Le Syndicat de l’Orge s’est engagé dans la restauration de la continuité écologique sur la vallée de l’Orge. De nombreux obstacles ont été supprimés sur le cours d'eau, pour restaurer le transit sédimentaire et la circulation des poissons. Pendant l’été 2024, le clapet du parc de la mairie de Saint-Germain-lès-Arpajon, un des derniers ouvrages faisant obstacle à la continuité écologique en aval, a été supprimé et remplacé par une rampe en enrochements permettant de diversifier les écoulements et les habitats aquatiques.
De la Renouée du japon a été observée sur 3 sections en rive droite de la berge de l'Orge (15 mètres et deux autres de 7 mètres). Les agents des équipes "Entretien des milieux naturels" ont procédé à leur arrachage à l'aide d'une pelle mécanique. C'est ensuite à la main que les rhizomes ont été extraits puis triés. Ces derniers sont ensuite envoyés à la compostière pour être valorisés. Cette opération a nécessité un retalutage des berges afin de les consolider. Un enrochement a été réalisé suivi de la création de lits de plants et plaçons (boutures de saule) sur 2 niveaux.
Construit dans les années 1930, le canal de la Morte-rivière est un canal d'environ 2 km qui traverse Viry-Chatillon et permet d'évacuer la plus grande partie du débit de l'Orge vers la Seine. La crue de 2016 a fragilisé le canal. Le Syndicat de l'Orge a mis en urgence des sacs de sable pour conforter le parapet qui était fragile sous la pression de l'eau. Au vu de la dégradation des parois, des travaux de confortement ont eu lieu sur la digue de la rive gauche de la Morte-rivière.
Pour rétablir la continuité écologique de l'Orge et favoriser la biodiversité, le Syndicat de l'Orge a démonté les clapets qui régulaient le cours d'eau entre Arpajon et Athis-Mons, ce qui a engendré l'abaissement général de la rivière. Le méandre de l'Orge s'est alors asséché. Des travaux de curage du lit et de nettoyage des berges ont été faits pour redonner vie à ce milieu humide.
Depuis une dizaine d'années, le site du Breuil à Epinay-sur-Orge, entre l'Orge et la Boëlle connaît une importante évolution liée à la volonté du Syndicat de l'Orge de rétablir la continuité écologique de la rivière par la suppression des clapets. Aujourd'hui, un bras secondaire de l'Orge traverse le site. Il alimente une mare et une zone humide. En 2019, ont démarré des travaux à la rivière et sur les berges :
- démolition des 3 clapets avec création de nouvelles passerelles pour remplacer ces clapets,
- aménagement des berges et du cours d'eau avec reméandrage, diversification des habitats.
Depuis 1954, l'Orge traverse le centre-ville de Juvisy dans un canal sous-terrain. Aujourd'hui, la municipalité et le Syndicat de l'Orge envisagent la réouverture du cours d'eau. Les objectifs sont les suivants : rétablir la biodiversité, limiter les effets des crues et permettre la continuité de la promenade de l'Orge.
La visite estivale de la vallée de l'Orge le 2 juillet 2018, en compagnie des élus et responsables techniques des communes adhérentes du Syndicat de l'Orge s'est orientée autour des grands ouvrages de dépollution.
La réalisation de ce projet de grande ampleur s'est caractérisé par le retrait d'un volume inédit de remblai au profit d'un lit majeur et d'une concertation développée avec les riverains avant et pendant les travaux. Ces derniers ont permis le développement d'une faune et d'une flore plus variés.
Le nouveau rapport développement durable du Syndicat est enfin disponible ici. Après des mois de confinement, les rives de l'Orge on retrouvé leurs promeneurs et leurs voisins. Ce rapport 2021 retrace toutes les actions et les chantiers mis en oeuvre par le Syndicat pour réaliser ses objectifs : atteindre le bon état écologique de la rivière, prévenir le risque inondation et valoriser écologiquement la vallée de l'Orge et de ses affluents.
24 %. C’est ce qu’il reste, ce 21 novembre 2023, de ce bijou aquatique qu’on appelle « le lac de Naussac ». Et malgré la fermeture totale de ses vannes et des quelques gouttes de pluies qui daignent tomber sur sa surface, il reste anémié et squelettique. Mais est-ce que le réchauffement climatique est le seul coupable de son hémorragie ? Est-ce que le diable ne se cache pas finalement dans les détails, rangés en épis de maïs tout le long de l'Allier, son artère principale ?
La Régie des Eaux de la Seine et de l’Orge. C’est le nom de la nouvelle régie publique de distribution de l’eau potable créée par quatre communes Morangis, Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge (Essonne) et Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) avec l’accompagnement de l’Établissement public territorial (EPT) 12 Grand Orly Seine Bièvre.
En Espagne, la demande en eau des cultures maraîchères du Sud, qui nourrissent l’Europe, assèche le fleuve Tage, les lacs et les rivières. Le nouveau plan hydrologique de l’État devrait limiter la casse.
Le Ministre de la Transition Ecologique a entendu les syndicats mixtes. Lors de la cession du Sénat du 15 février dernier, répondant à l’intervention du sénateur de l’Essonne, Jean-Raymond Hugonet, lui-même relayant le courrier commun de huit syndicats mixtes essonniens chargés d’exercer la compétence GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations), Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a affirmé que dès la mi-mars, le maintien de la mise en œuvre « simplifiée » des opérations de renaturation serait prise en compte.
Les présidents de 8 syndicats de gestion des cours d'eau en Essonne ont adressé un courrier à Christophe Béchu pour alerter sur la "remise en cause des opérations de renaturation".
Source : http://actu.fr Ajouté le 14 février 2023 à 16:38
Dans les Deux-Sèvres, les événements des 29 et 30 octobre opposant gendarmes et manifestants témoignent d’un conflit de plus en plus violent autour de la gestion de l’eau dans les campagnes. Face à un gouvernement qui tente de faire passer en force les projets de bassines agricoles, la résistance s’intensifie et a fait plusieurs blessés graves parmi les militants. Vendues comme une solution aux sécheresses, ces réserves de stockage destinées à l’irrigation d'une minorité d'agriculteurs sont dénoncées pour leur impact dévastateur sur le milieu naturel, le modèle agricole intensif qu’elles soutiennent, et la “privatisation” de l’eau.
Frappé de plein fouet par les effets de la crise climatique, le Québec pourrait faire face à des pénuries d’eau potable au cours des prochaines décennies. Le réchauffement appréhendé aura aussi des conséquences négatives sur la santé de la population, sur l’économie et sur la biodiversité, selon ce qui se dégage d’un nouveau rapport publié mardi. Pourtant, les mesures d’adaptation demeurent nettement insuffisantes, selon les scientifiques.
Un courrier a été adressé par quatre syndicats de l’Essonne à la ministre de la Transition écologique afin de l’alerter sur les problèmes de «petites pollutions» de cours d’eau. Ils espèrent la mise en place de procédures simplifiées et attendent de réelles sanctions financières.
En excès dans certains cours d’eau, les fertilisants chimiques sont également responsables de pics de pollution atmosphérique et émetteurs de gaz à effet de serre. L’instauration d’une redevance doit être débattue prochainement à l’Assemblée nationale.
Pour protéger les douze millions d’habitants d’Île-de-France des inondations, des « surinondations » sont parfois provoquées par l’homme en amont. Il s’agit d’ouvrir les vannes de barrages de trois grands lacs sur la Marne, la Seine et l’Aube, ce qui inonde des milliers d’hectares de terres. La FNSEA veut désormais négocier un protocole d’indemnisations.
Au lieu de planter du blé, de l’orge ou du maïs sur les zones de captage, huit exploitations agricoles lorraines se sont engagées à produire des lentilles. Des légumineuses qui ne demandent aucun traitement et aucun engrais. Ce choix permet d’améliorer la qualité de l'eau potable.
Deux affluents de la Seine vont être soumis à des tests bactériologiques poussés durant tout l’été. Le but est de développer un outil numérique destiné à rendre possible la baignade dans le fleuve d’ici 5 ans.
Il a fallu des années de travail au Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse pour mener à bien l'opération de « renaturation » de sa rivière baptisées Yvette. Avec un double objectif : limiter la gravité des inondations et favoriser le retour de la biodiversité.
Parmi les eaux usées, l’urine représente environ 80 % de l’azote et 50 % du phosphore, le tout concentré dans un faible volume comparé au volume global des eaux usées. L’urine est peu contaminée en métaux et pathogènes, contrairement à d’autres intrants comme certains engrais minéraux et les boues d’épuration. Des questions subsistent cependant sur les résidus médicamenteux présents à faible concentration dans l’urine.
Le procédé de renaturation permet de limiter les risques d’inondation. Dans les Yvelines, l’Yvette vient de retrouver son cours originel au niveau de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, marquée par les crues de ces dernières années. D’autres initiatives similaires sont mises en place dans la région.
Le Syndicat de Bassin versant de Grand-Lieu et la chambre d’agriculture proposent de découvrir des aménagements permettant de limiter l’érosion et les transferts de matières polluantes autour de la rivière Ognon.
Le barrage de Boussy-Saint-Antoine sera le premier ouvrage supprimé dans le cadre d'une grande opération en cours de restauration écologique de la rivière Yerres.
Toutes les nuits depuis 6 mois, des hommes sont descendus à 10 m de profondeur pour « grignoter » à l’aide de cutter et de crochet l’impressionnant amas de détritus qui s’est créé dans un collecteur des eaux usées à Vigneux-sur-Seine.
L'exploitation bovin-lait de l'établissement de Pamiers convertit une parcelle de 12 ha, correspondant au périmètre rapproché d'un captage d'eau potable, en système de culture agroforestier en agriculture biologique et auto-fertile. Un défi technique et économique riche en implications pédagogiques...
Le lac de stockage permanent du site de Seine-et-Marne pourrait devenir un système de casiers qui se remplit au moment des crues. Mais les oppositions restent fortes.
Aujourd'hui, l'entretien et la restauration des cours d'eau et des ouvrages de protection contre les crues incombent aux communes et à leurs groupements. Focus sur le retour d’expérience du Syndicat de l’Orge dans un projet complexe de continuité écologique d'une rivière en milieu urbain : quels enseignements et perspectives pour le respect de le directive cadre en matière de continuité ?
Comme un peu partout en France, la terre a soif en Lorraine. Selon l'organisme expert Agritel, la région connaît un déficit hydrique de 24% sur la période novembre - avril par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Dix jours après ces dramatiques inondations qui ont touché le département, place aux premiers constats. Entre les premières estimations des préjudices et le nombre de dossiers en catastrophe naturelle, ces premiers bilans sont édifiants.
Ouvrir les vannes dix mois sur douze ? Cette solution peu réaliste du SAGE de la Risle, assez typique des excès administratifs en matière de prescription de continuité écologique, vient d'être retoquée par la Commission d'enquête publique. Après le cas de l'Orge, il est heureux que les commissaires enquêteurs montrent de plus en plus d'esprit critique: la mobilisation des riverains et usagers paie. Que vont décider le syndicat et le Préfet pour la Risle? Pendant ce temps-là, les pollutions continuent sur le bassin.
Cet article s'intéresse à l'estimation du débit le plus fréquent d'un cours d'eau, ou débit modal. Cette variable rarement utilisée en hydrologie apporte pourtant des informations intéressantes sur le fonctionnement des cours d'eau. Nous comparons plusieurs méthodes d'estimation du débit modal, puis nous repositionnons cette valeur par rapport à d'autres variables hydrologiques. Le débit modal apparaît par exemple très éloigné du module, valeur fréquemment utilisée pour caractériser le comportement moyen des cours d'eau, mais qui ne correspond pas à l'écoulement qui a la plus forte probabilité d'être observé.
Les clapets de l’Orge vont faire parler d’eux. Jusqu’au 2 novembre, une enquête publique est ouverte en lien avec leur démantèlement à Arpajon, Saint-Germain-lès-Arpajon, Villemoisson, Juvisy-sur-Orge et Athis-Mons.
Pour faire face à la limitation des volumes d’eau, le GAEC La Barrière à Vallans touche des aides européennes qui compensent le manque à gagner. Sauf que…
Alors que l'irrigation agricole absorbe près de 80% des ressources annuelles d'eau consommées par l'humanité, des chercheurs de Cornell University ont mis au point une puce qui reproduit la structure du bois de la vigne et des pommiers, dans l'idée de l'introduire directement dans les plantes. Ce capteur inséré doit permettre la mesure des besoins en eau des végétaux en conditions réelles et au plus près des organismes.