Depuis les plages de sable fin de la Caraïbe jusqu’aux falaises escarpées de l’Atlantique en passant par les mangroves, le littoral de la Martinique constitue un territoire d’exception. Située à l’interface entre la terre et la mer, cette bande côtière, est confrontée à l’érosion et à la submersion marine, des phénomènes naturels qui peuvent parfois revêtir un caractère exceptionnel, notamment pendant la saison cyclonique. En 2017, le BRGM et la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) de Martinique ont mis en place un Observatoire afin de mieux comprendre ces phénomènes.
Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, répond à une question d'actualité au Gouvernement de Bruno Nestor Azerot au sujet de la prolifération des algues sargasses en Martinique.
Découvrez les réponses en image sur le bassin de la rivière du Galion en Martinique avec Magalie Jannoyer, chercheuse au Cirad au sein de l'UPR Hortsys.
La Société Martiniquaise des Eaux (SME) produit et distribue de l’eau potable à plus de 200.000 martiniquais. Une mission vitale que l’entreprise remplit avec professionnalisme, et en misant sans cesse sur l’innovation.
En Martinique, de nombreuses sources naturelles, résultant de la résurgence d’eau souterraine à la surface, sont réparties de manière inégale sur le territoire avec des débits plus ou moins importants. Ces ressources, qui alimentaient à l’époque des quartiers non desservis par l’eau du réseau public, continuent d’être utilisées par une partie de la population comme eau de boisson. Bien qu’elles représentent un patrimoine pour la Martinique, la qualité de leur eau n’est pas surveillée et constitue dès lors un risque sanitaire pour les usagers.
En 2010, dans un atlas édité par l’Agence régionale de santé (ARS) de Martinique et l’Office de l’Eau, les résultats d’analyses de 126 sources utilisées par la population avaient été diffusées pour informer la population des risques sanitaires liées à ces ressources.
Afin de réduire les risques pour la santé, notamment vis-à-vis de la chlordécone et d’observer l’évolution de la qualité de l’eau de ces eaux considérées comme non potables au plan réglementaire, ce nouvel atlas vous présente un état des lieux des sources les plus utilisées par la population.
Le guide pour la gestion du littoral en Martinique a pour objectifs de permettre aux différents intervenants notamment les élus, premiers magistrats de la commune, d’être informés sur ces milieux et la nécessité de les protéger et de participer à une nouvelle gestion pour répondre aux différents défis notamment du changement climatique.
La chlordécone est un insecticide organochloré qui a été utilisé en Guadeloupe et en Martinique pour lutter contre le charançon du bananier de 1972 à 1993. Toujours présente dans les sols, la chlordécone pollue durablement les écosystèmes via un transfert par l’eau et les plantes. Cette molécule, classée cancérigène possible en 1979, est considérée comme un perturbateur endocrinien. Depuis le début des années 2000, et la publication du premier plan en 2008, l’Etat met en œuvre des actions contre la pollution durable de la terre et des eaux et contre les risques qui en découlent pour la santé humaine et l’environnement.
Les amphibiens et les reptiles des îles de la Caraïbe composent une faune parmi les plus menacées au monde. La prise de conscience de la fragilité de ces espèces, souvent localisées à une seule île, est très récente et il faut saluer l'émergence de projets dédiés à la conservation de cette faune. Lorsque ces initiatives sont soutenues, voire portées par les élus et les collectivités, comme c'est le cas ici, elles allument une lueur d'espoir quant à l'avenir de ces animaux passionnants. Cet ouvrage est une première pierre à l'édifice de la conservation des amphibiens et des reptiles de la Martinique.
Source : http://amzn.to Ajouté le 16 septembre 2018 à 17:17
L’objectif de cette étude est d’apporter une expertise, sur la base des données disponibles et des échanges avec les experts locaux et nationaux, concernant : · la typologie des masses d’eau, · les paramètres chimiques, physico-chimiques et biologiques pertinents à suivre dans le cadre de la surveillance DCE, · des pistes de travail pour consolider des grilles de diagnostic sur les masses d’eau. Cette expertise s’appuie également sur les retours d’expériences et les études réalisées dans le cadre de la mise en oeuvre de la DCE sur les lagunes des bassins Rhône Méditerranée et Corse, dont la morphologie et le fonctionnement se rapprochent des trois masses d’eau étudiées.
Les Rencontres de l'Onema n°34, novembre 2015. En Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion et à Mayotte, au moins 90 % des espèces de poissons et de macrocrustacés des cours d’eau sont migrateurs (ou amphihalins). Dans ces départements d’outre-mer (DOM) insulaires comme en métropole, les poissons constituent également, a priori, l’un des éléments de qualité biologique (EQB) à partir desquels doivent s’effectuer la surveillance et l’évaluation de l’état écologique des masses d’eau au sens de la directive cadre sur l’eau (DCE).
Chaque année, 55 000 à 70 000 tonnes de pesticides sont vendues en France métropolitaine et dans les Outre-mer. Ces pesticides sont très majoritairement utilisés à terre mais on retrouve les molécules qui les composent jusque dans les océans. L’Ifremer étudie les effets de cette pollution chimique sur les organismes marins et la persistance des pesticides dans l’environnement marin. En effet, on retrouve dans l’océan des pesticides anciens, interdits et non utilisés depuis des années, voire des décennies.
[...] Autrement dit, le désastre qui touche aujourd’hui 90 % du peuple antillais aurait pu être évité. En Martinique comme en Guadeloupe, le chlordécone coule toujours au robinet, et des quartiers entiers sont obligés, pour boire, de se procurer de l’eau minérale.
En Guadeloupe comme en Martinique, les eaux des mangroves se colorent parfois en rose. Des analyses menées par l’Ifremer et l’université des Antilles ont mis en évidence deux familles de bactéries non pathogènes responsables de ce phénomène. Des échouements de sargasses associés à une température et une salinité élevées des eaux pourraient favoriser le développement de ces microorganismes.
Le projet de sciences participatives Fish & Click arrive en Martinique ! Suite au succès de l’opération en métropole, les scientifiques ont décidé d’étendre leurs recherches en outre-mer. Promeneurs, plongeurs, pêcheurs ou plaisanciers sont ainsi appelés à signaler la présence d’engins de pêche perdus (casiers, filets, lignes, cordages, flotteurs…) via l’application mobile ou le site internet de Fish & Click. Ces informations précieuses permettront de dresser une première cartographie de cette pollution en Martinique, en vue d’une meilleure gestion.
A défaut de supprimer le risque lié au chlordécone, les efforts se concentrent sur la réduction de l'exposition en Guadeloupe et en Martinique. La question sensible reste l'élimination, notamment dans les sols, encore sans solutions opérationnelles.
Cet insecticide massivement utilisé dans les bananeraies aux Antilles jusqu’aux années 1990 a durablement contaminé les sols et les cours d’eau, poussant cultivateurs et éleveurs à modifier leurs pratiques et à entamer une transition vers une agriculture durable.
Depuis le début de l’année, pendant tout le premier semestre, les habitants du centre de la Martinique ont subi les coupures d’eau à répétition. Officiellement, la sécheresse est en cause. Mais depuis une dizaine d’années, tout a été fait pour provoquer cette crise et aboutir à la privatisation d'Odyssi, la régie publique de la communauté d’agglomération de Fort-de-France (la Cacem). Blast lève le voile sur une catastrophe annoncée.
La Martinique, confrontée à une "situation hydrique exceptionnelle", a été placée pour la première fois de son histoire en situation de "crise sécheresse", a annoncé ce vendredi 17 mai la préfecture de l'île des Antilles.
Le TA de Saint-Martin a rendu un intéressant jugement prouvant que les solutions simples de répartition des responsabilités fondées sur la frontière entre réseau public et branchement privé sont souvent des clauses abusives en droit de la consommation… Mais avant de l’aborder, voyons déjà quelques illustrations de la riche jurisprudence qui, en ce domaine, s’est développée, surtout depuis 2001.
Pendant près d’un demi-siècle, des tonnes de déchets ont été jetées du haut de la falaise, près du Havre. Avec la montée du niveau de la mer, ces remblais d’ordures s’effondrent peu à peu dans la mer.
Dans le cadre de la lutte contre la pollution par les plastiques dans l’océan, le plan national de résorption des décharges littorales a été lancé en février 2022 afin de résorber les décharges littorales historiques présentant le plus fort risque de relargage de déchets en mer.
Le 27 janvier 2024, la gestion des digues domaniales sera transférée aux collectivités au titre de leur compétence GEMAPI. Ce transfert est lourd d’enjeux et de conséquences.
Les projets éligibles à l’appel à projets doivent mettre en œuvre une ou plusieurs Solutions fondées sur la Nature (SfN). Les SfN sont définies par l’Union internationale pour la conservation de la nature comme : « Les actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité ».
Les SfN se déclinent en trois types d’actions, qui peuvent être combinées dans les territoires avec des solutions d’ingénierie civile :
• La préservation d’écosystèmes fonctionnels et en bon état écologique ;
• L’amélioration de la gestion d’écosystèmes pour une utilisation durable par les activités humaines ;
• La restauration d’écosystèmes dégradés ou la création d’écosystèmes.
L'Office français de la biodiversité (OFB) a désigné, le 17 octobre, les neuf lauréats de son premier appel à manifestation d'intérêt consacré à l'étude et à la lutte contre les espèces exotiques envahissantes (AMI EEE).
Le filet installé à Ferry/Deshaies début juillet a fait ses preuves, en empêchant une quinzaine de kilos de déchets terrestres d’atteindre la mer. Du plastique, du verre, ou encore des canettes sont restés pris dans les mailles du dispositif. Le Parc National ambitionne d’étendre cette solution de protection de l’environnement, à d’autres zones de la Guadeloupe.
Dans un film d’une grande puissance que diffuse Mediapart, Florence Lazar décrit les résistances qui s’inventent face aux ravages du chlordécone en Martinique. À cet endroit où les luttes écologistes et anticoloniales se renforcent.
Le site des Salines, situé à la pointe sud de la Martinique, est une zone humide d'importance internationale (inscrite sur la liste de la Convention de Ramsar), à la biodiversité extrêmement riche. Il est menacé, depuis les années 1960, par de nombreux projets fonciers, agricoles et touristiques.
Céramique poreuse, marc de café, coques de noix de coco… Inquiets de la raréfaction de l’eau potable et des pollutions aux pesticides, des adolescents martiniquais se servent de matières naturelles et locales pour filtrer l’eau de toutes leurs impuretés. Leur projet, baptisé Madin’O, a déjà remporté plusieurs prix et suscite de grosses attentes dans la population antillaise.
L'édition 2023 du rapport national de l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement, qui s'appuie sur des données publiées par les collectivités sur l'exercice 2021, montre que le prix de l'eau potable et de l'assainissement collectif a connu une légère hausse par rapport à l'année précédente. Pour une consommation moyenne annuelle par foyer de 120 m3, il s'établit à 4,34 euros/m3. Mais il reste toujours plus élevé au nord d'une diagonale allant du sud-ouest au nord-est.
Il y a quelques temps, les laitues d’eau et les jacinthes d’eau qui avaient envahi la rivière de Nogent à Sainte-Rose puis le typha et le salvinie qui avaient eux aussi pris d’assaut les mares de la Pointe Allègre ont justifié une intervention des agents du Parc National de la Guadeloupe. Parfois à la main, ils ont enlevé ces plantes exotiques envahissantes et ont tenté de les valoriser mais ils s’avèrent que ces déchets verts sont toxiques.
Dans le scandale de la chlordécone, les juges ont estimé que la science ne pouvait pas prédire quelles conséquences ce pesticide aurait sur l’homme. De nouveaux éléments, découverts par la cellule investigation de Radio France, viennent contredire cette version.
L’Office français de la biodiversité (OFB) lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI) visant à soutenir et financer des projets de recherche-action sur les espèces exotiques envahissantes en France hexagonale et dans les outre-mer.
Dans un rapport publié lundi, l’autorité indépendante déplore notamment les « situations critiques » constatées dans l’accès à l’eau et les « défaillances » dans le fonctionnement des services publics.
Initié pour fournir aux naturalistes et professionnels guadeloupéens une clé d'identification des invertébrés aquatiques de Guadeloupe, le projet mares a également permis de découvrir de nombreux genres et espèces nouveaux pour la Guadeloupe, et souvent pour le territoire français.
Seize ans après le dépôt d’une première plainte, la justice a prononcé un non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles au chlordécone. Dans leur ordonnance, les juges reconnaissent néanmoins un « scandale sanitaire » et considèrent qu’il s’agit « probablement du premier dossier judiciaire à traiter d’une pollution d’une telle ampleur ». Mediapart rend publique, en accès libre, cette ordonnance de non-lieu néanmoins historique.
Le parquet de Paris a demandé un non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement à vaste échelle lié à l’utilisation du chlordécone aux Antilles françaises, a-t-il indiqué vendredi 25 novembre à l’AFP, confirmant une source proche du dossier.
Lors du comité de pilotage extraordinaire sur le plan national de lutte contre les sargasses, présidé par le Ministre Jean-François Carenco, le 1er août 2022, il a été décidé de mettre en place dès l’automne 2022, un opérateur unique de gestion par territoire pour concentrer les moyens de réponse au phénomène des sargasses et permettre plus de souplesse dans l’allocation des ressources publiques. La création donc d’un « Service public anti-sargasses » a été acté.
L'Outre-mer rencontre des difficultés d'accès à l'eau potable et à l'assainissement, en particulier Mayotte, la Guyane et la Guadeloupe. À travers 26 propositions, le Conseil économique, social et environnemental appelle à une évolution de la situation.
L’île aux belles eaux, comme la surnommaient les Amérindiens, est frappée depuis quinze ans par une crise aux conséquences dramatiques. Près d’un quart de sa population ne bénéficie pas d’un accès régulier à l’eau potable. Les conséquences sanitaires, environnementales et sociales de cette faillite sont colossales. L’État et les collectivités locales concernées ne parviennent pas à l’empêcher. Anatomie d’un désastre.
Plusieurs équipes internationales et françaises travaillent au développement de nouveaux dispositifs. Parmi eux, une innovation peu connue : la « pile microbienne », ou « pile à bactérie », qui utilise des bactéries pour dégrader des composés organiques et récolter un courant électrique. Ce dispositif présenterait l’avantage d’être peu onéreux et de pouvoir utiliser des eaux usées comme combustible. Il permettrait aussi, une fois optimisé, de limiter l’utilisation de piles chimiques contenant des produits toxiques pour l’environnement. Ces piles à bactérie fournissent de faibles puissances, et permettraient par exemple d’alimenter des LED ou des capteurs de température.
Après une évaluation des surfaces de mangroves en 2020, le Comité français de l’UICN et le Pôle relais zones humides tropicales (PRZHT) via le Réseau d’Observation des Mangroves (ROM) se sont intéressés à l’évolution des surfaces de mangrove depuis les années 1950 dans les territoires d’outre-mer français. Ce projet, engagé en 2021 et soutenu par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, a permis de mieux comprendre l’évolution des surfaces de mangrove et apporte ainsi des éléments de réflexion sur nos relations passées avec cet écosystème si singulier.
Bien que leur valeur patrimoniale et écologique soit sous-estimée, plus de 1100 et 2500 mares ont respectivement été dénombrées en Martinique et en Guadeloupe. Cependant, ces milieux ne cessent de régresser depuis plus d’un siècle, subissant diverses pressions telles que l’urbanisation, l’assèchement et le comblement, les pollutions et l’expansion d’espèces exotiques envahissantes aussi bien animales que végétales.
Établi à partir de données publiées par les collectivités organisatrices sur l'exercice 2020, l'édition 2022 de l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement montre une légère hausse du prix global moyen de l'eau, qui était de 4,3 euros/m³ au 1er janvier 2021. C'est dans le nord, le nord-ouest et le sud-ouest qu'il reste le plus élevé. Le rendement moyen du réseau de distribution d’eau potable, à l’échelle nationale, est resté stable (80%), de même que la proportion de services non conformes (20%). En termes de gouvernance, le taux de gestion intercommunale a connu une forte progression entre 2019 et 2020.
Dans la campagne du Lorrain, au nord de la Martinique, les usagers vivent au rythme des coupures d’eau. Leur seul recours pendant ces périodes: une source naturelle nommée «eau bouillie», nichée dans les hauteurs de la ville. L’eau y coule à flots mais est polluée car chargée en chlordécone et en bactéries.
Le tribunal administratif de Paris reconnaît la responsabilité des services de l’Etat mais rejette les demandes d’indemnisation des plaignants pour préjudice d’anxiété.
L’Unesco a rappelé mardi la certitude d’un raz-de-marée dans la zone d’ici les trente prochaines années. Bernard Aliaga, spécialiste des tsunamis, alerte sur les risques et la prévention de ces événements peu connus sur nos côtes.
"On estime que 6 % du littoral guadeloupéen occupé aujourd’hui par l’homme pourrait devenir inhabitable. Il va donc falloir se préparer à abandonner des zones dans lesquelles les populations ne pourront pas se maintenir. Tout ceci suppose un plan global de relocalisation. C’est aujourd’hui et maintenant qu’il faut se préparer à ces changements", avertit l'experte Virginie Duvat.
Dans le cadre de l’appel à projets (AAP) Restauration écologique des milieux humides d’Outre-mer (ReMHOM) lancé en 2021 par l’Office français de la biodiversité, sept projets ont été sélectionnés pour un montant de subvention de 876 221 €.
Comment entretenir et/ou restaurer une mare dans un contexte tropical* ?
*Milieu régulièrement soumis à des périodes de sécheresse intense et des invasions biologiques.
Conscient de l’urgence à intervenir sur les sites exposés aux risques de submersion marine et d’érosion du trait de côte, le gouvernement s’engage dans un programme de résorption des décharges littorales. L’Etat financera jusqu’à 50 % des travaux de réhabilitation de ces sites.
Après un premier plan de gestion de crise en 2018, le ministère de l'Écologie déploie un second plan de lutte contre les sargasses aux Antilles. Contrairement au premier, il ambitionne de structurer la gestion du phénomène sur la durée.
Dans le cadre du projet CARIBSAN porté par l’Office de l'Eau de la Martinique (ODE), valorisant le développement des filtres plantés de végétaux dans la Caraïbe, une visite à la station de Taupinière au Diamant a été organisée lundi 31 janvier 2022 par l’Office international de l'Eau (OiEau).
La Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et Mayotte devront surmonter de nombreux obstacles pour atteindre le bon état de leurs masses d'eau, conformément à la directive-cadre sur l'eau. Seule la Corse pourrait entrer dans les clous.
Composée de huit rubriques engagées pour un total de 112 pages, notre volonté avec la revue Dérives N° 1 : Les Rivières est de vous inviter à regarder nos rivières selon différentes facettes : scientifique, poétique, narrative... et même gustative ! Ce projet est né d’une envie de partager avec vous tout ce qu’on ne peut pas partager en vidéo, tous les sujets qui nous animent et qui demandent le temps de la réflexion ; toutes les histoires qui ne peuvent prendre vie que sur le papier.
Alors que la crise ouverte ces derniers jours inquiète le pouvoir à Paris, le dossier de l’eau est le révélateur de la situation explosive dans l’île. Il pointe les abandons multiples et répétés à l’origine du chaos et de l’effondrement d’un pacte social désormais à terre. Second volet de notre enquête sur un scandale de la République.
Déclenchée lundi 15 novembre pour s’opposer à l’obligation vaccinale et au pass sanitaire, la grève générale en Guadeloupe s’est transformée en crise sociale et politique. Tout le week-end, les chaînes métropolitaines ont fait leur miel d’images de violence et de discours parfois complotistes (sur la Covid-19 et la vaccination), sans jamais réfléchir aux causes. Pourtant les ingrédients d’une explosion étaient réunis depuis longtemps. Il suffisait d’une étincelle... L’enquête exclusive « La Guadeloupe, l’île sans eau » que publie Blast à partir d’aujourd’hui met en lumière ces abandons qui ont fini par plonger l’île des Antilles dans le chaos.
Le chlordécone est responsable d'une pollution des sols et des eaux qui va empoisonner la Martinique et la Guadeloupe pendant six à sept siècles. Et pourtant, dans l'Hexagone, ce scandale sanitaire est peu connu.
En Martinique, des agriculteurs installés sur les terres contaminées au chlordécone cherchent des solutions pour faire pousser des fruits et légumes sains et améliorer l’état des sols afin d’augmenter la production locale.
L'association nationale des élus du littoral (ANEL) et le Cerema ont lancé un appel à partenaires dans le but d'accompagner des projets innovants autour de la gestion intégrée du littoral en vue de s'adapter aux évolutions climatiques. 19 collectivités ont été désignées, et bénéficieront de l'expertise du Cerema pour expérimenter et valoriser des démarches intégrées d’aménagement du littoral.
Extraordinaires réservoirs de biodiversité, en termes de reproduction, d’alimentation, de repos pour les espèces résidentes ou migratrices, les milieux humides des territoires de l’Outre-mer remplissent multiples fonctions leur conférant des valeurs biologiques, hydrologiques, économiques et sociologiques.
Selon les chiffres de l’Office français de la Biodiversité, la Guadeloupe est la région de France où le prix du mètre cube d’eau est le plus cher, loin devant la Martinique et le reste de l’hexagone.
10 nouveaux territoires ont rejoint l'appel à partenaires de l'Association Nationale des Elus du Littoral (ANEL) et du Cerema. Un point d'étape a été fait le 17 mars 2021 par, Pascal Berteaud, directeur général du Cerema et Jean-François Rapin, président de l’ANEL.
La lenteur des tribunaux face à ce désastre environnemental provoque l’exaspération croissante des Antillais. Le plan présenté mercredi par le gouvernement suscite des réactions mitigées en Guadeloupe et en Martinique.
Le Gouvernement a présenté le quatrième plan chlordécone 2021-2027. Il vise à renforcer les mesures de protection des populations contre la pollution à cet insecticide en Guadeloupe et Martinique.
Le dossier de l’eau connaîtra de vrais évolutions au cours des prochains mois. Il s'agit de trouver une solution pour le point sensible de Séguineau au Lorrain, des travaux pour améliorer la distribution et la nouvelle gouvernance pour gérer l'eau en Martinique.
En ce moment, une équipe de chercheurs en sciences humaines et sociales se mobilise en Martinique et vous propose de participer à un questionnaire en ligne afin de mieux connaitre votre lien avec l’environnement naturel. Soutenus par les partenaires locaux (ODE – Conservatoire du littoral – Parcs Naturel – Parc naturel Marin, – CIRAD – Collectivités territoriales), nous essayons de mieux comprendre votre lien avec la nature et l’eau (rivières, mangroves et récifs coralliens).
C'est un label qui rassure avant les vacances d'été. Le Pavillon Bleu garantit une eau de qualité et des plages et ports propres, pour se baigner ou se reposer en toute tranquillité. Le drapeau, qui fête ses 35 ans cette année, est décerné ce mardi à 401 plages et 106 ports de plaisance.
Le débit d'eau des rivières s'amenuise. Les captages sont en souffrance. Le maire du Gros-Morne tire la sonnette d’alarme. Gilbert Couturier a fait, mercredi 20 mai, le point sur la situation sans précédent. "Il y a risque de pénurie dans les jours à venir".
Selon une prévision rendue publique jeudi par le ministère de la Transition écologique et solidaire, plus de la moitié des départements français sont exposés à un risque de sécheresse estivale.
La crise sanitaire démontre la nécessité d’une reconnaissance juridique du droit à l’eau potable et à l’hygiène pour tous sur le territoire, tant métropolitain qu’ultra-marin, estime un collectif d'associations.
Au JO de ce matin se trouve l’arrêté du 30 avril 2020 précisant les modalités d’épandage des boues issues du traitement des eaux usées urbaines pendant la période de covid-19 (NOR: TREL2011136A)… qui synthétise ce qu’on connaissait en la matière, mais avec quelques ajustement et enfin une base juridique (prise en compte dès 1% d’eaux résiduaires domestiques ; pas d’épandage sans hygiénisation préalable sauf boues antérieures au Covid-19 mais avec enfin sur ce point une règle claire et une table des dates à prendre en compte par département ; mesures de surveillance…). Reprenons tout ceci en détails.
L’est de la France et l’Europe centrale ont connu un début de printemps dramatiquement sec. Les sols sont soumis à rude épreuve, d’autant plus que les épisodes de sécheresse se sont multipliés ces dernières années. Pour les céréales hivernales, le mal est fait.
Les coupures d'eau tournantes en sont la preuve. La Martinique est touchée par une forte sécheresse en ce carême 2020. Météo France le confirme également, le mois de mars 2020 était l'un des plus sec de ces 80 dernières années.
Les données de l'artificialisation ont été mises à jour. La rétrospective 2009-2018 montre qu'après une baisse en 2016, la dynamique de l'artificialisation des sols est repartie à la hausse.
La colonisation rapide par Typha domingensis, une des espèces du genre Typha largement répandue sur le globe, de divers milieux aquatiques d’eaux douces ou saumâtres de la Guadeloupe commence à préoccuper les institutions chargées de la protection de la biodiversité de l’île. Dans ce cadre, un récent rapport (Imbert et Taureau, 2019) fait le point sur la situation en Guadeloupe. Quelle dynamique de l’espèce est observée sur l’île et quels sont les moyens de gestion disponibles ? Qu’en est-il de la valorisation énergétique du Typha, expérimentée dans certains pays africains ?
Les résultats montrent qu’aucun dépassement des normes règlementaires fixées (0.1 microgramme par litre) pour les pesticides n’est relevé. Ainsi, la qualité de l’eau mesurée au robinet est conforme à l’ensemble des normes pour 100% des échantillons analysés.
Depuis 2018, le Pôle-relais zones humides tropicales a mis une énergie toute particulière à poursuivre et amplifier son effort de sensibilisation et de formation des acteurs cibles à l’importance de la conservation des zones humides, en développant notamment son propre jeu d’outils de communication afin de pouvoir répondre parfaitement aux enjeux ultramarins. Ce travail de partage de connaissances et d’expertise s’est notamment structuré autour d’un public particulier, celui des décideurs : il a été en effet clairement noté un impact significatif du manque de sensibilité des élus à l’égard des zones humides. C’est donc sur cette cible prioritaire que le pôle-relais a souhaité concentrer ses efforts ces 2 dernières années, à travers l’élaboration d’un guide juridique présenté sous la forme de classeurs spécifiques à chaque territoire de l’Outre-mer.
Le collectif Zéro Chlorédécone, Zéro Poison a dressé un bilan de son action à destination des fournisseurs d'eau potable. 150 personnes ont déjà envoyé des mises en demeure à leur distributeur d'eau pour réclamer une meilleure qualité.
La commission d'enquête de l'Assemblée nationale a adopté son rapport sur le pesticide qui a contaminé les Antilles. Ses membres réclament la création de deux fonds d'indemnisation : pour les victimes et pour la réparation des préjudices économiques.
Après six mois d’auditions, la commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation aux Antilles du chlordécone, pesticide dangereux qui a pollué les sols à long terme, rend mardi ses conclusions. L’Etat est le « premier responsable » du scandale du chlordécone aux Antilles. Telle est la conclusion sans appel de la commission d’enquête parlementaire mise en place pour faire la lumière sur ce « désastre sanitaire et environnemental » qui frappe la Guadeloupe et la Martinique.
La Martinique est une île tropicale où l'eau est abondante. Pourtant, elle peut en manquer, surtout pendant la période sèche du Carême. À cette inégale répartition dans le temps s'ajoute une inégale répartition dans l'espace entre le Nord et le Sud de l'île. La filière d'adduction et de traitement n'a pas toujours été modernisée aussi vite que les besoins ont crû, et seul un mode de gestion plus efficace assurera aux Martiniquais un accès à l'eau pérenne, équitable et financièrement acceptable.
Le Pôle-relais zones humides tropicales, co-piloté par le Comité français de l’UICN et le Conservatoire du Littoral, lance sa nouvelle application dédiée aux mangroves des outre-mer, ROM (Réseau d’Observation et d’aide à la gestion des Mangroves). « Cet outil digital permet aux gestionnaires, opérateurs, étudiants et toute personne intéressée par les mangroves de s’entraîner à reconnaître les différentes espèces de palétuviers qui constituent la mangrove, et de signaler des dégradations sur ces milieux fragiles », indique le Comité français de l’UICN sur son site.
Nos rivières sont en piteux état. L'ARS (Agence Régionale de Santé) diffuse des messages exhortant la population à ne pas consommer nos crustacés d'eau douce. il reste encore de nombreuses sources de contaminations dans nos rivières.
L’audition de la ministre des Outre-mer par la commission Letchimy, mardi 15 octobre 2019, a confirmé le souhait du gouvernement de tirer au clair les circonstances du scandale du chlordécone. Il reste à passer de la parole aux actes.
Face à l’impact humain et les aléas naturels sur ces milieux naturels, les mangroves sont de plus en plus fragilisées. C’est le cas de la mangrove de la baie de Fort-de-France qui subit des dégradations plurielles. Quelles solutions pour ralentir les effets de cette dégradation? Une expertise de Pascal Saffache, Professeur des Universités en Aménagement, et de Jihane Sicou, titulaire d’un master de géographie de l’UQAM pour Outremer360.
Les dirigeants d'une société de carénage, le maire de la commune du Marin et l'ancien directeur de la mer ont été mis en examen par le parquet de Fort-de-France.
À partir de ce lundi 16 septembre 2019, nous nous apprêtons à vivre 6 jours riches. Mais le seront-ils en révélations ? La commission d'enquête parlementaire sur le chlordécone va entamer un marathon d'auditions en Martinique puis en Guadeloupe.
La décision est tombée ce mercredi 19 juin 2019. La SMDS (Société Martiniquaise de Distribution et de Services), le concurrent malheureux, avait déposé un recours devant la juridiction. Son directeur général avait estimé le marché irrégulier.
À quelques semaines de la passation entre la SME et la SMDS, le nouveau distributeur ne devrait pas rester en place très longtemps, puisqu’une régie pourrait voir le jour en 2023, selon le souhait des élus communautaires de Cap Nord.
Générations futures a présenté le 16 avril dernier une enquête originale sur la présence de pesticides perturbateurs endocriniens suspectés dans les eaux de surface en France.
Le comité citoyen du Sud dénonce le prix excessif de l’eau dans la zone. Des factures salées sans la moindre explication de l’Espace Sud, gestionnaire de la ressource sur le territoire. Un expert apporte son éclairage.
Le Parc Naturel Régional de la Martinique a le plaisir de vous présenter son nouveau livret pédagogique sur les mangroves de Martinique ! Ce livret vous expliquera tout ce qu’il faut savoir sur les mangroves. Vous pourrez ainsi apprendre à reconnaître les différents paysages constitutifs de la mangrove et à identifier les différentes espèces de palétuviers de l’île. Pour vous familiariser avec la diversité faunistique observable dans ces milieux, de nombreuses illustrations de plusieurs espèces caractéristiques des mangroves (oiseaux, poissons, crabes…) vous sont proposées. La Paruline jaune, le Crabe des palétuviers ou encore le Papillon à quatre yeux n’auront bientôt plus de secrets pour vous !
Coupures tournantes, arrosage des exploitations un jour sur deux, interdiction de laver son véhicule chez soi... ce sont les principales mesures prises par les autorités pour pallier le manque d’eau en Martinique. Une réunion de crise s'est tenue mercredi 27 mars à la préfecture.
A l'initiative du député (LFI) de La Réunion Jean Hugues Ratenon, une proposition de résolution parlementaire vise à créer une commission d'enquête sur l'accès à l'eau potable dans les Outre-mer, la qualité de l'eau, ainsi que ses effets sur la santé.
L’année 2018 a été catastrophique sur le littoral atlantique de l’île antillaise, à cause de l’invasion de sargasses, ces algues toxiques. Ce phénomène découle de la destruction des écosystèmes équatoriaux et du dérèglement climatique. La santé des riverains du littoral est toujours atteinte, l’environnement est lourdement frappé.
Pour mieux connaître et comprendre le fonctionnement et les espèces évoluant dans les nourriceries côtières, ces zones où se développent les jeunes poissons, les agents du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis expérimentent un suivi scientifique sur 5 sites pilotes.
Au motif de lutter contre la (prétendue) « surtransposition » des directives européennes dans le droit national, le gouvernement Philippe-Macron, alias les « progressistes contre les populistes », flanque à la poubelle la Directive cadre européenne sur l’eau, complément obligé de la destruction délibérée, organisée, systématique, des politiques publiques de l’eau conduite depuis quinze mois. Et sous quel motif ? "L’inertie des milieux" ! On comprend du coup pourquoi Jupiter vient d’être sacré "Champion de la terre" au royaume d’Hollywood...
En déplacement le 29 septembre en Guadeloupe, le président de la République Emmanuel Macron a réaffirmé le financement de l'Etat pour collecter les algues sargasses toxiques échouées sur les plages antillaises. Ce lundi 1er octobre, la recherche s'accélère pour valoriser ces algues brunes ou jaunes. Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l'Université des Antilles viennent de lancer un projet interdisciplinaire de recherche d'une durée de 18 mois, financé en grande partie par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Située dans le site Natura 2000 Baie et Cap d’Antibes – Îles de Lérins, l’opération d’enlèvement de récifs artificiels constitués de 25.000 pneus a pour objectif premier de restaurer le milieu marin où les pneus se sont disséminés depuis les années 70 et 80.
Une plainte pour détournements de fonds a été déposée contre la SME, la Société Martiniquaise des Eaux. Deux associations portent des accusations de détournements de fonds publics.
Une étude collaborative permet d’avancer sur l’élaboration du projet « PROTÉGER », grâce à un consortium composé d’acteurs du Parc national de la Guadeloupe, de l’Université des Antilles, de l’INRA, de l’IRSTEA, de la Région, de l’Office de l’eau et de la DEAL Guadeloupe. Un retour d’expérience est en cours avec l’Office de l’eau de la Martinique travaillant également sur cette problématique. « PROTÉGER » est découpé en plusieurs phases et vise à restaurer les continuités écologiques, tout en protégeant la population des risques encourus lors des crues.
En 2013, des agents de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) devenu Agence française pour la biodiversité ont été victimes d’une manifestation très agressive organisée par un syndicat d’agriculteurs. Deux cents d’entre eux sont venus manifester devant les locaux de l’ONEMA à Saint-Pourçain sur Sioule dans l’Allier en déversant un camion épandeur de fumier et en saccageant les locaux du service départemental. Derrière cela, des atteintes à l’environnement commises par des agriculteurs qui sont enfin sanctionnées… en 2017
Après l’abandon du barrage de Sivens, l’État a lancé une concertation locale sur un « projet de territoire ». Les auteur-e-s de cette tribune s’interrogent sur la participation d’associations écologistes à cette « expérience d’ingénierie sociale » où les pro-barrages sont majoritaires.
Du 19 juin au 13 juillet, des chercheurs vont partir en expédition pour tenter de découvrir l'origine des algues sargasses qui s'échouent régulièrement en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane. A bord de l'Antea, le navire océanographique de l'IRD, ils vont emmaganiser le plus de données possibles.
La centrale alsacienne de Rittershoffen est la première application de la géothermie profonde intégrée directement à un process industriel. La France compte sur cette vitrine et les projets en cours aux Caraïbes pour exporter son savoir-faire.
Guillaume Lorette, jeune chercheur à l'Université de Bordeaux, réalise depuis 2013, une thèse sur les sources du Toulon à Périgueux. Composées de deux émergences principales, l'Abîme et le le Cluzeau, elles constituent actuellement la seule ressource en eau potable de la ville. Cette source est exceptionnelle, car elle présente la particularité d'avoir un débit important et constant, y compris en période de sécheresse. L'étude doit permettre d'améliorer la connaissance de cet hydro système et de mieux comprendre les volumes exploitables, l'origine, sa vulnérabilité vis à vis des pollutions.
Un appel à candidatures sera lancé d’ici l’automne dans chaque territoire concerné auprès des collectivités. Les collectivités retenues dans ce dispositif de contractualisation définiront des objectifs d’amélioration, les opérations prioritaires d’investissement et de renforcement des capacités ainsi que des indicateurs d’évaluation, pour une durée de cinq ans.
En dépit du remarquable potentiel que lui offrent son domaine océanique (le deuxième au monde après celui des Etats-Unis, avec 11 millions de km2 d’eaux sous sa juridiction en métropole et dans les outre-mer) et ses quatre façades maritimes (mer du Nord, Manche, Atlantique et Méditerranée), la France a pris du retard dans cette filière prometteuse.
Le Sénat vient de modifier la proposition de loi sur l'économie bleue préalablement votée par l'Assemblée nationale. Mais qu'apporte au juste ce texte tourné vers la mer et porté par trois députés socialistes ? Environnement Magazine fait le point.
Le service « Observation et Statistiques » du Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer propose sur son site une rubrique intitulée « L’essentiel sur … », faisant le point sur un sujet d’actualité. Celui consacré aux pesticides dans les eaux a récemment été mis à jour : un focus a été réalisé sur le respect des normes par les pesticides dans les eaux souterraines. En 2013, 482 des 2 230 points de mesure, soit 21,6 %, ne respectent pas les normes de qualité DCE pour les pesticides.
En travaillant pendant des années avec son père plombier, Jean-François Lamy a été frappé de constater à quel point l'eau potable est gaspillée dans les maisons. En même temps qu'il étudiait en administration à l'UQAM, il a donc conçu une technologie pour recycler l'eau usée des bains, des douches et des lavabos afin qu'elle puisse être réutilisée dans les toilettes et pour l'arrosage des plantes. Le Centre des technologies de l'eau du cégep de Saint-Laurent l'a aidé à mettre au point un système efficace pour éliminer les odeurs et les bactéries, mais aussi facile à utiliser. Un ingénieur a ensuite aidé à automatiser l'invention. Le résultat : une machine autonettoyante, sans filtres à changer.
Depuis 2011, les côtes caribéennes subissent l’arrivée massive de sargasses. Des algues brunes qui pénalisent la pêche et l’activité touristique. En Guadeloupe, les collectivités font face à un fléau, dont elles peinent à expliquer l’origine.
Dans la famille nombreuse des sigles et acronymes en usage dans le domaine de la gestion de l’eau (Sage, Sdage, Epage, EPTB, Gemapi, PGRI…), le gouvernement a annoncé hier la naissance du petit dernier : la Socle, ou Stratégie d’organisation des compétences locales de l’eau. Il s’agit d’une conséquence de la création de la compétence Gemapi (gestion de l’eau et des milieux aquatiques et prévention des inondations) par la loi Maptam du 27 janvier 2014. L’arrêté publié hier impose d’incorporer désormais aux schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) « une stratégie d’organisation des compétences locales de l’eau ».
Oui ! mais avec des réserves sur le projet actuel. Un parc marin devrait réellement protéger le milieu marin de l’économie liée à la mer en la régulant.
Organisées au sein de la Coordination nationale des associations de consommateurs d’eau (CACE) depuis le début des années 90, les pionnières du militantisme pour l’eau en France ont dressé le 1er décembre 2015 à Ternay, à l’occasion de leur assemblée générale annuelle un bilan et surtout un panorama des nouveaux défis auxquels leurs membres sont confrontés.
Dans la commune de Rivière-Pilote, la plus touchée, l'eau a dépassé par endroit les 2m80, raconte Martinique 1ere. Plus que lors du passage du cyclone Dean en 2007, selon les sinistrés.
A l'issue d'un comité interministériel de la Mer (CIMer) organisé à Boulogne-Sur-Mer jeudi, le Premier ministre a fait quelques annonces qui pourrait permettre de lancer une véritable politique de la mer. La France possède le deuxième domaine maritime mondial, seulement devancée par les États-Unis.
Bien loin des zones de transit et de pontes des tortues, s’est ouvert, à Paris ce 8 septembre 2015, à la Maison des Océans, le second colloque national sur les tortues marines.
En matière d’aménagement de l’espace, le jeu complexe de conflits/coopération entre logiques d’actions au niveau du territoire pose des problèmes de coordination et d’arbitrages entre projets portés par les acteurs. À quel acteur donner la priorité d’actions ? L’intérêt de la méthode de l’Évaluation Logico-Hiérarchique (ELH) est de proposer une règle de coordination basée sur la qualification et la hiérarchisation des enjeux soulevés par la gestion de l’environnement sur un territoire, afin de minimiser les risques de conflits entre logiques d’actions. L’objectif de l’article est de présenter les apports de cette approche et son opérationnalité au travers d’une application à la gestion du paysage dans une commune rurale.
Les services de l'État en mer plaçaient beaucoup d'espoir en la pose d'une bouée anti-sargasses dans la baie de Trinité. Après les passage des tempêtes Danny et Erika, l'installation est à la dérive.
L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), en partenariat avec la région Guadeloupe, lance un appel à projets pour collecter et valoriser les algues sargasses présentes sur l'île.
L'Aduem (Association de Défense des Usagers de l'Eau en Martinique) continue à se mobiliser pour dénoncer les nouveaux tarifs du Siscm et de la SME qui placeraient les prix de l'eau pour les usagers de sud « parmi le plus élevé de France » .
Le site des pluies extrêmes recense des éléments météorologiques et historiques sur les épisodes pluvieux remarquables. Il permettait jusqu’à présent de découvrir des records de pluviométrie ou des données plus quotidiennes concernant la France métropolitaine. Depuis le 23 juin 2015, le site s’est étendu aux départements d’outre-mer (DOM) : il est dorénavant possible d’accéder aux données concernant la Guadeloupe et ses îles, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte.
La plupart des rivières martiniquaises et des eaux souterraines sont touchées par une pollution aux pesticides. C'est ce qu'il ressort du bilan 2012-2013 de la qualité des eaux en Martinique, réalisé par l'Office de l'eau (ODE). "Environ 80 tonnes de substances actives de produits phytosanitaires sont utilisées chaque année en Martinique", explique l'ODE. Une soixantaine de substances actives a été détectée dans les rivières.
L’Office De l’Eau (ODE) est chargé du contrôle de la qualité des rivières, des eaux souterraines et littorales de la Martinique. Le bilan pour les années 2012-2013 vient de paraître. Depuis 2011, la tendance est à l’amélioration pour la qualité biologique des rivières. Pour les eaux souterraines, les concentrations moyennes en nitrates enregistrées diminuent de 2009 à 2013.
L'alerte sécheresse est active depuis ce vendredi (15 mai). Les pluies observées courant avril n'ont pas suffit à atténuer la baisse sensible des cours d'eau. Notre production d'eau potable dépendant à 90% des rivières, il faut rapidement mettre un frein à la consommation du précieux liquide.
Quel point commun entre la Martinique et l'Indonésie ? Elles ont une richesse marine encore inexploitée : la différence de température entre l'eau en surface et l'eau profonde. Deux entreprises françaises vont bientôt l'utiliser pour produire de l'électricité.
La Ministre de l’Écologie a chargé le centre de ressources du protocole SPAW (protocole sur les aires protégées dont le centre de ressources est basé en Guadeloupe) d’un travail sur la connaissance des origines, des impacts et des moyens de contrôles des algues brunes.
A partir du 24 avril prochain, la caravane pédagogique Seine-Normandie de Surfrider Foundation Europe commencera un parcours de sensibilisation comprenant six étapes majeures entre Châtillon sur-Seine et Rouen, où il s’achèvera le 31 mai, en passant notamment par Paris où elle présentera de nombreuses animations à la Villette ainsi qu’une conférence. Tout au long du parcours, la caravane se concentrera sur la thématique des déchets aquatiques, contre lesquels Surfrider continue sa lutte ! Elle alternera ainsi Initiatives Océanes, sensibilisation auprès du public et animations pédagogiques avec divers partenaires. L’objectif : faire prendre conscience aux riverains que ce problème ne se réduit pas au littoral mais nous concerne tous.
Ce samedi, la ministre de l’Ecologie signera enfin le décret de création du septième Parc Naturel Marin français, celui de l'estuaire de la Gironde et des Pertuis charentais, le plus grand de métropole ! Après un abandon de 5 ans, France Nature Environnement et ses associations membres la LPO, la SEPANSO Gironde, Nature Environnement 17, Ré Nature Environnement, Vendée Nature Environnement et Coorlit 85, mobilisées depuis le début du projet, saluent cette bonne nouvelle mais restent exigeantes concernant les objectifs et la gouvernance du parc et s’inquiètent des moyens humains et financiers qui seront déployés. Explications.
Le Syndicat Intercommunal du Centre et du Sud de la Martinique (SICSM) et le BRGM ont réalisé un programme de prospections hydrogéologiques dans le but de disposer d’une ressource en eau de proximité pour l’alimentation en eau potable de la moitié sud de l’île en situation de crise (étiage sévère, post catastrophe naturelle).
Jean Luc Touly est un syndicaliste francais, considéré comme le spécialiste des affaires de corruption dans la gestion de l’eau. Suite à un séjour dans notre pays, nous l’avons rencontré. Le constat qu’il fait est sans appel. Aucune transparence dans la gestion, les multinationales s’abreuvent se sucrent et « profitent » en harcelant les citoyens avec des factures incroyables. Les réseaux sont en très mauvais état ; la potablité de l’eau est souvent médiocre Et pire du pire, les élus, à de rares exceptions, s’en fichent, car ils profitent des largesses et petites faveurs des multinationales à qui ils ont confié la « gestion » de notre eau. Outre cette interview nous re -publions, un extrait du Rapport de la cour des comptes de France sur l’argent de l’eau et ce a quoi il sert en Guadeloupe... Edifiant.
L’analyse de la vulnérabilité du réseau d’alimentation en eau potable de la Martinique vis-à-vis des glissements de terrain, pour prévenir un événement aussi catastrophique que celui qui avait paralysé l’alimentation d’une partie de l’île en 2009, est un enjeu important. Cette évaluation prend en compte conjointement l’aléa glissement de terrain, la vulnérabilité du réseau et l’importance des enjeux concernés.
En Martinique, près de 1265ha de mangrove ont été affectés au Conservatoire du littoral en début d’année 2015 dans le cadre d’une convention entre l’Etat et l’établissement public.
L'Agence régionale de santé a contrôlé 62 sites de baignade en mer et en eau douce sur la saison 2013-2014. Si la qualité de quatre d'entre eux a été jugée "insuffisante", à cause du reflux des eaux usées, globalement la tendance est à l'amélioration.
Après la mise en ligne du référentiel géographique des obstacles à l'écoulement sur l'atlas-catalogue du Sandre l'année dernière, le référentiel * alphanumérique des obstacles à l'écoulement est désormais disponible sur le site web.
La station d'épuration de Saint-Pourçain-sur-Sioule (03), achevée en 2012, sera la première des stations d'épuration à intégrer le traitement des micropolluants en France où leur traitement n'est pas encore obligatoire contrairement à la Suisse. La solution fournie par Xylem consiste à combiner l'ozone avec un biofiltre pour augmenter l'abattement des micropolluants et élargir les types de polluants traités.
Le référentiel * des lieux de surveillance s'enrichit progressivement et comprend désormais les lieux de surveillance des eaux littorales de Mayotte, qui viennent s'ajouter aux plus de 3400 lieux de surveillance répartis sur la Métropole, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.
En Martinique, la baie de Fort-de-France, à la biodiversité exceptionnelle, est menacée par le projet d’extension du port actuel, pourtant sous-utilisé. Un projet absurde qui va à l’encontre des avis défavorables des commissions environnementales et qui avance sans aucune consultation, le débat public ayant été escamoté. Les associations et les citoyens sont mobilisés.
La ministre Ségolène ROYAL a annoncé ce jour, à l’issue du Comité national de suivi de la Stratégie nationale biodiversité, le nom des trois préfigurateurs de la future agence française pour la biodiversité : Olivier LAROUSSINIE, directeur de l’Agence des aires marines protégées, Gilles BŒUF, président du Muséum national d’Histoire naturelle et Annabelle JAEGER, conseillère régionale PACA et présidente de l’ARPE (Agence régionale pour l’environnement et l’écodéveloppement). Hubert REEVES sera le parrain de cette nouvelle agence en devenir.
Depuis 2005 en Martinique, conformément à la délibération du 16 décembre 2004 de son conseil d’administration, l’Office De l’Eau face à la pollution intempestive des rivières et plus particulièrement celle générée lors de la période des grandes vacances, l’Office De l’Eau s’est positionné en précurseur, en organisant la première opération « Rivières Propres » pour sensibiliser les citoyens.
Ces équipements hydrauliques, le long du Canal Gaigneron et de la Lézarde, sont destinés à protéger, contre les risques d'inondations, d'un côté la zone industrielle du Lamentin et de l'autre l'aéroport Martinique Aimé-Césaire.
Des membres de la régie de la communauté du Centre de la Martinique se trouvaient, jeudi, entre les murs de la CASBT, afin de mieux se saisir du fonctionnement de la régie basse-terrienne.
Le 2 octobre 2014 à Fort-de-France.La mission d’étude du parc naturel marin de Martinique lance une série de rencontres avec les acteurs locaux de la mer, dans le but de définir ensemble le périmètre, les orientations et la composition du conseil de gestion du futur parc marin.
Dans le cadre de la mission d’étude pour la création d’un parc naturel marin en Martinique, l’équipe de la mission a organisé d’avril à juillet 2014 huit réunions en groupe de travail concernant le patrimoine naturel et culturel, les écosystèmes et les usages.
Retrouvez ci-dessous une compilation des synthèses de ces 8 réunions.
Il faut sauver l’un des plus belles baies au monde. Le challenge est capital… Ce sont 13 hectares de plus de récif corallien qui pourraient sauter pour remblayer l’extension du terminal de la Pointe des Grives dès la fin de l’année 2014.
Le forage « Emma-Absalon » , situé sur les hauteurs de Fond Lahayé, a été inauguré hier après-midi. Il permet de subvenir aux besoins en eau potable de 2 000 foyers.
Un décret, publié ce jeudi 15 mai au Journal officiel, définit le périmètre des bassins maritimes ultramarins et organise leur gouvernance au sein des conseils maritimes ultramarins.
Le BRGM lance le projet ReunEM pour la cartographie des ressources et des risques géologiques de l’île de la Réunion. Objectif : scanner les 200 premiers mètres du sous-sol.
Après avoir analysé le gyre du Pacifique Nord en 2013, l’Expédition 7° Continent partira le 5 mai 2014 du Port du Marin à Fort de France, Martinique. Elle se rendra dans la Mer des Sargasses, au cœur du gyre de l’Atlantique Nord, où les courants marins créent un amas de déchets au beau milieu de l’Océan.
Le préfet de Martinique vient de prendre un arrêté pour la restriction de l'eau, jusqu'au 1er juin 2014, en raison d'un carême de plus en plus rude. Météo France prévoit à court et moyen terme un climat plus sec qu’en moyenne.
Un litre d'eau potable sur cinq est perdu dans des fuites de canalisations en France, soit un total impressionnant de 1 300 milliards de litres d'eau ou 430 000 piscines olympiques par an, affirme une enquête de 60 Millions de consommateurs publiée jeudi 20 mars. Selon cette étude menée avec la Fondation France Libertés, le taux de fuite est en moyenne en France de 3 400 litres par jour pour chacun des 850 000 kilomètres de canalisations d'eau qui parcourent le pays.
Dans les Landes la justice vient de nouveau conforter Henri Emmanuelli, qui affronte avec succès depuis 20 ans le cartel de l’eau. En Martinique, retour en régie pour la moitié de la population de l’île.
Retrouvez dans ce document l'histoire des parcs naturels marins et la présentation des cinq parcs naturels marin créés (Iroise, Mayotte, Glorieuses, golfe du Lion, estuaires picards et mer d'Opale) et des trois projets en cours (Arcachon, normand-breton, Martinique).
Suite à la parution de nouveaux arrêtés, le Sandre vient de mettre à jour le référentiel géographique des zones de production conchylicole et leur classement sanitaire.
Le rapport d'analyse Évaluation de la politique de l'eau du CGEDD rendu public le 11 septembre met en lumière les difficultés de gestion des petit et grand cycles de l'eau. Zoom sur les principaux écueils identifiés.