Alors que les gestionnaires de milieux aquatiques sont régulièrement confrontés à un usage de l'histoire qui vise à affaiblir leurs projets, la thèse en science politique de Déborah Abhervé a cherché à comprendre en quoi l'histoire pouvait constituer une ressource stratégique pour la restauration écologique. Comprendre l’histoire d’une rivière, de ses usages, de ses acteurs, des conflits qui ont jalonné son existence doit ainsi permettre de mieux saisir les héritages et les attachements actuels au cours d'eau. La présentation reviend notamment sur la recherche-intervention menée avec le Syndicat du Haut-Rhône. Analyse stratégique du jeu d’acteurs et recueil d’informations historiques ont été couplés afin d’identifier les différents récits existants autour du fleuve, utilisant chacun une manière spécifique de se référer au passé. Ces éléments permettent alors de construire un positionnement et une stratégie d’action adaptée au contexte local d’intervention. La finalité de ce travail est de bâtir des récits historiques mobilisables par les techniciens et ingénieurs donnant de la cohérence aux actions qu’ils mènent. En intégrant les écosystèmes dans une histoire plus longue, l’objectif est de pouvoir raconter une histoire qui sert l’action de ceux qui les défendent, en étant bien conscients des rapports de force dans lesquels ils s’insèrent.
Chez Menelik, nous ne voyons pas la concertation comme une obligation, mais bien comme une étape essentielle de la construction d'un projet en phase avec son territoire et ses habitants. Pour mettre cette philosophie en pratique, Menelik a organisé une concertation hors-normes autour du projet de restauration de l'Arc à Roquefavour. Une assemblée citoyenne constituées d'élus, d'institutionnels et de riverains s'est réunis lors de deux ateliers en fin d'année dernière. Le premier atelier, exploratoire, s'est donc déroulé sur site, afin que les participants s'imprègnent du lieu. Le second, en salle, a permis d'échanger et de coucher les idées de chacun sur papier, afin d'alimenter le projet final.
Episode 1 de la série Méthod'eau intitulée "Les micropolluants vus par les sciences humaines et sociales" réalisée par Mathilde Soyer et co-produite par l'association ARCEAU-IdF et l'Agence française pour la biodiversité. Méthod'eau est une série scientifique de plusieurs mini épisodes.
Episode 2 de la série Méthod'eau intitulée "Les micropolluants vus par les sciences humaines et sociales" réalisée par Mathilde Soyer et co-produite par l'association ARCEAU-IdF et l'Agence française pour la biodiversité. Méthod'eau est une série scientifique de plusieurs mini épisodes.
Depuis une dizaine d’années, les articulations entre eau, technique et pouvoir font l’objet d’approches renouvelées, en particulier dans le champ de la political ecology, à travers le concept phare de cycle hydrosocial (Linton et Budds, 2014). C’est cette grille de lecture que mobilise Antoine Brochet dans son ouvrage Eaux, pouvoirs et territoires. Une histoire de l’alimentation en eau dans l’agglomération grenobloise, paru en 2023 aux Presses universitaires de Grenoble. Adapté d’un chapitre de sa thèse soutenue en 2017, il répond au constat d’un manque de travaux dépassant une approche purement technique du sujet. Pourtant, la matérialisation d’un service public d’eau potable ne représente pas qu’un défi scientifique, technique et organisationnel : elle est aussi sous-tendue par des tensions, des luttes et des négociations.
Le Furan demeure quasiment invisible au sein de la ville de Saint-Étienne. Le photographe Pierre Suchet a arpenté ses rives, de sa source (au Bessat) jusqu’à sa confluence avec la Loire (à Andrézieux-Bouthéon). Au minutieux travail de prises de vues sont conjuguées les réflexions de géographes, d’historiens… ou de spécialistes des images, afin d’examiner les rapports qui se sont établis, au fil du temps, entre les hommes et la rivière. Les photographies contemporaines rencontrent également, dans cet ouvrage, toute une variété de représentations plus anciennes. Cette approche dialogique a été consciemment choisie afin d’essayer de restituer la complexité des usages des habitants du bassin-versant et de leurs affects à l’égard du cours d’eau. Elle est aussi déterminée par le désir de pousser le lecteur à s’investir lui-même dans une forme d’investigation.
Ce nouveau fascicule propose une approche interdisciplinaire, croisant écologie, histoire et géomorphologie, pour mieux gérer ces hydrosystèmes. Il met en lumière l’urgence de projets inclusifs, tenant compte des dimensions sociales et environnementales. La crise sanitaire a renforcé l’importance des espaces naturels, rendant ces initiatives encore plus pertinentes. Enfin, il propose des outils méthodologiques pour aider décideurs et gestionnaires à relever ces défis complexes.
Christian Montès nous invite à descendre ce fleuve, du Minnesota jusqu’au delta en Louisiane, évoque les paysages divers, les villes qui le bordent, les populations qui y vivent, et même les oiseaux migrateurs qui le survolent. Il nous introduit également aux nombreux défis contemporains tels que le racisme persistant, les fortes inégalités et la pauvreté, la pollution engendrée par les hydrocarbures et la pétrochimie, mais aussi les crues que l’on tente de contenir et les phénomènes climatiques violents tels que Katrina.
Source : http://amzn.to Ajouté le 12 octobre 2022 à 10:28
Ce document est issu de l’étude « État des lieux des démarches participatives pour une gestion intégrée et durable de l’eau et des milieux aquatiques », commandée par l’Agence française de biodiversité et réalisée par les cabinets Contrechamp et Cereg (rapport final de l'étude disponible ici). Reposant sur une période d’une trentaine d’années, cette étude s’intéresse a priori à un éventail de pratiques allant d’initiatives de consultation publique à des démarches territoriales de gestion concertée, sans omettre le recours à la participation citoyenne.
Dès 1978, L’Espace et le Temps en Camargue a renouvelé de fond en comble les représentations sociales de la Camargue. À une époque où celle-ci était universellement désignée comme un “espace naturel” menacé par l’homme, Bernard Picon a démontré que les relations entre la société et la nature, médiatisées par la gestion agricole et salinière de l’eau, ont construit à la fois la richesse de ses écosystèmes et son originalité sociale et culturelle. Dans cette quatrième édition revue et augmentée, la planète Camargue apparaît comme une belle parabole pour penser les enjeux de la planète Terre. Avec la remontée du niveau marin, la population du delta est dorénavant confrontée à un changement global d’origine mondiale, qui la dépasse. Pour la première fois depuis deux cents ans elle n’a pas de prise sur les causes de ce qui lui arrive. La remontée relative du niveau marin ne relevant d’aucune gestion planétaire du changement climatique, il ne reste qu’à s’adapter localement. Mais d’irréconciliables traditions culturelles et philosophiques concernant les rapports homme-nature, clivées entre adaptation et maîtrise, réactivent soudain les conflits de gestion analysés dans cette présente édition. C’est d’une nouvelle culture, plus intégrée, que la Camargue, comme le monde, a besoin.
Après une longue période d’oubli, le regard sur la Garonne change. Depuis la fin des années 1990, le fleuve fait l’objet de nouvelles aspirations et redevient un espace de projets. Partout dans la vallée, des actions contribuent à créer de nouveaux liens entre les habitants et le fleuve. C'est ces actions qui ont aujourd'hui été mises en valeur dans le tout nouveau Classeur Garonne : des projets pour valoriser l'identité garonnaise. Cet inventaire sous forme de classeur, présente des opérations d’aménagement ou événements en lien avec la Garonne, qui favorisent la réappropriation de son patrimoine bâti, écologique, paysager et immatériel. Certains projets exemplaires de l’Estuaire y sont également présentés.
Pendant deux ans, Véronique Popinet, auteure photographe, est allée à la rencontre des hommes et des femmes qui vivent et travaillent en bord de Loire. Elle a produit des images contemporaines et familières de la Loire et de la vie sur ses rives, qui explorent les liens entre les habitants et leur fleuve à travers des usages très diversifiés et parfois étonnants. Thierry Moulat, phonographe, a recueilli les témoignages de ces riverains. Ce livre questionne aussi plus largement le rapport actuel de l'homme au(x) fleuve(s), le paysage étant l'élément révélateur de cette interrelation. Quatre co-auteurs, enseignants-chercheurs, géographes, sociologue et paysagiste, apportent leur éclairage sur ce sujet.
Source : http://amzn.to Ajouté le 23 septembre 2019 à 19:40
Les projets de gestion visant à la préservation et à la reconquête de la qualité des eaux et des milieux aquatiques s'inscrivent dans un système d'action territorial complexe. Pour agir, les porteurs de projet ont a minima besoin de savoir : Comment fonctionne le territoire ? Combien d'acteurs il comprend et quelles en sont les caractéristiques? Quels sont les jeux d'acteurs afin de construire et d'avancer dans une stratégie d'action. Le diagnostic territorial sociologique des enjeux et des acteurs (DTSEA) est une démarche utile pour aider le porteur de projet à appréhender ces éléments, en vue de la construction d'une stratégie d'action susceptible de faciliter l'émergence et la cohérence de projets de territoire. Cette publication présente l'esprit de la démarche DTSEA développée par l'Agence française pour la biodiversité (AFB) et l'Office international de l'eau (OIEau), en partenariat étroit avec les acteurs des territoires. Elle présente les concepts et les méthodes éprouvés en sciences humaines et sociales qui fondent sa rigueur scientifique et les apports des acteurs qui ont amélioré son opérationnalité. Un guide méthodologique, à rédiger et à co-construire, devrait servir de base à l'appropriation de l'outil et à la formation des acteurs.
Comprendre la relation historique entre l'homme et le fleuve, c'est mieux appréhender les questions écologiques qui se posent aujourd'hui. Les cours d'eau sont les artères de notre territoire : c'est autour des fleuves et des rivières que les hommes se sont installés. Ils y ont pêché, chassé, ont cultivé et élevé le bétail. Au fil de l'histoire, ils ont appris à utiliser la force du courant, à se servir de l'eau pour développer les échanges de marchandises et la circulation des hommes, notamment en aménageant les fleuves. Mais l'homme a aussi cherché à lutter contre la les méfaits de l'eau. Comprendre la relation duelle entre le fleuve et l'homme, entre la nature et l'homme permet d'adopter une posture moins manichéenne, et surtout d'envisager notre futur.
Source : http://amzn.to Ajouté le 21 février 2019 à 19:20
Les inondations et les crues une forme de patrimoine? C'est la question paradoxale que pose cet ouvrage à travers des dimensions sociales et culturelles. Il confronte les regards de géographes, historiens et sociologues et nous emmène dans la Loire, sur le Rhin, avec Garonne, près de la rivière des Outaouais en Ontario ou encore le long du Brahmapoutre et du Tibre, pour nous présenter une lecture patrimoniale des inondations.
Partant des travaux existants, les auteurs proposent une méthodologie originale d'évaluation de la vulnérabilité sociale et l'expérimentent dans une étude de cas. La spécificité de cette méthodologie quantitative et qualitative est de se déployer à trois niveaux : celui d'une société locale et de ses grands équilibres socio-démographiques (niveau macrosociologique), celui des collectifs humains amenés à anticiper et à gérer l'événement (niveau méso-sociologique) et celui de l'individu pris dans son contexte social et culturel (niveau micro-sociologique). Le lecteur trouvera donc à la fois une introduction conceptuelle au vaste champ de l'étude de la vulnérabilité sociale et une méthodologie socio-anthropologique pour évaluer et analyser les conséquences de catastrophes naturelles dont l'évaluation reste trop souvent réduite à leurs impacts économiques.
En prenant appui sur une iconographie riche et diversifiée, ce livre propose un portrait de cette rivière unique. La Bièvre est abordée du point de vue de son écosystème, de ses usages et leurs conséquences (industries, métiers, artisanat et loisirs), des transformations effectuées pour la maîtriser et la soumettre aux besoins et obligations des riverains ainsi que ses enjeux économiques, techniques, symboliques et culturels.
Sur cette île formée par la rencontre du Rhône avec la Méditerranée, les transformations sont rapides et brutales. Au fil du temps, les hommes n'ont pu y travailler et y vivre sans agir sur le milieu. Au fil de l'eau, leurs interventions, font que rien n'y est totalement naturel. Mais rien non plus n'y est totalement artificiel car, dans l'espace et le temps, les lois de la nature semblent toujours s'imposer. Que l'on soit né ou venu vivre en Camargue, il a fallu résister et s'adapter pour y rester. Se sentir camarguais tient probablement à l'intensité du sentiment de liberté qu'inspire l'acceptation des contraintes qu'impose ce territoire. L'eau, le temps et les collections du Musée de la Camargue sont les fils conducteurs de cette histoire où l'homme, face à une nature hostile, produit un environnement exceptionnel reconnu, aujourd'hui, comme «sauvage»
LA LISTE DES ETABLISSEMENTS PROPOSANT DES STAGES Consultez la liste de tous les établissements proposant des stages dans les métiers de l'eau, classés par département
La gestion intégrée de l'eau et des milieux aquatiques conduit à porter une attention particulière aux perceptions et aux représentations qu'en ont les différents acteurs (gestionnaires, élus, usagers, public, etc.). Il faut dès lors s'interroger sur l'intérêt et la manière de les mobiliser dans les démarches opérationnelles de gestion. Cet ouvrage de la collection Comprendre pour agir, illustré d'études de cas, d'encarts notionnels et méthodologiques et de retours d'expériences, délivre les résultats d'une réflexion collective, entre scientifiques et gestionnaires, organisée autour des différentes étapes de l'élaboration d'un projet de gestion.
Marie Lusson a consacré une thèse ainsi qu’un film documentaire à la question des rivières. Au-delà des enjeux scientifiques, techniques et sociopolitiques liés à la restauration des cours d’eau, le film documentaire Méandres ou la rivière inventée invite à refaire monde avec les rivières, ses usagers et ses habitants – tant humains que non humains.
Alors que les problématiques autour de l’eau sont appelées à engendrer de plus en plus de frictions dans les années à venir, nous peinons encore à faire participer réellement les citoyens à ces décisions qui les concernent. Compilant des années de recherche, un ouvrage propose des approches innovantes pour rendre les processus décisionnels autour de la gestion de l’eau plus inclusifs.
Restaurer ou ne pas restaurer ? Un groupe d’experts du Réseau des zones ateliers françaises, coordonné par INRAE, a fait le point sur l’état des connaissances scientifiques concernant la restauration de la continuité écologique des cours d’eau. Il a identifié 10 points de vigilance. Les scientifiques montrent la nécessité d’intégrer les enjeux socio-économiques, en plus des enjeux biophysiques, lors de la mise en œuvre des projets de restauration, et d’inclure les différentes parties prenantes tout au long du processus.
En France, depuis quelques années, les conflits d’usages autour de la ressource en eau se multiplient et durcissent, accentués par les situations de pénurie et de restriction de plus en plus fréquentes en période estivale. Au cœur de la discorde entre agriculteurs et écologistes, la construction controversée du lac d’irrigation de Caussade illustre bien la « guerre de l’eau ». À partir de cet exemple, les auteurs de l’article font un point sur la législation française et européenne en matière de lac collinaire et révèlent en quoi ces nouveaux conflits d’usages questionnent la place de l’eau en tant que bien commun.
Après avoir discuté dynamique de population salmo en février 2022 avec Laurent Garmendia (directeur de la FDAAPPMA09), nous restons cette année encore dans les Pyrénées centrales où nous avons rencontré un voisin, Olivier Plasseraud, pêcheur hydrobiologiste multi-casquette du 31, pour parler sociologie, évolution du loisir pêche et perspectives ! Une discussion dense et passionnante que nous partageons aujourd'hui avec vous.
Notre étude explore la co-construction d’un suivi participatif des rivières au Québec impliquant un ensemble d’acteurs, dont des volontaires. Notre analyse montre une hétérogénéité d’attentes et d’enjeux par rapport au projet de suivi participatif, même si sa finalité générale, à savoir une meilleure prévisibilité des aléas de crues, n’est pas remise en cause. Nous mettons aussi en évidence certaines tensions apparues au cours du processus, notamment autour des types de mesure et de leur mise en œuvre.
Membre d’un réseau d’agronomes engagés, un participant nous raconte les apports comme les limites d’un colloque organisé par FNE et la mairie de Paris les 7 et 8 novembre 2022.
LeLe maïs, grand consommateur d’eau, les mégabassines pompant dans les nappes souterraines… Après un été de sécheresse record, le secteur agricole est sommé de faire évoluer ses pratiques. Mais comment ? Au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), à Montpellier, des scientifiques travaillent depuis plus de vingt ans sur les modes de production des pays méditerranéens et tropicaux face aux changements climatiques et sur ce qui pourrait être transposé sous nos latitudes. Entretien croisé avec deux d’entre eux, le chercheur en science politique Pierre-Louis Mayaux, coauteur du livre Les Politiques de l’eau (éditions Lgdj, 2019), et Marie Hrabanski, chercheuse en sociologie politique.
La participation signifie que les citoyens et les usagers, y compris les groupes qu’ils forment à travers les organisations de la société civile, jouent un rôle actif dans le processus décisionnel. Quelles sont les formes de participation ? pour quels bénéfices ? quelles sont les limites fréquemment rencontrées et les conditions pour les dépasser ? Ces interrogations font partie des questions qui ont été abordées lors de la session en ligne organisée par la Coalition Eau et Action Contre la Faim le 25 août 2022, dans le cadre de la Semaine mondiale de l’eau.
L’une des premières causes de mortalité dans le monde à l’horizon 2050 pourrait bien être les infections par des bactéries résistantes aux antibiotiques. Des questions se posent sur la présence de ces bactéries résistantes dans l’environnement, notamment dans l’eau, et leur rôle dans la diffusion de l’antibiorésistance chez l’humain. Une équipe de recherche montpelliéraine travaille sur le sujet.
Pendant deux ans, une cinquantaine d'experts ont étudié la littérature scientifique pour faire le point sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur les écosystèmes. Le bilan est inquiétant, mais des solutions existent pour l'améliorer.
Si nous sommes bien informés que la « majorité des activités du monde occidental ne seraient ni écologiquement ni socialement soutenables » et que la raison principale revient à la déconnexion des systèmes et des équilibres naturels, nous pouvons cependant rester collectivement dépourvus de solutions autres que les simplistes « faire pipi sous la douche » et « trier ses déchets ». La recherche conduite par Fabien Esculier remet nos espoirs à leur place (imaginative et constructive) en nous invitant à détourner l’urine du système actuel d’évacuation des eaux et des excrétats, et à aller plutôt, comme le disait sa grand-mère gaspésienne, « faire pipi dans la rhubarbe ».
Nous allons parler dynamique de population salmo et réglementation pêche, sur fond d’attentes et revendications des adhérents. Débutons cette série de 3 (longs) articles visant à mieux comprendre les tenants et aboutissants de la gestion de la pêche de la truite en France en 2022.
Cet article se concentre sur la gestion de la rareté de la ressource en eau dans deux métropoles de l'Ouest aride des États-Unis confrontées à une intensification des sécheresses et à un stress hydrique accru. S’appuyant sur un terrain qui fait jouer à l’extrême les problématiques socio-écologiques de la pénurie, ce travail de recherche propose de considérer les villes de Phoenix et de Tucson comme des laboratoires de l’adaptation urbaine au changement climatique, pour explorer les différentes modalités d’adaptation à la rareté de la ressource en eau.
Ce cours vous donne les clés nécessaires pour vous aider à décrypter ce milieu qu'est l'océan : son fonctionnement et son rôle, la diversité des organismes qu’il abrite, les ressources dont bénéficie l’Humanité et pour vous aider à comprendre les problématiques actuelles et les défis qu’il faut relever pour sa préservation.
Sur deux sites de l’université Aix-Marseille, une étude est lancée en vue de désimperméabiliser et de permettre à l’eau de s’infiltrer. Une équipe pluridisciplinaire travaille à la définition de solutions efficaces et à leur démultiplication sur d’autres campus.
Les recherches sur l’eau, tant dans leurs dimensions matérielles qu’idéelles, font l’objet d’un renouvellement dans le champ des sciences humaines et sociales. Ceci est à mettre en relation avec les défis majeurs actuels et futurs et les enjeux inédits que pose la gestion de l’eau. Dans un contexte de changements globaux qui accentue certains enjeux et en suggère de nouvelles hiérarchies à toutes les échelles spatio-temporelles, les questionnements évoluent, les valeurs sont bousculées, la gouvernance et l’action se réinventent. Ce numéro propose d’interroger comment se construisent aujourd’hui les connaissances et savoirs pour penser la gestion territorialisée de l'eau et des milieux aquatiques ?
À Montpellier, l'Université et l’Unesco ont inauguré un centre de recherche international sur l'eau qui prendra totalement forme en 2022 grâce au projet Hydropolis.
Source : http://actu.fr Ajouté le 07 février 2021 à 18:36
La pêche associative traverse une zone de turbulence dont la durée et l’ampleur se révèlent inédites. Initiée avec l’opération de promotion sur le Tour de France, puis avec l’annonce de l’augmentation de la carte de pêche interfédérale de 4 euros, la polémique ne cesse désormais plus d’enfler depuis les épisodes de confinement et ses décisions arbitraires qui ont contraint les pêcheurs français à plier les gaules pendant de longues semaines. Dans un pays toujours marqué par sa mythologie révolutionnaire, les appels à couper les têtes se multiplient. Le torrent de fiel sur les réseaux sociaux ne se tarit pas, encouragé il est vrai par certains médias toujours plus prompts à hurler avec la meute plutôt qu’à proposer du contenu de qualité à leurs lecteurs.
Candidature avant le 31 mars 2021.
Autour de compétences “historiques”, la volonté est d’apporter un appui le plus large et complet possible : hydrologie, fonctionnement des écosystèmes, sociologie, histoire, urbanisme, aménagement du territoire, santé, traitement des eaux, économie, hydrogéologie, géographie, psychologie sociale, droit de l’environnement, transfert de polluants, microbiologie, chimie…
Dix ans déjà ! Le 19 juin 2010, un drôle de cercueil était porté au son d’une macabre trompette dans les rues d’Ornans. C’était la Loue qu’on enterrait. Quelques mois plus tôt, des cadavres de truites endeuillaient la rivière. Ravagés par la Saprolegnia, les poissons flottaient ventre à l’air sur fond de rivières encrassés. Pourquoi mourraient-ils en si grande quantité alors que, paradoxalement, les services de l’Etat certifiaient que l’eau de la Loue était de « bonne qualité » ?
Biologistes, hydrogéologues, écotoxicologues, chimistes, archéologues… de l'Université de Franche-Comté reprennent la plume pour que soit « mis un terme définitif à ces pratiques qui artificialisent et simplifient un patrimoine paysager qui fait la réputation de notre région, détruisent irrémédiablement des milieux d’une grande richesse biologique et favorisent la pollution des cours d’eau ». Il y a quelques semaines, l'Agence régionale de la Biodiversité avait également saisi le représentant de l'Etat.
À l’embouchure de la Loire, de l’amont de Nantes à Saint-Nazaire, le lit majeur du fleuve est composé de diverses zones humides. Cet espace est le lieu de nombreuses activités palustres, soumises aux aléas du fleuve : variations de débits, marées, flux sédimentaires et biologiques. Une recherche éco-anthropologique est actuellement en cours sur cet espace, visant à décrire certaines pratiques et certains usages, et leur place dans la gestion effective de l’écosystème de la Basse-Loire.
Les zones d’expansion des crues dans le projet urbain : comment gouverner la multifonctionnalité de ces zones humides aux franges des villes ? Le cas de l’île Saint-Aubin (Angers)
La terrible marée noire brésilienne a atteint 112 villes dans dix États. Coup dur pour les pêcheurs, incapables de travailler et de se nourrir. Pour les aider, des bénévoles nettoient les plages. Le gouvernement, lui, nie la gravité de la situation.
Après Strasbourg, Montpellier et Nanterre, c’est Lyon et son Université, les 5 et 6 septembre 2019, qui ont hébergé la quatrième édition des Doctoriales en sciences sociales de l’eau. Dans ce domaine particulier de la recherche scientifique caractérisé par une diversité d’approches et de sujets d’études, ce rendez-vous quasi annuel et francophone s’est donné pour double ambition de dresser un panorama de thèses récentes ou actuellement en préparation et de mettre en relation doctorant-e-s et chercheur-e-s expérimenté-e-s dans un cadre qui stimule l’interdisciplinarité.
Partenaire du projet LIFE-ADSORB, destiné à tester une solution pour réduire les charges de polluants des eaux pluviales via des filtres plantés de roseaux, le Cerema a participé le 11 mars 2019 à une visite du prototype (filtre planté innovant pour le traitement des micro-polluants des eaux de ruissellement pluvial) en cours de construction dans le Bois de Boulogne à Paris.
Depuis le milieu du XXe siècle, de grandes villes ont amorcé un processus de reconquête des fleuves. Cette démarche se traduit le plus souvent par le paysagement des berges, rendues aux citadins, et la valorisation immobilière des terrains jadis occupés par des installations industrielles et portuaires. Plus rares en revanche sont les métropoles qui s’essaient à la renaturation des petites rivières urbaines. Dans le cas de la Rize, rivière lyonnaise aujourd’hui enterrée en aval du canal de Jonage, il s’agit d’aller bien au-delà en imaginant un avenir à cette rivière que les ingénieurs d’autrefois ont mis à l’envers : en effet, elle se confond par endroit avec les égouts et ne s’écoule plus dans le Rhône, son exutoire !
Géographe, professeur émérite à l'Université de Lyon, membre honoraire de l'Institut universitaire de France, il a été responsable de la Zone Atelier Bassin du Rhône et a publié de nombreux ouvrages scientifiques sur la morphodynamie fluviale et l'écomorphologie de cours d'eau en France et de différents pays du globe.
Une étude interdisciplinaire[1]menée depuis 2015 s’intéresse à l’impact écologique et sociologique de la prolifération de ce gélatineux dans les étangs de Berre et de Camargue.
La prolifération des algues vertes sur certaines plages bretonnes témoigne d’un phénomène de pollution en pleine recrudescence sur la planète : l’eutrophisation. Une expertise scientifique est publiée aujourd’hui pour faire la lumière sur les origines et les conséquences de ce syndrome d’indigestion des milieux naturels.
Une zone humide défrichée, la biodiversité saccagée, des terres agricoles dévorées, la loi méprisée : voici le projet de quatorzième golf en Gironde, à Villenave d’Ornon. Qui est inauguré ce 2 septembre 2017.
Dans un vaste pays marqué par une distribution très inégale de la ressource en eau, la Tasmanie est un cas à part : arrosée et agricole, elle a beaucoup misé sur l'hydroélectricité, jusqu'à ce qu'une controverse soulève les défenseurs écologistes de la wilderness australienne. Ce conflit, sans avoir affecté la gestion de l'eau en Australie, est devenu le symbole de l'émergence de l'environnement comme enjeu politique et juridique. Par ailleurs, il a profondément marqué la société tasmanienne et continue encore aujourd'hui à façonner le territoire.
La communauté de jeunes chercheurs organisée autour du blog « S-Eau-Ciétés » propose la mise en place d’une carte interactive sur la recherche sur l’eau en sciences sociales : « L’idée de cette carte part du constat d’une difficulté pour les jeunes chercheurs de visualiser l’ensemble des thèmes de recherches sur l’eau, identifier les laboratoires ou les organismes de recherche et même parfois connaître les personnes qui travaillent sur ces questions de l’eau dans de multiples disciplines : économie, droit, sociologie, histoire, géographie ou encore sciences politiques.
Utiliser le soleil et des bactéries pour dépolluer, un procédé innovant et peu coûteux
En collaboration avec les établissements Barre (Lot et Garonne), une équipe de scientifiques du CEA à Cadarache (Bouches-du-Rhône) a démontré l’efficacité d’un système de traitement des effluents phytopharmaceutiques par des bactéries photosynthétiques sélectionnées. La preuve de concept a été réalisée via un pilote composé de bassins de lagunage installés au sein d’une exploitation agricole de Guyenne (Clairac 47).
Les 12 partenaires de l'appel à moratoire sur les effacements d'ouvrages hydrauliques ainsi que l'Union française d'électricité se sont joints pour demander aux 6 Agences de l'eau de la métropole une saisine de leur conseil scientifique en vue de produire une évaluation de l'état de la recherche sur la question et un audit des mises en oeuvre. Voici le texte de cette demande.
Une zone humide défrichée, la biodiversité saccagée, des terres agricoles dévorées, la loi méprisée : voici le projet de quatorzième golf en Gironde. Mais le bulldozer reste travers de la gorge : écologistes et paysans se retrouvent les 17 et 18 juin pour stopper ce gâchis.
Des dizaines de questions ont été adressées à Ségolène Royal par les députés et sénateurs inquiets de la destruction des moulins et des dérives de la continuité écologique. Après un silence de plusieurs mois, les services du Ministère (c'est-à-dire la Direction de l'eau et de la biodiversité, bureau des milieux aquatiques) viennent de publier leur réponse minimaliste, copiée-collée à l'identique pour chaque élu. On y retrouve l'habituel travestissement de la réalité qui sert de communication au Ministère depuis 10 ans sur ce dossier, sa novlangue indigeste (des ouvrages "déconstruits" plutôt que détruits) et son mépris atavique (les citoyens ou leurs élus auraient avant tout besoin de "pédagogie"). L'action publique en rivière se dégrade dans l'autosatisfaction et le dogmatisme, alors que la perspective d'atteindre un "bon état chimique et écologique" des masses d'eau s'éloigne. Quand va cesser ce naufrage aussi coûteux pour les finances publiques qu'inefficace pour l'environnement aquatique?
La Fédération des Moulins de France engage une étude pilote portant sur 10 sites concernés par cette demande de mise en conformité mais actuellement objet de blocages. L’objectif de l’étude est d’identifier les tenants et aboutissants de ces blocages afin de proposer des solutions alternatives et d’en déterminer les conditions de mise en œuvre acceptables par tous. Cette mission est confiée à M. Christian Romaneix, consultant en matière de gestion des eaux superficielles et des milieux aquatiques, et ayant par ailleurs mené différentes missions d’effacement ou d’aménagement d’ouvrages hydrauliques au titre de la restauration de la continuité écologique des cours d’eau.
Neuf millions de Mexicains vivent sans accès à l’eau potable. Le gouvernement s’apprête pourtant à renforcer la politique de libéralisation du secteur, en partie responsable de la situation actuelle. Les multinationales détiennent déjà d’immenses concessions d’eau, et leurs activités entraînent pollutions, raréfaction des ressources et conflits sociaux. Les entreprises françaises ne sont pas en reste : Suez et Veolia gèrent de manière controversée des systèmes de distribution d’eau, et l’entreprise Total veut y lancer l’exploitation très polluante du gaz de schiste. Une coalition citoyenne lutte pour mettre fin à la privatisation, l’accaparement et la surexploitation de l’eau. Mais la bataille s’annonce rude. Enquête.
Préserver la qualité de l’eau nécessite de mobiliser puis de partager des connaissances multiples. Partant du constat que sur le terrain, les différents acteurs conjuguent une diversité de savoirs, nous analysons en tant que situations d’expertise des démarches de protection de l’eau sur deux aires d’alimentation de captage. Sont mis en évidence quatre points clés caractérisant les liens entre les savoirs mobilisés et les solutions construites, et permettant d’éclairer les difficultés à élaborer des solutions pertinentes localement.
Dans cet article, nous proposons d’étudier l’impact de mesures de protection de la qualité de l’eau sur l’agriculture, en revenant sur un cas célèbre, celui de Vittel (Vosges, France). Sur l’impluvium de Vittel-Contrex, dès le début des années 1990, l’entreprise agroalimentaire qui exploite les sources d’eau minérale a mis en place un dispositif de maîtrise des pollutions d’origine agricole, articulant acquisitions foncières et contractualisations avec des agriculteurs volontaires. Notre enquête, de type compréhensive, s’est attachée à analyser les jeux fonciers qui ont eu lieu, et qui ont été à l’origine de nombreux conflits, ainsi qu’à caractériser l’évolution de l’agriculture sur ce territoire, en nous intéressant aux dynamiques professionnelles agricoles qui y prennent place. En conclusion, nous discutons des limites de l’intervention croissante des acteurs industriels dans le processus d’écologisation de l’agriculture.
Formapr’eau est un nouveau portail web novateur qui référence l’ensemble des formations professionnelles continues courtes, dans le domaine des milieux aquatiques en France. Simple et rapide d’utilisation, il s’adresse aux professionnels de la gestion des milieux aquatiques désireux de se former.
Le conseil scientifique sera renouvelé en juillet 2014 et s’installera pour 6 ans. L’agence de l’eau recherche des scientifiques, chercheurs interdisciplinaires couvrant des domaines variés tels que l’hydrologie, l’hydrogéologie, la climatologie, l’écologie des milieux aquatiques et des zones humides, la pharmacologie, la bactériologie, l’économie, la sociologie…
Les agriculteurs étaient venus en nombre assister à la constitution du collectif Dessoubre. Ce samedi 22 février, la mairie du Rosureux était trop petite pour accueillir tous les participants. La réunion a donc eu lieu dans l’église, et d’un baptême on a assisté à un mariage ou plutôt à des fiançailles !
LA LISTE DES ETABLISSEMENTS PROPOSANT DES STAGES Consultez la liste de tous les établissements proposant des stages dans les métiers de l'eau, classés par département