable de 50 km le long du Canal du Midi, livrable en 2025. Une infrastructure au service d'une nouvelle stratégie sur les itinérances douces, destinée à séduire les tour operators.
En dépit de trois versions successives et des 400 millions d’euros engagés, les plans Ecophyto se sont soldés par une augmentation des quantités de produits chimiques.
En réponse à la question d’un parlementaire, le ministère de l’Agriculture détaille par le menu les innombrables dispositions arrêtées par l’Etat pour soutenir la relance de l’irrigation à outrance.
Parmi les eaux usées, l’urine représente environ 80 % de l’azote et 50 % du phosphore, le tout concentré dans un faible volume comparé au volume global des eaux usées. L’urine est peu contaminée en métaux et pathogènes, contrairement à d’autres intrants comme certains engrais minéraux et les boues d’épuration. Des questions subsistent cependant sur les résidus médicamenteux présents à faible concentration dans l’urine.
Présente au Carrefour des gestions locales de l'eau, Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État à la Transition écologique, est revenue sur les orientations du ministère, notamment sur la réutilisation des eaux usées traitées et la continuité écologique.
L’usage des pesticides augmente en France mais la réglementation protégeant les points d’eau s’affaiblit. En cause un arrêté ministériel flou, une définition des cours d’eau ambiguë et des pressions du lobby agricole. Des associations environnementales ont choisi le terrain juridique pour protéger les écosystèmes aquatiques.
Continuons notre décorticage article par article de la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique.
« En 2019, 49 % des volumes de poissons pêchés en France métropolitaine sont issus de populations exploitées durablement » – c’est à dire qui ont le temps de se régénérer — a annoncé l’Institut français de l’exploitation de la mer (Ifremer) dans son bilan annuel, ce vendredi 31 janvier. En 2000, seuls 15 % des volumes pêchés étaient exploités durablement.
Acquérir, stocker et diffuser les données sur les ressources en poisson, tel est le rôle du SIH (Système d’information halieutique) opéré par l’Ifremer en partenariat avec la direction des Pêches maritimes et de l’Aquaculture (ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, DPMA).
Le conseil départemental de l'Hérault a participé à l'expérimentation de l'outil ACV 4 E. Si l'intérêt de l'approche a suscité l'adhésion, il reste encore des évolutions à mener pour son intégration dans la décision.
"Prévention des inondations et protection des biens et des personnes" : tel était l'intitulé de la réunion qui a eu lieu ce mardi 28 janvier à la salle des fêtes de Goudargues. Plusieurs dizaines d'élus et de membres d'associations étaient présents pour parler de ce risque que les habitants connaissent trop bien dans le bassin.
Sur notre plateforme #AlertePollution, un représentant associatif a signalé plusieurs atteintes à la biodiversité et à la qualité de l'eau autour des marais salants. Sur place, les différents acteurs tentent d'y faire face.
48 actions composent le plan « eau » adopté ce vendredi par les chambres d’agriculture de la région pour les six ans à venir. Objectif : améliorer la qualité de la ressource tout en sécurisant son accès.
C’est la même histoire qui se répète chaque année : l’eau qui manque tant l’été tombe à foison durant l’automne. La récupérer pour la stocker ? C’est ce que les agriculteurs creusois réclament depuis des années. Sans que rien ne bouge vraiment.
Mardi 21 janvier 2020 s’est tenue à Paris, une matinée technique dédiée à la présentation du Guide international sur les digues en collaboration avec la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) et de l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE). Au programme de la matinée, différents exposés et échanges sur cette publication de référence dédiée aux professionnels du risque inondation. Les présentations sont disponibles.
En liaison avec le CGDD, nous avons le plaisir de vous informer que, comme annoncé lors du Comité d'orientation stratégique et de suivi (COS) du plan national de réduction des produits phytopharmaceutiques (Ecophyto II ) réuni le 7 janvier 2020, le ministère de la Transition écologique et solidaire (CGDD) et l’Office français pour la biodiversité ont mis en ligne un outil de visualisation géographique des données de vente territorialisées des produits phytopharmaceutiques en France issues de la Banque Nationale des Ventes des distributeurs (BNV-d).
Pour appuyer la mise en œuvre du SDAGE 2016-2021 et préparer sa révision ainsi que celle de son programme de mesure pour le cycle 2022-2027, une étude conduite de juin 2018 à juin 2019 sous pilotage de l’agence de l’eau et associant les services de l’État a permis de disposer d’une information complète sur les catégories d’espaces à enjeu de biodiversité en relation avec les masses d’eau.
Feuille de route s’adressant aussi bien à l’Etat qu’aux maîtres d’ouvrage, les nouveaux plans d’actions opérationnels territorialisés (PAOT) 2019-2021 validés ou en cours de validation dévoilent leurs enjeux. Les thèmes abordés sont multiples : assainissement, industrie, hydromorphologie, agriculture, gouvernance.
Après Strasbourg, Montpellier et Nanterre, c’est Lyon et son Université qui les 5 et 6 septembre 2019 ont hébergé la quatrième édition des Doctoriales en sciences sociales de l’eau. Dans ce domaine particulier de la recherche scientifique caractérisé par une diversité d’approches et de sujets d’études, ce rendez-vous quasi annuel et francophone s’est donné pour double ambition de dresser un panorama de thèses récentes ou actuellement en préparation et de mettre en relation doctorant-e-s et chercheur-e-s expérimenté-e-s dans un cadre qui stimule l’interdisciplinarité. Tous les articles de ce dossier sont rassemblés dans un document PDF.
Le GAEC Vincent a développé un verger sur plus de 7 hectares à Méasnes dans le nord de la Creuse : l’été prochain, il disposera d’une réserve d’eau de 5.000 à 7.000 mètres cubes pour arroser ses pommes, poires, cerises et pêches.
Le premier syndicat agricole est vent debout contre l’arrêté qui a instauré, au 1er janvier, des zones de non-traitement aux pesticides aux abords des habitations. « Une entrée en vigueur précipitée alors qu’il reste de nombreux points à éclaircir », estime la FNSEA.
Depuis le 1er janvier, les agriculteurs doivent respecter des « zones de non-traitement » entre cultures et habitations lors de la pulvérisation de pesticides. La FNSEA exige du gouvernement un moratoire sur ce dispositif contre lequel aussi bien le monde agricole que les ONG sont très remontés.
Dans le cadre du contrat de rivière Gier, Saint-Étienne Métropole et le Syndicat mixte du Gier Rhodanien, ont entrepris d’importantes actions afin de limiter les risques d’inondation, de restaurer les fonctionnalités écologiques de la rivière et favoriser la biodiversité et de permettre aux habitants de se réapproprier leur cours d’eau.
Le collectif « Bassines non merci », partie prenante dans le dossier des 16 projets de bassines de la Sèvre Niortaise, vient de diffuser un document intitulé "rapport d’expertise sur les proliférations biologiques" pour les bassines du Sud Vendée. Elaboré par la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG), il fait suite aux témoignages et observations relatifs aux bassines les plus anciennes déjà présentes sur le territoire. En l’espèce le développement d’algues et de bactéries qui commence à poser de sérieux problèmes tant sur les aspects sanitaires qu’en termes de travaux coûteux en temps et en argent pour assurer la maintenance de ces ouvrages aberrants.
Membres de l’association Allier sauvage, ils sont une poignée d’hommes à plaider pour une nouvelle approche de la rivière Allier. À défendre la préservation de cet écosystème associant aujourd’hui présence humaine et place laissée à la nature.
Le nouvel arrêté sécheresse du département du Nord daté du 31/12/2019 place l’ensemble du département en situation d’alerte sécheresse jusqu’au 15 janvier 2020.
Les zones humides (marais, prairies humides, lagunes, tourbières) représentent des espaces naturels riches et précieux à préserver. Milieux de vie pour la faune et la flore, ce sont des espaces fragiles menacés par l'urbanisation, l'intensification de l’agriculture ou les pollutions. En partenariat avec le Forum des Marais Atlantiques (FMA), le Cerema a organisé une journée technique le 3 décembre 2019 à Rochefort pour les identifier et en connaître les enjeux pour les préserver dans les projets d’aménagement.
Nous sommes dans un coin perdu du maquis corse, loin des projecteurs. Ici, le Tavignano serpente dans une belle vallée encaissée au relief houleux. Il alimente en eau potable les villages cachés dans les replis du relief, la petite ville d’Aléria, ainsi qu’une bonne partie des habitants de la plaine orientale. C’est encore lui qui fournit l’eau agricole de cette région fertile où les vignes et les agrumes côtoient les élevages de brebis et de chèvres.
L’état des lieux a été adopté par le comité de bassin le 6 décembre 2019 et a été approuvé par le préfet coordonnateur de bassin le 27 décembre 2019. Il a été publié au recueil des actes administratifs du 31 décembre 2019.
Dans le reportage radiophonique « La Vjosa : dernier fleuve sauvage dʹEurope en danger », Louis Seiller a accompagné des scientifiques sur le cours de ce fleuve d’Albanie. La domestication de ce trésor naturel mettrait en péril l’existence de nombreuses espèces et le mode de vie de milliers de riverains.
Plusieurs bassins de l’Ouest de la France sont interdits de pêche et de commercialisation « jusqu’à nouvel ordre ». Une réunion est prévue au ministère de l’agriculture.
Il a fallu de nombreuses années, depuis 2008, grace à de nombreux avis de la CADA, 4 procédures au Tribunal Administratif de Nîmes, une plainte présenté au TGI d'Alès, une enquête de la Gendarmerie du Vigan, l'intervention du Procureur de la République, du juge du Pôle Santé du TGI de Marseille, la qualité du travail des services de l'état, de l'ARS, du service de l'eau du département du Gard, des agences de l'eau Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée-Corse, la persévérance des l'équipe municipale, pour que les faits dénoncés en 2018 ne soit qu'une histoire. Un rêve devenu réalité. C'est un des combat de l'Association Causses-Cévennes d'action citoyenne, depuis 2008... Nous en sommes à la phase des essais, les premières analyses suivrons dans les plus bref délais. Pour en savoir plus ..Histoire d'eau.
Quand on parle du "Rhône ressource" - ce qui était le thème principal du 13e Colloque "Mémoires du Rhône" le 6 décembre 2019 à Sion - on pense entre autres à son exploitation hydroélectrique. Mais, comme l’a souligné ce jour-là dans sa communication l’historienne Myriam Evéquoz-Dayen, alors que les grands barrages alpins ont fait l’objet de nombreuses recherches et de publications, c’est loin d’être le cas en ce qui concerne la mise en valeur de la force hydraulique du fleuve. D’où l’intérêt de se demander comment les Valaisans ont perçu cette ressource au fil du temps, de la fin du 19e siècle au début du 21e.
C’est une rivière anonyme bordée de champs de maïs. Mais parce qu’elle témoigne de la présence de pesticides dans les cours d’eau agricoles du Québec, elle raconte une histoire troublante. L’histoire de milliers de kilomètres d’un réseau hydrographique rempli de pesticides, à des concentrations qui menacent la vie aquatique.
Une enquête, menée par l'Irstea et le Graie, s'est penchée sur les pratiques et retours d'expérience de stations d'épuration qui méthanisent leurs boues. Zoom sur les premiers résultats dévoilés lors d'un colloque du Graie.
Des chercheurs de l’Université de chimie et de technologie, issu de l’Institut de chimie organique et de biochimie de Prague, sont en train de mettre au point un robot pour lutter contre la présence d’uranium. Ce robot microscopique serait capable de nettoyer les eaux usées en récupérant l’uranium resté dans celles-ci.
Les pouvoirs publics souhaitent mettre en place un système de rémunération des agriculteurs déployants des pratiques vertueuses pour l'environnement. Les agences de l'eau se sont emparées du dossier et avancent dans ce sens. Mais la France ne pourra les mettre en place que si la Commission Européenne donne son feu vert.
Les risques que présentent les sédiments contaminés pour les écosystèmes aquatiques peuvent passer inaperçus s’ils ne sont pas pris en considération dans le suivi de la qualité des masses d’eau. Une approche intégrée de l’évaluation de la qualité des sédiments a été appliquée dans cinq petits cours d’eau drainant des bassins versants sous l’influence d’une agriculture intensive.
Cette ambition s’inscrit dans les priorités du 11ème programme de l’agence de l’eau Rhin-Meuse (2019-2024) dont le fil conducteur est l’adaptation au changement climatique. Les 200 collectivités identifiées à risque récurrent de pénurie d’eau seront contactées de manière individuelle pour définir avec elles un plan d’actions et les modalités de son financement.
Celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur le Rhône alpin, entre glacier et Léman, pourront désormais satisfaire leurs curiosités, trouver réponses à leurs questions et faire de passionnantes découvertes sur la nouvelle Plateforme Rhône inaugurée le 6 décembre 2019 à Sion dans le cadre du colloque public organisé par l’association Mémoires du Rhône. Avec sa double entrée - un site internet et un centre documentaire – cette nouvelle plateforme a pour ambition de mettre à la disposition des chercheurs, des professionnels et de toute personne intéressée l’ensemble des documents et des savoirs actuellement disponibles sur cette thématique.
La calotte glaciaire du Groenland, deuxième plus importante après celle de l’Antarctique, fond sept fois plus vite que prévu. C’est ce qu’indique une étude publiée mardi dans la revue scientifique Nature.
En décembre 2018, le Canton du Valais lançait un concours international en vue de réaménager les espaces publics cantonaux situés sur toute la longueur du Rhône alpin, de son glacier jusqu’au Léman. Une année plus tard et après une sélection de cinq projets, c’est la proposition d’une agence lyonnaise d’urbanisme et de paysage qui a été retenue à l’unanimité par un jury d’experts. Brièvement dit, il s’agit de ne pas rater l’occasion offerte par les grands travaux de la 3e correction du Rhône pour offrir à la population la possibilité de renouer de vraies relations riveraines avec le fleuve. Et pour ce faire il faut absolument disposer d’une vision d’ensemble cohérente et coordonnée de ses 160 kilomètres de berges.
La commission d'enquête de l'Assemblée nationale a adopté son rapport sur le pesticide qui a contaminé les Antilles. Ses membres réclament la création de deux fonds d'indemnisation : pour les victimes et pour la réparation des préjudices économiques.
Comme le Conseil national en septembre 2019, le Conseil des États a donné sans opposition son feu vert à un nouveau crédit fédéral pour la réalisation de la deuxième phase des travaux de correction du Rhône de 2020 à 2039.
De nouvelles fiches viennent complétées la brochure « 16 actions territoriales pour la protection de la ressource en eau » et le « Panel d’actions agricoles des Chambres d’agriculture » publiés en 2015. Ce sont maintenant 21 démarches territoriales qui sont présentées dans la brochure de l'APCA. 5 nouvelles fiches complètent les 16 fiches précédemment rédigées, qui ont par ailleurs toutes été actualisées.
Retour de l’eau, retour de la vie. L’étang des Landes revient de loin, près d’un an et demi après le début de la sécheresse qui, à son paroxysme cet été, l’a fait disparaître du paysage. Une situation marquante, si ce n’est inédite, qui a déchaîné des passions et remué bien des consciences. La valeur symbolique du site sort renforcée : ce qui était un emblème de nature protégée est devenu celui du mal qu’on peut lui faire…
C’est accompagné d’une manifestation illuminée par des lanternes solaires que s’est déroulé à Berne le dépôt officiel auprès de la Chancellerie fédérale de l’initiative populaire pour les glaciers. Munie de 112’297 signatures, elle postule que la Suisse limite les risques et les effets du changement climatique et que cet engagement soit inscrit dans la Constitution.
Points d’eau : point de produit phytopharmaceutique… Le TA de Montpellier en fait un point de droit. Comme d’autres TA avant lui, dont celui de Lyon. Et pour les préfets, ces jugements signifient qu’ils n’ont point de marge de manoeuvre… Mais le TA d’Orléans et la CAA de Nantes s’avèrent plus nuancés, non sans être à l’abri de critiques. Puis le TA de Grenoble est allé dans le même sens que les TA de Montpellier et de Lyon. A suivre, au fil de méandres en eaux troubles.
Dans la nuit du 4 au 5 novembre, de fortes pluies faisaient monter le niveau de la Liane et de ses affluents, provoquant des inondations dans plusieurs communes du Boulonnais. Chez les écologistes du GDEAM, on pointe la multiplication des champs de maïs le long du fleuve, qui aggraveraient, selon eux, les épisodes de crue.
Lors des États généraux de l'eau organisés ce vendredi par la chambre d'agriculture de la Côte-d'Or, les collectivités territoriales, les agences de l'eau et les agriculteurs ont fait le point sur la question des retenues collinaires pour affronter les sécheresses. Marie-Guite Dufay a fait un pas en direction de François Sauvadet.
Aide à l’installation de compteurs verts, aides investissements pour les exploitants et pour les communes, accès au plans d’eau communautaires en cas de sécheresse, dont un à Torcy... C’est une mobilisation en forme de première en France qui a été votée à l’unanimité par les conseillers communautaires. CCM va notamment aider à la création de retenues d’eau, la création de captage par forage et la réalisation de retenue d’eau d’une capacité maximum de 400 m3 ou la création de bassins de rétention issue des toitures.
Après six mois d’auditions, la commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation aux Antilles du chlordécone, pesticide dangereux qui a pollué les sols à long terme, rend mardi ses conclusions. L’Etat est le « premier responsable » du scandale du chlordécone aux Antilles. Telle est la conclusion sans appel de la commission d’enquête parlementaire mise en place pour faire la lumière sur ce « désastre sanitaire et environnemental » qui frappe la Guadeloupe et la Martinique.
Pour la même raison que dans les départements de l'Ain, l'Ardèche et du Rhône, le tribunal administratif de Lyon a récemment donné raison à FNE Auvergne-Rhône-Alpes. Il a demandé que l'arrêté du Préfet de la Loire du 7 juillet 2017 portant identification des points d'eau soit complété. Le motif ? Une définition des « points d'eau » trop restrictive pour permettre une bonne protection de la ressource en eau vis à vis de l'usage des produits phytosanitaires.
En Bretagne, plus de 60% des cours d’eau sont en mauvais état. En cause, les pollutions agricoles, industrielles ou domestiques, l'érosion des sols ou le réchauffement climatique. Du temps et des efforts soutenus seront nécessaires pour inverser cette situation.
La Martinique est une île tropicale où l'eau est abondante. Pourtant, elle peut en manquer, surtout pendant la période sèche du Carême. À cette inégale répartition dans le temps s'ajoute une inégale répartition dans l'espace entre le Nord et le Sud de l'île. La filière d'adduction et de traitement n'a pas toujours été modernisée aussi vite que les besoins ont crû, et seul un mode de gestion plus efficace assurera aux Martiniquais un accès à l'eau pérenne, équitable et financièrement acceptable.
L’enseignant-chercheur sur les cultures bio à l’université Saint-Thomas de Santiago a reçu, mercredi 20 novembre à Paris, un prix de la Fondation Danielle-Mitterrand pour son combat.
Une journée technique sur la gestion des espèces exotiques envahissantes aquatiques s’est déroulée le 26 septembre à Saint Nazaire (44). Cette rencontre a été organisée par la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels, dans le cadre du plan Loire Grandeur Nature. Cette journée s’adressait aux acteurs et gestionnaires du patrimoine naturel et des milieux du bassin Loire-Bretagne, ainsi qu’aux personnes intéressées par cette thématique. Elle a rassemblé 26 participants. L’ensemble des présentations et des documents relatifs à cette journée sont accessibles sur le site internet du Centre de Ressources Loire nature.
Nous vous proposons ici une série de reportages sur la problématique des réserves d'eau pour les irrigants dans les Deux-Sèvres à travers plusieurs rencontres.
L'interdiction de production, stockage et circulation de pesticides contenant des substances actives non approuvées dans l'Union Européenne porte-t-elle atteinte à la liberté d'entreprendre ? C'est à cette question prioritaire de constitutionnalité (QPC) que le Conseil constitutionnel est amené à répondre dans un délai de trois mois. Par une décision du 7 novembre, le Conseil d'État a en effet accepté de lui transmettre cette QPC posée par l'UIPP.
Le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes a demandé aux préfets de département d’identifier rapidement cent projets prioritaires de retenues collinaires.
La Tour du Valat et ses partenaires mènent depuis 2017 un projet de recherche sur l’impact des contaminants aquatiques sur les reptiles en Camargue. Il est désormais clairement démontré que les zones humides en Camargue sont exposées à des niveaux de concentration de polluants très élevés, notamment du fait des apports de contaminants présents dans le Rhône et de l’agriculture intensive. C’est notamment le cas dans le bassin du canal de drainage du Fumemorte, qui débouche dans l’Étang du Vaccarès.
Les réseaux d’eau de plusieurs villes canadiennes présentent des niveaux de plomb qui excèdent les limites autorisées par la législation nationale. C’est la conclusion d’une vaste recherche menée pendant une année sous les auspices de l’Institut du journalisme d’enquête de l’Université Concordia de Montréal en collaboration avec plusieurs organes de presse, dont Le Devoir. Selon les experts qui ont analysé et validé les données recueillies, on trouve dans presque toutes les provinces des villes ayant des problèmes de plomb dans l’eau similaires sinon pires que ceux qu’a connus la ville américaine de Flint en 2016.
Avec le soutien de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, la Chambre d’agriculture du Gard et les mairies de Lézan, Lédignan et Cardet travaillent à la mise en œuvre du programme d’actions de reconquête de la qualité de la ressource en eau potable.
Le Tribunal administratif de Montpellier a en effet, hier, annulé la décision par laquelle le préfet de l’Aude a refusé d’abroger son arrêté du 7 juillet 2017 en tant qu’il n’inclut pas dans la définition des points d’eau tous les éléments du réseau hydrographique figurant sur les cartes au 1/25 000 de l’Institut géographique national.
Ce mardi 5 novembre 2019, la cour d'appel de Bordeaux devra considérer la tierce opposition de plusieurs associations écologistes pour éviter qu'une mare aux grenouilles incommodant un voisin ne soit bouchée, au mépris de plusieurs lois environnementales. Derrière cette histoire de clochemerle débutée en 2011 (date de la première plainte), qui mine littéralement la vie du couple possesseur de la mare, se pose une question de fond essentielle : jusqu'à quand la justice française va-t-elle cautionner les plaintes contre les bruits des animaux ?
Les trois premières fiches de cette série sont parues. Elles portent sur la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture, pour préserver le milieu récepteur, avec une expérience menée à Château-Renault par deux agriculteurs, sur des économies de l'eau dans les espaces verts et les bâtiments communaux à Mérignac et sur l'optimisation de l'arrosage des espaces verts.
Claire Dedieu, Doctorante en science politique à l’Université de Montpellier, (CEPEL, Irstea, G-EAU), soutiendra le mardi 19 novembre à 14h dans les locaux de la faculté de droit et de science politique de l’Université de Montpellier (salle des Actes, bâtiment 1) une thèse intitulée « Quand l’État se retire. La suppression de l’ingénierie publique dans le domaine de l’eau. »
Une étude japonaise publiée dans la revue « Science » montre que le recours aux néonicotinoïdes dans les rizières a provoqué l’effondrement d’une pêcherie lacustre.
Des chercheurs du BIAM, l'Institut de Biosciences et Biotechnologies d'Aix-Marseille qui dépend du CEA, ont découvert un traitement révolutionnaire qui permet aux végétaux de survivre plus longtemps en cas de sécheresse, en augmentant considérablement leur résistance à une privation d’eau.
Après 2003 et 2015, la Suisse a connu en 2018 un nouvel été caniculaire avant que l’année 2019 ne s’inscrive elle aussi dans cette tendance de saisons estivales particulièrement chaudes. À l’instar de ce qu’il avait déjà fait il y a trois ans, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), en collaboration avec d’autres offices de l’administration fédérale, vient de publier une analyse détaillée de la canicule de l’été 2018. Ce rapport de 91 pages montre en particulier que la canicule et la sécheresse de l’an passé ont eu parfois de graves conséquences, notamment sur la santé de la population, les forêts, les eaux et l’agriculture. On trouvera ci-dessous un résumé de quelques-uns de ses constats liés aux ressources en eau et à leurs principales utilisations.
Le dévasement de la Charente débutera le 1er novembre, en amont du barrage de Saint-Savinien. Ce chantier qui va durer plusieurs années vise à limiter les risques d'inondations.
L’agence de l’eau Loire-Bretagne et le Forum des marais atlantiques ont signé, le 17 octobre, une convention de partenariat visant à améliorer la connaissance sur les services rendus par les milieux humides.
Sécheresse ou inondations, changement climatique et protection des ressources en eau, restauration de la biodiversité des rivières… Sur le bassin hydrographique du Vistre et des eaux souterraines de la Vistrenque et des Costières, deux collectivités œuvrent depuis longtemps pour une gestion concertée et équilibrée de l’eau : le Syndicat du Vistre et le Syndicat des Nappes Vistrenque et Costières. Le 1er janvier, ces deux collectivités fusionneront pour devenir une structure unique, l’EPTB Vistre Vistrenque (Établissement Public Territorial de Bassin), pour poursuivre leurs missions historiques et pour les renforcer, face à des défis de plus en plus impérieux et des enjeux majeurs.
Une plaque doit être posée ce mercredi par les élus écologistes de Nouvelle-Aquitaine pour « acter la mort » du dernier glacier de la région, l’Arriel. Conséquence du réchauffement climatique, il reste désormais moins de 20 glaciers dans les Pyrénées et ils risquent de tous disparaître d’ici à 2040.
La Commission européenne promeut intensivement depuis plusieurs années le « re-use » ou REUT, présenté comme le fer de lance de l’économie circulaire face à l’impact du réchauffement climatique sur le cycle de l’eau. L’EWM souligne dans un texte qu’il vient de rendre public les modalités de la promotion du re-use que souhaite promouvoir la Commission, s’agissant notamment de son usage en agriculture, via un Règlement en cours d’adoption.
Le spécialiste des photographies aériennes Alex MacLean expose les conséquences flagrantes de la montée des eaux dans l'ouvrage Impact, paru le 10 octobre aux Éditions La Découverte.
Les animaux d'élevage s'abreuvent de moins en moins au cours d'eau en Haute-Vienne. En cause : la dégradation des berges, la contamination par des micro-organismes et la sécheresse. Tout cela pousse les agriculteurs à trouver d'autres solutions d'abreuvement.
Une étude internationale conduite sur 50 ans montre qu’à cause du changement climatique, le nord de la Loire pourrait connaitre des crues plus intenses, tandis que le sud verra ses cours d’eau asséchés. La solution ? « Bannir les solutions de bétonisation et d’artificialisation des cours d’eau. »
Votre pipi peut faire pousser du blé. C’est le but d’un programme étonnant développé à l’école des PontsParisTech, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne).
La nouvelle liste des substances soumises à la redevance pour pollutions diffuses est soumise à consultation jusqu'au 31 octobre 2019. Son montant est perçu par les agences et les offices de l'eau lors de l'achat de produits phytopharmaceutiques.
La première étude à grande échelle sur le niveau d'algues dans les lacs d'eau douce montre que leur concentration augmente constamment depuis trente ans. Et que le réchauffement climatique empire les choses.
L’audition de la ministre des Outre-mer par la commission Letchimy, mardi 15 octobre 2019, a confirmé le souhait du gouvernement de tirer au clair les circonstances du scandale du chlordécone. Il reste à passer de la parole aux actes.
Mi-septembre, le niveau de la rivière Indre a baissé de 60 centimètres en 48 heures — un phénomène rarissime dû à l’extrême sécheresse. 2.500 km de rivières sont quasiment à sec. Et même si la pluie est de retour, la situation reste grave : « C’est toute la biologie de la rivière qui est en train de s’effondrer. »
35 m de haut, 278 m de long, le barrage de Vezins (Manche), colosse de béton aux pieds d’argile, est à terre. Il est le symbole d’une bataille sans merci de plusieurs dizaines d’années entre les pro et les anti-barrages. Par sa taille, ce démantèlement est tout à fait exceptionnel.
L’Office national des forêts (ONF), a lancé un appel à projets pour des microcentrales hydroélectriques (production inférieure à 4500 kw) sur 10 sites en forêt domaniale dans les départements des Hautes Alpes, des Alpes de Haute Provence et des Pyrénées Orientales.
La préfecture a mis en ligne les premières expertises de l'Anses et de l'Ineris sur les substances présentes lors de l'incendie de l'usine et sur les polluants émis. Une faible production de dioxine est possible. La vigilance s'impose aussi sur l'eau.
La ferme la Reboule, sur l’île de la Barthelasse à Avignon, appartient à la même famille depuis 1911. Aujourd’hui 3 frères y produisent fruits et légumes. Mais depuis toujours, il a fallu compter avec les crues du fleuve. Ils s’y préparent au quotidien.
L'eau qui coule de nos robinets est filtrée et testée. Pourtant, dans plusieurs secteurs de notre région, on y retrouve des traces de pesticides et herbicides à des taux plus élevés que ce qui est normalement autorisé...
Dans le monde scolaire, la plus familière des représentations graphiques est probablement celle qui décrit le cycle de l’eau. Même si on ne sait pas dessiner, on peut en trois ou quatre coups de crayon expliquer grosso modo le parcours d’une goutte d’eau depuis son évaporation de l’océan où elle retourne par ruissellement, en passant par les nuages et les précipitations, sans oublier la transpiration des végétaux ni les infiltrations dans le sous-sol. Ce faisant, on a le sentiment de reproduire un schéma ancestral et quasi éternel puisque, dit-on, la quantité d’eau sur terre est toujours la même.
Mais cette représentation classique dont on peut voir dans les livres et sur le web une multitude de variantes plus ou moins réalistes ou artistiques a au moins deux gros défauts, disent aujourd’hui les hydrologues : d’abord, on n’y voit pratiquement jamais la moindre trace de l’homme alors que celui-ci intervient fortement dans ce cycle en prélevant ou consommant des quantités toujours plus grandes de la ressource, nulle trace non plus des changements climatiques ou de la pollution ; ensuite, cette image stéréotypée s’inspire surtout de paysages et d’écosystèmes tempérés de l’hémisphère nord et laisse croire que l’eau est abondante sur la planète.
Le projet de territoire Garonne Amont a fait l’objet d’un dialogue citoyen qui s’est déroulé du 22 mars au 12 septembre 2019. C’est maintenant le temps du bilan pour le Conseil Départemental de la Haute-Garonne et ses partenaires qui vont pouvoir définir les actions à entreprendre.
Véritable site de démonstration multi-technologique connecté et collaboratif ancré dans le territoire de Saint-Jean-de-Cornies (Hérault, 34), Rur’eaux est la plateforme de démonstration de référence en France pour l’économie circulaire de l’eau en milieu rural.
Les bêtes et les sols sont-ils pollués ? Après le grave incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen, la préfecture de Seine-Maritime a gelé la récolte des agriculteurs au nom du principe de précaution. Certains éleveurs doivent jeter des centaines de litres de lait, denrée périssable. Le manque à gagner est énorme pour le secteur agricole, déjà en crise.
Jean-Baptiste Sallée, océanographe et climatologue, revient avec nous sur le dernier rapport spécial du Giec, qui se penche sur l’évolution de l’océan et des glaces dans le contexte du changement climatique. Montée des eaux, acidification, raréfaction des ressources et risques multiples de catastrophes sont en partie inéluctables. Mais ils seront bien pires si nous n’agissons pas radicalement dès maintenant.
La relance de l’irrigation à outrance, initiée par Nicolas Hulot et Stéphane Travert, réaffirmée cet été sur fond de sécheresse par l’actuel ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, avec le soutien d’Edouard Philippe, posait à nouveau la question des financements publics dont bénéficient ces équipements rétrogrades. Réponse sans équivoque du ministère de l’Agriculture qui apparaît donc comme la nouvelle tutelle du ministère de l’Ecologie…
Eviter la pénurie d'eau potable, c'est un objectif prioritaire pour Fabienne Buccio, la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine. " Un enjeu majeur " qu'elle a détaillé lors de sa conférence de presse de rentrée ce mardi 24 septembre. Elle veut inciter les agriculteurs à passer au bio.
Les négociations européennes vont reprendre sur les projets de révision de la Directive eau potable et de règlement sur la réutilisation des eaux usées épurées (Reuse) pour un usage agricole. Les députés européens de la commission environnement se sont positionnés en faveur de l'ouverture des négociations avec la présidence finlandaise du Conseil de l'UE.
Les quelques gouttes tombées ce wee-end ne vont pas changer la donne. Le fleuve souffre de la sécheresse et les réserves en eau sont en chute libre. Le niveau de la Garonne inquiète aussi bien les pêcheurs que les responsables de la distribution en eau potable qui invitent à une véritable réflexion.
Avec la sécheresse, le débit des cours d'eau en Indre-et-Loire baisse et favorise la prolifération extrême d'algues vertes. Un vrai problème pour les pêcheurs qui voient certaines espèces de poissons se faire de plus en plus rares.
C’est une rivière anonyme bordée de champs de maïs. Mais parce qu’elle témoigne de la présence de pesticides dans les cours d’eau agricoles du Québec, elle raconte une histoire troublante. L’histoire de milliers de kilomètres d’un réseau hydrographique rempli de pesticides, à des concentrations qui menacent la vie aquatique.
Le phénomène de retrait –gonflement des sols argileux entraîne des dommages importants sur les bâtiments et infrastructures. Le Cerema a développé une solution innovante appelée MACH (MAison Confortée par Humidification), pour tenter de maîtriser le phénomène de retrait du sol.
Après des mois d’attente, une centaine d’agriculteurs fortement touchés par les sur-inondations de 2018 vont pouvoir être indemnisés. 1 million d’euros : c’est l’enveloppe qu’a allouée la Métropole du Grand Paris (MGP) pour indemniser les agriculteurs des départements les plus touchés par les sur-inondations : l’Aube, la Marne, l’Yonne et les départements franciliens (77, 78, 91, 92, 94).
Les eaux détournées de la Durance, aménagée depuis les années 1960, sont indispensables à la prospérité de la Provence. Mais ces aménagements et les prélèvements dans cette belle rivière ont des conséquences écologiques aggravées par le dérèglement climatique.
À partir de ce lundi 16 septembre 2019, nous nous apprêtons à vivre 6 jours riches. Mais le seront-ils en révélations ? La commission d'enquête parlementaire sur le chlordécone va entamer un marathon d'auditions en Martinique puis en Guadeloupe.
Le liquide brun pollué qui s’écoule des déchets des sites d’enfouissement est un souci environnemental. Mais une équipe de chercheurs et deux entreprises ont travaillé sur cette idée : pourquoi ne pas se servir d’arbres pour le décontaminer, mais aussi le récupérer pour faire pousser ces arbres encore plus ?
Interdiction de piscine, amendes de $50 000 et incitation à dénoncer les voisins pour l’arrosage de la pelouse! Les Australiens se dirigent vers les restrictions d’eau les plus brutales au monde.
Fort d’un millier d’adhérents et face à une administration jugée « trop tatillonne », le syndicat des étangs corréziens plaide pour une meilleure gestion et un meilleur partage de la ressource en eau.
Les medias ont largement relayé le mardi 10 septembre des éléments de langage selon lesquels un « consensus » aurait été trouvé entre les autorités locales, la profession agricole et les associations de défense de l’environnement autour d’un « nouveau projet » d’approvisionnement en eau pour l’irrigation dans la vallée du Tescou. Indignation de FNE Midi Pyrénées, du collectif Testet, de la Confédération paysanne…, s’estimant « trahis ». Opposées aux néo-zadistes, revendiquant leur « réformisme », ces associations « responsables » récoltent les fruits de leur collaboration assumée à l’élaboration d’un « projet de territoire », la pseudo concertation mise en place par le gouvernement pour faire taire toute opposition, en la divisant, comme cela a déjà été le cas en Poitou Charentes.
Après une phase d’élaboration collective du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Croult – Enghien – Vieille Mer, véritable outil de coordination de la gestion de l’eau, c’est maintenant au tour des habitants de 87 communes de Seine-Saint-Denis et du Val d’Oise de donner leurs avis sur ce projet au travers d’une enquête publique qui se déroule du 16 septembre au 18 octobre 2019.
Quel bilan tirer de l’état des ressources mondiales en eau ? Quelles sont les causes de la pénurie d’eau observée et à quoi sert l’eau surexploitée? Comment réduire le stress hydrique actuel? Que doit-on attendre de la gestion des eaux usées ? Quels sont les types de polluants retrouvés dans l'eau ?
Le Plan National « Biodiversité » (2018) affiche dans ses objectifs de développer la nature en ville et d’offrir à chaque citoyen un accès à la nature, à travers des opérations innovantes de renaturation, de solutions fondées sur la nature et de projets innovants et démonstrateurs en matière de désartificialisation de sites dégradés.
L’objectif de cet appel à projets est d’accompagner les collectivités dans les études de vulnérabilité des systèmes d’alimentation en eau potable ainsi que dans les travaux permettant de réduire les risques de rupture d’alimentation en cas de défaillance technique, de sécheresse prolongée, d’actes de malveillance...
Entre théorie administrative et constat sur le terrain l’écart se creuse. Les rivières du Finistère payent le prix fort. Eau et rivières de Bretagne ne s’y résignera pas. La semaine dernière Eau & Rivières de Bretagne et ses associations membres se sont émues des pollutions successives qui ne cessent de détruire nos cours d’eau. Nous nous demandions « Laissera t'on crever les rivières finistériennes ? ».
Trois heures et demie de réunion pour aboutir à un consensus entre pro et anti-barrage ce lundi. Une étude de besoins agricoles en eau de la vallée de Tescou va être lancée. C'est elle qui déterminera si la création d'une nouvelle retenue d'eau est vraiment nécessaire et si tel est le cas, quelle devrait être son ampleur.
Dans une opération de lobbying sans précédent, une trentaine de sénateurs et sénatrices, tous courants politiques confondus, ont assailli le gouvernement en avril dernier, en lui adressant la même question écrite, rédigée par les lobbyistes de la FNSEA et des irrigants. Après la sécheresse caniculaire qui a sévi tout l’été, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Agriculture, a tout accordé à la profession agricole, en s’engageant fin août, avec l’aval du Premier ministre, à faciliter la construction de 60 nouveaux projets de gigantesques retenues d’eau dans les trois prochaines années.
Dans 80 % des cas, les mesures de compensation ne permettent pas d’éviter une perte de biodiversité. C’est ce que montre une étude scientifique menée sur 24 projets d’infrastructures en Occitanie et dans les Hauts-de-France.
Un siècle après les derniers transports de marchandises, une nouvelle économie fluviale se développe sur la Loire. Pêche, batellerie, bivouac... Quelles activités ? Quel cadre légal ? La Loire appartient à l'Etat qui gère le domaine public fluvial. L'objectif : préserver l'environnement.
Dans une étude publiée dans Nature materials, des chercheurs du CNRS, de Sorbonne université et de l’université de Montpellier, présentent un matériau capable de filtrer environ 90% des polluants, micropolluants et du sel de l’eau.
Avoir une réserve d'eau et ne pas vivre la sécheresse avec trop d'angoisse quand on est agriculteur. C'est le principe des retenues collinaires qui permettent d'irriguer ou d'abreuver les animaux sans puiser sur le réseau. Exemple à Pompadour, en Corrèze, alors que l'idée fait son chemin en France.
Neuf acteurs des territoires de l'Aisne et de la Marne ont signé un contrat territorial Eau et climat. Leur objectif ? La protection des captages d'eau potable, la sécurisation de la ressource et la lutte contre les fuites dans les réseaux d'eau potable.
2019 est une année record d’arrêtés sécheresse. A ce jour, pas moins de 87 départements sont concernés par des limitations d’usages de l’eau. Mais comment ces arrêtés sont-ils pris, appliqués et contrôlés sur le terrain ? Entre discours officiels, annonces du ministre de l’Agriculture et réalités observées sur le terrain, la sécheresse devient un sujet très politique.
Alors que Didier Guillaume a annoncé la mise en place d'une soixantaine de retenues d'eau, la Confédération paysanne s'oppose à ce projet et défend le stockage naturel de l'eau. Le syndicat estime que « l'agriculture doit minimiser ses impacts qualitatifs et quantitatifs sur les réservoirs naturels d'eau ».
Réunion de crise samedi matin à la mairie de Prunelli-di-Fium’Orbu pour tenter de trouver des solutions de court, moyen et long terme à la pollution du fleuve Fium’Orbu. Lundi dernier, le maire de la comme, le Dr André Rocchi, avait tiré la sonnette d’alarme sur le degré de pollution du fleuve générée en amont par les rejets de la station d’épuration située sur la commune de Ghisunaccia et gérée par la société Kyrnolia. Dénonçant « un saccage et un danger bactériologiques », il a interdit la baignade et les activités de prêche et obtenu l’aide des services de l’Etat et de la région pour la mise en place de mesures qui devraient devenir un cas école.
L'eau potable est généralement issue des nappes phréatiques mais toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. Le Limousin fait notamment exception. Il est davantage exposé au manque d'eau.
A l’est de Bombay, des projets d’irrigation aident depuis vingt-cinq ans des paysans à mieux apprivoiser les eaux. Un enjeu au cœur d’une Convention de l’ONU contre la sécheresse des sols, qui s’ouvre ce lundi à New Delhi.
Afin de répondre à l’un des objectifs stratégiques du 11ème programme d’intervention, faire de l’eau et de la biodiversité un moteur de l’aménagement durable des territoires, l’agence de l’eau Rhin-Meuse lance un concours ciblé sur les quartiers prioritaires de la ville. Sur le bassin Rhin-Meuse, 58 communes sont concernées. En partenariat avec des acteurs du monde de la santé, de l’urbanisme, financeurs publics… le concours vise à démultiplier dans ces quartiers les nouvelles formes d’aménagement conciliant développement de la nature, désimperméabilisation, gestion alternative des eaux pluviales, reconquête de la biodiversité, développement d’une agriculture urbaine et péri-urbaine, économies d’eau, conception et gestion écologique des espaces, protection des zones humides… et de manière transversale la sensibilisation et l’éducation à l’environnement.
Le ministre de l'Agriculture annonce la création d'une soixantaine de retenues d'eau sur le territoire d'ici 2022. Réponse de bons sens face à la sécheresse pour les uns, elle constitue pour les autres une fausse solution face au dérèglement climatique.
Les débits de crue augmenteraient dans le nord-ouest de l'Europe alors qu'ils diminuent dans le sud et l'est du continent, influencés par le changement climatique : ce sont les constats d'une étude internationale publiée dans la revue Nature mercredi 28 août. Les chercheurs ont évalué les données de 3.738 stations hydrométriques en Europe sur une période de 50 ans (1960-2010).
Le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, assure que ces projets permettront de mieux gérer l’irrigation des terres agricoles, toujours plus affectées par les sécheresses.
"Au vu de l'état du ruisseau de Caussade, il n'est pas possible de lui porter atteinte sans demander une dérogation, ce qui n'a jamais été fait", souligne Anne Roques, juriste en environnement pour France nature environnement (FNE). L'association a décidé de déposer une plainte auprès de la Commission européenne concernant la retenue d'eau dite "de Caussade" (Lot-et-Garonne).
Alors que 85 départements font l’objet de restrictions d’eau, le gouvernement a publié un décret qui assouplit l’obligation de débit minimal des cours d’eau, fragilisant la vie aquatique de centaines de rivières méditerranéennes.
Dans une interview accordée aux « Echos », Chantal Gascuel, directrice de recherche adjointe du département Environnement à l'Institut national de recherche agronomique (Inra) explique à quel point les aléas climatiques s'intensifient et vont faire partie de la vie de chacun. Les chercheurs élaborent des données nouvelles et des outils pour aider les agriculteurs à gérer ces bouleversements.
Le gouvernement et les autorités locales, s’appuyant sur la pseudo-concertation conduite dans le cadre d’un "projet de territoire", auquel ont participé, comme en Poitou Charentes, des organisations de la société civile revendiquant leur "réformisme", s’apprêtent à passer en force pour relancer un projet de nouveau barrage à Sivens. D’autres représentants de la société civile s’organisent pour y faire face, en élaborant pour commencer un argumentaire qui démontre l’inanité de ce nouveau projet.
Erosion côtière, submersion marine, inondations des zones littorales, hausse du niveau de la mer, salinisation des eaux souterraines, ces risques naturels liés au changement climatique, obligent les collectivités du front de mer à s’organiser autrement pour préserver les populations et les activités sur leurs territoires. La communauté urbaine de Caen la mer s’est emparée de ces enjeux « terre-mer » notamment en participant à deux projets collectifs : « Rivages Normands 2100» et « Notre Littoral Pour Demain ».
C’est officiel, dans un communiqué de la réserve naturelle de l’étang de St Paul, l’étang devient le 49ème site français et le 12ème d’Outre-mer à être protégée au titre de la convention Ramsar. Cette reconnaissance met de nouveau en lumière le caractère exceptionnel de l’Etang Saint-Paul et les trésors de biodiversité qu’il abrite sur ses 485 hectares de nature rare et d’exception.
Pendant trois ans, de 2012 à 2015, des chercheurs de l’Université de Genève avaient mené un projet (GOUVRHÔNE) qui avait pour ambition d’analyser la manière dont le Rhône était alors géré sur sa partie franco-suisse, du Léman aux portes de Lyon, et de proposer aux décideurs publics et privés divers scénarios pour une éventuelle gouvernance commune et durable de cette portion du fleuve. À l’époque, aqueduc.info s’était régulièrement fait l’écho de l’avancée de leurs recherches [1]. Aujourd’hui, les deux principaux acteurs de ces travaux initiés sous l’égide de l’Institut des sciences de l’environnement, Géraldine Pflieger et Christian Bréthaut, respectivement directrice et professeur assistant, publient (en anglais) l’essentiel de leurs conclusions [2] dont, de part et d’autre de la frontière, devraient pouvoir s’inspirer politiques et gestionnaires dans l’intérêt des usagers et riverains du fleuve franco-suisse.
Selon le rapport publié mardi par la Banque mondiale, plus de 80% des eaux usées dans le monde − 95% dans certains pays en développement − sont déversées dans l’environnement sans être traitées.
Dans la cadre du plan biodiversité, le Cerema, l'Irstea et l'IGN lancent un observatoire de l'artificialisation des sols. L'objectif : "Une meilleure compréhension du phénomène et une meilleure prise de conscience de ses enjeux" en métropole et dans les outre-mer.
Le CGEDD et le CGAAER ont rendu public le 1er juillet dernier un rapport titré : « Protection des points d’eau : - Évaluation de la mise en oeuvre de l’arrêté du 4 mai. » Cette appellation absconse renvoie aux tensions qui se sont fait jour autour de l’échec avéré des politiques de protection des captages, du naufrage des plans Ecophyto et du conflit ouvert autour de la définition d’une nouvelle « cartographie des rivières », accordée par Ségolène Royal à la FNSEA… Ce rapport éclaire donc le « dessous des cartes » de ces sujets politiquement explosifs.
Dans chaque département, une nouvelle cartographie des cours d'eau est réalisée. Des associations écologistes et la fédération de pêche de l'Indre s'inquiètent de la disparition de cours d'eau dans la Brenne.
L’Agence française pour la biodiversité (AFB) lance la 3ème édition de l’appel à manifestation d'intérêt (AMI) Surveillance & Évaluation qui s’ouvre cette année aux eaux marines et à d’autres directives.
En Suisse, l’état et l’évolution des eaux souterraines sont très suivis par le réseau d’Observation nationale des eaux souterraines (NAQUA) qui compte aujourd’hui quelque 600 stations de mesure. Celui-ci vient de publier les résultats des observations qu’il a menées de 2007 à 2016 et sa principale conclusion est sans appel : des pollutions, provenant en majeure partie de l’agriculture et de la dégradation de produits phytosanitaires, sont de plus en plus souvent décelées dans les aquifères.
Alors que la sécheresse continue à sévir en France, le gouvernement publie un décret qui instaure une nouvelle dérogation à l'obligation de débit minimal des cours d'eau. Au grand dam des naturalistes et des fédérations de pêche.
À lire, ou à relire, parmi les dossiers spéciaux publiés durant l’été 2019 par le journal "Le Temps", la série d’articles consacrée à cinq cours d’eau romands, "entre rive et moulin, grotte et barrage, île et fabrique (…) évoquant leur passé industrieux et le défi écologique du présent".
Sécheresse. Pluies diluviennes. L’alternance constitue une bombe à retardement. Les fortes concentrations de polluants d’origine chimique ou domestique retenues dans le sol infestent les rivières. Quelques étés seulement auront suffi à bouleverser les schémas habituels.
Une version réduite du barrage de Sivens (Tarn), abandonné après la mort de Rémi Fraisse en 2014, pourrait être votée en septembre. Un ouvrage décrié par les écologistes mais réclamé par les agriculteurs, touchés par une sécheresse chronique.
Faible pluviométrie, sécheresse des sols, niveaux bas des nappes d'eau souterraine ou des débits des petits cours d'eau dans certains territoires : les épisodes de canicule impactent autant les écosystèmes que nos modèles de production.
Les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie divergent sur la place à donner aux retenues d'eau. Le premier prône une relance des projets, au point mort depuis le drame de Sivens. Le second, qui s'est donné pour premier objectif d'économiser la ressource, ne l'envisage qu'au compte-gouttes.
En proie au stress hydrique et des cycles de semi-aridité voire de sécheresse, la Tunisie n’a d’autre choix que d’étoffer son infrastructure hydraulique. Selon des données officielles communiquées par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche , le pays dispose, aujourd’hui, de 74 barrages, 230 barrages collinaires, 894 lacs collinaires, 5400 puits et 13800 puits de surface. De nouveaux barrages hydrauliques sont en cours de construction dont l’objectif est de garantir l’approvisionnement des régions en eau potable.
La sécheresse touche une large partie de la France. Dans le Lot-et-Garonne, le barrage de Caussade, construit illégalement, cristallise les tensions autour de l’accès à l’eau. Cette affaire est le symptôme d’un problème général.
Le nouvel épisode caniculaire devrait aggraver la sécheresse qui frappe déjà 67 départements. Pour la juriste Florence Denier-Pasquier, de France Nature Environnement, cet épisode montre un peu plus l’urgence de revoir, en France, notre gestion de l’eau
Le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux ont publié un rapport d’évaluation de la mise en œuvre de l’arrêté du 4 mai 2017. Cet arrêté crucial vise la protection des « points d’eau » contre les pollutions diffuses par les pesticides, notamment en imposant une bande minimale de 5 mètres exempte de traitement autour des milieux aquatiques, ce qu’on appelle des zones non traitées. Et l’arrêté du 4 mai renvoyait aux préfets le soin de désigner les cours d’eau à protéger. Ainsi, comme le souligne le rapport, « la définition des points d’eau est particulièrement sensible puisqu’elle conditionne l’ampleur de la protection ». Or, comme l’avait révélé Reporterre, la FNSEA a largement poussé en faveur d’une définition “au rabais” des cours d’eau, conduisant au déclassement d’une partie non négligeable du réseau hydrographique, passé par exemple de « ruisseau » à « fossé ». Ce que confirme le rapport des deux inspecteurs généraux.
Des chercheurs américains ont trouvé un lien entre la déforestation du bassin amazonien et la prolifération des algues sargasses. Les dépôts nauséabonds sur les plages des Caraïbes ne sont pas près de cesser.
A ces deux jeux de données nouvellement ouverts, on peut ajouter un troisième fort utile, la BD Carthage (et prochaine BD Topage), le référentiel sur l’eau publié par eau-france.
Ces trois jeux de données permettent d’avoir une vue assez détaillée de notre alimentation en eau, de certains polluants (il n’y a malheureusement pas que les pesticides qui polluent nos eaux). A ces deux jeux de données nouvellement ouverts, on peut ajouter un troisième fort utile, la BD Carthage (et prochaine BD Topage), le référentiel sur l’eau publié par eau-france. Ces trois jeux de données permettent d’avoir une vue assez détaillée de notre alimentation en eau, de certains polluants (il n’y a malheureusement pas que les pesticides qui polluent nos eaux).
Des sources intermittentes ou petits ruisseaux, autour desquels il est interdit d’épandre des pesticides, ont été gommés à la faveur d’une révision du réseau hydrographique.
La fédération de pêche de la Drôme tire la sonnette d'alarme sur l'état de nos rivières. Elle fait circuler depuis lundi une pétition intitulée "ensemble, sauvons l'eau !!". Une réaction aux annonces du ministre de la transition écologique François De Rugy après les Assises de l'eau.
Les acteurs de l’eau et de l’assainissement jugent insuffisantes les perspectives tracées pour le recyclage des eaux usées, à l’issue des Assises de l’eau.
Grâce au succès du financement participatif lancé via la nouvelle plateforme de crowfunding SIG-Impact des Services Industriels de Genève, l’Association pour la Sauvegarde du Léman (ASL) a mené à bien son projet de nouvel outil numérique de science participative pour lutter contre la pollution liée aux déchets sauvages.
Fabienne Buccio a pris le taureau de la contestation paysanne en Lot-et-Garonne par les cornes mais avec des gants adaptés. Elle explique à La Tribune comment elle s’y prend pour désamorcer le dossier explosif de la construction illégale de la retenue d’eau de Caussade. Une mission à haut risque qui pourrait capoter à n’importe quel moment.
Les acteurs du territoire mulhousien, la Région Grand Est et l’agence de l’eau Rhin-Meuse ont signé, jeudi 27 juin à Mulhouse, le premier contrat de territoire « Eau et Climat » du bassin Rhin-Meuse. Nouvel outil de contractualisation de l’agence de l’eau qui souhaite ainsi mobiliser ses partenaires sur les territoires à enjeux.
Lors du vote du compte administratif, ce mercredi, les élus sont largement intervenus sur l'irrigation qui constitue un élément majeur pour le développement de l'agriculture.
Agriculture, tourisme, augmentation de la population, changement climatique… Autant de contraintes qui mettent à mal les stocks d’eau douce. Pour parvenir à une gestion raisonnée de cette ressource, une équipe d’hydrogéologues reconstitue l’histoire des eaux souterraines. Direction la Corse, où elle a mené l’enquête.
Le Conseil de l'Union européenne a finalement adopté sa position sur le projet de règlement européen sur la réutilisation des eaux usées épurées pour un usage agricole. Les négociations en trilogue, entre le Parlement, le Conseil et la Commission, peuvent désormais commencer. Elles devraient débuter sous la présidence finlandaise, prévue du 1er juillet au 31 décembre.
Le collectif « Bassines non merci » organise les journées de lancement d’une Zone de Résistance les 29 et 30 juin à Mauzé-sur-le-Mignon (79), dans le Marais Poitevin à mi - chemin de Niort et La Rochelle.
Le gouvernement, aiguillonné par Bruxelles, envisage d’ouvrir à la concurrence la gestion des barrages hydroélectriques. Une mobilisation multicolore et transpartisane grandit pour défendre une gestion publique de ces infrastructures et du bien commun qu’est l’eau.
Pour l'ensemble des fiches AAC validées par un animateur captage sur aires-captages.fr (et disposant d'un périmètre SIG), vous avez désormais accès à la liste des études pédologiques qui peuvent apporter une meilleure connaissance du territoire de l'AAC.
Épandre les boues d’épuration directement sous forme d’engrais est interdit en Suisse depuis une douzaine d’années en raison de la quantité croissante de polluants qui s’y trouvent. Les milliers de tonnes annuelles de phosphore qu’elles contiennent partent donc en fumée lors de l’incinération des boues, faute de technologie ad hoc pour le recyclage de ce composé chimique essentiel à de nombreux processus biologiques, dont la photosynthèse. Un dispositif, mis au point au Laboratoire des processus durables et catalytiques de l’EPFL, et développé par la spin-off TreaTech, permet de récupérer ce phosphore dont le marché est estimé à plus de 33 milliards de francs. Il permet également, grâce à un autre procédé, appelé gazéification hydrothermale et imaginé au Paul Scherrer Institut, de produire du biogaz.
Dans le nord du pays, des milliers de villages ont été abandonnés par leurs occupants qui souffraient du manque d'eau. Depuis le début du mois de juin, le pays fait face à une vague de chaleur particulièrement intense, le mercure ayant dépassé les 50°C dans certaines zones.
Un nouveau partenariat a été scellé, lundi 17 juin, pour accélérer la protection des eaux souterraines et la préservation de l’usage “eau potable” de la nappe d’Alsace et des aquifères du Sundgau. L’agence de l’eau Rhin-Meuse compte parmi les signataires aux côtés de l’Etat, la Région Grand Est, la chambre d’agriculture et la commission locale de l’eau du SAGE (schéma d’aménagement et de gestion des eaux) Ill Nappe Rhin. Guy Dietrich, directeur général adjoint à l’agence de l’eau Rhin-Meuse décrypte les enjeux de ce partenariat.
L'Union des maires des communes rurales de Saône-et-Loire (UMCR 71) publie un communiqué ce jour relatif à l'exercice de la police de l'eau dans le département et à la mise en cause juridique des maires de Maltat et Versaugues pour avoir fait procéder à des travaux sur un cours d'eau et un fossé "sans autorisation".
Cet appel à projets est centré sur les efforts de création et d’amélioration de haies, sur terrains agricoles et visant principalement à limiter l’érosion des sols et le ruissellement (volet 1) et sur les investissements pour des bassins de décantation en faveur du traitement des eaux de lavage des légumes visant à limiter les rejets dans les cours d’eau et améliorer la qualité des eaux (volet 2).
La révision actuelle du cahier des charges du Comté est un moment important pour les rivières comtoises. Le Collectif présente ses propres propositions pour obtenir un CDC compatible avec la préservation des rivières… et des prairies.
Le monde de l’agriculture et les pouvoirs publics s’engagent, lundi à Tagolsheim, dans un vaste plan visant à diminuer la teneur en pesticides dans la nappe d’Alsace. Un énième projet qui se démarque des précédents par son ambition et les moyens mis en œuvre.
Un médecin urgentiste persuadé que les algues vertes ont tué à plusieurs reprises sur les plages bretonnes, et une victime, racontent les difficultés auxquelles ils ont dû faire face dans les Côtes d'Armor pour rompre le silence qui entoure ce phénomène écologique…
Depuis quelques jours, une nouvelle carte des Aires d’Alimentation du Captages vous est proposée. Ce nouvel espace cartographique présente de nouvelles fonctionnalités et possède désormais un visuel amélioré. Au niveau des nouvelles fonctionnalités, vous aurez maintenant la possibilité de superposer différentes couches géographiques liées à la biodiversité, aux milieux aquatiques ou à la préservation des ressources en eau...
Dans le cadre du programme de surveillance établi par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE, 2000/60/CE du 23 octobre 2000), l’Agence de l’Eau Artois-Picardie suit la qualité biologique de ses plans d’eau et cours d’eau. Retrouvez les différents rapports 2018 sur les macroinvertébrés, macrophytes, diatomées benthiques et phytoplancton dans la rubrique "Etudes scientifiques".
Si l’eau est véritablement un bien commun, qu’en est-il ici de l’implication du monde féminin dans les activités liées à l’acquisition et à la préservation de cette ressource absolument indispensable à la vie ? Le présent dossier donne la parole à quelques-unes de ces femmes encore peu nombreuses qui, en Suisse romande en particulier, et dans les champs technique, politique ou académique, ont mis l’eau au cœur de leur engagement professionnel.
Alors que l’Inde est frappée par une vague de chaleur, la pénurie d’eau stimule un gigantesque marché noir et des actions de sabotage pour préserver de juteux profits.
Malgré les interdictions, le barrage de Caussade dans le Lot-et-Garonne a tout de même été creusé sous la pression de la chambre d’agriculture. Ce conflit, après celui du barrage de Sivens, illustre la multiplication des tensions, partout en France, autour de l’irrigation intensive. Face à des sècheresses de plus en plus longues, fréquentes et intenses, et alors que la majorité des zones humides ont disparu, le juste partage de l’eau devient une question fondamentale. Comment éviter que des conflits pour l’eau éclatent partout ? La concertation locale menée sur le bassin versant de la Garonne est-elle une voie à suivre ? Enquête.
Nouveau rebondissement pour la retenue de Caussade. Une réunion avec des représentants de la Chambre d'agriculture, organisée par la préfète de Nouvelle-Aquitaine, ouvre la porte à une régularisation du barrage construit illégalement.
Des chercheurs du CNRS, de Polytechnique et de la Sorbonne viennent de déposer une demande de brevet pour un nouvel herbicide naturel, issu de la radulanine A. On retrouve cette molécule dans les hépatiques, des mousses végétales présentes notamment dans les forêts et les zones humides.
Le 5 juin dernier, Paul Rossi, président du Syndicat de rivières Brévenne Turdine et Laurent Roy, directeur général de l’agence de l’eau ont inauguré le label "Rivière en bon état" décerné par l'agence à la Turdine depuis sa source jusqu'au barrage de Joux (69).
A l’heure où la question de la « privatisation des barrages » préoccupe un nombre de plus en plus important de citoyens et alors même que le bassin de la Durance est directement concerné avec 17 barrages et 30 centrales hydroélectriques, le groupe SOS Durance vivante a estimé utile de regarder de plus près le système de gestion actuel, qui doit, en principe, garantir les équilibres entre la nature et les nombreux usages de l’eau. Il importe, en effet, avant de formuler des propositions, de mesurer avec précision les réalités de cet ensemble éminemment complexe que constitue le bassin de la Durance.
Après deux années difficiles pour le monde agricole, et notamment pour les grandes cultures de la plaine (maïs tout particulièrement), cette campagne s'annonce plus facile. Côté irrigation, tous les voyants sont tous au vert.
Le conseil d'administration de l'association des maires de Lot-et-Garonne s'est réuni ce jeudi soir sur le site du lac de Caussade. Les élus ont laissé entendre un vent de fronde contre l'Etat.
Le projet de territoire devait permettre de trouver un consensus autour de Sivens après l'abandon du barrage. Mais la gestion de l'eau reste un sujet de tension.
A Argentan, afin de préserver l'eau potable provenant de Saint-Roch et de la Zone Nord, le syndicat d'eau va protéger 26 hectares de terre avec 1 000 arbres et des prairies.
Pour limiter les pollutions d’origine agricole, la loi Grenelle 1 avait fixé un objectif de développement de l’agriculture biologique (AB) dans les zones à enjeu eau potable. Depuis 2009, de nombreux projets territoriaux se sont lancés, associant « développement de l’AB » et « protection de la qualité de l’eau ». L’ISARA-Lyon, avec le soutien de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée Corse, a développé un projet de recherche visant à analyser les évolutions de ces projets.
Le projet de territoire, lancé en 2015 suite à l'abandon du projet de barrage de Sivens, arrive au bout de son processus. Les acteurs de ce dossier, visant à répondre aux besoins en eau de la vallée du Tescou, doivent désormais trancher. La possibilité d'un ouvrage sur le Testet ravive les tensions.
Le 16 mai, le Grand Narbonne et le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée ont lancé à Sigean (Aude) le programme SALIN (salinisation des aquifères littoraux de la Narbonnaise) dont l’objectif est de comprendre le phénomène de salinisation des terres et des eaux souterraines de la Narbonnaise.
Pendant deux étés consécutifs, des chercheurs ont sillonné le fleuve Saint-Laurent, de Sainte-Anne-de-la-Pérade jusqu'aux Grands Lacs, afin de prendre le pouls du plus majestueux de nos cours d'eau. Diagnostic général : si le fleuve n'est pas dans un état critique, il souffre de divers bobos... dont le fait que l'eau est impropre à la baignade dans près de la moitié des endroits sondés.
L’opération "Stop champs orange" devait se dérouler du 28 mars au 15 avril 2019. Néanmoins, des signalements nous parvenant encore de façon régulière après le 15 avril, nous avons choisi de les prendre en compte pour notre bilan. Notre décompte s’est arrêté au 30 avril. 200 personnes ont créé un compte sur le site Sentinelles de la nature pour y déposer un ou plusieurs clichés. Au total, près de 400 signalements de champs jaunis par les désherbants nous ont été remontés.
Ce bulletin bibliographique recense les documents disponibles dans les bases documentaires des Pôles-relais zones humides sur cette thématique. Il a été réalisé par le Forum des Marais Atlantiques (Pôle-relais Marais Atlantiques, Manche et mer du Nord.), à l'aide des quatre autres Pôles-relais zones humides.
La ville de Paris tente de convertir au bio les fermes situées près de ses captages d’eau potable. La moitié de l’eau du robinet des Parisiens provient de sources souterraines autour de la capitale, dans des zones agricoles. Paris veut créer son propre dispositif d'aides.
Entre 20 000 et 30 000 hectares d’une des sources du Nil bleu sont infestés par cette plante aquatique flottante. Une invasion qui menace la survie de ce site dont trois millions de personnes dépendent.
Vagues de chaleur, sécheresses, submersions : l’Hexagone doit anticiper les effets du réchauffement, en adaptant l’agriculture, le bâti ou les territoires vulnérables.
Dans un diaporama disponible en ligne, la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC) présente les grandes lignes de ses engagements en faveur de l’accès à l’eau potable, d’installations sanitaires adaptées et d’une répartition équitable. Le bon usage et la protection des ressources en eau est l’un des plus grands défis auxquels l’humanité est aujourd’hui confrontée : les besoins ne cessent d’augmenter de par le monde, mais les réserves sont limitées et la disponibilité stagne.
Les industries non durables, dont l’agriculture industrielle, l’hydroélectricité et les industries minières, font pression pour des modifications dévastatrices de la directive-cadre sur l’eau (DCE).
Comme attendu, les comptes de la Chambre d’agriculture n’ont pas fondu de 1,082 million d’euros, lundi. Au dixième et dernier jour du délai laissé par l’arrêté préfectoral pris le 2 mai par Béatrice Lagarde, enjoignant l’organisme de consigner cette somme « correspondant aux travaux et opérations de suppression de l’ouvrage », rien ne s’est passé. « Évidemment », confirme Serge Bousquet-Cassagne qui, dès jeudi, avait rejeté une telle éventualité et mis en balance l’avenir des quinze derniers salariés embauchés par la Chambre.
Le comité de suivi sur la sécheresse s'est réuni ce mardi au ministère de la Transition écologique. Onze départements appliquent déjà des restrictions d'eau, a indiqué la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique à franceinfo.
Dans le cadre de leur 11e programme, deux agences de l’eau annoncent la fin de leurs aides pour l’ANC, et deux autres les reconduisent sur trois ans seulement. Seules Artois-Picardie et Seine-Normandie vont poursuivre leur politique d’aides jusqu’en 2024.
La préfète du Lot et Garonne ordonne la suppression de l'ouvrage construit par la Chambre d'Agriculture qui vise à créer une retenue d'eau de 900.000 m3. Soutenus par la Coordination rurale, les agriculteurs se disent prêts à sacraliser l'endroit.
La pêche électrique sera interdite dans les eaux territoriales françaises dès cette année. Les députés ont voté jeudi 9 mai, en première lecture et à l'unanimité, la proposition de loi du député Modem Erwan Balanant qui met en place cette interdiction. Le texte permet d'avancer la date d'interdiction votée le 16 avril dernier au niveau de l'Union européenne, qui ne sera effective que le 1er juillet 2021.
Nestlé pompe abondamment l’eau de Vittel, dans les Vosges, malgré un déficit inquiétant de la nappe phréatique. À tel point que la commune va devoir importer de l’eau potable de villages voisins. Depuis près de trente ans, la multinationale a noyauté le territoire, régentant le développement économique et agricole. Elle est l’objet d’une enquête pour corruption.
Devenus des symboles culturels et historiques de l’évolution de l’agriculture, les talus sont reconstruits dans la région pour limiter l’érosion des sols et la pollution des eaux.
Seulement le tiers des grandes rivières de la planète s'écoulent encore librement, révèle une nouvelle étude publiée par la prestigieuse revue Nature et à laquelle ont contribué des chercheurs de l'Université McGill.
François de Rugy, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, et Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire ont signé mardi 7 mai, une instruction du Gouvernement aux préfets pour donner un nouvel élan à une gestion partagée de la ressource en eau face aux enjeux du changement climatique au travers de la mise en place de projets de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE).
Le Tribunal administratif de Bordeaux avait jugé le 29 mars dernier que la retenue d'eau de Caussade (Lot-et-Garonne) avait été construite illégalement. La préfète de département a signé le 2 mai un arrêté ordonnant à la chambre d'agriculture de cesser les travaux sous astreinte de 500 euros par jour de retard et de renoncer à la mise en eau de l'ouvrage. Mais surtout, la représentante de l'Etat ordonne la suppression de l'ouvrage dans un délai de trois mois, là aussi sous astreinte de 500 euros par jour de retard, ainsi que la remise en état du site.
Ecosystèmes ravagés, eau polluée, air vicié, des centaines de milliers d'espèces menacées d'extinction: "une grande partie de la nature est déjà perdue et ce qui reste continue à décliner". C'est le constat alarmant dressé par des experts de l'ONU réunis à Paris.
Basée à Montpellier, la start-up Ecosec cherche à valoriser l’urine recueillie dans les toilettes sèches qu’elle conçoit en tant que fertilisant. Des tests dans les vignes débutent pour évaluer le potentiel de cette fertilisation en économie circulaire innovante mais encore taboue.
Un ramassage en tonnes historiquement bas mais des teneurs en nitrate dans les cours d’eau légèrement en hausse. C’est le bilan du plan algues vertes pour l’année 2018.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l'Isère ont respectivement signé un plan régional de développement de l'aquaculture et de la pêche professionnelle et un plan rivières. Objectif : accompagner les milieux aquatiques et les professionnels du secteur. Explications.
Pour que les agriculteurs soient rémunérés pour le déploiement de pratiques bénéfiques à la biodiversité, le premier syndicat agricole (FNSEA) et l'association Imagin'rutal lancent Epiterre, un service de contractualisation autour de projets territoriaux.
Un dispositif de paiements pour services environnementaux (PSE) devrait voir le jour dès 2019 sur le bassin Adour-Garonne. Franck Solacroup, Directeur du département ressources en eau, milieux aquatiques et agriculture à l'agence de l'eau, explique comment la structure compte procéder pour verser ces aides avant même que le dispositif national soit validé.
Le Conseil départemental et ses partenaires ont composé un panel citoyen de 30 personnes tirées au sort. Lors de 4 séances de travaux, elles se réuniront pour comprendre les causes de l’état de la Garonne Amont aujourd'hui mais aussi inventer et proposer des solutions pour demain.
Après un an de travaux et trois séquences d’ateliers, la démarche Atelier des Territoires Rupt-de-Mad s’est terminée avec le lancement du projet Mad’in l’Eau Reine par les acteurs du territoires le 3 avril 2019 à Pont-à-Mousson. Aboutissement de l’Atelier, une démarche d’ensemble de reconquête de la qualité de l’eau pour et par le territoire a été imaginée par le collectif d’acteur. Elle a été baptisée : Mad’in l’Eau Reine. Une feuille de route détaille les premières pierres à poser pour l’engager.
Les anguilles de nos rivières sont encore plus menacées que les ours polaires ! Constat accablant dressé ce samedi au cours de l'assemblée générale de la Fédération des pêcheurs de la Somme.
S’appuyant sur le conflit en cours dans la région de Vittel, dont de nombreux usagers dénoncent l’accaparement de leurs ressources en eau par Nestlé Waters, le groupe parlementaire LFI a déposé le 10 avril 2019 à l’assemblée une proposition de loi qui vise à mettre un terme à ce type de conflit d’usage, et conformémént à la LEMA de 2006, à prioriser, dans la perspective de l’impact à venir du changement climatique, l’alimentation eau eau des populations qui dépendent de ce type d’aquifère.
Selon un rapport d’une ONG britannique, le rôle des entreprises industrielles dans la raréfaction de l’eau douce mondiale est considérable. Cependant, elles sont de plus en plus nombreuses à avoir conscience de leur vulnérabilité à cause de cette raréfaction.
Suite aux crues dévastatrices qu’a connues l’Aude en octobre dernier, le Syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières (Smmar), compétent sur le bassin versant de l’Aude et de la Berre, soit près de 500 communes, renforce études et travaux pour lutter contre les inondations et restaurer les milieux aquatiques. Interview de Pierre-Henri Ilhes, son président.
L'artificialisation des terres progresse plus vite que la croissance démographie et économique. Autrement dit, en France, même quand il n'y a pas de besoin spécifique, les sols sont bétonnés. À ce rythme d'ici la fin du siècle, 18 % du territoire sera artificialisé, prévient l'Iddri. Une situation qui pose question quand à la souveraineté alimentaire de la France et sa capacité à résister au changement climatique.
Le Département a voté le schéma Hérault Irrigation, dont l’ambition est de soutenir agriculteurs et viticulteurs face au changement climatique en apportant l’eau sur tout le territoire. Mais, ce schéma prévoit certaines des mesures qui pourraient faire réagir les associations de protection de l’environnement, comme le « renflouement » du Salagou par la Lergue, ou la création d’une dizaine de retenues hivernales ou collinaires dans tout l’Hérault. Les associations feront-elles barrage ?
Préserver et restaurer, tels sont les maîtres mots de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture. Focus sur son projet Didro, de surveillance des digues par drones.
Au cours des trois prochaines années, le projet de l’agence onusienne devrait bénéficier à quelque 20 000 femmes au Sénégal, au Niger et au Burkina Faso.
L’EPTB Orb-Libron accompagne, depuis mi-octobre, sur les aires d’alimentation des captages prioritaires de Puisserguier et Murviel-lès-Béziers, dans l’Hérault, Roger Ubac et son troupeau de 300 moutons.
Le pôle recherche et développement sur les écosystèmes lacustres est né Préservation de la biodiversité, du fonctionnement et des services écosystémiques rendus par les milieux lacustres : ce sera l'essentiel des préoccupations du nouveau pôle de recherche et développement écosystèmes lacustres (ECLA).
L'Engees proposera à la rentrée 2019 cette formation (bac 6) labellisée par la Conférence des Grandes Ecoles. L’objectif général du Mastère Spécialisé® est de former de futurs gestionnaires de bassin d’alimentation de captage, capables de construire, conduire, concrétiser et ajuster en continu un projet de territoire visant à produire une eau de consommation de qualité, en maîtrisant des outils techniques, organisationnels et relationnels d'un haut niveau.
Des recherches menées en 2017 sur la présence de produits phytosanitaires dans les ruisseaux de bassins versants très agricoles montrent que les animaux et les végétaux aquatiques y sont exposés à un risque d’effets chroniques pendant des mois et à un risque d’effets aigus pendant certaines périodes. La plupart des échantillons d’eau renfermaient plus d’une trentaine de substances actives différentes. Le danger émanant de ces mélanges de composés a été confirmé par des essais biologiques et par une étude de la diversité des espèces dans les ruisseaux.
Les cultures du Gard ont soif. Pratiquement pas de pluie depuis le début de l'année. Ce ne sont pas les quelques gouttes attendues cette semaine qui permettront de rattraper le retard estiment les responsables de la Chambre d'agriculture.
L'Etat mène 1-0 dans son bras de fer avec les promoteurs du lac d'irrigation de Caussade dans le Villeneuvois. Le tribunal administratif confirme l'annulation de l'arrêté qui autorisait l'exploitation.
Des agriculteurs de Chatham se mobilisent pour freiner la prolifération d'algues dans les Grands Lacs. Ils recueillent et analysent les eaux de ruissellement agricoles dans l'espoir de réduire la quantité de phosphore qui pénètre dans les cours d'eau.
Dans un ouvrage à paraître à la fin du mois d’avril, "La France des villages engloutis", Gérard Guérit (*) conte la genèse et la réalisation des projets de barrages les plus emblématiques, le combat et la nouvelle vie des habitants des 44 vallées françaises, noyées sous des lacs de barrage entre 1920 et 1990.
La négociation visant l’élaboration d’un traité pour protéger les deux tiers de nos océans s’est ouverte le 25 mars au siège des Nations unies, à New York. L’objectif est d’enrayer le rapide déclin de la biodiversité marine. Reporterre vous présente les 5 clés de la discussion.
Le ministère de l’agriculture et l’agence de l’eau Seine-Normandie s’engagent à développer la prise en compte des enjeux de l’eau et de la biodiversité dans l’enseignement agricole.
Le dernier numéro du magazine de l'agence de l'eau vient de paraître. Son dossier est consacré à la solidarité de bassin entre les territoires urbains et ruraux.
La semaine dernière, la représentante de l'Etat a mis la pression sur la chambre d'agriculture. Deux options : une nouvelle demande ou un projet de réhabilitation.
Une récente expertise du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) renforce les craintes des opposants au projet d'abaissement du seuil d'Ortaffa, qui permet de dévier une partie de l'eau du Tech vers le canal d'arrosage d'Elne.
À l’issue d’une longue période de concertation, l’établissement public territorial de bassin (EPTB) Vidourle a dévoilé, le 15 mars dernier en comité de pilotage (État, maires, associations), les différentes options d’aménagement pour la rive droite du fleuve Vidourle.
L'Office Internationnal de l'eau (OIEau) est à la recherche de cas d'études de Mesures naturelles de rétention d'eau (MNRE), afin d'élaborer des retours d'expériences. Les mesures peuvent par exemple concernées les milieux agricoles (bandes tampons, haies, rotation des cultures...) ou les milieux forestiers (maintien de couvertures forestière, îlots de sénescence...).
La consommation d'eau par habitant de la Suisse se situe juste au-dessus de la moyenne mondiale. Le problème est qu'une grande partie de l'empreinte hydrique helvétique se situe à l'étranger, en particulier dans les pays où l'eau est rare.
Ce mercredi 20 mars, à Fontaine de Vaucluse, Guy Moureau, président du Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues et Laurent Roy, directeur général de l’agence de l’eau, présentent aux acteurs locaux le label "Rivière en bon état" décerné à la Sorgue amont. Cette manifestation permettra de mettre en avant la nécessité pour chacun, y compris le grand public, de contribuer à la préservation de la Sorgue.
Les agences de l’eau Rhin-Meuse, Seine-Normandie et Rhône Méditerranée Corse et la Région Grand Est initient un nouvel appel à manifestation d’intérêt pour faire émerger des filières agricoles respectueuses de la ressource en eau et viables économiquement. L’ambition est de pouvoir créer de la valeur ajoutée pour les agriculteurs qui préservent la ressource en eau
Responsable de la division eau et assainissement de l’Agence française de développement, Céline Gilquin explique en quoi cette ressource est un marqueur des inégalités qui deviendra un enjeu majeur des années à venir. Le 22 mars aura lieu la journée mondiale de l’eau, dont le thème sera : «Ne laisser personne de côté.»
Les quelques précipitations de ces derniers jours ne peuvent faire oublier le déficit hydrique actuel en Bourgogne Franche Comté. A une échelle très proche, 2050, l’été caniculaire 2018 sera juste dans la moyenne! Pour préserver les milieux naturels et assurer la pérennité de l’alimentation en eau potable, Le Collectif SOS LRC appelle d’urgence à des mesures d’économie d’eau (amélioration des réseaux d’alimentation dont certains perdent près de 50% de l’eau transportée, économie d’eau individuelle et collective…), à des mesures de préservation de la ressource (préservation des zones humides…) et à une fiscalité et une tarification nouvelles de l’eau.
Les plaines d’Achères, Carrières-sous-Poissy et Triel-sur-Seine dans l’Ouest parisien ont reçu des décennies durant depuis le début du XXème siècle les boues d’épuration issues du traitement des eaux usées de l’usine géante d’Achères, du Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de la région parisienne. Au point de menacer la santé humaine ? L’affaire intervient au plus mauvais moment, à l’heure où une polémique oppose le gouvernement à des associations d’élus, la FNNCCR et la FP2E sur le compostage des boues, sans même évoquer la propagande forcenée en cours sur le « re-use »…
Face à une pénurie d’eau mondiale, la réutilisation des eaux usées, aussi appelée « reuse » (issue de l’expression wastewater reuse en anglais) est une voie d’avenir. Une fois traitées, les eaux usées peuvent en effet être destinées à différents usages : l’irrigation des espaces verts ou des cultures, la lutte contre les incendies, le lavage des voiries ou encore la recharge des nappes phréatiques. Certains pays ou États – comme l’Australie, la Californie, Chypre, l’Espagne, la Floride, Israël, la Jordanie, Malte ou Singapour – ont pour objectif de satisfaire de 10 à 60 % de leurs besoins en eau par la réutilisation des eaux usées épurées.
Après Sivens, un nouveau barrage suscite des tensions cette fois dans le Lot-et-Garonne. Malgré les interdictions, la chambre d'agriculture a creusé une retenue d'eau pour l'irrigation, le lac de Caussade. Le tribunal administratif de Bordeaux examine le dossier jeudi 14 mars.
En 2002, le Vidourle faisait la une de l’actualité avec une crue dévastatrice, heureusement sans victime. Le Vidourle, ce n’est pas que des inondations. C’est aussi un sanctuaire pour la biodiversité aquatique.
Alors, aujourd’hui, partons à la découverte de ce fleuve méditerranéen, qui prend sa source dans les Cévennes. Et pour nous accompagner, Serge Rouvière, qui connait bien cette rivière puisqu’il est le directeur technique de la collectivité qui gère, surveille et entretien cette rivière.
Le principe de fonctionnement de la nouvelle technologie proposée est très simple : elle s'inspire des plantes qui transportent l’eau des racines aux feuilles par capillarité et transpiration. Selon ses concepteurs, leur dispositif flottant est capable de collecter de l’eau de mer en utilisant un matériau poreux à faible coût.
Les bandes ligno-cellulosiques permettent de concilier protection de la ressource en eau et production de biomasse. En Seine-Maritime, le projet Innobioma s'est penché sur le miscanthus et le saule en taillis de très courte rotation, deux cultures pérennes avec une croissance rapide et une forte production.
Au Bénin, la jacinthe d’eau prolifère depuis des décennies et menace le mode de vie des riverains du lac Nokoué. Cependant, certains ont découvert des vertus à cette plante invasive, utile pour la dépollution, la production de biogaz ou encore la réalisation d’un « compost magique ».
Ils devront décider si le lac a le droit légal « d’exister, de prospérer et d’évoluer naturellement ». S’il l’obtient, des poursuites seront possibles contre les pollueurs.
Pour préparer son plan de gestion des eau et le plan de gestion des risques d’inondation, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne demande l’avis des habitants et des acteurs de chaque bassin. En Haute-Vienne, la Briance et la Glane sont concernés.
L'Union des producteurs agricoles (UPA) a pressé le gouvernement Legault d'adopter un « plan vert » sur les pesticides, hier, dans la foulée d'un rapport qui montre que ces produits polluent de plus en plus les cours d'eau québécois.
À l’échelle nationale, la France connaît depuis l’été 2018 un déficit marqué des précipitations. Très visibles, les situations de sécheresses font oublier l’état des nappes d’eaux souterraines, essentielles pour répondre aux besoins en eau. Faut-il craindre dans les prochains mois un manque de ce côté, ce qui pourrait impacter l’alimentation en eau potable, l’agriculture et l’industrie du pays ? Éléments de réponse avec Nathalie Dörfliger, hydrogéologue au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Interview.
« Il n’y a plus qu’à ouvrir les robinets. D’ici une semaine, les travaux seront terminés. » Moins de trois mois après le début du chantier, sur la commune de Pinel-Hauterive (Lot-et-Garonne), le barrage de Caussade est « prêt à être mis en eau », se félicite Serge Bousquet-Cassagne, le président de la chambre d’agriculture.
El Mauro, au Chili, est le plus grand réservoir de déchets miniers d’Amérique latine. Ses boues toxiques menacent le village voisin de Caimanes, sans que rien ne soit fait pour prévenir les risques. Un cas d’école de l’impunité dont bénéficient les compagnies minières.
Depuis la mi-février, "LéXPLORE" flotte sur le Léman. Sur cette plateforme expérimentale de plus de cent mètres carrés de superficie, des chercheurs de l’Eawag, de l’EPFL et des Universités de Lausanne et de Genève disposent d’une multitude de sondes et de détecteurs qui leur permettront de mieux comprendre ce qui se passe dans le lac ainsi que les interactions entre l’eau et l’atmosphère.
Dans le Vercors, les Gilets jaunes ont manifesté samedi dans un village, avec les habitants. Le but : protester contre le géant du lait, Lactalis, dont une fromagerie déverse ses eaux usées dans l’Isère.
François de Rugy a proposé jeudi aux défenseurs d'un projet controversé de lac d'irrigation en Lot-et-Garonne de travailler à une "solution alternative" respectueuse de l'environnement, dénonçant le lancement de travaux illégaux, a-t-on appris auprès du ministère de la Transition écologique.
Le Pérou est largement considéré comme l’un des pays les plus exposés aux conséquences négatives du changement climatique. La fonte des glaciers andins y met à nu les carences de la gouvernance de l’eau.
Le Parlement, en séance plénière, a adopté par 588 voix pour, 23 contre et 66 abstentions le projet de règlement européen sur la réutilisation des eaux usées épurées pour un usage agricole.
Le corps électoral du canton de Zurich a refusé par 54.6 % des voix la nouvelle loi sur l’eau qui avait été adoptée en juillet 2018 par le Parlement cantonal, mais à une courte majorité (84 voix contre 77). Les partis de gauche et les écologistes qui avaient lancé un référendum contre cette loi qu’ils jugeaient "dangereuse" car contraire selon eux au principe intangible de l’eau comme bien commun ont donc rallié la majorité des citoyens et des citoyennes à leur point de vue. Les parlementaires devront remettre l’ouvrage sur le métier.
Surpêche, pollutions des eaux, prédateurs invasifs et barrages hydroélectriques mettent en péril la survie des saumons sauvages. Un conservatoire, en Haute-Loire, tente d’enrayer la disparition de ce poisson au métabolisme étonnant.
La DREAL, l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, l’Agence française de la biodiversité, l’ONCFS, avec l’appui de la Région Grand Est et en partenariat avec le CEREMA ont organisé le 27 novembre 2018 à Rozérieulles, proche de Metz, une journée technique d’échanges intitulée « Comment aborder collectivement la problématique des espèces exotiques envahissantes dans la région Grand Est ». Les présentations sont disponibles.
Depuis une quarantaine d’années, hormis quelques saisons exceptionnelles, la consommation d’eau potable en Suisse est en constant recul alors même que la population résidente ne cesse d’augmenter. Dans les années 1980, la consommation moyenne par habitant se situait aux environs de 500 litres par jour. Les statistiques les plus récentes parlent de 300 litres. Ces économies d’eau sont une bonne nouvelle pour quiconque se préoccupe de préservation des ressources. Mais on sera peut-être étonné de savoir que cette évolution positive pose néanmoins de nouvelles questions qui n’ont rien d’anodin quand il s’agit de garantir le maintien de la qualité de l’eau au robinet et le financement de son service. Ces préoccupations étaient au programme de la journée technique annuelle des distributeurs d’eau potable de Suisse romande (DER) qui, le 30 janvier 2019 à Yverdon-les-Bains, réunissait quelque 220 participants.
Selon le bilan des ressources halieutiques françaises en 2018, établi par l’Ifremer, seuls 48% des volumes pêchés en France sont issus de stocks de poissons exploités durablement et 27% sont issus de stocks surpêchés.
Dans le cadre du plan algues vertes 2 décliné en baie de Douarnenez, et suite à un appel à projet régional porté par le CRESEB, le projet scientifique intitulé MORAQUI (Modélisation de la réactivité des aquifères dans les bassins algues vertes) a débuté en juillet 2018. La phase terrain débutera sur le territoire de la baie de Douarnenez à partir de fin février 2019.
A la veille de la journée mondiale des zones humides, le site de la Tour du Valat expérimente, dans le delta du Rhône, la reconversion des anciens salins en remparts contre l'élévation du niveau de la mer.
Lundi 28 janvier 2019, Frédérique Tuffnell, députée de la Charente-Maritime, et JérômeBignon, sénateur de la Somme, membres de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, ont remis officiellement à Francois de Rugy, Ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, leur rapport sur larestauration et la valorisation des milieux humides.
Après avoir évalué les risques sanitaires et environnementaux des microplastiques, l'agence européenne des produits chimiques (Echa) a conclu qu'une procédure de restriction de leurs usages était justifiée à l'échelle européenne. Elle a donc publié, le 30 janvier, un dossier de restriction dans le cadre du règlement Reach, qui encadre l'usage des produits chimiques en Europe. Ce rapport sera examiné par les comités de l'Echa et soumis à consultation publique pendant six mois, en vue de la publication d'un avis au printemps 2020. Sur cette base, la Commission européenne pourra proposer de modifier le règlement Reach.
Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme interdisciplinaire DYNHAPYR, financé par l’ancienne région Midi-Pyrénées (aujourd’hui Occitanie) et l’Université Toulouse Jean Jaurès. Elle fait partie d’un travail plus large mené dans le cadre d’une thèse de l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès sur la dynamique torrentielle dans les Pyrénées centrales.
Côté pile, la méthanisation permet de produire du gaz renouvelable et d’assurer aux éleveurs d’importants compléments de revenus. Côté face, elle présente une vraie menace de pollution des sols et d’émission de gaz à très grand effet de serre. Voici le deuxième volet de notre enquête sur ce mode de production d’énergie.
La préservation de la qualité de l’eau dans les aires d’alimentation des captages prioritaires constitue un enjeu fort pour le monde agricole. Les programmes d’actions agricoles concernent des surfaces toujours plus importantes sur les territoires. Les coopératives agricoles, de par leur ancrage territorial, le conseil et l’accompagnement des adhérents, leur implication dans les filières économiques de valorisation des productions agricoles, sont de plus en plus sollicitées car elles sont à même d’apporter des contributions pertinentes à ces programmes d’actions.
De nombreux agriculteurs se sont réunis au petit matin, ce mercredi, pour défendre le lac de Caussade. Ils n’ont pas laissé les gendarmes poser les scellés sur les engins de chantier.
Développée aux États-Unis dans les années 1950, la fabrication de neige artificielle s’est répandue en Europe depuis une trentaine d’années. En France, la neige de culture, utilisée sur 120 hectares au milieu des années 1980, s’étendait vingt ans plus tard sur plus de 4 500 hectares, soit 18 % de l’ensemble du domaine skiable. Depuis, l’industrie de l’or blanc n’a cessé de mettre de nouvelles installations en service, menaçant l’ensemble du cycle hydrologique naturel, et désormais jusqu’à la production d’eau potable.
Depuis juin 2015, l’ONG Bloom, qui œuvre pour la conservation marine, a engagé un bras de fer avec l’administration française afin d’obtenir la liste complète des bénéficiaires des subventions versées par le Fond européen pour la pêche (FEP). Après des années de bataille infructueuse, sans aucune réponse à ses requêtes, l’ONG a introduit mardi 22 janvier un recours au tribunal administratif de Paris contre l’État.
La Commission environnement du Parlement européen a adopté avec 53 voix pour, une contre et 4 abstentions le projet de règlement européen sur la réutilisation des eaux usées épurées pour un usage agricole.
Selon une étude récente de chercheurs du Département de l’agriculture des États-Unis (USDA), les cultures de riz peuvent aider à empêcher les pesticides et autres contaminants de pénétrer dans les cours d’eau vulnérables.
Le 11 décembre 2018 s’était déroulé le séminaire des animateurs captages du bassin Seine Normandie. De nombreux animateurs étaient présents pour cette journée organisée par l’Agence de l’Eau. Les présentations de cet évènement sont maintenant disponibles en ligne sur le site de l'agence de l’Eau.
La circularité de l’eau butte sur l’exigence sanitaire : la réglementation française ne permet l’emploi d’eaux épurées qu’en agriculture, secteur où Bruxelles envisage de resserrer la contrainte. Des golfs obtiennent des dérogations, espérées sur d’autres usages après que les expérimentations auront livré des gages de sécurité.
Il n’est pas encore en place, et pourtant, il donne déjà l’espoir d’une agriculture mieux maîtrisée. Hérault Irrigation annonce la couleur des prochaines années pour une partie du secteur primaire. Il est le nouveau schéma départemental de développement de l’irrigation imaginé par le Conseil départemental de l’Hérault. Proposé en juin 2017, il n’a été voté et accepté que le 17 décembre dernier par l’Assemblée départementale.
En région Centre Val de Loire, seuls 21% des cours d'eau sont "en bon état" au sens fixé par l'Union Européenne. L'Agence de l'Eau Loire Bretagne lance un nouveau programme de près de 2,3 milliards d'euros pour financer les initiatives visant à améliorer la situation.
L’épuisement des ressources halieutiques mondiales ne résulte pas tant d’évolutions anarchiques qui affecteraient les océans que de politiques concertées, appuyées par les États, d’industrialisation de la pêche et de maximisation des captures. Au cœur de cette prédation, des armadas de bateaux-usines…
Mardi, le tribunal administratif saisi en décembre par l’association France Nature Environnement, a tapé du poing sur la table. La justice met la pression sur Béatrice Lagarde, en poste depuis le 10 décembre dernier. La préfète récupère un dossier explosif laissé sur son bureau par son prédécesseur Patricia Willaert.
Avec le projet Terres de sources, les pouvoirs publics encouragent les bonnes pratiques dans les territoires ruraux alentour en ouvrant aux producteurs vertueux les marchés de la restauration collective municipale.
Le 11ème programme d'intervention (2019-2024) de l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne représentera 2 milliards 270 millions d'euros investis pour 8 régions, de l'Auvergne à la Bretagne. Le Centre-Val de Loire a deux axes d'action : l'amélioration des réseaux et la qualité de l'eau.
Cette synthèse de deux projets 62a illustre à l’aide d’exemples les effets des mesures de réduction des risques liés aux produits phytosanitaires (PPh) sur les données du monitoring. Au vu des multiples facteurs d’influence externes aux projets, ce lien entre les mesures prises par les agriculteurs et les données chimiques, biologiques et écotoxicologiques est parfois difficile à caractériser. Néanmoins, l’analyse des données de ces deux projets pilotes en Suisse permet de tirer de nombreuses leçons pour les projets en cours ou futurs, ainsi que pour le plan d’action PPh.
La directive européenne sur l’utilisation des nitrates en agriculture se fonde sur un mauvais calcul, nous explique l’autrice de cette tribune. Pourtant, en estimant mieux les flux d’azote dans le sol, on pourrait réorienter le système agricole vers un modèle plus vertueux.
Sauver le Marais de Brouage. Cet impératif est devenu une évidence à la fin des années 2000 pour les adhérents des deux syndicats en charge de la gestion des marais, l’association syndicale des marais de Brouage-Marennes et celle de Saint-Agnant/Saint-Jean d’Angle (bassin de Rochefort). Au fil du temps, ses usagers observaient une forte dégradation du milieu naturel, accompagné d’une désertification progressive des éleveurs, entrainant dans un cercle vicieux la dégradation du milieu, avec l’envasement des canaux, l’assèchement des prairies et l’apparition d’invasif comme la jussie ou les ragondins.
L’étude multi-proxies (relevés litho-stratigraphiques, susceptibilité magnétique, estimation de la matière organique, paléoécologie) des dépôts organo-détritiques de la vallée du Gage permet de préciser l’évolution de cette petite plaine alluviale de moyenne montagne au cours des 1 500 dernières années (bassin de la Loire supérieure, Ardèche, France).
Dans le monde, 95 millions de mètres cubes d’eau douce sont produits chaque jour, entraînant 141,5 millions de m3 /j de saumure aux impacts sur l’environnement sous-estimés.
Face au péril du réchauffement climatique, auquel elle contribue par sa grosse consommation énergétique, l’industrie du ski poursuit sa course technologique pour survivre au manque d'enneigement. Avec un nouveau fantasme : les skis-dômes. Reportage au Snowhall d'Amnéville (Lorraine) et à Tignes, au pied des pistes, pour vérifier si, dans le futur, le ski se pratiquera vraiment en indoor.
Cette journée a regroupé les organismes acteurs de la préservation des ces espaces menacés et était ouverte aux gestionnaires de milieux humides et aux élus désireux d'en savoir plus sur les zones humides. Une centaine de participants ont pu échanger autour de la thématique des milieux humides et nous les remercions pour leur présence et leurs précieux apports. Les présentations sont disponibles.
Geneviève Blanc, vice-présidente du Département, déléguée à l'environnement et à la prévention des risques, a présenté les objectifs d'une réflexion qui durera toute l’année 2019 devant une assemblée constituée des représentants de l’Agence de l’eau, de la direction départementale des territoires et de la mer, de la Région Occitanie ainsi que des nombreux établissements, syndicats, élus, acteurs de la gestion et usagers de l’eau.
C'est l'un des grands désastres écologiques du dernier quart de siècle, fruit de la main de l'Homme et du changement climatique. Mais l'assèchement du lac d'Ourmia en Iran semble enrayé, suscitant l'espoir d'une renaissance de ce site exceptionnel.
Parallèlement aux votations fédérales du 10 février 2019, les citoyens zurichois sont appelés à se prononcer sur une nouvelle loi cantonale sur l’eau soumise au référendum suite à l’opposition des partis de gauche et des écologistes. Ceux-ci estiment que la gestion des services de l’eau doit absolument rester en mains publiques et contestent en particulier que ces services puissent ouvrir leur capital à des partenaires privés. Les partisans de la nouvelle loi soutiennent de leur côté que les entreprises industrielles, en mains publiques, auraient tout intérêt à créer des synergies avec des investisseurs privés pour leurs projets d’infrastructures notamment.
Directives européennes, nationales, locales… Pour préserver la qualité de l’eau, chacun y va de ses mots. Le tribunal administratif de Paris vient d’annuler le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux qui définit les orientations du bassin Seine-Normandie (six régions) pour la période 2016-2021. Un document attaqué par les chambres d’agriculture et le syndicat FNSEA.
Dans les Alpes et les Pyrénées, les premières stations de ski ouvrent leurs pistes. Face à la hausse des températures et à la baisse de l’enneigement, les stations croient avoir trouvé la parade, avec la généralisation des canons à neige. Problème : les quantités d’eau nécessaires pour produire la neige artificielle sont considérables, menaçant les réserves locales en eau potable. Ce qui n’empêche pas les régions alpines de consacrer des millions d’euros de subventions à ces équipements. Alors que les glaciers fondent et que l’eau se raréfie, l’enneigement artificiel est-il vraiment une priorité collective ? Enquête.
Le 10 décembre dernier, la commission locale de l'eau (CLE) a voté en préfecture le SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux) Drac-Romanche, document opposable qui doit aller vers une gestion durable de l'eau. Un vote validé à l'unanimité.
Un parlementaire interroge le ministère (ce qu’il en reste) pour savoir où en est la protection des 1100 captages prioritaires, décidée dans le cadre de la loi « Grenelle 2 » en 2010. En réalité, comme le révèle la réponse habituelle à la Courteline, nulle part. Hormis les procédures de « délimitation » (60% des cas), puis d’adoption d’un « programme d’actions » (40% des cas), dès qu’il s’agit d’entrer dans le dur et de changer vraiment les pratiques agricoles, l’administration est aux abonnés absents et la protection des captages demeure donc un vœu pieux…
Dans le Lot-et-Garonne, une petite commune est depuis six mois le théâtre d'un combat entre agriculteurs et défenseurs de la biodiversité. Au centre des revendications : la création du "Lac de Caussade". La justice a ordonné l'annulation du projet de retenue d'eau il y a plus d'un mois, mais les travaux continuent illégalement. LCI.fr fait le point.
A l’issue de la saison 1, dédiée au petit cycle, qui a vu la FP2E et Canalisateurs grands vainqueurs de “Qui veut gagner des millions ?”, la saison 2, dédiée au grand cycle, poursuit et accélère dans le mode foutage de gueule intégral. On peut donc augurer sans peine à quoi va ressembler cette pantomine grotesque.
Ce projet de préservation des mares entamé par la Communauté d’Agglomération et le Conservatoire d’espaces naturels Normandie Ouest vise à restaurer 20 mares par an pendant 3 ans.
Source : http://actu.fr Ajouté le 16 décembre 2018 à 18:32
Le Syndicat de Bassin versant de Grand-Lieu et la chambre d’agriculture proposent de découvrir des aménagements permettant de limiter l’érosion et les transferts de matières polluantes autour de la rivière Ognon.
Les contributions à cette plateforme qui seront envoyées avant le 21 décembre 2018 pourront être prises en compte pour le comité de pilotage prévu le 10 janvier 2019. Les contributions reçues par la suite seront prises en compte pour la préparation des groupes de travail.
Dans les Pays de la Loire et surtout en Bretagne, plus de 120 start-up et PME travaillent à des molécules nouvelles, grâce à la recherche scientifique.
Les cantons du Valais et de Vaud lancent un concours international qui vise à définir de manière cohérente l’aménagement des espaces publics situés en sommet de digues du Rhône, de Gletsch au Léman. Résultats dans une année.
Au Canada, comme en Chine et aux États-Unis, l’utilisation actuelle du phosphore est tellement massive qu’un point de saturation a été atteint dans le sol de plusieurs rivières. L’élément chimique se répand alors plus facilement dans les différents cours d’eau. Selon des biologistes, il devient urgent d’agir « pour assurer la durabilité de nos ressources en eau ».
Dans le Lot-et-Garonne, l’oeil du 20 heures a trouvé un coin de campagne où la loi ne s’applique pas. Un arrêté du préfet interdit la construction d’un barrage ? Peu importe, les travaux pharaoniques commencent quand même.
Le sud de l'Irak connaît une crise sanitaire sans précédent : l’eau qui sort des robinets est marron. Contaminée, son taux de salinité est 20 fois supérieur à la normale. Résultat : 100 000 hospitalisations en 4 mois, des milliers de personnes qui descendent dans la rue et des terrains agricoles dévastés. D’après le directorat de l’agriculture de la province de Bassora, près de la moitié de la surface cultivable serait détruite. Une situation insoutenable pour les agriculteurs qui luttent pour leur survie.
Face aux géants du phytosanitaire, l’alternative naturelle proposée par Bioline Agrosciences, une PME française basé à Livron-sur-Drôme, connaît un succès grandissant auprès des exploitants agricoles, des collectivités locales et des particuliers qui ne jurent que par ces bataillons d’insectes providentiels pour les soulager des pesticides.
Le député Adrien Morenas (LRM), Président de la mission sur la ressource en eau, prépare une proposition de loi sur la protection et le développement de la ressource en eau et a organisé mardi 4 décembre une audition publique à laquelle a participé Jean-Claude Oliva pour la Coordination Eau Île-de-France.
C’est l’un des trois deltas les plus menacés dans le monde par le changement climatique. En Égypte la montée du niveau de la mer commence à empoisonner une partie des terres du delta du Nil. Les infiltrations de sel menacent l’agriculture locale, le phénomène est alarmant.
Le processus initié par Nicolas Hulot et Stéphane Travert le 9 août 2017 va connaître une nouvelle accélération, après l’intermède de la mission Bisch, et les tensions apparues lors de la publication du rapport éponyme. Dans ce contexte l’issue de la concertation engagée autour du projet de construction de nouvelles bassines dans la Sèvre Niortaise a déjà valeur de test. La préfète qui pilote le processus, qui a fait largement droit aux desiderata des irrigants, se prévalent du soutien de certaines APNE « historiques » et de certains élus du territoire concerné, veut signer un protocole d’accord ayant valeur d’engagement le 18 décembre prochain. Passage en force évidemment applaudi par la FNSEA, que dénoncent d’autres élus et acteurs de la société civile. La récente réponse ministérielle à un parlementaire, reproduite ci-dessous, témoigne que le ministère de l’Agriculture a totalement repris la main sur le dossier et va le réactiver fortement dès janvier 2019.
Ces jours-ci, se tient à La Rochelle un colloque sur l’adaptation des marais littoraux au changement climatique. Parmi les intervenants, Dominique Giret, directeur technique en charge de l’agriculture et de l’environnement au sein du Parc naturel régional du Marais poitevin.
Afin que les agences de l'eau disposent de plus de moyens pour encourager les conversions à l'agriculture biologique, le gouvernement a prévu de modifier l'assiette de la redevance pollution diffuse en 2019. L'objectif à travers un élargissement et modification des taux est de leur apporter environ 50 millions d'euros dédiés à cette action.L'augmentation de certains taux a été acté dans le projet de loi de finances 2019.
Sur les différentes fiches AAC présentes sur aires-captages.fr retrouvez maintenant la liste des Appellations d’origine contrôlée (AOC) et des Indications géographiques protégées (IGP) qui peuvent être présentes sur au moins une partie de l’AAC.
Des experts français, suisses et allemands ont présenté les résultats d’une étude sur la nappe phréatique du Rhin, la plus grande d’Europe. Le résultat est critique : 44% des points d’eau analysés enfreignent au moins un critère de potabilité, qu’il s’agisse de nitrates, de pesticides ou encore de produits pharmaceutiques.
Un arrêt important en matière de SAGE (schémas d’aménagement et de gestion des eaux) et de SDAGE (schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux) a été rendu par le Conseil d’Etat ce mercredi 21 novembre 2018.
Le 09 octobre 2018, le Cerema a organisé une journée technique risques et territoires sous l'égide de la COTITA Sud-Ouest à Bordeaux. Elle a rassemblé près de 80 acteurs locaux et nationaux : services de l’État, collectivités territoriales, établissements publics, universités, syndicats mixtes et bureaux d'études privés, autour de la thématique du risque ruissellement. Cette journée a permis de mettre en lumière les besoins de connaissance de cet aléa et de présenter les méthodes d'évaluation et de traitement pour ce risque encore mal connu.
Les associations d’élus viennent enfin de répondre avec une motion unitaire et plutôt forte en contenu aux positions floues de l’Etat et aux positions nettes de FNE.
Dans le cadre des Assises de l’eau, les agences de l’eau et leurs comités de bassin ont rassemblé hier à Lyon plus de 700 acteurs de l’eau afin d’échanger sur les solutions pour s’adapter au changement climatique.
Climat plus sec et plus chaud, moins de neige et des précipitations plus abondantes : tels sont les scénarios climatiques élaborés par les experts de MétéoSuisse et de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) sur mandat de la Confédération. Leurs conclusions serviront de base à la stratégie fédérale d’adaptation au changement climatique.
La commune de Talmont-sur-Gironde en Charente-Maritime souhaite préserver les marais qui entourent la petite cité touristique. Pour sauver ses marécages, la municipalité veut y réintroduire l'élevage.
La fondation familiale indépendante Famae lance un nouveau concours international, doté de 2 millions d'euros, pour soutenir des solutions innovantes et pérennes pour préserver l'eau. Les projets viseront à "créer un produit ou service simple et innovant pour préserver l'eau, la rendre plus propre et accessible à tous, partout dans le monde".
L'OIEau a réalisé une enquête approfondie sur le phosphore agricole et la réglementation dans 4 pays Européens (Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Italie). Pour chaque pays, le partage d'expérience proposé repose sur une étude bibliographique complétée d'interviews de différents experts de la thématique.
Les pluies diluviennes ont endommagé le site de la Cavayère. Postes de secours, plages, base nautique et parcours autour du lac ont fait les frais des intempéries. Plus grave : un bloc de béton du barrage a été emporté et l’ouvrage doit être conforté.
S’ouvre ce vendredi 9 novembre un deuxième (ou second ? il y en aura-t-il un troisième ? nous avons entendu des bruits variés à ce sujet) volet des Assises de l’eau autour de la question Changement climatique et ressource en eau : comment les territoires et l’ensemble des acteurs vont-ils s’adapter ? Le grand cycle de l’eau et la GEMAPI entrent donc dans la danse. Il était temps.
Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé le lundi 5 novembre 2018, un financement de 117 millions d’euros pour la mise en œuvre du Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau potable au Maroc.
Déjà auteur, il y a quelques années, d’un livre sur "La pêche dans le Lac de Neuchâtel" et cofondateur d’un "Écomusée de la pêche et des poissons" à Bevaix (Lac de Neuchâtel), Bernard Vauthier vient de publier un ouvrage très documenté - du point de vue historique, technique et linguistique notamment - sur une activité séculaire qui en Suisse romande n’a vraiment évolué qu’à partir de changements relativement récents affectant à la fois la vie aquatique et l’outillage du pêcheur.
Avec : Laurent Roy , directeur de l'agence de l'eau, Rhône Méditerrannée ; Cyril Tranchant , directeur RSE Fleury Michon ; Luc Cervans , président de agriculture et teritoires ; Florence Denier Pasquier , Secretaire nataionale de France Nature Environement membre de CESE ; Jean Marc Richard , président de la fondation AMIPI.
Source : http://rcf.fr Ajouté le 06 novembre 2018 à 18:04
Le projet de barrage de Caussade, dans le Lot-et-Garonne, a remis en lumière la conflictualité de l’accès à l’eau entre défenseurs de l’environnement et agriculteurs irrigants. Pourtant, l’État avait mis en place, après la mort de Rémi Fraisse, un cadre censé favoriser le « dialogue » et la « co-construction » autour de cette question.
Dans le cadre des travaux de la commission locale de l’Eau du SAGE Sèvre Niortaise Marais Poitevin une journée autour de l’agriculture du territoire et de la qualité de l’eau a été organisée le 5 novembre 2018. Des intervenants se sont succédés afin de présenter des actions ou réflexions mises en œuvre sur le territoire du SAGE. Puis l’après midi des structures externes ont apporté leur expérience sur des programmes agricoles ou l’adaptation au changement climatique. Retrouvez les présentations de la journée en téléchargement.
Cet été, l’étang de Thau, à la fois écosystème remarquable et plus grande zone de production de coquillages de l’Hexagone, a souffert de la canicule, générant la malaïgue, mauvaise eau en occitan, décimant les coquillages. Certains producteurs vont tester un dispositif pour oxygéner les fonds de cette mer intérieure et sauver le cheptel.
Pourquoi faire financer une étude par les collectivités territoriales qui, en plus de grever leurs finances, ne résout en rien la problématique de la production en amont des STEP de ces micropolluants, s’interroge une parlementaire. Réponse ministérielle dont le sabir bureaucratique ne dissimule pas les ambiguîtés.
Une participation du public à la révision du Programme d’Actions régional (PAR) Provence Alpes Côte d’Azur en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole, établi en application des articles L.123-19 et R.123-46-1 du code de l’environnement, sera ouverte du 16 novembre au 16 décembre 2018 inclus.
Les tarifs des redevances des six agences de l'eau sont désormais publiés : dans le Journal officiel du 25 octobre pour Loire-Bretagne, Rhin-Meuse et Seine-Normandie, du 23 octobre pour Rhône-Méditerranée Corse et du 21 octobre pour Adour-Garonne et Artois-Picardie.
Réunissant une cinquantaine d’élus, cette journée à l’initiative de l’agence de l’eau Rhin-Meuse, du conseil départemental du Haut-Rhin, de la chambre d’agriculture et des services de l’Etat avait pour but de présenter des démarches globales à l’échelle des bassins versants afin de gérer de façon préventive les phénomènes de coulées d’eau boueuses. Les présentation sont disponibles.
Partie depuis mai 2016, la goélette Tara rejoindra Lorient, son port d'attache, le 27 octobre, après un périple de 100 000 kilomètres dans le Pacifique. À son bord, 30 000 échantillons de coraux témoignent de l’état de ces écosystèmes face au changement climatique et à la pollution. Décryptage avec Serge Planes, spécialiste mondial de l’étude des coraux.
Le ministre de l’Agriculture et de l’alimentation a annoncé la mise en place prochaine d’un plan de calamité agricole. L’enjeu est de répondre aux conséquences de la sécheresse, qui perdure.
Aujourd’hui, un consortium de 11 organisations internationales s’est joint à la campagne et a lancé «Off Your Map» pour approfondir la compréhension des zones humides côtières afin d’assurer une conservation plus efficace de ces habitats. La campagne vise à améliorer la compréhension des caractéristiques des zones humides côtières, renforcer la reconnaissance des avantages (économiques, sociaux, culturels et environnementaux) de ces écosystèmes et des menaces qui pèsent sur eux, et influencer les principaux processus politiques en faveur de l’utilisation durable, efficace, de la gestion intégrée et de la conservation des zones humides côtières aux niveaux national et régional.
Le Pôle-relais zones humides tropicales, co-animé par le Comité français de l’UICN et le Conservatoire du Littoral, lance pour cette année scolaire, en partenariat avec le Rectorat de Guadeloupe, les premières Zones Humides Educatives (ZHE). Ce dispositif, qui s’inspire du modèle des Aires Marines Educatives (AME), est une démarche citoyenne mettant les élèves au coeur d’une réflexion collective sur la protection et la gestion des zones humides (mangroves, forêts marécageuses, marais, salines, lagunes, cours d’eau) autour d’un site à la surface adaptée, géré de manière participative par des élèves de primaire ou secondaire et leurs enseignants.
Source : http://uicn.fr Ajouté le 22 octobre 2018 à 18:21
Dans la presse, Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’agriculture, indiquait jeudi : « Tous les travaux que nous avons réalisés depuis lundi l’ont été avec l'aval de la préfecture, qui nous a fait savoir que ces travaux pouvaient être entrepris malgré l’annulation de l’arrêté. » « Par ailleurs, pour que l’annulation soit effective, nous devons recevoir un courrier en recommandé pour nous le faire savoir. Nous ne l’avons toujours pas reçu, donc de notre point de vue, l’arrêté est toujours en cours », ajoute Bousquet-Cassagne.
Les deux organismes de recherche en agriculture, alimentation et environnement, l'Inra et l'Irstea, devraient fusionner début 2020, selon un rapport remis mercredi aux ministres de la Recherche et de l'Agriculture par les présidents des deux instituts.
De part et d’autre des Alpes, en particulier dans les bassins versants du Tessin et des Grisons, l’automne 1868 est calamiteux. Une accumulation d’épisodes extrêmement pluvieux provoque de terribles crues et inondations entraînant la mort d’une cinquantaine de personnes et d’immenses dégâts matériels. La solidarité nationale vient au secours des cantons les plus touchés et l’événement pousse l’État fédéral à se préoccuper des moyens de lutte contre ce genre de catastrophes. 150 ans plus tard, sous les auspices de l’Institut de géographie de l’Université de Berne, un groupe interdisciplinaire de chercheurs fait le point sur les causes et les conséquences de ces inondations ainsi que sur les leçons que la Suisse en a tirées et qui ont valeur pour l’avenir.
Une mise à disposition du public de documents afin de recueillir ses observations est ouverte du 2 novembre 2018 au 2 mai 2019 en application du code de l’environnement. Elle porte sur les enjeux de la gestion de l’eau et des milieux aquatiques, les enjeux pour la gestion des risques d’inondation et l’évaluation préliminaire du risque inondation (EPRI), dans le bassin Artois-Picardie.
Une initiative de l’UE intègre des données climatiques, hydrologiques et économiques pour aider les décideurs à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation.
Sénateur honoraire, créateur du groupe Prospective du Sénat, René Trégouet, pionnier du numérique, édite depuis près de vingt ans la lettre d’information RTFlash, dédiée à la science et à la technologie. Comme la majorité de ses homologues sénateurs, il a toujours témoigné de son attachement à l’agriculture française. L’éditorial qu’il signe dans la dernière livraison de RTFlash en revêt d’autant plus d’importance puisqu’il affirme sans équivoque, au fil d’une analyse approfondie de plusieurs publications scientifiques, tant françaises qu’internationales, que « faire disparaître les pesticides est une priorité absolue »…
La sécheresse 2018 a posé beaucoup de questions concernant notre ressource en eau, sa gestion et sa distribution. Des questions sur les quantités disponibles et leur préservation. L'avenir de l'eau est-il assuré ? Ou encore à construire avec un partage des ressources ?
C’est le projet de gestion de l’eau le plus important qui ait été mené en Rhône-Alpes ces dix dernières années. Le nouveau captage d’irrigation a été inauguré ce vendredi matin. Cette réalisation exemplaire conjugue intérêts économiques et enjeux environnementaux.
La Région Ile-de-France, elle aussi préoccupée de ces questions, a monté un groupe de travail rassemblant quelques élus régionaux pour examiner quelle pourrait être la position, voire le soutien régional à cette problématique.
La campagne #ProtectWater invite tous les citoyens, désireux de sauvegarder la DCE en l’état et demander sa meilleure application, à exprimer leur avis rapidement et simplement auprès de l’Union européenne, dans le cadre de la consultation citoyenne.
Comment les changements environnementaux survenus ces dernières décennies en Guyane, et notamment l’extraction d’or dans l’intérieur des terres, ont-ils affecté le fleuve guyanais Maroni ? Une équipe comprenant des chercheurs de l’IRD a analysé l’évolution du flux sédimentaire dans ce cours d’eau depuis l’an 2000. Leur constat est alarmant.
Lundi 8 octobre, les experts du groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ont rendu leurs conclusions sur les conséquences possibles d’un réchauffement de 1,5°C et les moyens à mettre en œuvre pour limiter l’impact du changement climatique.
Le projet de retenue d’eau de 20 hectares située à Pinel-Hauterive, à l’est du département du Lot-et-Garonne, est remis en cause. La préfecture, qui avait donné son feu vert malgré un avis défavorable du Conseil national de la protection de la nature et de l’Agence française de la biodiversité, a été priée de revenir en arrière par les ministres de l’agriculture et de l’environnement.
Des chercheurs de l’EPFL ont développé des robots flottants solaires, modulables et à bas coût pour recouvrir les réservoirs d’eau du Chili et empêcher l’évaporation. Ressource rare dans ce pays de forte sécheresse, l’eau est cruciale pour la première économie du pays : la production de vin.
S’appuyant sur le rapport Bisch, les ministères de l’écologie et de l’agriculture lancent plusieurs actions conjointes pour relancer les projets de territoire. Objectif : trouver une issue par le haut aux problèmes de sécheresse. La multiplication des barrages pour l’irrigation n’est pas la solution miracle. Pour une fois, le changement de modèle agricole est clairement sur le tapis.
Après avoir rendu public ce 25 septembre le rapport sur la gestion quantitative de la ressource en eau réalisé sous l'autorité du préfet Pierre-Etienne Bisch, François de Rugy et Stéphane Travert ont indiqué dans un communiqué commun vouloir encourager le recours à la méthode des "projets de territoire" pour la gestion de l'eau "à partir du 1er janvier 2019".
Le BRGM contribue, depuis 2016, en partenariat avec la Région Grand Est et la chambre d’agriculture d’Alsace, à un projet intitulé "perspectives et cohabitations entre les différents usages de l’eau : de l’équilibre entre les usages agricoles à une gestion partagée des bassins versants".
Pour l’Eawag, cette journée d’information qui a réuni le 11 septembre 2018 à Dübendorf, près de Zurich, plus de 200 experts scientifiques, techniques, gestionnaires et politiques [1], offrait une excellente occasion d’expliquer l’une ou l’autre des technologies d’avant-garde dans le domaine de la récupération des matières recyclables récoltées par les stations d’épuration et dans celui de la production d’énergie.
L’aéroport de Genève se dote d’un nouveau bassin de rétention des eaux polluées ruisselant sur les pistes de décollage, afin de soulager le cours d’eau du Vengeron dans lequel se déversent ces eaux de ruissellement.
La sécheresse touche de nombreux agriculteurs qui commencent à dénoncer le manque de réaction des autorités. Parmi les solutions avancées: une hausse des avances sur les aides de la PAC, des aides au transport pour la paille et le fourrage, mais surtout une politique de stockage de l'eau.
Mardi 25 septembre 2018, Le rapport Bisch sur la gestion quantitative des ressources en eau est rendu public aujourd’hui. France Nature Environnement, qui a participé à la cellule d’expertise sur les projets de territoire qui a produit ce rapport, en a co-signé la version finale. Si la fédération salue la publication, elle regrette néanmoins qu’il ait été amputé de plusieurs annexes dans la version rendue publique. France Nature Environnement diffuse donc aujourd’hui le rapport Bisch en intégralité.
Mis en ligne durant l’été à Lyon par le réseau français Cap sur le Rhône et sa cheville ouvrière Nadine Guigard, le site www.capsurlerhone.fr - au travers d’une galerie médias de quelque 250 images récentes ou anciennes – propose "un voyage dans le temps et l’espace" vers ce grand fleuve porteur de "fabuleuses histoires".
Pendant quatre ans au moins, des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) vont parcourir les ruisseaux de quelque 200 glaciers du monde parmi les plus importants, sur tous les continents. Ils ont pour mission de récolter des microorganismes et d’extraire leur ADN pour comprendre comment depuis des millénaires des vivants infiniment petits ont réussi à s’adapter aux conditions extrêmes de leur environnement.
Dans les années 1995-2005, les zones où il ne tombait que peu de neige, voire pas du tout, représentaient 36% du territoire national. Une décennie plus tard, entre 2005 et 2017, cette proportion est passée à 44%. Pour les chercheurs qui ont calculé et analysé ces données, cet accroissement de 5200 km2 – qui correspond à la superficie du Valais - se situe bien au-delà de toute marge d’erreur : en Suisse, la neige est en train de disparaître et ce phénomène est probablement lié au réchauffement climatique.
En Bretagne, environ 450 agriculteurs de quatre bassins-versants sont encore soumis à une réglementation contraignante en matière de fertilisation des cultures. Plus pour longtemps peut-être. L’Europe a accepté de rouvrir les négociations.
Le projet H2020 FAIRWAY vise à remédier les impacts des activités agricoles sur la qualité des eaux de surface et souterraines. Le BRGM est co-responsable de la composante 3: "Suivi et Indicateurs".
Même si elle perd en intensité, la tempête Florence continue de déverser des trombes d’eau sur le sud-est des Etats-Unis et reste un danger pour la population.
Nouveau débat enflammé. Et résultat inchangé : l’interdiction du glyphosate d’ici trois ans ne sera pas inscrite dans la loi. Lors de l’examen du texte agriculture et alimentation, les députés ont une nouvelle fois rejeté, samedi 15 septembre au petit matin, l’ensemble des amendements visant à graver dans la loi l’engagement présidentiel d’interdire l’herbicide controversé, « au plus tard dans trois ans ».
En Suisse, l’impact environnemental global de la consommation de biens et de services est à la baisse : Il a diminué de 19% par habitant au cours des deux dernières décennies, malgré l’augmentation de la population. Mais, constate une étude publiée par l’Office fédéral de l’environnement, les efforts que font les Suisses pour améliorer leur environnement sont en partie neutralisés par une augmentation de leur empreinte écologique hors des frontières nationales. Cela se vérifie dans le domaine de l’eau : en vingt ans, l’impact suisse sur les ressources hydriques à l’étranger a augmenté de 40 %.
Des chercheurs ont fait le point, lors d’une conférence de presse à Buochs (Nidwald), sur les travaux qu’ils mènent pour tenter d’évaluer les risques de tsunamis sur les lacs suisses ainsi que le potentiel des méthodes de mesure.
Yannick Prebay, directeur de la délégation de Lyon de l’agence de l’eau et Martial Saddier, président du comité de bassin Rhône-Méditerranée étaient invités par Bièvre Isère Communauté à l’inauguration d’une aire de lavage collective, d’une signature de charte pour la protection d’un captage en eau potable et enfin à une rencontre pour présenter aux élus du territoire les actions de l’agence et les évolutions prévisionnelles liées au 11ème programme (2019-2024).
Dans le cadre de ses actions en 2018/2019, l'Office International de l’Eau (OIEau) réalise un livre numérique enrichi sur les Aires d’Alimentation de Captages (AAC). A titre d’exemple, un livre enrichi a déjà été réalisé par l'OIEau sur les SAGE en 2016/2017 : www.gesteau.fr/presentation/sage. Pour cela nous sommes à la recherche de témoignages (Animateurs AAC, chargé de mission en DDT, DREAL, Agriculteurs, élus...) via des réponses à deux questions sur la thématiques (rôles, projets à venir sur la thématique).
Le BRGM contribue, depuis 2016, en partenariat avec la Région Grand Est et la chambre d’agriculture d’Alsace, à un projet intitulé "perspectives et cohabitations entre les différents usages de l’eau : de l’équilibre entre les usages agricoles à une gestion partagée des bassins versants".
La pénurie d’eau qui durant l’été 2018 a gravement affecté les alpages a contraint plusieurs cantons suisses à faire appel à l’armée pour effectuer des livraisons d’eau en altitude. Entre le 20 juillet et le 30 août, des hélicoptères ont ainsi acheminé en montagne 1343 tonnes d’eau, dont plus des deux tiers dans les cantons de Vaud et de Fribourg.
La malaïgue, absence d’oxygène dans le milieu marin favorisée par les fortes chaleurs, a fait perdre aux conchyliculteurs de l’étang « 100 % de leur récolte ».
La sécheresse sévit depuis le mois de juin dans le département. Le préfet de Haute-Saône rappelle les principales mesures de restriction de l'usage de l'eau alors que certaines zones vont être placées en état de crise.
Petit billet d’humeur de Philippe Boisson, membre du Collectif SOS LRC et grand connaisseur des rivières. Il a tenu à réagir au récent assec du Doubs à Maisons-du-Bois. Assec qui a tendance à faire oublier une qualité d’eau lamentable.
Il faudrait au moins 50 ans pour nettoyer le lac Winnipeg, même si toutes les activités polluantes étaient arrêtées immédiatement. C'est l'une des conclusions d'une chercheuse de l'Université du Manitoba.
Ce site, proposé par l'Etat et le Conseil Régional de Bretagne, est conçu pour donner une information complète et objective sur le phénomène de prolifération des algues vertes et présenter les politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre cette prolifération. Encore en évolution, le site s'enrichira prochainement de nouvelles pages.
Face à une sécheresse qui s’aggrave, des mesures de restrictions d’eau ont été instaurées cet été. Pour Claude et Lydia Bourguignon, biologistes des sols, ce phénomène n’est pas lié à la canicule mais à une agriculture qui appauvrit les sols. Peut-on encore changer la donne ?
L’assèchement de cet été 2018, sur environ 14 km du Doubs, est donc bien connu et décrit par les scientifiques depuis le début du XXe siècle. C’est un phénomène naturel dont la progression n’a pas toujours été prise en compte par les élus et les services de l’Etat. Après-guerre, le modèle était celui d’une France nourricière, le rôle des cours d’eau a été relégué aux oubliettes mais les temps changent… Aujourd’hui, les rivières, les zones humides, les tourbières sont considérées comme des acteurs à part entière. C’est de notre quotidien dont il s’agit : Avec le changement climatique en cours, aurons-nous toujours de l’eau potable en quantité suffisante ?
Le Syndicat mixte du bassin versant du Gapeau et la Fédération de pêche du Var œuvrent de concert à la restauration patrimoniale et piscicole du cours d’eau qui prend sa source à Signes et se jette à Hyères. Un travail à long terme pour une meilleure gestion des eaux.
Les autorités ont décrété l’état d’urgence en Floride, le 13 août, où une « marée rouge » dévastatrice noircit l’eau de mer et tue dauphins, tortues marines et poissons à un rythme effréné. En août, plus de cent tonnes d’animaux marins ont été ramassées sur des plages désertes et empestées par une odeur nauséabonde autour de la ville de Sarasota, sur la côte ouest de la Floride, normalement très prisée des touristes. La catastrophe est causée par la prolifération d’une algue toxique, dont le développement serait favorisé par les engrais rejetés par l’agriculture industrielle.
L'est du département du Nord a été placé en alerte sécheresse, entraînant des mesures de restrictions d'eau pour les particuliers mais aussi les agriculteurs et les industriels, que risquent ceux qui ne respectent pas ces règles ?
En raison de la chaleur et de la sécheresse persistantes, le danger d’incendie de forêt est élevé en Suisse. Les niveaux d’eau sont bas pour la saison en comparaison des années précédentes. La situation d’étiage persistera en Suisse ces prochains jours. La température de l’eau est en hausse et la fonte des glaciers s’intensifie en haute altitude en raison de la chaleur.
Bien qu’elles fournissent d’importants services écosystémiques gratuitement, en particulier ceux liés à l’eau, les zones humides méditerranéennes souffrent de certaines activités humaines qui conduisent à la surexploitation de cette ressource naturelle comme l’agriculture intensive, les centrales hydroélectriques et les installations de stockage d’eau. Pour s’attaquer à ce problème, sept partenaires internationaux ont lancé un nouveau projet visant à développer une «Plate-forme de renforcement des capacités de la gestion et du prélèvement de l’eau» dans le bassin méditerranéen.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié lundi 9 juillet son rapport bi-annuel sur les pêcheries mondiales. Il montre que la capture de poisson « sauvage » reste stable depuis la fin des années 1980 alors que l’aquaculture continue à progresser régulièrement : elle fournit maintenant près de la moitié du poisson consommé dans le monde.
Le 5 juillet, Laurent Roy, directeur général de l’agence de l’eau a inauguré le label "Rivière en bon état" décerné à l’Orb (à l’amont du barrage des Monts d’Orb), en présence de Fabien Soulage, maire de Ceilhes-et-Rocozels, Serge Castan, Maire d’Avène et Jean Luc Falip vice président du Conseil Départemental 34, délégué à l’aménagement rural, agriculture, viticulture, pêche et forêt.
Du 30 avril au 15 août 2018, EPIDOR organise un concours pour distinguer des projets, démarches ou initiatives dans les domaines de l’alimentation et de l’agriculture qui s’illustrent en matière de développement durable.
La pollution de l'eau induite par des pratiques agricoles non durables menace sérieusement la santé humaine et les écosystèmes de la planète, un problème par ailleurs souvent sous-estimé par les décideurs politiques et les agriculteurs, selon un nouveau rapport publié cette semaine par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Ce vendredi 22 juin au matin, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, et le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, ont annoncé la mise en place d’un plan d’action pour la sortie « définitive » du glyphosate. Celle-ci doit être effective dans les trois ans pour les « principaux usages » et « cinq ans pour l’ensemble des usages ». « Les agriculteurs ne ser[ont] pas laissés dans une impasse », ont-ils également précisé.
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a appelé à opérer un changement fondamental de la manière dont la sécheresse est perçue et gérée au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Dans un nouveau rapport publié vendredi, l'agence insiste sur la nécessité d'une approche plus proactive basée sur les principes de la réduction des risques afin de renforcer la résilience face aux sécheresses.
Chambre d’agriculture et Coop de l’eau 79 étaient récemment en Vendée pour visiter l’une des 24 bassines opérationnelles et une gestion de l’eau unique.
Dans les Hauts-de-France, Philippe Frutier a deux décennies d'expérience dans le ciel, en tant que pilote et photographe. Aujourd'hui, il alerte sur l'état des champs.
La Chambre d'agriculture a conçu un site internet pour aider les agriculteurs à s'engager dans la démarche de reconquête de la qualité de l'eau, sur le bassin-versant Gapeau Eygoutier.
Préserver la ressource en eau: si l'idée coule de source, sa mise en œuvre, avec les changements de pratiques qu'elle implique, notamment de la part des agriculteurs, est moins évidente. Il s'agit d'un site Internet qui regroupe toutes les informations disponibles concernant la réglementation en vigueur, mais aussi les solutions filière qu'il est possible de mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
La Commission européenne propose un règlement pour encadrer et faciliter la réutilisation de l'eau usée épurée pour l'irrigation agricole. Détails des dispositions présentées lundi 28 mai.
Que Choisir a décortiqué plus de 1 000 factures d’eau, tant pour des métropoles et des villes moyennes que pour de petites communes et des zones rurales ! Notre enquête apporte un éclairage cru sur des écarts faramineux souvent injustifiés, entre prix bas et factures prohibitives.
La contribution aux émissions de dioxyde de carbone des rivières intermittentes et des torrents éphémères devrait être intégrée dans les évaluations mondiales du cycle du carbone : c'est l'un des résultats du projet international collaboratif " 1.000 rivières intermittentes".
La submersion marine, la surcote liée au changement climatique et les inondations liées aux orages et à l’imperméabilisation des villes, apparaissent comme les défis de demain. L’enjeu a été de considérer que ces phénomènes ne sont pas qu’une limite, un risque ou une disparition. Ils sont aussi des opportunités pour recomposer les littoraux trop souvent préemptés et donc sans partage.
La Sorgue est une rivière remarquable et fragile. Sur sa partie amont, elle attire de nombreuses activités liées au tourisme et il est nécessaire de concilier ces usages entre eux et avec la préservation du milieu naturel. Les collectivités locales agissent en ce sens depuis plus de 15 ans. Les acteurs concernés ont ainsi signé le 15 mai dernier à Fontaine de Vaucluse une nouvelle Charte de la Sorgue amont.
En avril 2015, deux récifs artificiels de 360 m³ ont été immergés à 15 m de profondeur, en face de la station Amphitria au Cap Sicié près de Toulon (83). Trois ans après l’immersion des récifs, la reconquête écologique se confirme et la biodiversité revient.
Mise en eau en septembre 2017, cette passe à poissons est la 11ème réalisée par CNR au titre de ses Missions d’intérêt général et la première construite sur le cours principal du Rhône. D’une longueur de 200 mètres, elle favorise la migration de l’anguille, de la lamproie et de l’alose, et ainsi la recolonisation du fleuve et de ses affluents.
Quatorze années de données satellites révèlent qu’à travers le monde, sur 34 régions-clefs pour l’approvisionnement en eau potable, les tendances, largement à la baisse, peuvent être attribuées à l’humain ou aux changements climatiques dans les deux tiers des cas.
Le bassin versant de la lagune de Biguglia (au Sud de Bastia, Corse) se caractérise par des cours d’eau de faible débit, souvent temporaires, dont les écoulements seuls ne permettent pas d’expliquer les apports en eau douce à la lagune. Les études hydrogéologiques menées sur le secteur ont permis une meilleure compréhension des interactions entre aquifère, cours d’eau et lagune, et ainsi de préciser le rôle stratégique des eaux souterraines dans l’alimentation en eau douce de la lagune.
Depuis février dernier, une équipe de chercheurs de l'Irit travaille, de concert avec différents partenaires - IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture), Cerema (centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), Enedis et le SDIS31 — sur un projet de recherche, i-Nondations, financé par l'Agence nationale de la recherche. Ce projet a pour but de prévenir les crues rapides et expérimenter les effets des différentes prises de décisions.
En Alsace, 137 pesticides différents ont été détectés dans la nappe phréatique. À certains endroits, les concentrations en nitrates dépassent les seuils sanitaires. L’eau potable est captée dans 70% des cas dans des zones vulnérables à la pollution. Les tests de détection des pesticides sont réalisés une fois par an ou moins dans les zones rurales.
La Commission européenne tire un bilan relativement positif de la lutte par les Etats membres contre la pollution aux nitrates pour la période 2012-2015. Mais certains pays doivent poursuivre leurs efforts.
Un mois d'avril chaud mais pluvieux, c'est le bilan mensuel de Météo France dans l'Hérault. Les cumuls de pluie pour les quatre premiers mois de l'année 2018 sont supérieurs à ceux de toute l'année 2017.
Les assises de l’eau, annoncées par le président Macron au congrès des maires 2017, se dérouleront en deux temps, centrés sur deux thématiques : petit cycle et financement des réseaux jusqu’à l’été, grand cycle et Gemapi à la rentrée. Martial Saddier, député (LR) et président du comité de bassin Rhône-Méditerranée, assistait au premier comité de pilotage des assises, le 24 avril dernier.
L'institution consulaire se bat pour démontrer que l'origine des pollutions n'est pas forcément agricole et que le réseau de suivi de l'eau soit juste et objectif. Pour l'instant, sans réels résultats
Le syndicat agricole estime ne pas être entendu sur ses propositions et dénonce une « escalade réglementaire ». Les responsables de la FRSEA ont quitté une réunion organisée ce lundi à Rennes par les services de l'Etat sur l'élaboration de la nouvelle directive nitrates, qui doit s'appliquer à l'automne.
Lors du dernier conseil d’Agglo du Bassin de Thau, François Liberti a alerté sur la disparition de nombreuses espèces dans la lagune. Parmi les causes évoquées : l’urbanisation, le boom de la plaisance, la pollution et le réchauffement climatique.
Le préfet de la Drôme a pris les premières restrictions d'eau dans le nord de la Drôme. Les nappes phréatiques de la Valloire et de la plaine de Valence ne sont pas rechargées malgré les pluies abondantes de ce début d'année.
Du 16 avril au 1er juin 2018, un nouvel appel à projets en faveur des investissements agricoles est lancé en région Bretagne par l'agence de l'eau Loire-Bretagne dans le cadre de la mise en œuvre du plan Ecophyto 2.
Les gendarmes de Vendée viennent de démanteler un très gros trafic de civelles, ces alevins d'anguilles revendus à prix d'or. Treize personnes ont été interpellées. Un réseau aussi structuré et aussi actif, c'est une première dans le département.
Ce mardi 17 avril, le Sénat examine la proposition de loi relative à la mise en œuvre du transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes. Un texte profondément remanié par rapport à la proposition de l’Assemblée nationale.
Une étude de l’Irstea de Grenoble met en évidence un phénomène surprenant : en s’évaporant moins, les glaciers risquent de fondre plus vite. Explication.
Du 13 avril au 14 mai 2018, un nouvel appel à projets en faveur des investissements agricoles inférieurs ou égal à 15 000 € est lancé en région Centre-Val de Loire par l'agence de l'eau Loire-Bretagne dans le cadre de la mise en œuvre du plan Ecophyto 2.
Tandis que la région du Bourget et de l’Épine connaît des pics de sécheresse de plus en plus fréquents, l’enjeu consiste à sécuriser la production agricole tout en préservant la ressource en eau. Michel Dantin, maire de Chambéry, expose les solutions possibles.
Le projet SPARE (Planification stratégique des écosystèmes des rivières alpines) vise à mieux articuler les besoins humains avec la protection des écosystèmes aquatiques. Associant neuf partenaires de six pays alpins, le projet montre comment les approches stratégiques de protection et de gestion des rivières peuvent être améliorées en dépassant les clivages disciplinaires et les frontières administratives. Il promeut une plus grande prise de conscience des services fournis par les rivières alpines, mais aussi de leurs vulnérabilités.
Traiter les questions de l’eau, c’est complexe… Depuis la création de ce blog, j’ai pu prendre conscience de cette difficulté de comprendre un univers de techniciens et de scientifiques et celle aussi de transmettre ces informations sans faire d’erreur ! Un vrai défi. L’histoire du jour est révèlatrice de cette complexité.
La Communauté de l’Auxerrois, qui comprend 29 communes situées dans l’agglomération d’Auxerre, organise des Etats généraux de l’eau et de l’agriculture mardi 10 avril 2018. Objectif : lutter contre la dégradation de la qualité de l’eau.
L'agence de l’eau Rhin-Meuse et la Chambre d’agriculture d’Alsace ont organisé jeudi 22 mars 2018 une journée technique sur la thématique "coulées de boue".
Cette journée a regroupé une cinquantaine d’élus alsaciens venus échanger autour de retours d’expériences présentés par l’agence de l’eau Rhin Meuse, la Chambre d’agriculture d’Alsace, la Chambre régionale d’agriculture Grand Est (projet GERIHCO), le Conseil départemental du Haut-Rhin, la Direction Départementale des Territoires du Bas-Rhin, Messieurs les Maires de Dettwiller et de Landser, la Région Grand Est et le Syndicat des Eaux et de l'Assainissement Alsace-Moselle. Les présentations sont disponibles.
Saint-Étienne Métropole va procéder à la découverture du Gier. La décision a été prise mi-mars. Les travaux seront achevés d'ici vingt ou trente ans et vont coûter entre 100 et 120 millions d'euros. La décision de découvrir le Gier a été prise afin de réduire les inondations.
La Murcie, surnommée le potager de l'Europe, meurt de soif. L'eau des fleuves des autres régions n'arrive plus, à cause des sécheresses à répétition. La pénurie tourne au conflit...
La GEMAPI, certains aspects des PPRN, l’amélioration de la gestion du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) ou encore certaines actions ultramarines seront les priorités de l’Etat en matière de de risques naturels et hydrauliques.
L'agence de l'eau Loire-Bretagne est partenaire du nouvel appel à projets lancé, en région Centre-Val de Loire, dans le cadre du plan Ecophyto II. Il a pour objet de faire émerger des groupes d'agriculteurs autour d'un projet de programme d'actions collectif en faveur de la réduction des produits phytopharmaceutiques. Les propositions sont à remettre avant le 11 mai 2018.
Au milieu du désert dans le nord du Kenya, les 16 000 hectares de la forêt de Marsabit constituent la seule source d’eau permanente du comté. Pour protéger cette ressource précieuse, l’AFD finance depuis 2012 un projet intégré d’amélioration de la gestion de l’écosystème de la forêt mené par le Kenya Wildlife Service, en concertation avec les communautés locales.
« Dans le bassin Adour-Garonne, on prévoit une baisse de 40 à 50 % du débit d'étiage dans les 120 000 km de rivière, et une chute de 40 à 60 % de l'enneigement dans les massifs » explique Guillaume Choisy, le directeur général de l'agence de l'Eau Adour-Garonne qui couvre les régions de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie.
Dans le cadre du second « appel à initiatives pour la biodiversité » 2017-2018, le conseil d’administration de l’agence de l’eau Loire-Bretagne vient de retenir 49 projets pour une enveloppe prévisionnelle de 3 millions d’euros de subventions. Ces initiatives émanent de collectivités, d’associations ou d’établissements publics.
À l’occasion de la journée mondiale de l’eau, l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire, qui "constate l’absence d’information sur la protection des 11 sources d’eau potable les plus menacées de Saône et Loire par les pollutions en pesticides/nitrates", interpelle le Préfet et les agences de l’eau Rhône-Méditerranée et Loire-Bretagne - dans le communiqué à lire ci-dessous - pour obtenir un bilan détaillé des mesures de protection exigées par la loi.
Des chimistes de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont développé un nouveau matériau capable d’éliminer les métaux lourds dans l’eau et de la rendre potable en l’espace de quelques secondes.
Naissance du Sage (Schéma d'aménagement et de la gestion de l'eau), un document de planification de l'eau sur la Haute Vallée. L'eau de la Haute Vallée, ressource majeure de ces prochaines décennies, aura dorénavant son règlement de référence.
Le projet scientifique « i-Nondations » vise à mieux connaître les phénomènes des crues rapides afin d’améliorer la prévention des risques et la résilience des territoires. Lancé les 5 et 6 février 2018 pour trois ans, ce projet mobilise une communauté d’acteurs pluridisciplinaires et s’appuie sur différentes expertises : l’analyse d’images satellitaires, l’hydrologie et l’hydraulique, la gestion de crise et l’ingénierie informatique.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ouvre, ce mardi, sa 47e session plénière à l’Unesco, à Paris. Quatre chercheurs spécialistes des incidences du changement climatique sur la planète répondent aux questions de «Libération».
Tendre vers une gestion raisonnée de l'eau. C'est le but poursuivi par l'Office d'équipement hydraulique de la Corse, l'Odarc et les Chambres d'agriculture. Une mesure exceptionnelle de financement a été mise en place pour aider les exploitants à mieux utiliser la ressource en eau.
Vendredi 9 mars 2018, les ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires ont salué les collectivités qui se sont engagées dans la deuxième édition du Grand Prix « Milieux humides et urbanisme – Des atouts pour nos territoires ». Cet appel à candidature, lancé dans le cadre du Plan national d’action en faveur des milieux humides 2014-2018, vise à maintenir et à renforcer la dynamique initiée par la première édition, en mettant en avant de nouvelles expériences territoriales de préservation, création ou restauration de milieux humides.
Au lendemain de la validation par la préfecture de la Vienne de la construction de 43 réserves de substitution pour l'irrigation agricole dans le département, plusieurs associations locales ont choisir d'unir leur force pour exprimer leur opposition au projet. Sous la bannière "Non aux bassines", ils dénoncent notamment des conséquences désastreuses pour la qualité de l'eau, la santé et les finances publiques.
A la voir dévaler, puissante et rapide, dans son lit naturel ou concentrée dans le canal EDF, on la croirait inépuisable. La Durance, qui alimente en eau potable les Marseillais, irrigue les terres agricoles de Paca et génère 2 000 mégawatts en dix minutes, soit l'équivalent de deux centrales nucléaires, pourrait connaître un phénomène important d'évapotranspiration allant jusqu'à 50 mm/an d'ici 2050, entraînant une réduction des débits d'étiage estivaux, de l'ordre de 20 m3/s sur le débit moyen au mois d'août à Cadarache. La faute au réchauffement climatique ? Pas seulement.
La Compagnie nationale du Rhône (CNR) a vu sa production hydroélectrique reculer de 27% en 2017 en raison de conditions météo très défavorables et intègre dans ses projections à long terme une baisse continue du niveau du fleuve liée aux dérèglements climatiques, a déclaré mardi sa PDG Elisabeth Ayrault.
La première commission des aides du conseil d’administration de l’agence de l’eau Seine-Normandie de 2018, a attribué 62,5 millions d’euros pour l’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. Dont 19 millions d’euros seront dédiés à la renaturation du fleuve de la Sélune.
Les propriétaires des prairies bordant la rivière du Ris sont invités à s'engager dans un programme visant à « renaturer » ce cours d'eau. Les détails de cette toute première action du nouveau plan de lutte contre les algues vertes.
Dites non à l'épandage de 45 000 m3 de résidus polluants sur un milieu karstique fragile, dont plusieurs centaines de parcelles situées dans le périmètre de captages d'alimentation en eau potable (AEP).
Le Préfet de la région Bretagne, Christophe Mirmand, et le Vice‐Président du Conseil régional, Thierry Burlot, ont réuni, ce mardi 20 février, la Conférence Bretonne de l’Eau et des Milieux Aquatiques (CBEMA), avant d’installer officiellement la Conférence Bretonne de la Biodiversité, nouvelle instance de concertation complétant le travail des conférences régionales autour de grands enjeux environnementaux (CBEMA, Conférence de la transition énergétique, Conférence des ressources, Conférence mer et littoral).
La Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) a été condamnée par la Cour d'appel de Toulouse à 50.000 euros d'amende pour ses manquements dans la gestion du barrage de la Gimone, un affluent de la Garonne. Le tribunal avait été saisi en 2015 par France Nature Environnement (FNE) et FNE Midi-Pyrénées pour "détournement illégal de la rivière" en 2012, provoquant un "assèchement printanier" en vue de protéger les agriculteurs irrigants d'une pénurie estivale.
Le montage financier des projets démesurés de relance de l’irrigation agricole, actée par Emmanuel Macron et Nicolas Hulot sous la pression de la FNSEA, témoigne que la fuite en avant d’un modèle productiviste délétère s’appuie sur un véritable racket d’argent public qui ne connaît plus aucune limite.
Le Conservatoire du littoral restaure depuis 2008 les étangs et marais des salins de Camargue, redonnant ses droits à la nature. Façonnée depuis des siècles par la main de l’homme, la Camargue change de visage, sur fond de montée du niveau de la mer.
Plus de 3000 personnes sont attendues à Mauzé-sur-le-Mignon, en Sèvre niortaise, pour la seconde “Marche des Pigouilles” (*), à l’appel du Collectif “Bassines non merci”, un regroupement citoyen qui s’est associé à 12 associations de défense de l’environnement picto-charentaises (*) très fortement mobilisées contre le projet de relance de l’irrigation à outrance, soutenu par Nicolas Hulot et Stéphane Travert, qui menace de détruire des équilibres environnementaux déjà mis à mal par les pratiques agricoles intensives qui sévissent dans trois départements de la région depuis des décennies.
Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, le système politique suisse laisse une large autonomie aux cantons et aux communes. Non sans de nombreux avantages. Mais l’accroissement de population, la pression sur les ressources, la concurrence entre les différents usages de l’eau, le changement climatique sont aujourd’hui autant de défis que les responsables de l’approvisionnement en eau doivent relever. D’où leurs interrogations : en suivant quels modèles et pour quels objectifs ? Éléments de réponse avec Philippe Collet, animateur de cette journée, et par ailleurs homme de grande expérience en la matière.
En l’absence d’un cadre juridique clair, de nombreux cours d’eau sont déclassés sous l’influence de la FNSEA, qui cherche à contourner la loi sur l’eau. Des centaines de rivières sont ainsi en train d’être purement et simplement rayées de la carte de France.
L’histoire mouvementée des projets de territoire consacrés à l’irrigation agricole permet de comprendre comment le système agro-industriel a réussi à obtenir du gouvernement actuel une relance insensée de l’irrigation agricole et son financement par les agences de l’eau et les collectivités territoriales.
Quatre personnes sur dix souffrent de la raréfaction de l’eau. Les villes sous pression de l’explosion démographique sont à leur tour touchées et menacées de rupture d’approvisionnement.
Le gouvernement vient de décréter l’état de catastrophe naturelle pour 275 communes suite aux récentes inondations. Une situation qui se répète d’année en année, sans qu’aucune leçon n’en soit tirée. France Nature Environnement rappelle que ces dégâts pourraient pourtant être en grande partie évités, à condition de revoir notre politique d’aménagement du territoire pour permettre à la nature de jouer son rôle de régulateur.
Dans les Hautes-Alpes, l’accès à l’eau pour les pâturages est essentiel. Mais nul besoin ici d’énergie fossile ou électrique pour irriguer : des canaux ont été construits à flanc de montagne voici plus de 500 ans. Grâce à la gravité, l’eau y circule jusque dans les vallées. Mais ce mode d’irrigation, qui favorise l’autonomie en fourrage des fermes d’élevage, est aujourd’hui menacé par le désengagement de l’État. Des paysans, avec l’aide du Département, ont décidé de reprendre en main l’entretien des canaux, en misant sur la solidarité entre les usagers.
L’Association de gestion de l’irrigation landaise, qui rassemble 1 778 agriculteurs irrigants et 73 structures collectives, a fait le point, lundi à Souprosse, sur la ressource en eau et son évolution.
Nous l’annoncions l’été dernier, c’est fait. Profession agricole et pouvoirs publics ont sonné (en douce) la mobilisation générale, qui va déboucher sur une relance effrénée de l’irrigation, avec des conséquences catastrophiques sur la disponibilité des ressources en eau, et leur qualité.
À la tête de l'office hydraulique de la Corse, Saveriu Luciani ouvre les vannes sur un sujet phare de l'OEHC. L'utilisation de l'eau à l'heure où la sécheresse perdure et les barrages s'assèchent. Reconduit à la présidence de l'institution, il livre sa vision sur "le combat de l'eau, plus grand défi à relever pour les Corses..."
L'INAO a pris acte des conséquences du stress hydrique sur les rendements et sur la qualité des raisins. Encadrée et contrôlée, l'irrigation des vignes AOC est désormais possible. Encore faut-il disposer de la ressource et des installations. Et maîtriser le pilotage.
Retour sur la journée d'information et d'échanges – 20 septembre 2017 - Gray (70) - Alterre Bourgogne Franche-Comté. Les présentations et les vidéos sont disponibles.
Retour sur la journée d'échanges de savoir-faire - 18 octobre 2017 - Beaune (21) - Alterre Bourgogne Franche-Comté. Les présentations sont disponibles.
Commentaire sur les jugements du Tribunal d’instance de Lens du 13 juin 2017 et du Tribunal de grande instance de Nanterre du 17 août 2017 : la réduction de débit d’eau une nouvelle fois jugée illégale. Une jurisprudence opposée aux réductions de débit d’eau. se confirme.
Le recul des glaciers dû au réchauffement climatique et les changements hydrologiques que provoque ce phénomène un peu partout sur la planète soulève bien des questions quant à la durabilité des ressources en eau. Il y a en effet de quoi s’en préoccuper quand on sait que les grands bassins versants glaciaires représentent un quart environ des territoires du globe et que près d’un tiers de la population mondiale dépend fortement des eaux de fonte entre autres pour son approvisionnement en eau potable, pour ses activités agricoles et industrielles et pour sa production d’énergie. Peu de chercheurs s’étaient jusqu’à présent intéressés de près aux conséquences hydrologiques du retrait des glaciers à l’échelle mondiale. Mais l’étude que viennent de publier deux glaciologues engagés notamment à l’École polytechnique fédérale de Zurich et à l’Université de l’Alaska de Fairbanks (USA) permet de mieux les appréhender.
L'agence de l'eau a organisé le 16 janvier dernier, une journée d'échange à destination des animateurs « pollutions diffuses » du bassin Rhin-Meuse. 80 personnes étaient présentes à cette journée. Après une matinée consacrée au futur programme d’intervention de l’agence de l’eau en cours d’élaboration (quelles priorités, quelles inflexions…), l’après-midi a porté sur des retours d’expériences d’Eau de Paris et de l’Agence de l’eau Artois-Picardie. Les présentations sont disponibles.
Comme le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l'idée d'un barrage à Sivens, dans le Tarn, a été abandonnée sur décision du gouvernement. Ségolène Royal avait acté cet abandon il y a trois ans, en 2015, quelques mois après la mort du jeune Rémi Fraisse. Que s'est-il passé depuis ?
Les différents acteurs du monde agricole ainsi que des entreprises de la Cosmetic Valley se sont réunis, vendredi 19 janvier 2018, autour de la préfète d’Eure-et-Loir Sophie Brocas, pour signer une feuille de route visant à améliorer la qualité de l’eau potable.
Labellisé par les pôles Agri Sud-Ouest Innovation et Aqua-Valley et lauréat du Fonds Unique InterministérieI, le projet SmartFertiReuse a était présenté pour la première fois mardi a Ibos, dans les Hautes-Pyrénées. Objectif : récupérer les eaux usées traitées pour irriguer.
C’est probablement le plus grand réseau de galeries sous-marines jamais exploré. Après plusieurs mois de recherches, les plongeurs du Gran Acuifero Maya (GAM), un projet dédié à l’étude et la préservation des eaux souterraines de la péninsule du Yucatan (Mexique), ont découvert une connexion entre deux gigantesques galeries sous-marines, à Tulum. Ainsi reliées, ces grottes forment la plus grande galerie sous-marine du monde : 347 kilomètres.
L'initiative «Pour une eau potable propre et une alimentation saine», qui veut couper les paiements directs aux agriculteurs recourant aux pesticides ou aux antibiotiques, a été déposée jeudi à la Chancellerie fédérale. Elle a recueilli 114'420 signatures.
Tout projet concourant à la promotion, la diffusion et la communication d’actions et de pratiques contribuant à une réduction et à un meilleur usage des produits phytosanitaires peut candidater.
Le combat contre la prolifération des algues vertes en baie de Saint-Brieuc est entré hier, dans une nouvelle phase. Un deuxième plan de lutte contre la prolifération de « laitues de mer », à l'échelle du bassin versant et pour la période 2017-2021, a été paraphé par 24 partenaires (État, EPCI, chambre d'agriculture, associations, comité local de l'eau...) au Gaec de La Ville-Volette, à Yffiniac.
Le ministère de la Transition écologique ne prévoit pas de label pour le traitement biologique des eaux usées. La question avait été posée par écrit au gouvernement par la sénatrice Françoise Laborde, qui soulignait la nécessite "de faire reconnaître et de promouvoir des « labels biologiques » pour les procédés innovants d'assainissement des eaux répondant aux critères à caractère biologique de respect de l'environnement comme il en existe, par exemple, pour l'agriculture biologique.
L'agriculteur Joris Mauvais, chargé de l'épandage illicite sur des champs de Charmauvillers, a violemment agressé hier le garde pêche Patrice Malavaux de l'AAPPMA La Franco Suisse. Un acte dénoncé par l'association de pêche et condamné par la chambre d'agriculture, la FDSEA, les JA du Doubs.
Les rivières et les ruisseaux américains sont devenus plus salés et plus alcalins au cours des 50 dernières années, une évolution qui fait peser des menaces sur l'eau potable en raison des dommages occasionnés aux canalisations et autres infrastructures, selon une étude publiée lundi.
La neige a fondu mais l’image est toujours dévastatrice…Les pêcheurs du Doubs franco-suisse dénoncent de nouveau un épandage sur des terres de Charmauvillers. Il s’agit de la même exploitation que celle incriminée en décembre dernier. Cette fois-ci, l’acte ne semble pas condamnable selon la réglementation en vigueur mais cette forme de récidive laisse pantois. Ces pratiques minoritaires nuisent à l’image des 2500 exploitations agricoles du Doubs.
Le moteur de recherche du site a été ré-écrit pour permettre une recherche plus fine. Désormais, les résultats de recherche sont classés par types : actualités, publications, agenda, vidéos, offres d'emplois et de stages, CV, retours d'expérience, appels à projets, société. Le lien ci-dessus renvoie sur un exemple de recherche pour le mot GEMAPI.
Hydrobiologiste à l'université de Corse, Antoine Orsini dresse un tableau alarmant des cours d'eau de l'île. Entre périodes d'étiage sévère qui se rallongent, les crues et le réchauffement de l'eau, la faune et la flore, souvent endémiques, sont menacées. L'aire de répartition de la truite se restreint chaque année.
La question de l’eau s’est inscrite au coeur de l’action publique et des préoccupations environnementales, au niveau international comme en France, une décennie durant, jusqu’au début des années 2000. Ce n’est plus vrai en 2018. Insensiblement, à dater du Grenelle de l’environnement, le "climat", la "transition énergétique" et la "biodiversité", ont relégué la question de l’eau à l’arrière plan.
La plupart des microorganismes s’agrègent spontanément dans l’environnement. Les boues activées se conforment à cette règle et sont constituées d’amas de bactéries qui consomment la pollution des eaux usées en présence d’oxygène. Des chercheurs de l’Inra et leurs collègues américains ont mis en évidence la transformation de boues activées en agrégats sphériques enrichis en cyanobactéries productrices d’oxygène, appelés photogranules. Ceux-ci ont potentiellement la capacité de traiter la pollution contenue dans les eaux usées sans apport extérieur d’oxygène et de produire une matière première valorisable en énergie et pour l’agriculture. Ces résultats sont publiés le 20 décembre 2017 dans la revue Scientific Reports.
Le concours porte sur 8 thématiques (4 thématiques opérées par l’ADEME, 4 par BpiFrance) dont la thématique « Ecosystèmes terrestres, aquatiques et marins » : Enjeux sanitaires et hydrologiques, optimisation et développement de nouvelles sources d’eau, sécurité des installations et des infrastructures de traitement, préservation et reconquête de la biodiversité des sols, qualité de l’eau et production agricole, anticiper, localiser et mobiliser les sols.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, le projet Regain est en marche. Agriculteurs, techniciens, scientifiques et institutionnels s’allient pour faire évoluer les pratiques agricoles en conciliant développement économique et préservation de l’environnement.
Après 9 mois de discussions entre les acteurs, une charte préalable au projet stratégique de territoire du bassin versant du Tescou est présentée aujourd’hui publiquement. Elle a été élaborée comme le reflet d’une vision partagée et comme un équilibre de points de vue pour définir une stratégie de développement du territoire qui dépasse la simple gestion de la ressource en eau. Des débats internes ont eu lieu dans nos organisations pour examiner les aspects positifs et négatifs du contenu de cette charte. Malgré certaines insuffisances, elles ont estimé que le positif l’emportait sur le négatif.
En amont du Marais poitevin, une coopérative d’agriculteurs prévoit de construire 19 « bassines » pour retenir 8,6 millions de m³ d’eau. But : l’irrigation estivale de 226 exploitations. Associations, élus, citoyens et partisans d’une autre agriculture se mobilisent pour les en empêcher, ce jeudi 21 décembre devant la préfecture, à La Rochelle.
En 2013, des agents de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) devenu Agence française pour la biodiversité ont été victimes d’une manifestation très agressive organisée par un syndicat d’agriculteurs. Deux cents d’entre eux sont venus manifester devant les locaux de l’ONEMA à Saint-Pourçain sur Sioule dans l’Allier en déversant un camion épandeur de fumier et en saccageant les locaux du service départemental. Derrière cela, des atteintes à l’environnement commises par des agriculteurs qui sont enfin sanctionnées… en 2017
La France vient d’inscrire les Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l’Avre sur la Liste des zones humides d’importance internationale (Site Ramsar n° 2322). Comprenant la basse vallée de la Somme et de son principal affluent, l’Avre, ainsi que les marais et tourbières adjacents, le site débouche, à son extrémité nord (aval), sur un autre Site Ramsar, la Baie de Somme (Site Ramsar n° 925), qui s’étend jusqu’à l’estuaire de la Somme.
Restaurer et préserver les cours d’eau et les zones humides du bassin de la Vienne amont. C’est l’objectif de « Sources en action », le contrat territorial signé mercredi matin à Eymoutiers, sous l’œil vigilant du parc naturel régional (PNR) de Millevaches en Limousin, de l’établissement public territorial du bassin (EPTB) de la Vienne, de la région Nouvelle-Aquitaine, des départements de la Creuse et de la Corrèze et de l’agence de l’eau Loire-Bretagne.
Depuis quelques années, l’automne au sud des Alpes est synonyme de sécheresse. Une réalité nouvelle encore difficile à interpréter pour les autorités cantonales.
Cet appel à manifestation d’intérêt (AMI) est une déclinaison opérationnelle de l’accord-cadre conclu entre la Région Grand Est et les Agences de l’eau Rhin-Meuse, Rhône Méditerranée Corse et Seine-Normandie, signé en novembre dernier, qui vise à préserver et améliorer la qualité des eaux et de la biodiversité, avec un développement durable des territoires.
Soulagement pour les agriculteurs touchés par la sècheresse... L'état de calamité agricole va être reconnu dans la Loire, ouvrant droit à des indemnisations sur les pertes de récoltes chez les arboriculteurs et de fourrage chez les éleveurs...
Faute de financement prévu pour le maillon nord de Montpellier, du projet Aqua domitia (un adducteur d'eau brute prélevée dans le Rhône), le Grand Pic Saint-Loup cherche des solutions alternatives pour alimenter le territoire.
Dans un communiqué daté du 12 décembre 2017, la Société pour la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-ouest (Sepanso), dénonce la signature par le Préfet des Landes d’une cascade de (nouvelles) dérogations autorisant un distributeur à déroger aux normes de qualité de l’eau destinée à la consommation humaine, afin de continuer à alimenter des dizaines de milliers d’usagers en une eau fortement chargée en pesticides, très au-delà des normes fixées par le ministère de la Santé.
Florence Habets est hydrométéorologue et directrice de recherche au CNRS au laboratoire METIS (Milieux Environnementaux, Transferts et Interactions dans les Hydrosystèmes et les Sol). Elle a donné deux conférences sur les journées de sensibilisation à l’adaptation au changement climatique organisées par l’Entente et l’Agence de l’eau, les 5 et 7 décembre derniers. Pour elle, pas de doute, les risques de crue et de sécheresse augmenteront dans les années à venir. Néanmoins, la chercheuse reste optimiste. Elle voit en les solutions naturelles, la meilleure manière de s’adapter à tous ces risques et de limiter leurs impacts. Interview.
La chambre d'agriculture et ses nombreux partenaires ont signé le 24 novembre, le 5e accord-cadre régissant les règles de gestion de l'eau. Un travail débuté en 2000 et qui porte ses fruits, puisque la consommation a bel et bien diminué.
Développer l'irrigation et le stockage de l'eau ou économiser la ressource ? Le débat fait rage chez les agriculteurs. Le thème a été abordé en fin de semaine dernière à l'occasion de la visite au salon Sitevi à Montpellier du ministre Stéphane Travert.
Nouveau sur le site, une page regroupant les retours d'expériences, classés par thématique. Il en manque encore beaucoup, qui seront ajoutés dans les semaines qui viennent.
Les professionnels se sont réunis autour de la Chambre d’agriculture de l’Hérault, du Syndicat mixte du bassin de l’Or et des communes du territoire, pour évoquer leur engagement en faveur des milieux naturels. Des pratiques éco-responsables qui se traduisent notamment par une réduction de l’usage des pesticides et une meilleure maîtrise des ressources en eau.
Dans les Alpes et les Pyrénées, les premières stations de ski ouvrent leurs pistes. Face à la hausse des températures et à la baisse de l’enneigement, les stations croient avoir trouvé la parade, avec la généralisation des canons à neige. Problème : les quantités d’eau nécessaires pour produire la neige artificielle sont considérables, menaçant les réserves locales en eau potable. Ce qui n’empêche pas les régions alpines de consacrer des millions d’euros de subventions à ces équipements. Alors que les glaciers fondent et que l’eau se raréfie, l’enneigement artificiel est-il vraiment une priorité collective ? Enquête.
Développement de l'irrigation et des stockages ou nécessité d'économiser une ressource qui se raréfie? Le débat sur l'eau fait rage chez les agriculteurs dont l'activité est frappée par le réchauffement climatique et la multiplication des périodes de sécheresse.
Un rapport publié mardi fait état de la situation écologique inquiétante dans les Grands-Lacs. Et les Québécois devraient s’en inquiéter, selon une chercheuse qui vient de démontrer qu’une bonne partie de la pollution du fleuve Saint-Laurent vient de plusieurs centaines de kilomètres en amont.
Avec une qualité de l’eau qui ne cesse de s’améliorer grâce aux efforts et aux investissements des agriculteurs bretons, la profession espère que cette 6e mouture n’apportera pas son lot de contraintes supplémentaires.
Remettre en eau les hauts-marais asséchés pourrait mettre fin à leurs émissions de gaz carbonique. Dans ce but, l’Institut fédéral suisse de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) a développé une méthode de compensation qui permet d’évaluer de manière fiable ce type de pollution atmosphérique. On estime que les hauts-marais asséchés, très nombreux en Suisse malgré l’obligation constitutionnelle de les protéger, émettent quelque 19’000 tonnes de CO2 par an.
Entretien avec Céline Tramontin, nouvelle présidente du syndicat mixte qui la gère. Une semaine après avoir été élue à la tête de son comité syndical, Céline Tramontin revient pour La Provence sur les enjeux de la présidence du Syndicat Mixte de gestion de la nappe phréatique de la Crau (Symcrau), fonction qu'elle occupe désormais.
Le député Dominique Potier (PS), auteur du rapport qui a donné naissance au plan Ecophyto II, visant à réduire l’usage des pesticides en France, souhaite profiter des États-généraux de l’alimentation pour véritablement mettre en œuvre ce plan, bloqué selon lui par les « lobbys ».
Les 9 et 10 novembre 2017, l’Institut de géographie et durabilité (IGD) de l’Université de Lausanne et l’Institut Tourisme de la HES-SO Valais-Wallis ont organisé à Sion, Sierre et Montana, un colloque scientifique dédié aux relations entre tourisme et gestion de l’eau vues sous trois angles : l’eau, une ressource pour le tourisme ; les impacts du tourisme sur la gestion de l’eau ; tourisme, eau et changements climatiques.
Le Secrétariat du RIOB prépare deux nouveaux manuels que nous voudrions publier pour le prochain Forum Mondial de l’Eau de Brasilia en Mars 2018 et qui viendront s’ajouter à la collection des « Manuels du RIOB » créée en 2009 : Manuel des systèmes d’Information de l’eau : gestion, traitement et valorisation des données sur l’eau ; La participation des acteurs économiques et de la société civile dans les bassins de rivières, de lacs et d’aquifères.
Hier matin, le syndicat mixte d’aménagement du bassin de la Gartempe a présenté la réception finale des travaux de restauration de la Brame : la dernière tranche d’un chantier qui a duré plus de deux ans.
Ces derniers mois, Pékin a refusé de livrer des données à l’Inde sur le flux du Brahmapoutre, provoquant des inondations meurtrières en aval. Le pays a aussi prévu de détourner une partie des eaux de ce fleuve pour irriguer ses champs.
Selon leurs activités quotidiennes et leurs habitudes de consommation, les ménages exercent des pressions sur l’environnement. Ces pressions génèrent collectivement de profondes répercussions, notamment sur les ressources naturelles. Un document diffusé par le Commissariat général au développement durable (CGDD) présente une sélection d’indicateurs sur les pressions et impacts sur l’environnement associés aux pratiques et modes de vie des ménages. Qu’en est-il de l’empreinte "eau" ?
La Commission européenne a engagé une consultation sur la révision de la Directive européenne sur l’eau (DCE). L’European Water Movement (EWM) incite les citoyens à peser sur l’organisation de cette consultation, ouverte jusqu’au 17 novembre prochain.
Le 1 décembre 2017 voit le lancement d’un réseau européen sur la connaissance et la gestion des ripisyvles : CONVERGES, piloté par Simon Dufour, enseignant-chercheur à l'université de Rennes 2, au sein du LETG-Rennes.
Les résidus de produits phytosanitaires comptent parmi les polluants organiques les plus fréquemment recensés dans les eaux souterraines. Si les substances actives de produits phytosanitaires dépassent rarement l’exigence chiffrée de l’ordonnance sur la protection des eaux (0,1 µg/l), certains de leurs métabolites s’observent à grande échelle et à des concentrations nettement supérieures. C’est ce que révèlent les analyses de l’Observation nationale des eaux souterraines NAQUA.
Les Etats membres de l'UE ne sont pas parvenus à trouver un accord à la majorité qualifiée pour renouveler pour 5 ans la licence de l'herbicide glyphosate. La Commission va resoumettre sa proposition, fin novembre, à un comité d'appel.
La lutte contre les pollutions diffuses et la protection des captages d’eau potable est une problématique commune dans les différents pays Européens. Dans cet objectif, les acteurs européens ont mis en place des actions variées pour lutter contre les pollutions liées essentiellement aux pesticides et aux nitrates.
Pour améliorer cette lutte, l’accès à des retours d’expériences en dehors du territoire français peut permettre : de découvrir des démarches de protection innovantes ; de partager des techniques de protection des captages entre acteurs européens ; de favoriser la création d’un réseau d’acteurs européens sur la protection des captages.
L'exploitation bovin-lait de l'établissement de Pamiers convertit une parcelle de 12 ha, correspondant au périmètre rapproché d'un captage d'eau potable, en système de culture agroforestier en agriculture biologique et auto-fertile. Un défi technique et économique riche en implications pédagogiques...
20 ans d’action de l’agence de l’eau et des millions d’euros auront permis la restauration écologique du Rhône. Il reste beaucoup à faire, mais la qualité des eaux a été améliorée, sa pollution divisée par cinq. Même les poissons choisissent désormais le fleuve pour vivre.
Les relations entre l’eau et le climat sont nombreuses et les dérèglements de leurs cycles du fait des activités humaines s’entretiennent réciproquement. Pour l’expliquer, les auteurs de cette tribune passent par le dessin.
Les ministres de la Transition écologique Nicolas Hulot et de l’Agriculture Stéphane Travert ont annoncé jeudi la mise en place d' »une cellule d’expertise » sur la gestion de l’eau dans le domaine agricole, « pour anticiper les conséquences du dérèglement climatique ».
Suite à la signature du 3ème Plan départemental de l’eau par les différents partenaires le 3 octobre 2017, le Département a organisé les 17 et 19 octobre derniers, deux demi-journées de réunions afin d’informer les élus ainsi que les différents acteurs de l’eau de la nouvelle politique de l’eau du Département, ajustée afin d’être encore plus cohérent avec les objectifs du 3ème Plan.
La Commission suisse d’experts pour la cryosphère – c’est-à-dire l’ensemble des milieux terrestres où l’eau est présente sous forme solide – vient de mettre en ligne sous forme de graphiques interactifs des séries choisies de mesures de longue durée sur la neige, les glaciers et le pergélisol. Ce nouveau portail, hébergé sur le site de l’Académie suisse des sciences naturelles, explique ces diverses manifestations du froid et décrit l’évolution de la longueur et du bilan de masse des glaciers.
Le contrat territorial Vrille – Nohain – Mazou a permis d’approfondir une réflexion commune sur l’enjeu de l’eau en concertation avec l’ensemble des partenaires, et de proposer des actions adaptées pour reconquérir la qualité des cours d’eau et des nappes phréatiques.
Le réexamen, et le cas échéant la révision, des programmes d'action "nitrates" régionaux doit aboutir avant l'été 2018, de manière à les mettre en œuvre dans les zones vulnérables au 1er septembre 2018. Tel est le message adressé par les ministres de la Transition écologique et de l'Agriculture aux services déconcentrés de l'Etat (Draaf et Dreal) via une instruction en date du 6 octobre 2017.
Le 11 octobre 2017 ont été inaugurées deux nouvelles aires de lavage collectives dans le département de Côte-d’Or, portant à 10 le nombre total d’aires collectives en service dans le département.
Entre 2012 et 2016 l’Agence française pour la biodiversité a observé les étiages estivaux des cours d’eau métropolitains. Sur 3.302 stations d’observation, un tiers a connu au moins une période d’assèchement.
La récolte des olives, la culture de fleurs, les élevages des moutons souffrent de l'absence de pluies depuis plus de six mois sur la Côte d'Azur. La chambre d'agriculture du département demande la mise en place de nouveaux moyens pour conserver l'eau.
Une expérimentation doit être menée dans les Hautes-Pyrénées. Le projet est controversé, en raison de risques potentiels pour la santé et l’environnement.
"Les mesures de restrictions d'eau qui ont marqué l'été 2017 ont montré la nécessité de mettre en œuvre des actions concrètes pour gérer la ressource en eau et préserver l'environnement. C'est pourquoi, (…) le Conseil départemental a décidé d'engager une réflexion commune sur l'aménagement durable de notre territoire", a déclaré Georges Méric, président Conseil Départemental de la Haute-Garonne (socialiste).
Alors que l’UFC-Que choisir vient de publier les résultats d’une étude alarmante sur l’état des ressources en eau françaises, l’AFB met à disposition des documents en ligne : référentiels cartographiques, guides, outils de modélisation et de gestion, ou encore indicateurs hydrologiques.
Alors que débute la deuxième phase des Etats généraux de l’alimentation, l’UFC-Que choisir dénonce la responsabilité de l’agriculture intensive, qui répand massivement des pesticides.
L’appel à idées innovantes Eaux Pluviales et Végétal A2I-EPV des pôles de compétitivité DREAM et VEGEPOLYS a pour objectif de recueillir des idées innovantes dans les domaines suivants : Bâti végétalisé et agriculture urbaine ; Phyto-épuration et phyto-remédiation, en particulier dans les noues ; Gestion intégrée et régulation végétalisée des eaux pluviales.
L'association Hydrauxois propose à la réflexion nationale des riverains ce texte sur l'avenir des rivières. A l'idée parfois dévoyée et assez pauvre de rivière "sauvage" ou "renaturée", qui inspire depuis une décennie la programmation publique, nous préférons un nouvel horizon : la rivière durable, riche de l'ensemble de ses patrimoines, conciliant l'ensemble de ses usages, préservant l'ensemble de ses potentialités écologiques, gérée en concertation avec l'ensemble de ses riverains. Ce texte exprime aussi une attente de plus en plus forte dans nos sociétés : que la décision publique se rapproche des citoyens, qu'elle suscite et écoute leur parole pour co-construire la décision, au lieu de s'en éloigner dans un déficit démocratique de plus en plus alarmant. Nous appelons nos consoeurs associatives à une lecture critique du présent texte et à une réflexion collective pour la création d'un label "rivières durables", susceptible de potentialiser nos actions et de proposer aux élus un cadre nouveau de gouvernance pour nos rivières.
Les dispositifs enherbés placés dans les zones humides ripariennes permettent l’interception et la rétention de polluants agricoles, comme le phosphore apporté par l’érosion des parcelles agricoles situées en amont. Cependant, l’accumulation de phosphore dans ces zones présente un risque pour les masses d’eaux superficielles, puisque, comme le montrent les résultats de cette étude, les zones humides sont des bioréacteurs capables de convertir le phosphore particulaire en phosphore dissous. Avec le temps, les zones humides ripariennes peuvent donc passer du statut de puits de phosphore particulaire à celui de sources de phosphore dissous, plus mobile et plus biodisponible.
Le gros des actions du SYRIBT va porter sur la restauration écologique des rivières. Des secteurs très dégradés, comme par exemple la Turdine à l'entrée de Tarare, ont été ciblés, et des projets visant à améliorer la situation vis-à-vis des inondations et à redonner un caractère plus écologique ont été conçus. Le financement de l'agence de l'eau est fonction de l'ambition écologique des projets, et peut atteindre les 80%.
D’ici l’an 2090, 90% des glaciers encore visibles dans les Alpes de Suisse centrale auront sans doute pratiquement tous fondu, provoquant alors une modification importante du bilan hydrique régional. Ce qui revient à dire que celles et ceux qui naissent aujourd’hui pourront voir probablement des paysages complètement libérés de leurs glaces. C’est l’une des conclusions auxquelles sont parvenus des chercheurs de l’Université de Fribourg, mandatés par la Commission de surveillance du Lac des Quatre-Cantons.
Petit mammifère de la famille des castors et originaire d’Amérique latine, le ragondin s’est installé partout en France. Au point d’appauvrir l’environnement et de répandre une maladie, la leptospirose. Mais faute d’assez de prédateurs, il est difficile de rétablir l’équilibre écologique. Enquête - et reportage photo.
Ce mardi 26 septembre, un comité de pilotage a été créé pour essayer de résoudre les problèmes de pollution qui touchent le littoral de Coutances Mer et Bocage. Il réunit les élus, les services de l'Etat, les représentants des conchyliculteurs et agriculteurs, l'ARS ou encore l'agence de l'eau.
Les contrats territoriaux de l'Indrois, de ses affluents et de l'espace naturel sensible des Prairies du Roy, de l'Esves et de ses affluents ont été signés le 19 septembre dernier, à Genillé. L'objectif de ces contrats est de fixer - pour la période 2017-2021 - les règles environnementales s'appliquant à la gestion de l'espace naturel et des rivières ainsi qu'à tous les travaux d'entretien à y réaliser.
Le syndicat des industriels de l’ANC a tenté d’empêcher la publication de l’étude scientifique, commandée par le ministère de l’Ecologie, mettant en cause des pratiques commerciales qui affectent plusieurs milliers de foyers français. La manœuvre a échoué…
Le WWF Suisse s’est fixé entre autres objectifs de préserver les rares ruisseaux et rivières encore naturels, précieux sur le plan écologique, et d’assurer leur protection. Il a inventorié 64 "perles de rivière" qu’il présente dans une nouvelle brochure.
Une équipe dirigée par Abdelhak El Amrani (ECOBIO) en collaboration avec des chercheurs américains publient en octobre 2017 dans la revue Journal of Environmental Management un article basé sur huit ans d’étude en site pilote (Temacine, Algérie). L'objectif était d’améliorer le traitement et à la réutilisation des eaux usées des zones humides artificielles en utilisant les plantes et le microbiome de leur rhizosphère. Ces huit ans d’étude révèlent que les monocotylédones ont été sélectionnées au cour de l’évolution pour supporter de fortes pollutions en zone humide en comparaison aux dicotylédones. Ces résultats trouvent des applications en métaremédiation.
Une enveloppe de 19 ME va être consacrée à la protection de 17 000 habitants et 740 entreprises dans le Pays de l'or. Confié au syndicat du bassin de l'Or, ce nouveau programme «complet» devrait obtenir des financements de l'Europe, de l'Etat et des collectivités locales.
Mardi 19 septembre, à Thonon-les-Bains, les partenaires du Contrat de rivières ont signé le document validant la mise en place de la stratégie globale de gestion et de protection de l’eau des rivières des Dranses et des affluents de l’est lémanique, porté par le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Chablais (SIAC).
La capitale veut renforcer sa capacité à faire face aux chocs prévisibles comme imprévisibles. Une stratégie qui la conduit à développer une gouvernance participative et à coopérer avec les territoires qui l’entourent.
Mares, cours d’eau, fossés, tourbières... La définition et la délimitation de ces zones humides sont souvent source de controverses et de dérives. A quoi servent -elles ? Quels en sont les richesses et le rôle en matière d’équilibre environnemental ? Doit-on craindre pour leur sauvegarde ?
La prolifération des algues vertes sur certaines plages bretonnes témoigne d’un phénomène de pollution en pleine recrudescence sur la planète : l’eutrophisation. Une expertise scientifique est publiée aujourd’hui pour faire la lumière sur les origines et les conséquences de ce syndrome d’indigestion des milieux naturels.
L’agence de l’eau a lancé un nouvel appel à initiatives en faveur de la biodiversité. Études de connaissance, travaux, actions de communication... faites vos propositions !
Les côtes méditerranéennes abritent 626 lagunes. Des espaces sensibles et fragiles soumis plus que d’autres aux pollutions. Les cas de Venise en Italie, Nador au Maroc, Bizerte en Tunisie ou du littoral français montrent, chacun à leur échelle, la nécessité de mieux connaître les lagunes et leur évolution, première étape d’une meilleure protection de ces zones très sensibles.
Tempête sur le marché des dispositifs d’ANC: une étude publique révèle que 8 dispositifs de traitement sur 10 sont inacceptables… Les usagers n’ont pas fini de trinquer ! Tout ceux qui étaient présents, à Limoges, ce mercredi 13 septembre, en ce premier jour des Assises Nationales de l’ANC, dans une salle de plénière pleine à craquer, ont dû éprouver le même sentiment de vivre en direct l’implosion d’un système.
Le 13 septembre 2017, le Grand Avignon a signé un contrat d'agglomération avec l'agence de l'eau. Jean-Marc Roubaud, président du Grand Avignon a répondu aux questions de Sauvons l'eau.
L’agence de l’eau a déjà décerné son label à 64 rivières des bassins Rhône-Méditerranée et Corse. L’année 2017 sera-t-elle un bon cru ? Le nouvel appel à candidature est ouvert jusqu’au 31 janvier 2018 auprès des structures de gestion des rivières. Le palmarès sera dévoilé au printemps 2018.
Une part de plus en plus vaste des océans est dépourvue d'oxygène. Alors que la biodiversité marine peine à y vivre, l'homme continue d'aggraver ce phénomène de «zones mortes». Les scientifiques blâment les pesticides et le réchauffement climatique.
Dans un entretien accordé à Eaux glacées, Bernard Rousseau, ancien président de France Nature Environnement, créateur et animateur du réseau “Eau” de l’association durant 20 ans, livre une analyse magistrale de l’impasse de l’actuelle agro-industrie et de ses effets délétères sur l’environnement. Il estime que le gouvernement recycle de vieilles recettes en relançant une politique de l’irrigation qui ne répond pas aux nouveaux enjeux de la période, et appelle à une mobilisation redoublée de la société civile pour défendre et promouvoir une gestion soutenable de la ressource en eau.
D’ici à deux ans, une nouvelle station de pompage sera réalisée à hauteur du barrage de Jonage. Son but : limiter les prélèvements dans la nappe phréatique et leur préférer ceux dans le Rhône.
En août, les ministres de l’Agriculture et de la Transition écologique ont présenté leur plan de gestion de la ressource en eau. Si l’auteur de cette tribune salue les objectifs désignés, il déplore l’absence d’engagement à la hauteur des enjeux. Et rappelle un bon moyen de libérer des ressources en eaux : fermer les centrales nucléaires !
France Nature Environnement a timidement contesté le 3 septembre 2017, par communiqué de presse, l’actuelle campagne de propagande massive conduite en faveur de la réutilisation des eaux usées (Re-use ou Reut en France), par les autorités européennes, françaises, relayant les ambitions de Veolia et Suez, comme de la FNSEA, qui se sont de belle date prononcées en faveur de cette fuite en avant technologique, qui est une aberration environnementale et sanitaire. Thierry Uso, membre d’Eau secours 34 et de l’European Water Movement, critique cette illusion funeste.
Le projet Interreg CPES « Channel Payments for Ecosystem Services », piloté par l’Université de Chichester (Angleterre), vise à améliorer la qualité de l’eau dans les bassins-versants agricoles intensifs du sud de l’Angleterre et du nord-ouest de la France (Bretagne, Normandie), en testant les modalités d’implantation et de pérennisation dans ces bassins-versants d’outils financiers de type Payment for Ecosystem Services (ou Paiement pour Services Ecosystémiques - PSE - en français).
Le président de la Chambre d’agriculture du Vaucluse, André Bernard, producteur de tomates à Uchaux dans le Nord du département, vient de plaider, dans un entretien fleuve au quotidien La Provence, pour que la sécurisation de la ressource passe par un colossal projet d’irrigation de tout le Nord Vaucluse grâce à des pompages de l’eau du Rhône, qui concernerait quatre vingt communes et quatre mille exploitants agricoles. Eaux glacées a interrogé un ingénieur agricole tout juste retraité, fin connaisseur de la région, qui conteste un projet démesuré, totalement inadéquat, qui témoigne de l’impasse de la fuite en avant dans l’irrigation que le gouvernement vient de concéder à la FNSEA et aux irrigants.
Une zone humide défrichée, la biodiversité saccagée, des terres agricoles dévorées, la loi méprisée : voici le projet de quatorzième golf en Gironde, à Villenave d’Ornon. Qui est inauguré ce 2 septembre 2017.
Cet automne, le Grand Verdun va lancer un plan de restauration de la Meuse, ses affluents, ses biefs et ses annexes hydrauliques. Un projet ambitieux qui devrait durer cinq ans.
Les vendanges viennent à peine de débuter dans le département pour les raisins blancs que la viticulture, l'un des secteurs agricoles majeurs en Vaucluse, tire la sonnette d'alarme
Une étude menée au Pakistan sous la direction de l’Institut suisse de recherche sur l’eau (Eawag) [1] est arrivée à la conclusion que quelque 50 à 60 millions de personnes sont aujourd’hui concernées par les risques de contamination par l’arsenic présent naturellement dans les nappes phréatiques qui servent à l’alimentation en eau potable et à l’irrigation. De plus en plus d’indices font également supposer que la généralisation des pratiques d’irrigation fait monter les concentrations d’arsenic dans les sols.
Refonder toute la politique de l’eau et sa planification (SDAGE) au bénéfice exclusif d’une fuite en avant éperdue du modèle agricole productiviste, et donc relancer l’irrigation à outrance sur fonds publics. Telles sont les conclusions sans équivoque du rapport “Eau, agriculture et changement climatique. Statu quo ou anticipation ?”, daté de juin 2017, et que le ministère de l’Agriculture vient de rendre public.
Loin du cliché de carte postale, les oasis du monde recouvrent, sous la lucarne des géographes, une très large palette de situations. Mais si ces «îles dans le désert», soumises elles aussi aux effets de la globalisation, sont aujourd’hui en pleine mutation, l’enjeu reste le même : l’accès à l’eau.
Face au spectre de la sécheresse qui va devenir chronique, il faut changer notre rapport à la gestion de l'eau. C’est le constat préoccupant livré par Saveriu Luciani, conseiller exécutif et président de l’Office d’équipement hydraulique de la Corse (OEHC), tant jeudi soir à Ghisonaccia, devant les agriculteurs en colère, que vendredi matin devant le conseil d’administration de l’Office et le monde agricole. Dressant un point inquiétant de la situation, une sécheresse record, un haut niveau de consommation, des stockages tendus, des perspectives de rupture d’eau à court terme…, il appelle à une indispensable révolution culturelle et culturale. Il annonce l’examen d’un plan de bassin d’adaptation au changement climatique lors de la prochaine session de l’Assemblée de Corse, fin juillet.
Le Tribunal administratif de Poitiers a condamné le 13 juillet 2017 une association d’irrigants de Charente Maritîme à verser 40 000 euros de dommages et intérêts à l’association Nature environnement 17. Le motif ? Avoir méconnu des décisions de justice antérieures et continué à alimenter illégalement des retenues d’eau des années durant.
Après le drame de Sivens, le ministère de l’Ecologie avait commandé une expertise collective sur l’impact cumulé des retenues d’eau sur les milieux aquatiques à l’INRA, l’IRSTEA et l’ONEMA. Rendue publique en mai 2016, cette expertise soulignait l’absolue nécessité d’engager des recherches multidisciplinaires très étendues avant toute décision de création de nouvelles retenues. Précaution que Nicolas Hulot, Stéphane Travert et Emmanuel Macron viennent de fouler aux pieds en cédant au diktat de la FNSEA. Dans la communauté scientifique, l’incompréhensiuon le dispute à la colère.
FNE dénonce la mise en place de dérogation aux arrêtés qui établissent des restrictions d'eau pour notamment des collectivités, industries ou agriculteurs. Précisions avec Lorraine Levieuge, chargée de mission eau pour l'association.
Au cours du demi-siècle écoulé, les pics de débit des cours d’eau européens sont devenus plus précoces dans certaines régions, plus tardifs dans d’autres.
Le “plan” de gestion de l’eau présenté en conseil des ministres le 9 août 2017 par le ministre (supposé) de l’Ecologie, signe, comme c’était aisément prévisible, et comme nous l’avions annoncé, un acquiescement total du gouvernement aux exigences de la FNSEA et des irrigants. Sous la communication fallacieuse, un seul objectif : favoriser la réalisation à grande échelle, en dépit du bon sens, des centaines de projets de création de retenues d’eau actuellement à l’étude, financées par l’argent public, afin de soutenir le “tout maïs irrigué”, catastrophe agrologique, financière et environnementale. Décryptage.
En 1867, les autorités fédérales suisses donnaient leur feu vert à la première correction des eaux du Jura. Ce vaste projet, mené sur deux périodes distinctes et en commun par la Confédération et cinq cantons, est sans aucun doute l’un des plus importants et des plus spectaculaires jamais réalisés en Suisse en matière d’aménagement et de gestion des eaux.
La fixation des distances entre les cultures traitées aux pesticides et les cours d’eau et fossé est désormais laissée à la discrétion des préfets. Ces zones de non-traitement (ZNT) sont un levier important pour la lutte contre la pollution du réseau hydrographique. Les premiers arrêtés publiés dans l’ouest du pays vont être déférés devant la justice, au nom du principe de non-régression.
Paris, Rouen et Le Havre ont lancé en 2016 «Réinventer la Seine», une nouvelle étape historique dans le développement de la vallée de la Seine. Près de trente-cinq sites ont été mis à disposition des innovateurs du monde entier pour accueillir des projets et des usages innovants, qui vont renforcer l’attractivité et le rayonnement des territoires concernés. Ce mercredi 19 juillet, la Ville de Paris, les agglomérations de Rouen et du Havre, HAROPA-Ports de Paris Seine Normandie, ont présenté les résultats de l’appel à projets «Réinventer la Seine» à l’issue desquels 20 lauréats ont été désignés.
La fédération départementale de pêche du Doubs organise toute cette semaine des inventaires piscicoles des cours d'eau du département. Le résultat est catastrophique.
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, le ban et l’arrière-ban des grands, (et même petits, dont on ne se méfie jamais assez), fauves s’apprêtent à déchiqueter à belles dents tout ce qui peut l’être. Sous Pharaon, l’avantage c’est qu’il n’y a même plus à faire semblant de se cacher… Florilège.
Aujourd’hui, « casse-cailloux » est un mot clivant. Dans le massif jurassien, le casse-cailloux est au cœur d’une confrontation entre agriculteurs et environnementalistes. D’ici peu, cette opposition pourrait évoluer en discussion pour aboutir à un consensus.
L’appel à projets de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse visant à financer des actions innovantes pour réduire les pollutions par les nitrates et les pesticides, diminuer les volumes d’eau prélevés pour l’irrigation et préserver les réserves en eau des sols s’est clôturé le 31 mars dernier. Il récompense 24 projets pour un montant d’aide de l’agence de l’eau de 3 millions d’euros.
Faire financer sa bassine à hauteur de 85 % par l'argent public (agence de l'eau, département, Europe) ? Ce n'est pas un rêve mais une réalité, pas loin de la Vienne… en Vendée.
A la suite des événements pluvieux du printemps 2016, à l’origine d’inondations et de coulées de boue dans nombre de secteurs alsaciens, mais également pour la première fois en Lorraine, l’Agence de l’eau Rhin-Meuse et ses partenaires ont décidé d’agir au travers d’un plan d’urgence de prévention de l’érosion des sols comprenant un certain nombre d’aides.
Dans le cadre du Plan national d’action en faveur des milieux humides 2014-2018, les ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires lancent un nouveau Grand Prix milieux humides et urbanisme. Cet appel à candidature vise à maintenir et à renforcer la dynamique initiée par la première édition, en mettant en avant de nouvelles expériences territoriales de préservation, création ou restauration de milieux humides.
En 1867, les autorités fédérales suisses donnaient leur feu vert à la première correction des eaux du Jura : ce vaste projet mené de concert par la Confédération et cinq cantons avait pour objectif de protéger la population de la région des lacs de Morat, Neuchâtel et Bienne contre les fréquentes et graves inondations qu’elle avait à subir ainsi qu’à transformer cette grande plaine marécageuse en terrains propices au développement agricole. Du 4 juillet au 22 octobre 2017, une exposition itinérante – "Régions entreLACées" – doit permettre au grand public de mieux comprendre à la fois le pourquoi et le comment de cet ouvrage d’ingénierie hydraulique unique en son genre en Suisse et les défis actuels en matière d’aménagement des eaux face aux changements climatiques.
La champagne se mobilise pour réduire l'utilisation des produits phytosanitaires. Le CIVC et l'Agence de l'eau Seine Normandie sont associés depuis 15 ans pour mettre en application le programme gouvernemental Ecophyto. Objectif : réduire de 50% ces produits dans les vignes d'ici 2025.
Le président de la chambre régionale d'agriculture, Joseph Colombani, redoute que la production maraîchère, celle des clémentines et l'abreuvement des animaux soient à l'arrêt si la situation de sécheresse devait perdurer
Au 23 juin 2017, 118 arrêtés établissent des restrictions d'eau en France, selon le site Propluvia du ministère de la transition écologique et solidaire. En tout, 36 départements sont concernés par ces restrictions sur tout ou partie de leur territoire, dont 10 ont déclenché le niveau de ''crise'' : le Tarn, le Gers, les Deux-Sèvres, la Vendée, la Charente, l'Indre, la Loire-Atlantique, la Seine-Maritime, la Marne et les Ardennes.
Elle n’a jamais aussi bien porté son nom. Enclavée entre l’Europe, le Caucase et la Turquie, accueillant les eaux usées de seize pays d’Europe centrale et orientale, la mer Noire est l’une des plus polluées du monde. Elle compterait deux fois plus de déchets plastiques que n’importe quelle autre mer en Europe, selon une étude publiée en mai 2017 par l’Environmental Monitoring of the Black Sea (surveillance environnementale du bassin de la mer Noire, Emblas), un programme financé par l’Union européenne et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
En Savoie, les retenues collinaires, c'était le "privilège" des stations de ski. Mais avec la sécheresse récurrente, l'agglomération chambérienne a décidé de s'en doter aussi. Ces bassins d'eau pluviale vont notamment irriguer les vergers. Qui souffrent de plus en plus.
Suite à une forte hausse ces dernières années, l’aquaculture biologique atteint 52 000 tonnes dans l’Union européenne (UE), soit environ 4 % de la production aquacole, selon l’observatoire européen Eumofa.
Les chambres d’agriculture de Bretagne ont mis en place un réseau de fermes de référence. Objectif : un guide pratique de pistes d'actions pour pour faire cohabiter activités agricoles et protection des zones humides dans une relation « gagnant/gagnant ».
L’entreprise publique, créée en 2010, lance une nouvelle campagne de communication illustrant ses liens quotidiens avec les Parisiens et son « positionnement unique » en tant qu’actrice de la métropole et des territoires durables. Les explications de Célia Blauel, présidente d’Eau de Paris, dans le journal du Grand Paris.
La lutte contre les micropolluants constitue l’un des plus grands défis actuels en matière de protection des eaux, car de très faibles concentrations suffisent pour nuire aux organismes aquatiques. Le Conseil fédéral et le Parlement ont déjà pris diverses mesures en ce sens. Le 16 juin 2017, le Conseil fédéral a adopté le rapport « Mesures à la source visant à réduire la charge de micropolluants dans les eaux » en réponse à un postulat déposé par le conseiller aux États Claude Hêche. Le rapport présente les progrès réalisés et les démarches supplémentaires possibles.
Le tribunal des affaires sociales de Saint-Brieuc a ordonné la réouverture des débats sur les causes du décès du chauffeur Thierry Morfoisse, mort en transportant des ulves.
Le débat continue au sein de l'UE sur l'accès aux données scientifiques sur l'innocuité du glyphosate. Les députés ont questionné le commissaire européen Vytenis Andriukaitis qui a confirmé vouloir ré-autoriser la substance herbicide pour dix ans.
L'aquaculture française va mal. Pour la relancer, le Cese propose de restaurer les écosystèmes aquatiques et de favoriser une alimentation plus locale. Une avant-première des futurs états généraux de l'alimentation.
La seconde journée de la formation "Des leviers et des outils pour vous aider à reconquérir vos captages" proposée par l'ENGEES Strasbourg a eu lieu le 2 juin 2017 à l'agence de l'eau Rhin-Meuse. Cette fois-ci, c'est le volet technique qui a été abordé auprès des élus, à travers les questions des filières et du foncier. Vous pouvez télécharger les documents relatifs à cette formation.
Les cantons avaient jusqu’à fin 2012, selon la loi fédérale sur la protection des eaux, pour assainir tous les tronçons à débit résiduel en aval des centrales hydroélectriques pour que les cours d’eau concernés puissent remplir leurs diverses fonctions naturelles. Mais quatre ans après l’expiration du délai légal, seuls sept d’entre eux ont appliqué ces prescriptions légales et trois quarts seulement des prélèvements d’eau sont assainis.
Des échouages massifs et précoces d'algues vertes. Nous l'avons constaté sur place, dans l'une de huit baies touchées par le phénomène, dans les Côtes d'Armor près de Lannion.
Malgré des pluies plus fréquentes début mai, la sécheresse qui a démarré voilà bientôt un an ne se résorbe pas. De nouvelles mesures de protection sont prises.
Une nouvelle étape a été franchie, la semaine dernière, dans l’accord de coopération entre la Corse et la Sardaigne, initié par l’Exécutif territorial nationaliste dès sa prise de fonction en décembre 2015. Pendant trois jours, du 17 au 19 mai, une délégation de l’Office d’équipement hydraulique de la Corse (OEHC), emmenée par son président et conseiller exécutif, Saveriu Luciani, s’est rendue dans l’île voisine pour, notamment, jeter les bases d’une collaboration en matière de gestion d’eau et d’adaptation au changement climatique.
Sur la gestion de l'eau, M. Mézard veut "sortir d'un certain dogmatisme et d'une habitude de dire: ce n'est pas possible. Le changement climatique appelle à une nouvelle approche dans tous ces sujets", selon Mme Lambert. Concrètement, "nous avons parlé de la superposition de formulaires et de délais administratifs qui découragent beaucoup d'acteurs" avec, par exemple, des projets de réserves d'eaux "qui ont 7 ans d'âge et n'ont pas encore abouti", a précisé la président de la FNSEA.
Douze départements ont pris des mesures de restriction d’eau, dont trois départements bretons. Si cet épisode de sécheresse n’est pas encore majeur, le réchauffement climatique rend urgent d’anticiper la multiplication de ces événements.
Le changement des règles d’évaluation du bon état a conduit au déclassement de certaines masses d’eau. Un résultat décevant au regard des actions engagées sur le territoire du SAGE Estuaire de la Loire.
La Région Nouvelle-Aquitaine a lancé le 9 mars dernier une concertation sur l'eau. L'objectif est de consulter l'ensemble des acteurs et usagers de l'eau en vue d'élaborer la nouvelle politique régionale en la matière et d'irriguer les autres politiques régionales (innovation, agriculture, ...). Le 28 avril, une conférence scientifique autour des enjeux de l’eau en Nouvelle-Aquitaine a été organisée par la Région. Les vidéos et les interventions sont disponibles.
Dans le Finistère, le massif des monts d’Arrée est un site remarquable classé Natura 2000 et fournissant en eau une partie du département. Or, explique l’auteure de cette tribune, une ferme-usine de volailles veut y épandre ses déjections.
Entre 40 % et 80 % de la superficie des milieux humides au Québec aurait disparu depuis la fondation de la Nouvelle-France, selon la littérature scientifique. Dans la grande région de Montréal, ce serait plus de 85 % de cette superficie qui aurait été saccagée.
Les Forces motrices Hongrin-Léman ont inauguré la centrale de pompage-turbinage de Veytaux, sur les bords du Léman, la plus puissante de Suisse après celle de Linth-Limmern (Glaris). Avec cette installation supplémentaire, la capacité totale de la centrale a passé de 240 MW à 420 et sa production escomptée est d’environ un milliard de kilowattheures (kWh) de pointe par année, soit l’équivalent de la consommation d’environ 300’000 ménages.
Le nouvel arrêté fixant les conditions d’utilisation des pesticides a été publié. S’il ressemble fort à son prédécesseur de 2006, abrogé par le Conseil d’Etat en juillet 2016, il diminue encore la protection des riverains et s’annonce ravageur pour les cours d’eau du pays.
Comme un peu partout en France, la terre a soif en Lorraine. Selon l'organisme expert Agritel, la région connaît un déficit hydrique de 24% sur la période novembre - avril par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Afin de sécuriser son réseau d’eau potable, la Ville de Metz a lancé il y a un an et demi un projet pilote pour dessaler la Moselle par nanofiltration. Les études sont probantes. Mais cette solution est suspendue. Voilà pourquoi. Les soudières rejettent des chlorures, les agriculteurs des pesticides et des nitrates. Selon l’élu René Darbois, la dépollution de l’eau doit se faire avec eux.
La pose de mini émetteurs sur les poissons de la Doller a commencé ce mercredi à Lauw. L'objectif est de vérifier que les passes à poissons et autres aménagements de la rivière fonctionnent bien et d'acquérir une meilleure connaissance de la rivière qui traverse le Haut-Rhin.
Deux arrêtés viennent préciser le montant de la contribution des agences de l'eau, tant au budget de l'Etat qu'à celui de l'Agence française pour la biodiversité (AFB) créée le 1er janvier 2017. Ces contributions ne sont pas nouvelles. Le premier arrêté ne fait que répartir entre les six agences de l'eau la somme votée en loi de finances pour 2015.
Les cours d’eau et lacs naturels abritent nombre d’espèces animales et végétales et fournissent aussi une contribution importante en termes de protection contre les crues, d’approvisionnement en eau potable et servent à la détente. Pour remplir toutes ces fonctions, il importe que les eaux soient de bonne qualité, que leur débit soit suffisant et qu’elles aient assez d’espace. Les travaux de mise sous terre, de rectification et d’endiguement réalisés ces dernières années ont privé les cours d’eau de beaucoup d’espace : il s’agit désormais de leur en rendre une petite partie. Avec la révision de l’ordonnance sur la protection des eaux (OEaux), en vigueur dès le 1er mai 2017, les cantons peuvent trouver des solutions locales adaptées.
La préservation de la qualité de la ressource en eau destinée à la production de l’eau potable est un enjeu environnemental et de santé publique. Dans ce cadre, l’Agence française pour la biodiversité (AFB) a créé depuis janvier un centre de ressources dédié dont l’objectif est de contribuer à améliorer l’efficacité des démarches locales de protection des captages. Le site aires-captages.fr, premier pilier de ce dispositif, vient d’ouvrir ses portes.
Les membres du Comité d’étang de Berre ont validé à Marignane le bilan de la saison 1 du Contrat d’étang de Berre, qui s’est étalée de 2013 à 2016, et la présentation des actions de la saison 2 couvrant les années 2017 à 2019.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence la plupart des cours d'eau présentent un caractère atypique avec un débit estival souvent naturellement inférieur au débit réservé tel qu'il est défini par la loi ; le député Giraud du 05 avait d'ailleurs fait cette proposition de reconnaissance de nos rivières comme cours d'eau « atypiques » dans son rapport de mission (2015) ; cette reconnaissance permettrait d'éviter ainsi la disparition de nos canaux d'irrigation plusieurs fois centenaires.
Le littoral de Bretagne enregistre le pire début de saison des marées vertes depuis 2009. Chaque année, les collectivités ramassent 30 000 et 70 000 t sur les plages.
Cheminer, cette année, le long de la rive sud du Léman de Genève à Saint-Gingolph, puis l’an prochain en empruntant la rive nord : c’est le voyage artistique proposé à la fois dans une exposition du Musée du Chablais, à Thonon-les-Bains, et dans un catalogue où cohabitent gravures et écrits hérités de ceux qui jadis ont parcouru ces paysages dont Rousseau disait qu’ils exerçaient sur lui un attrait inexplicable.
Des agronomes et des sociologues de l’Inra ont analysé les plans Ecophyto 1 et 2 lancés par le gouvernement pour diminuer l’usage des pesticides en agriculture. Interview de Jean-Marc Meynard, un des auteurs de la publication.
La première base de données permettant d’établir la cartographie, à une grande résolution spatiale, de toutes les zones humides de notre planète et de leur évolution entre 1993 et 2007 vient d’être construite à partir d’un large ensemble de données satellitaires et d’algorithmes "big data". Appelée GIEMS-D3, cette base de données est le fruit d’une collaboration internationale.
Voici la présentation (très) synthétique des défaillances du système de traitement des eaux usées sur l’agglomération du Pays de Montbéliard. Il existe notamment un problème majeur de collecte des eaux usées du à un réseau d’épuration obsolète et dont les délais de remise à niveau sont inacceptables.
Le Sri Lanka est le premier pays à avoir classé en zone protégée l’ensemble de ses mangroves, après avoir tragiquement pris conscience de son importance lors du tsunami de l’hiver 2004. L’élevage industriel de crevettes menace ce vivier nécessaire à la survie des pêcheurs, qui se mobilisent aujourd’hui pour la défendre et la replanter.
Si l’on ne prend pas de mesures pour trouver de nouvelles ressources de financement et pour les utiliser de manière plus efficace, on n’atteindra pas les objectifs mondiaux d’accès de tout être humain à l’eau potable et à l’assainissement. C’est le message-clé d’un nouveau rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui rappelle qu’aujourd’hui encore près de 2 milliards de personnes recourent à des sources d’eau potable contaminées par des matières fécales.
Les pêcheurs du Dessoubre sont inquiets. Les heures sombres de 2014 se profilent à la surface du Dessoubre. De nombreux ombres, juvéniles et reproducteurs, sont de nouveau victimes de la saproneliose, cet espèce de champignon qui ronge leurs écailles. C’est le signe que rien n’a vraiment changé. D’autant plus que les ombres des autres rivières de la région seraient également touchés.
Les précipitations du mois de mars 2017 se sont concentrées essentiellement en début de mois et ont été majoritairement inférieures aux normales de saison.
L’Agence de l’Eau Artois-Picardie lance un appel à projets destiné à soutenir des projets collectifs pour la réduction de l’utilisation des phytosanitaires.
Sur le bassin Artois-Picardie, la présence importante de réseaux d’assainissement de type unitaire, recevant à la fois les eaux usées et les eaux pluviales, accentue les déversements de flux polluants parfois importants dans les milieux aquatiques superficiels. Le présent appel à projets propose d’attribuer des aides exceptionnelles pouvant aller jusqu’à 55% de subvention et 25% d’avance sans intérêt.
Le revers de la médaille de ce printemps trop ensoleillé c'est le manque d'eau, déjà ! Entre septembre 2016 et février 2017, le déficit de pluie en Limousin est de 35%. Les agriculteurs et les maraîchers sont inquiets.
L’animateur du collectif eau de la fédération CGT des services publics revendique un service public national de l’eau et de l’assainissement relevant du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer ainsi que la gratuité de 50 litres d’eau par personne par jour, afin de garantir le droit d’accès à l’eau à tout citoyen et préserver la santé publique. Il exige également l’abrogation de la loi Notre, qui exterminera plus de 90 % des services de proximité de l’eau et de l’assainissement.
Selon une étude réalisée sur mandat de l’Office fédéral de l’environnement, les petits cours d’eau sont en Suisse encore et toujours pollués par une multitude d’herbicides, de fongicides et d’insecticides. Les normes de qualité de l’eau sont loin d’y être respectées et les concentrations de polluant, parfois très toxiques, représentent une vraie menace pour les organismes aquatiques. Un « Plan d’action visant à la réduction des risques et à l’utilisation durable des produits phytosanitaires » est actuellement en cours d’élaboration sous la direction de l’Office fédéral de l’agriculture.
Irriguer tout en préservant la ressource en eau potable, l'association des irrigants Méditerranée veut puiser dans le Rhône, elle l'a dit en assemblée générale lundi. Le projet, qui en est pour le moment au stade des études, est devenu indispensable au vu des dernières sécheresse, estime le président de la chambre d'agriculture de Vaucluse, André Bernard : "Cela permettra des aménagements de sécurisation incendie dans certains secteurs, et un soulagement de l'eau potable. Les collectivités ou les particuliers qui arrosent avec l'eau potable, demain, pourront l'arroser avec cette eau."
André Flajolet, maire de Saint-Venant (62), ancien député du Pas-de-Calais, préside depuis janvier 2016 la commission Environnement et développement durable de l’Association des Maires de France. Impliqué depuis une trentaine d’années dans les politiques publiques de l’eau, il dresse, dans l’entretien qu’il nous a accordé, un constat sans concession d’une situation inquiétante, appelant de ses voeux des réformes désormais indispensables, au regard des défis de la période.
Deux études mandatées par Pro Natura, le WWF et la Fédération suisse de pêche FSP révèlent ce jeudi matin des résultats alarmants sur l’état de la rivière du Doubs.
Le premier Atlas international des nuages date de 1896 et sa dernière mise à jour remonte à 1987, avant même l’apparition d’internet. C’est dire que la nouvelle édition annoncée le 22 mars 2017 à Genève par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) était très attendue. Comprendre les nuages, explique son secrétaire général, le Finlandais Petteri Taalas, est important "non seulement pour prévoir le temps, mais aussi pour modéliser le système climatique et prévoir les ressources en eau disponibles".
Les Organismes Uniques de Gestion Collective doivent établir des règles pour répartir les volumes prélevables entre les agriculteurs. Sur quels principes éthiques fonder ce partage? Quelle vision les agriculteurs ont-ils de ce que serait un partage juste et équitable ?
Chacun le voit, sur les rivières et ruisseaux du Morbihan comme de toute la Bretagne, les débits en cette mi mars sont loin d'être nettement supérieurs à la normale ! Le Préfet du Morbihan a d'ailleurs réuni le comité sécheresse le 15 mars et décidé de maintenir les restrictions d'usages de l'eau. Sauf pour les irrigants semble-t-il, puisque la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) a proposé de donner un avis favorable à leur demande de dérogation.
Sous l'égide de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, 170 participants (agriculteurs, collectivités et industriels) réunis à Montpellier le 16 mars 2017, ont fait le point sur les ressources et les besoins en eau de nos territoires. Dans un contexte de changement climatique, le constat est limpide : sans plan pour gérer durablement les ressources, les situations de crise vont se multiplier et pénaliser le développement économique sur les territoires ! Le déficit hydrologique est estimé à 80 millions de m3 soit l'équivalent de la consommation d'une ville de plus d’1 million d’habitants. Une 2e journée technique sur ce sujet sera organisée en juin 2017 en région PACA.
Le réseau MiDi (Milieux & Diversité), en partenariat avec DREAM, ouvre un appel à communications pour un colloque international « Déclinaison du changement climatique aux problématiques locales de l’eau », qui se tiendra les 5, 6 et 7 février 2018 à Tours.
En Australie, dans le Golfe de Carpentarie, des conditions climatiques extrêmes ont fait mourir des milliers d'hectares de mangroves. Un milieu très prisé de nombreuses espèces.
Dans le cadre des 3èmes Journées Avenir de l’Eau, nous invitons les jeunes professionnels et/ou jeunes diplômés du domaine de l’Eau à concourrir au Trophée HydroJeune. Modalités de participation : Compléter une fiche projet et réaliser une affiche décrivant le projet. Date limite : 30 mars 2017.
Les affiches seront exposées pendant le Salon Professionnel HydroGaïa qui se tiendra les 17 et 18 mai au Parc des expositions de Montpellier. Les projets seront évalués par un jury de professionnel et le trophée sera remis le 17 mai sur le stand de la Région Occitanie. Nous proposerons également aux auteurs des meilleurs projets de les présenter à l’oral pendant l’après-midi du 18 mai.
Des échantillons d'eau du robinet de Montréal analysés pour le compte d'Équiterre ont montré des concentrations d'atrazine inférieures aux normes canadiennes, mais supérieures à celles de l'Union européenne (UE), qui interdit l'utilisation de cette substance active d'un herbicide couramment utilisé en agriculture.
Le président Donald Trump a signé le 28 février 2017 une ordonnance qui habilite l'Agence fédérale pour la protection de l'environnement (Environmental Protection Agency, EPA) à démanteler la réglementation sur l'eau (Clean Water Rule) entrée en vigueur sous la présidence de Barack Obama.
Dans le cadre du Plan Rhône, les exploitations agricoles en zone inondable du Rhône peuvent bénéficier d’un accompagnement et de financements pour la mise en place de mesures de réduction de vulnérabilité au sein de leur exploitation. La Chambre d’Agriculture de Vaucluse organise des réunions locales d’information sur ce dispositif…
Les eaux usées. C’est le thème choisi par la coordination ONU-Eau pour la campagne 2017 de la Journée mondiale de l’eau avec un impératif aussitôt précisé : "au lieu de gaspiller les eaux usées, nous devons les réduire et les réutiliser". Autrement dit : il faut considérer les eaux usées comme une véritable ressource davantage que comme un fardeau qu’on ne veut plus voir. C’est d’ailleurs l’une des cibles des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies pour 2030 que d’augmenter sensiblement le recyclage et la réutilisation de ces eaux en toute sécurité, à l’échelle mondiale [1]. Encore faut-il en maîtriser les risques. Est-ce vraiment le cas ?
Un état des lieux scientifique et des ateliers de concertation associant près de 500 acteurs régionaux de l'eau seront menés durant les prochains mois pour que la nouvelle Région définisse des axes stratégiques pour la gestion de la ressource en eau.
Cette seconde fiche de la série "économie et partage des ressources en eau" revient sur l’expérience menée par la ville de Mérignac en Gironde afin de maîtriser la consommation d’eau à partir des nappes phréatiques, en agissant dans ses espaces verts et ses bâtiments et en diversifiant ses ressources en eau.
Le réseau Captage LR animé par la FREDON a rassemblé, le 2 février dernier, une vingtaine d'animateurs captage pour échanger sur l'évaluation des actions publiques qu'ils mènent : la reconquête de la qualité de l'eau, et la lutte contre les pollutions diffuse sur les captages d'eau potable.
La fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique pose le débat sur les coupes à blanc de la végétation le long des rivières. Ils ne sont pas contre la filière bois-énergie mais veulent protéger la ripisylve, cette bande boisée de quelques mètres de large située le long des cours d'eau. Alors, les pêcheurs du département ont décidé d'alerter les autorités et de poser le débat sur la table.
Alors que l’État cartographie les cours d’eau du pays, la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire, a mobilisé ses troupes pour en faire déclasser le maximum. Enjeu : échapper aux règles sur la lutte contre la pollution. Deuxième volet de l’enquête de Reporterre.
Dans un vaste pays marqué par une distribution très inégale de la ressource en eau, la Tasmanie est un cas à part : arrosée et agricole, elle a beaucoup misé sur l'hydroélectricité, jusqu'à ce qu'une controverse soulève les défenseurs écologistes de la wilderness australienne. Ce conflit, sans avoir affecté la gestion de l'eau en Australie, est devenu le symbole de l'émergence de l'environnement comme enjeu politique et juridique. Par ailleurs, il a profondément marqué la société tasmanienne et continue encore aujourd'hui à façonner le territoire.
Agribio 13 a lancé une enquête pour évaluer la consommation alimentaire des riverains de l'Huveaune. Dans le cadre du Contrat de rivière, le groupement veut proposer "des actions d'accompagnement des producteurs vers des pratiques favorables aux ressources en eau".
Avec un acharnement fort déraisonnable, un parlementaire, coutumier du fait, tente de faire avaliser un nouveau jackpot. Pour construire (partout) des retenues collinaires, au plus grand profit des irrigants, qui applaudissent à deux mains, pourquoi ne pas autoriser celui qui va construire une bassine à revendre les remblais pour autofinancer l’affaire, et pour ce faire légiférer pour soustraire l’opération à l’encadrement réglementaire des ICPE « carrières » ? La madofferie est si énorme que le ministère le renvoie dans ses buts, pour une fois…
C'est un résultat vraiment pas glorieux : en Vendée, seulement 1% des cours d'eau et des nappes phréatiques sont en "bon état" et 2% en Loire-Atlantique d'après l'agence régionale de l'eau.
La Commission thématique concernant l’aspect qualitatif de la ressource en eau du SAGE Haut-Doubs Haute-Loue s’est réunie le jeudi 2 février 2017 au sein des locaux de la Communauté de communes Loue Lison à Quingey.
Une carte publiée par la préfecture du Puy-de-Dôme présente les zones touchées par la pollution aux nitrates. Au total, ce sont 125 communes qui sont "zone vulnérable" dans le département.
Grâce à ses politiques rigoureuses, le Danemark a réussi à dépasser le lien en apparence indissociable entre consommation d'eau et d'énergie. La mise en place du modèle danois au niveau européen ne s'annonce cependant pas facile.
L’engagement du gouvernement à renaturer les rivières suisses est difficile à tenir: seules quelques-unes restent intactes, alors que les autorités veulent accroître la part de l'hydroélectricité.
L’Agence de l’Eau Artois-Picardie lance un appel à projets pour la gestion intégrée et préventive des eaux pluviales. La maîtrise des eaux pluviales constitue un enjeu pour l’atteinte du bon état des masses d’eau sur le bassin Artois Picardie. Fort de son succès en 2016, l’Agence de l’Eau Artois-Picardie souhaite poursuivre le développement de la gestion des eaux pluviales par les activités économiques et consacre une enveloppe de 2 millions d’euros pour 2017 à cet appel à projets. Les dossiers sont à déposer avant le 15 juillet 2017.
Ce mardi soir les Biotois ont pris connaissance des aménagements concernant le plan de prévention risque et inondation. Un plan très polémique. Guilaine Debras, maire de Biot était ce mercredi l'invitée de France Bleu Azur.
En 2016, l'utilisation des produits phytosanitaires a pour la première fois amorcé une baisse. Le mouvement pourrait s'amplifier avec le démarrage des certificats d'économie de produits phytosanitaires (CEPP), qui sont encore dans la navette parlementaire.
Comment est-ce encore possible ? Des agriculteurs du secteur de Chouzelot ainsi que celui situé entre Arc-et-Senans et Cramans (Doubs) ont épandu ces jours-ci leurs effluents d’élevage sur des sols enneigés. Une pratique totalement interdite pour protéger les milieux aquatiques : les plantes n’étant pas là pour absorber les éléments nutritifs dont elles ont besoin, les nitrates vont directement dans la rivière… Les photos ont été diffusées aujourd’hui par la Fédération de pêche du Doubs et le collectif SOS Loue et rivières comtoises. Les défenseurs des milieux aquatiques sont en colère car cette pratique se reproduit généralement chaque hiver.
Le 24 novembre 2016, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) [1] organisait une journée exploratoire à Montreuil à destination d’acteurs locaux de divers horizons [2] sur la pratique du dialogue territorial pour « éviter les blocages dans les projets liés à l’eau et l’agriculture ». Retour sur cette journée riche en enseignements.
Le président de la chambre d'agriculture, Philippe Vergnes, a fait de l'irrigation des cultures la priorité de son mandat. La sècheresse déplorée au cours de l'été dernier impose des actions fortes.
"Il est temps d'arrêter de considérer les eaux usées comme des déchets pour plutôt les voir comme des ressources pouvant être utilisées pour cultiver ou encore pour lutter contre les pénuries d'eau dans le secteur agricole". C'est le message que l'organisation mondiale de l'agriculture (FAO) a fait passer du 19 au 21 janvier dernier lors du Forum mondial pour l'alimentation et l'agriculture.
Au bout d’un travail commencé en 2011 et une 1ère étude menée en amont du barrage de l’Agly, le Pays vient de clôturer une 2ème étude, cette fois-ci à l’aval, sur la ressource en eau du bassin versant de l’Agly. Il s’agissait surtout de doter les ASA des canaux d’irrigation d’un plan d’actions personnalisé leur indiquant leurs marges de manœuvre pour optimiser la ressource en eau tout en assurant la satisfaction des usages agricoles.
L’Agence de l’Eau Artois-Picardie lance un appel à projets auprès des bailleurs pour des travaux relatifs à :
La réhabilitation et/ou la mise en séparatif des réseaux d’assainissement,
La gestion préventive et intégrée des eaux pluviales,
Les travaux d’adduction d’eau potable.
Déposez votre dossier avant le 15 Mai 2017 auprès de l’agence de l’eau.
Le gouvernement a l'intention de facturer aux entreprises d'embouteillage d'eau un peu plus de 500 $ par million de litres d'eau puisée, alors que la province exige actuellement 3,71 $.
Des mesures exceptionnelles ont été prises, la semaine dernière, pour anticiper une sécheresse possible cet été. Du coup, certaines frayères à saumons sont asséchées.
Le Syndicat Intercommunal de la Brague et de ses Affluents (SIAQUEBA) vient d'achever le dernier chantier de réparation des dégâts causés par la crue du 3 octobre 2015 sur la Brague dans les Alpes Maritimes, et en parallèle, il restaure la continuité écologique du cours d'eau.
Depuis plusieurs années, les projets de revitalisation de cours d’eau se sont multipliés en Suisse. Les corsets de béton qui emprisonnaient les rivières sont peu à peu détruits pour laisser place à des berges capables d’accueillir toutes sortes d’espèces végétales et animales et de redonner aux eaux leur dynamisme naturel. Mais que sait-on du bénéfice écologique de ces corrections ? Peut-on quantifier leur efficacité ? Oui, répondent des scientifiques de l’Institut fédéral de recherches sur l’eau (Eawag) qui ont mis au point un système qui permet de mieux mesurer leurs impacts.
La chaire AgroSYS a organisé en collaboration avec son partenaire la SCP (Société du Canal de Provence), l’AFEID et l’Association des irrigants des régions méditerranéennes Françaises, le colloque ayant pour thématique « L’agro-écologie et l’irrigation font-elles bon ménage ?». L’entièreté des interventions ont fait l’objet de captations vidéos disponibles ci-dessous.
La première fiche de cette nouvelle série vient de paraître. Elle porte sur la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture, pour préserver le milieu récepteur, avec une expérience menée à Château-Renault par deux agriculteurs.
La commission du développement durable de l’Assemblée Nationale présidée par le député (PS) de l’Indre Jean Paul Chanteguet, a organisé le mercredi 23 novembre 2016 une table ronde consacrée à « l’usage et à la gestion équilibrée des cours d’eau ». Conformément aux procédures habituelles de travail des commissions du Parlement, elle a auditionné plusieurs experts sur le thème de la continuité écologique, dans le prolongement du rapport "Vigier-Dubois". Lesdits experts ont littéralement dynamité le consensus convenu sur ladite « continuité écologique », révélant les enjeux cachés d’une véritable supercherie, qui a déjà provoqué des dégâts considérables depuis une dizaine d’années.
Face aux évolutions réglementaires, les six collectivités membres du SMEAG, Syndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne, ont décidé de porter une réflexion collégiale sur la gouvernance du grand cycle de l'eau à l'échelle du grand bassin de la Garonne. C'est le Département de la Haute-Garonne qui coordonne cette étude.
L’OIEau a été chargé, dans le cadre de la réunion annuelle du Réseau Euromed, d’organiser et animer le 3 novembre 2016 à Nice un atelier d’échanges sur la gestion des services d’eau et d’assainissement qui a réuni les représentants de 50 villes. Les présentations sont disponibles.
Depuis la création de la première Cellule d’Assistance Technique aux Zones Humides en 2001 sur le bassin Adour-Garonne, le réseau des CATZH ne cesse de se développer. Initiées par l’AEAG[1] et soutenues par la région Occitanie, en 2016 ce sont 14 CATeZH qui jalonnent le territoire pour favoriser la préservation des zones humides.
Après un quart de siècle qui a régulièrement vu la Suisse abaisser sa consommation d’eau, les statistiques montrent une nette inversion de la courbe en 2015. Certes l’augmentation de la consommation de 3,5% par rapport à l’année précédente s’explique principalement par la sécheresse survenue au cours du deuxième semestre. Mais il n’est pas exclu, compte tenu des changements climatiques, que ce scénario puisse se répéter dans les années à venir.
Des chercheurs de l’Université de Toronto, au Canada, ont annoncé à l’Union américaine de géophysique avoir découvert dans une mine de Timmins, en Ontario, la plus vieille eau connue jusqu’à présent.
L'utilisation croissante d'eau douce dans l'agriculture, l'industrie ou pour la consommation humaine menace de disparition des réserves aquifères à travers le globe au cours des prochaines décennies, causant d'importantes pénuries, ont mis jeudi en garde des experts.
En Chautagne, en Savoie, deux projets exceptionnels vont restaurer 160 des 2100 hectares du marais d’ici à 5 ans. Au XXe siècle, ces zones humides avaient été asséchées dans les bois ou dans les champs.
En baie de Lannion, la CAN (Cie armoricaine de navigation, filiale de Roullier) convoite le sable coquillier notamment pour amender les sols. Pourtant, depuis toutes ces années de polémique autour de l'extraction de sable, on n’entend jamais le monde agricole, dont il est difficile de connaître réellement les besoins.
Après les contrats de rivière sur la vallée du "Chassezac" et sur le bassin "Beaume Drobie" signés en 2015, la Commission Locale de l’Eau du bassin versant de l’Ardèche s’est réunie ce jeudi 8 décembre 2016 pour donner son feu vert au 3ème contrat de rivière du territoire : le nouveau Contrat "vallée de l’Ardèche" 2017-2021.
De la cabine au fond du jardin au projet de récupération des urines à grande échelle, les toilettes sèches sont une solution à l’épuisement de notre système d’assainissement fondé sur le tout-à-l’égout. De plus, nos déjections pourraient être recyclées et nous apporter une précieuse source de fertilisants.
La petite affaire et les grands principes ou la réduction du débit d’eau une nouvelle fois jugée illégale, commentaire sur l’arrêt de la Cour d’appel de Limoges du 15 septembre 201. Par Daniel Kuri, Maître de Conférences de Droit Privé, Université de Limoges.
Le ministère de l’agriculture a annoncé la fin d’un contentieux de plus de deux ans entre la France et l’Europe au sujet de l’application d’une directive sur les nitrates.
Le nouvel appel à projets de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse est ouvert jusqu’au 31 mars 2017 aux chambres d’agriculture, stations expérimentales, établissements de formation, associations de développement et instituts techniques du secteur agricole. Doté de 2 millions d’euros, il cible les projets innovants qui visent à réduire les pollutions par les nitrates et les pesticides, réduire les volumes d’eau prélevés pour l’irrigation et préserver les réserves en eau des sols. Les projets retenus pourront bénéficier d’un taux d’aides maximal de 80%.
Réparties sur 245 000 km2, ces régions privées d’oxygène augmentent sur les côtes et en pleine mer en raison de l’utilisation de pesticides et du réchauffement climatique.
À l’occasion d’un colloque organisé par l’APCA (chambres d’agriculture) à Paris, la profession agricole a pointé les inquiétudes que suscitent les programmes de gestion des risques en cours d’élaboration.
Le programme du bassin versant de l'Ic a fêté ses 20 ans. Face aux efforts accomplis pour retrouver une qualité d'eau, les agriculteurs ont été félicités par les partenaires locaux lors d'une soirée et d'un repas anniversaire.
En Haute-Corse, environ 200 agriculteurs ont été victimes des intempéries de jeudi dernier. Ils vont probablement être indemnisés. Mais ils veulent avant tout éviter d’être à nouveau sinistrés.
La gestion des eaux pluviales est une préoccupation croissante des collectivités. La métropole lyonnaise, qui gère en direct l'assainissement, fait évoluer sa stratégie pour ne pas saturer ses 3100 kilomètres de réseau d'eaux usées et ses 12 stations d'épuration.
Du 27 octobre 2016 et au 17 septembre 2017, le Musée Alpin Suisse (Berne) propose à ses visiteurs, au travers d’une nouvelle exposition spéciale, de se projeter vers l’horizon 2051 et d’imaginer comment, à ce moment-là, la Suisse s’approvisionnera en eau.
Le duel au sommet entre les deux prétendants de la primaire de la droite n’aura laissé aucune place à l’environnement, l’agriculture, l’eau…, ce qui en dit long sur la période. Tout aussi révélateur, le soin qu’ont apporté François Fillon (s’autoproclamant "paysan sarthois"...), et Alain Juppé à répondre aux questions que leur a posé La France Agricole. Nos deux champions, les deux pieds dans la glaise, ont évidemment promis monts et merveilles au “peuple des campagnes”...
A Usseau, un projet de réserve d’eau de 330.000 m 3 destinée à l’agriculture au-dessus d’un village inquiète les riverains. Confrontation de deux logiques.
La chambre d’agriculture du Gard a pu mettre en place, avec des aides financières de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, un poste d’animateur sur la gestion quantitative de la ressource. Ses missions ? Favoriser les techniques économes en eau auprès des agriculteurs, ou encore mettre en place l’Organisme Unique de Gestion de la Ressource, mais aussi participer avec Philippe Cavalier, Président de la commission « EAU » de la chambre d’agriculture, aux échanges et discussions au sein du Comité de Rivière de la Cèze.
Le cycle de l’eau est intimement lié aux processus du climat, explique l’auteur de cette tribune. Sécurité hydrique, soutenabilité de l’agriculture et soutenabilité écologique sont les trois piliers d’une politique de l’eau permettant de réduire le changement climatique.
Jean-Claude Oliva est le directeur de la Coordination eau Île-de-France.
Lundi 14 novembre, toutes les parties prenantes du « dossier Sivens » se réunissent à l’Ecole des Mines d’Albi autour des Préfets du Tarn et du Tarn et Garonne. Ordre du jour : tirer les enseignements de l’audit patrimonial réalisé au printemps dernier et préparer l’élaboration d’un « projet de territoire » pour la vallée du Tescou.
L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse lance un nouvel appel à projets ciblant le monde agricole. Doté de 5 millions d’euros, il cible les projets de modernisation des infrastructures hydrauliques et de mise en œuvre des technologies économes en eau. Le dépôt des dossiers aura lieu de novembre 2016 à fin 2017, uniquement dans le cadre des appels à projets des programmes de développement ruraux, PDR. Les lauréats verront leurs projets financés jusqu’à 50% par l’agence de l’eau.
Les animateurs des captages prioritaires du Languedoc Roussillon ont récemment visité l’Observatoire de Roujan, une occasion de découvrir un dispositif de recherche à la pointe dans son domaine d’étude de la dynamique des contaminations par les produits phytosanitaires en lien avec les activités agricole du territoire. L’observatoire a été créé en 1992. Il est géré par l’équipe du Laboratoire d'Etude des Interactions entre Sol-Agrosystème-Hydrosystème (LISAH) de l’INRA.
La protection des zones de captage, notamment vis-à-vis de la problématique des pollutions diffuses fait partie des grands défis sociétaux actuels en se plaçant à l’interface entre enjeux économiques, sociaux, environnementaux et sanitaires.
Afin de répondre aux enjeux liés à la protection des captages, les ministères en charge de l’écologie et de l’agriculture, l’ONEMA et les agences de l’eau travaillent avec leurs partenaires de la recherche au développement d’outils méthodologiques destinés à permettre de mettre en place des démarches de protection efficaces. Un Groupe Technique a été constitué 2010.
Pour diffuser facilement les informations et documents, un site internet a été mis en ligne pour valoriser, entre autres, les productions du GT "Protection de captage".
900 millions de mètres cubes : c’est la masse de glace qui a fondu entre octobre 2015 et septembre 2016 sur les glaciers de Suisse. C’est-à-dire l’équivalent ou presque de la consommation annuelle d’eau potable du pays. Les chercheurs du Réseau suisse des relevés glaciologiques (GLAMOS) qui ont obtenu ce chiffre par extrapolation de leurs observations estiment que le volume des glaciers encore existant a donc reculé cette année de 1,5%. Ce niveau de fonte se situe certes dans la moyenne des valeurs enregistrées durant la dernière décennie, en dessous de celui des années comme 2003 ou 2015, mais il reste très préoccupant.
La Commission européenne lance une seconde consultation pour déterminer les exigences de qualité minimales pour les eaux épurées réutilisées. Celle-ci rentre dans le cadre de l'élaboration de règles communes pour faciliter leur diffusion dans l'UE.
Un 4ème accord cadre pour la gestion quantitative concertée de la ressource en eau pour l’usage agricole a été signé le 21 octobre par les partenaires du département de la Drôme.
Organisés par la Chambre d'Agriculture et l'AREAS de Seine-Maritime, les Trophées de l'hydraulique douce récompensent des agriculteurs pour leurs actions en faveur de la lutte contre l'érosion des sols.
Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a averti mercredi qu'il était nécessaire de reboiser le mont Kilimandjaro, la plus haute montagne d'Afrique, pour aider à protéger l'approvisionnement en eau en Afrique de l'Est.
Quatorze lac du Nord Béarn sont contaminés par des algues bleues. Une bactérie toxique qui peut-être dangereuse pour l'homme et pour les animaux. La pêche va être interdite pendant plusieurs semaines.
La sécheresse est préoccupante en Haute-Garonne. 85 % des volumes d'eau disponibles pour le soutien du niveau de la Garonne ont été épuisés. De nouvelles restrictions entrent en vigueur.
Dans le contexte de bouleversements importants sur la gouvernance en matière de gestion de l’eau introduits par la loi NOtre, la réunion, le 10 octobre, du comité stratégique revêtait une importance particulière. D’autant que l’eau constitue un enjeu vital dans un département caractérisé par une pression démographique importante et une augmentation constante des besoins en eau, et régulièrement soumis à des épisodes d’inondation et de sècheresse, qui pourraient s’aggraver du fait du changement climatique.
Les 4 et 5 octobre 2016, les représentants d’ONGs internationales et nationales du bassin méditerranéen et d’organismes de recherche se sont réunis à la Tour du Valat pour discuter du concept d'une « Alliance Zones humides de Méditerranée » et de son possible développement.
Le 23 septembre 2016, la Dorches et la Vézéronce, affluents du Rhône, dans le département de l’Ain, ont reçu le label "Site Rivières Sauvages" pour leur qualité exceptionnelle.
Ce sont des solutions innovantes, reproductibles et exemplaires centrées autour du petit cycle de l’eau que le jury a privilégiées. Une bonne manière d’illustrer que l’eau a véritablement un rôle à jouer dans la transition énergétique.
La réponse est claire : Dans les années 2045-2065, la quantité d’eau qui va alimenter les nappes d’eaux souterraines (ce que les scientifiques appellent la « recharge ») devrait baisser, pendant les périodes estivales, de 25 à 50% par rapport à aujourd’hui. C’est l’un des résultats de leur étude présentée mercredi 5 octobre à Ornans, juste au lendemain de la date de l’arrêté préfectoral.
Parce qu’il « parle de tout », le paysage peut être un point d’appui de la lutte contre l’inondation marine. C’est une piste proposée par des étudiantes de l’École d’architecture paysagère de Versailles pour le compte due Conservatoire du littoral.
Illégal depuis 1997, terminé et mis en eau malgré des décisions de justice, les responsables n'ayant pas été sanctionnés au pénal de par la complaisance du procureur de la République d'Albi, malgré des infractions caractérisées constatées par huissier et par des PV de la police de l'eau, le barrage de Fourogue fait aujourd'hui l'objet d'une procédure surréaliste de régularisation.
250 scientifiques internationaux, réunis les 8 et 9 septembre à Paris, ont débattu des risques liés aux résidus de médicaments dans l'environnement. Etat des lieux des recherches avec Yves Lévi, professeur à la faculté de Pharmacie de l'Université Paris-Sud.
Avec la proposition de loi déposée à la Présidence du Sénat le 14 septembre 2016, le palais du Luxembourg poursuit et accentue sa danse du ventre obscène devant la FNSEA, et signe le 4ème acte d’une offensive réactionnaire sans précédent, dans la perspective de l’après 2017. L’imagination des irrigants se déploie à pleins tubes. Cette fois il s’agit de “réaliser des stockages d’eau entièrement enterrés financés par la valorisation des matériaux extraits pour réaliser le stockage sans faire appel aux finances publiques. »
Il s'agit d'améliorer la qualité des eaux du Puiseaux et du Vernisson (ce stockage permettant de dégrader les nitrates et les pesticides), de sécuriser l'irrigation (en ne puisant plus directement dans les rivières mais dans ces nouvelles réserves), de conforter l'approvisionnement en eau potable de l'agglo montargoise (avec les m ³ qui ne seront plus prélevés dans les nappes souterraines) et de remettre en fonction des zones humides (qui peuvent s'avérer fort utiles en cas d'inondations).
Pour classer les surfaces agricoles irriguées, en cours de campagne et à l'échelle d'un territoire, nous nous sommes, dans un premier temps, focalisés sur l'utilisation d'images satellitaires optiques.
Dans les lignes qui vont suivre, je vais vous présenter le travail réalisé pour générer des cartes de cultures irriguées avec les séries temporelles Landsat-8 de niveau 2A mises à disposition par le pôle Theia.
Dans le vignoble de Monbazillac, la Chambre d’agriculture, le Conservatoire des espaces naturels (CEN) d’Aquitaine et la Cave de Monbazillac expérimentent des pratiques agricoles innovantes en alternative à l’emploi d’insecticides.
L’accompagnement vers des pratiques agricoles durables est au cœur de la stratégie de protection de la ressource conduite par Eau de Paris. Elle vise à préserver à long terme les zones sensibles des aires d’alimentations des captages, notamment grâce à une collaboration étroite avec les acteurs des territoires et du monde agricole.
Ce vendredi 30 septembre, le Conseil d’Administration de l’entreprise publique a donné une nouvelle impulsion à cette démarche, en décidant de conduire d’importantes opérations d’acquisitions foncières qui permettront à des agriculteurs et des éleveurs de développer leur activité tout en respectant des méthodes de culture ou d’élevage favorables à la qualité de l’eau.
Les chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de Montpellier SupAgro ont montré qu'en choisissant des cépages, présentant une plus faible transpiration la nuit, une économie d'eau serait réalisée sans altérer la croissance des plantes.
Cette consultation ne pouvait qu’interpeller le Collectif pour la sauvegarde du Testet, tant l’histoire et les objectifs de ce barrage de Fourogue ressemblent à ceux de Sivens, contre lequel il s’est obstinément battu. Ses membres n’ont pas voulu laisser passer ce dossier de légalisation a posteriori sans attirer l’attention du public. Pour eux, il fait figure de « grand frère » du barrage qui a cristallisé les tensions sur les bords du Tescou, à 50 kilomètres de là.
Le 26 mai dernier, l’EPTB Vienne organisait les Etats généraux sur la gestion de l’eau du bassin de la Vienne Tourangelle.
50 personnes issues de collectivités, de services de l’Etat, d’associations, ont ainsi pu partager le diagnostic présenté et échanger sur les pistes d’actions à mener. Des retours d’expériences du Syndicat de la Manse associé à la Chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire et de la Communauté de communes du Pays du Loudunais ont également été présentés.
Le compte-rendu de cette journée ainsi que les diaporamas présentés sont désormais en ligne sur les pages dédiées au bassin de la Vienne Tourangelle.
Le Sénat a enregistré, le 14 septembre, une proposition de loi de Roland Courteau, sénateur socialiste de l'Aude. Ce dernier propose de faciliter la création de retenues d'eau en période de hautes eaux pour la restituer à l'agriculture en période d'irrigation. Le sénateur ne souhaite pas favoriser les retenues collinaires classiques mais des stockages entièrement enterrés.
Claude Gitton, directeur général adjoint de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, et les présidents des groupements agrobiologiques du territoire Loire-Bretagne signeront le 28 septembre 2016 une convention dont l’objectif est de favoriser le développement de l’agriculture biologique et de ses techniques dans les contrats territoriaux.
S’ils représentent un frein au développement du transport fluvial, les sédiments constituent toutefois une opportunité économique pour la région car leur extraction et leur valorisation industrielle peuvent faire naître des filières innovantes et créer des emplois dans la construction ou le BTP. Dans cette optique, la Direction territoriale Nord - Pas-de-Calais de VNF a lancé Alluvio, une stratégie de gestion et de valorisation des sédiments.
Priorité environnementale, l’assainissement dans les zones côtières de la Grande Bleue accuse un retard significatif. Divers selon les États, le phénomène s’avère particulièrement préoccupant sur ses rives sud et est, mais pas seulement.
Dans la Vallée centrale de Californie, "le panier de fruits et légumes de l'Amérique", coule un poison discret: les nitrates, résidus de l'agriculture intensive.
Coupures d'eau, barrages à sec, végétation assoiffée: la Tunisie a connu un été difficile en raison d'un important déficit pluviométrique, une pénurie qui a renforcé les tensions sociales dans plusieurs régions défavorisées du pays.
Le département de l'Aude se lance dans un projet innovant sur la problamatique de l'eau pour les 15 années à venir. Plus loin que la création de nouvelles zones d'irrigation, il s'agit de préserver les possibilités déjà existantes sur le territoire.
Après les rapports Tandonnet-Lozach, puis Pointereau, nouvelle offensive réactionnaire au Sénat dans la perspective de l’après 2017. Feu sur les normes qui "empoisonnent" la vie des exploitants. Dans pas longtemps ils vont prôner la suppression de la DCE. Encore un effort, on y est presque. Beulin président !
Le contrat signé pour cinq ans concerne 122 communes et pas moins de 1.000 km en Loir-et-Cher dont 410 km de cours d'eau principal et 590 de réseaux secondaires.
Si les cours d'eau sont ainsi à sec, c'est la faute au peu de pluie tombée depuis mi juin, bien sûr. Mais pas seulement. "Les cours d'eau les plus touchés sont ceux où il y a eu par le passé énormément de drainage de zones humides. Les zones humides sont en fait les seules réserves d'eau de surface que l'on peut avoir sur nos territoires. Après, on a aussi constaté de nombreux détournements d'eau, du pompage illicite pendant les périodes interdites !"
Confronté à un stress hydrique chronique, l’État d’Israël a lancé un plan directeur sur quarante ans pour économiser l’eau et trouver de nouvelles ressources par le retraitement des eaux usées et le dessalement.
Le mois d’août 2016 a été plus arrosé que le mois de juillet mais les cumuls de précipitation restent majoritairement en dessous des normales de saison.
Samedi après-midi, les pompiers ont découvert une grande quantité de poissons morts, sur environ 800 mètres, juste en amont du barrage des Plats, dans la Semène. Des relevés d'eau doivent encore être effectués, mais un spécialiste des cours d'eau pointe déjà la responsabilité du barrage.
Le vaste chantier de renaturation de la Corrèze dans sa traversée de Tulle vient de débuter. Prévus jusqu’en 2019 en quatre phases, les travaux de lancement concernent actuellement la zone de l’Auzelou.
Dans un communiqué publié en milieu de journée, ce vendredi 9 septembre 2016, la préfecture de Côte-d'Or annonce que le seuil d'alerte a été franchi pour la moitié des bassins du département. Le niveau des cours d'eau est en baisse "conséquente".
Les données climatiques enregistrées dans le centre de Prague pendant les périodes de canicule sont quasiment identiques à celles des zones arides d’Afrique. A l’instar des autres grandes villes européennes, la capitale tchèque est confrontée à la sécheresse et au risque d’inondations subites. C’est la raison pour laquelle plusieurs étangs ont été construits depuis le début de l’année dans différents endroits de Prague, notamment dans le parc de Stromovka, et ce dans le cadre d’une Stratégie d’adaptation aux changements climatiques, préparée par la municipalité. D’autres projets, comme l’installation de toits végétalisés et d’oasis de verdure sur les places, sont censés suivre.
Une baie qui s’ensable, de moins en moins d’eau, des prés qui se multiplient: la baie de Somme, classée Grand site de France, connaît une évolution qui risque de compromettre sa vocation maritime avec des répercussions sur l’économie, le tourisme et l’écologie.
La pollution de l'eau est en augmentation dans trois continents, des centaines de millions de personnes courent par conséquent le risque de contracter des maladies mortelles comme le choléra ou la typhoïde, prévient l'Organisation des Nations Unies pour l'environnement ce jour.
Source : http://unep.org Ajouté le 01 septembre 2016 à 17:19
L'agence de l'eau Seine Normandie lance, jusqu'au 15 octobre 2016, l'appel à projets "Réduisons l'utilisation des produits phytosanitaires", doté de trois millions d'euros. Cet appel à projets s'inscrit dans le cadre du plan d'adaptation national Ecophyto 2 qui vise la réduction de moitié de leur usage d'ici 2025.
Laurence Geai, de l'agence Sipa Press, fait partie des 14 photographes qui ont la chance d’être exposés au festival annuel de photojournalisme Visa pour l’Image qui se tient depuis le 27 août à Perpignan. A trois reprises, la photoreporter de 32 ans, s’est rendue en Israël et en Cisjordanie pour enquêter sur la gestion de l’eau du territoire. Selon un rapport de la Banque mondiale*, un Israélien dispose en moyenne de quatre fois plus d'eau qu'un Palestinien. La série de photos, intitulée «Eaux troubles», témoigne de ce «partage inéquitable de l'eau» entre Israël, la bande de Gaza et la Cisjordanie. Entretien.
Après avoir effectué un premier programme de restauration de la Lède et de ses affluents, le Syndicat mixte d'aménagement de la vallée du Lot, qui assure la maîtrise d'ouvrage de travaux en rivière, sur le bassin versant de la Lède depuis 2014, souhaite « continuer à agir sur l'ensemble du territoire, en travaillant sur la prise en compte des éléments de fonctionnement du bassin versant, afin d'atteindre le bon état des eaux qu'impose la directive cadre sur l'eau, d'ici 2021 », indique Damien Crabanat. Le technicien de rivière du Smalot annonce qu'une étude a démarré fin juillet « pour étudier les cours d'eaux principaux sur le secteur ».
Sud et Bio et les CIVAM bio du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales ont organisé avec le soutien de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse un programme de 11 demi-journées de démonstration et d’information afin de faire découvrir des pratiques utilisées en agriculture biologique, solutions alternatives à l’emploi de produits phytosanitaires et herbicides. Ce programme « Journées Bi’EAU » a été mis en place entre décembre 2015 et juin 2016 avec des rencontres proposées régulièrement dans les zones à enjeux Eau du Languedoc Roussillon.
Le plan Ecophyto prévoit des actions de communication sur les actions menées dans le cadre du plan. Chaque année des appels à projets sont lancés dans chaque région et département d'outre-mer. Ils sont réalisés par les chefs projets Ecophyto en Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DRAAF) ou en Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DAAF) en lien avec les animateurs Ecophyto en Chambre régionale d'agriculture. Toutes les actions de communication réalisées en 2014 ont été recensées par l'APCA dans une boite à outils diffusée en mars 2016 sur le site des Chambres d'agriculture sur la page "Ecophyto" relayé sur le site internet du Ministère de l'Agriculture, sur le portail EcophytoPIC... Dans ce but, une nouvelle édition de cette boite à outils va être réalisée sur les actions de communication 2015. C'est pourquoi, pour nous permettre de faire évoluer l'outil et de connaître son déploiement, nous vous remercions de prendre 5 minutes pour répondre à ce questionnaire.
Avec les fortes températures observées ces derniers jours, des restrictions d'eau sont mises en place dans toute la région (interdiction de laver sa voiture, de remplir sa piscine, etc.). Une situation que dénonce un agriculteur d'Eure-et-Loir.
Le projet DEMOWARE, financé par l'UE, est une étape majeure en matière de réutilisation de l'eau. Il a renforcé le rendement opérationnel, la capacité de planification et les économies, réduit les impacts destructeurs sur l'environnement, et facilité la gestion du réchauffement planétaire.
Obligatoires depuis 2003, les repères de crue contribuent à sensibiliser les habitants au risque d’inondation et à entretenir la mémoire collective du risque. Lister, installer et entretenir les repères incombent au maire, qu’appuient l’Etat et les collectivités portant le schéma d’aménagement et de gestion des eaux. Il ne suffit pas de recenser l’existant, collecter les données, valider les hauteurs d’eau, choisir les sites où poser des repères : il faut en faire des supports de communication.
Les ressources hydroélectriques du Brésil sont immenses. Mais la construction de barrages a des impacts énormes sur l’environnement : indigènes et écologistes s’opposent aux nouveaux projets, comme celui de Tapajós.
Au vu de la qualité des eaux du bassin versant de l’Ognon, un programme d’actions agricoles va être mené en 2017, à l’initiative du Syndicat de bassin versant du lac de Grand-Lieu.
Conséquence de la chaleur, le niveau piézométrique (mesure de la pression des eaux souterraines) aux stations de Pamproux et de Saint Coutant et à la station hydrométrique de Pont de Ricou, ont dépassé les seuils d’alerte d’été.
Entre le Tigre et l'Euphrate, dans le sud de l'Irak, des marais couvrent une immense surface. Une zone fragile habitée par une population qui a développé un mode de vie adapté à cet environnement unique. Elevage, pêche, habitat en roseau. Menacée, cette zone figure sur la liste des huit nouveaux sites inscrits Patrimoine mondial de l'Unesco en juillet 2016.
Serge Bousquet-Cassagne a livré un communiqué, ce lundi matin, alors que se déroule en préfecture le premier observatoire sécheresse. Dans ce texte, le président de la Chambre de l'agriculturede Lot-et-Garonne y défend les agriculteurs et s'en prend à l'administration.
Dans le Tarn, la Préfecture prend à compter du mardi 19 juillet de nouvelles mesures de restriction de prélèvements d'eau sur certains ruisseaux. En outre, quatre communes sont frappées d'une interdiction d'usage à l'attention des particuliers.
L'agence de l'eau est un acteur incontournable de la mise en œuvre de la politique publique de l'eau. En France métropolitaine, cet établissement public d'Etat intervient au fil de six grands bassins hydrographiques. La région Paca et le bassin rhodanien sont couverts par l'agence Rhône-Méditerranée-Corse (RMC). Présentation de ses missions avec Gaëlle Berthaud, directrice de la délégation régionale Paca de l'agence RMC.
L'Agence de l'eau Seine-Normandie lance en 2016 un 3ème appel à projets "Protection de la ressource en eau potable" pour accompagner les initiatives qui permettent de protéger les captages d'eau potable. L'appel à projets est ouvert jusqu'au 14 octobre 2016.
Dans le cadre du plan national ECOPHYTO II et spécifiquement pour l'année 2016, l'Agence de l'eau Seine-Normandie lance un Appel à projets "Réduisons l'utilisation des produits phytosanitaires". L'appel à projets est ouvert jusqu'au 15 octobre 2016.
Pollution des sols et des nappes oblige, on se méfie parfois de l’eau du robinet, qui accompagne pourtant notre vie quotidienne. D’où viennent les eaux parisiennes ? De différentes zones de captage, comme dans la vallée de la Vanne, à 120 kilomètres de Paris. Les eaux y sont captées dans le sol, mais c’est bien en surface que les choses sont en train de bouger : de plus en plus d’agriculteurs, incités par différents programmes publics, se convertissent au bio pour contribuer à la qualité des eaux ensuite acheminées vers Paris. Le phénomène est-il suffisant pour éliminer toutes formes de pollutions aux produits chimiques ? Basta ! a enfilé la frontale, pour une plongée en eaux pas si troubles.
Le Conseil d'Etat a demandé le 6 juillet aux ministères de l'Agriculture, de l'Environnement et de la Santé d'abroger l'arrêté du 12 septembre 2006 relatif aux conditions d'utilisation des produits phytosanitaires, dans un délai de six mois. Selon cet arrêté, aucun épandage, vidange ou rinçage des effluents phytosanitaires n'est autorisé à moins de 50 mètres des points d'eau et de 100 mètres des lieux de baignade et plages notamment.
Dans le prolongement du Contrat de Vallée Inondable de la Saône, mis en œuvre entre 2004 et 2009, les différents acteurs du Val de Saône et des petits affluents jusqu’alors délaissés par les politiques de gestion, ont décidé d’engager une nouvelle démarche opérationnelle en faveur de la préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques de leur territoire.
La fraction la plus réactionnaire du lobby de l’eau français vient d’établir la “feuille de route” de la politique de l’eau pour l’après-2017, sous forme de rapport d’une mission d’enquête sénatoriale qui décline, étape par étape, un train de mesures qui renvoie aux poubelles de l’histoire le récit dominant des dix dernières années. La mise en oeuvre de cette régression sans précédent aura des conséquences dramatiques sur des politiques publiques déjà mises en pièces depuis 2012.
Le Conseil régional de Nouvelle Aquitaine, la Préfecture de région, les Chambres d'agriculture et le Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) se sont mis d'accord sur un plan de réduction des pesticides. Pointé du doigt en février comme le plus gros utilisateur de pesticides dans le reportage de Cash investigation, la viticulture girondine prend acte et souhaite accélérer la sortie des pesticides.
Les problématiques sont communes entre les irrigants individuels et ceux organisés collectivement. Aussi, un nouveau site internet est né mardi 5 juillet 2016. Mutualisé entre l'Association des Irrigants de Vaucluse (ADIV 84) et la Fédération Départementale des Associations Syndicales de Vaucluse (FDAS 84), il a pour objectif d'apporter des informations sur l'irrigation agricole de Vaucluse, individuelle comme collective, tant en matières administratives, que techniques, réglementaires et pratiques.
Un deuxième plan de lutte contre les algues vertes sur les côtes bretonnes succèdera au premier pour la période 2017-2021, a annoncé jeudi le préfet de Bretagne Christophe Mirmand.
Point d'étape sur la démarche de cartographie du réseau hydrographique, à la suite de l'instruction du 3 juin 2015 relative à la cartographie et l'identification des cours d'eau et leur entretien.
Oui, la qualité de l’eau reste un vrai sujet de préoccupation. Eh oui ! il reste des progrès à accomplir. Mais dans un contexte économique difficile, l’accompagnement financier proposé n’est pas à la hauteur des enjeux.
Le 30 juin 2016 à Saint-Pierre-en-Faucigny (74), les membres de la Commission locale de l’eau ont voté le projet de schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) sur le bassin versant de l’Arve, entre le Mont-Blanc et Genève. Les acteurs du territoire (élus, acteurs économiques et associatifs) et les acteurs institutionnels (Etat et ses services, agence de l’eau) ont arrêté le projet sur lequel ils se sont mis collectivement d’accord.
Il y a de l'eau dans les sous-sols de la Californie! Et même trois plus que les estimations, d'après une découverte faite par des scientifiques et publiée lundi dans les comptes rendus de l'Académie des sciences (PNAS). Mais accéder à cette nappe aquifère profonde tout en la préservant de possibles contaminations des nombreuses activités pétrolières et gazières ne sera pas simple, notent les experts.
Cette fois-ci, ce sont les agriculteurs eux-même qui ont souhaité faire le point sur leurs actions pour l’amélioration de la qualité de l’eau. D’habitude, la profession est plutôt réticente à communiquer quand il s’agit de parler environnement mais, là, les résultats sont encourageants.
Dans le cadre du plan Ecophyto II qui vise à réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 10 ans, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse ouvre un appel à projets de 500 000 euros qui permettra de financer des projets d’animation pour accompagner des groupes d’agriculteurs vers l’agro-écologie.
En moyenne, le taux de nitrates dans les rivières bretonnes atteint aujourd’hui un peu plus de 30 mg/litre. C’est ce que l’on observait à la fin des années 1980. Preuve que les efforts du monde agricole ont payé.
La proposition d’Eric Vindimian est de créer un Label d’excellence environnemental. Tout est à faire, le cahier des charges, le périmètre et surtout le calendrier. Si les acteurs de la Conférence départementale parviennent à le mettre en place, cela pourrait être un formidable accélérateur décisionnel. Une « médaille » , une carotte qui n’aurait rien du gadget puisque l’attribution de ce label serait la conséquence d’actions concrètes détaillées dans les 22 propositions. Et, vis à vis du grand public, ce label pourrait les inciter à eux aussi agir pour la qualité des eaux des rivières de leur région. Une forme de visibilité unique en son genre.
Cette journée technique a présenté les travaux autour des lagunes pour mieux comprendre leur fonctionnement et identifier des leviers efficaces pour reconquérir leur qualité écologique. Plus de 110 participants, scientifiques, gestionnaires, bureaux d’études, élus et usagers des lagunes ont répondu à l’invitation de l’agence de l’eau RMC. Les documents et présentations sont disponibles.
Depuis septembre 2015, les scientifiques ont installé un dispositif sur le plateau de Valdahon-Vercel plus exactement à Chasnans, sur les terres de Jocelyn Bolard. Il s’agit de douze plaques lysimètriques qui captent les eaux de pluies dans des sols profonds ou superficiels, dans des prairies ou des cultures. L’objectif est « d’identifier les sources de contaminations ou de perturbations ainsi que des mécanismes de transferts dans les sols à l’échelle du bassin versant ».
Il a juste fallu être patient. Ce mardi 28 juin à Besançon va se tenir la 4 eme Conférence départementale « Loue et rivières comtoises ». Soyons honnête, je n’avais plus en tête la date de la 3 eme édition de ce rendez-vous phare pour les défenseurs des rivières tellement l’eau a coulé sous les ponts de la Loue. Alors j’ai cherché dans mes archives et j’ai finalement trouvé utile de faire un petit retour en arrière.
Les 12 partenaires du contrat de rivière "Saône, corridor alluvial et territoires associés" étaient réunis le 22 juin dernier à Flammerans (21) pour la signature de ce document qui planifie 200 actions sur 3 ans. Le montant global des opérations prévues au contrat s’élève à 37,4 M€ pour préserver les ressources en eau.
La récente crue qui a affecté le Centre et l’Ile-de-France a révélé que villages et petites villes avaient été massivement affectées par des crues exceptionnelles, davantage que les grandes agglomérations. En février dernier une sénatrice s’était inquiétée auprès de la ministre de l’Environnement du fait que la majorité des territoires à risque d’inondation important (TRI) abritaient surtout une population à forte densité urbaine. La réponse qui vient de lui être faite éclaire cet autre aspect de la prévention des inondations.
Pas moins de 26 institutions telles que la métrople de Lyon, le département du Rhône, la chambre d’agriculture du Rhône, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, la fédération des chasseurs, plusieurs coopératives ou encore l’association Arthropologia ont signé le 8 juin la convention de partenariat du PAEC de l’agglomération lyonnaise 2016-2022. Le Projet agro-environnemental et climatique doit conduire à une amélioration de la qualité de l’eau dans les rivières et dans les nappes ainsi qu’une amélioration de la biodiversité du territoire.
Une zone humide défrichée, la biodiversité saccagée, des terres agricoles dévorées, la loi méprisée : voici le projet de quatorzième golf en Gironde. Mais le bulldozer reste travers de la gorge : écologistes et paysans se retrouvent les 17 et 18 juin pour stopper ce gâchis.
Face aux inondations qui ont touché plusieurs départements français fin mai et début juin, les avions de l’IGN mobilisés par le Service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondations (SCHAPI), ont quitté la base aérienne de Creil en urgence pour photographier les zones inondées au moment le plus proche du pic de crue ; 8000 images ont été acquises par les avions de l’IGN.
Signature le 15 juin d'un accord cadre de partenariat qui a pour objectif de rassembler l'ensemble des actions impliquant les 3 partenaires - préfet de Saône-et-Loire au nom de l'Etat, agence de l'eau et chambre d'agriculture de Saône-et-Loire -, pour en donner une visibilité complète et fixer des objectifs pour les trois ans à venir.
La délégation sénatoriale à la prospective a publié le 8 juin un rapport d’alerte « Eau : urgence déclarée ». Mené par Henri Tandonnet (UDI-UC - Lot-et-Garonne) et Jean-Jacques Lozach (Socialiste et républicain - Creuse), le rapport est un véritable plaidoyer pour demander la création de retenues d’eau, notamment dans le Sud-Ouest. Une fausse bonne idée remise une nouvelle fois sur le tapis.
La centrale alsacienne de Rittershoffen est la première application de la géothermie profonde intégrée directement à un process industriel. La France compte sur cette vitrine et les projets en cours aux Caraïbes pour exporter son savoir-faire.
Guillaume Lorette, jeune chercheur à l'Université de Bordeaux, réalise depuis 2013, une thèse sur les sources du Toulon à Périgueux. Composées de deux émergences principales, l'Abîme et le le Cluzeau, elles constituent actuellement la seule ressource en eau potable de la ville. Cette source est exceptionnelle, car elle présente la particularité d'avoir un débit important et constant, y compris en période de sécheresse. L'étude doit permettre d'améliorer la connaissance de cet hydro système et de mieux comprendre les volumes exploitables, l'origine, sa vulnérabilité vis à vis des pollutions.
Nous ne combattons pas les inondations, nous les provoquons. Par inconscience, aveuglement, primat de la croissance à tout prix, appât du gain... Ce qui conduit au refus catégorique de remettre radicalement en cause des modèles de développement et d’aménagement du territoire qui rendent les désastres inévitables. Combien de temps encore, somnambules, allons-nous continuer à danser sur le volcan ?
En application du II de l’article L. 120-1 du code de l’environnement, le projet de délimitation des zones vulnérables du bassin Artois-Picardie est soumis à Participation du public. La consultation est ouverte du 06 juin 2016 au 30 juin 2016 inclus sur le site l’eau dans le bassin Artois Picardie.
D’où vient l’écart entre les pics de crue annoncés ? « C’est une question qu’il faudra analyser à tête reposée, une fois la crise passée, en faisant un retour d’expérience, répond Bruno Janet, hydrologue à Vigicrues. Les modèles ont des marges d’incertitude et peut-être avons-nous été trop optimistes. »
Vazken Andréassian est ingénieur en chef des ponts, eaux et forêts et directeur adjoint scientifique de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea). Il décrypte les risques engendrés par la décrue.
Après plusieurs jours de pluies torrentielles, les cours d’eau débordent et les inondations se multiplient. La faute aux éléments déchaînés ? Pas seulement. Ce phénomène naturel est aggravé par des pratiques agricoles délétères pour les sols.
Les travaux qui devaient commencer mi-juin sur le barrage hydroélectrique de Poutès sur l'Allier sont ajournés. Le contexte économique difficile que traverse EDF ne permet pas cette année l'abaissement du barrage de 17mètres actuellement à 5 mètres. Ces modifications qui devaient améliorer la circulation entre autre du saumon sauvage et réduire la retenue d'eau n'auront pas lieux et sont reportés au mieux l'année prochaine.
Voilà trois mois que le plan d'endiguement du Vidourle a été retoqué par le commissaire enquêteur et la préfecture. Ils lui reprochaient un manque de concertation avec les populations concernées et demandaient à ce que des études complémentaires soient réalisées. Une fois, pas deux. Désormais, toutes les parties prenantes sont donc réunies autour de la table. Et chacune de leurs inquiétudes est méticuleusement notée.
Le premier appel à projets du plan Ecophyto II est lancé par les ministères en charge de l’agriculture et de l’environnement, pour développer des actions innovantes en faveur de la réduction des risques et impacts des produits phytosanitaires.
L’objectif de cet article est d’étudier les interactions entre la dynamique hydro-sédimentaire et les aménagements fluviaux. Les événements hydrologiques étudiés sont les crues de récurrence annuelle et quinquennale. Les résultats obtenus soulignent l’influence des seuils durs artificiels (fondations de pont, anciens quais et chevrettes) sur l’évolution morpho-sédimentaire du plancher alluvial.
Les travaux de construction d’un barrage dans la zone humide du Testet ont cessé il y a maintenant un an et demi. Les dégâts écologiques commis sont importants. Les associations réclament la restauration environnementale du site. Une mobilisation en faveur de la renaissance de la zone humide est attendue mardi 31 mai à Albi.
Peut-on répandre des herbicides sur les champs qui alimentent les points de captage d’eau potable de l’Eurométropole ? Eh bien oui, la réglementation, qui date de 1978, permet l’emploi de tous les produits phytosanitaires autorisés ailleurs. Sur les futurs champs qui entoureront le point de captage de Plobsheim en revanche, l’Eurométropole espère pouvoir les confier à des agriculteurs qui ne traitent pas.
Lors des 1es Assises sur le sujet, organisées le 25 mai à Montpellier sur Hydrogaïa, la Région a annoncé le lancement, à l'automne, d'une démarche visant à évaluer la ressource en eau d'ici 2030. Les moyens mobilisés pour la sécuriser au seul titre du contrat de plan et de l'Europe s'élèveront à 400 M€ dans la mandature.
Comment réutiliser et recycler les eaux de pluie ? L'idée est connue des particuliers, mais en Auvergne, une collectivité locale a décidé de l'appliquer à grande échelle : Vichy Val d'Allier a réalisé des aménagements. L'enjeu est environnemental, mais aussi économique.
Tous les trois ans, l'Agence Régionale de Santé publie une étude sur la qualité de l'eau potable. Et quand les limites autorisées sont dépassées, en particulier pour les pesticides, les services de l'état réagissent. C'est ce qui s'est passé pour le syndicat des eaux du Recépage près de Tavaux. Depuis, la qualité de l'eau a été rétablie en partie grâce à la prise de conscience des agriculteurs du secteur. Vous pouvez consulter sur le site de l'ARS les résultats de l'étude sur l'eau potable.
Financée par l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et réalisée par l'IRSTEA, ce sondage représente une opportunité d’exprimer un point de vue et des attentes sur la gestion de l’eau, à l’heure où celle-ci connaît des changements majeurs (réforme GEMAPI, loi NOTRe…).
Pour mieux protéger les ressources en eau et favoriser l’agriculture biologique et les cultures durables, Eau de Paris réfléchit à son propre dispositif d’incitations financières, parallèles aux MAE (mesures agroenvironnementales).
Jeudi 19 mai, un contrat pour la protection de la nappe phréatique de Dijon Sud a été signé par près de 20 signataires. 40 actions vont être menées pour protéger et améliorer la qualité d'une ressource utlisée par plus de 45 000 habitants.
Lorsqu’ils parviennent dans les rivières et les lacs, les résidus de composés chimiques organiques peuvent s’avérer nocifs pour les organismes aquatiques et polluer les ressources en eau potable. Afin de réduire la charge des micropolluants qui proviennent des eaux usées, certaines stations d’épuration seront bientôt équipées d’une étape de traitement supplémentaire. Le présent dossier indique l’essentiel à savoir sur les travaux en cours, leur financement et leurs effets.
Chaque année en Suisse quelque 2000 tonnes d’herbicides, fongicides ou insecticides sont répandues sur les champs et les cultures et finissent par polluer lacs et cours d’eau. Avec le slogan « Stop aux pesticides dans nos eaux ! », Pro Natura - l’une des organisations écologistes les plus en vue dans ce pays – a décidé de faire campagne pour des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement.
Le cadre de l'utilisation d'eaux usées traitées (issues de stations d'épuration ou d'installation d'assainissement non collectif correspondant à 20 équivalents-habitants) pour l'irrigation de cultures ou d'espaces verts a été complété de précisions techniques. L'instruction, attendue, qui précise les modalités d'application de l'arrêté du 2 août 2010 modifié est finalement paru le 17 mai au Journal Officiel.
La Barbanne, ce cours d’eau qui serpente entre Saint-Émilion et Pomerol, est l’un des plus pollués de tout le Grand Sud-Ouest. Un diagnostic est en cours pour améliorer la situation.
Par une note du 3 mai 2016, la ministre de l'Environnement donne aux préfets des instructions pour gérer les demandes d'autorisations de prélèvement pluriannuelles pour l'irrigation agricole alors que les autorisations temporaires en zone de répartition des eaux (ZRE) doivent cesser au 31 décembre 2016.
Dans le cadre du premier plan Ecophyto, le ministère de l’Agriculture a lancé, en 2009, des réseaux de fermes de référence DEPHY (Démonstration, Expérimentation et Production de références sur les systèmes économes en pHYtosanitaires). Ces fermes ont des résultats concluants puisqu’en moyenne, l’utilisation des pesticides a baissé de 12% en 2013. Le nouveau plan, qui mise sur ce qui a marché, prévoit d’en recruter 1 000 nouvelles, ce qui permettrait d’accompagner un total de 30 000 fermes.
L'agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et Irstea ont signé la 10 mai à Lyon leur 3ème accord-cadre, conclu pour une période de 4 ans, dans le but de renforcer les travaux de recherche sur le fonctionnement des milieux aquatiques et apporter des réponses spécifiques, adaptées à chaque territoire, pour améliorer la qualité de l’eau et sa gestion.
Le programme Aquadomitia consiste à apporter, par des canalisations enterrées, une ressource en eau complémentaire sur les départements de l'Aude et de l'Hérault. L'hydraulique agricole est «un dossier essentiel dans lequel le département s'est engagé financièrement», rappelle Alain Giniès, conseiller départemental.
Plomb, zinc, cadmium… Les sols n’ont pas été épargnés par des décennies d’industrialisation. Les adeptes de l’agriculture urbaine lorgnent sur les friches aux abords des villes. Mais comment rendre ces terrains à nouveau cultivables ? Des expérimentations révèlent la capacité de certaines plantes à immobiliser ou extraire partiellement les polluants. Des travaux sont également menés pour recycler les métaux accumulés dans les végétaux. Ces techniques de dépollution, basées sur les plantes, sont-elles efficaces et suffisantes ? Tour d’horizon des possibles.
D’un côté, un projet de développement d’une zone commerciale dédiée à la voiture ; de l’autre, un pôle bio mettant en valeur les terres agricoles. Sur fond de concurrence économique entre territoires, chantage à l’emploi et artificialisation des sols, deux visions de société s’opposent à Rambouillet.
L’eau et le changement climatique sont régulièrement cités parmi les crises les plus graves que l’humanité aura à affronter lors des prochaines décennies. En réalité, les liens entre ces deux enjeux sont si étroits qu’il s’agit d’un seul et même défi. Dans un rapport publié, mardi 3 mai, la Banque mondiale vient à son tour insister sur la « redoutable menace » que constitue la raréfaction des ressources en eaux exacerbée par le changement climatique, sur la croissance économique et la stabilité dans le monde. Au point que certaines régions pourraient accuser un recul de leur PIB de l’ordre de 6 %.
Les personnels comme les institutions et usagers qui y sont attachés se mobilisent pour éviter la privatisation du laboratoire public départemental de Touraine, déjà soumis à la concurrence des multinationales privées de l’analyse depuis une décision scandaleuse actée par la Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) du 30 septembre 2006, situation encore aggravée par la loi NOTRe qui a entériné un recul des politiques publiques conduites par les Départements.
On les appelle les intermittentes, les épisodiques, les temporaires, les saisonnières. Vous l’avez compris, on ne peut pas compter sur elles tout au long de l’année mais elles rendent de sacrés services ! Ni tout à fait asséchées ni tout à fait normales, ces rivières ont été délaissées par les universitaires jusqu’au jour où Thibault Datry, éco-hydrologue à l’Institut de Recherches en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture à Lyon (IRSTEA) a décidé de les placer au coeur de sa recherche.
Comme écrit à l’article précédent, transformer la chaîne hydroélectrique de Durance en chaîne à pompage-turbinage est un projet ancien de l’association. Il résiste au temps et aux questionnements internes (ou issus de rencontres) mais peine à convaincre l’administration ou les élus (exercice toujours délicat).
La Commission européenne annonce, ce jeudi 28 avril, qu'elle saisit la Cour de justice de l'UE d'un recours contre l'Allemagne concernant la pollution de ses eaux par les nitrates. Cette saisine fait suite à un avis motivé adressé à Berlin en juillet 2014.
Les enjeux autour de la Durance, réchauffement climatique oblige, ont motivé une réflexion des acteurs de l’eau. Ils posent les premières pierres d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux.
Pendant des semaines et des semaines, les habitants de plusieurs Communes du Sud de l'agglomération grenobloise (Vif, Varces Allières et Risset, Le Gua) ont attendu des explications sur les causes d'une pollution très grave de l'eau du robinet. Une pollution qui a quand même entraîné 64 hospitalisations !
Puis ces habitants ont organisé une pétition sous la coordination de leur porte-parole très active et efficace, Madame Karine Maurinaux. Une pétition qui a recueilli plus de 1 600 signatures. Hier, le site des pétitionnaires mettait en ligne un rapport de la régie publique gestionnaire des eaux de la Métropole de Grenoble qui, à sa page 08/23, porte un constat simple et grave : la reconnaissance de l'exposition de la zone de captage à une contamination fécale chronique !
Les cerisiculteurs commencent déjà à irriguer leurs parcelles en Vaucluse, alors que les nappes phréatiques sont à un niveau plus bas que la normale pour un mois d'avril.
Plusieurs éléments du plan Ecophyto 2 ont été actés par le ministre de l'Agriculture lors du comité d'orientation stratégique. Les indicateurs de suivi du plan et le dispositif des certificats d'économies de pesticides se précisent.
Le premier Plan de lutte contre la prolifération des Algues Vertes (PAV) touche à sa fin. Programmé initialement jusque fin 2015, il a été convenu que le début de l'année 2016 permette la finalisation des actions en cours.
Chaque discipline a ses continents d’ignorance. Les physiciens ne connaissent pas la nature de 95 % de l’Univers. Les biologistes se demandent à quoi sert 98 % de l’ADN qui ne code pas pour des protéines. Et les écologues s’interrogent sur le rôle dans l’environnement d’au moins 30 à 50 % de certaines rivières, et jusqu’à 70 % dans certains pays comme l’Australie. Ces inconnues couvrant de si grandes proportions désignent les cours d’eau intermittents, qui, une partie de l’année, cessent de s’écouler ou s’assèchent de manière naturelle, ou parfois en réponse aux pressions humaines.
Le sable est la seconde ressource naturelle la plus consommée après l’eau : l’humanité en avale 15 milliards de tonnes chaque année. On s’en sert pour le béton, les terres agricoles ou les puces électroniques. On en consomme tellement que, dans certaines régions du monde, les plages reculent, voire disparaissent. En France, les demandes de permis pour aspirer du sable au large des côtes se multiplient. Dans la baie de Lannion, en Bretagne, un projet d’extraction est vivement contesté et fait peser un risque sur le littoral et la biodiversité. Pourtant, des alternatives existent.
Des chercheurs de l'UQAM travaillent à mettre au point une méthode capable de déterminer l'âge de l'eau souterraine, qui représente pas moins de 98 % de l'eau douce sur la planète. Mieux la décrire permettra peut-être de mieux protéger cette ressource vulnérable, menacée par les pompages excessifs, la pollution et les changements climatiques. Explications.
Les élus de la Chambre d’Agriculture Savoie Mont-Blanc travaillant au sein du Groupe Eau (Commission Environnement) ont réuni différents partenaires à Mognard (Savoie) pour aborder concrètement le sujet des zones humides. Services de l’Etat, Conservatoires d’espaces naturels, Conseils départementaux étaient au rendez-vous sur une parcelle du GAEC de l’Arsolière.
Le Conseil d'Administration d'Eau de Paris du 15 avril a adopté un plan stratégique pluriannuel ambitieux pour protéger les ressources eau - souterraines et de surface - qui alimentent les robinets des Parisiens.
La nouvelle aire collective permettra de traiter les effluents phytosanitaires issus des matériels d’épandage de 23 agriculteurs (558 hectares de cultures). Cela représente environ 60 000 litres d’effluents par an. Les agriculteurs adhérents à cette association seront en règle pour l'Eco conditionnalité des aides européenne de la Politique Agricole Commune (PAC).
Il y a comme une certaine crispation sur Facebook en ce moment.. Les pêcheurs sont aux aguets, prompts à sortir leur téléphone pour photographier ce qu’ils estiment comme des atteintes à la qualité des eaux des rivières comtoises. Des photos accusatrices sont publiées sur Facebook. Et comme une image vaut mille mots, la conclusion semble limpide : les rivières comtoises sont toujours en mauvaise santé. Preuve en est avec ces fonds noirs, signe d’eutrophisation. Les actions entreprises pour les sauver ne seraient donc pas à la hauteur.
A l’automne, le Bâtard, un affluent du Durgeon près de Vesoul, a été profondément restauré sur près d’un kilomètre, en partenariat étroit avec les agriculteurs.
C’est désormais une évidence. Pour rétablir la bonne santé des rivières comtoises, il faut agir sur tous les fronts. Dans son rapport provisoire, l’expert du ministère de l’environnement Eric Vindimian formule cette recommandation : « Accorder aux pressions polluantes de toutes origines liées à l’ensemble des activités anthropiques (agriculture, urbanisme, industrie, transport, tourisme…), notamment en terme d’usages de pesticides et biocides, un niveau de priorité aussi élevé que celui accordé jusqu’ici à la lutte contre les rejets diffus d’azote et de phosphore »
La première analyse de l’eau obtenue par cette drôle de machine indique que l’équipe de BlueIce tient une petite révolution avec son projet. En effet en fabriquant et publiant leur avancée, ils viennent de montrer que l’on pouvait tirer de l’eau potable à partir de l’air atmosphérique bien plus facilement qu’on ne le pensait jusque là. Il s’agit de transformer l’eau sous forme gazeuse en eau potable sous forme liquide. Bien sûr des solutions commerciales existent déjà pour parvenir à transformer l’eau atmosphérique, toutefois l’équipe de BlueIce fournit la première solution open-source qui pourrait être réutilisée à grande échelle.
Animé par l’établissement public du fleuve Charente, un programme de 19 millions d’euros sur cinq ans est consacré à la reconquête de la qualité de l’eau.
En 1992, des agriculteurs du plateau de Gravelotte mettaient en œuvre un dispositif que la réglementation imposera des années plus tard. Leurs nouvelles pratiques pour fertiliser leurs terres réduisaient les nitrates de la source de Gorze qui alimente, en partie, Metz.
L’épisode surmédiatisé du fameux barrage de Sivens a porté un coup fatal à l’image de l’irrigation, pourtant indispensable pour bon nombre de productions et d’agriculteurs. Pour Eric Frétillère, le nouveau président d’Irrigants de France, il faut repartir à zéro, et sensibiliser tous azimuts sur la nécessité de développer le stockage, gage d’une gestion responsable de l’eau. Interview.
Un rapport propose d'abandonner les plans d'épandage à la parcelle. Il suggère de leur substituer des plans d'épandage globaux et de mieux contrôler les apports en azote dans les champs.
Communiqué de presse commun de l’OFEV et de la Préfecture du Doubs – Le Groupe de travail binational pour l’amélioration de la qualité des eaux et des milieux aquatiques du Doubs franco-suisse s’est réuni le 14 mars 2016 à Hauterive (Suisse, Canton de Neuchâtel). Cette rencontre a permis de faire le point sur l’état d’avancement du plan d’action binational pour l’amélioration de la qualité du Doubs validé en 2014. Le rétablissement de la continuité piscicole au niveau des seuils du Moulin du Plain et du Theusseret constitueront une prochaine étape importante pour la restauration de la qualité écologique du cours d’eau.
L'édition 2016 du rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau pointe que 78% des emplois dans le monde dépendent plus ou moins de l'eau. Il dégage également de nouvelles tendances pour le couple eau-énergie.
La musaraigne aquatique a été élue animal de l’année 2016 par Pro Natura. Le choix de cette espèce, menacée en Suisse, est un appel pour une meilleure protection des petits cours d’eau.
La préfécture du Morbihan a émis un arrêté interdisant la récolte, le transfert, la commercialisation d'huîtres ainsi que la pêche à pied dans la rivière de Crac'h. Pour l'association Eau et Rivières de Bretagne les systèmes d'assainissement et les stations d'épuration sont en cause.
Les petites stations ne sont pas équipées pour traiter les micropolluants. Un nouveau procédé est testé depuis le début de l'année à Vercia dans le Jura.
Dans le cadre de ce projet soutenu par l'ONEMA et le Ministère de l'environnement, Avicenn - Association de Veille et d'Information Civique sur les Enjeux des Nanosciences et des Nanotechnologies - vous consulte aujourd'hui, afin de : - mieux connaître votre degré de préoccupation concernant les risques émergents des nanos dans l’eau - et de recueillir vos avis et pistes d'actions dans ce domaine.
Le Parc naturel régional de Chartreuse est souvent perçu comme un réservoir d’eau brute à destination de ses piémonts. Bien que la ressource soit abondante, les effets actuels et attendus du changement climatique se traduisent d’ores et déjà par des pressions émergentes entre différents usages de l’eau. Ces nouveaux enjeux pesant sur la ressource en eau interrogent la dialectique ville/montagne, et sa déclinaison classique au travers du prisme centre-périphérie. Cet article s’appuie notamment sur l’exemple des pratiques de transfert d’eau inter bassins versants pour analyser les nouvelles stratégies de gestion adoptées par les collectivités, et explorer les complémentarités possibles, dans un contexte de rapport de force entre gestion privée et gestion publique, pour tendre vers une logique de solidarité et de sécurisation des systèmes d’approvisionnement.
Tout acte est sujet à interprétation et, en politique, il peut avoir une portée symbolique forte. L’ancienne majorité du conseil départementale du Doubs avait décidé de porter plainte à chaque fois qu’il y avait une atteinte à l’environnement et en particulier aux milieux aquatiques. Même démarche à la fédération de pêche du Doubs. Ce fut le cas en février 2014 lorsqu’un agriculteur de Vaufrey répandit du purin et du lisier dans un champs sur le bassin versant du Doubs. L’affaire est passée devant le tribunal de grande instance de Montbéliard le 19 novembre dernier. Et, surprise de la fédération de pêche du Doubs et de la CPEPESC, l’association de défense de l’environnement qui avait également porté plainte, le conseil départemental n’était pas représenté.
Les réflexions autour du nouvel indicateur de suivi du plan Ecophyto progressent. Quatre indicateurs sont proposés. Ils reflètent l'évolution des pratiques agricoles et un peu moins les résultats sur le terrain.
Comment mettre un terme aux échouages d’algues vertes en Bretagne ? Selon une étude confidentielle de l’Institut national de recherche agronomique, seul l’arrêt de l’agriculture dans les bassins versants le permettrait. Et le plan gouvernemental « Algues vertes » ne tiendrait pas les objectifs.
Présenté au salon de l’agriculture, AZUR est un programme pour la préservation de la qualité de l’eau grâce à la maitrise des risques de lessivage de nitrate. Il permet de limiter les apports aux stricts besoins de la culture en fonction du potentiel de production de l’espèce considérée et permet ainsi de protéger l’environnement de rejets éventuels.
Le plan Ecophyto lancé en 2008 devait réduire de moitié le recours aux produits phytosanitaires en dix ans. C'est l'inverse qui se produit. L'utilisation de pesticides a augmenté de 9,4% entre 2013 et 2014 sur le territoire national.
C’est un échec si patent et prévisible qu’il en devient presque risible. Depuis 2008 et les engagements du « Grenelle de l’environnement », non seulement les gouvernements successifs n’ont pas réussi à faire baisser l’usage des pesticides en France, mais ils ont aussi échoué, avec une égale constance, à tirer la leçon de leurs échecs. L’inflexion de cette courbe-là semble, elle aussi, impossible.
L’Office de l’agriculture et de la nature du canton de Berne a lancé un projet pour réduire les effets néfastes de l’utilisation de produits phytosanitaires en collaboration avec l’Union des paysans bernois et l’Office fédéral de l’agriculture.
Mercredi 2 mars, la ministre Ségolène Royal accueillait le président des Amis du barrage John Kanioswky, le député du sud-Manche Guénhaël Huet, et le président de la société Valorem, candidat à la reprise des barrages en compagnie de deux de ses ingénieurs. Ils ont présenté leur projet aux représentants du ministère, qui pourra se réaliser sous certaines conditions.
Elle s’appelle la « gerris », du nom d’une espèce d’araignée qui marche sur l’eau. Cette faucheuse se faufile partout, même dans les zones humides. Dans la réserve naturelle de l'estuaire de la Seine, la Maison de l’Estuaire teste ce prototype depuis quelques jours.
Le projet BAG’AGES (Bassin Adour-Garonne : quelles performances des pratiques AGroécologiquES ?) est lancé. Commandité par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et coordonné par l’UMR AGroécologie Innovations teRritoires (Inra, INP-ENSAT, INP-EIPurpan, ENFA) de Toulouse, ce projet de recherche à visée opérationnelle, a pour objectif d’évaluer les intérêts et limites des pratiques agroécologiques pour améliorer la gestion quantitative et la qualité de l’eau dans le Bassin Adour-Garonne (BAG).
Depuis 1998, Écoflux sensibilise les jeunes des écoles d'agriculture du Finistère à la qualité de l'eau en leur demandant, une fois par semaine, de prélever des échantillons d'eau dans une rivière pour y analyser nitrate, silicate et phosphate. Le réseau devrait bientôt s'étendre à tout le territoire breton.
En septembre 2015 à Lodève, la rivière Lergue sortait de son lit emportant plusieurs voitures et causant d'importants dégats notamment sur l'A75. Quelques mois plus tard, l'heure est à la prévention avec l'entretien des cours d'eau.
Les barrages de Vezins et de la Roche qui boit étaient d'une réunion ce mercredi au ministère de l'environnement. Le PDG de Valorem, une entreprise française spécialisée dans les énergies vertes, a présenté officiellement un projet de reprise des deux ouvrages.
En début d'année, le maire de Châteauneuf-sur-Cher, William Pelletier (DVD), a été convoqué au tribunal pour non-respect des étiages en vue de lui faire réaliser des travaux titanesques sur cette digue, un frein pour le développement de l'hydroélectricité.
Le 19 janvier, près de 150 élus, maîtres d’ouvrage, techniciens, animateurs de terrain formateurs, chercheurs, étudiants et producteurs, ont répondu à l’appel de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique et de ses partenaires engagés dans les sites pilotes « Eau & Bio ». L’occasion de faire le point sur les résultats des premières expérimentations de reconquête et de préservation de la qualité de l’eau par l’agriculture biologique menées dans le réseau.
La chambre d'agriculture menace la préfecture de renoncer à gérer la répartition des volumes d'eau entre agriculteurs si on continue à mettre des bâtons dans les roues des irrigants.
Alors que François Hollande et Stéphane Le Foll sont injuriés et bousculés au Salon de l’Agriculture, le samedi 27 février, le ministère répond le même jour au "questionnaire" que la FNSEA a décidé d’adresser à tous les politiques qui se rendront Porte de Versailles. Concernant l’irrigation, réponse sans équivoque aucune, hélas...
Le CGEDD et le CGAAER viennent de renouveler un exercice d’audit initié en 2010, qui consiste à tenter d’évaluer la pertinence de la mise en œuvre des politiques publiques de l’eau et de la biodiversité conduites dans cinq départements. Le dernier en date, effectué en 2014 dans l’Orne, la Meurthe-et-Moselle, la Drôme, le Nord et le Var, fait à nouveau apparaître que l’impact des politiques agricoles sur les milieux demeure très problématique.
Les tensions demeurent vives en Charente autour de la querelle de l’irrigation, massivement déployée pour y soutenir la culture du maïs. D’un côté les irrigants exigent qu’y soient construites de nouvelles retenues. De l’autre un nouvel encadrement réglementaire, les « projets de territoire », commence à peine à se mettre en place, sans que l’on discerne encore comment il va modifier un rapport de forces qui évolue lui aussi puisqu’un collectif rassemblant de très nombreuses associations s’est constitué il y a un an à l’échelle du département afin d’exiger une nouvelle gestion soutenable de la ressource. Enfin, la création de la nouvelle super-région Poitou-Aquitaine-Limousin va elle aussi rebattre les cartes.
Le ministère de l'Agriculture lance un nouvel appel à candidatures visant à consolider et élargir le réseau de fermes pilotes Dephy qui, depuis 2009, expérimente des techniques et systèmes économes en produits phytosanitaires. Les dossiers de candidatures doivent être remis d'ici au 15 mai 2016 à la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf) concernée.
A l’approche du Salon de l’agriculture, en amont de la prochaine campagne des présidentielles, la France revit déjà un scénario immuable. Alors que la pratique délirante du « tout irrigation » en soutien du maïs irrigué provoque depuis une vingtaine d’années des tensions croissantes autour de la gestion de la ressource en eau, tous les gouvernements en place depuis le début des années 90 ont immanquablement cédé aux pressions du syndicat agricole majoritaire, qui promeut une fuite en avant délétère que rien ne semble pouvoir entraver. Retour sur un désastre écologique majeur, que l’actuel gouvernement reproduit à l’identique de ses prédécesseurs.
Si vous n’avez jamais mis les pieds dans la vallée du Dessoubre, vous avez trois solutions. La première, vous organisez rapidement un petit week-end dans le secteur, la deuxième est de lire les romans de Philippe Koeberlé « Autopsie d’une truite » et « Là où la neige tombe » pour une immersion en canapé et enfin, vous procurer le film « A la rencontre du Dessoubre » que vient de produire le syndicat mixte d’aménagement du Dessoubre et de valorisation du bassin versant.
Le programme européen HORIZON 2020 a ouvert de nouvelles familles d’appels à projets susceptibles de financer des projets de R&D et d’innovations dans les filières de l’eau.
Les agriculteurs du Val de Drôme, soumis jusqu’ici à des restrictions estivales sévères de prélèvement, pomperont désormais l’eau du Rhône pour soulager la Drôme.
Chacune de ces retenues le long de la Sèvre niortaise constituera une réserve de 120 à 850.000 m 3 d’eau. La Société coopérative lance la procédure en mars.
A Cavalaire et à La Croix-Valmer, le Sivom du littoral des Maures réutilise une partie des eaux de sa station d’épuration pour irriguer trois espaces verts.
Vendredi, la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, a réuni les élus du Boulonnais et l’Agence de l’eau Artois-Picardie pour marquer une étape dans la lutte contre les inondations. Pour autant, des travaux ne seront pas lancés avant deux ans minimum.
Nous vous avons déjà parlé du combat contre le projet Voguette (notamment cet article, et cet autre) : il concerne notre association puisqu’il dépend d’une nouvelle digue de 2,8 km le long de la Durance, que nous ne souhaitons pas. Cette rivière compte déjà tellement de digues que le contrat de rivière Val de Durance 2008-2014 (le dernier en date) parle de « 3 à 4 km de digues, épis et levées divers pour 1 km de rivière ». Ce paradoxe est tout à fait possible si on imagine 2 digues longitudinales (censées contenir le flot en cas de crue) plus des digues « en épi » (dont le but est de centrer le lit hors crue). Le contrat de rivière jugeait d’ailleurs l’ensemble (en 2008) « complexe et peu fiable ».
Dans la soirée du 4 janvier, Baincthun a subi une inondation brusque et impressionnante. Le quatrième en 14 mois. Le maraîcher du village et une dizaine de maisons en ont été victimes. Le maire tire la sonnette d’alarme et s’inquiète des phénomènes de ruissellement et d’érosion.
Alors qu’une étude du Commissariat général au développement durable rappelle que les pollutions aux nitrates se généralisent, l’Etat et la région Bretagne planchent sur les objectifs, les méthodes et le financement du nouveau plan de lutte contre les algues vertes. « La partie est loin d’être gagnée », selon le vice-président breton chargé de l’environnement, Thierry Burlot.
L'insecticide chlorpyriphos-éthyl pourrait voir son usage réduit ou arrêté en 2016, a promis Stéphane Le Foll, dans l'émission Cash Investigation, diffusée mardi sur l'impact des pesticides. Les industries phytos montent au créneau.
L’affaire est exemplaire des impasses auxquelles conduisent aujourd’hui des politiques publiques qui ont trop longtemps cédé à tous les lobbies, de l’aveuglement collectif relayé par tous les gouvernements successifs, comme de l’autisme d’administrations d’abord occupées à rejeter sur autrui les conséquences des injonctions contradictoires qui leur sont adressées par des politiques qui se soustraient à leurs responsabilités.
Jean-Paul Rivière, président de la chambre d'Agriculture du Tarn-et-Garonne a évidemment suivi avec attention les derniers développements de l'affaire du barrage de Sivens et l'arrêté pris par les préfets du Tarn et du Tarn-et-Garonne entérinant l'abandon du projet de Sivens 1. Il a répondu à nos questions lundi avant de cosigner un communiqué avec Alain Iches, président de la FDSEA 82 et Jean-Philippe Viguié, président des Jeunes Agriculteurs du département.
Depuis un mois, 63 communes de la Montagne Noire et du Grand Narbonne, soit plus de 10 000 habitants, font couler de leur robinet une eau potable... mais non conforme aux normes de qualité....
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a fait le point sur l'année 2015 et annoncé ses priorités pour l'année qui s'ouvre lors de ses vœux à la presse le 28 janvier 2016. Il a insisté sur l'expertise actuellement en cours dans les zones touchées par la sécheresse de l'été et l'automne 2015. Cette intervention fait échos aux inquiétudes exprimées début janvier par Danielle Auroi, députée écologiste du Puy-de-Dôme, concernant les indemnités dont bénéficient les agriculteurs au titre des calamités agricoles. Elle alertait Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche sur le fait que certaines zones pourtant durement touchées par la sécheresse n'avaient pas été reconnues éligibles.
Dans un article publié sur son "blog de la Loue et des rivières comtoises" le 11 janvier 2016, la journaliste Isabelle Brunnarius déplore le « trop grand retard » pris sur le plan de sauvetage du Doubs, invoquant notamment « la lenteur des décisions » et l’obsolescence des « stations d’épurations », laissant les rejets des eaux sales perdurer dans la rivière à chaque forte pluie. Elle appuie son propos sur un communiqué de presse de l’association SOS Loue et rivières comtoises qui laisse apparaître plusieurs informations erronées…
Si le Gers est un des premiers départements français en céréales bio, il est également dans le peloton de tête des territoires les plus touchés par l’aléa érosion. Un groupe d’échanges de producteurs bio, ouverts aux agriculteurs conventionnels, a été mis en place en 2011 pour accompagner les producteurs de grandes cultures biologiques vers de nouvelles pratiques culturales : techniques culturales simplifiées et introduction de couverts végétaux.
Les initiatives de programmation conjointe dédiées à l’eau (Water JPI) et à l’agriculture et la sécurité alimentaire dans le contexte du changement climatique (JPI FACCE) lanceront prochainement un appel à projets conjoint dans le cadre de l’ERA-NET Cofund WaterWorks 2015. En tant que membre de ces deux initiatives, l’ANR se joint à des organisations partenaires de 23 pays pour lancer cet appel à projets. Celui-ci devrait être doté d’un budget de l’ordre de 26M€. Date d’ouverture prévue le 16 février 2016 et date de clôture pour le dépôt des pré-propositions prévue le 19 avril 2016.
Le lac Poopo, qui se situe à 3686 m dans l'Altiplano bolivien, s'est asséché et pourrait bien avoir disparu à jamais, a déclaré vendredi le Guardian. En cause: El Nino, le réchauffement et l'irrigation.
Tensions autour du plan Vidourle. Dans l'édition du samedi 9 janvier de Midi Libre, il était évoqué la colère des agriculteurs et commerçants de la basse plaine de Marsillargues, réunis en collectif. Ils dénoncent la création de déversoirs qui achemineront le surplus d'eau débordant du Vidourle, en cas de crues exceptionnelles, vers cette zone agricole. Une contestation que l'Apil (Association pour la prévention des inondations à Lunel) ne comprend pas. "Il faut quand même se rappeler que cette plaine est une zone inondable maintenue à sec artificiellement, souffle Georges Anthouard, vice-président de l'Apil. C'est une station de pompage de l'ASA qui enlève l'eau".
Un sénateur républicain de Charente Maritime interroge le ministre de l’Agriculture sur l’implantation de cultures intermédiaires pièges à nitrates (CIPAN), en zones vulnérables et l’évolution de la réglementation, avec l’idée bien sur d’en finir avec ces odieuses réglementations qui tuent la croissance au prétexte saugrenu de protéger l’environnement. Réponse toute en contorsions du Minagri agitant des « souplesses nationales et régionales » sous le museau de la FNSEA. On comprend sans peine pourquoi le prix de l’eau va inéluctablement augmenter.
Alors que les travaux, coordonnés par la Communauté de Communes de Bruyères – Vallons des Vosges, doivent commencer au mois de mars prochain, les acteurs de ce programme de restauration invitent les riverains du bassin versant de la Vologne à venir participer à une série de réunions publiques d’information au cours desquelles le projet sera présenté en détail : Jeudi 21 janvier, à la salle des fêtes de Granges sur Vologne, à 20h, pour les riverains de la partie amont du bassin versant, Lundi 25 janvier, à la salle communale de Laval sur Vologne, à 20h, pour les riverains de la partie médiane de la Vologne, Mardi 26 janvier, à la salle multi-activités de Docelles, à 20h, pour les riverains de la partie aval du bassin versant.
En 1995 et surtout en 2000, les inondations frappaient durement la vallée de l'Aulne. La « crue du siècle » mettait à mal 300 foyers. Kofi Yamgnane prit alors son bâton de pèlerin pour faire bâtir le premier ouvrage d'envergure de lutte contre les inondations. Il y a dix ans, le barrage de Guily-Glaz fonctionnait. Aujourd'hui, c'est le « Papi » qui s'apprête à prendre un tournant décisif.
L’agriculture française a la main lourde sur les pesticides comme sur les engrais azotés. Cette tendance prononcée revient cher, et pas seulement pour les exploitants. En conséquence, la pollution de l’eau, de l’air et des sols ainsi que les émissions des gaz à effet de serre et les atteintes multiples à la biodiversité pèsent sur l’ensemble de la collectivité. A combien se chiffrent ces « externalités environnementales » ? Au bas mot plusieurs milliards d’euros, répond le Commissariat général au développement durable (CGDD), un service rattaché au ministère de l’écologie, qui s’est attelé à un complexe travail d’évaluation en s’appuyant sur des études réalisées par différents ministériels.
Présenté par le gouvernement fin octobre 2015, le plan Ecophyto 2 se met en place. Fera-t-il mieux que son prédécesseur, qui n’avait entrainé aucune baisse de la consommation de pesticides en France ? Pas sûr. D’un côté, les organisations environnementales pointent les régressions par rapport à Ecophyto 1. De l’autre, les représentants agricoles et de l’industrie des pesticides jugent le dispositif trop contraignant.
En application du SDAGE, l’agence de l’eau Rhône méditerranée Corse a souhaité mobiliser tous les moyens possibles pour protéger durablement les milieux remarquables et menacés. Dans cet objectif, l’accord-cadre signé avec la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) PACA va permettre de saisir les projets dès l’étape de la vente de terrain, pour proposer des stratégies foncières puis des financements pour acquisition.
La Ville et ses partenaires se mobilisent pour végétaliser 100 hectares de bâti d’ici 2020 dans la capitale, dont un tiers consacré à l’agriculture urbaine.
Montpellier Méditerranée Métropole s’engage dans un vaste plan d’action pour l’eau, formalisé dans un contrat-cadre avec l’agence de l’eau. Au menu notamment : l’assainissement et l’eau potable.
Les barrages hydroélectriques pourraient détruire la biodiversité des grands bassins fluviaux: dans une tribune publiée ce jeudi 7 janvier dans la revue Science, des biologistes tirent la sonnette d’alarme et demandent que les projets soient mieux évalués.
Le tribunal correctionnel de Montauban vient de condamner la compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) à 5000 euros d’amende à la demande de nos associations de protection de la nature et de l’environnement. Il était reproché à la compagnie de ne pas respecter les débits minimums à restituer à la rivière Gimone en aval du barrage, alors même que c’est le motif même de son aménagement. Ces infractions graves ne sont pas nouvelles pour le porteur du projet de barrage de Sivens, mais elles sont enfin sanctionnées. Explications de FNE et de FNE Midi-Pyrénées.
Cet article est prospectif, il s’adresse à tous mais particulièrement aux décideurs, publics et privés, qui peut-être décideront d’une étude sérieuse, avant pourquoi pas d’investir.
De nombreuses données produites par l’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics sont diffusées sur internet dans le cadre de l’Opendata (ouverture des données). L’équipe d’eaudanslaville vous propose de faire un point sur ce sujet.
Le 27 janvier à Rennes. Ces dernières années ont été caractérisées par des innovations technologiques sur le plan de l'imagerie, de l'acquisition et du traitement de l’information et de son utilisation pour la communication. De nombreuses applications en matière de drones et télédétection de proximité (proxidétection) émergent et semblent prometteuses pour améliorer la gestion des ressources en eau. Qu'en est-il réellement ? Quelles sont ces nouvelles technologies et leurs champs d'application ? Quels sont leurs potentiels ? Leurs atouts et limites ? Au travers de cet après-midi, il s’agit d’en présenter quelques innovations technologiques et de mettre en débat l’utilisation opérationnelle qui peut en être faite
Le syndicat des Industries et des entreprises Françaises de l’Assainissement Autonome (IFAA), a engagé un bras de fer avec une agence de l’eau qu’il « somme » de revenir sur les critères d’attribution des aides financières qu’elle a définis.
La fonte des glaciers de montagne menace les réserves en eau de la planète. 87 pays ont signé le 2 décembre 2015 le pacte de Paris, un engagement à réaliser des actions d'adaptation pour les fleuves, les lacs et les aquifères. Un pacte pour éviter les conflits autour de l'eau, présenté à la COP21 par Jean-François Donzier, secrétaire général du Réseau international des organismes de bassin (RIOB).
Des agriculteurs ont manifesté devant le syndicat mixte d'étude et d'aménagement de la Garonne contre la redevance au soutien d'étiage. Une redevance qui fâche depuis son instauration en 2014 pour payer les lâcher d'eau qui maintiennent le niveau de la Garonne.
Conséquence directe du réchauffement climatique, la fonte des glaciers a un impact positif sur la production hydroélectrique, a expliqué mardi le spécialiste Ludovic Gaudard sur les ondes de la RTS.
Helio Pur Technologies a développé un procédé d'épuration des eaux usées en vue de leur réutilisation par purification bio-solaire (PBS). Elle a lancé une campagne pour lever de fonds en vue de développer son activité dans des zones fortement ensoleillées soumises à des pénuries d'eau comme le pourtour méditerranéen, le Moyen-Orient ou l'Amérique du Nord. Les eaux usées circulent dans des tubes en plastique transparent dans lesquels sont injectés du CO2. Sous l'action conjuguée du soleil et du CO2, la dégradation des matières polluantes par les microalgues est intensifiée. « Un brevet est en cours de dépôt », précise Jean-Marc L'Huillier, directeur commercial et marketing. Cette technologie consomme peu d'énergie et produit une biomasse réutilisable comme fertilisant ou en alimentation piscicole.
Depuis 1900, la température a augmenté de 1,1° dans les Pyrénées. Une hausse significative qui a des conséquences sur les espèces et leur milieu. Certaines sont clairement menacées, tout comme les glaciers emblématiques du massif.
L'ensemble du département de la Loire a été reconnu au titre des calamités agricoles après l'épisode de sécheresse et les fortes chaleurs qui ont sévi, depuis le milieu du printemps jusqu'à la fin de l'été 2015, sur la Loire. Un épisode considéré comme "le deuxième le plus sévère depuis 1947".
La nouvelle phase 2015-2018 du Contrat de gestion intégrée du territoire de Thau piloté par le Syndicat mixte du bassin de Thau prévoit un programme d’actions encore plus ambitieux que prévu.
Alors que la COP 21 s’ouvre à Paris, Agrivair cherche à concilier développement local d’une politique « zéro pesticides » et préservation de la qualité des eaux.
Le 19 novembre, le comité régional de pilotage s'est réuni à Rennes pour dresser un bilan du plan Algues vertes 2010-2015. Les objectifs ne sont pas atteints. En particulier sur la baie de Saint-Brieuc, bassin versant le plus important du programme. Un autre plan devra être financé.
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, était dans le Faugérois, ce mardi, pour visiter des viticulteurs qui enherbent leurs parcelles. Innovant et écologique.
Le 5 novembre 2015, HYDREOS a consacré une journée technique à la « Gestion de l’eau dans l’usine du futur ». Elle a rencontré un grand succès ainsi qu’une forte participation (100 personnes environ). Dans la continuité des travaux réalisés lors de cette journée, HYDREOS souhaite mettre en place un Club des Utilisateurs d’Eau Industriels. Il sera un lieu de rencontre et d’échanges entre utilisateurs d’eau industriels, fournisseur de technologies et chercheurs. Son objectif principal sera de valoriser les échanges de bonnes pratiques et la naissance de projet d’innovation en matière de gestion de l’eau dans l’industrie.
C'est Quimperlé, à la confluence de l'Ellé et de l'Isole, qui accueillait le 24 novembre le 17ème colloque régional de notre association consacré à la question du changement climatique et de ses impacts sur la ressource en eau et les milieux aquatiques.
Les principales têtes de liste aux élections régionales ont été invitées à présenter leur projet pour le secteur agricole devant un parterre de 400 agriculteurs du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, réunis à Montpellier le 23 novembre.
La commune de Chabottes est située dans le Champsaur ; son territoire concerne largement le bassin versant du Drac et en particulier un secteur de la vallée alluviale qui recèle une nappe phréatique reconnue la plus importante ressource utilisable pour l’alimentation en eau potable des populations dans les Hautes-Alpes.
Eric Marès représentait la CR18 à la réunion du groupe technique sur la cartographie des cours d’eau pour l’application de la loi sur l’eau. Les déclassements d’écoulements sont possibles mais se feront pas à pas, avec beaucoup de travail en perspective sur 2016 pour les membres du groupe.
La Sarthe Aval s’étend du Mans (barrage d’Enfer) jusqu’à la frontière avec le Maine-et-Loire. Comme pour le Loir la semaine dernière, un point d’étape vient d’avoir lieu dans son programme de restauration de 2013 à 2017 pour retrouver un bon état des eaux pour son écoulement et pour la faune et la flore.
Surpris par la présentation, fin octobre, des détails du plan Ecophyto 2 par le ministre de l’agriculture, les céréaliers de l’AGPB fustigent à la fois la méthode et le contenu de ce plan.
Bien qu’elles aient traversé les âges, les tourbières sont des écosystèmes particulièrement fragiles, qui font l’objet de soins attentifs et de plans de gestion visant la restauration et la protection de leur richesse patrimoniale. Visite du jardin de la tourbière du Grand-Lemps avec son conservateur, Grégory Maillet.
Les réserves d'eau souterraine, qui alimentent des milliards de gens en eau potable, se renouvellent plus lentement qu'elles sont exploitées et elles risquent de s'épuiser, concluent des chercheurs de Victoria et de Calgary responsables de la toute première étude à dater les nappes phréatiques de la planète publiée lundi.
Le projet Med-ESCWET vise à promouvoir les services écologiques fournis par les zones humides afin que leur rôle d’amortisseur climatique soit intégré dans les stratégies nationales d'adaptation au changement climatique en Méditerranée. Mené par le Plan Bleu en partenariat avec la Tour du Valat, ce projet contribue à sensibiliser les décideurs sur l’importance de protéger ces écosystèmes fragiles au travers de 4 cas d’étude méditerranéens.
Une demi-journée sera consacrée à l'eau et l'adaptation au changement climatique lors de la COP 21. Explications des enjeux avec Jean-Francois Donzier, secrétaire technique permanent du Réseau international des organismes de bassin, directeur général de l'Office International de l'Eau.
« Nous avons pour objectif de développer de nouveaux dispositifs d’analyse innovants permettant de contrôler en temps réel la qualité chimique des eaux environnementales », résume Bérengère Claude, Enseignant-Chercheur à l’Institut de Chimie Organique et Analytique (ICOA, UMR 7311 : Université d’Orléans et CNRS) et pilote du projet CAPELMIP.
Des Flandres jusqu’à l’Avesnois, Noréade est sur le point de finaliser l’installation d’une conduite d’eau de 200 kilomètres. Avec cette nouvelle infrastructure, Noréade sécurise le réseau d’approvisionnement en eau des particuliers, des services publics et des entreprises des 500 communes du syndicat. Un investissement touchant à l’intérêt général qui a été possible grâce à un large consensus politique.
A l'heure où le climat devient une préoccupation première, il est intéressant de se replonger dans ses variations passées. C'est ce qu'a fait une équipe emmenée par Edward Cook, de l'université de Columbia, au travers de véritables "atlas de la sécheresse" au travers des âges.
Le contrat de rivière Caramy-Issole concerne 16 communes et deux communautés de communes. L’objectif global du contrat est d’instaurer une politique de gestion concertée des milieux aquatiques à l’échelle du bassin versant afin de préserver et d’améliorer la qualité de la ressource et le partage des usages.
La préservation des abords des cours d’eau est prise au sérieux par la chambre d’agriculture de la Haute-Vienne. Elle a lancé une opération test et aide les agriculteurs à s’équiper de systèmes d’abreuvement innovants.
Ce SDAGE n'est pas suffisament prescriptif pour espérer atteindre les 61 % de masse d'eau en bon état, alors même que nous avons peiné à atteindre les 30 % sur la période 2010-2015. De trop nombreuses orientations et dispositions sont exprimées en terme de recommandation et d'invitation, voire de conseil et n'ont de ce fait qu'une portée limitée.
Après l’échec du 1er plan Ecophyto, une nouvelle version a été présentée le 26 octobre. L’objectif global de réduction de 50 % a été reporté de 2018 à 2025. En revanche pour les collectivités, l’échéance du 1er janvier 2017 pour le passage au zéro phyto accélère grandement le mouvement.
Agé de 49 ans, ancien élève de l’École polytechnique, diplômé de l’école nationale supérieure du génie rural, des eaux et des forêts, Marc Hoeltzel était directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de la région Alsace depuis 2011.
L’agence de l’eau Rhin-Meuse notifie actuellement aux collectivités les taux de redevances qui seront appliqués sur les factures d’eau des abonnés. Ces taux sont révisés à la baisse, moins 6 centimes en moyenne. Cette mesure repose sur la volonté politique des instances de bassin de rééquilibrer les contributions entre usagers sans accroître la fiscalité globale sur l’eau.
Les opposants aux projets de bassines viennent de remporter une victoire chez le voisin charentais-maritime. Le 22 octobre, le tribunal administratif de Poitiers a annulé un arrêté du 6 août 2012, par lequel la préfète du département autorisait l'Association syndicale (ASA) de Benon à construire et aménager deux réserves d'eau destinées à l'irrigation. Le magistrat a condamné l'Etat à verser à l'association Nature Environnement 17 la somme de 335 €. Dans ses attendus, l'autorité judiciaire a considéré que le volume des réserves (197.900 m3 et 87.200 m3) « a été déterminé en fonction de volumes de prélèvement remontant à 1998 et 2003 et a ainsi été surdimensionné ».
Neuf millions de Mexicains vivent sans accès à l’eau potable. Le gouvernement s’apprête pourtant à renforcer la politique de libéralisation du secteur, en partie responsable de la situation actuelle. Les multinationales détiennent déjà d’immenses concessions d’eau, et leurs activités entraînent pollutions, raréfaction des ressources et conflits sociaux. Les entreprises françaises ne sont pas en reste : Suez et Veolia gèrent de manière controversée des systèmes de distribution d’eau, et l’entreprise Total veut y lancer l’exploitation très polluante du gaz de schiste. Une coalition citoyenne lutte pour mettre fin à la privatisation, l’accaparement et la surexploitation de l’eau. Mais la bataille s’annonce rude. Enquête.
Le cours d'eau, fortement dégradé suite aux opérations foncières de la fin des années 70, va bénéficier de travaux de renaturation, qui ont débuté au tout début du mois de septembre 2015.
Les opérateurs publics de l'eau comptent bien renforcer leur action pour une approche "holistique" de la ressource : réduire la consommation, récupérer l'énergie, restaurer l'environnement des captages et bassins versants… Les pistes ne manquent pas.
Un an après, l’onde du choc du drame de Sivens continue à éclairer d’un jour cru l’effarante mystification qui va culminer avec la pantalonnade planétaire de la « COM 21 », qui va cloturer en désastre bouffon un quinquennat tout entier dédié à une dévastation sans précédent de l’environnement.
La préfecture du Haut-Rhin a organisé jeudi dernier une réunion d’information à Biesheim pour apporter un éclairage sur les conséquences de la mise en place d’un polder outre-Rhin, entre Breisach et Burkheim. Une volonté de transparence face à l’inquiétude de quatre communes françaises, qui seront concernées par cet aménagement.
Un décret, publié le 17 octobre au Journal officiel, fixe les modalités d'octroi d'une aide financière à la mise aux normes des exploitations agricoles situées dans une zone vulnérable à la pollution par les nitrates.
Souvenez-vous. C’était lors de la Conférence départementales de décembre 2014. Éric Vindimian était le nouveau venu. C’est un des experts du ministère de l’Environnement et du Développement durable et il venait d’être chargé d’une mission d’appui auprès du préfet du Doubs. Depuis, le scientifique est venu régulièrement en Franche-Comté participer à des réunions de travail et, comme promis, Eric Vindimian vient d’établir un « avis sur le diagnostic des causes des perturbations de la Loue et des rivières comtoises ». Un rapport que l’on peut lire intégralement sur le site de la préfecture du Doubs. « Ce pré-rapport, précise la préfecture, est un document de travail, qui a vocation à être partagé et approprié par tous. Les remarques sur ce document provisoire peuvent lui être adressées directement.
Cécile Claveirole est justement venu présenter son travail lors de la journée d’études « les sols en milieux karstiques. Quelles pratiques agricoles , comment améliorer la gestion de nos sols pour protéger les ressources naturelles ? » organisée le 9 octobre dernier par le plateau débat public et France Nature Environnement. Lors de la présentation des différents travaux, je me suis posée cette question : Comment l’amélioration de la qualité des sols peut-elle contribuer au sauvetage des rivières franc-comtoises ?
A l’occasion de la Journée mondiale des zones humides, le Conservatoire d’espaces naturels du Limousin, l’Etablissement Public Territorial du Bassin de la Vienne et le PNR de Millevaches ont organisé le 7 février 2015 les deuxièmes rencontres du Réseau Zones Humides à Royère, en partenariat avec Radio Vassivière. Cette journée a rassemblé plus de 100 personnes investies dans la gestion des milieux humides en Limousin ou souhaitant en connaître plus sur ces espaces particuliers en terre et eau. Elle s’est organisée autour de 3 tables rondes que nous vous proposons de réécouter.
Les 6 000 contributions issues de la consultation du public conduite sur le projet de SDAGE ont été analysées. Il revient maintenant au comité de bassin de les intégrer pour finaliser les documents.
De nombreux projets de stockage restent en souffrance, d’après la filière semencière et Irrigants de France. Une instruction de Ségolène Royal en juin dernier change les règles du jeu. Elle reçoit un accueil mitigé.
Les présidents des quatre chambres d'agriculture de Bretagne viennent de franchir une nouvelle étape dans leur opposition à la mise en oeuvre des mesures de protection de l'eau. Dans une lettre adressée à toutes les exploitations agricoles de la région et diffusée dans la presse professionnelle, les chambres d'agriculture exhortent les exploitants agricoles à violer la règlementation ! Celle-ci impose en effet au travers de l'arrêté préfectoral du 14 mars 2014 la déclaration des flux d'azote produits, importés, ou exportés sur l'ensemble des exploitations agricoles de Bretagne. Les chambres d'agriculture demandent explicitement, dans un courrier du 28 septembre 2015 dont Eau & Rivières de Bretagne a été informé par plusieurs agriculteurs choqués de cet appel à enfreindre la loi, de ne pas procéder à cette déclaration !
Une dérogation au régime des débits réservés de certains cours d'eau montagnards pourrait être mise en place. Le rapport de Joël Giraud, président de la Commission permanente du conseil national de la montagne, en précise les possibles modalités.
Le SIMA Coise, la Chambre d’Agriculture de la Loire, le comité de développement des Monts du Lyonnais et la fédération des CUMA de la Loire ont organisé conjointement une démonstration de séparateur de phase mobile le 2 avril dernier à Saint-Héand au GAEC de l’Horizon.
A l'invitation de la Commune de Bézouotte, l'association Hydrauxois a participé à une réunion de concertation et d'information sur l'aménagement de la Bèze. Cette rivière d'une trentaine de kilomètres naît d'une résurgence dans la ville éponyme de Bèze et se jette dans la Saône à Vonges. Elle a pour affluent principal l'Albane. Son hydrologie singulière est associée aux pertes de la Tille et de la Venelle, qui alimentent le réseau karstique local.
Le Chili a annoncé lundi la création d'une vaste zone de protection de la vie marine autour de la célèbre île de Pâques, un signal fort en direction de la communauté internationale à l'occasion d'une conférence sur la préservation des océans.
Le drame de ce week-end s’est produit à quelques mois de la mise en service d’un tout nouvel outil d’alerte spécialement développé pour les 963 communes de Paca. Celui-ci délivrera par anticipation le volume des débits s’accumulant sur les bassins versants lors d’épisodes pluvieux et selon leurs caractéristiques physiques.Mis au point par les équipes de Météo-France avec celle de l’Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), basé à Aix-en-Provence, ce système d’alerte est en phase test sur plusieurs sites.
Les inondations meurtrières qui viennent de ravager les Alpes-Maritimes, y provoquant une vingtaine de morts, succèdent à celles ayant frappé le Gard, le Var, la Vendée (Xynthia), la Bretagne l’hiver dernier, l’Hérault le mois dernier, témoignant d’une incapacité structurelle à prévenir des phénomènes qui vont se multiplier à l’horizon des prochaines années.
Ça y est, c’est une nouvelle inondation jamais vue ! Il en faut une par an, avec ses arbres empilés dans les rues, ses pompiers pateaugant dans la boue, ses retraités poussant la raclette, ses édiles ressortant la mine convaincue, ses victimes noyées dans leurs parkings, parce qu'elles voulurent sauver leurs voitures, en plein déluge. Un nouveau Déluge, avec Météo France condamnée au bûcher comme avant l’on brûlait une sorcière. Avec le réchauffement climatique en guise de Providence. Comme lors des inondations de l’Argens il y a exactement un an. Toujours pareil. Alors, répétons.
Que pense le public des projets de plan de gestion des eaux et des risques d’inondations ? Les résultats de la consultation en Loire-Bretagne sont disponibles : plus de 5 000 habitants, des groupes d’acteurs, des associations, des collectivités ont donné leur avis.
L’évaluation de l’état écologique des cours d’eau conduit souvent l’élaboration de programme de restauration de la continuité écologique. Dans ce contexte, le démantèlement de barrages et de seuils constitue la solution technique la plus soutenue par la sphère de l’expertise et les partenaires financiers. Mais la mise en œuvre de cette solution technique induit des changements paysagers, une modification des milieux et des usages associés. Les bouleversement redoutés ou effectifs suscitent des réactions vives, voire la structuration de situations de conflits entre usagers, habitants et gestionnaires des cours d’eau. Nous proposons de décrypter cette conflictualité en s’attachant à mettre au jour ce qu’elle peut révéler sur : 1 - les modes d’habiter en (fond de vallée), 2 - le rôles des habitants et des usagers dans la gestion d’un environnement local.
Signature jeudi 24 septembre des contrats de rivière Beaume-Drobie et Chassezac. Gérard Gsegner, président du syndicat de rivière Chassezac, et Alain Gibert, président du syndicat de rivières Beaume-Drobie, principaux affluents de la rivière Ardèche, ont choisi de procéder à une signature en commun de leurs contrats de rivière respectifs. C’est le « symbole de la solidarité des acteurs de tout le bassin de l’Ardèche » pour Pascal Bonnetain, président de l’EPTB Ardèche Claire.
Coup de gueule du président de la fédération de pêche du Doubs qui écrit au préfet et à la chambre d’agriculture pour dénoncer les excès liés à l’arrêté sécheresse.
Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé quelques mesures au sujet de l’irrigation, vendredi dernier, lors du Conseil national de la montagne, réuni à Chamonix. Le député (PRG) des Hautes-Alpes, Joël Giraud, veut y voir la validation des conclusions du rapport sur l’irrigation qu’il venait de lui remettre.
Les contrats territoriaux qui comprennent des actions d’amélioration des pratiques agricoles et phytosanitaires non-agricoles sur le bassin de l’Oust (GBO) ont été signés, cette semaine, pour la période 2014-2018.
A l’initiative de la Coordination Rurale de Seine-et-Marne, la DDT et l’ONEMA sont venus voir 2 exemples d’écoulements sur l’exploitation de Patrick Clogenson, à Clos Fontaine. Cette rencontre a permis un échange à bâtons rompus très utile mais qui a fait ressortir les divergences de vue entre les agriculteurs et l’Administration.
Le potentiel hydrogéologique de l’île fait actuellement l’objet d’une étude. Car cette richesse, si elle pouvait être pleinement exploitée, offrirait une alternative moins coûteuse que le dessalement de l’eau de mer.
Visant à combiner performance économique et écologique, 87 agriculteurs se sont engagés en 2015 sur le territoire du Parc des Monts d’Ardèche et de la montagne ardéchoise afin de préserver la biodiversité et la qualité de l’eau sur plus de 5000 hectares.
L’Etat vient d’autoriser l’extraction de sable au large de la baie de Lannion, en Bretagne. Les élus locaux sont furieux, Lannion Trégor Agglomération prépare un recours en justice.
Cette étude que souhaite porter la Chambre d’Agriculture des Hautes-Alpes permettra d’appréhender jusqu’au stade de l’avant-projet sommaire chaque scénarii et solutions techniques permettant aux irrigants de préserver l’irrigation. Cette étude évaluera le coût financier de chacune de ces solutions et appréhendera également les possibilités et le degré de mutualisation des projets par l’ensemble des irrigants du bassin versant.
Le PLU de Cavaillon est en révision. Une réunion publique a eu lieu le 16 juillet dernier (2015). Les 2 pages tirées du magazine autopromotionel local parlent du projet de digue sans cacher que son rôle est de permettre l’urbanisation. Rappelons que la Durance est une des rivières les plus endiguées de France, avec 3 km de digues par km de rivière. Un tel paradoxe est en effet possible en ajoutant aux digues de rive (parallèles au cours) des digues en épi (perpendiculaires au cours) censée centrer le lit !!!
Les résultats de la consultation du public sur le projet de révision du SDAGE et du programme de mesures sont enfin connus ! Cette consultation organisée entre décembre 2014 et juin 2015 par l'agence de l'eau confirme la place toute particulière de la Bretagne en matière de politique de l'eau.
L’agence de l’eau Adour-Garonne lance du 11 septembre au 02 octobre 2015 un appel à « candidatures régionales pour agrément » relatif à la mise aux normes dans les exploitations d’élevage en Zones Vulnérables.
Si la ressource en eau est abondante globalement, de nombreux pays et de nombreux ruraux sont en situation de grande vulnérabilité. Avec le changement climatique et la croissance démographique, les pénuries en eau vont s’accroître dans bien des régions et avec elles leur dépendance alimentaire. Que faire dans ce contexte pour produire plus et mieux ? Quelles nouvelles visions bâtir sur l’eau et sur l’agriculture ? Ces questions ont été débattues à l’Agence Française de Développement.
Le projet ATIM-HUNAN associe des équipes de recherche françaises (BRGM et Université de Tours) et chinoises (ASEM Water, Université d’Agriculture du Hunan et Université du Centre Sud). « Il s’agit surtout de mettre en place une collaboration à long terme entre nos instituts de recherche sur la thématique de l’environnement minier, afin de favoriser la réalisation d’une stratégie de remédiation intégrée à l’échelle régionale. »
L'Afnor publie le guide FD X33-020 qui va enfin permettre aux professionnels de l'eau et du monde agricole de s'accorder sur la valorisation des boues d'eau potable.
Le Centre commun de recherche (JRC) de la Commission européenne a publié une étude sur l'érosion des sols de l'Union européenne sous l'effet de l'eau. Cette érosion hydrique (pluie, ruissellement) entraînerait la perte de 970 millions de tonnes de terre chaque année. Un rythme inquiétant sachant qu'il faut un siècle pour former un centimètre de nouveau sol dans les zones tempérées du globe.
Les réponses des ministères de l’Ecologie, de l’Agriculture, de la Santé, de l’Intérieur…, aux questions que leur posent des parlementaires sont toujours pleines d’enseignements quant à la réalité des rapports de force qui orientent les politiques publiques. Le ministère de l’Ecologie vient d’en offrir un exemple admirable en répondant à une sénatrice UMP de Seine-Maritime qui l’interrogeait sur le « Plan de gestion des risques d’inondation 2016-2021 du bassin Seine-Normandie. »
De passage à Expo-Champs, le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, s’est dit fort déçu des résultats d’un récent rapport intitulé Présence de pesticides dans l’eau au Québec. Les dépassements des critères de qualité de l’eau ont littéralement bondi ces dernières années dans des rivières où les cultures dominantes sont le maïs et le soya, en raison de l’utilisation de pesticides.
En matière d’aménagement de l’espace, le jeu complexe de conflits/coopération entre logiques d’actions au niveau du territoire pose des problèmes de coordination et d’arbitrages entre projets portés par les acteurs. À quel acteur donner la priorité d’actions ? L’intérêt de la méthode de l’Évaluation Logico-Hiérarchique (ELH) est de proposer une règle de coordination basée sur la qualification et la hiérarchisation des enjeux soulevés par la gestion de l’environnement sur un territoire, afin de minimiser les risques de conflits entre logiques d’actions. L’objectif de l’article est de présenter les apports de cette approche et son opérationnalité au travers d’une application à la gestion du paysage dans une commune rurale.
Un barrage flottant a été placé dans l’Orneau, à hauteur du golf de Falnuée à Mazy (Gembloux, province de Namur), en vue d’arrêter les « Objets Flottants Non Identifiés » (OFNI) dans le cadre d’une action contre les déchets, a annoncé lundi Stéphanie Delbrassinne, chargée de communication à la Ville. Installé en partenariat avec le Contrat de Rivière Sambre & Affluents, ce boudin orange de 10 mètres, accompagné de panneaux explicatifs, vise à sensibiliser les citoyens.
Objectif de ce nouveau portail de données: collecter et analyser les informations par satellite pour améliorer la productivité des terres et de l'eau et renforcer la durabilité des systèmes agricoles. Toutes les informations seront disponibles pour les pays et utilisateurs qui en auront besoin.
En relayant les « propositions des filières agricoles », un parlementaire interrogeant le ministre de l’Agriculture sur la mise en oeuvre du plan Ecophyto II, éclaire, à travers la réponse de celui-ci, la sempiternelle défausse et l’abandon de toute ambition environnementale au nom du « refus du dogmatisme. »
Pour la première fois, des chercheurs de l’Inra, en collaboration avec le CNRS, démontrent les effets positifs et complémentaires d'une diversité d'espèces et d'une diversité génétique au sein des espèces (diversité intraspécifique) dans des prairies soumises à la sécheresse.
Ce dimanche 23 août 2015, Montpellier a connu un nouvel épisode d’inondations suite à des pluies diluviennes. Un bis repetita des intempéries de septembre 2014. Cette année, le bilan n’est pas que matériel, un couple d’octogénaires ayant trouvé la mort piégés dans leur voiture qui a été emportée par les flots. Cette répétition d’événements n’en fait plus un phénomène exceptionnel. D’ailleurs, leur récurrence est à prévoir. Les élus locaux n’ont pas l’air de prendre la mesure des choses préférant le béton aux zones humides. Pourtant, depuis quelques années, les services de l’État ont produit une profusion de mise en garde.
Le conseil régional Midi-Pyrénées, autorité de gestion du fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), l’État et l’agence de l’eau Adour-Garonne lancent une procédure régionale d’appel à projets agro-environnementaux réalisables dès 2016. L’appel à projets vise à accompagner les exploitations agricoles dans la mise en œuvre de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) pour préserver et restaurer la biodiversité et les ressources en eau. Il est ouvert jusqu’au 26 octobre 2015.
Candidature à la mission d’organisme unique de gestion collective des prélèvements d’eau pour l’irrigation (article R.211-113 du code de l’environnement) par la Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire. La phase de consultation est ouverte du 27 août 2015 jusqu’au 27 octobre 2015, date à laquelle le public peut faire part de ses remarques et suggestions sur un registre en préfecture d’ANGERS ou en sous-préfecture de SAUMUR, soit directement par e-mail (ddt-sefaer-pe@maine-et-loire.gouv.fr) où par voie postale.
Grâce à une concertation étroite entre les acteurs locaux de l’eau et ceux de l’agriculture, une zone ultra sensible aux pollutions autour du captage de la Râcle va être protégée. La clé : des parcelles de compensation sont proposées aux exploitants.
Un bilan réalisé à partir d'images aériennes montre que le plus grand glacier des Alpes du Sud a perdu en moyenne près de 10 mètres d'épaisseur en douze ans, avec des différences importantes selon l'altitude. Malgré quelques épisodes de répit, le volume du glacier Blanc diminue, en réponse à l'évolution du climat. Un déséquilibre qui remonte aux années 80. Les fortes chaleurs de cet été vont certainement accentuer le phénomène.
Deux expérimentations sont en cours dans le département pour tenter de trouver de nouvelles techniques pour mettre fin à ce fléau. Et c’est urgent : la jussie occupe déjà 10% des surfaces de la Brière et pousse dans de nombreux cours d’eau du département.
L’offensive du lobby agricole contre la directive nitrates ne connaît pas de trêve et mobilise tous les arguments, comme le coût financier astronomique que devraient supporter à l’avenir les grandes agglomérations qui ne pourraient plus épandre les boues d’épuration qu’elles produisent sur des terres agricoles devenues de véritables “sanctuaires” à raison d’une application démoniaque par l’administration du 5ème Programme d’action établi en application de la Directive nitrates… Un chantage astucieux qui va inévitablement monter désormais en puissance.
Un projet d’élevage d’huîtres et de moules sur 250 hectares, souhaité par l’État et quelques grandes entreprises ostréicoles et dont l’installation doit commencer début août, suscite l’opposition d’une partie des Oléronnais et d’ostréiculteurs. Ils critiquent l’absence de concertation et d’étude d’impact, craignant que ne disparaisse une partie du patrimoine naturel de l’île. Une Zad est installée dans une maison.
L’objectif principal du projet consistait à développer un prototype de modèle hydro-économique, appliqué à un bassin français caractérisé par une situation de tension sur les ressources. Le bassin versant de l’Orb, dans le département de l’Hérault, a été retenu en raison de la forte croissance des demandes en eau agricole et urbaine qui le caractérise.
Au détour d’une réponse du ministre de l’Agriculture à un parlementaire, on aperçoit aisément pourquoi la France n’échappera pas à une nouvelle condamnation financière en manquement sur manquement pour non respect de la directive Nitrates, datant… de 1991 !
Dans le Monflanquinois, un projet de lac collectif est porté par les agriculteurs afin de résoudre les graves problèmes d'irrigation. Ils invoquent un refus de l'État, que ce dernier réfute.
Le fait est trop rare pour être ne pas être cité. A savoir que les présidents des syndicats Lot-et-Garonnais - Patrick Franken (CR), Joël Lloret (SDCI), Jean-Luc Poli (FDSEA) et Benoît Parisotto (JA) - auxquels se joint Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d'agriculture, ont signé un courrier commun. Ils adressent ce courrier à tous les agriculteurs et à l'agence de l'eau Adour-Garonne. Ils lancent « un appel aux irrigants à suspendre le paiement de leur redevance Adour-Garonne. » Ce courrier décrit leur démarche visant à faire prendre conscience aux décideurs, aux institutions, aux politiques combien il est indispensable d'accroître les besoins de stockage de l'eau de l'hiver pour l'été.
D’importants projets de stockage d’eau, en grande partie prélevée en hiver dans les aquifères afin de réduire ces prélèvements pour l’irrigation en été, sont envisagés en Deux-Sèvres et en Vienne (bassin du Clain). Ces projets, qui correspondent à un investissement total de l’ordre de 150 M€, sont actuellement testés avec le modèle régional des nappes du Jurassique mis au point par le BRGM.
Répondant à l'invitation du syndicat FDSEA 47 hier à Lagruère, le préfet et son directeur des territoires François Cazottes ont précisé les choix de l'Etat dans le domaine de l'irrigation. La question de la ressource de l'eau doit une fois de plus traverser l'été. Des mesures de restriction de pompage ont été prises par arrêté préfectoral la semaine passée, et l'observatoire de suivi hydrologique se réunit à nouveau demain. Épaulé par son bras droit pour l'agriculture, Denis Conus a tordu le cou à une idée reçue qui consiste à avancer que la ressource ne couvre pas les besoins.
Un comité de suivi hydrologique se réunit le 21 juillet en Préfecture du Puy-de-Dôme avec les gestionnaires de l'eau. La Fédération de Pêche déplore l'état critique des cours d'eau du département. A Thiers, les poissons de l'étang Iloa sont asphyxiés.
Dans le nord du Pérou, un projet pharaonique de mine d’or baptisée Conga menace les réserves en eau de toute la région de Cajamarca. Les populations locales luttent pour empêcher son implantation, mais le combat est loin d’être gagné et la répression féroce, comme en témoigne la mort de cinq opposants tués en 2012 dans une manifestation.
L’oasis de Chenini, dans le sud de la Tunisie, était un petit paradis. A l’ombre des palmiers, arbres fruitiers et cultures maraichères proliféraient, arrosés par de multiples sources d’eau. Mais l’urbanisation et l’installation d’une usine de transformation de phosphates, à quelques kilomètres de là, menacent la survie de l’oasis. Face à cette situation, des citoyens ont entrepris de sauvegarder leur patrimoine, en créant un système de partage d’eau, en reboisant, en installant une maison de semences ou un atelier de transformation des produits locaux. Et en lançant un programme de soutien à l’installation de petits paysans. Bref, en le gérant à la manière des biens communs. Reportage.
Les agriculteurs sont des acteurs incontournables pour mettre en œuvre la politique de l’eau. Les premiers résultats sont visibles, il faut maintenir et amplifier cette dynamique !
A l’initiative de Delphine Batho, députée (PS) des Deux Sèvres et ancienne ministre de l’Ecologie, l’Assemblée nationale avait adopté lors de l’examen en première lecture du projet de loi sur la Biodiversité, cinq amendements, dont l’un qui reprenait l’idée de créer un « quatrième collège » d’usagers non économiques au sein des instances de bassin, afin de rééquilibrer leur gouvernance au profit des usagers domestiques, qui assurent plus de 90% du financement des politiques publiques, vivement critiquées par ailleurs par la Cour des comptes. Une proposition inacceptable pour le Lobby de l’eau, qui a convaincu le gouvernement de sous-amender l’amendement Batho afin de le priver de toute effectivité.
La Cour des comptes persiste et signe. Ce jeudi, les sages de la rue Cambon ont rendu public leur référé d’avril dernier sur la gestion des agences de l’eau et la réponse que lui a envoyé, début juillet, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal. Le constat est sévère sur ces six établissements publics, fondements du modèle français de gestion de l’eau, calqués sur la géographie des bassins versants. Les agences perçoivent les redevances des consommateurs d’eau et distribuent les subventions aux collectivités. Elles ont perçu 2,2 milliards d’euros de redevances et versé 1,9 milliards d’aides en 2013. Entre 2007 et 2013, l’augmentation des redevances (+ 24 %) leur a procuré une « aisance financière certaine », note le rapport. Cet accroissement « ne les a pas incitées à accentuer significativement la sélectivité des aides », qui représentent 90 % de leurs dépenses.
La commission européenne autorise la réouverture de cinq prises d’eau bretonnes. La chambre d’agriculture s’en félicite. Eau et Rivière invite à ne pas relâcher l'effort. Sur l'Arguenon, le Gouessant, le Guindy, l'Urne et l'Aber Wrac'h, la limite en nitrates de 50 mg/1 n'a pas été dépassée depuis au moins trois années consécutives, a constaté la direction générale de l'environnement de la commission européenne autorisant la levée des interdictions de prise d'eau sur ces cours d'eau.
Une dizaine de membres de l'association «Vivre eau Tescou», riverains de la rivière, agriculteurs ou pas, ont manifesté hier matin devant la préfecture du Tarn à Albi. Ils y avaient installé une barrière de bouteilles d'eau, vides. Sauf une, contenant ont-ils expliqué «le dernier gardon du Tescou qui s'appelle Titi». Reçus plus d'une heure par le préfet Thierry Gentilhomme, ils ont réclamé «de l'eau pour les cultures et de l'eau pour la rivière»
« L’Oise est souvent le premier département au nord de la Loire à être touché par les restrictions », regrette le responsable syndical. Et parfois, les raisons ne lui semblent pas évidentes : « La rivière Automne, aux alentours de Crépy-en-Valois, ça fait des années que tous les étés, son niveau est en forte baisse. Mais ça ne veut rien dire. Nous, on utilise surtout l’eau des nappes phréatiques, dont le niveau reste stable… »
Le retard de paiement est de sept mois, rappellent la FRSEA des Pays de la Loire, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs. Selon les syndicats, l'Agence de services des paiements est responsable car elle a pris du retard pour faire «son appel de fonds» auprès de l'Agence de l'eau. Suite aux manifestations, les professionnels ont rencontré des représentants de la Draaf, de l'ASP et du Conseil régional.
Le Sénat a voté le 10 juillet un amendement au projet de loi sur la transition énergétique qui fixe au 1er janvier 2019 la date à laquelle la vente des pesticides sera interdite aux particuliers. Cette interdiction était déjà prévue par la loi Labbé de février 2014 mais avec une application prévue en 2022.
Depuis plusieurs années, sur 3 bassins versants landais (Orist, Arbouts et Audignon ), en partenariat avec la Chambre d'Agriculture des Landes et l'Agence de l'eau Adour-Garonne, Maïsadour et des agriculteurs volontaires mettent en place des outils et méthodes innovantes afin de développer des pratiques agricoles compatibles avec les enjeux de l'eau. Ce jeudi 8 juillet, une rencontre Agriculture-environnement a eu lieu à Doazit, afin de faire le point sur les 3 années du projet « Doazit Agri’eau » (sous-bassin versant d'Audignon) et de présenter les actions concrètes déjà mises en place sur des parcelles en monoculture maïs.
La communauté de communes de la plaine dijonnaise vient de créer un bassin de stockage des eaux pluviales qui permet de concilier développement économique, maintien de l’activité agricole et qualité des cours d’eau.
Facture simplifiée et pédagogique, gaspillage, pollutions, tarification sociale, emplois… autant de sujets prioritaires pour une politique de l’eau renouvelée. Le comité national de l’eau, organisme de consultation sur ces sujets, s’est réuni le mardi 7 avril.
Le 30 juin dernier, le réseau des animateurs qualité de l'eau s'est réuni autour de la problématique de la création de valeur économique à partir d'actions environnementales. Si de nombreuses actions agro-environnementales ont vu le jour sur les aires d'alimentation de captages du Languedoc-Roussillon, en vue de protéger la ressource en eau, l'enjeu reste de les pérenniser en dehors des aides publiques.
Améliorer les connaissances des impacts du changement climatique sur les milieux aquatiques et les ressources en eau est aujourd'hui essentiel. Étudier le changement climatique à l'horizon 2070 afin d'élaborer des stratégies d'adaptation et de les évaluer, c'est ce que propose le projet Explore 2070.
L’Agence Adour-Garonne est allée à la rencontre d’agriculteurs bio. L’occasion d’évaluer les pratiques et d’échanger sur la gestion des ressources en eau.
Le vendredi 26 juin 2015, Ghislain de Marsily, membre de l'Académie des Sciences, a remis les insignes de Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur à Chantal Gascuel. Chantal Gascuel, directrice de recherche à l’Inra, est directrice adjointe de l’OSUR, adjointe à la Direction Scientifique Environnement de l’Inra. Elle a consacré sa carrière aux sols, à l’eau, et aux relations entre agriculture et qualité des eaux.
Pas d'eau depuis mi-juin, un gros coup de chaud. Va-t-on tirer la langue cet été ? Le préfet a déjà pris des mesures de restriction pour le Sausset et l'Ousse-Oussère, rivières de plaine non alimentées par la montagne. "ça concerne moins de 20 agriculteurs et 0,6 % des surfaces irriguées" modère-t-on à l'agence de l'eau Adour-Garonne.
"Les Contrats Territoriaux « Arroux-Mesvrin-Drée » et « Bourbince » ont été signés conjointement le 29 Juin dernier à la Mairie Saint-Sernin-du-Bois par les partenaires et acteurs de l'eau de ce territoire. Au total, près de 20 millions d’euros seront mobilisés pour financer les 104 actions inscrites dans ces contrats dont 45 % seront apportés par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et 10 % par le Conseil Régional de Bourgogne.
60 M€ pour un programme d'actions de 5 ans (de 2015 à 2019), soit 350 opérations visant à répondre aux objectifs de gestion de l’eau et de biodiversité sur un bassin fortement impacté par sa démographie.
6 250 habitants du grand sud-est ont répondu et 25 000 ont participé aux évènements, conférences, soirées débats, visites de sites, spectacles, concours photos ou vidéos…, organisés dans tout le bassin par des syndicats de bassins versants, associations, chambre d’agriculture… . Chacun pouvait s’exprimer et faire des propositions d’actions pour l’eau.
Dans le cadre de la concertation pour la construction de son prochain programme d'actions 2016-2020, le syndicat des eaux 17 a mobilisé Co-Click'eau, un outil de simulation développé par l'INRA permettant de partager avec l'ensemble des acteurs du territoire des objectifs à atteindre en terme de pratiques agricoles.
Quel bilan tirer des mesures d’éradication des algues vertes lancées en 2010 en Bretagne ? La Gazette a pu se procurer le rapport d’évaluation confidentiel du plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes dressé par le conseil général de l’environnement et du développement durable.
« En rupture complète » avec les moyens actuels de surveillance, le projet Didro vise à développer, d’ici à la mi-2018, une solution commerciale de surveillance, de reconnaissance et d’auscultation par drones des digues maritimes, fluviales et le long des canaux.
Après un rappel des scénarios exploratoires et des quantifications ayant servi de point de départ, les auteurs présentent les trois scénarios stratégiques retenus, orientés autour de deux déterminants clefs : le déficit d’eau lié au changement climatique et les prélèvements destinés à l’agriculture. Ils montrent ensuite quel compromis a été retenu et pourquoi, soulignant le courage politique nécessaire à un exercice d’anticipation dont l’horizon (2050) et les conclusions ont de quoi désarçonner les acteurs et populations concernés.
Les sénateurs de la commission des affaires économiques ont donné leur avis sur le projet de loi biodiversité. Ils rappellent à cette occasion que "l'impératif environnemental ne doit pas conduire à faire la guerre à l'activité économique". Dans cette logique, les sénateurs proposent 30 modifications.
Une convention de partenariat a été signée le lundi 8 juin 2015 entre Jérôme DESPEY, Président de la Chambre d’Agriculture de l’Hérault et Loïc LINARES, Président du Siel en présence de nombreux élus et exploitants agricoles du territoire. Cette convention formalise également le partenariat établi dans le cadre de l’animation du Projet Agro-Environnemental et climatique des étangs palavasiens, validé et agréé pour 3 ans par les services de l’Etat et de la Région Languedoc Roussillon.
Le 16 juin dernier, la DREAL Champagne-Ardenne et le parc naturel régional de la Montagne de Reims ont organisé conjointement la 1ere journée d’échanges techniques sur la thématique zones humides. Cette journée a connu un réel succès tant par le nombre que par la diversité des participants (services de l’Etat, chambres d’agriculture, collectivités, syndicats de rivière, agence de l’eau, entreprise, bureaux d’étude et association naturaliste, …).
Une fois implantés dans les terres, ceux-ci recueillent un ensemble de données qui est envoyé sur une plateforme cloud. Un logiciel et des algorithmes analysent les informations et fournissent ensuite des recommandations aux agriculteurs en matière d’arrosage. Une carte, disponible depuis le Web ou une application mobile, leur indique ainsi les besoins en eaux de chaque parcelle. Sur son site Internet, CropX affirme que son système permet d’économiser jusqu’à 25% d’eau et d’énergie utilisés pour l’irrigation, et donc d’augmenter le rendement des cultures.
Dans le cadre d'Innov'action, la Chambre d'agriculture de la Dordogne a invité, jeudi matin, les fraisiculteurs sur l'exploitation de Thierry Bauchiero à Salon-de-Vergt pour présenter un outil de pilotage de l'irrigation en fraise hors sol. Après trois ans d'utilisation, ce système permet d'appréhender avec précision l'état hydrique du substrat par une mesure régulière, de répondre au mieux aux besoins en eau de la plante et ainsi de diminuer les coûts de production. Les producteurs de fraises ont d'autres attentes, notamment pouvoir collecter les données en temps réel sur leurs smartphones.
À l’occasion de son conseil d’administration, jeudi 19 juin, Eau de Paris a adopté deux délibérations qui illustrent son engagement en matière de protection et de préservation de la ressource en eau. Ces actions touchent aussi bien la protection des aires de captage, que la maîtrise des consommations en eau.
« Je suis exploitant producteur de lait sur un périmètre rapproché de forage en profondeur et un périmètre de captage en cours de mise en place sur ma commune. Compte tenu de l’orientation régulière anti-agriculteur de votre rubrique, je voudrais à mon tour rétablir certains éléments qui expliquent en grande partie les difficultés rencontrées sur le terrain lors d’une mise en place de périmètre par exemple, et là vous me direz si le calcul égoïste est toujours du coté des agriculteurs.
De nombreux acteurs du secteurs de l’agriculture biologique et de la gestion de l’eau se sont retrouvés à l’invitation de la FNAB à Fouesnant ce 16 juin pour un séminaire national traitant de la place de l’agriculture biologique dans les projets de territoire dans le cadre de nouvelles approches intégrées de gestion de l’eau.
Le Conservatoire du Littoral, le Parc de Camargue, la Fondation Tour du Valat ainsi que plusieurs associations de défense de la nature sont venus dire leur indignation et tirer la sonnette d'alarme face à "la pollution générée par les riziculteurs." Un agent de la Draaf a expliqué au tribunal que les produits phytopharmaceutiques mis en cause étaient susceptibles de contaminer l'eau.
Ce marais de 3 731 hectares, parcouru par 760 km de cours d’eau dont 170 sont navigables, est la plus grande zone humide régionale. Le marais Audomarois est découpé en 13 200 parcelles intégralement cultivées sur 1 385 exploitations. Elevage et maraîchage constituent les activités agricoles traditionnelles du marais. Il y a aujourd’hui 60 familles d’éleveurs et une quarantaine de familles de maraîchers (dix fois moins qu’au début du XXe siècle).
Vingt ans après la première campagne de surveillance spécifique des milieux aquatiques vis-à-vis des nitrates d’origine agricole, la France en est à son cinquième programme d’actions pour répondre aux exigences de la directive « nitrates ». Quelle qualité pour les eaux de surface et les eaux souterraines ? Quelles évolutions dans les pratiques des agriculteurs ?
Les services de l'Etat doivent cartographier les cours d'eau d'ici le 15 décembre 2015 avec pour enjeu une obligation d'entretien et l'application de la police de l'eau. Agriculteurs et propriétaires s'opposent aux critères retenus par le ministère.
Sur les 218 Asa du département, 76 sont considérées comme étant en sommeil et 142 en activité. La gestion de l’eau, de plus en plus rigoureuse (avec la question des débits réservés notamment), ne simplifie pas le problème.
Le syndicat Eau de Vienne Siveer agit pour une eau de qualité et s'engage dans un contrat de territoire Re-sources pour le Sud-Vienne. Le président Jean-Claude Boutet a signé ce contrat, vendredi 12 juin à Civray.
Selon Serge Bousquet-Cassagne, «tout cela n'est que tempête dans un verre d'eau : nous sommes en résistance face à des lois terrifiantes. Cette affaire de redevance par irrigant est une véritable usine à gaz. Nous sommes mêmes très sensibles à ce que ce texte publié au JO soit signé par Valls et Le Foll. Ils se sont enfin penchés sur notre cas, nous pauvres petits paysans du Sud-Ouest ! Nous à Agen, nous ne sommes pas comme les autres chambres d'agriculture. Nous ne sommes pas au garde à vous...»
L’Ecole française de l’eau, apparue à l’orée des années 1960, incarne un modèle de gestion aujourd’hui exporté dans le monde entier. Il a peu à peu été dévoyé par des groupes d’intérêts qui ont fait main basse sur un marché qui génère près de 25 milliards d’euros en France chaque année. D’innombrables dérives concourent à son bilan désastreux : fonctionnement oligarchique, accaparement de l’argent public par des opérateurs privés, et dégradation catastrophique des ressources, annonciatrice d’un véritable désastre environnemental que rien ne semble pouvoir endiguer.
Le SAGE vise à concilier la satisfaction et le développement des différents usages (eau potable, industrie, agriculture, ...) et la protection des milieux aquatiques, en tenant compte des spécificités d'un territoire. Il repose ainsi sur une démarche volontaire de concertation avec les acteurs locaux (collectivité, établissement public, administration, etc.). Ces derniers sont parfois amenés, au cours de leurs activités, à mettre en place des marchés à procédure adaptée (MAPA) sur leur territoire ; mais comment élaborer un marché d'études ou de conseils dans ce cadre précis ?
Dans un rapport publié ce 10 juin, le Commissariat général au développement durable (CGDD) appelle la région Nord-Pas-de-Calais à faire sa révolution agricole si elle veut retrouver des eaux de qualité tout en préservant le climat.
Le conseil d’administration de l’Office de l’eau Réunion s’est réuni pour la seconde fois cette année. Outre l’examen des demandes de subventions en cours, il a validé les aides financières d’environ 2 millions d’euros attribuées pour améliorer la gestion de l’eau potable.
Au moment où les exploitants agricoles doivent remplir les dossiers qui leur apporteront peut-être une aide financière, une enquête auprès d’agriculteurs et d’éleveurs travaillant dans des sites très particuliers, les zones humides, nous permet d’évaluer l’adéquation entre les décisions prises à Bruxelles et les besoins du terrain.
Ingénieur général des Ponts, des eaux et des forêts, Guy Fradin a été nommé président du conseil d’administration de l’agence de l’eau Rhin-Meuse. Il succède à Jacques Sicherman. Directeur général de l’agence de l’eau Seine-Normandie entre 2004 et 2012, Guy Fradin avait rejoint le ministère de l’Écologie en 2003 au poste de directeur de la nature et des paysages,
Beaucoup d’idées fausses circulent aujourd’hui en France sur l’eau. Pour en faire tomber quelques-unes, tentez de répondre à ce quizz, réalisé par France Nature Environnement en partenariat avec Suez Environnement Eau France. Pas de gros lot à gagner… mais simplement la fierté d’en connaitre un peu plus sur l’eau et les milieux aquatiques en France !
Pour bénéficier des aides des agences de l’eau, les entreprises agricoles devront désormais limiter leur consommation d’eau. Ainsi vient d’en décider le gouvernement, suite à un rapport – trop sévère ? – de la Cour des comptes. Décryptage de Jean-François Donzier, Directeur Général de l’Office International de l’Eau.
La mission MASSAT du nom de la députée de l'Ariège nommée par le Premier Ministre, a rendu aujourd'hui son rapport très attendu sur les contrôles en agriculture. Un rapport très partial qui propose d'affaiblir les contrôles, notamment environnementaux, dans le domaine agricole alors que ceux si sont déjà peu nombreux. Ce n'est pas une surprise, vu la composition très orientée de la mission : la députée était appuyée par le président de la chambre d'agriculture d'Alsace et par la Directrice Départementale de l'Agriculture du Loiret ! Aucun représentant des corps de contrôle, aucun membre du ministère de la justice, pas plus que d'organisations de protection de l'environnement ! On se demande d'ailleurs pourquoi, ce ne sont pas les inspections générales de l'environnement et de l'agriculture qui ont été saisies de cette mission. Sans doute avait-on peur de leurs conclusions !
Le captage du lac de sainte Suzanne (« lac de Carcès ») est classé prioritaire Grenelle, en raison de pollutions chroniques par les produits phytosanitaires (herbicides, insecticides, fongicides…) et parce qu'il alimente en eau potable les 400 000 habitants de l'aire toulonnaise.
Le prix du mérite décerné mercredi 3 juin 2015 par la Convention de Ramsar à la Tour du Valat et remis à Jean Jalbert, directeur général de la Tour du Valat, vient récompenser 60 ans de recherche et d'action pour l'étude, la gestion et la préservation des zones humides méditerranéennes.
Le sol, qui rend des services écosystémiques, est peu présent dans le droit de l'environnement, pointe le Conseil économique, social et environnemental. Il formule des recommandations pour renforcer la protection des terres agricoles.
Un nouveau projet « d’usine à cochons » suscite une forte mobilisation en Gironde. Société civile et élus, configuration guère fréquente, y dénoncent depuis plusieurs mois une dérive productiviste aussi dangereuse pour l’environnement que destructrice de l’agriculture paysanne. La tension monte alors que le Préfet de Gironde, à l’issue d’une procédure contestable et contestée, doit se prononcer sur le projet le 20 juin prochain.
Plus de 800 délégués de 160 pays se réunissent en Uruguay à l’occasion de la 12e Session de la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides.
Ce reportage donne envie de se rendre dans le Gard, près de Nîmes... Finie l'époque durant laquelle on subventionnait une agriculture irriguée, puis celle durant laquelle poussait du pavillon périurbain (subventionné) : aujourd'hui vient le temps des inondations. Il n'a en réalité ni début et ni fin, puisque le Vistre a débordé 37 fois en un siècle ! Le cours d'eau originel a disparu au passage, avec ses méandres et ses zones d'expansion dans ses parties basses. A la place, le Vistre canalisé s'est métamorphosé en égout-cloaque.
Alors que la Californie connaît un épisode de sécheresse sans précédent depuis maintenant quatre ans, des cas, de plus en plus nombreux, de détournement ou de vol d'eau sont signalés, comme l'explique le site Internet suisse BlueWin.
« L’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas… » L’adage est connu, mais encore faut-il savoir où se trouvent les leviers d’économie. C’est le but que s’est fixé le Projet EDEN*. Depuis 3 campagnes, les partenaires techniques du projet collectent des informations sur la consommation d’eau et la performance énergétique des installations de plusieurs agriculteurs de la région. Le but est de mettre au point une méthode de diagnostic fiable des installations, en fonction de spécificités de chaque exploitation : type de matériel d’irrigation, cultures, types de sols, etc.
Un Français sur quatre est exposé au risque d'inondation par un cours d'eau ou la mer, selon les experts en hydrologie. Pour mieux comprendre et prévenir les débordements, ils utilisent un simulateur de crues, unique en Europe, près de Lyon.
Alertées par la FDSEA, nombre de collectivités bretonnes ont délibéré contre le projet de schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Loire-Bretagne dont la consultation se termine le 18 juin.
Ce 28 mai 2015 à Lyon a lieu le procès en appel de Monsanto contre Paul François, agriculteur céréalier riverain de la Charente ; et ce 30 mai à Rochefort a lieu une manifestation des opposants à l’incinérateur géant prévu à l’embouchure, suite à l’évacuation de la ZAD d’Echillais : l’occasion de dresser un bilan de l’état des eaux de ce fleuve catégorisé comme étant le plus pollué de France.
Préserver la qualité de l’eau nécessite de mobiliser puis de partager des connaissances multiples. Partant du constat que sur le terrain, les différents acteurs conjuguent une diversité de savoirs, nous analysons en tant que situations d’expertise des démarches de protection de l’eau sur deux aires d’alimentation de captage. Sont mis en évidence quatre points clés caractérisant les liens entre les savoirs mobilisés et les solutions construites, et permettant d’éclairer les difficultés à élaborer des solutions pertinentes localement.
Dans cet article, nous proposons d’étudier l’impact de mesures de protection de la qualité de l’eau sur l’agriculture, en revenant sur un cas célèbre, celui de Vittel (Vosges, France). Sur l’impluvium de Vittel-Contrex, dès le début des années 1990, l’entreprise agroalimentaire qui exploite les sources d’eau minérale a mis en place un dispositif de maîtrise des pollutions d’origine agricole, articulant acquisitions foncières et contractualisations avec des agriculteurs volontaires. Notre enquête, de type compréhensive, s’est attachée à analyser les jeux fonciers qui ont eu lieu, et qui ont été à l’origine de nombreux conflits, ainsi qu’à caractériser l’évolution de l’agriculture sur ce territoire, en nous intéressant aux dynamiques professionnelles agricoles qui y prennent place. En conclusion, nous discutons des limites de l’intervention croissante des acteurs industriels dans le processus d’écologisation de l’agriculture.
A l’initiative de l’Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse dans le cadre de la consultation du public sur le SDAGE, un débat sur le thème « eau et urbanisme » pour une mise en commun sous forme de retour d’expériences et de partage des défis à relever pour construire le projet de territoire, a été animé par Michel Deblaize, directeur de la délégation à Montpellier.
Dans le nord de l’Ethiopie, un petit projet pourrait représenter un espoir pour un renouveau de l’activité agricole. En effet, une start-Up du nom de Roots Up vient de concevoir un système de serre capable de collecter de l’eau à partir de la rosée.
Amener les apprenants à mieux comprendre ce qu'est la biodiversité et les enjeux qui lui sont associés en matière de développement humain et territorial (culture, santé, ville, agriculture, etc.) : voici l'objectif du MOOC "Biodiversité". Ce cours en ligne, réalisé et coordonné par l'Université Virtuelle Environnement et Développement durable (UVED) entend contribuer à l'évolution des perceptions sociales en matière de biodiversité ainsi qu'à l'accroissement du niveau d'implication des acteurs sociétaux dans sa préservation, en apportant des points de repères sur ces questions et en montrant que la préservation des dynamiques écologiques est l'affaire de tous. Gilles Boeuf, Président du Muséum national d'Histoire naturelle et professeur au Collège de France, en est le référent scientifique.
Reprenons notre interrogation ébauchée lors de la rédaction de l’article précédent. Ces deux journées du colloque scientifique consacrées à l’état et à l’avenir des rivières comtoises les 23 et 24 avril dernier à Besançon poussent à la réflexion : pourquoi « penser le changement » plutôt que de « changer le pansement » ? Raisonner dans le temps et l’espace peuvent nous aider à avancer.
Début 2013, les auteurs de cet article ont été conjointement sollicités par l’État pour donner un avis sur la méthode de compensation des atteintes aux zones humides proposées pour le projet d’aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique. Cet article fait état des réflexions consécutives à ce travail qui, au-delà du cas abordé, portent sur les méthodes à utiliser pour compenser les atteintes aux zones humides altérées, dégradées ou détruites par un aménagement. Il présente tout d’abord le cadre juridique actuel de la compensation ; puis l’expérience internationale acquise principalement aux États-Unis, peu de cas similaires existant en France. Enfin, il propose des recommandations sur les modalités d’évaluation du besoin et de la réponse de compensation des atteintes aux zones humides, en insistant notamment sur l’utilité d’y intégrer le facteur temporel, le risque d’échec, l’écologie du paysage et la valeur patrimoniale de ces milieux. En conclusion, l’attention est portée sur les questions que soulèvent la disponibilité et l’usage des terres de compensation, l’incertitude associée aux méthodes de génie écologique et la difficulté de prévoir les trajectoires de ces écosystèmes restaurés/recréés.
Dans l’ancien delta San Joaquin-Sacramento (Californie), la remise en état des marais permettrait d’inverser le flux de gaz à effet de serre, montre une étude publiée dans la revue Global Change Biology. Et ce malgré le fait qu’ils émettent plus de méthane que les zones agricoles qui leur ont succédé.
Le conseil communautaire, réuni mardi soir à Rohan, a émis un avis défavorable au Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne, estimant qu'il entrave le travail des agriculteurs du secteur avec de nouvelles normes. « Il ne faut pas opposer économie et écologie », ont déploré les défenseurs d'une gestion des eaux « dans la continuité » de l'existant. Par ailleurs, les élus ont décidé du délégataire de service public pour l'eau potable et l'assainissement qui dev
Le Smepdep, (Syndicat mixte d'études, de production, de distribution d'eau potable de la vallée de la Courance) engagé depuis 2008 dans le programme Re-Sources sur plusieurs bassins d'alimentation en eau potable par la région Poitou-Charentes est à l'heure de l'évaluation car à ce jour, son programme 2010-2014 est terminé.
Philippe Saurel, président de Montpellier métropole, affublé de son nouveau chien de garde faisant office de caution de gauche René Revol, maire de Grabels et vice-président en charge de la régie publique de l’eau, se gargarise de mettre en place un vrai service public de l’eau sur le territoire de la métropole. Une annonce à relativiser quant aux actes. Les groupes privés sont encore bien présents dans la gestion de notre eau. Et d’ailleurs, en nous abreuvant de belles paroles, quelle eau publique nous font boire les deux compères ?
Le projet de schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) entre dans sa phase finale avant son entrée en vigueur en 2016 pour 5 ans. Son objectif : améliorer la qualité de l'eau. Une gageure en considérant les faibles résultats du précédent schéma.
La plateforme européenne de l’eau WssTP lance la campagne de candidatures pour les 2èmes trophées WssTP SME Awards. Le concours récompense des PME européennes qui ont développé des solutions ou technologies innovantes, avec de forts potentiels de marchés, dans les filières de la gestion des ressources en eau.
Dans le Loir-et-Cher, tout près d’Orléans, un laboratoire tente, pour la première fois, de préparer l’agriculture au changement climatique et à la sécheresse annoncée. Phénofield a été inauguré le 11 mai.
La Californie connaît la pire période de sécheresse enregistrée depuis 120 ans. La région étant une des terres les plus productives du pays, cette sécheresse pose un problème national de sécurité alimentaire. Et remet en cause le système industriel de production alimentaire, basé sur la monoculture et extrêmement avide en eau.
France Libertés et d’autres organisations de la société civile ont organisé les secondes rencontres « Eau, Planète et Peuples » au Forum Social Mondial de Tunis afin de construire et porter un message humaniste fort des organisations et réseaux de la société civile du monde entier sur la question de l’eau. Les comptes-rendus sont disponibles.
De la Côte-d’Or à la Côte d’Azur, les inondations frappent de façon récurrente le bassin Rhône Méditerranée. Pour autant, les sols subiront un assèchement, du fait du dérèglement climatique. Le plan d’adaptation, que l’agence de l’eau a fait aboutir en mai 2014 après trois ans de préparation, a vocation à irriguer les documents d’urbanisme des autorités locales (schémas de cohérence territoriale et plans locaux d’urbanisme) ainsi que ceux liés à la nouvelle donne climatique (schémas régionaux climat-air-énergie et les plans climat-énergie-air territoriaux). Des collectivités, urbaines et rurales, en appliquent déjà les grands principes.
Labellisé par le conseil départemental, le cluster -eaux et adaptation au changement climatique- vient de tenir sa première assemblée générale à la CCI. Le cluster -eau et adaptation au changement…
Le Forum Social Mondial de Tunis, du 24 au 28 mars, a été un lieu d'échanges sur de nombreux sujets, dont l'eau, dans les ateliers que nous avons co-organisé dans le cadre d' « Eau Planète et Peuples 2 » et dans d'autres tels que « accaparement de l'eau et de la terre ».
Le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) publie un rapport sur l'évaluation de la police de l'environnement, et propose 17 recommandations pour accroitre son efficacité.
La Région Poitou-Charentes a reconnu une partie du territoire du Contrat Territorial Vienne Aval (CTVA) comme étant à enjeu pour la qualité de l’eau et l’a rendu éligible les aux Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC). Ces mesures sont contractualisables dès cette année par les agriculteurs spécifiquement sur ce territoire. Il s’agit d’un contrat sur 5 ans donnant droit à une rémunération en contre partie du respect d’un cahier des charges. L’objectif de ces mesures vise l’amélioration de la qualité de l’eau.
Des études régionales (comme Besketov 2013 en Europe) ont montré que la charge en pesticide peut réduire de plus de 40% la biodiversité de certaines classes (comme les invertébrés d'eaux courantes). En moyenne, quand on atteint le seuil réglementaire toléré, la perte est de 30%. Elle est encore de 12% quand on est à 10% du seuil de tolérance.
La conférence des parties au protocole de Kyoto va faire escale à Paris en décembre pour sa 21ème édition depuis 1997. C’est la 21ème fois qu’on nous promet de déboucher sur un grand accord contraignant à 196 pays pour sauver notre climat ! Gageons que cette fois-ci soit la bonne mais changeons surtout de route et venons-en aux actions pour que l’eau ne soit pas oubliée dans les débats.
Pour cet appel à projets, l’IGN a développé des partenariats avec Météo-France, l’IRSTEA, l‘ADEME, et l’INRA notamment qui apporteront une expertise complémentaire à celle de l’IGN en lien avec les thématiques de l’appel, respectivement en climatologie et météorologie, en agriculture et prévention des risques, en environnement et en énergie.
Par ailleurs, IGNfab bénéficie du soutien de structures d’appui à l’innovation telles que les pôles de compétitivité Cap Digital et Pôle Risques, ou des agences de développement comme l’Agence de développement du Val-de-Marne.
L'Agence de l'eau a organisé le 7 avril dernier une journée d'échanges à destination des collectivités dont les captages en eau potable sont dégradés ou sensibles, sur le bassin Rhin-Meuse. Près de 130 personnes étaient présentes à cette journée. A travers des exemples concrets et des retours d’expériences, elle avait pour objectif d’échanger sur les solutions efficaces et pérennes pour restaurer la qualité de l'eau des captages en eau potable. Télécharger les diaporamas des présentations de la journée.
Depuis le 3 avril 2015, l'Agence de l'eau finance à nouveau la résorption du phosphore, a annoncé mercredi un communiqué de l'UGPVB. « Ces aides étaient bloquées depuis novembre 2014, faute de notification auprès de la Commission européenne. »
Le drainage est victime de la loi sur l’eau de 2009. Dans l’Orne, les règles se durcissent. Drainer en zone humide n’est pas interdit, mais impose la rédaction d’une étude par un cabinet spécialisé. Ce surcoût, qui ne garantit pas l’autorisation, décourage les agriculteurs sur le terrain.
« Le trop de pression des associations et leur manque de confiance sont incompatibles avec un dialogue constructif », a réagi, hier, Alain Decourchelle, vice-président de Quimper-Communauté en charge de l'eau, face au positionnement d'Eau et Rivières, UFC Que Choisir, Eau Secours 29 et le Carepa.
L'étalement urbain des 50 dernières années dans la grande région de Montréal a privé la société de services rendus par les forêts, friches, zones humides et terres agricoles – appelés «services écosystémiques» – dont la valeur est évaluée à près de 12 milliards en dollars d'aujourd'hui. C'est ce que conclut Jérôme Dupras, qui s'est appliqué à donner une valeur aux biens et services fournis par les écosystèmes naturels et semi-naturels du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) de 1966 à 2010. Il évalue les pertes à 236 M$ sur une base annuelle.
La France, déjà condamnée par l'Europe parce qu'elle n'applique pas correctement les Directives nitrates et ERU, s'enferre dans le dogme de la destruction des moulins et usines à eau au motif de continuité écologique. Un nombre croissant d'études scientifiques montre pourtant que ces mesures ont une efficacité limitée (voire nulle) pour un coût considérable.
Une lectrice d’Eaux glacées, habitant un petit village du Nord de la France, nous a adressé un témoignage qui glace le sang. Depuis plusieurs dizaines d’années les lobbies de l’eau et de l’agriculture, tout-puissants, intouchables, violent impunément la loi. Résultat, un désastre environnemental, mais surtout une hécatombe, avec des cancers foudroyants qui déciment son entourage.
Si, en 2070, les calculs des climatologues se révèlent exacts, qu'est-ce que cela signifiera pour les réserves en eau de nos sous-sols ? Et pour le débit de nos cours d'eau ? Trois chiffres pour tout comprendre.
Pour le bassin Rhône-Méditerranée, la période 2016-2021 doit permettre d'atteindre des objectifs réalistes d'amélioration des eaux, estime le Conseil Economique Social et Environnemental Régional de Rhône-Alpes. Le CESER Rhône-Alpes s’est penché ce mardi sur le projet de Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Rhône Méditerranée Corse, à la demande de l’Etat et du Comité de Bassin, "Parlement de l’eau" du bassin, où siègent élus, représentants des consommateurs et des utilisateurs.
La contamination des cours d’eau, rivières et estuaires dans le monde par les insecticides agricoles est sous-estimée et a un impact dévastateur sur les écosystèmes aquatiques, révèle une recherche allemande publiée lundi aux Etats-Unis.
La Chambre d’Agriculture du Gard (avec l’aide de l’Agence de l’eau) accompagne les Associations Syndicales Autorisées (ASA) d’irrigation sur le plan technique et administratif afin de satisfaire aux grands principes du SDAGE. Une des facettes de cet accompagnement consiste à trouver des solutions innovantes conciliant le maintien d’une agriculture durable et des économies d’eau. Exemple d’une utilisation plus efficiente de l’eau avec l’ASA de Tessan.
Prendre le temps du recul est toujours instructif. La ville de Besançon vient de dresser le bilan de 10 ans d’actions sur le bassin versant d’Arcier. Une démarche « audacieuse » selon Laurent Teissier, le directeur de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. A l’époque, les actions de prévention pour l’environnement n’étaient pas dans l’air du temps. La logique de la ville de Besançon a été de chercher à « supprimer le problème plutôt que de le traiter » comme l’a expliqué Christophe Lime, adjoint au maire de Besançon, chargé de l’eau et de l’assainissement.
En 2050, il y aura assez d'eau pour produire la nourriture nécessaire à l'alimentation de la population mondiale qui dépassera les neuf milliards, mais la surconsommation, la dégradation des ressources et l'impact du changement climatique réduiront la disponibilité en eau dans de nombreuses régions, en particulier dans les pays en développement, indique un nouveau rapport de l'Organisation de Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Conseil mondial de l'eau (CME), rendu public mardi.
Repenser l'agriculture et réduire la demande en eau, ne pas opposer la question climatique et l'accès à l'eau… Pour Alexandre Taithe, expert à la Fondation pour la recherche stratégique, les élus doivent reprendre la main sur la ressource !
Le député de Haute-Loire Jean-Pierre Vigier a demandé à la commission "Développement durable et aménagement du territoire" dont il est membre à l'Assemblée nationale, la création d’une mission d’information parlementaire « sur un sujet fondamental pour nos territoires : la continuité écologique aquatique ou encore permettre la bonne circulation des espèces ». Jean-Pierre Vigier s'investira sur « un sujet qui favorisera le développement de la Haute-Loire ».
L'agriculture conventionnelle provoque d'énormes dégâts environnementaux en Allemagne, selon l'Agence fédérale de l'environnement, qui souligne l'urgence d'une transition vers l'agriculture biologique.
La ministre de l’Ecologie a annoncé qu’elle remettra en mai prochain le label « Terre saine, communes sans pesticides » à 400 premières communes. Certaines sont donc déjà bien engagées, mais d'autres, situées en zone d’agriculture intensive, rencontrent plus de difficultés. L'annulation récente d'une manifestation organisée en Corrèze dans le cadre de la "semaine sans pesticide" en témoigne.
Plus de 150 agriculteurs ont manifesté le 7 avril contre la "directive nitrates" à Brioude, surtout contre l'extension des zones vulnérables en Haute-Loire. Sur les 32 communes altiligériennes incluses dans la révision de la zone, seules 6 sont parvenues dernièrement à y échapper : Saint-Géron, Saint-Just-Malmont, Mazeyrat-d'Allier, Vazeilles Limandre, Jax et Saint-Ferréol-d'Auroure. Aujourd'hui, 26 localités donc restent concernées et font partie de l'arrêté pris le 13 mars dernier par le préfet de la région Centre - Val de Loire ou préfet coordonnateur du bassin Loire-Bretagne, Michel Jau. Les instances agricoles, soutenues par les parlementaires, le député Jean-Pierre Vigier en tête, ont décidé de contre-attaquer et de porter l'affaire devant le tribunal administratif. Me Marcel Schott
La FAO, l'UNESCO, la Banque mondiale, le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et l'Association internationale des hydrogéologues ont appelé aujourd'hui la communauté internationale à agir d'urgence pour empêcher la dégradation et l'épuisement des ressources en eaux souterraines. En prévision du 7ème Forum mondial de l'eau (World Water Forum), qui se tient du 12 au 17 avril 2015 en Corée du Sud, ces cinq organisations ont proposé aux gouvernements un ensemble de principes permettant une meilleure gestion des eaux souterraines. Vision 2030 et le Cadre d'action mondial, qui seront lancés lors du Forum, constituent un appel pressant pour une action collective et responsable de la part des gouvernements et de la communauté internationale en vue de garantir l'utilisation durable des eaux souterraines.
Le comité de bassin Rhin-Meuse se préoccupe de la présence de chlorures dans l’eau de la Moselle et de nitrates dans la nappe de la plaine d’Alsace. Le débat s’anime avec industriels et agriculteurs.
Pendant que de violents affrontements continuent de déchirer la Syrie et l’Irak, des millions de personnes déplacées pâtissent toujours des conflits au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Les ressources hydriques et les systèmes vieillissants d’alimentation en eau approchent du point de rupture, selon un rapport du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) rendu public le 25 mars 2015, ce qui augure d’une crise humanitaire sans précédent dans toute la région.
Le projet «Nawa Spez» avait déjà montré l'an dernier que les rivières suisses sont polluées par différents produits phytosanitaires. Mais les insecticides et les fongicides sont des pesticides souvent négligés dans la surveillance de l'eau, par rapport aux herbicides en particulier. Or ce sont principalement les insecticides qui sont souvent blâmés pour l'absence d'invertébrés dans le milieu aquatique en raison de leur haute toxicité.
Le réseau d’expertise et de surveillance des pesticides Repar a été mis en place il y a tout juste cinq ans. A quoi sert-il ? Quelles sont ses missions ? Quel est son avenir ?
Après l'échec d'Ecophyto 1, le gouvernement mise sur le collectif pour entraîner un changement de pratiques. Cette dynamique a manqué lors du premier plan. Mais les résultats des fermes Dephy et de leur travail en réseau montrent l'exemple.
Pour la Fondation France Libertés, le lien entre le grand cycle de l'eau et le changement climatique a été au cœur de nos réflexions au Forum Social Mondial de Tunis qui s'est déroulé du 24 au 28 mars 2015.
Les chercheurs de l’Inra Versailles-Grignon ont accompagné un collectif d’agriculteurs dans un projet de conception de pratiques agricoles sur une aire d’alimentation de captage « Grenelle » dans un objectif de résultats. Deux ans après la mise en place du plan d’action, ces résultats sont atteints en matière de qualité de l’eau.
Trop de nouvelles contraintes en perspective... La profession agricole désapprouve le projet de l'Agence de l'eau. « Nous partageons la préoccupation d'une gestion durable de la ressource en eau si elle est fondée sur une approche équilibrée entre économie, social et environnement. » La chambre d'agriculture estime que le projet de Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) proposé par l'agence de l'eau Loire-Bretagne, ne répond pas à cette condition. Elle a voté un avis défavorable.
Soutenir une agriculture respectueuse de l’environnement et protéger l’eau. A Agy, dans le Calvados, la fondation Terre de liens, aidée par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, a acquis 4,4 hectares. Ces terres seront louées à un éleveur bio, qui n’utilise ni pesticides ni engrais chimiques, ce qui protègera des pollutions les réserves d’eau potable. Une action parmi d’autres de l’association Terre de Liens qui propose aux citoyens de défendre la terre comme un bien commun. Et de favoriser aussi une autre agriculture, génératrice d’emplois, d’autonomie alimentaire et de liens sociaux. Terre de Liens explique ici son initiative.
Avoir eu raison trop tôt : Quand nous affichions notre slogan (une évidence) : « L'eau de l'hiver pour l'été ». Le Foll, Valls,et Beulin viennent de le reprendre à leur compte et c'est tant mieux. Juste avant le salon de l'agriculture, après une rencontre entre le Gouvernement et la FNSEA, qualifiée de fructueuse. Petite compensation ! Dans le dénigrement systématique de l'agriculture française pratiquée par ce même gouvernement, Ségolène en tête. Nous avons en Lot-et-Garonne montré la voie en relançant timidement la construction de lacs. Malgré les oppositions environnementalistes de l'ONEMA en général et de quelques obscurs employés de la DDT en particulier.
Après une première période de travaux entre 2008 et 2014, le 11 mars 2015, une importante réunion regroupant plusieurs acteurs de l’eau et des milieux aquatiques s’est tenue à Saillat sur Vienne sous la présidence communes de Philippe BARRY et Christian VIGNERIE, représentant respectivement le Syndicat d'Aménagement du Bassin de la Vienne (SABV) et le Syndicat Mixte Vienne Gorre (SMVG). En effet, autour de ces 2 territoires, un programme d’études et de travaux se construit pour améliorer la qualité des rivières sur les bassins versant de l’Aixette, de la Glane, de la Gorre, de la Graine et autres petits affluents de la Vienne entre Limoges et Chabanais en Charente.
L'Etat a partiellement répondu aux protestations de la FNSEA contre l'extension des "zones vulnérables" aux nitrates dans le bassin Adour-Garonne, en réduisant d'un tiers la taille des nouvelles zones où s'imposent de sévères mesures antipollution.
Terrena Innovation, filiale du groupe coopératif Terrena, a lancé le projet Eve avec quatre partenaires dont Météo France. Objectif : développer un logiciel qui permettra d'anticiper les besoins en irrigation et d'économiser environ 20 % de l'eau utilisée pour la culture du maïs.
Elisabeth Ayrault, Présidente directrice générale de CNR (Compagnie Nationale du Rhône), représentée par Julien Français, Directeur général, Jean-Luc Flaugère, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Rhône-Alpes (CRARA) et Jean Baligand, Président de l’ISARA-Lyon, école d’ingénieurs en agriculture, alimentation et environnement, ont signé ce jour un accord-cadre pour développer une agriculture durable à haute valeur économique et environnementale en Vallée du Rhône en favorisant notamment une meilleure utilisation de l’eau et le développement d’innovations agro-écologiques.
Réduire de moitié l’usage des pesticides : telle est l’ambition affichée par les ministres de l’Agriculture depuis une décennie. Pourtant, le recours à ces produits toxiques et cancérogènes ne cesse d’augmenter. Malgré les discours sur « l’agriculture raisonnée », malgré la progression des cultures bio, malgré l’effort des consommateurs qui achètent de plus en plus de produits sans pesticides, malgré les résultats obtenus par plusieurs agriculteurs qui réduisent drastiquement le recours à la chimie… En cause : le poids de l’agro-business qui freine tout changement d’ampleur. Et l’absence de véritables sanctions contre les fraudeurs qui continuent d’utiliser des produits pourtant interdits. Enquête sur une aberration.
En Corrèze, les citoyens victimes des pesticides répandus massivement sur les pommiers ont subi les menaces d’agriculteurs : la manifestation pacifique de ce dimanche est de ce fait interdite. « Les tenants de l’agriculture chimique se sentent-ils au-dessus des lois ? »
Excès d'urbanisation, lourdeurs administratives... Le point sur un réseau menacé mais qui continue à s'étendre, au bénéfice de l'agriculture. Du canton d'Aire-sur-la-Lys à Béthune, en passant par Lillers, le territoire est presque entièrement recouvert par un réseau de drainage. Depuis maintenant 40 ans, l'Association autorisée de drainage-irrigation (Asadi) veille en effet à l'évacuation des eaux sur ce secteur où les routes et les champs sont souvent inondés. Depuis 1975, 14 000 ha de cette zone ont ainsi été drainés. L'assemblée générale de l'Asadi avait lieu le mercredi 11 mars à Vieille-Chapelle. Michel Walle, son président depuis neuf ans et adhérent à l'association depuis 18 ans, répond à nos questions.
Pour accompagner les communes pour qu’elles réduisent l’utilisation des produits phytosanitaires et des engrais, les agents communaux sont formés à de nouvelles pratiques d’entretien sur les espaces verts publics et les particuliers sont sensibilisés à l’entretien de leur jardin. Les agriculteurs bénéficient également de la démarche.
Une étude conjointe entre des chercheurs de l'Université de Colombie britannique (UBC) et l'Académie des sciences de Chine montre que la couverture des terres joue un rôle aussi important que le changement climatique sur l'hydrologie des bassins versants.
La Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire, a regretté jeudi le coût élevé des alternatives aux pesticides, y voyant le signe que les politiques publiques ne sont pas assez clairement orientées en faveur de la baisse des produits phytosanitaires.
Le Conseil Général du Lot-et-Garonne et Pierre & Vacances annoncent la création d’un nouveau Center Parcs, avec force « retombées économiques ». Les élus sont unanimes pour soutenir le projet. Mais des voix commencent à remettre en cause les chiffres mirobolants avancés par le groupe et soulignent l’aberration écologique d’un tel parc. Et en mars, le Conseil économique et social régional a publié un avis très critique du projet.
Au-delà des chiffres, des constats, des prévisions et des exhortations qui, somme toute, ne varient guère d’une année à l’autre, le Rapport 2015 des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau au plan mondial souligne tout de même ce qui semble depuis longtemps une évidence : l’équité sociale est l’une des dimensions du développement durable qui n’a pas été suffisamment prise en compte dans les politiques de développement et dans la gestion des ressources en eau.
L'animateur à la communauté des communes du Pays loudunais a convié les différents acteurs de ce projet à un bilan à mi-parcours des travaux effectués ou en cours. Une réunion qui a également permis de déterminer les prochains points à réhabiliter. Au total, une cinquantaine.
Hier encore promis à la disparition, décidément insubmersibles, les départements, sous la forme de « Conseils territoriaux », pourront-ils encore demain financer les politiques publiques de l’eau et de l’assainissement comme ils le faisaient depuis des décennies, pour des volumes financiers aussi considérables qu’essentiels ? C’est compliqué, répond le projet de loi NOTRe. Effectivement…
A la faveur d’une vaste étude de préfiguration, les chercheurs de l’Inra et leurs collègues dressent les contours d’un centre de ressources en appui à la protection des captages.
A l’approche de la Journée Mondiale de l’Eau du 22 mars et alors que le public est invité à se prononcer sur les futures mesures de protection de l’eau potable pour la période 2016-2021, l’UFC-Que Choisir dénonce la caricature de consultation organisée par les agences de l’eau et exige une véritable prévention des pollutions conformément aux principes du Grenelle de l’environnement.
L’Unesco publie aujourd’hui son rapport sur la situation mondiale de l’eau. Mais la dramatisation du problème passe à côté de la plaque. Pour un des meilleurs experts du sujet, Asit Biswas, le problème n’est pas la pénurie d’eau mais la mauvaise gestion des eaux existantes. En arrêtant le gaspillage, « on peut augmenter la quantité réellement disponible de moitié sans eau et sans terres supplémentaires. »
En termes de qualité, de quantité et de saisonnalité, les politiques de l'eau et de la forêt restent encore déconnectées en Méditerranée. C'est ce qu'estiment les experts réunis à l'occasion de la 4ème semaine forestière méditerranéenne (IV SFM) qui se tient du 17 au 20 mars 2015 à Barcelone (Espagne).
Un décret du 16 mars 2015 charge le député des Hautes-Alpes, Joël Giraud, d'une mission temporaire auprès du ministère de l'Ecologie. Elle portera sur les prélèvements d'eau dans le cadre de l'agriculture de montagne.
Serge Bousquet-Cassagne, le président de la chambre d'agriculture, réagit aux informations publiées hier dans ces colonnes concernant la carte des zones vulnérables.
Pour contrer le manque d’eau dans certaines régions très reculées de l’Inde, un ingénieur mécanique et son équipe de bénévoles ont trouvé une solution : les glaciers artificiels… Idée simple… mais efficace !
Le progrès, c’est parfois regarder en arrière. Contre les montées des eaux dans le Cambrésis, dont l’une, dramatique, avait coûté la vie à une habitante de Villers-Plouich en 2008, on n’a pas trouvé mieux que de s’inspirer du passé. À Noyelles-sur-Escaut, le maire pousse pour la restauration d’une vaste zone humide.
La Commission européenne a publié le 9 mars 2015 une évaluation de la mise en œuvre par les États de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE). Le résultat n'est pas à la hauteur des enjeux : les programmes nationaux sont insuffisants pour atteindre le « bon état écologique » des milieux en 2015. La France a son lot de recommandations. Décryptage.
Sur les 28 départements du bassin Loire-Bretagne, l’Ille-et-Vilaine est celui qui est le plus éloigné des objectifs de qualité de l’eau fixés, pour 2015, par la directive-cadre européenne.
Le passage en revue de la mise en œuvre de la directive-cadre sur l'eau démontre le retard pris par les Etats membres. La Commission européenne pointe du doigt les modes de tarification de l'eau et plébiscite le principe pollueur-payeur.
On stocke l'eau pour nos enfants… Déclaration de Thierry Boudaud (Epannes), vice-président de la Coopérative de l'eau des Deux-Sèvres. Cette structure créée il y a trois ans par la chambre d'agriculture, la FNSEA79, les Jeunes agriculteurs et l'Association des irrigants des Deux-Sèvres, regroupe aujourd'hui près de 300 exploitations, représentant environ 600 agriculteurs. Son objectif, porter les futures réserves de substitution, environ une vingtaine en projet.
Dénoncée par les opposants au barrage du Tarn, la céréale est ardemment défendue par l'industrie agroalimentaire. Et si la plante n'avait tout simplement rien à faire en France ?
La police de l'eau, mal acceptée, gagnerait à se rapprocher de la police de la nature, estime un rapport du CGEDD. La création de l'Agence française de la biodiversité en offre l'opportunité.
L'association de l'aquaculture et de l'hydroponie a de quoi séduire sur le papier. Pour estimer son potentiel et les conditions nécessaires à son développement, la France a lancé le projet Apiva.
L'arrêté de la ministre de l'Ecologie, qui fixe les modalités de délimitation des zones vulnérables aux nitrates d'origine agricole, est paru ce mercredi 11 mars au Journal officiel, donnant ainsi le feu vert aux préfets coordonnateurs de bassin pour signer les arrêtés délimitant la nouvelle carte des zones vulnérables.
La Commission européenne a publié, le 9 mars, une évaluation de la mise en œuvre par les Etats membres de la directive-cadre sur l’eau (DCE). Résultat: les programmes nationaux ne sont pas à la hauteur des pollutions. Sans surprise, l’objectif de la DCE d’atteindre le bon état écologique pour 53% des eaux européennes en 2015 ne sera pas atteint. 42% seulement des eaux de surface sont dans le vert, selon l’Agence européenne de l’environnement. Par ailleurs, on ne connaît toujours pas précisément l’état chimique de 40% des eaux.
Dans deux secteurs maraîchers et fruitiers de Guyane, un état des lieux de la contamination des eaux de surface et souterraines, des sédiments et des sols a été effectué.
Il n'y a pas une mais des polices de l'environnement. Une trentaine en tout, qu'un rapport fraîchement remis par des inspecteurs généraux aux ministres de l'Ecologie, de la Justice, de l'Intérieur et de l'Agriculture décrypte et remet à plat, après un an et demi de travail. Y sont retracés les rapports tendus entre police de l'eau, de la nature et les élus locaux. Des préconisations sont données pour améliorer une application homogène par région et département, l'efficacité du pilotage des contrôles, le suivi de leurs effets et leur mise en œuvre face à des milieux socioprofessionnels circonspects et des situations de tension.
La Commission permanente du Conseil Général de l'Orne vient de rendre un avis défavorable au contenu des Schémas d’aménagement et de gestion des eaux proposés par l’État et les deux comités de bassin Loire-Bretagne et Seine-Normandie. Objet de l'opposition des élus ornais : les contraintes supplémentaires, et l’absence de cadrage financier qui permettraient de juger la soutenabilité de ces schémas pour les différents acteurs des territoires.
Face à la démarche de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse, qui a adressé aux agriculteurs irrigants du département un courrier expliquant la nouvelle réglementation relative à la mesure des volumes d’eau prélevés (obligation de compteurs), la FDSEA, la Chambre d’Agriculture et Jeunes Agriculteurs sont intervenus auprès du Préfet des Bouches-du-Rhône pour que les agriculteurs irrigants puissent continuer à bénéficier de la disposition leur permettant de mesurer indirectement ou forfaitairement les volumes d’eau prélevés.
Sans arrosage malgré la sécheresse, sans tuteur, sans entretien et bien sûr sans pesticide ni engrais, ses milliers de plants produisent jusqu’à 25 kilos de tomates chacun.
La ministre de l’écologie (ce qu’il en reste), Ségolène Royal, s’est engagée à indemniser le département du Tarn s’il abandonnait définitivement le projet initial de barrage de Sivens et renonçait à tout recours contre l’Etat. Une nouvelle, et énorme, bourde, à quelques jours de la décision du Conseil général du Tarn, appelé à se prononcer le vendredi 6 mars prochain sur un « scénario alternatif », alors que les tensions vont croissant sur place entre agriculteurs et zadistes.
Les représentants des 5 fédérations régionales des coopératives agricoles des bassins Rhône-Méditerranée et Corse et l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse ont signé, le 19 février 2015 à Tain l’Hermitage (26) , un accord-cadre (2015-2018) de partenariat pour l’eau. A cette occasion, la coopérative Cooptain, qui accueillait la signature de l’accord-cadre, a inauguré sa plateforme de traitement des effluents phytosanitaires.
Bernard CAZENEUVE et Stéphane LE FOLL annoncent le déblocage de plus de 35 millions d’euros d’aide de l’Etat aux collectivités des départements du sud de la France touchées par les intempéries en juillet, septembre et octobre 2014, et de plus de 5 millions d’euros au profit des agriculteurs de ces départements, au titre des calamités agricoles.
Commencée en 2008, la défense de la tête de bassin versant de Saint Gengoux le National, en Bourgogne, se retrouve au coeur d’une importante évolution en cours.
Le rapport réaffirme la nécessité de cette mission de police de l'environnement qui "reste un élément clé de l'effectivité du droit de l'environnement" et souligne que la France " a choisi de privilégier le recours à ce type d’instrument, non exclusivement cependant ; d’autres sont également possibles (éducation renforcée à l’environnement, incitations économique – application systématique du principe pollueur/payeur) et davantage employés dans d’autres pays. Il convient par conséquent de ne pas affaiblir cette stratégie, par une application (via l’instrument de la police) timide, voire timorée, parce que cherchant à ménager les contrevenants ou à minorer les effets de leurs protestations".
L’eau est un ingrédient couramment utilisé dans la production alimentaire, mais aussi à des fins de nettoyage, d’assainissement et de fabrication. Le présent article s’intéresse aux provenances, aux traitements et aux utilisations de l’eau par les industries alimentaires, ainsi qu’à l’importance du maintien d’un approvisionnement sûr en eau afin de garantir la production d’aliments sains et de qualité.
Cela fait quarante ans que la nappe phréatique d’Alsace est polluée par les nitrates et, dans une moindre mesure, par les pesticides. Si cette pollution a diminué en plaine, elle reste très préoccupante dans le Piémont vosgien et le Sundgau, malgré les mesures de protection et le changement des pratiques agricoles.
Cet hiver 2014-2015, comme ce fût le cas les années précédentes, nous sommes scandalisés par les épandages de lisiers en dehors des périodes de pousse des végétaux. Nous sommes convaincus que ces épandages de fin d'automne, d'hiver, et parfois trop précoces au printemps, sont une cause majeure des mortalités de truites et ombres. D'autant plus qu'ils se produisent au moment des périodes de reproduction de ces espèces.
Depuis la “crise” des PCBs qui avait révélé en 2007 leur présence massive dans les sédiments de tous les grands fleuves français, entrainant l’interdiction, parfois définitive, de consommer les poissons qui cumulent des taux inquiétants de polluants organiques persistants, le dossier s’est enlisé dans les entrelacs de la bureaucratie qui avait reçu mission de Mme Nathalie Koziusko Morizet, alors secrétaire d’état à l’Ecologie, d’élaborer des “plans” qui n’avaient aucune chance d’aboutir puisqu’aucun financement sérieux n’était mobilisé. La question refait surface sur fond de projet, un serpent de mer, d’alimenter une partie du Languedoc avec de l’eau du Rhône. La réponse ministérielle symbolise jusqu’à la caricature l’action publique dans le domaine de l’environnement : rapports, groupes, actions, plans, séminaires, colloques, circulaires à l’infini pour résumer un constat lapidaire : on veut et on ne peut rien faire, et on ne fera donc rien, sinon dilapider l’argent public au plus grand profit des prédateurs spécialisés dans sa capture…
Alors que Ségolène Royal vient d’annoncer des mesures visant à recadrer les positions de son administration à l’encontre des moulins à eau et de la petite hydro-électricité, France Nature Environnement se fend d’un communiqué parfaitement dogmatique sur la question. Des contre-vérités flagrantes et déplorables de la part d’une fédération en quête de crédit.
Après l'actualité du barrage de Sivens, les agriculteurs veulent se fédérer pour influencer les décisions en faveur du stockage de l'eau.
L'eau c'est la vie. La coopérative Arterris a hier employé les grands moyens pour le faire savoir, en organisant un colloque à la Halle aux grains, en présence d'une majorité de professionnels de l'agriculture.
Pour le président de la FNSEA, l’environnement, ça commence à bien faire. Trop de réglementations, pas suffisamment d’innovations. L’homme en a assez que l’agriculture soit montrée du doigt.
Une drôle de vigne aux feuilles blanches et carrées tremble au passage du pulvérisateur. A Montpellier, des chercheurs mesurent la taille et la vitesse des gouttes pour réduire le dosage des phytosanitaires sur l’une des cultures les plus traitées.
Le Collectif de sauvegarde de la zone humide du Testet a écrit le 20 janvier, à la veille de la manifestation de soutien organisée à Toulouse, à l’ensemble des conseillers généraux du département du Tarn, dans la perspective des débats et votes prévus sur le projet de barrage de Sivens le 6 mars prochain. La « sortie de crise » revendiquée par différents protagonistes de l’affaire n’est toujours pas en vue, alors que le gouvernement vient, trois jours avant le Salon de l’Agriculture, de céder à toutes les exigences de la FNSEA…
Ce contrat, d’un montant de 2 780 K€ financé par l’agence de l’eau à hauteur de 878 K€ sur une assiette de 1 695 K€, permettra une économie d’eau de 2,185 millions de m3 sur les 7 millions prélevés annuellement dans l’Agly par l’ASA (32 %). Les travaux consistent en des actions de lutte contre les fuites dans le canal, de limitation de la consommation, d’optimisation de la gestion des équipements, de conversion partielle en irrigation goutte à goutte, de réalisation d’une aire de lavage et d’une passe à poissons sur la prise d’eau.
Pour rationaliser tout cela et répondre aux besoins environnementaux, mais aussi agricoles, la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes a créé un Organisme unique de gestion collective. Il regroupe tous les préleveurs d’eau : 32 ASA (établissements publics de gestion de l’eau) et 70 particuliers. « Le travail à faire, d’abord, c’était d’arriver à mettre en corrélation les souhaits des irrigants, des ASA qui gère la répartition de l’eau depuis des décennies », présente sur Alpes 1 Pierre-Yves Motte, le président de la Chambre d’Agriculture 05.
En matière d’irrigation, le Gouvernement confirme l’approche par projets de territoire, permettant de calibrer le volume des retenues d’eau et la participation financière des agences de l’eau en fonction des réalités locales et en assurant la maîtrise du niveau des prélèvements pour l’agriculture. Les projets devront être compatibles avec le développement des pratiques moins consommatrices en eau et la préservation globale de la ressource. La nature des droits et obligations des agriculteurs concernant l’entretien des cours d’eau, source d’incompréhension, fera l’objet d’un guide national diffusé dès le mois de mars 2015, à la suite du travail mené avec la profession agricole. Les cartographies départementales des cours d’eau vont être élaborées sur les 2/3 du territoire national pour la fin de l’année 2015, seront complétées en 2016 et feront, en tant que de besoin, l’objet d’actualisations. Dans le même esprit, les contrôles en matière de police de l’eau vont faire l’objet d’un travail visant à une plus grande progressivité des sanctions, à travers une meilleure distinction entre sanction administrative et sanction pénale, dans le cadre de la modernisation du droit de l’environnement et de la création de l’agence de la biodiversité.
Les arbitrages sur l’utilisation de l’eau par les agriculteurs ont été longs et délicats. Mais sans aucun doute facilités par la procédure d’infraction lancée en novembre par la Commission européenne contre la France pour non-respect de la législation communautaire dans le projet très controversé du barrage de Sivens (Tarn). Les ultimes réglages ont été discutés mardi en fin d’après -midi lors d’une réunion interministérielle à Matignon à laquelle étaient conviés la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs. Parmi les points les plus épineux qui devraient faire l’objet d’une communication en conseil des ministres mercredi matin, l’irrigation et l’entretien des cours d’eau.
"Je demande que soient contenues les extensions de zones vulnérables et surtout l'ampleur des investissements de mise aux normes", a déclaré François Hollande dans une interview à Actuagri en date du 16 février, précisant que ces investissements devaient constituer une opportunité de moderniser les élevages.
En substance, les AOC sont tombées d'accord pour supprimer les dates qui encadraient l'irrigation (l'eau pouvait être apportée entre le 15 juin et le 15 août). Désormais, c'est sur un raisonnement basé sur la compensation du stress hydrique que les AOC devront justifier leur demande d'irrigation.
Contrairement à ce que l’on veut faire croire à la population, les retenues de substitution ne seraient pas remplies par de l’eau de pluie (ou très peu) mais par des prélèvements dans les nappes aquifères et donc dans des réserves qui alimentent les cours d’eau en période d’étiage. Dans certains cas, il ne sera même pas possible de les remplir car les niveaux en hiver sont insuffisants dans ces nappes.
Dans les trois régions sondées, Bourgogne, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, le constat est quasiment le même. Si les problèmes de pollution de l’eau par les matières organiques d’origine vinicole sont désormais quasiment résorbés, ceux liés aux contaminations des eaux par les produits phytosanitaires sont prégnants et ce, dans tous les départements viticoles enquêtés. De nombreuses actions sont cependant menées pour tenter de diminuer cette pollution et des efforts importants sont faits par les viticulteurs.
En absence de mesures systématiques sur chaque tronçon des masses d'eau française, peut-on prédire l'état biologique d'un cours d'eau ? C'est la question que posent Bernard Villeneuve, Yves Souchon, Laurent Valette (équipe du Laboratoire d'hydroloécologie quantitative, Pole Irstea-Onema, UR MALY) et Philippe Usseglio-Polatera (Laboratoire interdisciplinaire des environnements continentaux, UMR 7360 CNRS—Université de Lorraine), dans une nouvelle publication parue dans la revue Ecological Indicators.
Le jour même où la Cour des comptes dénonçait le scandale de l’accaparement des Agences de l’eau, et partant de la politique de l’eau, par des intérêts catégoriels, Xavier Beulin et Antoine Frérot annonçaient benoîtement qu’ils allaient faire changer la loi afin de pouvoir maximiser l’usage de l’eau au plus grand profit de l’agriculture productiviste. Ce n’est pas un gag des Yes men, tout juste l’ordinaire de la gestion de l’eau en France…
Un appel d’offres lancé par l’Agence de l’eau pour la protection des captages d’eau potable a incité Noriap, coopérative de la Somme, à mieux structurer l’accompagnement de ses quelques adhérents engagés en agriculture biologique ou en réflexion. Nous avons saisi l’opportunité d’un appel à projets lancé par l’Agence de l’eau Artois-Picardie pour proposer un cadre coopératif adapté à nos agriculteurs en zone à enjeu eau », explique Céline Leeman-Broyer, secrétaire générale de Noriap. « Nous entamons la démarche pour un public bien ciblé, nos adhérents engagés en agriculture biologique, mais elle nous permettra d’avoir une approche élaborée pour tous ceux tentés par une conversion à l’avenir. » La coopérative a prévu de travailler trois axes majeurs au cours des trois ans de soutien financier par l’Agence de l’eau : le conseil aux adhérents, la création et l’animation du club Agribio et la constitution d’un référentiel d’intrants pour l’agriculture biologique.
La publication de “l’insertion” de la Cour des comptes sur les dysfonctionnements majeurs des six Agences de l’eau françaises, qu’elle a auditées pour la période de 2007 à 2013, analyse qu’elle a rendu publique lors de la présentation de son rapport annuel le 11 février 2015, outre les critiques accablantes formulées, a suscité deux phénomènes aussi inquiétants que caractéristiques. Un déni forcené opposé à la Cour par la ministre de l’Ecologie dans sa réponse écrite aux observations de la Cour des Comptes, puis une contre-offensive médiatique et une manipulation grossière de l’opinion, conduite par Mme Ségolène Royal à la façon d’un Red Adair…
N°11, février 2015. La lettre d’information régionale n°11 du programme Re-Sources vient de paraître. Porté par la Région Poitou-Charentes, les Départements de Charente et des Deux-Sèvres et la Chambre Régionale d’Agriculture, au côté de l’Etat et des Agences de l’Eau Adour-Garonne et Loire-Bretagne, le programme Re-Sources a pour objectif de reconquérir et préserver durablement la qualité de l’eau destinée à l’alimentation en eau potable des habitants de Poitou-Charentes.
Les « incohérences » que relève la Cour des comptes sont réelles, pointées de longue date et difficiles à combattre à l’échelle de l’unique ministère de l’Ecologie, seul à avoir réagi à la parution, le 11 février, du rapport annuel de la juridiction financière. Ce document incrimine la gestion des agences de l’eau, qui taxent insuffisamment les pollueurs. Mais c’est au Parlement qu’il revient, depuis la loi sur l’eau de 2006, de rééquilibrer les contributions entre agriculteurs, industriels et ménages.
Le président de l'Agence Rhône-Méditerranée-Corse a répondu au rapport de la Cour des Comptes. Il partage certaines remarques et explique les mesures déjà prises.
Xavier Beulin, président de la FNSEA et Antoine Frérot, PDG de Veolia, ont signé ce mercredi 11 février 2015 à Paris un protocole d'accord sur la gestion de l'eau et la méthanisation. L'engagement porte tant sur le stockage de la ressource, son utilisation alternative, que sur l'économie circulaire et à l'échelle des territoires, la valorisation du digestat issu de la méthanisation ou encore l'efficacité énergétique dans les process agricoles.
Ecosec a pour ambition de développer, pour la première fois en France, un réseau de toilettes sèches publiques haut de gamme en centre-ville. Designs audacieux, nettoyages pluri-quotidien réalisés en vélo, valorisation des urines et du compost dans les espaces verts de la ville, construction en matériaux naturels, sensibilisation des usagers aux économies d’eau, autant de thèmes qui ancrent le projet dans une démarche locale et écologique.
Dans son rapport « Environnement suisse 2015 », le gouvernement fédéral peut certes se réjouir du fait que la qualité de l’eau s’est sensiblement améliorée en Suisse depuis les années 1950. Mais il met également le doigt sur deux défis importants qu’il faudra bien relever dans les prochaines années : il faudra d’une part améliorer les performances des stations d’épuration pour débarrasser les eaux usées des résidus de produits phytosanitaires et autres micropolluants, et d’autre part intensifier les travaux de renaturation pour que les milieux aquatiques puissent remplir leurs fonctions écologiques.
Un jugement en délibéré au tribunal administratif de Poitiers, une pétition qui circule dans les milieux de l'agriculture biologique et des Amap (1) : la mésaventure de Benoît Biteau avec les aides de la Politique agricole commune (PAC) est en train de prendre valeur d'exemple. Parce qu'elle touche aux incohérences administratives. Alors que la volonté politique exprimée tant au niveau européen que français est de tendre vers une agriculture plus « vertueuse », c'est-à-dire moins gourmande en eau et en produits phytosanitaires, l'agriculteur de la vallée de la Seudre, par ailleurs vice-président du Conseil régional, vient de se voir refuser des aides de la PAC parce qu'il a arrêté… d'irriguer.
Le 2 février a eu lieu la signature du contrat avec l'Agence de l'eau Loire Bretagne qui permet de renouveler jusqu'à 2018 les actions de protection de la retenue de Rophémel qui fournit 40% des besoins en eau de l'agglomération rennaise.
Au cours de cinq réunions publiques, Clotilde Hareau, présidente de l’association CAPTAGE est partie à la rencontre des agriculteurs concernés par les captage d’eau. L’objectif : apporter de l’information au plus près du terrain. Exemple à Lisieux.
Depuis ces dernières semaines, des négociations intensives sont menées entre la préfecture, la DDT (direction départementale des territoires), la chambre d’agriculture et les ASA de Lazer, l’union du Carrefour Céans-Buëch-Blaisance et l’union de Laragne-Châteauneuf. Car, au-delà de l’augmentation des débits réservés, les agriculteurs sont soucieux de préserver les droits d’eau obtenus lors de la concession du barrage de Saint-Sauveur à EDF, en 1992.
A l'occasion de la Journée mondiale des zones humides, célébrée le 2 février, nous publions une tribune signée par le directeur de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Sivens, Notre-Dame-des-Landes, Roybon… Tous ces dossiers ont un point en commun : ils impactent des zones humides. Menacées au nom de la rentabilité et du profit économique, ces terres, véritables réservoirs naturels, risquent d’être les victimes de ces politiques d’urbanisation. Ce ne sera pas la première fois. « En France, près de 67% des zones humides métropolitaines ont disparu depuis le début du 20ème siècle, dont la moitié en 30 ans sur la période 1960-1990 », estime le rapport présenté par le préfet Paul Bernard [1]. C’était en 1994.
Le 2 février est la journée mondiale des zones humide. Mais qu’est-ce au juste qu’une zone humide ? Pourquoi défendre une zone marécageuse pleine de moustiques ? Cinq réponses pour comprendre.
Les agriculteurs de l'Ouest audois vont tester des ministations d'épuration sur le Treboul. Jeune agriculteur, Jean-François Monod avance vers une agriculture raisonnée. Nous avons rencontré des gens de qualité : chercheurs, ingénieurs et même un de mes anciens professeurs et là nous sommes en train de mettre en place chez nous ces petits bassins dont le but est de ralentir l'eau afin que des plantes en assimilent l'azote et des bactéries d'autres produits pour ne plus rien rejeter dans l'environnement. Notre objectif est de l'étendre à tout le bassin-versant du Fresquel, ce qui, à cette échelle, ne s'est encore jamais fait en France.
Une « Étude sur l'adaptation de l'agriculture à la disponibilité de la ressource en eau dans la Drôme des collines » vient d'être mise en ligne par le ministère de l'Agriculture. Au cœur de la réflexion : les scénarios d'adaptation des exploitations qui les rendraient moins dépendantes de l'irrigation.
En Normandie, l'association Terre de liens veut acheter 4,4 hectares de terres pour les louer à un agriculteur bio. L'un des objectifs ? Préserver la ressource en eau. Explications.
Le nouveau plan national de réduction des pesticides, attendu le 30 janvier, ne parviendra pas à diminuer leur usage de moitié entre 2008 et 2025, selon la Fondation Nicolas Hulot (FNH). Sauf s’il s’avère plus ambitieux sur les néonicotinoïdes, la restauration collective et la fiscalité.
Suite à la remise du rapport de la mission d'expertise, le Conseil Général du Tarn, maître d'ouvrage du projet de barrage de Sivens doit trancher sur la démarche à suivre. De nombreuses questions restent toutefois en suspens.
Cette étude, d’une durée de dix-huit mois, financée par l'ANR et coordonnée par Agropolis International, visait à faire un état de l’art sur la question et à proposer des priorités de recherche et des modalités de partenariats pour construire une stratégie scientifique adaptée au contexte méditerranéen, en réponse à ces évolutions. Thémes couverts par l'étude : ressources biologiques, risques naturels, risques liés aux activités humaines, transports maritimes, identités culturelles maritimes, modes opératoires de coopération.
Organisée dans le prolongement du Forum alternatif mondial de l’eau de Marseille en 2012, cette rencontre vise à favoriser l’échange des expériences des acteurs des luttes dans l’arc méditerranéen. Elle mobilisera les connaissances des chercheurs et des universitaires, pour construire les bases de modes de gestion et de développement alternatif.
Le terme de « zone humide » recouvre des milieux très divers : marais, prairies humides, forêts alluviales, tourbières… Si elles se caractérisent par une biodiversité exceptionnelle, les zones humides jouent également un rôle primordial dans la régulation de la ressource en eau, la prévention des crues et dans la préservation de la qualité des eaux (que ce soit dans la régulation des nutriments comme des toxiques, l’interception des matières en suspension…). Le thème de la Journée mondiale des zones humides (JMZH) 2014 "Zones humides et agriculture, cultivons le partenariat !" mettait d’ailleurs bien en avant l’utilisation agricole durable et performante de ces milieux. Le réseau des Parcs naturels régionaux*, très investi dans les JMZH, s’étonne des préconisations du rapport de l’Académie des technologies quant à des drainages sensés « améliorer la production agricole et diminuer la consommation d’eau et les émissions de méthane ».
L’Observatoire des zones humides méditerranéennes (OZHM) a été créé sous l’égide de l’Initiative pour les zones humides méditerranéennes MedWet et de la Convention de Ramsar, pour convaincre les décideurs de prendre les mesures appropriées pour la préservation des zones humides. Cet article (en anglais) dans la lettre d’information nationale sur les zones humides (États-Unis) examine le processus de conception et de développement de l’Observatoire, résume certains de ses principaux résultats initiaux, tire des leçons de ses forces et ses faiblesses, et discute comment mieux atteindre les objectifs de l’OZHM.
Dans une publication de Environmental Research Letters datant de décembre 2014, des chercheurs des universités de Cranfield en Angleterre et de Cordoue en Espagne ont exploré les impacts de l'agriculture irriguée dans le bassin méditerranéen. Plus spécifiquement, ils ont calculé, à l'aide d'un modèle intégré et spatialisé, la demande en eau par culture (m3 par kg pour les cultures de citron, coton, olive, tournesol, légumes, vignes, céréales) et la quantité de CO2 émis résultant de l'eau pompée dans les nappes phréatiques pour l'irrigation (CO2 par kg).
Lundi 19 janvier, alors que les experts mandatés par Ségolène Royal restuaient à Albi les conclusions de leur rapport, un face à face à eu lieu pendant plusieurs heures à Sivens entre agriculteurs et zadistes, avec les gendarmes en force d'interpositon. Récit.
Cette amorce de « sortie de crise » marque surtout en coulisses l’incertaine tentative de porter un coup d’arrêt à vingt ans de laxisme face au lobby agricole des gouvernements qui se sont succédés depuis l’orée des années 2000. L’arbre de Sivens ne doit pas cacher la forêt. Le gouvernement est aujourd’hui contraint, avec vingt ans de retard, (et sans pouvoir l’afficher officiellement sauf à mettre le feu aux campagnes), d’imposer une nouvelle doctrine en matière de gestion quantitative des ressources en eau pour l’agriculture en France, sauf à voir la Commission européenne, qui a engagé des poursuites contentieuses dans le dossier de Sivens, prendre ensuite argument de l’inadéquation de la doctrine française en matière de « gestion de l’eau en agriculture » pour ouvrir un nouveau contentieux pour non respect des obligations souscrites au titre de la mise en œuvre de la Directive cadre européenne sur l’eau du 23 octobre 2000. Procédure qui se conclurait par des amendes colossales…
Un colloque a été organisé à Paris le 19 décembre 2014 pour célébrer les cinquante ans de la recherche menée à l'Inra sur les forêts et les milieux aquatiques. L'occasion de présenter une grande rétrospective sur les résultats obtenus et l'évolution de la thématique ainsi qu'un regard vers les orientations et les défis futurs...
L’impact de l’usine de méthanisation sur le bassin de Sarzec alimentant Poitiers a fait débat mercredi à Montamisé. Chaque camp campe sur ses positions. La salle des associations de Montamisé s'est avérée bien petite mercredi soir pour accueillir la cinquantaine de participants à la réunion d'information intitulée « Les habitants de Grand Poitiers sont-ils condamnés à boire du jus de lisier ? ». Une réunion à l'initiative de l'Association de défense des villages et vallées de Fontaine à Sarzec et d'UFC Que choisir ? soucieux de préserver la qualité d'une eau subissant de plus en plus de pollutions.
La biodiversité est un des moteurs principaux des opérations de restauration écologique des cours d’eau qui se multiplient partout en Europe depuis la fin des années 1990. Les opérations les plus emblématiques visent à faciliter la migration des poissons en rétablissant la continuité écologique. À travers l’exemple d’une opération d’ampleur inédite en Europe, l’arasement à venir de deux barrages hydroélectriques de grande dimension sur la Sélune, il s’agit d’observer l’évolution des interactions entre politiques publiques, pratiques locales et représentations de l’environnement. L’analyse du jeu d’acteurs au fil du temps conduit à saisir comment se nouent les problématiques environnementales et les projets de territoire et comment s’articulent les initiatives locales au cadrage national.
Selon les industriels, leur implication dans la mise en œuvre de la nouvelle loi exige des mesures d’accompagnement et des soutiens financiers de la part de l’Etat. Ils estiment ne pas avoir les moyens financiers pour investir dans la prévention de la pollution des ressources en eau.
Peut-on s'inspirer du fonctionnement de la nature en agriculture, pour avoir de l'eau tout en produisant ? Favoriser le travail des plantes est une piste pour une meilleure infiltration de l’eau de pluie dans les sols agricoles. Les constats autour des ressources en eau du bassin Adour-Garonne sont préoccupants : érosion des sols agricoles, pénurie d’eau en période estivale, fortes crues, dégradation des lits des rivières, envasement des estuaires, pollution par les nitrates, le phosphore, les pesticides, apparitions d’algues vertes et bleu. En bref, on assiste à la détérioration générale de l’état des eaux et à la perte de l’outil de production « sol ». Pourtant, le « génie du végétal » serait à même de résoudre le problème.
Les discussions sur le barrage de Sivens (Tarn) semblent dans l'impasse après le refus catégorique, par les partisans du projet, d'un « compromis » proposé vendredi par les écologistes.
Un document révélé par Reporterre atteste que le gouvernement ne soutient pas le projet de barrage de Sivens et envisage son abandon. Aujourd’hui 9 janvier, une réunion de discussion se tient à Toulouse sur le projet.
Pour la cour administrative d'appel, la réglementation actuelle "procède sur de nombreux points d'une sous estimation de l'ampleur et de la nature des mesures qu'il appartenait au préfet de décider".
Diffusé en 2009, ce film de 52 minutes de David Briffaud et Fabien Mazzoco, produit par Lilith Production, pointait déjà avec une acuité remarquable les dérives de la logique productiviste qui a promu à outrance la culture du maïs irrigué.
La création d’un parc d’attraction nautique et d’un complexe golfique et immobilier suscite des protestations dans les Landes. Pas question de bétonner une zone humide à coups de millions d’euros d’argent public, dénoncent les opposants, réunis au sein du collectif nouTous. « Pourquoi vouloir scier la branche qui fait l’attractivité des Landes, à savoir une nature et un littoral encore significativement préservés, une identité culturelle, un paysage, en contribuant à leur dégradation ? », demandent-ils dans une tribune, dans laquelle résonne un profond désir de démocratie.
La mission que la NASA va envoyer en orbite le 29 janvier est un très bon exemple de l'utilité immédiate des missions spatiales. L'engin qui va être déployé à 680 kilomètres d'altitude se nomme SMAP (pour Soil Moisture Active Passive), et il est doté d'une impressionnante antenne ressemblant à un gros lasso grillagé. Le travail de SMAP va être de mesurer la teneur en eau des sols, une minuscule fraction de l'eau terrestre qui a un effet énorme sur la météo et l'agriculture.
Si la recherche hydromorphologique est très intéressante dans ses méthodes et résultats, son exploitation dans le cadre de la politique de l’eau est en revanche assez décevante. On sait en effet que la France a sauté de manière quelque peu précipitée des analyses scientifiques aux choix politiques. Des gouvernements et établissements publics ont répandu à la hâte l’idée que la morphologie serait la première cause de dégradation des rivières – un « storyteling » bien pratique puisque le dossier de la pollution chimique des milieux aquatiques est explosif et que l’Union européenne doute de la bonne volonté française en écologie des rivières. La morphologie a pu apparaître à certains comme « la » voie de secours d’une politique de l’eau décrite comme « à bout de souffle » par de récents rapports d’évaluation…
Une étude de BRL que nous nous sommes procurée, intitulée "Perspectives d'évolution des volumes stockés dans le barrage des Monts d'Orb", permet de savoir avec précision quel est le rôle du barrage. On y découvre aussi que s'il n'a pas été construit pour écrêter les crues, le barrage joue un rôle important pour en réduire les effets. On se rendra surtout compte qu'il pourrait pour une somme modique renforcer ce rôle mais que jamais cela n'a été décidé.
Lancé fin 2008, le plan Ecophyto visant à réduire de moitié l'usage des pesticides en 2018 "n'a pas eu les résultats espérés". Tel est le constat du rapport de Dominique Potier qui formule 68 préconisations pour inverser la tendance.
Pour contrer Dame Nature, les ingénieurs ont imaginé plusieurs infrastructures permettant de limiter les dégâts causés par la montée des eaux. Cependant il ne s'agit que de solutions limitées dans le temps, car l'érosion des côtes et la hausse du niveau de la mer sont deux phénomènes inéluctables.
La Réunion s'illustre, au sein de la communauté des spécialistes du domaine de l'eau, comme une région du monde détentrice, d'un côté de record mondiaux de précipitation, avec plus de 8 m d'eau reçus annuellement par mètre-carré sur la région du volcan, et d'un autre côté, avec des records nationaux de gaspillage de l'eau prélevée dans le milieu naturel, avec près de la moitié des volumes destinés à l'alimentation en eau potable perdue avant d'être distribuée aux foyers ! Cette situation s'avère être l'héritage de pratiques persistantes de l'époque où les réunionnais, moins nombreux, étaient moins sensibles à la préservation de leur île et ou les élus ne mesuraient pas les l'ampleur du désastre !
«Libération» fait un tour des «zones à défendre», emblématiques de la lutte contre les grands projets d'aménagement. Troisième étape à Sivens, où les tensions restent très vives depuis la mort de Rémi Fraisse.
Les pouvoirs publics lancent aujourd'hui, 19 décembre, une consultation du public de très grande ampleur sur l’eau, les inondations et le milieu marin, accessible sur www.sauvonsleau.fr et consultable dans toutes les préfectures et à l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse à Lyon (allée Lodz, 69007 Lyon) pendant 6 mois. Cette consultation est faite en parallèle dans tous les bassins hydrographiques de l’Union européenne.
Près de 80 % de la SAU engagée, une nette diminution de la balance azotée, une réduction du taux de nitrates : deux ans seulement après la signature de son projet de territoire, le bassin versant algues vertes du Douron enregistre ses premiers résultats positifs.
Huit agriculteurs ont été arrêtés mardi en fin de matinée à Toulouse, parmi un groupe d'une trentaine de personnes qui venaient de dégrader deux bureaux du syndicat mixte d'études et d'aménagement de la Garonne (SMEAG), a-t-on appris de source policière. Selon Mme Rocq, les agriculteurs s'insurgent contre « le nouveau mode de financement du soutien d'étiage » décidé en mars 2014, « qui se traduit par le paiement d'une redevance ». « La colère est montée quand ils ont vu arriver dans les exploitations des agents vérifiant les compteurs de prélèvement d'eau », a-t-elle ajouté.
Le ministère de l'Ecologie met en consultation publique jusqu'au 4 janvier 2015 les projets de décret et d'arrêté relatifs à la délimitation des zones vulnérables aux nitrates d'origine agricole.
L’idée d’un contrat de territoire avait été lancée par un membre du collectif SOS Loue et rivières comtoises lors des Assises de la Loue en 2012. Ce 11 décembre 2014, un grand pas a été fait en ce sens et c’est du concret !
À travers la pétition destinée à Ségolène Royal, qui a réuni plus de 70.000 signataires, les collectifs entendent, aussi, interpeller la population sur le problème de pollution. « La qualité de l’eau se détériore contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, je n’ose plus faire boire de l’eau à mes petits-enfants », écrit ainsi l’un des 72.256 signataires de la pétition initiée par les deux collectifs SOS Loue Rivières Comtoises et SOS Doubs/Dessoubre. Laquelle sera remise à la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, via le sénateur-maire d’Audincourt Martial Bourquin, qui l’a déjà interpellée à plusieurs reprises sur le sujet.
« L'eau, les élus, les acteurs économiques : la démocratie en question ». Tel était le thème de la « Matinagri » organisée par le réseau d'experts comptables et d'avocats AgirAgri, le 12 décembre 2014. Claude Miqueu, expert en droit, et entre autres fonctions vice-président du conseil général des Hautes-Pyrénées et membre du Comité national de l'eau, a sensibilisé les juristes au mille-feuilles normatif qui affecte la ressource en eau (exemple : 19 directives-cadres européennes s'occupent plus ou moins de l'eau) et, surtout, à l'impact du débat sociétal sur l'évolution du droit de l'environnement.
Le monde agricole s'est insurgé, hier, contre une nouvelle taxe mise en place par l'institution Adour, qui touche plus particulièrement les irrigants du Val d'Adour.
Plus discrètes mais pas moins efficaces que les rassemblements devant la préfecture, les actions anticontrôles menées par les agriculteurs de la Fdsea pour empêcher les agents de la DDT (direction départementale des territoires) de procéder à des vérifications sur la qualité de l'eau et notamment la présence de nitrate sur leurs exploitations, se sont multipliés ces derniers jours.
Alors que les politiques biterrois s'écharpent sur la question du prix de l'eau, Jean Leonetti, le maire d'Antibes, a obtenu une baisse de 43 % en moyenne. Un véritable record. Entretien.
La Conférence bretonne de l'eau a été installée, hier, à Rennes. Elle réunit tous les acteurs de l'eau, de l'association locale au préfet de région. Sa mission, unique en France : construire avant 2016 un plan pour l'eau. Pas pour la réparer, mais pour l'améliorer.
Explications de Ghislain de Marsily, professeur émérite à l’université Pierre et Marie Curie et à l’École des Mines de Paris, spécialisé en hydrologie.
Le Syndicat intercommunal d'aménagement des bassins du Midour et de la Douze a organisé le 3 décembre une conférence sur l'impact du drainage sur la qualité des eaux. Julien Tournebize, directeur responsable d'équipe à l'Institut national de recherche en sciences et technologie pour l'environnement et l'agriculture (Irstea), a exposé ses recherches sur les effets des drains sur les crues et la qualité de l'eau.
En matière de cours d’eau, la fatalité administrative n’existe pas. Le droit de l’environnement existe, avec des règles à suivre. En se l’accaparant, les agriculteurs peuvent se donner la capacité d’obtenir gain de cause dans bien des dossiers.
Avec ses 20M m3 et ses 213 ha d'emprise foncière le lac du Gabas (ou lac d'Eslourenties ou de Gardère, selon les habitudes locales) est l'une des plus grandes retenues d'eau réalisées de la main de l'homme en Aquitaine sur le bassin de l'Adour. Il est aussi une des plus récentes puisqu'il a été inauguré en 2007, après une première mise en eau partielle en 2005. Volontiers cité par la profession agricole comme "un exemple emblématique" de création de ressource en eau réussie, Aqui s'est rendu sur place pour mesurer les apports de cet ouvrage longtemps discuté et débattu. Originellement conçu pour le soutien d'étiage et l'irrigation agricole il est devenu, dans un bassin souffrant naturellement d'un déficit en eau chronique, un véritable outil d'aménagement du territoire, au delà même de son enjeu agricole.
Les experts sont formels : si rien n’est fait, le Rhône perdra 30 % de son débit d’ici 2050 à cause du changement climatique. Avec des conséquences désastreuses sur l’agriculture et le fonctionnement de l’industrie, et d’abord les centrales nucléaires.
Le 28 octobre dernier, La Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique, en partenariat avec Agrobio gironde et Bio d'Aquitaine, organisait dans les locaux de la CUB, une journée dédiée aux acteurs du territoire afin de les sensibiliser à «l'agriculture biologique comme comme levier d'action pour un développement territorial durable». Prenant comme axe principal de débat, la relation entre qualité de l'eau et agriculture biologique, les échanges ont ainsi listé dans des discours particulièrement dithyrambiques les apports de la bio sur de multiples enjeux, et permis de présenter différentes initiatives et politiques territoriales innovantes ayant soutenu le développement de cet autre modèle agricole.
La CARENE et plusieurs partenaires ont signé un pacte pour lutter contre la Jussie. Cette plante invasive gagne toujours plus de terrain et constitue désormais un péril pour le territoire de l’agglomération.
Françoise Goulard, experte en prospective, en charge de l’innovation et du conseil scientifique de l’agence de l’eau Adour-Garonne, explique les enjeux.
En 2016, les communes de Polynésie seront tenues, par la loi, de fournir de l’eau potable à leurs habitants. Or, à un an et demi de cette échéance, seulement 9 des 48 communes polynésiennes ont atteint cet objectif.
Les agriculteurs sont fortement concernés par les programmes d'actions visant à préserver et améliorer la qualité de l'eau dans la Baie. Ils cherchent donc à savoir quels sont les outils de gouvernance créés par les élus. Quelle est leur place au sein de ces instances ? Et surtout quel avenir pour ce bassin après l'annonce de la création d'un établissement public territorial de bassin (EPTB) par la sous-préfète.
De très nombreux colloques, forums, séminaires… sont organisés en permanence, en France et à l’étranger sur une infinité de thèmes liés à l’eau. Du bruit de fond incessant que génère ce mouvement brownien émergent des signaux faibles qui dessinent sans coup férir les lignes de force de l’agenda de l’eau à venir, comme les stratégies des acteurs qui dictent le contenu de cet agenda. Illustration avec quelques évènements se tenant en moins de dix jours au début du mois de décembre 2014.
L’étude des solutions alternatives a enfin officiellement commencée. En fait, les alternatives sont étudiées et proposées de longue date par les opposants. Ce qu’elles annoncent : une meilleure agriculture locale, adaptée au changement climatique et créatrice d’emploi.
Le joyau marin de l'Australie se dégrade dangereusement. Pollution, trafic maritime, projets d'infrastructures menacent le site, que l'Unesco envisage d'inscrire sur la liste du patrimoine mondial en péril.
L'Institut Fraunhofer pour la recherche sur le silicate (ISAC, Wurtzbourg - Bavière) et l'Université de Stuttgart ont développé conjointement un procédé visant à récupérer le phosphate contenu dans les eaux usées. Ce projet est le fruit d'une subvention pour la recherche de la Fondation du Bade-Wurtemberg ("Stiftung Baden-Württemberg") et a fait l'objet d'un dépôt de brevet par le cabinet de conseil en propriété intellectuelle TLB de Karlsruhe ("Technologie-Lizenz-Büro").
Envasement des cours d'eau, coût d'entretien des rivières exorbitant, paiement d'une taxe par commune au syndicat des rivières, auxquels se sont rajoutés les dégâts liés aux inondations, les élus voulaient des réponses, comme l'autorisation de curage auxquels ils ne peuvent avoir recours depuis la loi sur l'eau de 2006.
« comment en est-on arrivé là » ?… »qui décide au juste » ? Ces questions reviennent souvent quand on parle de continuité écologique et de la politique de l’eau dont les effets sont infligés aux ouvrages hydrauliques. Radiographie d’un système à bout de souffle qui patauge, incapable d’améliorer la qualité de l’eau, alors qu’il s’agissait d’un « enjeu majeur » Essayons donc d’exposer les principaux acteurs. Les commentaires en italiques aident à interpréter chaque entrée.
Plus de 6'000 tonnes de phosphore de trop sont répandues chaque année dans l’environnement par l’agriculture suisse. C’est une des constatations choquantes du Rapport agricole 2014 publié aujourd’hui par l’Office fédéral de l’agriculture OFAG. Les surplus de phosphore polluent les sols avec du cadmium toxique et ils retirent des cours et plans d’eau l’oxygène nécessaire à la vie.
Un verre au robinet, une lessive, une casserole pour les pâtes ou simplement une douche, l’eau coule à flot dans les foyers hexagonaux. À tel point qu’on oublierait qu’il s’agit d’une ressource précieuse, qui se raréfie et dont certains pays manquent cruellement. Retour en 10 chiffres sur la crise de l'eau.
un premier groupe de travail s’est réuni jeudi 13 novembre dans l’après midi à la Préfecture du Tarn. La réunion a permis d’établir une méthode et un calendrier de travail. L’objectif est de parvenir à un « constat partagé » d’ici la fin de l’année.
Dans une tribune libre parue le mercredi 5 novembre dans le journal Le Monde, Edgar Morin prend parti avec beaucoup de véhémence en faveur des opposants au « barrage » de Sivens, parlant même d’une « guerre de civilisation ».
Son argumentation socio-économique s’inscrit dans une vision de l’agriculture locale très stéréotypée qui ne correspond nullement à la réalité du terrain.
Par Jean-Paul Jamet (Membre de l’Académie d’agriculture de France) et Gil Kressmann (Membre de l’Académie d’agriculture de France)
Ce samedi 15 novembre, la FNSEA et la Coordination rurale appellent à manifester à Albi en soutien au projet de barrage de Sivens. Déjà, mercredi 5 novembre, trois mille agriculteurs avaient manifesté à Toulouse et ailleurs, pour ce barrage et contre « les normes écologiques ». Reporterre les a rencontrés et écoutés.
Parmi les 167 Zones Clés pour la Biodiversité d’eau douce identifiées et validées dans la région méditerranéenne, 75 pour cent se situaient en dehors des limites géographiques des aires protégées existantes selon les principaux résultats de l'évaluation coordonnée par l’UICN, dont les chiffres ont été présentés aujourd'hui lors du Congrès mondial des parcs 2014 qui se déroule du 12 au 19 novembre à Sydney, en Australie.
Christian Bernad, président de l'Association pour l'aménagement de la vallée du Lot, met en avant les bienfaits d'un travail multidirectionnel, la solidarité entre les acteurs et les chiffres positifs qui en découlent.
La chambre régionale des comptes de Bretagne a rendu public le 14 novembre 2014 , un rapport relatif à la gestion de la Régie malouine de l’eau, à Saint-Malo, pour les années 2009 et suivantes. Le contrôle a porté sur les conditions de création de la Régie, la gestion des ressources humaines et de la commande publique, et la gestion budgétaire et comptable. La Chambre a également examiné la formation du prix de l’eau, et la performance de la Régie. Huit recommandations pour l’avenir ont été formulées à l’issue du contrôle.
Les ministres de l'écologie et de l'agriculture ont demandé à une mission d'inspection du Conseil Général du Développement Durable et du Conseil Général de l'Agriculture d'établir « le bilan des actions conduites pour éradiquer les algues vertes en se focalisant sur les actions préventives agricoles ». La mission, conduite par Pierre RATHOUIS qui vient de rendre un rapport aujourd'hui célèbre sur le barrage de Sivens, doit formuler « des propositions d'actions complémentaires pour atteindre cet objectif ». Un premier rapport d'étape doit être remis aux ministres avant la fin de l'année. La mission a commencé son travail et, dans ce cadre, trois membres d'Eau & Rivières de Bretagne, Jean-François Piquot, Gilles Huet, et Jean-Yves Piriou ont rencontré la mission le 13 novembre à Rennes, et lui ont fait part des analyses suivantes.
L’affaire du barrage, contesté, de Sivens entre dans une nouvelle phase dans laquelle le combat va aussi porter sur l’appropriation, l’instrumentalisation, voire le détournement de concepts et données scientifiques complexes, parfois controversées. Qu’est-ce que l’irrigation, qu’est-ce qu’un barrage, une zone humide, une retenue collinaire ? Une gouvernance de l’eau dévoyée, un modèle d’aménagement du territoire dévastateur, l’emprise du lobby agricole productiviste dans le Sud Ouest, et l’effondrement du politique concourent à interdire tout débat démocratique autour d’enjeux de société majeurs. Bref éclairage sur le débat qui n’a pas lieu.
Les projets de retenues d’eau sont en attente, sur fond d’affaire de Sivens. Consternation et injustice. C’est ainsi que les irrigants périgourdins ressentent les événements qui ont...
Parmi les milliers de personnes venues participer à ce qui s’annonçait comme un joyeux week-end de résistance contre le barrage de Sivens, voici huit rencontres : huit personnes venues exprimer leur soutien et apporter leur pierre à l’édifice de la lutte. Tout comme l’avait fait Rémi Fraisse.
La mission d’inspection ordonnée par Ségolène Royal, et dont les conclusions ont été rendues publiques en octobre dernier, a occulté une dimension essentielle du dossier. Cette mission aurait dû inclure l’analyse des dysfonctionnements administratifs qui n’ont cessé de se succéder dans cette affaire, provoquant un scandale d’Etat. Dès lors un moratoire doit être prononcé pour toutes les autorisations administratives similaires aujourd’hui en cours sur l’ensemble du territoire.
Les agriculteurs mobilisés contestent la directive européenne sur les nitrates, alors que la France a déjà été condamnée deux fois pour ne pas l'appliquer correctement. Enjeu: leur survie, ou la pollution de l'eau.
Alors que les manifestations d’hier à l’appel de la FNSEA et des JA pour dénoncer le prétendu « poids des contraintes environnementales et administratives » ont une fois de plus donné lieu à des débordements, un exploitant agricole membre de la Coordination rurale était au même moment condamné pour avoir organisé à son profit un pillage de la ressource en eau pour son usage personnel. Lors de l’audience, des membres de la Coordination rurale avaient gravement menacé des agents de la police de l’eau qui ne faisaient que leur travail, dénonce France Nature Environnement dans un communiqué du 6 octobre 2014.
Il est "ulcéré" par la situation du barrage de Sivens. Fervent opposant au chantier, le vice-président du Conseil régional EE-LV Gérard Onesta (ancien vice-président du Parlement européen) réagit après la réunion d'hier soir au ministère de l'Écologie. Selon lui, Ségolène Royal doit avoir "le courage" d'annuler la déclaration d'utilité publique (DUP) publiée en octobre 2013. Il dénonce "le ping-pong indécent" entre l'État et les élus locaux et estime que, sur ce dossier, le fond du problème réside dans la "consanguinité" qui règne au sein des instances décisionnaires. Interview.
Jusqu'au 16 décembre, le réseau Bio d'Aquitaine propose aux producteurs et agriculteurs une série d'échanges et de rencontres avec les professionnels de toute la région Aquitaine qui ont choisi de modifier leurs habitudes de culture et d'élevage en faveur du biologique. Des visites de domaines agricoles certifiées bio (fermes, entreprises) ainsi que des formations à la viticulture biologique sont au programme, pour faire découvrir aux participants de nouvelles techniques de production innovantes ainsi que des derniers débouchés commerciaux.
Des "solutions alternatives" au barrage controversé de Sivens devront être trouvées d'ici la fin de l'année, a annoncé mardi la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, appelant à l'évacuation du terrain par les protestataires, à l'issue d'une réunion avec les acteurs concernés.
La ministre de l'Ecologie annonce ce mardi 4 novembre avoir mis au point une "méthode d'adaptation à la réalité de terrain" des zones vulnérables aux nitrates d'origine agricole. Cette annonce fait suite à la réunion tenue la veille avec les préfets coordonnateurs de bassin et les agences de l'eau pour faire le bilan de la consultation relative au projet de carte dévoilé fin juillet par le ministère de l'Agriculture.
Mortalité des moules, des saint-jacques et des pétoncles, échouages massifs d’algues vertes... Il y a anguille sous roche autour de la baie de l’Aiguillon.
Des chercheurs, mandatés par la Confédération, recommandent de développer une stratégie nationale dans le domaine de l'eau. Actuellement, entre les communes et les cantons, il manque des priorités stratégiques et une coordination, a indiqué mardi le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). La répartition des tâches est complexe entre la Confédération, les cantons et les communes.
La direction territoriale Seine-amont, basée à Sens, s’occupe d’unités hydrographiques à cheval sur cinq départements, dont l’Yonne. À la tête de l’agence depuis huit ans, Olivier Fauriel donne plusieurs clés de compréhension sur la protection des captages d’eau potable.
Faut-il araser en même temps que les barrages mille ans de construction de la main de l’homme et faire disparaitre ainsi autant de « gardiens » de nos rivières : meuniers, propriétaires de moulins restaurés, éclusiers, agents du tourisme qui gèrent les plans d’eau, etc. ? A quand l’application du principe pollueur-payeur : sont-ce les barrages et les seuils, ou la canalisation et l’aménagement des berges qui polluent nos rivières, ou les déchets que l’on y déverse ? Peut-on à la fois réclamer sur tous les tons des énergies renouvelables et se priver de l’énergie hydro électrique ? Est-il raisonnable d’empêcher l’agriculture de bénéficier de retenues d’eau pour pallier à la sècheresse de l’été ?
Plantations de haies, aménagement de fascines, couverture des sols sont autant de dispositifs, à l’échelle agricole, pour lutter contre les inondations. D’où l’intérêt de sensibiliser les cultivateurs du bassin versant de la Hem à ces outils mis à leur disposition. Vingt d’entre eux ont déjà adhéré.
A la veille de la réunion organisée par Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie le mardi 4 novembre, autour du projet, contesté, du barrage de Sivens, et d’une soixantaine de projets similaires dans le bassin Adour Garonne, Benoit Biteau, paysan bio et Vice-président du Conseil régional Poitou Charentes, praticien et défenseur éminent d’une agriculture durable, interpelle Thierry Carcenac, président du Conseil régional du Tarn, maître d’ouvrage du projet de barrage de Sivens, qui a annoncé le vendredi 31 octobre la suspension (provisoire ?) des travaux déjà engagés sur la zone humide du Testet.
Comme depuis le début du projet, la co-construction se veut être le moteur de cette prochaine étape vers la mise en place d’une gestion concertée et globale du bassin versant de l’Huveaune.
Le ministre de l'Agriculture a confié une mission au préfet de Bretagne pour assouplir les contrôles. À quelques jours de la manifestation nationale de la FNSEA - mercredi 5 novembre - pour dénoncer l'excès de normes qui régissent le monde agricole, l'État vient de lancer une mission pour assouplir les contrôles administratifs dans les exploitations. Le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, a demandé à Patrick Strzoda, le préfet de la région Bretagne, l'une des plus concernées, de lui remettre des propositions concrètes sur le sujet début 2015. «Il faut que l'on arrive à rendre les contrôles plus acceptables par les agriculteurs, indique, au Figaro, Patrick Strzoda. Il n'est pas question de faire un moratoire, comme le souhaitent les agriculteurs, mais de voir comment mieux coordonner les contrôles entre les différentes administrations et éviter de demander aux exploitants des documents que nous possédons déjà.»
Le projet de construction du barrage de Sivens (Tarn) illustre l’équation de plus en plus délicate à résoudre entre la demande des prélèvements d’eau pour un usage agricole et la disponibilité de la ressource, une situation aggravée par le réchauffement. « Il faut faire des choix conciliant la protection de l’environnement et les activités économiques », a déclaré mercredi Ségolène Royal, qui a convoqué mardi une réunion avec les acteurs de la gestion de l’eau en France.
Pour la 4e fois en douze ans, du 8 au 10 octobre 2014, la station de Megève (Haute-Savoie, France), a hébergé les États généraux de l’eau en montagne, réunissant élus et gestionnaires, techniciens et chercheurs, acteurs économiques et représentants d’associations, venus principalement de France, mais aussi de pays voisins. Objectif annoncé : "affirmer la nécessité de placer l’eau au centre des projets de territoires, dans une perspective d’adaptation aux changements globaux".
Dépolluer de l’eau coûte 27 fois plus cher que de soutenir l’agriculture bio sur les aires de captage. Un réseau encourage la conversion bio d’exploitations agricoles, avec des résultats probants sur l’emploi et l’environnement, présentés ce mardi à Bordeaux.
Un décret, publié ce jeudi 30 octobre, modifie la composition du comité consultatif de gouvernance chargé d'émettre un avis sur l'attribution des aides versées dans le cadre du plan Ecophyto.
"En appui sur le rapport d'expertise que j'ai demandé, je réunirai mardi prochain l'ensemble des parties prenantes [à propos du barrage de Sivens]", a annoncé Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, en sortant du conseil des ministres, mercredi 29 octobre, selon France Info.
D’après Eaufrance, le service public français d’information sur l’eau, le secteur de l’agriculture consomme 48 % de l’eau disponible dans le milieu naturel, le reste étant partagé entre les collectivités (24 %), la production d’énergie (22 %) et l’industrie (6%). Les besoins de l’agriculture pour l’irrigation des champs varient selon la météo de l’année, se situant en moyenne autour de 2 880 millions de mètres cubes pour l’ensemble des terres agricoles hexagonales.
Le projet ACCBAT – financé par l’UE et mis en œuvre au titre du programme de coopération transfrontalière dans le bassin méditerranéen (CTMed) visant à promouvoir une utilisation plus efficace des ressources hydriques et la réutilisation des eaux usées traitées pour l’agriculture irriguée en Jordanie, au Liban et en Tunisie – inaugurera demain son premier site pilote. Ce dernier est équipé d’un système d’irrigation dit « goutte-à-goutte » et utilisant des eaux usées traitées comme source d'eau d'irrigation principale.
La MIRSPAA a pour objet d'assurer une mission d'intérêt général sur la filière de recyclage des sous-produits de l'assainissement en Haute-Normandie, et notamment de : - développer le consensus entre les partenaires de la filière (Collectivités, Industries et Agriculture) ; - apporter un appui technique aux producteurs de sous-produits pour la mise en place de pratiques de qualité et de respect de l'environnement et des milieux aquatiques ; - assurer le suivi de la filière et sa pérennité ; - informer et communiquer auprès des agriculteurs, des élus ou du public.
Aux termes de la loi sur l’agriculture du 13 octobre, les maîtres d’ouvrage devront réaliser une nouvelle étude d’impact avant tous projets de travaux susceptibles d’avoir des effets négatifs sur l’économie agricole. Les mesures compensatoires resteront à leur charge.
Suite au vote de trahison de l’administration au dernier CODERST au sujet du classement de 40 communes creusoises en zones vulnérables, la FDSEA et JA ont conduit une action coup de poing à la DDT et dans la campagne creusoise.
A l’occasion d’un déplacement éclair en montagne, dont les medias n’ont évidemment retenu que l’anecdote qu’il y dormirait une nuit dans un chalet d’alpage, le Premier ministre annonçait le 17 octobre, lors du congrès annuel de l’Association nationale des élus de montagne (ANEM), dont Laurent Wauquiez était élu le même jour président, qu’il acceptait sa demande de « valorisation de l’apport de la montagne dans la fourniture en eau de la nation… ». Un véritable schisme, et une bombe à retardement qui, associés à d’autres évolutions (Gemapi, protection des captages…), et à l’heure où les Agences de l’eau viennent de célébrer leur 50ème anniversaire (nous y reviendrons), augurent de la fin du modèle de « l’eau patrimoine commun de la nation » géré, par subsidiarité, par « les acteurs de l’eau » au sein des Agences et des Comités de bassin.
Le 21 octobre au Cheylard (07), le Syndicat Eyrieux Clair a signé son 2ème contrat de rivière Eyrieux Embroye Turzon qui concerne 58 communes de l’Ardèche. Un programme de plus de 30 millions d’euros (dont plus de 5 apportés par l’agence de l’eau) sera nécessaire pour restaurer la circulation des poissons et des sédiments (13 seuils vont être aménagés), réaliser un plan de gestion de la ressource dans ce secteur déficitaire en eau et restaurer les zones humides.
A l’unanimité, le Comité de bassin adopte les avant-projets de plans de gestion des eaux et des risques d’inondation. Il adopte par ailleurs une motion adressée au Ministère du développement durable.
Comme le souligne Emeline Lafon, la présidente des JA, l'exploitation de Sébastien Esquerré est «très représentative» de l'agriculture en Astarac. Et avec ses 35% de surface dont la pente est supérieure à 20%, ce polyculteur (élevage, céréales) n'aura plus le droit de «fertiliser» plus du tiers de ses 100 hectares. JA et la FDSEA ont souhaité que le préfet Jean-Marc Sabathé vienne «sur le terrain», se rendre compte «très concrètement» de l'impact de cette directive, imposée au nom d'une meilleure qualité de l'eau.
Trois ans après le forum alternatif mondial de l'eau, un forum social mondial thématique autour de l'or bleu aura lieu à Marseille les 6 et 7 février prochains. L'occasion d'un bilan d'étape avec Bernard Mounier, président de l'association Eau bien commun PACA.
À Roybon, près de Grenoble, un immense projet de Center Parcs menace un site gorgé de sources d’eau, de zones humides et d’espèces protégées, avec à l’horizon : nature en toc, béton et emplois précaires. Les citoyens sont contre, l’enquête publique et les experts ont émis des avis défavorables. Mais les politiques veulent leur Center Parcs. Les travaux ont commencé. La bataille aussi.
Reflet de la mobilisation générale décrétée par la FNSEA contre l’extension du classement de milliers de nouvelles communes en zone vulnérable aux nitrates, les parlementaires des zones rurales se mobilisent pour interpeller la ministre de l’Ecologie, qui se défausse systématiquement sur le ministère de l’Agriculture… Les réponses de ce dernier décrivent par le menu la stratégie élaborée pour ruser une fois de plus avec Bruxelles en espérant échapper ce faisant à une nouvelle condamnation pour manquement à la Directive nitrates, qui date de 1991...
A l’occasion d’une réponse ministérielle à la question d’un parlementaire, la stratégie de soutien de la méthanisation élaborée par le ministère de l’Agriculture illustre bien la fuite en avant techniciste qui prétend apporter une réponse « verte » au désastre d’un usage immodérée d’intrants qui a provoqué une pollution désormais hors contrôle de la quasi-totalité des masses d’eaux, comme le rappellent les différents contentieux générés par les graves insuffisances de mise en œuvre de la Directive nitrates datant… de 1991.
Alors que la lutte ne faiblit pas et qu’elle accède à la scène politique nationale, voici le B.A. BA du dossier, pour connaître les tenants et aboutissants de ce projet de barrage inutile et imposé.
En 2010, les chambres d'agriculture, les régions, l'Etat et l'agence de l'eau du bassin Rhin-Meuse se sont engagés autour d'un partenariat commun pour la reconquête des ressources en eau dégradées par les pollutions diffuses. En deux ans, force est de constater que ce partenariat a tenu ses promesses ouvrant les portes à un nouveau partenariat aux ambitions encore plus fortes. Cette nouvelle plateforme a été signée ce vendredi 17 octobre. Le point avec Jean-Luc Pelletier, président de la commission agricole de bassin.
Cette prise de position intervient dans le cadre de la consultation publique ouverte en septembre 2014 par le ministère de l'Ecologie sur les demandes de permis exclusif de recherche d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit permis de Cezy et de Dicy.
L' Agence de l'eau * Rhône-Méditerranée & Corse lance en novembre 2014 un appel à projets sur les économies d'eau. Il s'adresse particulièrement aux collectivités et usagers économiques (hors agriculture). L'Agence de l'eau souhaite accompagner financièrement ces usagers pour mettre en oeuvre la lutte contre le gaspillage, une mesure du plan de bassin * d'adaptation au changement climatique adopté il y a peu.
Le comité de suivi du Plan algues vertes ne s'était pas réuni depuis septembre 2013. Il a fait le 7 octobre, sous la double conduite de Patrick Strzoda le Préfet de Région et de Thierry Burlot le vice-président de la Région, un rapide tour de l'état d'avancement des 8 Chartes de territoire.
Malgré un intérêt nouveau des villes pour leurs fleuves et leur capacité d'approvisionnement, de nombreux obstacles restent à lever pour permettre une livraison de marchandises dans le centre-ville.
Le projet RUEdesSOLS (pour Réserve Utile en Eau des Sols), labellisé par le pôle DREAM, est lauréat de l’appel à projets générique 2014 de l’Agence Nationale de la Recherche (Défi « Gestion sobre des ressources et adaptation au changement climatique »). D’une durée de 4 ans, il vise à proposer des méthodologies interdisciplinaires d’estimation de la Réserve Utile (RU), c’est-à-dire de la quantité d’eau maximale utilisable par telle ou telle plante dans tel ou tel sol.
Pour la troisième année consécutive, le tonnage d'algues vertes échouées sur les plages bretonnes a baissé significativement. S'il faut s'en réjouir, il ne faut pas pour autant crier victoire : les conditions météo y sont pour beaucoup. Mais le plan anti-algues vertes n'y est sans doute pas totalement étranger.
L’évaluation fait ressortir à la fois un besoin de stabilité de l’action pendant toute la durée du plan Ecophyto et la nécessité d’une évolution importante dans la façon dont DEPHY est mis en oeuvre.Cinq recommandations sont formulées pour guider cet équilibre entre continuité et évolution.
La France est la première puissance agricole de toute l’Union Européenne. Mais c’est aussi la première consommatrice de pesticides. Elle occupe le 3e rang dans le monde dans ce domaine. Les écologistes ne sont plus les seuls à demander un strict contrôle de ce que l’on appelle pudiquement « les produits phytosanitaires » dans l’agriculture. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme.
La démarche Co-click’eau vise à fournir des éléments méthodologiques pour l’élaboration de plans d’actions agricoles sur les aires d’alimentation de captages d’eau potable menacés par les pollutions diffuses agricoles. Elle se base sur la co-conception, avec les acteurs du captage, de scénarios de changements de pratiques agricoles élaborés à l’aide d’un modèle d’optimisation sous contraintes.
Les agriculteurs se sont engagés, avec la signature jeudi 2 octobre 2014 du plan d’action du « captage prioritaire » de Virieu (38), à modifier leurs pratiques agricoles. Objectif principal : réduire significativement la pollution par les pesticides. Cela passe notamment par l’augmentation des surfaces de prairies au détriment du maïs, par le choix d’un désherbage mécanique plutôt que chimique…
En France, la préservation des ressources en eau constitue un enjeu majeur, qui nécessite une mobilisation collective. Lyonnaise des Eaux lance le 29 septembre 2014 un appel à projets « Agir pour la ressource en eau », pour soutenir et encourager des initiatives innovantes en matière de préservation de la ressource.
Un rapport ministériel, publié jeudi 25 septembre, dresse un bilan mitigé des inspections et audits relatifs à la mise en œuvre dans les départements de la politique de prévention des risques naturels et hydrauliques portant sur la période de 1997 à 2012. Le document de 82 pages, rédigé conjointement par le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) et le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), montre que par le biais de ces audits, la connaissance en matière de risque progresse. Cependant, la plupart des administrations n'y prête pas grand intérêt. Quant aux citoyens, ils restent mal informés, malgré les obligations légales.
Puisque sur ce blog c’était l’été des comparaisons, pourquoi se limiter à l’étang de Berre? Nous pouvons en tenter une également pour la Durance, l’autre objet majeur de notre association. A noter qu’ici, en plus de comparer les rivières, on peut aussi comparer des associations de défense.
Ségolène Royal avait souhaité, début septembre, vérifier que le projet «ne participe pas au développement d'une agriculture intensive» par la nomination d'une mission d'expertise. Stéphane Le Foll n'a pas attendu les conclusions des experts pour affirmer, hier matin, sur France Inter, que ce barrage devait se construire.
Sur France Inter ce mardi matin, Stéphane le Foll, ministre de l'agriculture et porte-parole du gouvernement, sans doute embarrassé par les prises de position pour le moins contradictoires au sein du dit gouvernement, s'est montré pour le moins confus sur le projet de barrage de Sivens dit Testet, dans le Tarn.
Membre du réseau national des Conservatoires d'espaces naturels, l'Ana achète des zones humides pour les préserver ainsi que la biodiversité qu'elles abritent. Notre projet est d'acheter la prairie humide du Pesquié sur la commune de Lagarde située à l'Est de l'Ariège. L'Agence de l'eau Adour-Garonne nous soutient dans ce projet à hauteur de 80 % mais il manque encore 7 000€ afin de pouvoir finaliser la vente.
Un congrès qui se finit bien. La Déclaration de Marrakech pose les bases d’une bonne gouvernance des ressources en eau souterraine du monde. Elle vient clôturer le 41ème Congrès de l’AIH, Association Internationale des Hydrogéologues, présente pour la première fois dans la région Mena, l’une des plus stressées au monde sur le plan hydrique.
La troisième loi française sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) du 30 décembre 2006 a créé l’Onema, qui a, notamment reçu mission de créer un « Observatoire national des services publics d’eau et d’assainissement français », magistrale arnaque qui prétendait ainsi « réguler » le fonctionnement d’un secteur totalement dévolu aux féroces appétits de Veolia, Suez et Saur. Six ans après la naissance de cet Observatoire la mystification éclate au grand jour avec la faillite éclatante du SISPEA et du mirage d’une « sunshine regulation » à la française…
La grogne des agriculteurs contre la désignation de nouvelles communes en zones vulnérables prend de l'ampleur. Malgré la toute récente condamnation de la France par la justice européenne.
Les DRAAF des régions du bassin Adour-Garonne ont publié un memento agricole du bassin. Vous y trouverez de nombreuses cartes et données vous permettant de comprendre les caractéristiques et les évolutions de la profession.
A la veille du Sommet sur le Climat organisé par le Secrétaire Général des Nations Unies M. Ban Ki Moon et qui se tiendra au Siège des Nations Unies à New York le 23 septembre 2014, une coalition d’associations françaises exhorte le Président François Hollande à se positionner pour une prise en compte de la question de l’eau dans les discussions.
Le projet, lancé par l’Agglomération d’Agen, s’est structuré à la fin de l’été et vise le développement et l’installation d’entreprises, faisant ainsi référence en la matière.
Le comité de bassin Rhône Méditerranée réuni vendredi refuse un prélèvement de 175M€ par an de 2015 à 2017 sur les agences de l’eau au profit du budget de l’Etat.
Des talus en campagne pour lutter contre les algues vertes à Locquirec , c'est l'une des actions inscrites dans le plan anti-nitrates, expertisé à l'automne. Un retour aux fondamentaux, auxquels se prêtent actuellement deux agriculteurs de Botsorhel, avec l'aide du Syndicat mixte du Trégor. Objectif : voire plus loin que le bout de son champ.
Marie-Paul Labéy, ancienne maire de Pontécoulant de 1996 à 2008, toujours militante écologiste et présidente du Réseau européen des sites et chemins de Saint-Michel, s'insurge contre l'arasement du barrage de Pontécoulant.
A travers la redevance pour pollution diffuse collectée auprès des distributeurs de produits phytosanitaires (et acheteurs de produits à l'étranger), l'agence de l'eau Adour-Garonne constate une baisse des ventes de substances les plus toxiques pour l'environnement.
Haut fonctionnaire au ministère de l’Écologie depuis juillet 2011, où il était chargé du suivi de la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement auprès du directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature, Nicolas Mourlon rejoint le cabinet de Ségolène Royal.
La justice administrative se prononcera mardi sur l'arrêté préfectoral de novembre 2013, le même jour que le Tribunal de Grande Instance d'Albi, saisi en référé.
Une proposition de loi est à l'étude au Sénat pour donner plus de latitude aux maires dans l'aménagement des côtes. «Inacceptable» pour les associations écolos qui tiennent à la loi littoral.
Ségolène Royal, a annoncer le lundi 8 septembre 2014 le lancement d’une « mission d’expertise » afin d’évaluer la qualité du projet « en matière de préservation de la ressource aquatique ». Or l’un des deux hauts-fonctionnaires dépêchés en urgence sur place, qui auditionnent ce jour même le collectif de défense du Testet, Philippe Quévremont, ingénieur général au CGEDD était le maître d’oeuvre du Rapport (prêté…) à l’ex-Ministre de l’Ecologie Philippe Martin, et remis en juin 2013 à Jean-Marc Ayrault, rapport qui prônait une relance massive de la construction de retenues collinaires pour l’irrigation !
"SOS Loire Vivante-ERN France reste perplexe face aux actions et réactions grossières et irresponsables des syndicats d’agriculteurs FDSEA et JA 43 lors des manifestations du jeudi 11 septembre en Haute-Loire."
Une zone vulnérable "Nitrates" de 47 communes et 22 captages prioritaires a conduit la chambre d’agriculture du Gard à proposer la formation "Certi Ferti Maraîchage". Celle-ci a pour objectif d’appréhender les enjeux environnementaux liés à la réglementation et d’accompagner le changement de pratiques d’un important groupe de maraîchers issus de la communauté Hmong, présente sur la Vistrenque depuis les années 70 et très impliquée dans le tissu agricole nîmois.
Comme vient de l’illustrer la 5ème condamnation de la France par la Cour de justice des communautés européennes pour non respect des obligations contractées au titre de la directive « nitrates » datant de 1991, l’échec accablant de la politique française de l’eau nous expose à d’inévitables poursuites et condamnations dans les années à venir. Elles se chiffreront au total en centaines de millions d’euros (que Bercy a du reste déjà provisionnés…). Le lobby de l’eau, qui s’oppose avec succès depuis des décennies à toute réforme véritable d’une politique publique sinistrée, vient de surcroît de convaincre le gouvernement de faire payer les amendes colossales dont nous allons écoper… aux collectivités locales ! Et partant aux usagers et contribuables qui, après avoir vu leur environnement dévasté, devront payer le coût de la scandaleuse impéritie de l’Etat face aux lobbies, au premier rang desquels la profession agricole !
Eau & Rivières de Bretagne demande au gouvernement de mettre en oeuvre rapidement trois mesures : taxer les engrais chimiques azotés, utiliser les aides de la politique agricole commune (PAC) pour encourager les pratiques agricoles à basses fuites d'azote , renforcer et mieux contrôler la réglementation dans les zones vulnérables.
S'il devait y avoir des amendes, pour Eau & Rivières de Bretagne c'est au ministère de l'agriculture et à la FNSEA de les payer puisqu'ils sont les cogestionnaires de la politique agricole qui a nitraté nos rivières.
Le Premier ministre, qui effectuait son premier déplacement agricole en Gironde le samedi 6 septembre 2014, a assuré face aux agriculteurs, selon une dépêche AFP, « oeuvrer pour une remise à plat de la réglementation à Bruxelles… ». Surprenante déclaration, et sur le fond et dans la forme, quand on se souvient comment un certain Montebourg était cloué au pilori quand il s’attaquait à Bruxelles…
Vendredi, au lycée viticole de Davayé, a été signé un nouveau contrat ayant trait à la réduction des pollutions par les produits phytosanitaires sur le vignoble de Saône-et-Loire.
Alors que les associations environnementales pointent le risque d’une prochaine sanction pécuniaire, une disposition du projet de loi portant réorganisation territoriale de la République (NOTRe) permettrait à l’Etat de contraindre les collectivités à supporter les conséquences financières des arrêts de la CJUE.
Risque-t-on, d'ici quelques années, de manquer d'eau potable dans le grand sud ? Ce scénario ne relève en rien d'un certain catastrophisme mais, bien au contraire, d'un constat partagé. Les rapports d'experts sont, à cet égard, éloquents. Tous font état d'un déséquilibre entre la demande et la ressource disponible en eau sur le bassin Adour-Garonne, avec des pics très critiques l'été.
Un énorme fossé d’incompréhension oppose depuis quelques mois, partout en France, les représentants de l’Onema et des Directions départementales des territoires (DDT) aux troupes de la FNSEA, qui reproche à l’administration de « sanctuariser les milieux aquatiques sans tenir compte des impératifs économiques ». Une véritable guerre des tranchées s’est ainsi développée autour… du curage des fossés !
La porcherie industrielle de Chanac-La Nojarède continue de fonctionner en épandant du lisier sur les sols calcaires du causse de Sauveterre, dont les eaux de pluie rejoignent rapidement les sources alimentant le Lot et le Tarn et, pour certaines, des captages d'eau potable utilisés pour la consommation humaine.
Le secrétaire général de la FNSEA défend la construction du barrage de Sivens (Tarn) dans un communiqué publié mardi en fin d'après-midi. La veille, la Confédération paysanne avait apporté son soutien aux opposants à ce barrage.
Le déboisement de la zone du futur barrage de Sivens (Tarn) a commencé lundi matin sous la protection des gendarmes malgré les projectiles de 200 opposants rassemblés à proximité, a-t-on appris auprès des deux camps.
Nécessité pour l’agriculture selon le conseil général, calculs erronés et destructeurs d’une zone humide pour les opposants : la validation judiciaire du projet de retenue d’eau de Sivens n’empêche pas les «zadistes» de continuer leur combat.
La nouvelle carte des zones vulnérables françaises, intégrant pas moins de 3 888 communes supplémentaires dont 160 en Aveyron, suscite un fort mécontentement chez les agriculteurs du département, notamment du côté de la FDSEA et des JA. En cause, le taux des nitrates dans les rivières soumis à un nouveau critère de classement avec un seuil unique à 18mg/l pour tenir compte de «l'eutrophisation littorale et marine».
Ce satellite doit surveiller l’humidité du sol de la surface terrestre jusqu’à cinq centimètres de profondeur. Il produira des estimations à une résolution d’environ 9 kilomètres et assurera une couverture complète du globe tous les deux ou trois jours. Si elle ne peut pas montrer les variations d’humidité dans un champ, cette résolution fournira malgré tout les cartes les plus détaillées qu’on ait jamais eues.
Depuis juillet 2013, le projet IrriAlt’eau expérimente la réutilisation des eaux issues de stations d’épuration ayant subi un traitement supplémentaire pour l’irrigation de la vigne. À terme 150 hectares pourraient ainsi être irrigués à la Cave de Gruissan.
L’appel à manifestation d’intérêt vise à accompagner les exploitations agricoles pour préserver et restaurer la biodiversité et les ressources en eau, par la mise en œuvre de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC).
L’affaire étant depuis le début fort mal engagée, comme nous l’avons déjà longuement relaté, le ministère de l’Ecologie aggrave son cas en publiant en pleine pause estivale une rafale de textes qui visent à arbitrer entre EPTB et EPAGE (mission impossible) en mettant en consultation (trois semaines en plein été !) les projets de textes relatifs à la délimitation de leurs périmètres d’intervention respectifs, et en définissant la constitution et les prérogatives des « missions d’appui » qui vont devoir tenter, du 1er janvier 2016 au 1er janvier 2018, sous la férule des préfets coordonnateurs de bassin, de sortir de la nasse notre fameuse compétence GEMAPI. Un vœu pieux et un scandale démocratique. Aucune composante de la société civile n’est associée de près ou de loin, et sous quelque forme que ce soit à cette mascarade qui éclaire d’un jour cru la « gouvernance » délétère de la politique de l’eau en France.
Le ministère de l’écologie a pris la fâcheuse habitude de procéder à des « consultations » fantoches sur internet, avant de modifier des pans entiers du droit de l’environnement, au nom de la recherche éperdue d’une « croissance » introuvable et de la « simplification » administrative au profit des entreprises. L’association Agir pour l’environnement vient de rendre publique une protestation relative à l’utilisation du procédé avant que le ministère ne statue sur les épandages aériens de pesticides, question des plus sensible dans la période.
Plusieurs manifestations dédiées à l’eau se tiendront à Paris du 19 au 23 août 2014, à l’initiative des réseaux Attac d’Europe, lors de l’Université d’été européenne des mouvements sociaux (ESU), où sont attendus plus d’un millier de militants en provenance du toute l’Europe, mais aussi d’autres parties du monde.
La nouvelle CLE du SAGE Haut-Doubs Haute-Loue a été installée officiellement ce lundi 7 juillet en présence de Monsieur Stéphane FRATACCI, Préfet de la Région Franche-Comté, Préfet du Doubs. Ce mini parlement de l’eau, avec à sa tête Christian BOUDAY réélu pour 6 ans, prend des engagements forts pour retrouver un bon fonctionnement des rivières du territoire.
Samedi 2 août 2014, Marciac.
Agr’eau : Un juste retour aux sources, en partenariat avec l'Agence de l'eau Adour-Garonne. Moins d’intrants, moins de travail du sol, moins de fuites,… Plus de végétal, plus de services …. grâce aux couverts végétaux et l’agroforesterie…
Connues pour avoir empesté les plages de Bretagne, les algues vertes nées des surplus d'azote dans l'agriculture, gagnent désormais certains secteurs jusque-là peu touchés, comme la Normandie et le sud de la Loire.
Le passage à l’agro-écologie et la protection du foncier agricole, naturel et forestier sont deux entrées importantes de la loi d’Avenir examinée cette semaine, mais les mesures semblent un peu faibles pour réaliser ses intentions.
La loi d'avenir agricole va permettre aux agriculteurs d'utiliser des préparations naturelles dans leurs cultures sans avoir à passer par une phase d'homologation.
Malgré la somme de connaissances que compile l'expertise scientifique Inra/CNRS/Irstea sur les Mafor, de nombreuses incertitudes demeurent, rendant les prises de décision difficiles.
Portant haut l’art de la métaphore assassine, un opposant résolu au projet, justement contesté, de construction d’un barrage à Sivens, aberration écologique offerte aux maïsiculteurs du Sud Ouest, exécute en huit pages d’un courrier qu’il vient d’adresser à la préfète du Tarn la servilité cannibale des représentants de l’Etat qui apportent, comme à l’accoutumée, leur soutien aveugle à un projet criminel.
Député européen, maire de Chambéry, président du Comité interSyndical d’assainissement du lac du Bourget (CISALB), Michel Dantin a été réélu pour trois ans à la présidence du comité de bassin Rhône-Méditerranée par 67 voix pour, contre 52 voix pour Thierry Repentin.
Lors de la conférence régionale de l’eau organisée lundi dernier, les responsables agricoles ont rappelé que l’eau était indispensable à toute activité agricole, tout en faisant part de leur volonté de se mobiliser pour préserver les ressources.
Alice Aubert a reçu le prix Henri Milon - Prix d'hydrologie 2014 pour ses travaux sur la qualité de l'eau dans un territoire agricole. Sa thèse soutenue fin 2013 au sein de l'unité mixte de recherche Inra/Agrocampus Ouest Sol, agro et hydrosystème spatialisation a porté sur l'analyse de 10 ans de données hydrologiques, hydrochimiques et météorologiques journalières mesurées dans le petit bassin versant de Kervidy-Naizin (Morbihan) en vue d’établir une relation entre la chimie de l'eau, l'activité agricole et le climat.
L'Agence de l'Eau Adour Garonne a officialisé sa participation financière sur le contrat territorial Serène. Un point fort pour tout un territoire ceinturant Villefranche.
La qualité de l’eau reste médiocre en Poitou-Charentes. Pour y remédier, Jean-François Macaire a constitué deux groupes de travail, hier. C'est un fait. En Poitou-Charentes, la qualité de l'eau, que ce soit en surface ou dans les nappes phréatiques, reste médiocre malgré la politique de l'eau menée depuis vingt ans. C'est ce qui ressort de la conférence régionale de l'eau, présidée par Jean-François Macaire, qui s'est tenue hier à l'Hôtel de région en présence de la préfète Christiane Barret.
Paru hier au Journal officiel, un décret du Premier ministre modifie les règles régissant les comités de bassin. Il a pour objet de renforcer la place des représentants des collectivités locales dans ces instances… et d'encourager à une plus grande assiduité en réunions.
Le décret du 27 juin relatif aux comités de bassin et l'arrêté du même jour relatif à la représentation des usagers aux comités de bassin ont été publiés au Journal officiel du 29 juin. Le décret instaure, au sein du collège des usagers des comités de bassin, trois sous-collèges : le sous-collège des usagers non professionnels, le sous-collège "Agriculture, pêche, aquaculture, batellerie et tourisme" et le sous-collège "Entreprises à caractère industriel et artisanat".
Pour une première en France, le Lycée de l’Horticulture et du Paysage de Tournus a signé une convention-cadre « symbolique » avec l’Agence de l’eau et la ville de Tournus. A côté de son verger écologique, l’établissement agricole s’occupera du cours d’eau en contrebas, le "Bief du Potet", ainsi que son bassin versant.
Alors que l'irrigation agricole absorbe près de 80% des ressources annuelles d'eau consommées par l'humanité, des chercheurs de Cornell University ont mis au point une puce qui reproduit la structure du bois de la vigne et des pommiers, dans l'idée de l'introduire directement dans les plantes. Ce capteur inséré doit permettre la mesure des besoins en eau des végétaux en conditions réelles et au plus près des organismes.
Par un amendement au projet de loi sur la biodiversité, le Gouvernement a avancé du 1er janvier 2020 au 1er mai 2016 l'interdiction d'utilisation des produits phytopharmaceutiques par les collectivités publiques. Le projet de loi, ainsi modifié, a été adopté ce jeudi 26 juin par la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.
Une enquête du CGDD décrypte les habitudes de consommation d'eau potable des Français et leur méfiance par rapport à l'eau du robinet. Elle s'intéresse également à leur ouverture à des ressources alternatives.
Eaux glacées publie une sélection des très nombreux documents sur lesquels l’auteur s’est appuyé pour rédiger son ouvrage. Trop volumineux pour figurer en annexe du livre, ils permettront à ses lecteurs de mesurer la gravité des faits que relate « Le Lobby de l’eau ».
Pour faire face à la montée des nitrates dans l’eau issue des captages de l’Auxerrois, un groupe d’agriculteurs précédemment engagé dans des démarches agro-environnementales souhaite tester une nouvelle technique, le semis direct sous couvert.
La directive 98/83/CE fixe au niveau communautaire les exigences à respecter au sujet de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Cette directive, transposée en droit français dans le code de la santé publique, fournit les normes à respecter pour un certain nombre de substances dans l’eau potable dont le chlore, le calcaire, le plomb, les nitrates, les phytosanitaires et les bactéries.
Fondée en 2003, l'ABVE, l'association des bassins voisins de l'Elorn, s'est fixée deux objectifs : assurer la représentation des agriculteurs notamment au sein du Sage, mais aussi communiquer de façon positive sur l'agriculture et l'engagement des agriculteurs en faveur de la préservation de la qualité de l'eau.
Devant les nouvelles restrictions d'eau qui concernent particuliers, industriels et agriculteurs, en Ardèche, Jean-Luc Flaugères, le président de la chambre d'agriculture dénonce une mauvaise gestion de l'eau dans un département qui n'en manque pourtant pas.
L’association de défense de l'environnement "Bien vivre dans le Gers" s’oppose au projet de barrage de la Barne dont les travaux ont débuté. Elle organise un rassemblement devant la préfecture ce mardi.
La Chambre d’agriculture de l’Isère, qui a pris depuis décembre 2013 la compétence d’Organisme unique de gestion collective (OUGC) pour la totalité du département, organisait ce jeudi 19 juin une table ronde sur les différents usages de l’eau en Isère.
Le mercredi 18 Juin, à l’invitation du président de la Communauté de Communes de Villefort, Jean de Lescure, par ailleurs président du Parc National des Cévennes et membre de la CLE du SAGE Ardèche, le président du Conseil Général de Lozère, Jean Paul Pourquier, et Michel Deblaize, directeur de délégation à l'agence de l'eau, ont procédé à la signature, en mairie de Villefort, de l’accord cadre départemental 10° programme pour une gestion durable et solidaire de l’eau en Lozère.
Soutenir une agriculture durable, développer l'emploi et développer la recherche : Elisabeth Ayrault, présidente du Directoire de la Compagnie Nationale du Rhône a annoncé le troisième plan de Missions d'Intérêt Général de la Compagnie. De 2014 à 2018, 160 millions d'euros seront investis.
Hier soir, Daniel Amblevert, maire de Sainte-Florence et président du syndicat d'assainissement et d'aménagement du bas canton de Pujols, avait convié ses supporters à une réunion dénommée « L'Appel de la ruralité ». Poursuivi à l'initiative de l'Office national des milieux aquatiques (Onema) et de la Société pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (Sepanso) pour avoir procédé au curage d'un canal sans autorisation administrative, Daniel Amblevert a été relaxé le 8 avril par le tribunal de Libourne. L'Onema et la Sepanso, ainsi que le parquet, ont fait appel de cette décision.
Les Chambres d'agriculture ont organisé le 17 juin une journée nationale d'échanges sur les projets de schémas directeurs d'aménagement et de gestion des Eaux (Sdage). Les Sdage 2016-2021 sont en cours d'élaboration dans les différents bassins versants. A l'issue de de cette journée, les Chambres d'agricultures et les organisations agricoles que sont la FNSEA, Coop de France, Jeunes Agriculteurs et Irrigants de France ont rédigé une note commune. Ils y dénoncent les réglementations supplémentaires que feraient porter les Sdage sur les exploitants agricoles.
Le Grenelle avait fixé comme objectif la protection de 500 captages prioritaires d'eau potable fin 2012. Mais cette échéance n’a pas été respectée, et sur le terrain, les points de blocage restent nombreux. Ce n’est pourtant pas faute de financement. Exemple en Loire-Bretagne où un nouveau contrat de 10 millions d’euros vient d’être signé.
L'Union des entreprises pour la protection des jardins et espaces publics (UPJ) a porté plainte à Bruxelles contre la loi prévoyant d'interdire l'usage des phytosanitaires dans les espaces verts à partir de 2020, a indiqué mardi son directeur. "Nous portons ce dossier auprès de la Commission européenne sur deux motifs: un vice de forme car la loi n'a pas été notifiée trois mois avant comme elle aurait dû l'être; et sur la non-proportionnalité des mesures imposées avec par exemple des peines disproportionnées encourues par les jardiniers amateurs", a-t-il poursuivi.
C’est au coeur du Marais Poitevin, nouvellement labellisé Parc naturel régional, que Ségolène Royal présente, dimanche 15 juin, le 3e plan national d’action en faveur des milieux humides. L’occasion pour la ministre de rappeler l’importance de ces zones encore trop mal connues.
En raison de la faible pluviométrie de cet hiver et des fortes chaleurs des derniers jours, la préfecture ligérienne a déclenché la vigilance sécheresse. L’agriculture est la première visée par cette mesure.
Vittel : bilan après 20 ans de protection de l’eau ; Inciter à l'AB pour préserver la qualité de l'eau, un bilan mitigé ; Qualité de l'eau : les coopératives agricoles se mouillent ! ; Captages Grenelle : quels territoires pertinents pour guider l’action ? ; Scénariser des changements à l'échelle d'un territoire ; La gestion territoriale de l'eau ; L'Unité Mixte Technologique Eau : un partenariat bien dosé.
Une bonne connaissance de l’état hydrique de la vigne ouvre en effet des perspectives pour une gestion raisonnée de son alimentation en eau, qui elle-même permettra d’obtenir un juste compromis entre le rendement et le potentiel qualitatif du raisin…Mais quels sont les bons outils de mesure actuellement à disposition du viticulteur ?
Le 6 juin dernier, une cinquantaine d’acteurs ont pu débattre de la gestion de la ressource en eau et de la gestion sédimentaire des cours d’eau, dans le cadre du comité départemental de l’eau organisé annuellement par la préfecture des Hautes-Alpes.
Vous trouverez dans cet article : l'arrêté du 2 juin 2014 définissant le programme d'actions régionale en vue de la protection des eaux contre la pollution par les Nitrates d'origines agricole pour la région Ile- de- France l'arrêté du 2 juin 2014 définissant le référentiel régional de mise en œuvre de l'équilibre de la fertilisation azotée pour la région Ile- de- France
En fêtant « une victoire », vendredi, à la salle des fêtes, les protagonistes savaient pourtant que « le plus dur reste à faire », pour obtenir une eau brute de meilleure qualité.
Le gouvernement de Michelle Bachelet a rejeté mardi le projet géant controversé d'Hidroaysen, cinq barrages hydroélectriques en Patagonie chilienne (sud), porté par le consortium hispano-chilien, Endesa-Colbun, en raison de son impact sur l'environnement, selon des sources officielles.
Préserver la qualité de l’eau : une question que la FRSEA de Champagne-Ardenne a posée lors de son assemblée générale 2012 en organisant une table ronde sur le sujet.
Les majors françaises de l’eau accélèrent leur offensive pour faire main basse sur la gestion du « grand cycle de l’eau ». Dévoyant leur fonction, une dizaine de hauts fonctionnaires leur déroulent le tapis rouge dans l’indifférence générale.
Sujet ô combien sensible que celui de la protection des ressources en eau, surtout dans le cas des bassins d’alimentation de captage. A l’exemple de celui des sources de la Vigne et Gonord (28-61-27) qui fait partie des captages prioritaires au titre du Grenelle de l’Environnement pour la mise en place d’actions. Des sources d’ailleurs « influencées » par le même bassin d’alimentation qui a poussé le SAEP* Verneuil-Est et Eau de Paris (tous deux gestionnaires et maîtres d’ouvrage) à s’associer pour agir ensemble.
Les régions du Sud-Est de la France vont être le laboratoire d'un plan d'urgence de l'eau élaboré par le préfet coordonnateur du bassin Rhône-Méditerranée. Le but est de changer nos habitudes de gestion de l'eau pour faire face au changement climatique.
De la station d'épuration du futur au dessalement de l'eau de mer, le plan "qualité de l'eau" a pour ambition de booster le savoir-faire de l'école française de l'eau.
C'est une première en France en matière d'environnement. L'Etat, les cinq régions du sud Est de la France et l'agence de l'eau veulent économiser l'eau à la maison comme dans les secteurs de l'économie. La Franche Comté, la Bourgogne, la région PACA , le Languedoc Roussillon et bien sûr Rhône Alpes, s'engagent dans un plan d'adaptation au changement climatique.
« On n’a pas encore réussi à faire baisser les taux de nitrates, car l’eau des captages date de vingt-cinq ans. C’est frustrant, mais on avance à petits pas... », résume Yves Vecten, président de l’association pour la qualité de l’eau potable de la plaine du Saulce, née en 1998 sous l’impulsion des communautés de l’Auxerrois et du Pays Coulangeois.
Pour le compte du Plan Bleu, Nicolas Dutreix, du cabinet Nomadéis, a travaillé à la conception d’un guide de méthodologie des politiques de Gestion de la Demande en Eau. Le livret est une aide à la décision pour les nombreux décideurs locaux qui veulent rendre soutenable le développement de leur région.
Les conférences de 2013 sur l'avenir de l'agriculture bretonne avaient rassemblé près de 300 participants. Cette année, c'est le thème de l'innovation qui sera au centre du nouveau cycle de conférences organisé par le SMPBR et ses partenaires. Elles auront lieu sur le bassin versant de la Haute-Rance, qui fournit 40% des besoins en eau du Bassin Rennais.
La diminution du nombre d’anatidés et de foulques est très probablement liée à la disparition progressive de la roselière et à l’absence de végétation dans le plan d’eau, assure la délégation interrégionale nord-ouest de l’ONCFS. Le Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard, gestionnaire du site, a mis en évidence que l’hypothèse d’une surabondance de poissons herbivores était une explication à prendre très au sérieux.
Pour l’Onema, l’augmentation de la population, les rejets d’eaux usées, l’augmentation des quantités de lait produites et les changements dans certaines pratiques agricoles ont un impact sur les flux d’azote et de phosphore dans la rivière. Si l’agriculture et la filière Comté n’en sont pas les uniques responsables, le collectif SOS Loue et rivières comtoises s’alarme qu’« en amont de Pontarlier sur le Drugeon, des analyses ont montré la présence de 504 molécules chimiques différentes, dont environ 330 d’origine agricole ».
La Charente n’est pas le fleuve le plus pollué de France aux pesticides. «Extrapolation du ministère», dit l’agence de l’eau Adour-Garonne. Mais, plus sensible que les autres, le bassin est surveillé.
Afin de reconstituer la continuité écologique, il a été décidé de réduire la hauteur de chute en arasant partiellement l'ouvrage et en créant une rampe en enrochement permettant la libre circulation des poissons et le passage des sédiments.
La restauration de l'eau et des milieux aquatiques du bassin-versant de l'Ouanne et du Loing ne se fera pas en deux jours. Après une première phase de diagnostic en 2013, il est temps pour l'équipe de la Fédération des eaux de Puisaye-Forterre, en charge du contrat global Loing-amont, d'entrer dans la phase des réalisations.
Le 5ème séminaire des gestionnaires de sites Ramsar s'est tenu du 13 au 15 novembre 2013, à Saint-Omer, au sein du site Ramsar du marais Audomarois. Il était organisé par le PNR des Caps et marais d'Opale, en partenariat avec l'association Ramsar France.
Pendant 3 jours, il a réuni 170 participants autour de thèmes comme la planification de la gestion, l'agriculture ou encore le tourisme en zone humide.
Les actes du colloque sont désormais disponibles. Ils ont été envoyé à l’ensemble des participants du séminaire, et sont téléchargeables .
L'industrie des pesticides, qui combat un règlement européen lui étant défavorable, fait comprendre à la Commission européenne que le partenariat transatlantique pourrait lui coûter très cher.
Le Comité syndical du Syndicat mixte du Forum des Marais Atlantiques, recomposé suite aux récentes élections municipales devait élire, pour succéder à Bernard GRASSET, ex-maire de Rochefort et ne se représentant pas à sa succession, son nouveau Président, ce jeudi 22 mai 2014.
Le vote a permis à Benoît BITEAU, Vice-Président de la Région Poitou-Charentes, Président de la commission « Ruralité, Agriculture, Pêche et Cultures Marines » d’être élu, dès le premier tour de scrutin, pour succéder à Bernard GRASSET et surtout prolonger l’initiative visionnaire de Jean-Louis FROT, fondateur du Forum des Marais Atlantiques, qui d’ailleurs en reste le Vice-Président Délégué.
De très nombreuses actions sont mises en œuvre pour prévenir ces pollutions diffuses ou pour restaurer la qualité de la ressource en eau lorsque celle-ci se trouve dégradée. Une eau non conforme n'est pas une fatalité, les collectivités responsables de la distribution de l'eau potable l'ont bien compris et attaquent le problème « à sa source ».
Dans le Tarn, depuis maintenant quinze ans, un naturaliste et ses associés cherchent à mettre en œuvre une autre manière de gérer les zones humides, en permanence menacées par des projets d’aménagement comme celui du barrage du Testet.
Après avoir fortement crû de 2000 à 2008, la consommation de terres agricoles recule compte tenu des difficultés du secteur de la construction. Mais les données disponibles doivent être améliorées si la France veut mieux évaluer le phénomène.
Le ministère de l’Ecologie vient de procéder, dans les plus grandes précipitation et opacité, au renouvellement des représentants de l’Etat, des collectivités locales et des usagers, socio-professionnels et domestiques, qui siègent au sein des Comités de bassin des Agences de l’eau. Alors que Delphine Batho s’était engagée en 2012 à créer un 4ème collège d’usagers domestiques au sein des Comités de bassin, le lobby de l’eau a enterré, après son éviction, toute perspective d’élargissement des instances de gestion de l’eau à la société civile, en multipliant des démarches fortement entâchées d’illégalité, dont la plus emblématique a déjà été déférée devant le Tribunal administratif de Paris.
La création d’une nouvelle compétence obligatoire de « gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations », compétence impartie au bloc communal, qui n’avait rien demandé, assortie de la création d’une nouvelle « Aquataxe », et du transfert d’ici à dix ans de la gestion de 50 000 kilomètres de digues, aujourd’hui compétences de l’Etat, là encore aux collectivités locales qui n’avaient rien demandé, restera comme l’une des plus scandaleuses « madofferies » commise depuis que la gauche a accédé au pouvoir en mai 2012. L’extrême technicité du dossier, embrouillé à dessin par nos conjurés, ne devrait pourtant pas dissuader élus et citoyens de s’y intéresser, au regard de ses implications, colossales, et parce que cette affaire incarne jusqu’à la caricature les pratiques délétères du lobby de l’eau français, qui conduit à sa perte une politique publique majeure, avec des conséquences gravissimes sur les plans financiers et environnementaux.
Les agriculteurs de Californie vont perdre 1,7 milliard de dollars cette année en raison de la sécheresse qui sévit dans cet État de l'Ouest des États-Unis, pointe une étude publiée lundi.
L’écologie et au travers de celle-ci, l’agriculture biologique bien pensée situe les êtres vivants dans leur habitat et cherche à les comprendre au travers des relations qui les lient les uns aux autres. En quelque sorte, la fonction du SAGE est de se poser en jardinier de la terre garant d’une ressource eau pérenne, garant aussi du partage équitable de ce bien commun. C’est ce paradigme qu’a développé l’association des usagers de l’eau des Pyrénées Orientales, en participant à un atelier du SAGE plaine du Roussillon le 9 avril 2014.
M. Roland COURTEAU expose à Madame la Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie que, selon les résultats d’une enquête de l’association des consommateurs UFC-Que Choisir portant sur la qualité de l’eau consommée par les Français, deux millions de personnes environ se verraient offrir une eau non conforme aux réglementations.
Il lui demande de bien vouloir lui faire connaître son sentiment par rapport à de tels résultats et les initiatives qu’elle compte prendre pour corriger cette situation.
Réponse de la Ministre.
Isabelle La Jeunesse est Maître de Conférences, Géographe, Enseignante à l’Université de Tours et chercheuse dans l’équipe IPAPE de l’UMR CNRS 7324 Citeres. Elle coordonne actuellement une action du Contrat Régional Bassin Versant de la Région Pays de la Loire porté par le SAGE Layon-Aubance. L’objet concerne l’implication des transferts de pesticides du vignoble sur la qualité des eaux de la rivière le Layon. Ses recherches à l’international portent sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau. (voir ici et ici). Elle a accepté de répondre aux questions de Zérodeconduite.net autour du documentaire La Ligne de partage des eaux de Dominique Marchais
Le paysage, loin d'être désertique, est même franchement verdoyant. Pourtant, ce sont des goutteurs que des paysans ont installé dans leurs champs de maïs, au sud de la France, afin de les irriguer en économisant l'eau.
L'UE doit faire plus d'efforts pour protéger son eau des pompages et pollutions agricoles, en conditionnant plus efficacement les subventions à l'agriculture au respect des normes environnementales, a jugé mardi la Cour des comptes européenne.
Le Centre d'études et de prospectives a analysé plusieurs scénarios prospectifs sur le partage de la ressource en eau. Tous estiment que les tensions vont s'exacerber et que des choix radicaux devront être faits entre les différents usages.
Le Comité de bassin Rhin-Meuse s’est réuni, une dernière fois sous cette mandature, et sous la présidence de Claude GAILLARD, le 25 avril 2014 à Villers-lès-Nancy – Domaine de l’Asnée.
Lundi 12 mai, Conseil régional d'Île-de-France.
Présentation du mémorandum sur la politique européenne de l’eau, par Riccardo Petrella, Professeur émérite de l’Université Catholique de Louvain, Président de l’Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau.
Les ministères de l'Ecologie, de la Santé et de l'Agriculture ont mis en consultation du 7 mai au 8 juin 2014 un projet d'arrêté modifiant l'arrêté du 2 août 2010 relatif à l'utilisation d'eaux issues du traitement d'épuration des eaux résiduaires urbaines pour l'irrigation de cultures ou d'espaces verts.
Partout en France et depuis quelques mois, la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitation Agricole (FNSEA) muscle ses discours, répand de fausses informations et organise des actions d’intimidation, de démonstration de force envers les fonctionnaires en charge du respect de l’application des lois liées à l’environnement : dégradation de bâtiments publics, détérioration d’équipements publics, déversements de fumier, curage illégal de ruisseau, insultes, menaces…
Le drone doit permettre d'aider à limiter l'utilisation d'intrants, à savoir l'azote dont les agriculteurs nourrissent leurs cultures pour améliorer leurs rendements. L'expérimentation en cours dans quelque 3.000 hectares de champs samariens doit se terminer mi-mai avant une commercialisation du service à l'automne. Financée par l'Agence de l'Eau Artois-Picardie, elle se fait sur les bassins de captage d'eau du département.
Le ministère de l'Agriculture a lancé une série de "controverses documentées" destinées à remettre en cause les idées reçues concernant l'agriculture. Son troisième volet s'intéresse cette fois à l'impact des agriculteurs sur l'environnement.
La cour administrative d’appel a mis à néant le plan de prévention des risques approuvé en 2004 pour Hyères et six autres communes situées en amont. Copie nulle et à revoir totalement. Le plan de prévention des risques naturels prévisibles de type « inondations » de la vallée du Gapeau (PPRI) n'est plus. En pleine campagne municipale, le jugement de la cour administrative d'appel de Marseille est passé totalement inaperçu.
A l’occasion d’un colloque organisé par l’Union des industriels de l’eau le 9 avril 2014 à Paris, le directeur de l’eau et de la biodiversité du ministère de l’Ecologie a fait un point sur l’évolution de la gouvernance de l’eau, qui va donner plus de poids aux usagers non professionnels et aux élus dans les comités de bassin. Il n'a pas écarté la possibilité d'un nouveau prélèvement sur le budget des agences de l'eau.
Les collectivités, les collectifs d'agriculteurs, les acteurs de filières économiques, les organismes de développement de l'agriculture ou de la forêt, les associations peuvent présenter à l'Agence de l'eau Seine-Normandie leur projet collectif lié à un territoire visant à protéger l'eau des pollutions diffuses. L'appel à projet est ouvert jusqu'au 15 juin 2014.
La préfecture du Cher a rendu publiques cette semaine, via un communiqué de presse, de premières restrictions dans l’utilisation de l’eau dans le département du Cher. Elles concernent uniquement les agriculteurs situés dans le bassin versant de l’Yèvre à l’amont de Bourges.
Le Colloque « Les nitrates dans les eaux en 2014 – Origines, naturelle et anthropique, Pourquoi persistent-ils si longtemps malgré les nombreuses mesures mises en œuvre ? Nouvelles actions ; Analyses ; Toxicité ; Suivi. » aura lieu les 22 et 23 mai à Lyon. Cette manifestation est organisée par l’Association Scientifique Européenne pour l’Eau et la Santé (ASEES), avec le patronage de la Faculté de Pharmacie de Lyon.
Si vous passez par la vallée de San Joaquin, les agriculteurs vous le diront. Cette sécheresse est « artificielle ». Certes, il n'a pratiquement pas plu de l'année. Certes, c'est la troisième année de disette. Mais il ne s'agit « pas d'un problème d'hydrologie », affirme Bill Diedrich, membre d'une famille d'agriculteurs depuis l'arrivée d'Allemagne de l'arrière-grand-père en 1892 : « C'est une sécheresse créée par l'homme. »
Le Colloque Gagilau 2014 se tiendra du 14 au 16 mai à Toulouse. Il vise à présenter les résultats du programme du même nom, développé depuis 2010 dans le cadre de la coopération franco-québécoise et interrégionale Midi-Pyrénes-Aquitaine. Ce colloque est organisé par l’Institut national de Recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA), avec le concours du Laboratoire d’Ecologie Fonctionnelle et Environnement (EcoLab). Le programme Gagilau comprend 6 projets de recherche qui portent sur la problématique de l’adaptation aux changements globaux dans les environnements fluvio-estuairiens de la Garonne-Gironde et du Saint-Laurent.
Créer une filière bio de proximité pour protéger la ressource en eau, c'est le projet porté par neuf agriculteurs bio à travers l'association Bio Ribou Verdon.
Les larmes lui viennent aux yeux lorsqu'il évoque ses amandiers. Bill Diedrich n'est pourtant pas un tendre. Il a un profil d'aigle et la voix rocailleuse. Depuis que l'arrière-grand-père est arrivé d'Allemagne en 1892, sa famille est dans l'agriculture. Il aime cette région aride, cette vallée qui a inspiré Steinbeck. « J'ai la terre dans les veines, dit-il. C'est comme un artiste avec sa peinture. » Mais, aujourd'hui, la terre s'effrite sous les doigts. « Si la sécheresse continue, craint-il, ça va être l'apocalypse ici. »
La 10ème « Journée de l'eau du Val d'Adour » aura lieu les Vendredi 23 et samedi 24 mai au Lycée au agricole Jean Monnet et ciné Vic à Vic en Bigorre, elle est organisée par RIVAGES en association avec le Pays du Val d'Adour. L'Institution Adour interviendra au cours de cette manifestation sur le volet "Natura 2000" et "Espace de fonctionnalité des cours d'eau" .
Imaginée et développée par les chambres d'agriculture de Bretagne (pôle agronomie production végétale - station des Cormiers), Epand'App est une application d'aide aux réglages des épandeurs de fumiers et de tonnes à lisiers afin d'appliquer la dose souhaitée.
Le 20 Mai 2014 – Centre Richard Lenoir, Villers-Bocage (14).
Suivant le cadre de la journée mondiale des zones humides 2014 intitulée « zones humides et Agriculture, cultivons le partenariat ! », la CATER de Basse-Normandie et l’Institution Interdépartementale du Bassin de l’Orne organisent cette journée d’information et d’échange pour présenter les outils techniques et financiers disponibles en Basse-Normandie pour gérer durablement les zones humides en secteur agricole, en collaboration avec les différents acteurs.
La restauration du marais de Thièvres, intervient dans le cadre de la reconquête du bon fonctionnement hydraulique et écologique de l’Authie. Elle permettra, en plus de limiter les phénomènes érosifs, d’apporter de meilleurs habitats pour la faune aquatique et d’obtenir des lieux de reproduction fonctionnels.
Dans le cadre des diverses mesures prises pour améliorer la qualité de l'eau, le Sage Layon Aubance (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux) a travaillé avec tous les partenaires locaux concernés. Des contrats nommés Maet (Mesures agro environnementales territorialisées) ont ainsi été mis en place pour amorcer en douceur un changement des pratiques et réduire les pesticides. Un engagement sur 5 ans et une aide compensatrice en fonction d'un cahier des charges précis figurent dans ce contrat.
Si le plan PCB 2008-2013 a permis des avancées pour maîtriser les émissions des polychlorobiphényles, il n'est pas parvenu à éliminer les PCB des rivières où ces polluants "demeureront dans les décennies à venir", selon le rapport du CGAAER.
Après avoir analysé le gyre du Pacifique Nord en 2013, l’Expédition 7° Continent partira le 5 mai 2014 du Port du Marin à Fort de France, Martinique. Elle se rendra dans la Mer des Sargasses, au cœur du gyre de l’Atlantique Nord, où les courants marins créent un amas de déchets au beau milieu de l’Océan.
De Montpellier à Perpignan, le littoral régional est en situation de forte sécheresse. On va devoir économiser l’eau.
Il n’y a pas eu de recharge satisfaisante des nappes cette année. Alors qu’on ne cessait de s’inonder en Bretagne et dans le Var, ici nous passions entre les gouttes. Nous avons accumulé les déficits de précipitations mois après mois. De septembre à mars, la pluviométrie normale est de 600 mm. On est entre 250 et 300, analyse Roland Mazurie, chef du centre Météo France de Montpellier.
Gestions intégrées, bassins versants, espaces fonctionnels, régimes institutionnels : ce ne sont ni les notions ni les méthodes ni les modèles qui font défaut aujourd’hui pour tenter de cerner au plus près la meilleure façon de gérer les ressources en eau de manière durable. Ici et là, on constate aussi de nets décalages entre les intentions théoriques et les réalisations concrètes. Ces questions sont d’autant plus complexes qu’on les retrouve là où s’entrecroisent pêle-mêle la géographie et l’écologie, les pouvoirs politiques et les pratiques économiques, les systèmes administratifs et les compétences techniques, les normes juridiques et les impératifs sociaux. Bref état des lieux.
Dans le contexte des prochaines élections européennes, de nombreux acteurs ou commentateurs français racontent littéralement n’importe quoi sur les conséquences d’une « Initiative citoyenne européenne », l’ICE right2water, ou de la récente adoption de la Directive concessions, témoignant d’un amateurisme affligeant. Dans le même temps les mêmes ignorent tout de l’offensive sans précédent conduite par le lobby de l’eau français sur la gestion publique de l’eau en France…
Le week-end pascal n’a pas été très réjouissant pour les pécheurs de la Franco-Suisse. Ils sont rentrés chez eux avec des photos une fois de plus affligeantes. Nous vous en parlions dès hier soir dans l‘article sur la mobilisation pour sauver les rivières franc-comtoises. Cet après-midi, l’association de pêche a publié un communiqué.
Des milliers de poissons qui meurent au beau milieu des lagons de la réserve marine, et au-delà de la barrière de corail, victimes d'une bactérie, c'est un scandale en soi. Mais l'incrimination du "Streptococcus iniae" ne suffit pas à répondre pleinement aux questionnements posés par cet épisode de mortalité de masse. Pour Roland Troadec, de l'association Vie Océane, qui a participé à la mise en place du précédent schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux de La Réunion (SDAGE), cette épidémie (épizootie plus précisément) constitue un phénomène "un peu surprenant, car même les parties extérieures, les pentes externes, ont été touchées...".
L’Observatoire Eau et Territoires de l’Arpe en Midi-Pyrénées publie la situation régionale de l’eau. Entre pollution aux herbicides, et comportement citoyen dans la gestion de l’eau potable, le résultat est très contrasté.
Dans le cadre de la semaine de la Conversion Bio 2014, organisée par Sud & Bio avec le soutien de l’Agence de l’Eau, du 21 au 28 mars, plusieurs exploitations en Agriculture Biologique ont ouvert leurs portes afin d'échanger sur leurs pratiques. Cinq d'entre elles sont situées sur des aires d'alimentation de captages prioritaires. L'occasion de concilier protection de la ressource en eau et agriculture biologique !
Michel Doassans exploite 75 hectares à Beuste. 30 % de ces terres sont situées sur la zone de captage d'eau potable de Bordes exploitée par le syndicat mixte du nord-est de Pau (SMNEP). Depuis plusieurs années, dès la récolte de maïs effectuée, il sème sur ces surfaces sensibles des végétaux d'hiver : ray-grass (herbe d'Italie) ou méteil (mélange de céréales et de protéagineux comme les pois ou les féveroles). Ces cultures, qui ne demandent pas d'apports d'engrais sont destinées à piéger les nitrates et à éviter les ruissellements d'azote dans la nappe phréatique.
Ce vendredi 11 avril 2014 à Besançon, le préfet de la région Franche-Comté, Stéphane Fratacci, le président du Conseil général, Claude Jeannerot, et la présidente du Conseil régional, Marie-Guite Dufay, se sont réunis pour faire un point des actions entreprises et à mener pour la Loue et les rivières comtoises. À l'issue de la matinée, un accord-cadre et un arrêté durcissant le règlement sanitaire départemental ont été signés.
A l’occasion d’un colloque organisé par l’Union des industriels de l’eau le 9 avril 2014 à Paris, le directeur de l’eau et de la biodiversité du ministère de l’Ecologie a fait un point sur l’évolution de la gouvernance de l’eau, qui va donner plus de poids aux usagers non professionnels et aux élus dans les comités de bassin. Il n'a pas écarté la possibilité d'un nouveau prélèvement sur le budget des agences de l'eau.
Comme dans les bons scénarios tout a commencé par un problème à résoudre… Devant une salle comble (mais petite), Claude Jeannerot, le président du conseil général a renouvelé son constat : Malgré tout ce qui est entrepris depuis deux ans, les améliorations de la qualité des eaux des rivières comtoises tardent à se voir. Et c’est un problème. Avec une question sous-jacente : les actions prises sont elles les bonnes ou est-ce juste une question de temps ? Patience ou remise en cause ?
Consultations publiques portant sur les projets de 5ème Programme d'actions régionaux à mettre en œuvre dans les zones vulnérables afin de réduire la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole (PAR"nitrates")
Dans le Tarn, le chantier d’un barrage destiné à l’irrigation et la dilution de la pollution du Tescou est sur le point de démarrer. Mais les opposants au barrage de Sivens dénoncent un projet inutile et destructeur. Une association se charge du combat juridique tandis qu’un collectif occupe le terrain.
Le projet FRESQUEAU (Fouille de données pour l'évaluation et le suivi de la qualité hydrobiologique des cours d'eau - financement ANR) a pour but de développer de nouvelles méthodes pour étudier, comparer et exploiter l'ensemble des données associées à l’état des cours d’eau ainsi que celles décrivant les usages (agriculture, usines, habitants) et les mesures prises (restauration ...). Il s’agit de répondre à deux enjeux spécifiques : (1) approfondir la connaissance du fonctionnement des cours d’eau par l’analyse des taxons à la base des indices biologiques et (2) relier les sources de pressions sur le milieu à la qualité physico-chimique et biologique des cours d’eau.
La réunion est prévue ce vendredi 11 avril au fort Griffon à Besançon à l’invitation du conseil général et de la préfecture du Doubs.
De nombreux points sont à l’ordre du jour. Il sera bien sûr question des récentes mortalités de poissons dans le Dessoubre. Le groupe scientifique présidée par Jean-François Humbert fera le point sur ses derniers travaux. ll sera également question de l’exercice de la Police de l’eau sur le département. Un point intéressant car le manque d’effectif de ce service de l’Etat est régulièrement dénoncé par les protecteurs de l’environnement.
L’analyse critique de la réponse, datée du 3 avril 2014, du ministère de l’Ecologie à un sénateur (UMP) de la Vienne qui l’interrogeait sur la relance du financement public massif des réserves de substitution ou « bassines » pour l’irrigation, révèle toute l’ampleur des mensonges officiels, aux conséquences desquels la nouvelle ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, toujours présidente de la Région Poitou Charente, et qui s’est de longue date engagée contre les abus de l’irrigation intensive, va devoir faire face.
Basée à St Chamond, l’association entend développer et promouvoir le principe d’une gestion globale et durable de l’eau. Une gestion par répartition et étalement des eaux de ruissellement excédentaires vers une infiltration continue, lente et profonde grâce à un réseau constitué principalement de biefs et de réservoirs tampons. Les biefs, une technique ancestrale remise au goût du jour par Jean Marc Hauth, le président des Biefs du Pilat….
Sur la base d'une cartographie dynamique des paysages du haut bassin versant du Layon, les évolutions sont interprétées en lien avec les changements économiques et techniques, depuis le début du XIXème siècle. La question du lien entre les mutations des terroirs agricoles et le système d'écoulement du bassin versant est posée.
Par un arrêté du 27 mars 2014, le gouvernement a renforcé la présence des usagers, et plus particulièrement des usagers domestiques, au sein des comités de bassin correspondant aux six bassins hydrographiques.
2014 sera une nouvelle année de négociations sur l'eau pour son utilisation dans l'irrigation. La chambre d'agriculture attend beaucoup, le préfet promet peu.
S’ils ont fait part de leur appréciation positive au projet de SAGE, ils ont cependant pointé des insuffisances en matière de lutte contre les algues vertes, de diminution de l’emploi des pesticides en agriculture, de protection des zones humides (règlement affaibli par trop de dérogations)…
Le 27 mars, en clôture du congrès de la FNSEA à Biarritz, Xavier Beulin a tenu un discours d’arrière-garde d’une rare ampleur : charges anti-loup, attaques contre contrôleurs de l’ONEMA , et contre la réglementation environnementale, remise en cause des objectifs de réduction des usages de pesticides, refus d’une réorientation de la politique agricole vers l’agroécologie et l’agriculture biologique…. Réaction de FNE.
Quarante-neuf substances interdites de commercialisation en France se retrouvent dans les rivières, et vingt dans les eaux souterraines. Au-delà de leurs incidences écologiques, ces pollutions obligent les distributeurs d’eau à investir lourdement pour fournir de l’eau potable au robinet. Chaque année, les ménages français payent un surcoût exorbitant pour le déplacement des captages ou le traitement des eaux contaminées. Le point sur ce gaspillage trop méconnu avec Martin Guespereau, directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Un décret du 24 mars 2014 précise la procédure de transaction pénale dans le domaine de l'environnement. Ce mode de traitement alternatif aux poursuites pénales "permet à l'autorité administrative, tant que l'action publique n'a pas été mise en mouvement, de transiger avec les personnes physiques et les personnes morales sur la poursuite des infractions qu'elles ont pu commettre".
A l'occasion de leur Congrès, les militants Fnsea ont dénoncé « le décalage entre les orientations volontaristes et constructives du gouvernement et les pratiques administratives observées sur le terrain ». Dans une motion, ils ont listé 11 demandes qui « appellent des réponses immédiates ».
En France, le développement des alternatives naturelles aux pesticides reste un parcours du combattant. La faute aux règlements européens, affirme le ministère de l’Agriculture. Les préparations à base de composants naturels s’échangent pourtant sans problème dans plusieurs pays européens. Enquête sur ces alternatives aux pesticides.
Challenge Agriculture présente l'évolution de sa gamme de boîtiers intelligents Monitor, notamment le Monitor R2 - DX Smart. Cet outil permet de commander à distance le matériel d'irrigation.
Une trentaine d'agriculteurs étaient réunis, hier, à Mellac. Ils ont assité à une destruction de couverts végétaux. De façon mécanique. Objectif : éviter l'utilisation des produits phytosanitaires et améliorer la qualité de l'eau.
La Commission européenne a accepté, le 19 mars 2013, la première initiative citoyenne (ICE) ayant réussi à réunir plus d'un million de signatures.
Cette initiative "Right2Water" visait à ce que le droit à l'eau et à l'assainissement soit reconnu comme droit de l'homme, et appelait la Commission à proposer une législation qui garantisse ce droit. La mise en place d'un service public et l'exclusion du marché de l'eau de la libéralisation faisaient également partie des revendications de l'ICE.
A trois jours de la Journée mondiale de l'eau, l'association de défense des consommateurs CLCV a annoncé ce 19 mars qu'elle suspendait sa participation au Comité national de l'eau, dénonçant un "manque de transparence et de démocratie".
Si la qualité de l’eau des rivières du bassin Seine-Normandie s’est améliorée entre 2007 et 2010, les objectifs fixés par la directive «cadre sur l’eau» sont loin d’être atteints. L’Agence de l’eau Seine-Normandie a lancé l’élaboration d’un programme d’actions qui sera arrêté à la fin de l’année.
Rapport édité par le Conseil général de l'environnement et du développement durable et le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux et écris par Philippe Lagauterie, Denis Baudequin, Etienne Lefebvre et Roland Commandré.
Relayant une demande de la profession agricole, le préfet de Région PACA a sollicité une mission conjointe CGAAER-CGEDD, en vue d'étudier l'opportunité et la faisabilité d'un projet de mobilisation des eaux du Rhône, pour contribuer à l'irrigation du Nord-Vaucluse, du Sud-Drôme et du nord des Bouches-du-Rhône.
Au sortir d’un hiver pluvieux et au train où vont les choses, tout est-il pour autant redevenu viable dans le réseau hydraulique Tarn -et- Garonnais ? Les compteurs sont ils remis à zéro ? Pour combien de temps ce «butin» met-il les besoins à l’abri des restrictions, voire pire ?
L’Observatoire National des Milieux Humides a été intégré au sein de l’Observatoire National de la Biodiversité et succède à l’observatoire national des zones humides. En métropole et en outre-mer, il doit permettre d’évaluer comment évoluent les milieux humides (occupation du sol, pressions subies, services rendus, action publique en leur direction…) à partir d’une batterie d’indicateurs.
L’Observatoire Régional des Effets du Changement Climatique (ORECC) est un outil de sensibilisation créé et conçu au bénéfice de tous : acteurs de la sphère publique, associations, acteurs économiques, universitaires, grand public. Lancé lors de la conférence du 6 novembre dernier, les objectifs de l’ORECC parmi les plus importants sont la mise en place et le partage, avec les acteurs de Rhône-Alpes, d’éléments de connaissances sur le changement climatique et ses effets, de méthodes et d’analyses pour accompagner la mise en place de stratégies d’adaptation.
Le département de l'Yonne est régulièrement épinglé pour la mauvaise qualité de son eau. On y trouve notamment de nombreux nitrates. Une expérience a été lancée pour tenter d'améliorer la situation.
Quelque 120 tracteurs en provenance du Buëch, du Gapençais, du Champsaur, ou encore de l'Embrunais du département ont convergé à Gap à la mi-journée. Les agriculteurs protestent contre les restrictions d'eau prévues par la nouvelle loi sur l'eau par le biais de l'augmentation des débits réservés des cours d'eau pour les écosystèmes aquatiques. "Sans eau, il n'y a pas d'agriculture en montagne en général et dans les Hautes-Alpes en particulier" explique la FDSEA 05.
La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) votée en 2006 prévoit, entre autres, l’augmentation au 1er janvier 2014 du débit de l’eau des rivières réservé aux écosystèmes aquatiques. Mais qui dit augmentation des débits pour le milieu aquatique dit forcément restriction pour les autres utilisations. « Je n’hésite pas à dire que c’est une loi scélérate qui impose une restriction sévère à l’accès à l’eau pour l’agriculture », assène Christian Decory, président de l’Asa de Laragne-Montéglin, un des plus gros syndicats d’arrosants du département.
Le rapport d’une association de consommateurs alerte sur la qualité de l’eau du robinet, dans le nord de l’Oise. Le Compiégnois et le Noyonnais s’en sortent bien.
À l'invitation de Ouest-Cornouaille Eau (OUESCO), 23 agriculteurs se sont réunis mardi soir à la salle polyvalente de Landudec pour échanger sur les enjeux de la reconquête de la qualité de l'eau du bassin-versant de la Virgule.
Le monde agricole se mobilise sur la question de la loi sur l’eau, et plus largement sur les contraintes environnementales auxquelles il est soumis. La coupe est pleine.
Présidée par Yves Piétrasanta, la Commision Locale de l’Eau vient d’apporter les dernières touches nécessaires à la finalisation du Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau de Thau (SAGE) axé sur l’excellence environnementale.
Les agriculteurs étaient venus en nombre assister à la constitution du collectif Dessoubre. Ce samedi 22 février, la mairie du Rosureux était trop petite pour accueillir tous les participants. La réunion a donc eu lieu dans l’église, et d’un baptême on a assisté à un mariage ou plutôt à des fiançailles !
Que deviennent les nitrates issus de l’épandage d’engrais azotés de synthèse sur nos cultures ? Une étude menée sur 30 ans vient de fournir des chiffres qui interpellent. Par exemple, un fertilisant épandu en 1982 devrait encore participer à la contamination des systèmes aquatiques durant cinq décennies. Visiblement, la capacité de rétention des sols a été sous-estimée.
Les syndicats agricoles FNSEA et JA estiment trop complexes les règles qui régissent l'entretien des rus et ruisseaux. La concertation est ouverte, et l'information va s'améliorer.
Deux ans après la première publication de la carte interactive sur la qualité de l’eau du robinet, l’UFC-Que Choisir Rhône-Alpes publie sa réactualisation révélant la trop faible amélioration de traitements et la persistance des pollutions d’origine agricole dans l’eau de certaines communes de notre région.
Face aux difficultés à abaisser le taux de nitrates sous la norme des 50 mg/l, la préfecture a octroyé une dérogation de trois ans au SIAEP de Tarbes-Nord. Pour le GAB, cette autorisation n’est pas une solution.
Dans ce cadre, une grille d’analyse des territoires à enjeu "eau" a été établie afin d’identifier assez simplement les zones où le potentiel de développement de l’agriculture biologique est important pour y concentrer les efforts de développement.
Pour les signataires de cette convention, la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture de de la Forêt (DRAAF) Nord-Pas-de-Calais, la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture de de la Forêt (DRAAF) Picardie, et l’Agence de l’Eau Artois- Picardie, il s’agit d’optimiser les démarches pédagogiques afin de permettre aux jeunes de devenir acteurs éclairés de la gestion durable de l’eau.
Une étude sur les milieux aquatiques du bassin des Sauldre du Cher vient d’être lancée. Elle permettra par la suite d’établir un programme d’actions pour reconquérir la qualité des eaux et des milieux aquatiques du bassin des Sauldre du Cher.
200 millions d’euros de dégâts dans 19 communes, 300 entreprises et 260 exploitations agricoles sinistrées, des dizaines de maisons noyées : le Var s’est relevé, mais se pose bien des questions.
La nature humaine est ainsi faite… Il faut se retrouver au pied du mur pour agir ! Les cadavres de truites et d’ombres retrouvés dans le Dessoubre ont déclenché une prise de conscience semblable à celle pour la Loue. 2010, 2013, même combat ! Mais trois années se sont écoulées entre ces deux crises… Trois années utiles pour les rivières comtoises même si les résultats sont loin d’être visibles. Aujourd’hui, le scénario de 2010 se répète avec quelques variantes significatives.
En janvier 2013, l’agence de l’eau Rhin-Meuse présentait son nouveau programme d’intervention pour les six années à venir. Au terme de la première année, Paul Michelet, directeur général, revient sur les principaux faits marquants.
Philippe Martin s'est exprimé à l'Assemblée nationale le 18 février sur l'avenir de la loi sur l'eau. Le ministre de l'Ecologie répondait à Jean-Charles Taugourdeau, député de Maine-et-Loire, qui l'interpellait à propos de la simplification administrative pour les entreprises agricoles lors des questions d'actualité au Gouvernement.
Angélique Quéraud, animatrice de la gestion intégrée du bassin-versant du Né, au sein du Siah (Syndicat intercommunal d'aménagement hydraulique), ne mâche pas ses mots : « Le bassin-versant du Né est l'un des bassins qui a la plus mauvaise qualité d'eau de la Charente ».
L'IRSTEA vient de développer un nouveau logiciel, baptisé « Pilote », qui permet de simuler les effets des restrictions d’eau sur les rendements des cultures de l’exploitation.
Un minéral extrait en Italie, réduit en poudre et incorporé aux aliments porcins ou aux amendements des sols saurait-il résoudre le fléau des marées vertes qui pollue les côtes bretonnes depuis une quarantaine d’années et, plus récemment, les côtes normandes et atlantiques ? L’Etat et deux collectivités bretonnes ont financé les études de la société montpelliéraine qui souhaite importer cette chabasite.
AQUASTAT est le système mondial d’information sur l’eau de la FAO, développé par la Division des terres et des eaux. Le mandat principal du programme est la collecte, l’analyse et la diffusion d’information sur les ressources en eau, l’utilisation de l’eau, et la gestion de l’eau agricole, avec un accent sur l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine et les Caraïbes. Ainsi, les utilisateurs peuvent trouver de l’information synthétique et régulièrement mise à jour aux niveaux mondial, régional et national.
The giant solar receiver installed on a wheat field here in California’s agricultural heartland slowly rotates to track the sun and capture its energy. The 377-foot array, however, does not generate electricity but instead creates heat used to desalinate water.
Le dispositif régional « Questions de sciences, enjeux citoyens » se penche sur les ressources en eau. Rencontre avec le professeur d’hydrologie Pierre Ribstein qui intervient sur ce sujet à Poissy.
A l'appel de la FNSEA, les agriculteurs de l'Allier se mobilisent ce vendredi 14 février contre les "aberrations" de la politique de l'eau. Selon le syndicat , les réglementations pour l'entretien des fossés et des cours d'eau sont trop lourdes et incompréhensibles.
France nature environnement dénonce, dans un communiqué, le « faux débat » posé par le syndicalisme majoritaire concernant le lien entre les inondations et le mauvais entretien des cours d’eau. S’ils sont victimes, l’Association estime que les agriculteurs sont aussi « responsables des inondations ». Extraits.
L’institut Irstea vous donne la parole sur l’eau. Après avoir visionné des témoignages de chercheurs, à vous de témoigner sur votre rapport à l’eau et de donner votre avis sur sa consommation et son partage.
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll est prêt à discuter avec les agriculteurs des difficultés d'entretien des cours d'eau même si, selon lui, elles ne peuvent expliquer à elles seules les inondations à répétition dans certaines régions comme le Var.
Après 7, 5 ans passés en Moselle, le directeur général adjoint technique, rejoint l’Ille-et-Vilaine. Il occupera à compter du 17 février prochain la fonction de directeur départemental adjoint à la direction départementale des territoires et de la mer à Rennes.
Le 2 février était la Journée mondiale des zones humides. Un événement passé sous silence, alors que, de l’aéroport de Notre Dame des Landes à l’autoroute A 831 en marais poitevin, la machine à détruire continue son avancée. Pourtant, des solutions existent pour assurer la pérennité agricole de ces écosystèmes essentiels à la santé de la biosphère.
La Commission Locale de l’Eau (CLE) du SAGE Rance, Frémur, Baie de Beaussais (instance locale de concertation qui élabore le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) a ainsi publié en janvier 2014 un vade-mecum sur les zones humides à l’usage des collectivités. Ce document permet notamment d’avoir une explication sur la notion de zone humide, présente la réglementation en vigueur et donne de nombreuses pistes sur la manière d’agir pour protéger et gérer ces milieux particuliers.
L’Agence de l’eau, lors de l’adoption de son 10e programme pluriannuel d’intervention, a réaffirmé sa volonté de développer les partenariats avec les acteurs de l’eau afin d’améliorer la cohérence de l’intervention publique pour une gestion durable et solidaire de l’eau. A ce titre, Henri Emmanuelli, député et président du Conseil général des Landes et Laurent Bergeot, directeur général de l’Agence de l’eau Adour-Garonne ont signé lundi 3 février, un accord-cadre départemental pour une gestion solidaire de l’eau sur la période 2013-2018.
Dans le Tarn, une poignée d'irréductibles reproduisent à leur échelle les techniques de harcèlement éprouvées à Notre-Dame-des-Landes pour protéger une zone humide et des petites bêtes à ventouse qui peuplent ses eaux.
Afin de pouvoir anticiper les enjeux et les impacts des changements globaux, l’Agence a commandité l’étude “Garonne 2050”. A l’horizon 2050, les débits naturels d’étiage seront réduits de moitié pour le bassin de la Garonne, territoire par ailleurs à la fois très agricole et très attractif d’un point de vue démographique.
A partir de ces constats, trois scenarii, en fonction des choix que feront les gestionnaires de la ressource, ont été présentés au comité de bassin début décembre 2013. Chacun de ces scenarii a fait l’objet d’un film d’animation.
Avant sa nomination au ministère de l’Ecologie en remplacement de Delphine Batho, Philippe Martin avait remis au Premier ministre un rapport qui réouvrait en grand les vannes de l’irrigation pour l’agriculture intensive. Les annonces de « remise à flot » ne cessent depuis lors de pleuvoir, au grand dam des tenants sincères d’un développement soutenable…
Les lagunes sont des systèmes complexes et essentiels qu’il convient de comprendre afin d’aider à les préserver. Des équipes internationales et multidisciplinaires font appel aux mathématiques pour y voir plus clair dans l’avenir des lagunes du bassin méditerranéen.
Pour célébrer la Journée mondiale des zones humides qui se déroule cette année sous le thème "Zones humides et agriculture, cultivons le partenariat !", le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) invite les intervenants du secteur agricole à se joindre aux efforts de conservation et de gestion durable des milieux humides.
L'imperméabilisation croissante des sols, par le béton ou le bitume, entraîne une diminution grandissante des infiltrations naturelles. Ces infiltrations sont pourtant indispensables car elles permettent de régénérer les nappes phréatiques et de répondre aux besoins en eau des populations, de l'agriculture et de l'ensemble de l'activité humaine.
Pour favoriser l'efficacité dans la recherche de la maîtrise de l'eau il est nécessaire de séparer dans le même SDAGE les régions Bretagne et le Pays de Loire ou mieux de faire deux SDAGE séparés.
Un projet financé par l'UE de coopération transfrontalière méditerranéenne a équipé 20 fermes en Jordanie avec des systèmes d'irrigation innovants qui permettent aux agriculteurs de réaliser des économies d'eau importantes, selon le communiqué de presse du projet.
Le thème des "guerres de l’eau" remporte un certain succès dans les médias, mais il faut l’interroger. Le Professeur F. Lasserre propose ici une brillante mise en perspective des problématiques liées à l’augmentation de la pression sur cette ressource. Il démontre d’abord que dans les conflits interétatiques, l’eau est souvent un catalyseur de tensions mais pas de guerre. Puis il attire l’attention sur la multiplication des conflits de proximité pour l’accès à l’eau. Il démontre, enfin, que la coopération sur l’eau semble réalisable, même en cas de situation conflictuelle. Voici donc un texte géopolitique de référence, à la fois argumenté, nuancé et clair.
En 2009, Envilys Eurofins et l'INRA décident de débuter un projet de recherche avec pour finalité le développement d'une démarche intégrée dédiée à l'emploi des produits phytosanitaires dans le système "Agriculture-Eau-Environnement".
Le but est de mieux comprendre les causes des transferts de produits phytosanitaires dans l'environnement et de proposer des solutions pour les limiter.
Envilys organise la restitution de ce programme de R&D collaboratif le 6 février prochain à Montpellier sur le campus de SUPAGRO.
Les élus locaux appellent à la sauvegarde des écosystèmes menacés. Le conseil général s’est d’ailleurs doté d’un plan départemental concernant spécifiquement ces zones humides.
Le Pôle-relais lagunes méditerranéennes vous propose de découvrir le programme des Journées mondiales des zones humides en Méditerranée qui se dérouleront du 25 janvier au 2 février 2014.
Voici un document qui devrait faire référence. Il vient d’être diffusé par la préfecture du Doubs qui signe un communiqué de presse commun avec les autorités suisses. Ce plan d’action présente tout ce qui a été et tout ce qui doit être entrepris pour améliorer la qualité des eaux du Doubs franco-suisse et son milieu.
Angers, capitale des zones humides, le temps d’un week-end !
Depuis 12 ans, l’association PEGAZH organise à Angers les Journées Mondiales des Zones Humides. Au programme : de nombreuses animations, des conférences, des expos mais aussi des sorties naturalistes, des projections de films, un concours photo, et bien d’autres choses à découvrir !
Vigneron tout près de Bourgueil (Indre-et-Loire), Philippe Boucard a installé des poules sur une parcelle de son domaine. Grâce à ces volatiles, appartenant à son voisin restaurateur, il espère supprimer l’emploi d’insecticides et d’herbicides. Les poules seront bien sûr éloignées de la vigne après la véraison pour qu’elles ne soient pas tentées de goûter aux raisins.
Jeudi 23 janvier, le SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique) du Bassin de la Souffel, le Conseil général du Bas-Rhin, la Chambre d'agriculture d'Alsace, le SDEA du Bas-Rhin et l'Agence de l'eau s'engageront autour d'un programme de partenariat pour redonner vie à la Souffel, cours d'eau alsacien dénaturé et pollué.
Conçue comme le diagnostic environnemental de la région, cette nouvelle édition du profil doit également permettre de dégager les enjeux environnementaux et de les décliner dans les territoires.
AVIS D'EXPERT - L'évolution du monde moderne modifie les enjeux liés aux ressources mondiales en eau potable, expliquent l'hydrologue Eric Servat, directeur du Laboratoire HydroSciences Montpellier et directeur de l'Institut montpelliérain de l'eau et de l'environnement (IM2E)et Jacques Gardon, chercheur au Laboratoire HydroSciences Montpellier et de l'IM2E.
Dans une étude présentée le 17 janvier par le RMT Biomasse, le réseau national de recherche et développement dédié à la production de biomasse sur les territoire, le potentiel de cultures énergétiques sur les aires de captage d’eau en France est estimé à 180 000 hectares.
L'ensemble des signataires se sont retrouvés au domaine de l'étang des Aulnes, à Saint-Martin de Crau, le 2 janvier 2014. 71 associations ou institutions étaient représentées, preuve de l'importance donnée à la signature de ce contrat de canal Crau-sud Alpilles.
L’Agence de l’eau Seine-Normandie veut conduire les agriculteurs à prendre en compte l’environnement dans leur activité. C’est dans cette perspective qu’elle a signé, le 17 janvier, un accord-cadre avec les 6 fédérations de coopératives agricoles présentes dans le bassin (1), qui représentent environ 500 structures.
En ce début 2014, il y a de quoi s’intéresser aux interactions entre l’eau et l’agriculture : l’ONU a placé cette année sous le signe de l’agriculture familiale, la prochaine journée mondiale des zones humides lui fera écho début février et, en Suisse, des chercheurs appellent le monde agricole à privilégier des productions bien moins gourmandes en eau.
L’augmentation vertigineuse de la population mondiale – nous sommes passés d’un milliard sept au début du XX° siècle à sept milliards aujourd’hui - risque d’entraîner toute sorte de conflits pour l’accès aux ressources.
Pour la 8ème année consécutive, la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH) est célébrée en Aquitaine à l’initiative de la DREAL et coordonnée en région par le CEN Aquitaine le 2 février, jour anniversaire de la Convention de Ramsar, engagement international pour la préservation et l’utilisation rationnelle des zones humides, signé en 1971.
Le projet Canalsol prévoit la production d'énergie solaire via des panneaux photovoltaïques posés au-dessus des eaux du Canal de Provence qui optimiseront leurs performances. La SCP a signé en 2013 un protocole d'accord avec le CEA pour la mise au point d'un prototype qui déterminera la faisabilité de l'opération.
Les pôles de compétitivité DREAM Eau & Milieux et VEGEPOLYS organisent des ateliers de l’innovation sur les technologies de mesure, d’aide à la décision et de traitement pour une Gestion durable de l’Eau, en Agriculture, le mercredi 12 février 2014 à Orléans (Chambre d’Agriculture du Loiret).
Les milieux humides continuent de disparaître au Québec, et le ministère de l'Environnement ne parvient pas à freiner leur destruction, selon une étude réalisée à la demande du ministre Yves-François Blanchet.
13 FÉVRIER 2014, NANTERRE Pratiquer le dialogue territorial pour prévenir les blocages - Le cas des captages d'eau potable La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique organise cette journée qui s’adresse aux élus, agents de collectivités territoriales, chercheurs, associations, acteurs de l’eau et du monde agricole, permettra d’explorer le dialogue territorial à travers des retours d’expériences et analyse de cas, des séquences pratiques et des témoignages d’acteurs pratiquant : élus, agriculteurs, animateurs, etc.
A l'occasion de la Journée mondiale des zones humides, qui célèbre chaque année la signature de la Convention de Ramsar en 1971, la Tour du Valat ouvrira ses portes au public dimanche 2 février 2014 de 8h30 à 17h30. Le thème retenu cette année est "Zones humides et agriculture".
Territ'eau est un cadre de référence qui comprend un ensemble d'outils à destination des étudiants et ingénieurs du développement pour leur permettre de mieux prendre en compte les pratiques agricoles et l'aménagement de l'espace rural dans la gestion de la qualité des eaux superficielles.
Détourner de 750 à 850 millions de m3 d’eau des régions arrosées du nord vers le centre et le sud du royaume. Ce projet s'étendant sur 500 km loin encore d’être réalisé revient pourtant sur le devant de la scène au Maroc.
En raison des changements climatiques et compte tenu de la diminution des réserves d’eau disponibles, nombre d’exploitations agricoles suisses devront à l’avenir modifier leurs pratiques pour maintenir leur capacité de production. Des études menées dans le cadre du Programme national de recherche "Gestion durable de l’eau" (PNR 61) concluent à la nécessité de stratégies qui privilégient des variétés de cultures et des méthodes de production moins gourmandes en eau.
La population de la Chine représente 21% de la population mondiale mais le pays ne dispose que de 7% des ressources en eau douce de la planète. Un problème d'autant plus majeur qu’il existe une très forte inégalité d'accès et une très forte pollution de cette eau.
Ainsi va la vie des rivières comtoises… Les hommes ont beau dire, ont beau faire, la santé des poissons est toujours fragile et révèle le mauvais état écologique des rivières.
Dans le cadre de la prévention des crues, EDF et VNF utilisent désormais la technique de la fibre optique pour une meilleure surveillance des digues. Explications.
Cartes présentant les différents éléments liés à la qualité des cours d'eau et des eaux souterraines. La qualité est mesurée grâce aux réseaux de suivi dont l'agence assure la gestion.
Ce projet d'irrigation, élaboré par le bureau d'études BRLIngénierie (Nîmes), en cours depuis deux ans, consistera à amener de l'eau depuis l'adducteur de l'Hers-Lauragais, sur le plateau de Fanjeaux, jusque dans les proches environs de Malviès, et de la cave du Razès, à Routier.
Une équipe de l'Irstea a développé une nouvelle méthode de détection de la contamination chimique dans les cours d'eau. Sa particularité ? Elle repose sur un bio-indicateur, un crustacé, standardisé.
M. Gérard Bailly, sénateur UMP du Jura, rappelait dans une question écrite publiée dans le JO du Sénat le 10 octobre 2013, adressée à la ministre des Affaires sociales et de la santé, qu’elle n’avait pas répondu à sa précédente question écrite, datant du 28 février 2013, dans laquelle il s’inquiétait de l’avenir des laboratoires publics départementaux d’analyse
Les "captages Grenelle" ont été désignés par les pouvoirs publics comme des aires à protéger prioritairement pour préserver la qualité de l’eau potable. Trois ingénieures de l’unité Aster Mirecourt ont mené une étude pour aider à une meilleure gestion de ces zones. Les résultats ont été rendus publics récemment.
Comment la ville de New York a mis en œuvre une stratégie basée sur les services écologiques, à travers un partenariat urbain-rural, afin de préserver la pureté de son eau potable et économiser des milliards de dollars.
Les agences de l’eau sont partenaires d’un séminaire national sur la thématique du dialogue territorial organisé par la fédération nationale d’agriculture biologique le 13 février 2014 à Nanterre (92).
Le territoire de la Dombes, situé dans l'Ain constitue la troisième et dernière grande zone continentale humide de France. Il possède plusieurs atouts, car il est un territoire d'agriculture, de pisciculture, de chasse, et d’éco-tourisme.
Coordonnée par la Chambre régionale d’agriculture de Picardie, l’étude vise à initier, accompagner le développement des cultures ligno-cellulosiques dans les bassins d’alimentation de captage ou autres zones de protection de l’eau.
Annoncée lors de la première conférence environnementale en 2012, l'Agence nationale de la biodiversité devrait voir le jour début 2015 avec l'objectif de donner plus de cohérence et de dynamisme à la préservation des espèces sauvages et des milieux naturels.
Ce rendez-vous, organisé par les chambres d’agriculture de Lorraine avec le soutien de l’agence de l’eau Rhin-Meuse, aura lieu mercredi 18 décembre. 130 personnes y participeront (organismes agricoles, administration d’Etat, collectivités, syndicats d’eau).
Quelque 23 responsables d’associations d’usagers de l’eau de la coordination Eau Adour-Garonne basées sur le triangle Saintes-Bayonne- seuil de Naurouze ont été invités par l’association locale Abue pour leur assemblée générale annuelle.
Quelque 500 agriculteurs avec une soixantaine de tracteurs, selon la police, ont bloqué dans l'après-midi le centre de Nantes, à l'appel de la FRSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) des Pays-de-la-Loire, pour protester contre l'excès de réglementation, notamment sur les nitrates, a constaté une correspondante de l'AFP sur place.
Un rapport sur la sécurité de l'eau, publié par le CGDD, présente plusieurs initiatives publiques ou privées visant à organiser le partage de l'eau entre usages. Elles sont basées sur l'allocation de quotas ou la rémunération des économies d'eau.
Après le programme Repar, qui traque les pesticides dans les eaux du bassin d’Arcachon, le Siba lance Rempar contre les micropolluants des eaux usées et des eaux pluviales.
Le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces propose un travail prospectif comparatif (1950/2025-2050) portant sur quinze territoires, avec l'objectif de mieux comprendre les mutations survenues dans le monde rural.
Le programme européen Horizon 2020 publie ses premiers appels à projets sur les thématiques de l’eau, intitulés "Water Innovation : Boosting its value for Europe" (budget de 163 millions d’euros). Les thèmes retenus par chacun de ces 4 appels à projets sont décrits ci-dessous. Vous envisagez de porter un projet s’inscrivant dans l’un de ces thèmes ? Nous vous invitons à contacter notre équipe.
Comme ses voisins européens la France doit faire en sorte que ses masses d'eau soient en bon état écologique et chimique d'ici 2015. Un objectif ambitieux qui ne sera pas atteint pour 36% des cas pour des raisons techniques ou de coûts.
Bruno Ducluzaux est ingénieur hydrogéologue. Depuis plus de 10 ans, il porte son attention sur la problématique de la qualité des eaux souterraines. Et c’est dans le beaujolais, non loin de Villefranche-sur-Saône, au nord de Lyon, que l’essentiel de ses préoccupations sont concentrées. Là bas, il piste toutes les pollutions qui menacent les eaux captées le long de la Saône, et qui sont sensées alimenter le réseau d’eau potable des communes environnantes.
.
La Chambre d'agriculture, les Eaux de Calais et la Ville de Calais ont invité les agriculteurs du secteur à découvrir les actions menées dans le cadre de la démarche « Terroir de l'eau » sur le bassin versant de Guînes.
En projet depuis 2000, la Cité Lyonnaise de l'environnement et de l'analyse (Clea) a finalement été inaugurée vendredi 6 décembre. D'un montant de 66 M€, cette dernière accueillera le centre de Lyon-Villeurbanne d'Institut national de recherche en science et technologie pour l'environnement et l'agriculture (Irstea), l'institut des sciences analytiques (ISA) ainsi que le centre de diffractométrie, les équipes de l'Institut de recherche sur la catalyse et l'environnement de Lyon et de l'institut Lumière Matière.
Agr'eau, un site internet et une application gratuite destinés aux agriculteurs wallons, a été présenté mercredi à Bruxelles dans le cadre du salon Agribex. Cet outil rassemble les différentes législations concernant l'eau et la préservation de sa qualité dans le domaine de l'agriculture.
Une information diffusée en interne au sein des Agences régionales de santé a suscité quelques espoirs de voir enfin s’inverser la donne pour les laboratoires publics départementaux d’analyse de la qualité sanitaire des eaux. Un espoir fragile puisque les tenants de la « libéralisation » intervenue en 2006 avec la LEMA sont toujours en poste, et feront tout pour conforter leur credo aussi imbécile que criminel, selon lequel « la concurrence nous est imposée par Bruxelles… »
Le site « Captages » a été mis en ligne, avec pour objet la diffusion d’informations sur la protection des captages destinés à l’alimentation en eau potable vis-à-vis des pollutions diffuses.
Mais pourquoi donc Delphine Batho et Stéphane Le Foll parlent de la méthanisation comme moyen de limiter les pollutions azotées ? En quoi remplacer de l'azote minéral lessivable sous forme d'engrais de synthèse par de l'azote minéral tout aussi lessivable mais sous forme de digestats de méthanisation peut-il limiter les fuites azotées ?
La Société du Canal de Provence cherche à développer ses activités d'ingénierie à l'étranger. Elle concentre ses efforts dans les pays de taille moyenne ou modeste où ses savoirs en matière de gestion partagée de l'eau rassurent les opérateurs.
Le 5ème séminaire des gestionnaires de sites Ramsar s'est tenu du 13 au 15 novembre 2013, à Saint-Omer, au sein du site Ramsar du marais Audomarois. Il était organisé par le PNR des Caps et marais d'Opale, en partenariat avec l'association Ramsar France.
Fin 2011, le « Plan de soutien à la création de retenues d’eau et à l’adaptation des cultures » était annoncé par Nicolas Sarkozy. Les agences de l’eau, financées très majoritairement par les usagers domestiques, devaient subventionner à 70% les retenues de substitution revendiquées par les irrigants. Un moratoire suspendant ces financements avait été décrété par Delphine Batho, alors Ministre de l’Ecologie en 2012. Ce moratoire vient d’être levé pour certains projets : pour les autres, les conditions de la levée restent à déterminer par une commission du Comité national de l’eau (CNE).
Pour réutiliser leurs eaux traitées, les collectivités se heurtent actuellement à une réglementation trop stricte. Elles fondent leur espoir sur un arrêté à paraître qui devrait débloquer cette situation.
Notre analyse critique de la création d’une nouvelle compétence de « prévention des inondations et gestion des milieux aquatiques », qui sera obligatoirement dévolue au bloc communal, qui est lui-même invité à s’en défaire au profit des EPAGE et des EPTB, au détriment des missions traditionnelles des Agences de l’eau et de »s services de l’Etat, comme la création d’une nouvelle taxe qui reposera sur les foyers assujettis, sont le montant a été évalué à 600 millions d’euros chaque année, a suscité de nombreuses réactions contrastées. Eaux glacées ouvre le débat avec la réaction d’un technicien d’un syndicat de rivière, et notre réponse à son texte.
C’est ce que révèle une étude publiée par l'hebdomadaire La Vie. Deux communes du département, qui sont actuellement privées d'eau potable, illustrent bien la situation.
L’Association française des Etablissements territoriaux de bassins a tenu, les 13 et 14 novembre 2013 son colloque annuel à Paris dans un contexte marqué par des perspectives d’évolutions de la gestion de l’eau : réforme de la gouvernance des instances de bassin, prélèvement au titre du PLF 2014 de 210 M€ sur la trésorerie des Agences de l’eau, dévolution de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations aux EPCI à fiscalité propre, etc.
Après l'arrêté préfectoral de cet été le désignant comme organisme unique de gestion d'un bassin comprenant le barrage de Montbel, le conseil général de l'Ariège est aujourd'hui organisé pour garantir un usage équilibré de l'eau. Sa mission consiste à soutenir les besoins en étiage de la Garonne et à compenser les prélèvements des irriguants dans l'Aude, en Ariège et en Haute-Garonne.
Le préfet, Denis Conus, a réuni le 6 novembre dernier les membres du comité départemental du suivi des plans d’eau (chambre d’agriculture, conseil général, l’ONEMA, direction départementale des territoires), afin de faire le point sur l’état d’avancement des dossiers et sur les difficultés éventuelles à lever.
L'agriculture biologique est présentée comme une des solutions pour limiter la pollution des eaux par les nitrates et ainsi préserver la qualité des eaux.
Le catalogue "Eau-irrigation-agriculture" couvre 4 thèmes : 1) la conception et le dimensionnement des systèmes d’irrigation, 2) la gestion et l’exploitation des systèmes d’irrigation, 3) la ressource en eau pour l’agriculture, 4) le traitement et la valorisation des effluents agricoles.
Le projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles actuellement en débat au Parlement prévoit la dévolution de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations aux...
L'aqueduc du Loing (77) est actuellement en arrêt d'eau exceptionnel pour travaux de piquage et de rénovation. L'occasion pour Eau de Paris de faire visiter cet ouvrage historique et d'informer sur la gestion du réseau d'eau potable de la capitale.
Dans la vallée du Tech (Pyrénées-Orientales), l'Agence de l'eau souhaite voir baisser de 40% les prélèvements de l'eau de la rivière en été. Irréalisable sans mettre en danger l'agriculture, selon les exploitants.
Fixés au niveau national, les objectifs de la transition écologique vont devoir se décliner au niveau des territoires. Une étape majeure mais exposée à de nombreuses incertitudes quant à la marge de manoeuvre des différents échelons territoriaux.
Un déficit du débit des rivières est observé dans une étude dont les résultats ont été publiés récemment Aussi étonnant que cela puisse paraître après les inondations survenues dans...
Deux arrêtés viennent finaliser la réforme des programmes d'action de lutte contre la pollution aux nitrates agricoles. Des textes qui, compte tenu du retard et des dérogations, pourraient ne pas suffire pour répondre au contentieux européen.
Réalisée dans les bassins versants des rivières Chaudière, Boyer, Etchemin, Nicolet, Yamaska, Bayonne et l'Assomption, le projet intitulé « Étude de la qualité de l'eau potable dans sept bassins ve...
Actualite agricole : Dans un courrier adressé aux agences de l'eau, le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, rétablit les aides financières suspendues par Delphine Batho qui occupait le poste avant lui.
Les directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf) des bassins Rhône-Méditerranée et Corse et l'agence de l'eau ont signé ce jour un accord pour promouvoir les projets...
Gestion équilibrée et durable de la ressource en eau Net-Iris En effet, ces eaux constituent une interface entre les eaux souterraines et les cours d'eau et ne peuvent qu'être soumises à la police administrative spéciale de l'eau et des milieux...
L'ancien ministre de l'Agriculture Jean Glavany a déposé le 18 septembre à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à la mise en œuvre effective du droit humain à l'eau potable et à l'assainissement.
Après une analyse des conditions de fonctionnement du programme de surveillance des eaux en France, le CGEDD alerte sur la gouvernance du système avec en ligne de mire la situation monopolistique de certains laboratoires.
Tweet TweetA lire sur le même sujet :Conférence Environnementale : l’eau aussiL’eau a un Plan pour l’avenirCompte rendu de la 3ème Conférence Européenne sur l’Eau...
Les eaux usées, cette ressource économique mondiale méconnue Futura Sciences Des experts se sont intéressés à la réutilisation des eaux usées dans le monde, y compris après d'éventuels traitements.
Application sur des sites Ramsar de Camargue et de Tunisie (Lac d’Ichkeul) Suivre les services rendus par les zones humides… une problématique traitée par l’Observatoire des zones humides méditerranéennes à une échelle internationaleDans les...
Un décret du 28 août 2013 prolonge la période transitoire pendant laquelle les programmes d'actions départementaux demeurent applicables simultanément à la mise en œuvre du programme d'actions national.
En France, les mesures agri-environnementales sont particulièrement pertinentes au regard des fréquences élevées de dépassement des normes relatives aux pesticides et aux nitrates dans les captages d'eau potable, mais leur efficacité reste à évaluer.
LA LISTE DES ETABLISSEMENTS PROPOSANT DES STAGES Consultez la liste de tous les établissements proposant des stages dans les métiers de l'eau, classés par département