La Durance est une rivière du sud-est de la France se jetant dans le Rhône, dont elle est le deuxième affluent après la Saône pour la longueur et le troisième après la Saône et l’Isère pour le débit. Longue de 323,2 km, la Durance est la plus importante rivière de Provence.
Rivière dite « capricieuse », autrefois redoutée pour ses crues, elle a été soumise à un effort continu d'aménagement, en particulier depuis le XIXe siècle, à des fins hydrauliques (approvisionnement en eau potable de Marseille et des villes alentour), agricole (irrigation de 75 000 ha de cultures, responsable de prélèvements pouvant aller jusqu'à 114 m3/s d'eau dans la rivière, souvent au moment de l'étiage) et hydroélectriques (avec le Verdon, 6 à 7 milliards de kWh produits par an).
Les ASA, associations syndicales autorisées, sont des établissements publics à caractère administratif, indépendants des collectivités territoriales. Elles regroupent des propriétaires fonciers, agriculteurs notamment, autour de la construction, l'entretien et la gestion d'ouvrages afin de préserver une ressource, prévenir des risques et des pollutions, ou encore aménager les cours d’eau. Le Canal de Carpentras est la plus importante ASA d’irrigation de France et dessert un territoire déficitaire, à partir de la Durance à 20 km. Différents choix stratégiques dans la gestion, la distribution, et l’entretien des ouvrages hydrauliques de ce canal historique ont pleinement participé à réduire la consommation en eau, au bénéfice de la rivière. Explications sur le terrain !
Le 1er juin 2024, le SMAVD a organisé deux tables rondes sur la thématique de la Durance face au changement climatique. Ces tables rondes ont été organisées en marge de la 5ème Fête de la Durance, évènement grand public organisé par le SMAVD qui draine chaque année plusieurs milliers de visiteurs. La première portait le constat du changement climatique sur notre territoire, ce que l'on observe aujourd'hui et ce que l'on attend pour demain. La seconde a permis de mettre en lumière les actions d'adaptations en cours et les projets à venir pour préparer le territoire au changement climatique.
Il existe des endroits où sécheresse et manque d'eau ne font pas franchement partie du vocabulaire. C'est le cas dans la plaine de La Crau, en Provence, lieu où les méthodes d'irrigation sont centenaires, mais redoutablement efficaces.
Ce sont les plus grands lacs artificiels de France métropolitaine mais leur niveau, au plus fort de l’été, n’a jamais été aussi bas. Du jamais vu, Serre-Ponçon et Sainte-Croix au régime sec. Des lacs pourtant alimentés par de puissantes rivières de montagne comme le Verdon, la Durance et l'Ubaye. Ces lacs alimentent en eau potable plus de 3 millions d’habitants de PACA. La multiplication des épisodes de sècheresse pourrait fragiliser tous les secteurs et acteurs (agriculture, villes, industriels, tourisme), pour qui cette manne est essentielle, rendant nécessaire de repenser le partage de l'eau.
Ce film est un webdocumentaire qui permet de naviguer et d'aller plus loin sur le sujet. Vous avez vu l'expo ? Vous souhaitez savoir ce qu'est un "bassin versant", approfondir votre découverte du territoire Durance, déchiffrer les enjeux humains, économiques, écologiques liés à ces milieux ? Ce webdocumentaire est fait pour vous ! Partez à la rencontre des structures et des personnes qui font ce territoire et comprenez les liens inextricables qui existent entre les rivières et ceux qui la vivent.
Un autre regard, une autre manière de se comporter à l’égard de nos rivières et en particulier de la Durance, est envisageable. Nous allons en débattre, pour cela nous vous proposerons en amont, quelques pistes de réflexions, notamment à partir des exposés de notre invité Roberto Epple (hydrobiologiste, président fondateur du réseau European Rivers Network (ERN) président de SOS Loire Vivante) mais aussi des membres de notre association (SOS Durance Vivante).
Après un hiver doux et sans neige, l'été s'annonce sec dans les Hautes-Alpes. Par précaution, EDF maintient à un niveau inhabituellement haut pour la saison le lac de Serre-Ponçon, grande réserve hydraulique pour les terres agricoles de la région.
Découvrez un test réalisé sur la retenue de Serre-Ponçon pour créer des zones d'habitats pour les poissons. En image, le suivi réalisé par la Fédération de pêche des Hautes-Alpes et l'aide de Youri KOSCHACK stagiaire à la Fédération.
Les chiffres sont édifiants : chaque année c'est l'équivalent de 6 fois la surface de Paris qui est bétonnée en France. Afin de protéger la biodiversité, la loi Climat et résilience, votée en aôut dernier, prévoit de diviser par deux l'artificialisation des sols en dix ans. Les élus vont donc devoir arbitrer plus justement entre développement des entreprises et respect des terres. Vues de France est allé à Pertuis, une petite ville du Vaucluse, où le projet d'extension de la zone d'activités économiques divise la population. Pour le maire, il s'agit d'une aubaine pour la commune mais pour certains habitants, cette nouvelle artificialisation des sols est un non-sens écologique : la guerre des terres est déclarée.
Le SMAVD a travaillé au confortement des digues à Chateaurenard et Noves à l'été 2021. Issus d'un plan général mené par le SMAVD, ces travaux se sont également imposés après les événements de crue survenus en novembre et décembre 2019.
Le SMAVD a travaillé au confortement des digues à Chateaurenard et Noves à l'été 2021. Issus d'un plan général mené par le SMAVD, ces travaux se sont également imposés après les événements de crue survenus en novembre et décembre 2019.
Toute la ressource en eau du bassin très anthropisé et aménagé de la Durance est actuellement allouée entre tous les usages productifs. A l'occasion de la journée sur les ressources en eau et changement climatique en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Thierry Rieu, Sophie Richard et Martin Laurenceau (AgroParis Tech, UMR G-eau "Gestion de l'Eau, Acteurs, Usages") présentent l'historique de la gouvernance adaptative et des politiques d'économie d'eau sur le bassin versant de la Durance.
La Fédération de Pêche des Hautes-Alpes et RTE ont engagé en 2018 par convention la réalisation de travaux de restauration de l'adoux de Barachin situé sur la Durance amont sur la commune de Champcella. Cet adoux a fait l'objet d'une expertise en 2011 dans le cadre d'une étude « Diagnostic écologique des annexes hydrauliques du bassin versant de la Haute Durance ». Ce rapport traduit l'existence d'une source permanente mais insuffisante pour s'écouler jusqu'à la Durance pour l'adoux de Barrachin. Les travaux ont consisté notamment en un curage de l'adoux sur un tronçon identifié afin de rabaisser le niveau de la ligne d'eau de fond vers le niveau de la nappe. Cette intervention a permis d'assurer une continuité hydraulique permanente sur cet adoux.
"Nous sommes des enfants gâtés, nous ne nous sommes pas rendus compte que nous vivons un miracle de l'eau." La conclusion de notre aventure avec un appel à vivre l'eau comme un trésor en partage ! Christian Doddoli, DG du Durance SMAVD (Syndicat Mixte d'Aménagement de la Vallée de la Durance) répond à Un vélo pour la Planète sur la Durance !
Dans le cadre de l’augmentation des débits réservés, EDF met en place des pulses de décolmatage du fond du lit pour redonner un caractère plus vivant à la Durance.
Cet hymne à la beauté de la nature de notre région a été tourné exclusivement sur le bassin versant de la Durance. Ce film sera projeté dans les cinémas de la région à partir du mois de janvier 2016. Ce film annonce la couleur pour une série documentaire télévisuelle sur la Durance qui est actuellement en cours de tournage par Frank NEVEU.
La multitude et le gigantisme des aménagements qui jalonnent la rivière ont modifié le régime des crues ordinaires et la compréhension qu’en ont les habitants de la vallée. Dans une logique d’amélioration de la culture du risque et de pédagogie, le SMAVD a réalisé un travail de synthèse sur la thématique des crues. Le document grand public qui en ressort a vocation à donner des clefs de compréhension aux riverains, aux élus locaux, aux agents des services publics ou encore aux enseignants. Mieux comprendre les phénomènes, les outils, les solutions mises en oeuvre et les acteurs de la gestion de crise sont autant d’atouts d’une politique de préventions des risques efficace.
Le SMAVD, avec l'aide de ses partenaires financiers et techniques, lance un bulletin biodiversité annuel sur les avancées et suivis de la biodiversité en Durance.
Dans le cadre du Plan de Gestion des Poissons Migrateurs du bassin Rhône Méditerranée et afin d'améliorer le franchissement du barrage hydroélectrique EDF de Mallemort qui correspondait à un point de blocage dans la migration trophique de l'Anguille sur la Durance, nous avons sollicité EDF pour la mise en place, dès 2003, d'une passe-piège à Anguilles afin non seulement de rétablir la continuité écologique pour cette espèce (espèce en danger critique d'extinction sur la liste rouge des espèces menacées de l'IUCN depuis 2008) mais également de permettre son suivi sur ce bassin. Avec 404 anguilles enregistrées à la passe-piège de Mallemort cette saison, les résultats sont à la baisse mais restent dans la moyenne de la chronique. Le chiffre est tout de même bien inférieur à la moyenne constatée depuis 2010.
La situation hydrologique de l’été 2019 met en lumière les modes très contrastés de gestion de la ressource en eau entre les bassins qui dépendent d’une ressource locale non sécurisée (rivières ou nappes phréatiques) et les territoires qui bénéficient des infrastructures de stockage et de transport d’eau de l’aménagement agro-industriel Durance-Verdon. Elle montre également le lien fort qui relie la gestion touristique des grandes retenues et l’agriculture irriguée d’une grande partie des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse.
Les milieux alluviaux dynamiques de la Durance fonctionnent-ils bien ? Pour suivre sur le long terme l'efficacité de ses actions de restauration du tressage actif, le Syndicat Mixte d'Aménagement de la Durance a souhaité mener des investigations sur des indicateurs biologiques pertinents traduisant le bon fonctionnement des milieux alluviaux dynamiques.
Méconnues du grand public, les rivières en tresses présentent pourtant un patrimoine naturel tout à fait exceptionnel. Leur présence et l’étendue de leur linéaire sont une des spécificités du bassin Rhône-Méditerranée.
La rareté des mesures et la complexité du terrain dans les régions montagneuses engendrent d'importantes incertitudes dans les réanalyses météorologiques de surface. L'hybridation de plusieurs réanalyses est une technique efficace pour limiter ces incertitudes. Dans le bassin versant de la Durance, deux réanalyses se basant sur des réseaux de mesures et des techniques d'extrapolation différentes coexistent, SAFRAN et SPAZM. Leur comparaison montre qu'elles sont complémentaires car les précipitations de SPAZM à une résolution spatiale plus fine que celle de SAFRAN, se basent sur un plus grand nombre d'observations en haute altitude. Cependant, SPAZM ne fournit pas l'ensemble des variables atmosphériques dont un modèle hydrologique à bilans d'eau et d'énergie a besoin, contrairement à SAFRAN. L'hybridation de ces deux réanalyses a donc été effectuée.
Ce guide de découverte sur le Calavon-Coulon, jadis Causalone, s’inscrit dans la collection, « Mémoire et culture des risques », il vous permettra de découvrir cette rivière de la montagne de Lure à la Durance, son histoire, notamment ses crues mémorielles, son aménagement. Outre le plaisir de la découverte d’un paysage et d’un patrimoine, il sera pour vous un outil précieux pour comprendre la rivière et adopter l’éco-attitude pour vous protéger en cas de crues.
Le CEA procède régulièrement à des rejets d’eau en Durance conformément à un arrêté préfectoral, ceci par le biais d’une station d’épuration. Il existe aussi des apports d’eau à la rivière par un affluent appelé le ruisseau du Ravin de la Bête qui traverse tout le site avant d’arriver en Durance. À l’occasion d’épisodes pluvieux, le Ravin de la Bête reçoit toutes les eaux pluviales et recueille les eaux de ruissellement constituant une voie de transfert vers la Durance. Sa radioactivité est surveillée par l’exploitant. C’est dans cette perspective que s’inscrit la présente étude, dite Étude Durance, menée pendant les années 2011-2013 et destinée à apprécier les conséquences possibles des activités du CEA sur le val de la rivière Durance.
À la suite des révélations de Mediapart et de Ram05 sur les dysfonctionnements non déclarés par la multinationale dans ses stations d’épuration des Hautes-Alpes, le parquet de Gap a ouvert une enquête préliminaire. Parallèlement, deux fédérations de France Nature Environnement ont porté plainte.
Pour toute tentative de restauration d’un milieu dégradé, il est nécessaire de définir un état écologique de référence. Pour l’étang de Berre a été choisi celui qu’il possédait avant le démarrage de la centrale de Saint-Chamas en 1966. Par chance cet état est scientifiquement connu par une thèse qui y consacre de longues pages. Le doctorant, Paul Mars, nous a fait un cadeau magnifique.
La situation hydro-météorologique de ces derniers mois met en péril la ressource en eau du réservoir souterrain. Ses niveaux historiquement bas ont contraint le Symcrau à alerter les services de l’État qui ont placé le département en vigilance sécheresse depuis mercredi dernier.
France Stratégie a publié ce 20 janvier l’étude sur l’évolution de la demande en eau d’ici à 2050, commandée à l’automne 2023 par Élisabeth Borne, alors Première ministre. Si les prévisions varient fortement en fonction des scénarios examinés, plusieurs tendances se dessinent dans tous les cas : une augmentation de la consommation, sa concentration toujours plus grande en été et une évolution territoriale contrastée.
Un ancien responsable d’équipe d’assainissement dans les Hautes-Alpes alerte sur des dysfonctionnements non déclarés par la multinationale. Notamment un rejet important de chlorure ferrique dans la Durance. Cette substance très acide peut être responsable de la destruction de la faune et de la flore aquatiques.
La Coordination rurale a organisé ce samedi une action symbolique en bord de Durance à Mônetier-Allemont pour alerter sur le manque d'entretien des cours d'eau, qui peuvent provoquer des inondations de leurs cultures.
Annonçant la possibilité de « raccordement à moyen terme » de 60 communes varoises, les collectivités confient au Canal de Provence un plan d’investissements de 620 millions d’euros.
Suite à la sécheresse de 2022, le SMAVD a reçu une demande de l’instance d'anticipation du risque sécheresse de leur territoire de faciliter la compréhension des données et la mise à disposition de scénarios pour que l’instance puisse prévenir plus en amont les épisodes de sécheresse. S’inscrivant dans l’action "Faciliter la mobilisation des acteurs locaux" du projet LIFE Eau&Climat, le SMAVD a mis en place une interface de consultation de données locales sur la ressource en eau.
Sept millions d'euros sont investis dans des travaux gigantesques au sud d'Avignon. Les seuils qui ralentissent la Durance seront rénovés et abaissés pour sécuriser l'alimentation en eau d'Avignon et permettre le passage des poissons migrateurs.
La situation des nappes phréatiques est très satisfaisante, du fait d’une recharge excédentaire et d’un fort soutien par les pluies printanières. Seules exceptions : le littoral du Roussillon, le Languedoc, la Corse et le sud de l’Alsace.
Pas moins de 13,9 M€ seront investis d’ici à 2030 sur des opérations GEMAPI en Vaucluse. Le département est l’un des territoires de l’Hexagone les plus exposés aux risques d’inondations. La protection des ouvrages est de mise.
L’association l’Etang nouveau dénonce les manœuvres du gouvernement et de la Préfecture qui veulent pérenniser le détournement de la Durance à des fins énergétiques, plus que jamais inepte à l’heure du changement climatique.
Jusque vers 1965, les étangs de Thau et de Berre possédaient des biodiversités comparables. Ensuite, des décisions prises pendant les « trente glorieuses » ont fait perdre à l’étang de Berre une grande partie de sa biodiversité, alors que l’étang de Thau a conservé la sienne. Mais la diminution des sédiments du Rhône depuis plusieurs années déjà, et la montée des eaux de la mer aujourd’hui, semblent condamner toutes les lagunes languedociennes, dont l’étang de Thau, car elles ne sont séparées de la mer que par de fragiles et étroits lidos de sable.
Il s’agit là d’une très bonne nouvelle concernant la recolonisation de la Durance par l’espèce. Même s’il est impossible de savoir si un seul individu ou plusieurs sont parvenus à franchir le barrage, ces données permettent d’espérer un retour de l’espèce sur l’amont de la Durance.
Le déploiement de petites centrales hydroélectriques sur les torrents alpins est en pleine croissance selon les données recueillies par Reporterre. Bien des maires sont ravis mais la biodiversité trinque.
Les gardes-moniteurs du Champsaur ont confirmé la nouvelle en début d’année : après plus d’un siècle d’absence, le castor a fait son grand retour sur le Drac amont en 2023. Si cette découverte constitue une excellente nouvelle, elle suscite également de nombreuses interrogations : comment l’espèce a-t-elle pu arriver jusque dans le Champsaur ? Autant d’hypothèses que d’objections !
Face aux défis du changement climatique et à ses conséquences sur la Durance et ses affluents (biodiversité, crues et inondations, approvisionnement en eau des trois-quarts du territoire régional), le « parlement de l’eau » du bassin de la Durance s’est réuni au grand complet ce jeudi 18 janvier, pour officiellement lancer ses travaux.
L’état des nappes phréatiques est très satisfaisant sur une grande partie du territoire, du fait d’un début de période de recharge arrosé. 56% des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles.
Avec le changement climatique, un tiers de la population mondiale devrait se retrouver confrontée à la raréfaction de la ressource en eau. Cela ne va pas sans susciter des tensions croissantes, à l’international comme à l’échelle locale, et interroge la façon dont nous gérons et utilisons la ressource en eau.
Le comité de bassin Rhône-Méditerranée, réuni à Avignon le 8 décembre 2023 sous la présidence de Martial Saddier, président du conseil départemental de la Haute-Savoie, a adopté son nouveau plan de bassin d’adaptation au changement climatique (PBACC). Il donne une trajectoire pour les 7 ans à venir pour agir plus vite et plus fort dans le domaine de l’eau face à l’urgence climatique. Le PBACC s’inscrit dans le cadre du plan Eau qui vise une réduction de 10% des prélèvements en eau d’ici 2030. Afin d’accompagner les projets des acteurs des territoires, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse augmente ses aides de 65 M€ dès l’année 2024.
Le 25 novembre 2023 était rédigée la Déclaration des droits de Durance. Une action symbolique qui s'inscrit dans le mouvement international des droits de la nature visant à accorder une personnalité juridique aux éléments naturels pour mieux les protéger. On vous explique les principes d'une démarche qui suit son cours dans toute l'Europe.
En bord de Durance à Mallemort, une ex-gravière devenue plan d’eau protégé par une digue, crée un risque de capture du cours d’eau en cas de brèche. Le SMAVD est à la manœuvre pour réduire ce risque.
Malgré la multiplication des épisodes caniculaires, l’été 2023 n’a pas été aussi tendu que prévu autour de l’étang de Berre. L’eau venue des Alpes a coulé en abondance, repoussant l’urgence à plus tard.
L’énergéticien et les communes riveraines ont signé une médiation qui encadre les rejets de la centrale de Saint-Chamas, responsables d’une dégradation de la qualité des eaux. Dans le même temps, L’Etat a annoncé souhaiter reporter au-delà de 2027 son obligation de remise en « bon état » écologique de l’étang salé, comme l’y oblige la législation européenne.
Le SMAVD a procédé à l’installation d’un radeau végétalisé et de biohuts (habitat artificiel) sur le plan d’eau de l'ancienne gravière de Mallemort (Boûches-du-Rhône). Ces installations auront pour but de favoriser la création d’un espace de vie pour les espèces végétales aquatiques, insectes et poissons du plan d’eau.
Maraîchère en bords de Durance, Solange Follet milite pour "des choix clairs", face à la baisse des débits d'une rivière convoitée, dont dépend directement sa production.
Jusqu’à l’an dernier, les grands barrages sur la Durance et le Verdon ont permis d’amortir les effets des sécheresses en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Face au changement climatique, la région veut étendre massivement l’irrigation. Un projet qui va exacerber les tensions, selon plusieurs scientifiques et écologistes.
Début février 2023, à la faveur de l’étiage hivernal, un agent du Parc national découvre sur les berges du lac de Serre-Ponçon des essaims de moules quagga, une espèce exotique envahissante. Il s’agit d’une première en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Face aux risques importants d’essaimage, une stratégie sanitaire devra être mise en place pour limiter sa colonisation dans la région.
La situation demeure peu satisfaisante sur une grande partie du pays : 68% des niveaux des nappes phréatiques restent sous les normales mensuelles en avril 2023 (75% en mars 2023, 58% en mars 2022).
En Provence, frappée par des épisodes de sécheresse liés au réchauffement climatique, le rejet "comme un déchet" de centaines de millions de mètres cubes d'eau douce dans une lagune salée interroge sur une meilleure valorisation de cette précieuse ressource.
En prise sur la Durance et long de 57 km, le canal de Manosque alimente en eau cultures, jardins et communes depuis près de 150 ans. D’importants travaux conduits ces dernières années ont permis l’économie de 12 millions de m3 d’eau par an.
Selon une étude révélée vendredi, le phénomène pourrait s’accélérer au cours des trente prochaines années, entraînant une multiplication des conflits d’usage.
La semaine dernière se sont achevés 32 jours sans pluie, laissant les nappes phréatiques à des niveaux extrêmement bas. Une menace pour les agriculteurs et leurs cultures qui se reposent sur ces réserves d’eau en période estivale. Comment l’agriculture peut-elle s’adapter au manque d’eau ? Avec : Thierry Caquet, directeur scientifique Environnement de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) ; Christian Doddoli, directeur général du Syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD) ; Luc Servant , vice-président de Chambres d'agriculture France, président de la Chambre d'agriculture de Charente-Maritime.
Elargir son rayon d’action sans nuire à la gestion de proximité : c’est l’ambition du SYMBHI sur les rivières Isère, Drac, Romanche et leurs affluents. Son organisation gémapienne est l’héritière d’une histoire spécifique. Elle aborde en 2023 une nouvelle étape.
Depuis juin 2022 l’eau potable du Village du Castellet (Alpes de Haute Provence) est rendue impropre à la consommation à cause de l’utilisation de pesticides. Près d’un million d’euros d’argent public va être dépensé pour que les habitants puissent à nouveau consommer l’eau du robinet, mais quelle pérennité de la solution choisie ? Comment garantir que de nouvelles sources ne soient pas affectées ?
Dans le cadre de ses missions, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse organise la concertation avec les acteurs locaux, produit et diffuse la connaissance sur l’eau. C’est à ce titre que Thomas Pelte, chef du service Ressources en eau, milieux et fleuve Rhône, a coordonné un rapport en 2017 sur les « Impacts du changement climatique dans le domaine de l’eau sur les bassins du Rhône-Méditerranée et Corse ». Dans cet entretien, il revient sur les principaux enseignements de ce rapport et aborde plus largement les interdépendances entre secteurs et entre territoires.
Le chantier de conversion des réseaux gravitaires en réseaux sous pression entre les communes de Valernes et Sisteron est terminé. Initié en 2014, il a coûté 12M€ et va permettre de diviser par cinq le volume d’eau prélevé.
La Mar Menor est une lagune espagnole assez comparable à l’étang de Berre. Elle souffre depuis quelques années de gros problèmes d’eutrophisation dus aux rejets de l’agriculture intensive. [...] Depuis septembre dernier (2022) et un vote du parlement national Espagnol, cette lagune jouit d’une personnalité juridique propre. Les problèmes physiques ne se résolvent pas seulement par un décret ou une loi, mais ça peut sans doute y contribuer.
Donner à la nature la possibilité de se défendre, c’est ce que propose le parlement de Loire. Reconnaissant la personnalité juridique d’une entité non-humaine, cette démarche territoriale, initiée par le POLAU en 2019, fait dialoguer des enjeux artistiques, scientifiques et écologiques.
Le bassin de la Durance a connu une sécheresse exceptionnelle cet été. Une sécheresse d’une telle intensité n’avait pas été observée sur le bassin depuis la construction des grands aménagements multi-usages en 1960.
Il y a quelques semaines un projet commercial a été dévoilé : celui d’échanger des masses importantes de pétrole, que nous recevrions, contre des masses tout aussi importantes d’eau douce, que nous exporterions. L’eau douce serait celle actuellement rejetée par la centrale de Saint-Chamas dans l’étang de Berre et celle rejetée en Basse-Durance. Ce projet a créé un (petit) tollé mais, si on peut en discuter la moralité, il est loin d’être stupide : notre niveau de vie actuel est dépendant de nos très importantes importations d’un pétrole qui se raréfie dans le monde. Et la France vit déjà à crédit…
Coordinateur « changement climatique » à la Chambre Régionale d’Agriculture PACA, le technicien est au cœur des problèmes culturaux afférents. Riz, élevage, foin, olives, vignes, maraîchage… sont impactés. Pour lutter contre, sélection variétale et gestion fine de l’eau sont des remèdes à prescrire.
Ces dernières semaines l’idée d’une dérivation, vers le Rhône ou la mer, des eaux EDF actuellement déversées dans l’étang de Berre a refait surface. Depuis 10 ans le sujet semblait enterré. La situation a-t-elle tant changé depuis, qu’elle justifierait de nouveau une dérivation ?
La transposition en France de la Directive européenne sur l'eau soulève de nombreux problèmes, les nombreux acteurs concernés (militants écologiques, services de l'Etat, diverses associations...) n'ayant pas la même approche. Par Christian Lévêque, hydrobiologiste, directeur de recherches émérite de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Son dernier ouvrage : « Quelles rivières pour demain ? »
C3PO est un programme de modélisation numérique du bassin versant de la Durance. Il permettra aux élus locaux d'anticiper les tensions d'accès à l'eau.
En mars dernier à l’Élysée, une dizaine de personnes sont reçues par Alexis Zajdenweber pour discuter d’un projet qui peut paraître invraisemblable : exporter de l’eau douce issue de rivières françaises, contre des hydrocarbures du Moyen-Orient ou d’Afrique.
La sécheresse et la canicule 2022 révèlent et accélèrent, le changement climatique. Toujours plus chaud et sec, il a amorcé de longue date la désertification du sud de la France et la réduction de son potentiel hydroélectrique. Le détournement de la Durance, de Serre-Ponçon à l'étang de Berre, tarit la rivière et ses nappes phréatiques, ces sources qui fournissent 75% de l'eau consommée en PACA. Il contribue ainsi au changement du climat. Les méfaits conjugués du changement climatique et du détournement de la Durance, préparent l'oued Durance dans le désert du sud de la France, annoncé pour 2050.
Premières quantifications et solutions environnementales possibles pour réduire cette pollution. Publiée le 17 Août 2022 dans la revue » Frontiers in Sustainability » dans le cadre d’une étude associant chercheurs et sciences citoyennes participatives.
Depuis plus de 30 ans, le SMAVD est devenu un grand spécialiste des questions de morphologie fluviale. Depuis les grandes crues de 1994, le SMAVD met en œuvre une stratégie de rétablissement du fonctionnement naturel de la Durance, basée sur une approche écologique et morphologique.
Dans le cadre du projet Life Dordogne, l'ANEB organise avec EPIDOR et l'OFB un cycle de 4 ateliers nationaux dédiés à la gestion hydro sédimentaire des grands cours d'eau. Retrouvez les interventions et le compte-rendu du 1er atelier !
Le débit de l’affluent de la Durance est affaibli par le manque de neige cet hiver dans les Alpes. La baisse du niveau des lacs artificiels pénalise durement l’activité touristique.
Le comité stratégique pour l'étang de Berre (Bouches-du-Rhône) est officiellement installé depuis le 4 juillet. Sous la coprésidence du préfet de région et de département, du président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, il vise à suivre et piloter l'exécution de la feuille de route pour la réhabilitation de l'étang adoptée en septembre 2020.
A l’occasion de l’évènement « Un Dimanche en Durance » organisé par le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance, France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte d’Azur lance officiellement l’exposition itinérante Durance 360° le 03 juillet 2022 à 14h00 à La Roque d’Anthéron.
Chercheuse au CNRS et entrepreneuse, Claude Grison vient de remporter le prix de l’inventeur européen de l’année. Elle a mis au point une technologie à base uniquement de plantes envahissantes pour décontaminer les sols et créer de nouvelles molécules biosourcées.
À cause du manque de neige cet hiver et des fortes chaleurs actuelles, il y a moins d'eau que d'habitude dans le bassin de la Durance. Les professionnels du tourisme autour du lac de Serre-Ponçon et les agriculteurs du Vaucluse doivent se partager une ressource raréfiée.
Dans l’article précédent nous avons pu voir ensemble ce qu’était un bassin versant et la nécessité de le considérer comme entité cohérente de gestion pour les milieux aquatiques. Nous avons également rappelé que chaque cours d’eau était différent et qu’un certain nombre d’indicateurs permettent de les décrire. Parmi eux, la température, la pente et d’autres variables, font évoluer les cours d’eau et par conséquent les espèces animales et végétales qui les composent. L’étude de certains peuplements permet d’ailleurs de mettre en évidence des potentiels dysfonctionnements du milieu, liés à des impacts, tantôt anthropiques, parfois climatiques. Pour compléter cette description des bassins versants, nous vous proposons dans ce nouvel article de nous intéresser aux différents types de fonctionnement des cours d’eau et notamment à l’importance de leur capacité à évoluer au fil du temps.
Communiqué de la FDAAPPMA 05 ce jour : Le producteur d’hydroélectricité Briançonnais EDSB a procédé dès le 1er avril 2022 à la vidange de son barrage de Pont Baldy sur la rivière la CERVEYRETTE dans le cadre d’une opération relative à la sécurité des ouvrages hydrauliques. La vanne de vidange du barrage a été levée afin de purger le lac de sa boue et de ses sédiments accumulés depuis 11 années et qui ont été évacués vers l’aval, dans les eaux de la CERVEYRETTE puis de la DURANCE en 6 jours seulement.
Le changement climatique fait présager des difficultés à venir pour répondre à tous nos besoins en eau. Le SMAVD se dote de moyens pour mieux connaître la ressource durancienne, très précieuse pour une grande partie de la région Sud.
Le Syndicat mixte Asse Bléone a repris le 10 janvier dernier les travaux au niveau du pont des Chemins de Fer de Provence sur la Bléone, à Digne les Bains. C’est la dernière étape de cette opération débutée en juillet 2020.
L’agence de l’eau, l’Etat et Durance Verdon Luberon Agglomération ont signé le 13 janvier dernier à Villeneuve un contrat pour une gestion durable des services d’eau potable et d’assainissement et des milieux aquatiques 2021-2023 sur un territoire composé de 25 communes dont Manosque pour ville centre.
À la suite d’un appel à initiatives de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse pour lequel le SYMCRAU a été retenu afin d’expérimenter un nouveau dispositif de "Paiements pour Services Environnementaux" (PSE) rendus par l'agriculture, 26 exploitations agricoles de la Crau se sont engagées dans la démarche. L’objectif de ce dispositif est de rémunérer les agriculteurs pour leur contribution à la préservation de la qualité de l’eau et de la biodiversité en Crau.
Depuis mai dernier, le service Eau du Département déploie des sondes de suivi de la thermie sur les cours d’eau stratégiques haut-alpins. L’enjeu ? Mieux comprendre les impacts des changements climatiques sur les milieux aquatiques du territoire.
Qu’est-ce qu’un bassin versant, Qu’est-ce qu’un cours d’eau ? Comment fonctionne-t-il ? Comment le caractériser ? Après un article sur les organismes gestionnaires de l’eau en France (voir ici) relativement indigeste même pour ses auteurs, nous revenons dans une partie plus didactique de notre série « Connaître, comprendre et gérer ».
Le premier appel à projets ouvert en 2020 a permis de sélectionner 8 projets portant sur les rivières de la Durance, des Sorgues, du Calavon, de la Môle et de la Roubine du Lavoir. Au total, 22 440 arbres seront plantés sur 9 000 mètres linéaires de berges, permettant de renaturer 16 ha de milieux.
La 6ème journée régionale consacrée aux eaux souterraines et organisée par la Région Sud Provence Alpes Côte d'Azur, l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et le Parc Naturel Régional du Verdon s'est déroulée le 16 novembre à Roumoules (Alpes de Haute-Provence). Les présentations sont disponibles.
Les présentations des intervenants et les replays vidéos des séquences du Congrès 2021 de l'ANEB, organisé du 20 au 22 octobre à Amiens, sont désormais disponibles !
Démarré depuis un an, le programme européen Life Eau&Climat coordonné par l’Office international de l’eau basé à Limoges doit durer quatre ans. Son objectif est ambitieux car il s’agit d’aider les gestionnaires de l’eau à élaborer des stratégies d’adaptation face à des phénomènes observés et prévisibles suite au dérèglement climatique. Un an après son lancement, les quatorze partenaires scientifiques et territoriaux impliqués se sont retrouvés à Limoges pour dresser un premier bilan d’étape et annoncer quelques réalisations.
Le canal du Rove n’en finit pas de se dégrader, il y a désormais un second bouchon. Il semble clair qu’il ne resservira jamais plus comme canal, et que personne ne croit vraiment aux projets de pompage d’eau de mer vers l’étang de Berre, pompage qui me semble d’ailleurs peu utile. Une nouvelle utilité serait bienvenue. Pourquoi pas la véloroute V65 ?
Dans le cadre des travaux de suivi des opérations de curage de la retenue de Saint Lazare par Électricité de France, l’Université d’Aix Marseille est chargée de suivre l’évolution de la population d’aprons du Rhône sur le Buëch aval. Retour sur une journée de pêche électrique avec Rémi Chappaz, ichtyologue à l’université d’Aix Marseille (AMU).
Dans le lit de la Durance 12.000 tonnes de roches ont été mis en place au cours de l'été pour empêcher la rivière de saper ses berges lors des épisodes de crues.
L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a fait le point la disponibilité de la ressource dans la région Paca, régulièrement touché par des épisodes de sécheresse. « Les études établissent un manque d’environ 35 millions de mètres cubes pour satisfaire l’ensemble des usages et laisser un débit suffisant dans les rivières », note l’organisme public.
Les ressources en eau du Pays de Martigues (13) sont classées en équilibre à préserver dans le SDAGE 2016-2021. Au total, 8 Mm3 d'eau potable sont distribués chaque année aux 18 200 abonnés grâce à un réseau de distribution de 415 km. Le rendement global du réseau est inférieur au rendement réglementaire et le volume global de perte est évalué à 2,6 Mm3 par an.
Sur la Côte d'Azur, les plages font l'objet d'une attention particulière car elles sont un enjeu touristique et économique important. Mais recharger ces plages en sable, est-ce la bonne solution ? Et surtout, peut-on continuer à payer la facture ? Eléments de réponse avec une spécialiste.
Face au réchauffement climatique et à la demande croissante, notamment au profit de l’irrigation agricole, il est urgent de développer une gestion sobre, durable et équitable de l’eau. Ce projet fournira aux gestionnaires de l’eau des indicateurs permettant d’améliorer la connaissance de leur territoire et identifier des stratégies de gestion de la ressource en eau efficaces pour l’avenir.
Entre Ventabren et Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), les travaux pour restaurer le plus grand aqueduc en pierres de taille du monde ont commencé il y a quelques mois.
En adoptant un système d’irrigation sous pression, les agriculteurs de l’ASA de la plaine de Volonne, dans les Alpes-de-Haute-Provence, portent à l’eau toute l’attention qu’elle mérite.
Avec un dernier chantier en cours, le SMAVD est sur le point de clore 25 ans d’études et de travaux sur le système d’endiguement entre Mallemort et la Roque d’Anthéron. Aujourd’hui, les équipes sont à pied d’œuvre pour relier les deux digues d’entonnement en rive gauche du barrage de Mallemort.
De Goult à Oppède, un troupeau va arpenter –et grignoter- un mois durant, friches et pelouses sèches en bord de rivière. Objectif : protéger la biodiversité de façon naturelle. A la manœuvre, une éco-bergère, le Parc naturel régional du Luberon et le Conseil départemental du Vaucluse.
44 mois de chantier prévus pour le plus haut aqueduc en pierre du monde (deux fois celui du Pont du Gard). Un chantier exceptionnel pour stopper sa dégradation naturelle.
A l’occasion de la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH), le mardi 2 février 2021, le SMAVD présente une action d’ampleur en faveur de la préservation des zones humides en Durance : La recharge sédimentaire. Un projet innovant, en faveur d’une restauration globale de la rivière, tout en anticipant d’éventuels épisodes de crues à venir.
Le CESBIO vient de voir son projet « Irrigation Grandes Cultures » labellisé par le SCO France. Ce projet a pour objectif de fournir aux gestionnaires de l’eau des indicateurs qui leur permettront d’optimiser la gestion des ressources en eau sur leur territoire et d’identifier des stratégies d’adaptation au changement climatique adaptées aux spécificités locales.
Dans sa dernière publication, l'agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise (Agam) propose de tirer profit de l'eau, une des ressources qui permet d'aller vers une ville résiliente et agréable à vivre.
Le 16 décembre, Yves WIGT, Président du Syndicat mixte d'aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD) et Laurent ROY, directeur général de l'agence de l'eau ont signé un nouveau contrat de 3 ans afin d'anticiper le changement climatique, mieux gérer la ressource en eau en quantité et en qualité et agir en faveur de la biodiversité sur le territoire de Durance.
Il y a un peu plus d’une année, je vous emmenais au cœur de notre production d’électricité, de nos appétits sans cesse plus forts pour cette énergie et des différents modes de production dont la production hydraulique. Aujourd’hui, je vous propose de quitter les turbines, les conduites forcées et les kilowatts pour aller à la rencontre de nos rivières à truites. Comment vivent-elles leur cohabitation avec la fée électricité ? Comme lors de mes précédentes chroniques, l’objectif est de fournir le maximum d’éléments chiffrés issus d’études et de travaux de recherche pour saisir la complexité du sujet. Il ne s’agit en aucun cas d’un tribunal où les accusés seraient les hydroélectriciens et où je tiendrais la place du procureur général. Chaque lecteur doit pouvoir se construire sa propre opinion sur le sujet.
Le reconfinement n’aura pas eu raison des missions des techniciens de rivières du Département des Hautes-Alpes. Munis de leurs appareils sophistiqués, ils poursuivent leur campagne de mesures d’automne, les pieds dans l’eau. L’objectif ? Contrôler la qualité des cours d’eau haut-alpins. Reportage.
La mission parlementaire sur l’étang de Berre, coprésidée par les députés (locaux) Eric Diard et Pierre Dharréville et dont le rapporteur était Jean-Marc Zulesi, a rendu son rapport le 23 septembre dernier. Il prend la forme de 20 propositions qui méritent une critique, constructive bien sûr.
Marseille et la métropole doivent beaucoup de leur essor économique à l'eau venue des Alpes, "importée" sur leur territoire depuis la Durance et le Verdon. Le changement climatique pourrait faire naitre des tensions pour le partage de l'eau entre les différents usages et territoires. Avec son équipe, l'hydrologue Éric Sauquet a mené une étude prospective sur ce thème.
La Durance est la source d’eau de trois millions d’hommes mais de combien de castors ? Nous sommes allées sur leurs traces dans les Alpes-de-Haute-Provence, un matin d’août. Un bon prétexte pour parler de biodiversité au fil de l’eau.
Cet été, vous partez en vacances en France ? L’appli mobile "qualité rivière" est faite pour vous. Lancée en 2013 par les agences de l’eau, actualisée chaque année, elle permet d’informer sur l’état écologique des cours d’eau et les poissons qui vivent dans les rivières ainsi que d’accéder en temps réel aux données sur la qualité bactériologique des eaux de baignade issues du ministère de la Santé. Une réponse complète aux attentes des vacanciers, comme des pêcheurs ou des kayakistes, qui fait de cette appli une source de données précieuse notamment en période estivale. A télécharger sur smartphones.
Animée par le SMAVD, une réflexion concertée a été menée depuis 3 ans. Elle a permis de définir collectivement les principes, les objectifs d’un SAGE et son périmètre. Il s’agissait également de réfléchir à la composition de l’instance de gouvernance qui pilotera le SAGE : la Commission Locale de l’Eau, CLE.
Les rivières en tresse sont des milieux rares et très menacés. Sur le territoire européen, il n’y a plus que sur le bassin Rhône‐Méditerranée que l’on trouve une telle concentration de ce type de cours d'eau.
La cause de cette progressive disparition ? les activités humaines qui ont profondément modifié leurs morphologies : endiguement, extraction de sable et de galets, prélèvements d'eau pour produire de l’énergie, pour l'agriculture, les villes, les loisirs...
Ces ouvrages superposent plusieurs fonctions et plusieurs gestionnaires. Dès lors qu’ils font partie d’un « système d’endiguement », la loi impose aux gestionnaires de s’accorder sur les rôles respectifs. C’est le rôle des conventions de superposition d’affectation et des conventions de mise à disposition.
Durant cette période de confinement, de nombreux dépôts sauvages ont été constatés sur les bords de Durance. Une incivilité inacceptable comme un affront à la Durance et ses riverains.
Dans les cours d’eau, les arbres riverains tels que les peupliers ou les saules répondent au régime de crues, mais ils contrôlent également les processus hydrogéomorphologiques et la dynamique des formes fluviales. Il est maintenant reconnu que des rétroactions entre les arbres riverains et les processus hydrogéomorphologiques se produisent au cours de leur vie. Ces rétroactions conduisent à l’émergence d’unités biogéomorphologiques telles que des îles fluviales, des berges et des niveaux de plaine alluviale végétalisée.
Comme le précédent, cet article est écrit en temps de confinement pour cause de pandémie due au virus COVID-19. Au moins ça laisse le temps de lire de vieux dossiers laissés jusqu’ici dans un coin… Cet article traite donc de 2 recueils scientifiques.
Entre mi-février et mi-mars, les associations du mouvement FNE réalisent pour la deuxième fois un ramassage des déchets au bord de la Durance, pour l'étude participative menée par l’association Expédition Med. Les ramassages ont eu lieu à Avignon (84) , aux Mées (04) et à Embrun (05).
Le SMAVD-EPTB Durance a mis en ligne en 2018 une interface de « Suivi de l’enneigement du bassin versant de la Durance ». Cet outil, mutualisé avec l’ensemble des acteurs du territoire, permet de suivre les évolutions du manteau neigeux au fil de l’hiver. Il est le fruit d’un travail de mise en cohérence de différentes données actualisées mensuellement entre décembre et juin.
Le 5 décembre 2019 s’est tenue à Aix-en-Provence la journée technique sur la préparation à la gestion de crise inondation. Elle a été organisée par le Cerema Méditerranée en partenariat avec le Service de Défense de Sécurité et d’Intelligence Economique (SDSIE) du ministère.
Le 4 décembre à Apt, la communauté de communes Pays d’Apt Lubéron (CCPAL), le Syndicat des eaux Durance-Ventoux et l’agence de l’eau ont signé un contrat relatif au rattrapage structurel des collectivités territoriales présentes en zone de revitalisation rurale, ZRR (2019-2021).
Le Parc naturel régional du Verdon anime depuis 2017, la mission d’organisation de la compétence de Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI). « Après plusieurs phases de discussions avec les intercommunalités du Verdon, l’organisation est en passe d’être actée ». Les intercommunalités confient donc la compétence au syndicat mixte de gestion du Parc et gardent un moyen de contrôle : une instance dédiée aux décisions sur la GEMAPI a été créée au sein du comité syndical du Parc.
Les eaux détournées de la Durance, aménagée depuis les années 1960, sont indispensables à la prospérité de la Provence. Mais ces aménagements et les prélèvements dans cette belle rivière ont des conséquences écologiques aggravées par le dérèglement climatique.
Alors que 85 départements font l’objet de restrictions d’eau, le gouvernement a publié un décret qui assouplit l’obligation de débit minimal des cours d’eau, fragilisant la vie aquatique de centaines de rivières méditerranéennes.
Grande rivière à la fois alpine et méditerranéenne, la Durance a été et est encore fortement impactée par les activités humaines (modification du régime des crues, prélèvement de graviers, barrages de retenues …). Pour autant, les crues régulières entretiennent encore une diversité d’habitats naturels en perpétuel mouvement : iscles graveleux, sablonneux ou limoneux, mouilles, lônes… Ces habitats accueillent une faune et une flore particulièrement adaptées à cette dynamique. Pour suivre sur le long terme l’efficacité de ses actions de restauration du tressage actif, le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Durance a souhaité mener des investigations sur des indicateurs biologiques pertinents traduisant le bon fonctionnement des milieux alluviaux dynamiques.
Des arrêtés interdisant toute activité de pêche ainsi que la consommation ou la commercialisation des poissons provenant de l’affluent contaminé du Rhône avaient été pris par le préfet de Vaucluse. Depuis quatre ans, une opération de dépollution est engagée.
A l’heure où la question de la « privatisation des barrages » préoccupe un nombre de plus en plus important de citoyens et alors même que le bassin de la Durance est directement concerné avec 17 barrages et 30 centrales hydroélectriques, le groupe SOS Durance vivante a estimé utile de regarder de plus près le système de gestion actuel, qui doit, en principe, garantir les équilibres entre la nature et les nombreux usages de l’eau. Il importe, en effet, avant de formuler des propositions, de mesurer avec précision les réalités de cet ensemble éminemment complexe que constitue le bassin de la Durance.
La DREAL PACA a lancé le 15/04/2019 une consultation du public en ligne sur un projet d'Arrêté Préfectoral régional visant à harmoniser les mesures de restriction en cas de sécheresse, afin de gagner en lisibilité et efficacité. Cette consultation est ouverte jusqu'au 05/05/2019. Ce questionnaire en ligne est l'occasion pour vous de faire part de vos observations sur un tel projet...
L’étang de Berre a beaucoup souffert l’été dernier (2018), de la canicule, du manque de vent, mais aussi du déversement par le canal EDF d’une eau qui n’a même pas été turbinée. Nous supposons que cette eau était trop chargée en sédiments pour être turbinée (les témoins de ces relargages ont parlé de « boues noires ») et qu’elle venait directement de la Durance via le barrage de Mallemort qui a été partiellement vidangé à cette occasion, plus ou moins volontairement.
Sur le bassin versant de la Durance, la rationalisation des systèmes de protection contre les crues n’a pas attendu le décret de 2015. Aujourd’hui, le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance (SMAVD) accompagne ses intercommunalités adhérentes pour définir, déclarer et gérer les « systèmes d’endiguement ». Conseils et retour d’expérience de Bertrand JACOPIN, directeur des études et des travaux du SMAVD.
12000 litres de déchets plastiques, 500 pneus, 5 épaves de petites embarcations... tel est le bilan des opérations de ramassage effectuées en 2018 dans la partie amont de la retenue de Serre-Ponçon par des bénévoles, adhérents ou proches de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO).
Onze ans après l'interdiction pour cause de pollution au PCB, le préfet de Vaucluse autorise la pêche et la consommation de poisson dans le Rhône, mais aussi dans l'Ouvèze, les Sorgues et une partie de la Meyne.
L’étude multi-proxies (relevés litho-stratigraphiques, susceptibilité magnétique, estimation de la matière organique, paléoécologie) des dépôts organo-détritiques de la vallée du Gage permet de préciser l’évolution de cette petite plaine alluviale de moyenne montagne au cours des 1 500 dernières années (bassin de la Loire supérieure, Ardèche, France).
La nouvelle doctrine sur les digues et autres ouvrages de protection a consacré la notion de « système d’endiguement ». Mais comment les définir ? Eclairages et retours d’expérience du Cerema, du SMIAGE et du SMAVD.
Notre association promeut depuis de nombreuses années la transformation en pompage-turbinage de toute la chaîne hydroélectrique de la Durance (voir cet article entre autres). Pour cela il faut entre autres créer un bassin aval le plus bas et le plus grand possible. Ce point méritait un article en soi.
Pour améliorer l’état écologique du fond de la Durance dans ses parties by-passées par les canaux de la chaîne hydroélectrique, EDF s’est lancé depuis 2014 dans une expérimentation de lâchers (ou chasses) d’eau. Un rapport intermédiaire a été publié, les résultats ne sont pas fameux…
Les 17 maires de la communauté d’agglomération Gap-Tallard-Durance ont refusé à l’unanimité le 25 septembre dernier le transfert de la compétence eau et assainissement prévu par la loi Notre.
Depuis septembre, deux chantiers importants de restauration de la continuité piscicole et sédimentaire ont été conduits dans le département du Var. Ils permettent l’effacement de trois seuils classés en liste 2 par le code de l’Environnement, dont un référencé en Zone d’Action Prioritaire (ZAP) pour l’anguille d’Europe (PLAGEPOMI 2016-2021).
Le ministre de l’Agriculture et de l’alimentation a annoncé la mise en place prochaine d’un plan de calamité agricole. L’enjeu est de répondre aux conséquences de la sécheresse, qui perdure.
Mettre en place un réseau permanent d’acteurs de l’eau en montagne : c’était l’une de résolutions prises à l’issue des Etats Généraux de l’Eau en Montagne convoqués en octobre 2014 à Megève, en Haute-Savoie. Engagement tenu. Des journées techniques ont depuis lors été régulièrement organisées sur plusieurs thèmes-clés comme la restauration de zones humides, la préservation de l’eau en domaine skiable ou de la petite hydroélectricité. Quatre ans plus tard, le 18 octobre 2018 au Château Musée d’Annecy à Annecy, cette communauté qui regroupe une grande diversité d’acteurs a pu ainsi dresser un bilan positif de ses premières actions et dessiner ses futures orientations.
« L’eau, c’est politique ! » Tel était le thème du colloque organisé les 18 et 19 octobre, et focalisé sur les enjeux pesant sur la ressource en eau. Face au changement climatique ainsi qu'au développement de la Gemapi, les intervenants ont souligné l'importance d'une plus grande solidarité à l'échelle des bassins versants. Un message adressé au gouvernement, ce colloque ayant été labellisé pour les Assises de l'eau, dont le 2e volet est justement consacré au grand cycle de l'eau.
Le plus grand canal souterrain du monde est quasiment oublié de tous. De Marignane à Marseille, fret et passagers ont pourtant circulé grâce à lui pendant trente-sept ans sous la chaîne de l’Estaque. On parle aujourd’hui de sa réouverture partielle pour amener de l’eau de mer dans l’étang de Berre.
En 2016, un million d’habitants, dont 100 000 particulièrement vulnérables (jeunes enfants et personnes très âgées), vivent dans des zones potentiellement inondables, souvent urbanisées. Les populations de Vaucluse et des Alpes-Maritimes, notamment à Nice, sont les plus exposées. Facteur de risque supplémentaire, en zone inondable un habitant sur six occupe une maison sans étage. La population résidente n’est pas la seule concernée car plus de 110 000 touristes peuvent être hébergés dans des campings ou des hôtels exposés à un risque de crue. Le risque concerne aussi les entreprises : 28 % des salariés travaillent dans des établissements situés en zone inondable.
Le 8 juillet prochain nous organiserons notre 6ème rassemblement « Grand Saut pour la Durance ». Il aura lieu à Lauris comme en 2014, voir l’article précédent. Cette expérience nous a appris que la baignade en Durance est très populaire les beaux jours venus… mais que contrairement à beaucoup de rivières, on n’y pratique aucun contrôle sanitaire. Cette situation mériterait un changement que nous avons décidé de demander par une pétition.
Suite à l’épisode de sécheresse 2017 en Provence-Alpes-Côte d’Azur qui s’est démarqué par son ampleur et sa durée, une enquête a été menée par Michel Perrel, chef de projet Durance à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, de septembre à novembre 2017, sur les 6 départements de la région, afin de mieux connaître la connaissance et la perception, par la population, des restrictions d’utilisation de l’eau en situation de sécheresse.
En région Provence-Alpes-Cote-d'Azur, des inquiétudes pèsent sur l'équilibre fragile entre ressources disponibles et besoins en eau du fait de probables évolutions du climat et des activités socio-économiques sur le territoire. Afin d'élaborer une vision prospective de la gestion de l’eau à l’échelle des différents secteurs géographiques alimentés par les eaux de la Durance, un projet de recherche associant acteurs locaux et experts a été engagé. Il a permis d'étudier la vulnérabilité du mode de gestion actuel vis-à-vis des changements globaux et d'identifier les enjeux à venir pour la ressource en eau et ses usages (dont les services écosystémiques). Cet article se concentre sur la construction des trajectoires socio-économiques de développement territorial et sur leur conséquence sur les usages de l'eau et sur l'équilibre offre/demande.
A la voir dévaler, puissante et rapide, dans son lit naturel ou concentrée dans le canal EDF, on la croirait inépuisable. La Durance, qui alimente en eau potable les Marseillais, irrigue les terres agricoles de Paca et génère 2 000 mégawatts en dix minutes, soit l'équivalent de deux centrales nucléaires, pourrait connaître un phénomène important d'évapotranspiration allant jusqu'à 50 mm/an d'ici 2050, entraînant une réduction des débits d'étiage estivaux, de l'ordre de 20 m3/s sur le débit moyen au mois d'août à Cadarache. La faute au réchauffement climatique ? Pas seulement.
Le moteur de recherche du site a été ré-écrit pour permettre une recherche plus fine. Désormais, les résultats de recherche sont classés par types : actualités, publications, agenda, vidéos, offres d'emplois et de stages, CV, retours d'expérience, appels à projets, société. Le lien ci-dessus renvoie sur un exemple de recherche pour le mot GEMAPI.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, le projet Regain est en marche. Agriculteurs, techniciens, scientifiques et institutionnels s’allient pour faire évoluer les pratiques agricoles en conciliant développement économique et préservation de l’environnement.
Porté par le Syndicat Mixte EPTB Ardèche Claire, ce Contrat est le troisième pour la vallée de l'Ardèche. Si c'est une première sur le bassin Rhône-Méditerranée, c'est une question d'enjeu et de mobilisation dans la durée pour le bassin de l'Ardèche.
L’objectif de l’opération est de connaître les caractéristiques du peuplement piscicole du plan d’eau de Serre-Ponçon et de fournir un certain nombre d’éléments de qualité sur sa fonctionnalité afin de suivre son état écologique et son état chimique.
Le comité de Rivière du bassin versant de l’Huveaune s’est réuni mardi dernier au centre des congrès Agora à Aubagne. Acteurs et partenaires ont dressé le bilan à mi-parcours de la phase 1 du Contrat de Rivière et lancer officiellement la construction de la seconde phase.
Entretien avec Céline Tramontin, nouvelle présidente du syndicat mixte qui la gère. Une semaine après avoir été élue à la tête de son comité syndical, Céline Tramontin revient pour La Provence sur les enjeux de la présidence du Syndicat Mixte de gestion de la nappe phréatique de la Crau (Symcrau), fonction qu'elle occupe désormais.
Face aux contraintes budgétaires imposées aux agences de l’eau dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018, les élus (collèges des collectivités et des usagers) du conseil d’administration décident de ne pas voter, en l’état, le budget 2018 de l’agence de l’eau Loire-Bretagne.
L’appel à projets pour la mise en œuvre d’un programme de Solidarité et de Coopération Internationale pour l’eau et l'assainissement, de la Métropole Aix-Marseille-Provence en partenariat avec l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et la Société Eau de Marseille Métropole (SEMM) est ouvert !
En utilisant des données AIS (système d’identification automatique) permettant aux bateaux de s’identifier et se localiser, des chercheurs d’Andromède océanologie et de l’Université de Montpellier ont estimé la pression de mouillage subie par les habitats marins côtiers de méditerranée Française (1 800 km de côte). Près de 30 % des fonds subissent l’impact des ancres de grands navires, et les herbiers sous-marins à posidonie (Posidonia oceanica) sont les plus impactés en termes de durée.
L’agence de l’eau lance un nouvel appel à projets pour accompagner les collectivités dans la réalisation des campagnes de recherche et réduction des substances dangereuses pour l’eau (RSDE).
Le 11 octobre 2017 ont été inaugurées deux nouvelles aires de lavage collectives dans le département de Côte-d’Or, portant à 10 le nombre total d’aires collectives en service dans le département.
La restauration d’adoux fait l’objet d’un beau partenariat entre le SIVU du Haut-Verdon, la fédération de pêche des Alpes-de-Haute-Provence, l’Agence française de la biodiversité, et le Parc naturel régional du Verdon.
Le gros des actions du SYRIBT va porter sur la restauration écologique des rivières. Des secteurs très dégradés, comme par exemple la Turdine à l'entrée de Tarare, ont été ciblés, et des projets visant à améliorer la situation vis-à-vis des inondations et à redonner un caractère plus écologique ont été conçus. Le financement de l'agence de l'eau est fonction de l'ambition écologique des projets, et peut atteindre les 80%.
Ce « rapport pour le comité de bassin » est un document curieux, car il contient beaucoup de données (dont beaucoup déjà connues) mais 2 conclusions, celle du GIPREB et celle d’EDF, qui ne sont guère compatibles.
Face à des dégradations de plus en plus marquées de notre environnement, la préservation ou la restauration de sa qualité apparaissent essentielles. La communauté internationale s’est ainsi donné pour objectif de restaurer 15 % des écosystèmes de la planète d’ici à 2020. Réparer les milieux dégradés constitue une priorité car ceux-ci contribuent souvent à augmenter les risques naturels, et les inondations tout particulièrement. En France, 17 millions d’habitants sont exposés à ce risque. Comment atteindre ces objectifs ? Comment optimiser les actions ? Les plantes peuvent apporter une réponse à ces enjeux.
Le président de la Chambre d’agriculture du Vaucluse, André Bernard, producteur de tomates à Uchaux dans le Nord du département, vient de plaider, dans un entretien fleuve au quotidien La Provence, pour que la sécurisation de la ressource passe par un colossal projet d’irrigation de tout le Nord Vaucluse grâce à des pompages de l’eau du Rhône, qui concernerait quatre vingt communes et quatre mille exploitants agricoles. Eaux glacées a interrogé un ingénieur agricole tout juste retraité, fin connaisseur de la région, qui conteste un projet démesuré, totalement inadéquat, qui témoigne de l’impasse de la fuite en avant dans l’irrigation que le gouvernement vient de concéder à la FNSEA et aux irrigants.
A l’occasion de sa journée d’information sur le partage de l’eau et les plans de gestion de la ressource en eau organisée ce jour, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a réuni 170 participants (collectivités, agriculteurs et industriels) pour faire le point sur les enjeux de l’eau en PACA, sur les économies d’eau à réaliser dans un contexte de changement climatique, sur les réussites en matière de partage de la ressource et les financements possibles.
Cet article, un peu général sur les problèmes que posent les seuils des rivières, est écrit en prélude à l’article à venir sur notre « Grand Saut pour une Durance Vivante » 2017 (notre action dans le cadre de l’opération internationale « Big Jump ») qui se passera le 9 juillet prochain près de seuils importants de la Durance, du fait d’un cas concret : des travaux d’abaissement/arasement de seuils sur la Bléone sont actuellement en cours d’enquête publique. Une occasion pour parler un peu de la Bléone, avant d’élargir.
Les acteurs de la nappe de Crau se sont réunis le 30 janvier 2017 au Domaine Départemental de l’Etang des Aulnes à Saint-Martin-de-Crau pour signer le Contrat de Nappe.
Le but de cet article est de faire le point sur la DCE vis à vis des deux « masses d’eau » dont s’occupe notre association : l’étang de Berre et la Durance.
Eau potable et industrielle, irrigation des terres, lutte contre les inondations, énergie renouvelable, richesse écologique, cadre de vie et attractivité touristique… la Durance est au cœur des enjeux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en matière de développement économique et de protection de l’environnement.
La forêt alluviale de l'islon de la Barthelasse ou les travaux d'élargissement du lit de la Durance à La Roque d'Anthéron sont des exemples d'entretien des zones humides et de protection des crues. Associations et collectivités débattent à Avignon des zones humides de la Saône au Rhône.
En 1966 furent mises en service par EDF la centrale de Saint-Chamas chez nous et l’usine marémotrice de la Rance en Bretagne. Dans les 2 cas il y a eu un bouleversement écologique des masses d’eau associées (étang de Berre et Durance pour nous, estuaire de la Rance pour les bretons) dénoncé par des oppositions plus ou moins soutenues par les autorités locales, avec en face EDF et ses gros moyens. Suffisamment de points communs pour s’amuser à une nouvelle comparaison.
En 1966 furent mises en service par EDF la centrale de Saint-Chamas chez nous et l’usine marémotrice de la Rance en Bretagne. Dans les 2 cas il y a eu un bouleversement écologique des masses d’eau associées (étang de Berre et Durance pour nous, estuaire de la Rance pour les bretons) dénoncé par des oppositions plus ou moins soutenues par les autorités locales, avec en face EDF et ses gros moyens. Suffisamment de points communs pour s’amuser à une nouvelle comparaison.
En 1966 furent mises en service par EDF la centrale de Saint-Chamas chez nous et l’usine marémotrice de la Rance en Bretagne. Dans les 2 cas il y a eu un bouleversement écologique des masses d’eau associées (étang de Berre et Durance pour nous, estuaire de la Rance pour les bretons) dénoncé par des oppositions plus ou moins soutenues par les autorités locales, avec en face EDF et ses gros moyens. Suffisamment de points communs pour s’amuser à une nouvelle comparaison.
Avec les usines qui le bordent et la proximité de l’aéroport de Marseille-Provence, l’Étang de Berre souffre de nombreux à priori quant à la qualité de son eau. Est-elle vraiment polluée pour autant ? Se baigner dans l’Étang de Berre ou y pratiquer une activité nautique est-il dangereux pour la santé ? Reportage.
Elles ont trouvé au pied du Luberon un cadre de vie qui leur sied à merveille. Une zone humide d'eaux douces vaseuses alimentée par les coups perdus de l'irrigation et les rejets d'une station d'épuration toute proche, des berges sablonneuses et une végétation aquatique touffue qui leur fournissent à loisir nourriture et abris.
Comme écrit à l’article précédent, transformer la chaîne hydroélectrique de Durance en chaîne à pompage-turbinage est un projet ancien de l’association. Il résiste au temps et aux questionnements internes (ou issus de rencontres) mais peine à convaincre l’administration ou les élus (exercice toujours délicat).
Les enjeux autour de la Durance, réchauffement climatique oblige, ont motivé une réflexion des acteurs de l’eau. Ils posent les premières pierres d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux.
L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a attribué 63,7 millions d’euros d’aides au cours de ce 1er trimestre de l’année 2016 pour financer 506 projets pour l’eau sur les bassins Rhône Méditerranée et Corse.
A Cavalaire et à La Croix-Valmer, le Sivom du littoral des Maures réutilise une partie des eaux de sa station d’épuration pour irriguer trois espaces verts.
Nous vous avons déjà parlé du combat contre le projet Voguette (notamment cet article, et cet autre) : il concerne notre association puisqu’il dépend d’une nouvelle digue de 2,8 km le long de la Durance, que nous ne souhaitons pas. Cette rivière compte déjà tellement de digues que le contrat de rivière Val de Durance 2008-2014 (le dernier en date) parle de « 3 à 4 km de digues, épis et levées divers pour 1 km de rivière ». Ce paradoxe est tout à fait possible si on imagine 2 digues longitudinales (censées contenir le flot en cas de crue) plus des digues « en épi » (dont le but est de centrer le lit hors crue). Le contrat de rivière jugeait d’ailleurs l’ensemble (en 2008) « complexe et peu fiable ».
Le débit de la Durance entre le barrage de La Saulce et la retenue de Saint-Lazare, à Sisteron, va graduellement être multiplié par 13, pendant une dizaine d’heures, le mardi 2 février. Le débit passera de son niveau habituel, soit 4,4 m3 d’eau par seconde, à près de 60 m3/s. Une ouverture progressive et maîtrisée des vannes du barrage de la Saulce sera réalisée par les exploitants d’EDF. Cette opération, qui a déjà été menée entre le barrage d’Espinasses et La Saulce le 17 novembre dernier, s’inscrit dans le cadre du contrat de rivière Durance. Il s’agit d’un projet global d’EDF sur le lit de la Durance visant à lutter contre le dépôt de limon et favoriser ainsi la reproduction piscicole.
Le jeudi 10 décembre (2015), une ligne de mousse jaunâtre a pu être observée sur l’étang. Ce phénomène semble arriver plusieurs fois par an, parfois avec de plus d’ampleur que ce jour-là (certains de l’association se souviennent d’une réunion d’Eco-Relais au Jaï un jour de mistral avec cette mousse en quantité impressionnante). L’article qui suit présente un constat ponctuel (à renouveler), propose quelques réponses et une méthode pour en savoir plus, en espérant motiver des lecteurs à collaborer.
Une enveloppe de 20 millions d’euros sur la période 2015-2018 pour mettre en œuvre un plan d’actions pour préserver et restaurer la ressource en eau et les milieux aquatiques : tel est l’objet de la convention de partenariat signée le 13 novembre 2015 par EDF hydraulique PACA et l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Affluence record avec la participation de 220 techniciens et élus de structures de gestion de rivière à la journée GEMAPi organisée par l’Association Rivière Rhône Alpes, le 9 novembre à Lyon. Les présentation sont disponibles.
La plupart des études scientifiques faites pour mesurer l’impact du réchauffement climatique sont réalisées à une échelle globale : la terre. En soutenant PROTECT’EAU 2015, vous allez permettre à nos scientifiques de déterminer l’incidence de l’augmentation de la température sur la ressource en eau à une échelle locale. Soutenez nous pour cette belle aventure scientifique et humaine …
Cet article est écrit sur la base de mon intervention lors des Journées des poissons migrateurs sur Rhône Méditerranée Corse organisées cette année par l'association MRM.
Le 21 octobre 2015, les acteurs du bassin de la Bléone, l'Etat et les financeurs se sont engagés pour la restauration et préservation de la Bléone, affluent de la Durance dans les Alpes-de-Haute-Provence et composé de 27 communes.
Compte tenu des multiples enjeux sur le bassin de la Durance, et suite aux difficultés que les services de l’État ont fait remonter à plusieurs reprises dans leurs relations avec le Syndicat Mixte d’Aménagement du Val de Durance (SMAVD), le précédent Préfet de région a souhaité que la DREAL engage une réflexion de type « Plan Durance ».
Si la Durance est dans un sale état écologique, ce n’est pas à cause de sa pollution chimique, finalement limitée (les articles du Ravi et de l’Âge de Faire notent qu’elle est inférieure aux normes) mais parce que, depuis 50 ans, elle n’a plus d’eau à partir de Serre-Ponçon/Espinasse. Nous ne diffuserons jamais assez le diagramme suivant, représentant les débits moyens annuels (le module) de la Durance depuis la source jusqu’à la confluence avec le Rhône, avant et après l’aménagement EDF.
Le PLU de Cavaillon est en révision. Une réunion publique a eu lieu le 16 juillet dernier (2015). Les 2 pages tirées du magazine autopromotionel local parlent du projet de digue sans cacher que son rôle est de permettre l’urbanisation. Rappelons que la Durance est une des rivières les plus endiguées de France, avec 3 km de digues par km de rivière. Un tel paradoxe est en effet possible en ajoutant aux digues de rive (parallèles au cours) des digues en épi (perpendiculaires au cours) censée centrer le lit !!!
Comme pour l’étang de Berre, nous vous proposons pour comprendre le fonctionnement et l’aménagement de la Durance de la comparer à d’autres biotopes, qui seront essentiellement d’autres rivières dans ce cas. Nous vous avions proposé l’an dernier une première comparaison avec la Loire. Voici donc une seconde comparaison. Il semble utile de rappeler que le travail de notre association bascule lentement mais sûrement vers la Durance, dont l’état écologique est aujourd’hui beaucoup plus grave que celui de l’étang de Berre, largement en rémission.
Il y a quelques jours, Sandrine Cosserat, présidente du Pays Durance Provence (PDP) et maire de la petite commune de Volonne, située en bord de Durance, s'est engagée, en signant la Charte régionale de l'eau, à réduire la consommation du territoire et à gérer équitablement et durablement la précieuse ressource.
le 17 juillet dernier, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, la région PACA, le département du Vaucluse, EDF et la Société du Canal de Provence ont signé la convention et le protocole pour la modernisation de la régulation du Canal de Saint-Julien.
En milieu montagnard, l’érosion et la sédimentation sont des phénomènes qui augmentent les risques d'inondation dans les vallées. Pour lutter contre ces processus, des méthodes inspirées de l'ingénierie écologique font leur preuve aujourd'hui en France, notamment dans le bassin versant de la Durance, où l'utilisation innovante d’ouvrages de génie végétal dans les lits des ravines érodées permet le développement d’obstacles végétaux efficaces pour piéger et retenir les sédiments.
La Durance est une rivière superbe, au lit majestueux et largement sauvage. Malheureusement son image est assez mauvaise dans l’esprit des autorités préfectorales ou locales, comme parfois de nombreux riverains, qui ne la protègent même plus (ou ne l’ont jamais fait).
Sur les 218 Asa du département, 76 sont considérées comme étant en sommeil et 142 en activité. La gestion de l’eau, de plus en plus rigoureuse (avec la question des débits réservés notamment), ne simplifie pas le problème.
Le Sasse s’épuisait à alimenter le canal de Ventavon Saint-Tropez. Désormais, les propriétaires de l’Asa ne prélèveront plus leur eau dans ce torrent des Alpes de Haute-Provence. Ils abandonnent aussi l’irrigation gravitaire pour un mode sous pression.
Pour ceux qui ne sont pas familiers du blog de L’Etang Nouveau, les zostères sont des plantes à fleurs sous-marines, qui peuplaient l’essentiel (6000 ha sur 15500) du fond de l’étang de Berre au début du XXème siècle (voir cet article). Il y a 2 sortes de zostères, les zostères naines (Zostera noltii) et les zostères marines (Zostera marina). Elles ont régressé avec l’arrivée de la pétrochimie (fin des années 1920) puis des rejets EDF (1966). Au début des années 2000, il ne restait plus de zostères marines et seulement quelques foyers de zostères naines. De l’avis général, leur retour signifierait une nette amélioration de l’écologie de l’étang. Mais ce retour fait débat.
Un chantier pareil, les entreprises en redemandent. Il pèse 14 millions d’euros TTC. Entre Sisteron et Valernes, dans les Alpes-de-Haute-Provence, elles sont vingt environ à œuvrer autour du canal de Saint-Tropez et de la réserve des Poux. C’est bien simple, « il s’agit du plus gros réseau d’irrigation en construction en France », indique Vincent de Truchis, directeur des canaux de Gap et Ventavon.
À Martigues, la gestion de l'eau et de l'assainissement fait partie des bijoux de famille. La création de la régie municipale remonte à l'arrivée du PCF à la mairie, en 1959. C'était même l'une de ses priorités. Un choix qui, 56 ans plus tard s'avère toujours payant, si bien que ce "fleuron municipal" suscite depuis longtemps la convoitise des géants du secteur, et depuis peu, l'inquiétude des élus locaux craignant de voir la Métropole mettre le grapin dessus.
Le 29 janvier 2015, une centaine de personnes étaient réunies à Salon de Provence, dans le cadre de la procédure d’élaboration du contrat de nappe de la Crau porté par le Symcrau (Syndicat Mixte de Gestion de la Nappe Phréatique de la Crau), pour la mise en place du premier comité de nappe et la signature de la charte d’objectifs.
Les travaux sur le Coulon, sujet ô combien sensible, on l'aura senti lors de la réunion dite de clarification organisée par l'association "Actions Coulon".
Les rencontres « Étang de Berre, où en est-on ? », organisées pour marquer l’anniversaire des 10 ans de la condamnation de la France pour pollution de l’étang de Berre par les rejets EDF et la réduction de ses rejets consécutive à cette condamnation, se sont déroulées les samedi 29 et dimanche 30 novembre 2014 au Pavillon des Creusets à St Chamas.
A l’occasion de la réunion plénière de l’AGORA (Assemblée pour une Gouvernance Opérationnelle de la Ressource en Eau et des Aquifères), qui s’est tenue le 8 décembre 2014, Michel Vauzelle, président du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’azur, a rappelé le travail accompli depuis plusieurs années en région afin de mobiliser et conforter les acteurs dans une politique de l’eau solidaire et responsable. Il a souligné le cadre méditerranéen de la réflexion sur le changement climatique.
Dans le cas des masses d’eau « fortement modifiées » par l’homme, le bon état écologique pouvait être repoussé à 2021 voire 2027 par dérogation, qui ont été demandée pour l’étang de Berre et la Durance.
Face aux problématiques environnementales actuelles, la préservation des ressources naturelles prend une part de plus en plus importante. Les atterrissements d'argiles d'un cours d'eau, notamment ceux associés aux ouvrages hydrauliques, constituent dans ce contexte, des alternatives possibles à l'exploitation des carrières. Nous présentons ici les éléments de la démarche suivie pour estimer le potentiel de valorisation de ce type d'atterrissements en vue d'une utilisation dans l'industrie de la terre cuite, à partir de l'exemple du système Durancien.
Lutter contre les pollutions par les pesticides, restaurer la qualité écologique des rivières et s’adapter au changement climatique... Réunie ce jour sous la présidence d’Eric DURAND, conseiller régional de Franche-Comté, la commission territoriale de bassin Saône et Doubs a débattu du projet de Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) 2016-2021, document de référence qui trace pour les 6 ans à venir les politiques publiques pour atteindre un bon état des eaux, et leur déclinaison sur les bassins de la Saône et du Doubs.
Le groupe EDF a inauguré la semaine dernière à Vizille près de Grenoble, une nouvelle agence dédiée à son programme national d’hydroélectricité « Une rivière, Un territoire« . Après celles de Rodez, de Tulle, de Foix, de Savoie et de Durance-Méditerranée, l’agence Sud-Isère-Drôme installée depuis un an à Vizille est la sixième au niveau national et couvrira les vallées du Drac, de la Romanche et de la Basse Isère.
Ce parcours pédagogique de 5 étapes matérialisées par des panneaux explique le fonctionnement étape par étape et la finalité de la station d’épuration, à savoir rejeter dans le Rhône une eau la plus épurée possible.
Pourquoi comparer un étang et une forêt ? Une telle comparaison n’est pas née dans notre esprit. Elle a été faite de nombreuses fois par des écologues, et on la trouve, par exemple, dans le livre sur la baie de Chesapeake dont nous avons parlé récemment. L’idée est qu’une forêt, comme une grande étendue d’eau, doit être gérée dans le temps long (au moins 50 ans). Ainsi, de même que personne ne s’attendrait qu’une forêt qui a brûlé ne retrouve en 5 ou 10 ans l’aspect qu’elle avait avant l’incendie, il ne faut pas attendre d’un étang soumis à une catastrophe écologique qu’il se remettre bien vite.
EDF va inaugurer ce jeudi la première agence de développement économique en région Provence-Alpes Côte d’Azur. Cette nouvelle agence, "Une Rivière, Un Territoire Durance-Méditerranée", a pour objectif de favoriser le développement des projets innovants et d’activités économiques d’avenir dans les domaines de l’eau, de l’énergie et de l’environnement.
Puisque sur ce blog c’était l’été des comparaisons, pourquoi se limiter à l’étang de Berre? Nous pouvons en tenter une également pour la Durance, l’autre objet majeur de notre association. A noter qu’ici, en plus de comparer les rivières, on peut aussi comparer des associations de défense.
Un gigantesque gisement d'eau sous les pieds dans une région plutôt aride, voilà de quoi donner des idées : pour sécuriser l'alimentation en eau de la Provence, la Société du canal de Provence (SCP) envisage de raccorder à son réseau deux puits, creusés au début du XXe siècle et reliés à une immense ressource d'eau souterraine.
Depuis fin août, les pêcheurs du Guil s’inquiètent. Ils sont plusieurs à découvrir régulièrement des dizaines de truites mortes dans la rivière et à alerter la fédération départementale de pêche.
Le réchauffement climatique a bon dos… Il empêche de regarder les causes les plus importantes et surtout les causes sur lesquelles on peut faire quelque chose au niveau national voir régional. Il faut revoir l’aménagement du Rhône et de ses affluents, au premier rang desquels la Durance, et améliorer le recyclage des matériaux de construction pour limiter les extractions en rivière.
Le bassin versant de la Durance assure 10% de la production hydroélectrique française, et alimente en eau potable de nombreuses villes du pourtour méditerranéen. Sa partie alpine contribue à près de la moitié des débits à sa confluence avec le Rhône. Connaître les impacts du changement climatique sur l'hydrologie de la Durance présente donc un enjeu de taille pour l'avenir de la population provençale.
A l'occasion des Journées européennes du patrimoine, quatre sites d'exploitation sont exceptionnellement ouverts au public, les 20 et 21 septembre 2014. Organisées avec la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, ces visites permettront de découvrir les différentes étapes du traitement de l'eau potable ainsi que le processus de dépollution des eaux usées dans la région.
Suite aux déclarations d'Henri-Michel Comet, préfet de Haute-Garonne, les agences de l'eau Adour Garonne et Rhône Méditerranée Corse souhaitent rappeler l'importance de la restauration naturelle des rivières.
Les déficits pluviométriques ainsi que les perspectives sèches des prochains jours justifient aujourd’hui de placer les bassins versants du Buëch, de la Méouge, de la Luye, du Rousine et de l’Avance en situation de vigilance (niveau 1 sur 4) en application du plan cadre sécheresse départemental, indique la préfecture des Hautes-Alpes. Cette décision a été prise lors du comité départemental sur la sécheresse, réuni ce mercredi sous la présidence du préfet Pierre Besnard.
Pouvoir évaluer l'impact du changement climatique sur la ressource en eau, et les systèmes de gestion qui lui sont associés, est une préoccupation majeure de nos sociétés. Une telle évaluation nécessite la mise en place d'une chaîne de simulation qui permet, sur la base d'expériences climatiques futures, i) d'estimer à l'échelle régionale l'évolution possible de la ressource et de sa variabilité, ii) de simuler le comportement des systèmes utilisés pour leur gestion pour iii) estimer les éventuelles modifications de performance. Cette thèse vise à tester la possibilité de mettre en place une chaîne de simulation de ce type pour un système de gestion réel et à identifier quelles sont les composantes à considérer dans ce cas.
La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) votée en 2006 prévoit, entre autres, l’augmentation au 1er janvier 2014 du débit de l’eau des rivières réservé aux écosystèmes aquatiques. Mais qui dit augmentation des débits pour le milieu aquatique dit forcément restriction pour les autres utilisations. « Je n’hésite pas à dire que c’est une loi scélérate qui impose une restriction sévère à l’accès à l’eau pour l’agriculture », assène Christian Decory, président de l’Asa de Laragne-Montéglin, un des plus gros syndicats d’arrosants du département.
Selon l’ASDE, « le fait de creuser de 10 à 15 mètres sur une superficie de 7 hectares, comme prévoit le projet, mettrait en péril la nappe de la Durance, classée nappe patrimoniale, et aurait des conséquences néfastes sur l’eau des robinets puisée au moyen de captages ou forages qu’ils soient communaux ou privés ».
Les élus des conseils généraux des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence ont signé récemment à Villeneuve (04) la charte régionale de l’eau, symbole d’un engagement pour la préservation d’une ressource rare et précieuse.
Série d'émissions ''quinzomadaires'' avec l'association ''L'Etang Nouveau''. La première porte sur les différents aménagements tout au long du cours de la Durance, notamment sur les problèmes de raréfaction de l'eau, de pollution accrue, de recul de l'estuaire que pose la ''domestication'' actuelle de la Durance, sachant que des solutions seraient possibles pour rendre à la Durance son cours tout en maintenant des installations hydroélectriques...
Les lagunes sont des systèmes complexes et essentiels qu’il convient de comprendre afin d’aider à les préserver. Des équipes internationales et multidisciplinaires font appel aux mathématiques pour y voir plus clair dans l’avenir des lagunes du bassin méditerranéen.
FNE PACA a réalisé un court-métrage pour donner la parole aux acteurs du bassin de la Durance et établir ainsi un panorama des perceptions dans ce bassin.
Le conseil général des Hautes-Alpes se porte maître d’ouvrage des études de définition de plans de gestion des sédiments sur les bassins « orphelins », exempts de structures porteuses.
Un rapport sur la sécurité de l'eau, publié par le CGDD, présente plusieurs initiatives publiques ou privées visant à organiser le partage de l'eau entre usages. Elles sont basées sur l'allocation de quotas ou la rémunération des économies d'eau.
Le 8 octobre, l’association de la Maison du fleuve Rhône a annoncé sa mise en redressement judiciaire. Aujourd'hui, l’association annonce être proche de la fermeture et doit réunir 25.000 euros avant le 20 janvier 2014 pour poursuivre ses activités sur des bases nouvelles. Elle lance un appel aux dons pour réunir cette somme.